À la recherche du vrai christianisme | Le Monde de Demain

À la recherche du vrai christianisme

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J’aimerais partager avec tous nos lecteurs la « source sûre » – le but ultime – des enseignements religieux exposés dans notre revue « Tomorrow’s World ». Car nous autres, qui faisons partie de cette Œuvre du Christ, sommes sans aucun doute « différents ». Comment le sommes-nous et pourquoi le sommes-nous ?

Laissez-moi vous raconter un peu mon histoire personnelle, pour que vous puissiez placer les choses dans leur propre contexte. J’ai grandi dans le sud-ouest du Missouri et, à 19 ans, j’étais membre d’une respectable Église « traditionnelle ». Mes parents étaient diplômés du collège de cette confession religieuse. J’ai été président pendant un ou deux ans de notre Ecole du Dimanche. Je fus diplômé de l’Ecole Supérieure Joplin, et fus le capitaine de l’équipe gagnante de la course du mile pendant trois années consécutives. Je fis partie d’un club de football, et j’eus à deux reprises les Gants d’Or de champion de boxe. Je rejoignis le Corps des Officiers de Réserve et devins premier lieutenant dans ce Corps. Ensuite, je me suis inscrit au Collège Joplin, et fus élu président du « Luncheon Club Junior » – une organisation dévouée à la délibération des affaires civiques et des événements mondiaux.

J’étais devenu un homme « bien », d’après la « tradition américaine ».

Lors de mes études supérieures, l’un de mes meilleurs amis fut tué dans un match de lutte. Nous avions passé notre jeunesse ensemble, et nous avions passé des centaines d’heures à lutter, roulant dans le gazon comme deux oursons. Je fus bouleversé quand j’appris que Jimmy s’était cassé la nuque au cours d’une démonstration de lutte à Pittsburg, au Kansas. J’étais effondré.

Pourquoi Dieu a-t-Il permis que Jimmy perde la vie ? Où était-il maintenant ? Au ciel, en enfer – ou ailleurs ?

Cette tragédie me força à examiner la réalité de Dieu, et à rechercher les réponses à l’existence. Je commençai à fréquenter différentes Églises et des réunions de « remotivation ». Je lus beaucoup de livres et de commentaires sur la religion, et commençai à écouter de nombreux prédicateurs à la radio (il n’y avait pas de télévision à cette époque-là). Je suivis un cours de philosophie durant ma première année de collège, et j’arrivai à la conclusion que la plupart des philosophes se contredisaient l’un l’autre. Leurs idées étaient vides, théoriques, sans fondement et sans consistance, mais basées sur l’imagination humaine.

Par la suite, je réussis finalement à discerner qu’un homme, nommé Herbert W. Armstrong, était le seul qui prêchait ce que la Bible disait. M. Armstrong invitait constamment ses auditeurs à se référer à la Bible, et il tirait toujours ses références de la Bible. Bien que certains ministres importants disaient souvent, sans preuve : « la Bible dit que… », M. Armstrong encourageait ses auditeurs à lire les Écritures, et à prouver eux-mêmes la véracité de ce qu’il disait !

Plus tard, après avoir fréquenté « l’Ambassador College » à Pasadena, en Californie, je commençai à comprendre que la clef du véritable christianisme était de savoir si nous voulions croître, en pratiquant ce que Jésus-Christ et les apôtres croyaient et pratiquaient. Que disaient-ils au sujet de l’enfer ou du ciel ? Que disaient-ils au sujet du but réel de la vie ? Quels étaient les Jours saints que nous devions observer ? Et quelle était la signification particulière de ces Jours ? Que disaient-ils au sujet de la « fin du monde », de la seconde venue du Christ, et qu’allaient faire les saints après le retour du Christ ? Quelle serait notre récompense ?

L’ensemble de ces questions aurait pu se résumer à cette interrogation : « Qu’est-ce que le christianisme apostolique ? »

Ce véritable christianisme apostolique, chers lecteurs, est l’objectif ultime de cette Œuvre. Bien sûr, nous désirons informer nos lecteurs des événements de la fin des temps prophétisée, ainsi que de la signification réelle des événements de notre époque. Nous espérons que vous agirez tous selon cette précieuse connaissance, de façon à ce que vous et ceux qui vous sont chers puissiez être protégés lors de la grande tribulation et de la destruction qui frappera, non seulement les Juifs, mais particulièrement les peuples américain et britannique, avec une violence sans précédent !

Nous espérons par-dessus tout, et nous prions que Dieu ouvre votre esprit pour comprendre le dessein transcendant qu’Il accomplit sur la terre, et que vous en viendrez à comprendre la foi chrétienne authentique, ainsi que « la façon de vivre » qui vous aidera à réaliser le dessein suprême de la vie humaine. La foi sincère et la façon de vivre chrétienne ont été mises de côté par le christianisme « traditionnel ». Jesse Lyman Hurlbut, un auteur chrétien respecté, reconnaît volontiers les grandes différences entre les chrétiens du temps de Jésus et des apôtres et la chrétienté traditionnelle de nos jours :

« Nous appelons la dernière génération du premier siècle, de 68 à 100 apr. J.-C., l’âge des ténèbres, non seulement à cause de l’obscurité de la persécution qui était sur l’Église, mais spécialement par le fait que de toutes les périodes de l’Histoire, c’est la seule au sujet de laquelle nous connaissons le moins de choses.

Le livre des Actes ne peut nous aider à jeter un éclairage sur cette période où aucun auteur ne mentionne cette ère perdue de l’Histoire. Nous aimerions lire l’œuvre ultérieure réalisée par les assistants de Paul, comme Timothée, Apollos et Tite, mais ceux-ci ainsi que d’autres amis de Paul disparaissent à sa mort. Durant les cinquante années qui suivirent la vie de Paul, un rideau tombe sur l’Église et toute tentative pour voir au travers est restée vaine.

Enfin lorsqu’il se lève, vers 120 apr. J.-C., avec les écrits des premiers pères de l’époque, nous trouvons une Église dont les caractéristiques sont très différentes de celle de l’époque de saint Pierre et de saint Paul » (The story of the Christian Church, page 41. C’est nous qui traduisons).

Pour comprendre la mosaïque que forme la chrétienté moderne, qui contredit directement les enseignements et les pratiques du Christ et des premiers apôtres, il faut étudier la façon de vivre de la véritable Église mère d’origine : l’Église de Dieu à Jérusalem.

Paul écrivit aux principaux croyants « gentils » à Thessalonique : « Car vous, frères, vous êtes devenus les imitateurs des Églises de Dieu qui sont en Jésus-Christ dans la Judée » (1 Thessaloniciens 2 :14). Tous les historiens reconnaissent que le premier Siège central de l’Église était à Jérusalem, et qu’il était la référence pour l’enseignement et la façon de vivre pratiquée par les chrétiens de l’ère apostolique.

Edward Gibbon, le respecté historien séculier de cette période, a réalisé un ouvrage important « The Decline and Fall of the Roman Empire ». Écrivant à propos de l’ère apostolique et post-apostolique, Gibbon affirme : « Les quinze premiers évêques de Jérusalem étaient des Juifs circoncis ; la congrégation sur laquelle ils présidaient observait la loi de Moïse avec la doctrine du Christ. Il était naturel que la tradition d’une Église, fondée seulement 50 jours après la mort du Christ et gouvernée pendant presque 50 ans sous le contrôle direct d’un apôtre, eût été considérée comme le standard de l’orthodoxie. Les Églises éloignées en appelaient fréquemment à l’autorité de leur vénérable Église Mère » (ch. 15, sec. 1, page 389).

Il faut souligner ici que « la loi » observée par les premiers chrétiens ne comprenait pas l’intégralité de la loi de Moïse. Ce sont les théologiens médiévaux, non inspirés, qui ont inculqué cette idée erronée aux historiens de l’Église. Les vrais chrétiens observaient les Dix Commandements, ainsi que les statuts de Dieu de l’Ancien Testament désormais amplifiés en esprit. Les chrétiens ne croyaient pas qu’il leur était demandé de persévérer dans l’aspect cérémoniel de la loi de Moïse, et dans l’administration physique des lois civiles que Moïse avait données à Israël. Du fait que ces premiers chrétiens observaient le sabbat biblique, les Fêtes annuelles de Dieu, la dîme et certaines restrictions diététiques (voir Lévitique 11), beaucoup d’historiens continuèrent à dire que ces gens suivaient la « loi de Moïse », faisant l’amalgame des commandements divins avec les sacrifices d’animaux et les ablutions rituelles. Cela est totalement faux et trompeur !

La vérité est qu’il y eut toujours un petit troupeau (Luc 12 :32) de croyants qui suivaient les enseignements et les pratiques des apôtres. Cependant, depuis les temps apostoliques, ils ont été pourchassés, persécutés et peu remarqués dans le monde, en général. Étant donné que les premiers apostats prirent le contrôle des structures de l’Église de l’époque, et le nom de « chrétiens », les derniers apôtres originels furent inspirés à écrire, au sujet de ces dirigeants apostats : « J’ai écrit quelques mots à l’Église ; mais Diotrèphe, qui aime à être le premier parmi eux, ne nous reçoit point. C’est pourquoi, si je vais, je rappellerai les actes qu’il commet, en tenant contre nous de méchants propos ; non content de cela, il ne reçoit pas les frères, et ceux qui voudraient le faire, il les en empêche et les chasse de l’Église » (3 Jean 9-10).

Ainsi, les véritables serviteurs de Dieu furent rejetés des congrégations locales ; même Jean, l’apôtre bien-aimé de Jésus, n’était pas certain qu’il serait capable de rectifier la situation s’il se rendait sur place ! Comme Jésus l’avait prophétisé (Matthieu 24 :5), beaucoup de faux enseignants vinrent en utilisant Son nom. Ils parlaient au sujet de « l’amour » et ils présentaient un faux Christ, ainsi qu’un faux message traitant de Sa personne, au lieu de prêcher fidèlement le message de la venue du Royaume de Dieu, que le Père avait annoncé par Lui. Quel en fut le résultat ?

Aujourd’hui, les gens sont confus au sujet de la véritable religion de Jésus-Christ. Ceux qui affirment être chrétiens sont divisés en des centaines de sectes et de dénominations concurrentes. Très peu comprennent le christianisme originel que le Christ et Ses apôtres enseignèrent et observèrent ! Le monde « chrétien » a été édifié sur du sable mouvant. Son système moral est impuissant pour servir de base aux lois divines. Des forces séculières croissantes sont occupées à dicter leurs standards de conduite, prenant le pas sur les dirigeants religieux.

Voyez le triste spectacle des perversions sexuelles de plus en plus présentes dans des postes gouvernementaux, dans l’éducation, et même dans certaines Églises ! Nous assistons à l’horreur de millions d’avortements ! Nous voyons une civilisation qui s’effrite de partout. Nous sommes une société qui, bientôt, sera punie directement par le Dieu suprême qui nous donne la vie et le souffle.

Pourquoi ? En grande partie parce que nos peuples ont été séduits par la croyance en un autre Jésus, et parce que nos peuples ont réellement perdu tout contact avec le Dieu suprême et Sa façon de vivre qu’Il a révélée.

Jésus a dit : « Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur ! n’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais seulement celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par ton nom ? n’avons-nous pas chassé des démons par ton nom ? et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité ! » (Matthieu 7 :21-23).

L’iniquité ?

Oui ! La religion qui porte le nom de « christianisme » adopta des concepts païens, ainsi que les pratiques de la religion à mystères de Babylone, en violation directe avec la loi divine ! Dans 2 Thessaloniciens 2 :7, l’apôtre Paul se réfère à cela en tant que « mystère de l’iniquité ». Cette façon de vivre était basée sur l’obéissance aux Dix Commandements. Bien que celle-ci fût essentielle, elle a été éliminée au profit de rituels, de cérémonies et d’une foi vide en la personne d’un faux Jésus, répétant le message inspiré de Dieu.

Nous autres, dans cette Œuvre du Dieu Vivant, enseignons et pratiquons – selon nos compétences et avec l’aide de Dieu – la même façon de vivre enseignée par le Christ et Ses apôtres. L’une de nos devises de base est de « restaurer le christianisme apostolique ! »

Si vous désirez en savoir davantage au sujet de ce retour au christianisme originel et à tout ce qu’il implique, lisez nos articles proposés ci-dessous et traitant de la « restauration du christianisme apostolique ». Ne vous contentez pas de lire seulement. Étudiez-les sérieusement. Cela vous ouvrira les yeux, votre esprit ainsi que votre cœur pour comprendre réellement.

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