[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Une fois de plus, la Bible désapprouve ceux qui la mettent en doute. Qui avait prévu le changement spectaculaire de la pensée allemande, soudainement initié il y a trois ans et demi – et qui continue de s’intensifier ? Ceux qui comprennent les prophéties bibliques en font partie. Ici, au Monde de Demain, nous avons mis l’accent sur ces prophéties depuis de nombreuses années. Nous n’avons pas prévu ce changement grâce à notre propre intelligence, en lisant dans une boule de cristal, en suivant Nostradamus, ou en recevant un songe nocturne. Tout est consigné dans la Bible.

Depuis des décennies, nous avons montré, dans les livres de l’Apocalypse, de Daniel et d’Ésaïe, ainsi que d’autres passages bibliques, que l’Allemagne redeviendrait une force militaire dominante en Europe et que les événements conduiront dix nations, ou royaumes, d’Europe à remettre leur autorité à un colosse militaire et économique dirigé par l’Allemagne, que les Écritures appellent « la bête ». Les détracteurs ont ridiculisé l’idée d’une résurgence européenne de l’Empire romain, mais cette nouvelle réalité prend forme alors même où vous regardez cette émission. Il n’est jamais bon de prendre position contre Dieu et Sa parole !

Dans l’émission de ce jour, je vous montrerai ce qui se passe en Europe et ce que la Bible prédit à ce sujet. Je vous offrirai également une ressource gratuite, L’Allemagne selon la prophétie, alors assurez-vous d’avoir de quoi noter nos coordonnées. Je serai de retour d’ici cinq secondes, alors restez à l’écoute !

L’ascension de la bête de l’Apocalypse

Nous vous souhaitons à tous la bienvenue de la part de toute l’équipe du Monde de Demain et de l’Église du Dieu Vivant qui réalise cette émission. Chers amis, notre monde est en train de prendre un tournant qui conduira à une catastrophe pour l’humanité. Cela n’en aura pas l’air, mais c’est exactement ce que la Bible prédit pour l’avenir proche. Ce que beaucoup ne perçoivent pas, c’est l’émergence d’un colosse militaire et économique en ce moment même sous nos yeux.

L’Europe est un géant endormi auquel peu de gens consacrent leur attention, pourtant, le 21 février 2022, le président russe Vladimir Poutine envoya des troupes en Ukraine pour le « maintien de la paix » avant de lancer une invasion à grande échelle trois jours plus tard. Ce fut un signal d’alarme pour les dirigeants européens. Le chancelier allemand alors en fonction, Olaf Scholz, appela immédiatement à un changement radical dans la façon de penser des gens – lesquels sont soudain passés du pacifisme aux préparatifs guerriers.

Les Allemands comprirent rapidement la nécessité de mettre en place une force militaire puissante disponible en cas de besoin. M. Scholz appela à dépenser 100 milliards d’euros pour reconstruire les forces armées du pays et à porter les dépenses militaires annuelles à plus de 2% du PIB, comprenant l’achat d’avions furtifs F-35 capables d’emporter des armes nucléaires. D’autres pays européens se sont également réveillés après le passage à l’acte de M. Poutine et ont augmenté leurs dépenses militaires.

La réélection du président américain Donald Trump a incité encore davantage les Européens à ne compter que sur eux-mêmes pour se défendre. La réélection de M. Trump inquiéta les dirigeants européens, mais le 14 février de cette année, lors de la Conférence de Munich sur la sécurité, le vice-président américain J.D. Vance a stupéfait les participants. Ce titre du magazine Foreign Policy du 18 février souligne le choc ressenti par les États membres de l’OTAN face à ce discours :

« Les dirigeants européens sont sous le choc d’un week-end de haute diplomatie qui a mis en évidence à quel point la seconde présidence de Trump est en train de transformer radicalement les relations transatlantiques » (“The Speech That Stunned Europe”, ForeignPolicy.com, 18 février 2025).

L’article explique :

« Avant même la réélection du président américain Donald Trump, les dirigeants européens délibéraient avec anxiété sur ce que le retour éventuel du dirigeant américain signifierait pour l’avenir de l’OTAN et la guerre entre la Russie et l’Ukraine. Mais une série de discours, d’appels téléphoniques et de décisions entourant la récente Conférence de Munich sur la sécurité n’ont fait que confirmer leurs pires craintes » (Ibid.).

Les États-Unis ne sont pas le seul pays à avoir récemment élu un nouveau dirigeant. Les Allemands se sont rendus aux urnes le 23 février et les Européens spéculèrent sur le résultat, non pas tant sur qui remporterait les élections, mais sur les conséquences du nouveau dirigeant pour l’Europe. Le 20 février, le Conseil européen des relations internationales publia un rapport :

« Friedrich Merz est sur le point de devenir le prochain chancelier allemand. S’il réussit, son conservatisme et sa quête de nouveaux alliés pour sécuriser la dissuasion nucléaire de l’Europe pourraient créer une “Europe à deux vitesses” » (“Double speed: What Merz and a German right-turn would mean for Europe”, ecfr.eu, 20 février 2025).

Notez bien : « la dissuasion nucléaire ». L’ancienne génération serait horrifiée à l’idée que le pays qui causa la perte de dizaines de millions de vies dans deux Guerres mondiales au siècle dernier possède l’arme nucléaire. Or, c’est exactement ce qui est envisagé. Qu’entend-on par une « Europe à deux vitesses » ? Bien que l’Union européenne soit actuellement composée de 27 nations, toutes n’utilisent pas la monnaie commune, l’euro.

En ce sens, il existe déjà une Europe à deux vitesses – un noyau interne et une union plus large. La Bible parle de dix nations qui remettront leur autorité à un chef charismatique. Nous pouvons nous attendre à ce qu’il y ait une large union économique aux côtés d’une d’union militaire resserrée qui sera fragile et durera peu de temps, selon la Bible.

Un article paru récemment sur le site German-Foreign-Policy.com expliquait ce que le nouveau gouvernement allemand devrait faire :

« [À Berlin], des conseillers gouvernementaux et des experts en politique étrangère appellent à une augmentation massive du budget militaire, à des réductions drastiques des dépenses sociales et à un endoctrinement vigoureux (“changement de mentalité”) de la population. La militarisation rapide est, selon eux, la tâche du prochain gouvernement allemand. Ces exigences sont exposées dans le dernier numéro de l’Internationale Politik (IP), revue publiée par l’influent Conseil allemand des relations extérieures (DGAP). L’article de couverture est intitulé : “Ce que le monde attend de l’Allemagne après les élections”. Par exemple, un contributeur écrit, que le prochain gouvernement doit préparer la société “à ce que l’Allemagne devienne la première puissance européenne, diplomatiquement et militairement” » (“Alles oder nichts”, German-Foreign-Policy.com, 4 mars 2025).

Seule une poignée de personnes dans le monde comprend où cela nous mènera. Pourtant, tout est là, dans les pages de la Bible.

Comme le souligne ce reportage de la BBC :

« Le futur chancelier allemand n’a pas attendu les résultats définitifs des élections de dimanche pour annoncer une nouvelle ère en Europe. Déclarant les États-Unis indifférents au sort du continent, Friedrich Merz s’est interrogé sur l’avenir de l’OTAN et a demandé à l’Europe de renforcer ses propres défenses. Rapidement » (“New German leader signals seismic shift in transatlantic relations”, BBC.com, 24 février 2025).

Le chancelier Merz, qui était auparavant un fervent défenseur de l’Alliance transatlantique, reconnaît la gravité de la rupture des relations et considère qu’il n’y a pas de retour en arrière possible :

« “Ma priorité absolue sera de renforcer l’Europe le plus rapidement possible afin que nous puissions, étape par étape, vraiment parvenir à l’indépendance vis-à-vis des États-Unis”, a-t-il ajouté. M. Merz a laissé entendre que cet effort était si urgent qu’il ne savait pas si les dirigeants de l’Alliance transatlantique qui se réunissent pour un sommet en juin “parleraient encore de l’OTAN sous sa forme actuelle ou si nous devrions mettre en place une capacité de défense européenne indépendante beaucoup plus rapidement” » (Ibid.).

M. Merz tint ces propos avant même la confrontation explosive à la Maison-Blanche, le 28 février 2025, opposant Volodymyr Zelensky au président et au vice-président des États-Unis. Kaja Kallas, Haute représentante de l’Union européenne pour les affaires étrangères, a déclaré sur les réseaux sociaux :

« Aujourd’hui, il est apparu clairement que le monde libre a besoin d’un nouveau dirigeant. C’est à nous, Européens, de relever ce déf. » (“Les dirigeants européens s’unissent derrière l’Ukraine après la confrontation Trump-Zelensky”, fr.euronews.com, 1^er mars 2025).

Politico a rapporté quelques jours après :

« Peu après sa victoire, M. Merz a commencé à proclamer un credo radicalement différent, adapté à une nouvelle réalité alarmante dans laquelle on ne peut plus compter sur l’Amérique du président américain Donald Trump pour protéger l’Europe – et elle pourrait même agir pour lui nuire » (“Will the threat of Trump end Germany’s austerity zeal?”, 18 mars 2025).

Notez la dernière déclaration : « On ne peut plus compter sur l’Amérique pour protéger l’Europe – elle pourrait même agir pour lui nuire… ». M. Merz porte le réarmement à un niveau tel que les 100 milliards d’euros consacrés par son prédécesseur paraissent dérisoires en comparaison. La BBC a rapporté cela peu après l’élection de Merz :

« Les législateurs allemands ont voté en faveur d’une augmentation considérable des dépenses de défense et d’infrastructures – un changement radical pour le pays qui pourrait remodeler la défense européenne […] La majorité des deux tiers des députés du Bundestag, requise pour ce changement, a voté pour. La loi exemptera les dépenses de défense et de sécurité des règles strictes de l’Allemagne en matière d’endettement et créera un fonds d’infrastructures de 500 milliards d’euros. Ce vote est un geste historique pour l’Allemagne, traditionnellement réticente à l’endettement, et pourrait être extrêmement important pour l’Europe, alors que l’invasion à grande échelle de l’Ukraine par la Russie se poursuit, et après que le président américain Donald Trump a signalé un engagement incertain envers l’OTAN et la défense de l’Europe » (“Germany votes for historic boost to defence spending”, BBC.com, 18 mars 2025).

Si les Européens furent secoués par l’administration Trump concernant la défense du continent, ils ne furent pas moins bouleversés et offensés par le niveau et l’ampleur des droits de douane annoncés le 2 avril. Le « Jour de la libération » de l’Amérique imposerait trois jours plus tard des droits de douane universels de 10% sur tous les produits importés, et des droits de douane encore plus élevés entreraient en vigueur le 9 avril pour des dizaines de pays.

L’Amérique est perçue par un nombre croissant d’Européens comme une menace, comme un ennemi, et cela devrait être un signal d’alarme pour les États-Unis. Mais les Européens ne sont pas les seuls à considérer l’Amérique comme une menace. Un fossé important s’est creusé entre les États-Unis et le Canada, et le nouveau Premier ministre canadien, Mark Carney, se tourne vers l’Europe pour renforcer ses liens économiques, tout comme le font d’autres pays :

« Des pays sont prêts à collaborer avec des partenaires commerciaux fiables en Europe, a déclaré Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, à Politico. “Dans un environnement mondial de plus en plus imprévisible, des pays font la queue pour travailler avec nous”, a déclaré la présidente de la Commission, sans nommer Trump ni les États-Unis. Ces dernières semaines, elle s’est entretenue avec des dirigeants de l’Islande, de la Nouvelle-Zélande, de la Malaisie, des Philippines, du Canada, de l’Inde et des Émirats arabes unis qui recherchent des “partenaires solides et fiables” » (“Von der Leyen: World is ‘lining up’ to work with Europe amid Trump’s trade war”, Politico, 22 avril 2025).

Il ne faut pas oublier la Chine, le Mexique et toute l’Amérique centrale et du Sud ! Alors que les États-Unis se targuent d’avoir 340 millions de consommateurs, les nations de l’Union européenne réunies comptent 450 millions de consommateurs !

Une Europe dirigée par l’Allemagne

L’Allemagne et l’Europe sont en passe de devenir une superpuissance économique et militaire sur la scène mondiale.

L’Organisation du traité de l’Atlantique Nord fut créée le 4 avril 1949, au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale. Le premier Secrétaire général de l’OTAN, Lord Ismay, expliqua l’objectif de la nouvelle alliance militaire telle qu’elle existait à l’époque :

« Garder les Américains dedans, les Russes dehors, et les Allemands par terre » (“Le monde après la Pax Americana”, La Presse, 17 juillet 2017).

De nos jours, nous assistons à l’avancée de la Russie sur le front oriental, à la montée en puissance de l’Allemagne et au désengagement des États-Unis en Europe.

Il est normal pour des alliés d’avoir des différends et des divergences, mais ce à quoi nous assistons est un changement géopolitique historique – ceux qui étudient l’histoire européenne et la prophétie biblique devraient se rendre compte à quel point il est funeste. L’ascension d’un géant militaro-économique, impliquant un groupe de nations européennes, est un point dont notre ministère parle depuis des décennies.

Nous assistons actuellement à la formation d’une Europe dirigée par l’Allemagne qui commence à se doter d’une force militaire de premier ordre, comprenant des armes nucléaires, totalement indépendante des États-Unis, son ancien protecteur.

Comme le rapporte le journal Politico dans un article intitulé, « La menace de Trump mettra-t-elle fin au zèle de l’Allemagne pour l’austérité ? » :

« Face aux menaces qui pèsent sur notre liberté et sur la paix dans notre continent, le leitmotiv “quoi qu’il en coûte” doit désormais s’appliquer à la défense de l’Europe, a déclaré M. Merz aux journalistes au début du mois, alors qu’il annonçait un plan d’emprunt historique pouvant débloquer mille milliards d’euros de dépenses supplémentaires pour la défense et les infrastructures au cours de la prochaine décennie […] “La rencontre à la Maison-Blanche entre Zelensky et Donald Trump a vraiment montré la tension dans laquelle nous vivons aujourd’hui en termes de politique de sécurité, et c’est pourquoi nous devions agir rapidement”, a déclaré M. Merz à la télévision publique dimanche [le 16 mars], avant d’ajouter : “Nous devons désormais prendre une voie plus indépendante de l’Amérique. L’heure de l’Europe a sonné” » (“Will the threat of Trump end Germany’s austerity zeal?”, Politico.eu, 18 mars 2025).

Oui, l’heure de l’Europe. Pas seulement l’heure de l’Allemagne.

L’agence de presse Reuters a rapporté cette réponse de la présidente de la Commission européenne à la suite de l’altercation à la Maison-Blanche entre l’exécutif américain et le président ukrainien Zelensky :

« Les nouveaux plans de l’UE visant à renforcer l’industrie européenne de la Défense et à accroître les capacités militaires pourraient mobiliser près de 800 milliards d’euros, a déclaré mardi la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. L’UE proposera d’accorder aux États membres une plus grande marge de manœuvre budgétaire pour les investissements pour défense, ainsi que 150 milliards d’euros de prêts pour ces investissements, et cherchera à mobiliser également des capitaux privés » (“Les plans de défense de l’UE pourraient mobiliser 800 milliards d’euros”, Reuters, ZoneBourse.com, 4 mars 2025).

La transformation de l’Allemagne et de l’Europe est historique et se déroule à une vitesse vertigineuse. Le 31 mars, la BBC titrait un article : « L’Allemagne décide de laisser l’Histoire derrière elle et se prépare à la guerre ». L’article poursuit :

« L’armée allemande, la Bundeswehr, a récemment reçu le feu vert pour une augmentation massive des investissements après que le parlement a voté pour exempter les dépenses de défense des règles strictes en matière d’endettement. Le chef d’état-majeur du pays a déclaré à la BBC qu’il était urgent de donner un coup de pouce financier, car il pense que l’agression russe ne s’arrêtera pas à l’Ukraine. “Nous sommes menacés par la Russie. Nous sommes menacés par Poutine. Nous devons faire tout ce qui est nécessaire pour l’en dissuader”, déclare le général Carsten Breuer. Il prévient que l’OTAN doit être prête à une éventuelle attaque dans un délai de quatre ans seulement […] Et le plus tôt nous serons préparés, le mieux ce sera » (“Germany decides to leave history in the past and prepare for war”, BBC News, 31 mars 2025).

Les nations européennes se replient sur elles-mêmes, car elles comprennent qu’elles se retrouvent seules pour affronter la menace venant de l’Est.

L’Assyrie selon la prophétie biblique

Le réveil militaire de l’Europe, et en particulier celui de l’Allemagne, est une information de la plus haute importance. Au siècle dernier, l’Allemagne militarisée a plongé par deux fois le monde dans des guerres qui ont emporté des dizaines de millions de vies. Nous savons que les Allemands n’ont pas l’intention de provoquer un troisième conflit, mais les descendants de l’ancienne Assyrie brandiront à nouveau l’épée contre les nations d’Israël. Comme le dit Ésaïe 10, les descendants modernes de l’ancienne Assyrie représentent en effet la verge du châtiment de Dieu :

« Ha ! L’Assyrie, verge de ma colère ! Et le bâton qui est dans leur main, c’est mon indignation ! Je l’enverrai contre une nation profane ; et je lui donnerai un mandat contre le peuple de ma fureur, pour le butiner et le piller, et pour le fouler aux pieds comme la boue des rues. Mais lui n’en juge pas ainsi, et son cœur ne pense pas ainsi ; car il a au cœur de dévaster et de retrancher des nations, pas en petit nombre » (versets 5-7, Darby).

L’identité biblique de l’Allemagne est expliquée en détail dans notre brochure L’Allemagne selon la prophétie. Cette nation est destinée à secouer à nouveau le monde, mais elle n’y parviendra pas seule. Dix nations apporteront leur soutien militaire à un leader charismatique qui entraînera une fois de plus le monde entier dans la guerre. Comme nous l’avons déjà vu, l’Allemagne se prépare à la guerre d’ici trois ou quatre ans. Mais comme le montre la Bible, une crise, un leader charismatique, un personnage religieux faisant des miracles et dix nations ou dirigeants s’uniront pour utiliser cette puissance militaire d’une manière que personne n’envisage actuellement.

Les États-Unis et l’Europe prennent leurs distances. Les Européens reconnaissent la nécessité de s’unir pour leur propre défense face à la menace russe. En outre, l’Allemagne voit le besoin de prendre les choses en main. Le livre de l’Apocalypse décrit ce que nous verrons dans un avenir proche. Nous ne pouvons pas connaître à l’avance le calendrier exact, mais comme nous l’avons montré plus tôt dans cette émission du Monde de Demain, le temps nécessaire à l’Europe pour se préparer à repousser une attaque d’une superpuissance nucléaire sur le front oriental est court, quatre ans peut-être, voire moins.

Le second Avènement mettra fin à l’Empire de la bête

Cependant, la prophétie biblique explique que cette puissante « bête » fera bien plus que défendre l’Europe contre les attaques russes. Comme cela s’est produit à deux reprises au siècle passé, cette alliance de « rois » (c’est-à-dire, de nations ou de groupes de nations) dirigée par l’Allemagne, entraînera une fois encore les nations dans une guerre mondiale. Nous lisons dans Apocalypse 17 :

« Les dix cornes que tu as vues sont dix rois, qui n’ont pas encore reçu de royaume, mais qui reçoivent autorité comme rois pendant une heure avec la bête. Ils ont un même dessein, et ils donnent leur puissance et leur autorité à la bête » (versets 12-13).

Quand cette prophétie aura-t-elle lieu ? Juste avant le retour de Jésus-Christ, comme l’indique clairement le verset suivant :

« Ils combattront contre l’Agneau, et l’Agneau les vaincra, parce qu’il est le Seigneur des seigneurs et le Roi des rois, et les appelés, les élus et les fidèles qui sont avec lui les vaincront aussi » (verset 14).

Oui, c’est au moment du retour du Christ.

Mon père m’a dit un jour que les Européens ne pourraient jamais s’unir – en se basant sur sa connaissance des différences entre les peuples européens. Pourtant, la Bible dit qu’ils le feront.

Ces mêmes dix nations mentionnées dans l’Apocalypse sont décrites dans Daniel 2 comme les pieds et les orteils d’une statue géante que le roi Nebucadnetsar vit en songe. Nous savons qu’il s’agit de la même chose grâce au contexte et à la façon dont le Messie les détruira à Son retour.

« Et comme tu as vu les pieds et les orteils en partie d’argile de potier et en partie de fer, ce royaume sera divisé ; mais il y aura en lui quelque chose de la force du fer, parce que tu as vu le fer mêlé avec l’argile. Et comme les doigts des pieds étaient en partie de fer et en partie d’argile, ce royaume sera en partie fort et en partie fragile. Tu as vu le fer mêlé avec l’argile, parce qu’ils se mêleront par des alliances humaines ; mais ils ne seront point unis l’un à l’autre, de même que le fer ne s’allie point avec l’argile » (Daniel 2 :41-43).

Le verset suivant nous indique quand cette fragile combinaison de dix nations se désagrégera – lorsque Dieu interviendra et que Jésus-Christ reviendra pour instaurer un autre Royaume :

« Dans le temps de ces rois, le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit, et qui ne passera point sous la domination d’un autre peuple ; il brisera et anéantira tous ces royaumes-là, et lui-même subsistera éternellement » (verset 44).

La Bible nous en dit bien plus que ce que je n’ai le temps d’expliquer dans cette courte émission, et c’est pourquoi nous vous proposons notre ressource gratuite, L’Allemagne selon la prophétie. Cependant, je voudrais vous laisser sur un passage très encourageant d’Ésaïe 19 concernant l’avenir de la nation allemande :

« En ce même temps, Israël sera, lui troisième, uni à l’Égypte et à l’Assyrie, et ces pays seront l’objet d’une bénédiction. L’Éternel des armées les bénira, en disant : bénis soient l’Égypte, mon peuple, et l’Assyrie [c’est l’ancien nom de l’Allemagne moderne], œuvre de mes mains, et Israël, mon héritage ! » (versets 24-25).

Les événements évoluent si rapidement qu’entre le moment où cette émission est enregistrée, mise en forme et envoyée aux stations pour examen avant diffusion, qui sait comment notre monde aura évolué ? Alors, continuez à lire notre revue Le Monde de Demain et à regarder cette émission pour ne pas être pris au dépourvu par l’évolution rapide des événements qui façonnent notre monde.