L’expression « une nouvelle normalité » veut dire qu’un changement significatif a eu lieu et que celui-ci a changé durablement notre mode de vie. Par exemple, suite à l’avènement des ordinateurs personnels et des téléphones portables au cours des dernières décennies, il est devenu habituel de faire ses courses en ligne. C’est une nouvelle normalité. Beaucoup de nouvelles « normalités » émergent, mais sont-elles toutes bonnes et positives ?

La pandémie de Covid-19 fait des ravages dans les économies nationales du monde entier. Contrairement à ses prévisions de janvier 2020 qui annonçaient une croissance économique mondiale importante, le Fonds monétaire international (FMI) prévoit à présent une réduction de 3% de la production économique mondiale (Fr24 News, 15 avril 2020).

L’UE est en difficulté, et le Brexit et la pandémie de Covid-19 ont remué le couteau dans la plaie. Les nations européennes agissent de manière indépendante dans leur lutte contre le virus, et certains commentateurs ont déclaré que cela pourrait être la fin de l’UE telle que nous la connaissons. Cependant, à l’instar de ses prédécesseurs, le pape François a apporté son soutien à la promotion de l’élan vers une Europe unie.

Quelle que soit la crise en cours de préparation – le Covid-19 ou d’autres épidémies, des tempêtes de neige, des catastrophes naturelles et bien d’autres – la menace d’un danger imminent semble déclencher le besoin urgent de pouvoir manger du pain, ou d’avoir les ingrédients nécessaires pour en faire soi-même. Je suis certain que vous déjà observé ce phénomène. Dans les jours qui suivent l’annonce d’une catastrophe à venir, les épiceries et les supermarchés sont pris d’assaut et les acheteurs trouvent rapidement des rayons vides.