Chaque année, à l’approche de la fête de Noël, il y a beaucoup de fébrilité dans l’air. Les gens s’activent tout à coup et se lancent dans une course folle de préparatifs et d’achats. Les magasins et les centres commerciaux prolongent leurs heures d’ouverture, alors que les clients toujours plus nombreux et pressés s’affairent dans les rayons, avides d’acheter. Les décorations, avec leurs lumières scintillantes, apparaissent un peu partout, au milieu de musiques et de chants traditionnels que les gens fredonnent par habitude, sans trop y penser.

Nous avons tous perdu des êtres chers. Nous pleurons leur disparition et nous honorons leur mémoire. La plupart des nations mettent un jour à part pour célébrer ceux qui ont donné leur vie sur le champ de bataille pour leur pays. Beaucoup de ceux qui sont morts au cours de leur service militaire étaient jeunes. Revivront-ils un jour ? Les athées croient qu’il n’y a pas d’avenir pour les défunts. En revanche, certains croyants pensent qu’ils vont se réincarner dans un animal. D’autres ont la certitude d’avoir une âme immortelle qui ira soit au paradis soit en enfer après leur mort.

La notion de risque ne se limite pas au seul domaine financier. Dans son sens large, ce concept est directement lié à l’ensemble de l’expérience humaine : il en fait partie. Par exemple, si Dieu existe et qu’Il a pour but de nous donner accès, après notre mort, à une vie heureuse et sans fin, toutes nos actions deviennent alors très importantes. De nos jours, il est à la mode de rejeter l’existence de Dieu. Mais savons-nous avec certitude s’Il existe vraiment ? Le rejeter à la légère, sans avoir même cherché à connaître la vérité, n’est-il pas un pari à haut risque, un pari illogique ?