Dans notre monde actuel, élever une adolescente revient parfois à traverser un champ de mines, les yeux bandés ! Je vais illustrer ce propos par deux articles, récemment publiés dans le magazine canadien Maclean’s, à propos des défis rencontrés par notre jeunesse – et par une anecdote vécue lors d’une partie de baseball au collège.

« Le cardinal péruvien Juan Luis Cipriani […] a blâmé les Nations Unies pour avoir encouragé les gouvernements d’Amérique latine à autoriser l’avortement en cas d’infection au virus Zika, en comparant l’organisation à un roi Hérode moderne, lui qui avait ordonné le massacre des bébés à l’époque de la naissance du Christ » (Breitbart.com, 10 février 2016).

« Le Premier ministre David Cameron a promis que la Grande-Bretagne ne ferait jamais partie d’un “super-État européen” grâce à l’accord durement acquis pour une Union européenne moins intrusive et il espère que [cet accord] incitera les électeurs à maintenir la nation insulaire dans le bloc des 28 nations lors du referendum à venir » (Washington Post, 19 février 2016).

« Les médias saoudiens ont rapporté qu’une force de 350.000 hommes des États arabes du golfe Persique et d’autres pays ont pris part à des manœuvres militaires dirigées par les Saoudiens dans la région d’Hafar al-Batin, au nord-est de l’Arabie Saoudite » (Alalam News, 9 février 2016).

Jadis, le dramaturge anglais William Shakespeare écrivit : « Être ou ne pas être, telle est la question ! » En reformulant cette célèbre tirade (je présente mes excuses à l’avance !) et en l’appliquant aux événements politiques qui ont lieu dans son pays natal en 2016, nous pourrions nous demander : « Être ou ne pas être dans l’Union européenne, telle est la question ! »