La Bible est aussi un livre de diététique!

La Bible n’est pas un manuel de nutrition ou de santé physique. Cependant, lorsque nous voyons à quel point les instructions bibliques sont bénéfiques dans tant d’aspects de la vie humaine, il n’est pas surprenant que la Bible donne des directives importantes expliquant comment obtenir et maintenir une bonne santé physique.

En effet, la Bible nous donne beaucoup d’instructions importantes montrant comment développer notre santé et la maintenir. Mais la santé physique est-elle une fin en soi ou un moyen d’atteindre un objectif encore plus grand ?

Le diagnostic actuel

Pendant des siècles, la civilisation occidentale a considéré la bonne santé comme un moyen d’atteindre un but : survivre, gagner sa vie, fonder une famille ou accomplir un objectif noble. Cependant, ces dernières années, la quête de la bonne santé est devenue une fin en soi : trouver le régime ou l’exercice idéal afin de sculpter un corps « parfait ». De nos jours, la santé et le corps sont devenus des dieux modernes pour beaucoup de gens.

Dans leur quête de la perfection physique, des millions de gens cherchent inlassablement les derniers secrets en matière de santé. Beaucoup dépensent d’énormes sommes d’argent pour des injections, des prescriptions et des procédures chirurgicales, mais le taux d’obésité ne cesse d’augmenter. Aux États-Unis, plus de 70% de la population adulte est désormais considérée comme étant en surpoids, obèse ou gravement obèse. C’est une hausse choquante, car « seulement » 60% de la population rentrait dans ces catégories il y a 10 ans. En plus des problèmes liés directement au surpoids, celui-ci engendre aussi de la souffrance pour des millions de personnes, provoquant des maladies cardiaques, des cancers, des AVC, du diabète et d’autres maladies. Les États-Unis sont un des exemples les plus frappants, mais la même tendance se retrouve dans les autres nations développées.

Pour beaucoup, la poursuite moderne de la bonne santé est une quête coûteuse et sans fin pour atteindre un « Saint Graal » qui, généralement, n’apporte ni la santé ni la paix d’esprit recherchées par ces personnes. Pourquoi ?

De nos jours, y a-t-il une dimension manquante dans notre vie à propos de notre quête pour la bonne santé ? La plupart des habitants des nations occidentales ont une vision faussée de la santé car ils ont perdu l’ancrage, ou la boussole, censé nous apporter de l’équilibre dans notre approche de la santé. Désormais, les tendances vont d’un extrême à l’autre – des médicaments aux plantes naturelles, de la chirurgie aux « massages énergisants » – mais nous nous référons rarement à la source de vérité la plus irréfutable dans notre vie : la Bible.

Afin de nous guider dans nos choix personnels, Dieu fournit dans les Écritures des principes fondamentaux permettant d’être en bonne santé et d’éviter les maladies. La Bible contient bien plus qu’une liste de choses à faire et ne pas faire en matière de santé. Nous y apprenons que nous avons été faits à l’image de Dieu (Genèse 1 :26). Cependant, notre corps physique n’a pas été conçu pour durer éternellement (Psaume 39 :5 ; Jacques 4 :14 ; Hébreux 9 :27). Notre défi ultime est d’apprendre à penser comme Dieu, à développer Son caractère (Philippiens 2 :5) et à montrer de l’amour envers les autres (Jean 15 :17). Cette vie est un terrain d’entraînement pour un formidable avenir (1 Corinthiens 9 :24-27). Si nous apprenons à suivre les instructions divines, nous recevrons une récompense, dont un des aspects sera de régner avec Jésus-Christ lorsqu’Il reviendra établir le Royaume de Dieu sur cette Terre (Apocalypse 5 :10). C’est l’Évangile que le Christ a prêché, la bonne nouvelle du Royaume de Dieu (Marc 1 :14-15).

Des directives concernant les animaux

Les instructions bibliques les plus connues, mais les moins bien comprises, en matière de santé concernent les animaux purs et impurs (Lévitique 11 ; Deutéronome 14). Les gens qualifient souvent ces lois de « juives », car beaucoup de ceux qui se réclament du judaïsme les mettent encore en pratique. Pourtant, même pour ceux qui pensent à tort que Jésus a « aboli » les lois alimentaires, il est facile de constater leurs bienfaits sur la santé. Beaucoup d’animaux décrits comme « impurs » dans la Bible sont des charognards, ou des détritivores (par ex. les escargots, les crabes, les homards ou les goélands) ; leur rôle écologique est de consommer les plantes ou les animaux morts. D’autres animaux impurs sont les filtreurs (par ex. les palourdes et les huîtres) ; leur rôle écologique est de purifier l’eau des lacs, des rivières et des estuaires. D’autres animaux impurs sont les prédateurs (par ex. les lions, les serpents ou les crocodiles) ; leur rôle écologique est de réguler les populations et la santé d’autres espèces animales.

De plus, beaucoup d’animaux impurs sont porteurs de parasites provoquant des maladies graves chez les humains. Les porcs, les ours, les écureuils et les ratons laveurs peuvent transmettre la trichinose et d’autres maladies. Les charognards, comme les crabes et les écrevisses, peuvent transmettre les douves du poumon et du foie. Les populations humaines qui consomment fréquemment ces créatures ont souvent des taux très élevés d’infections parasitaires. Les filtreurs, comme les moules et les huîtres, se nourrissant de microorganismes peuvent contenir de fortes concentrations de métaux lourds, de bactéries pathogènes et de virus, les rendant dangereux pour la consommation humaine.

Lorsque vous mangez ces créatures, vous consommez en réalité des organismes que Dieu a créés pour être les « éboueurs » de la planète. Mangeriez-vous le contenu de votre sac d’aspirateur ou de votre poubelle ? Je ne pense pas ! Pourtant, de nombreux plats « gastronomiques » sont élaborés à partir de ces créatures, en ignorant dangereusement les risques associés. Pour ceux qui croient en Dieu, il apparaît très clairement que Dieu créa ces animaux impurs pour un but autre que l’alimentation humaine. Lorsque nous consommons ce que Dieu dit de ne pas manger, nous le faisons à notre propre détriment. Malheureusement, les théologiens actuels ne comprennent pas la valeur de ces grands principes bibliques pour la santé, pas plus que ceux qui se considèrent « chrétiens ». Pour en apprendre davantage à ce sujet, vous pouvez commander notre brochure gratuite Des principes bibliques pour la santé ou la lire en ligne sur MondeDemain.org.

Notez que Dieu n’est pas contre la consommation de chair animale. Il révéla que de nombreux animaux « purs » sont propres à l’alimentation humaine, comme le montre Deutéronome 14 :3-20. Les vaches, les bœufs, les moutons, les cerfs, les chèvres, les antilopes – tous les animaux qui ruminent et qui ont le sabot fendu sont « propres » à la consommation humaine. De nombreuses espèces d’oiseaux et de poissons sont également adaptés au système digestif humain.

N’oublions pas la place importante des végétaux dans notre alimentation. Dans la Genèse, nous lisons que Dieu donna à l’humanité les fruits, les légumes et les céréales pour son alimentation, en plus des animaux purs (Genèse 1 :29 ; 2 :16 ; 9 :3). Les fruits, les légumes et les céréales complètes contiennent de la fibre et d’autres glucides complexes. Ces dernières décennies, les nutritionnistes reconnaissent de plus en plus la valeur de ces aliments. La fibre, autrefois considérée comme inutile, facilite le transit intestinal et joue un rôle essentiel en prévenant le cancer du côlon et en protégeant le corps d’autres maladies chroniques. Les glucides complexes sont également importants dans notre régime alimentaire, car ils permettent de prévenir les maladies cardiaques et les AVC en réduisant le niveau de cholestérol.

Le sang et la graisse

Dieu inspira Moïse à écrire que le sang et certaines graisses, même chez les animaux purs, ne devaient pas être consommés par les humains (Genèse 9 :4 ; Lévitique 3 :17 ; 7 :23-26). Cependant, certaines cultures ont l’habitude de manger des saucisses à base de sang, comme le boudin noir, du lard ou encore une mixture de lait et de sang. La science moderne comprend que le sang des animaux peut contenir des bactéries et des virus qui transmettent des maladies. L’interdiction biblique de consommer du sang aide à prévenir la propagation de ces maladies.

L’interdiction de consommer certains types de graisse visible est tout aussi importante, surtout dans le régime alimentaire moderne. Bien entendu, la Bible n’interdit pas les noix, les graines, les fruits, les légumes et les poissons (purs) qui peuvent être des sources de graisses saines. Mais ce n’est assurément pas une coïncidence si les études médicales récentes montrent que les régimes basés sur certaines sortes de graisses, dont celles mentionnées dans le Lévitique, sont associés à la prise de poids, à l’obésité, aux maladies cardiaques, aux cancers et à d’autres problèmes de santé. Bien qu’il y ait des discussions pour savoir exactement quelles graisses sont néfastes ou bénéfiques, la Bible donne des conseils clairs, faciles à suivre et constants depuis plus de 3000 ans. L’interdiction jadis écrite par Moïse est toujours un principe sanitaire solide de nos jours.

Un autre problème grave des régimes alimentaires en Occident est la consommation élevée de glucides raffinés. Lorsque la farine et le sucre sont raffinés, ils perdent leurs nutriments essentiels. Les populations qui consomment de grandes quantités de glucides raffinés enregistrent des taux plus élevés de diabète et d’autres problèmes de santé. Beaucoup de ces maladies chroniques pourraient être évitées en suivant simplement les directives bibliques. Dans le livre des Proverbes, nous voyons le principe de la modération : « Si tu trouves du miel, n’en mange que ce qui te suffit, de peur que tu n’en sois rassasié et que tu ne le vomisses » (25 :16) et « Il n’est pas bon de manger beaucoup de miel » (25 :27). Longtemps avant que la société ne réalise qu’il est néfaste de consommer des quantités excessives de sucre, la Bible nous ordonnait la modération et la maîtrise de soi – deux qualités essentielles recommandées dans d’autres passages (cf. 1 Corinthiens 9 :25 ; Galates 5 :22).

D’autres substances ?

Bien que la Bible condamne sans ambages l’ivrognerie et l’abus d’alcool (Proverbes 20 :1 ; 1 Corinthiens 5 :11), elle en autorise sa consommation avec modération (Deutéronome 14 :26). Jésus changea de l’eau en vin lors d’un banquet de noces (Jean 2 :1-11). L’apôtre Paul dit à son protégé Timothée : « Fais usage d’un peu de vin, à cause de ton estomac et de tes fréquentes indispositions » (1 Timothée 5 :23). Encore une fois, la modération est la clé. Une consommation modérée d’alcool permet de se relaxer, d’augmenter le HDL (le “bon” type de cholestérol), de réduire le risque de maladies cardiovasculaires et d’augmenter les acides gastriques, aidant à la digestion chez les personnes âgées.

Bien que les drogues récréatives et le tabac ne soient pas mentionnés explicitement dans les Écritures, des principes concernant leur usage sont clairement énoncés. Paul écrivit que nous ne devons pas nous laisser contrôler par nos impulsions physiques (1 Corinthiens 6 :12) et la consommation de drogues place clairement ses victimes sous le pouvoir d’une dépendance extrêmement néfaste. Les principes bibliques pour la santé ne sont pas destinés à interdire des choses agréables pour les humains, en revanche, les « plaisirs » des drogues ne durent pas longtemps et celles-ci endommagent le corps. Pour en apprendre plus à ce sujet, vous pouvez demander un exemplaire gratuit de notre brochure Cannabis : ce qu’on vous cache ou la lire en ligne sur MondeDemain.org.

La forme physique, pas les phénomènes de mode

En plus de tout ce que nous avons vu, nous ne devrions pas négliger l’exercice physique. Au fil des siècles, beaucoup ont développé le stéréotype que la vie chrétienne idéale serait calme et sédentaire, dédiée à la prière, à l’étude, à la méditation et à rien d’autre. Ces aspects sont importants, mais nous sommes bien forcés de constater que, lors de Sa venue sur Terre, Jésus-Christ travailla en tant que charpentier et il n’y avait pas d’outils électriques à l’époque. Pierre, André, Jacques et Jean, choisis pour devenir des apôtres du Christ, étaient des pêcheurs qui n’avaient pas de treuils motorisés pour remonter leurs filets remplis de poissons. Lorsque Jésus appela Ses disciples à Le suivre (Matthieu 4 :19 ; Jean 11 :54), cela impliquait de marcher des centaines de kilomètres chaque année. Leur mode de vie physiquement actif leur permettait de rester en bonne santé et d’avoir l’énergie nécessaire pour accomplir leur mission.

De nos jours, trop de gens ont un travail de bureau sédentaire, étant assis devant un écran d’ordinateur plusieurs heures par jour, parfois sans sortir de leur domicile. Dans ces conditions, il est impossible d’atteindre le niveau d’activité physique des apôtres. Néanmoins, Paul nous dit que « l’exercice corporel est utile à peu de chose » et que nous devrions nous focaliser sur les sujets spirituels (1 Timothée 4 :8). C’est exactement ce que montre la science moderne. Bien que ces bénéfices soient temporaires, ils perdurent tant que nous maintenons une activité. Ils permettent de réduire les niveaux de cholestérol, de pression artérielle et de stress. Être actif permet aussi de prévenir le diabète, les maladies cardiaques et bien d’autres problèmes.

Des conclusions saines

Si nous nous alimentons en suivant les directives bibliques et si nous restons physiquement actifs, nous améliorerons notre niveau de santé physique et cela nous aidera dans toutes les situations que nous rencontrerons, qu’il s’agisse de défis relatifs à notre santé physique, émotionnelle ou spirituelle. Dans Sa parole, Dieu révèle un mode de vie qui a aidé un nombre incalculable de personnes et qui peut aussi vous aider.

Lorsque nous comprenons ce mode de vie et le mettons en pratique, nous bénéficions d’une meilleure santé physique, conduisant à de merveilleuses bénédictions pour les individus et pour la société. « Bien-aimé, je souhaite que tu prospères à tous égards et sois en bonne santé, comme prospère l’état de ton âme » (3 Jean 1 :2).