Rod McNair | Le Monde de Demain

Rod McNair

Survivre à la crise financière à venir

De nombreux pays ont donc une dette importante. Il suffit de quelques catastrophes inattendues pour que les prix s’envolent et que les emplois disparaissent. La triste nouvelle est que des temps difficiles nous attendent. Si vous vous préoccupez du bien-être financier de vos enfants et de vos petits-enfants, ne manquez pas la présente émission du Monde de Demain.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Où va ce monde sur le plan économique ? Le coût de la vie va-t-il continuer à augmenter ? Verrons-nous une nouvelle récession ou, pire encore, un véritable effondrement économique généralisé ? Ce ne sont pas des questions théoriques. Que vous soyez propriétaire de votre entreprise, que vous travailliez pour un employeur ou que vous perceviez une pension, votre argent est important. Ces questions impactent votre vie.

La plupart des nouvelles financières qui font la une des journaux ne sont pas bonnes. Nous entendons parler de tarifs douaniers et de guerres commerciales, de craintes de récession, de hausse de l’inflation – et nous constatons directement l’escalade des prix sur notre facture d’épicerie.

La dette publique affectant de nombreux pays

Les nouvelles sont alarmantes : la dette publique des États-Unis s’élève aujourd’hui à plus de 36.000 milliards de dollars. Il s’agit d’une montagne colossale de dette difficile à imaginer. Mais la dette publique n’est pas seulement un problème américain. D’autres pays du monde occidental ont également une dette extrêmement élevée, exprimée par leur taux d’endettement, c’est-à-dire le montant de la dette par rapport au produit intérieur brut, ou PIB.

Le site Internet World Population Review indique que la dette publique américaine s’élève à 122% du PIB. Cela signifie que la dette accumulée par le gouvernement des États-Unis est nettement supérieure à la valeur de la production de l’ensemble du pays. Cela devrait tous nous préoccuper profondément. D’autres pays ne sont pas loin derrière. Le taux d’endettement de la France s’élève à 111%. Celui du Canada est similaire, à 108%. Le Royaume-Uni n’est pas loin derrière, avec 97,6%.

De nombreux pays ont donc une dette importante. Il suffit de quelques catastrophes inattendues – les polycrises, comme on commence à les appeler – pour que les prix s’envolent et que les emplois disparaissent.

Quel est donc l’avenir de nos pays occidentaux ? La triste nouvelle est que des temps difficiles nous attendent. Mais vous et moi, nous pouvons nous y préparer. Si vous vous préoccupez du bien-être financier de vos enfants et de vos petits-enfants, ne manquez pas la présente émission du Monde de Demain.

Nous ne sommes pas obligés d’affronter l’avenir sans préparation. Nous pouvons être prévenus et nous prémunir. Vous pouvez survivre au prochain krach. Comment faire ?

Je reviens tout de suite avec la réponse…

Bienvenue au Monde de Demain, où nous vous donnons un sens à votre monde à travers les pages de la Bible.

Warren Buffett est le PDG milliardaire de la société d’investissement américaine Berkshire Hathaway. Il a manifestement connu une grande réussite dans sa vie d’investisseur. Lorsque les marchés boursiers ont chuté en réponse aux tarifs douaniers annoncés par le président américain Donald Trump le 2 avril 2025, nombre d’observateurs du marché ont noté le conseil classique de Buffett. À savoir, « lorsque les choses vont mal, se concentrer sur le long terme. » Gardez la tête froide. Ne paniquez pas. Soyez dans la course pour le long terme. Soyez patient et ne perdez pas de vue l’objectif à long terme (“‘Keep your head’ if you’re spooked by tariffs: Warren Buffett once suggested reading a 19th century poem when stocks fall”, MSN.com, 3 avril 2025).

La paix d’esprit et le réconfort que nous trouvons en Jésus

C’est un bon conseil. Il est facile de paniquer lorsque l’économie commence à s’essouffler. Et il est tentant de s’inquiéter de l’avenir, surtout lorsqu’il s’agit d’argent. Mais Dieu ne veut pas que nous craignions l’avenir. Jésus était cohérent dans le message qu’Il adressa à Ses disciples. Matthieu 11 :28 rapporte qu’Il dit : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. »

Nous pouvons être accablés de soucis, de craintes et de doutes, surtout lorsque nous reconnaissons les temps dangereux dans lesquels nous vivons. Dans Matthieu 24 :6, Il dit à Ses disciples : « Gardez-vous d’être troublés, car il faut que ces choses arrivent. Mais ce ne sera pas encore la fin. » Plus tard, juste avant Son arrestation, Son procès et Son exécution, Il répéta ces paroles réconfortantes, rapportées dans Jean 14 :1 : « Que votre cœur ne se trouble point. »

Dieu ne veut pas que nous nous inquiétions du lendemain. Pourtant, Il veut que nous comprenions les avertissements prophétiques pour notre époque. De nombreuses prophéties du livre d’Ézéchiel sont destinées aux nations de souche israélite à la fin des temps. Pour une description plus détaillée des prophéties d’Ézéchiel et de leur impact sur la fin des temps, regardez l’émission de Gerald Weston intitulée « Le message dévoilé d’Ézéchiel ». Vous pouvez la trouver sur YouTube ou sur notre site Internet MondeDemain.org.

Mais concentrons-nous un instant sur une prophétie d’Ézéchiel :

« La parole de l’Éternel me fut adressée, en ces mots : Et toi, fils de l’homme, ainsi parle le Seigneur, l’Éternel, sur le pays d’Israël : Voici la fin ! La fin vient sur les quatre extrémités du pays ! Maintenant la fin vient sur toi ; j’enverrai ma colère contre toi, je te jugerai selon tes voies, je te chargerai de toutes tes abominations. Mon œil sera pour toi sans pitié, et je n’aurai point de miséricorde ; mais je te chargerai de tes voies, et tes abominations seront au milieu de toi ; et vous saurez que je suis l’Éternel » (Ézéchiel 7 :1-4).

C’est un aperçu qui donne à réfléchir du jugement qui s’abat sur nos nations occidentales. Mais pourquoi ce jugement arrive-t-il ? Parce que nous avons le témoignage de Dieu sur la manière dont Il veut que nous menions notre vie – c’est ce qu’on appelle la Bible – et que, malheureusement, peu de gens respectent vraiment.

Plus loin, remarquez l’état des choses qu’Ézéchiel décrit, lorsque les descendants d’Israël chuteront à la fin des temps :

« Ils jetteront leur argent dans les rues, et leur or sera pour eux un objet d’horreur ; leur argent et leur or ne pourront les sauver, au jour de la fureur de l’Éternel ; ils ne pourront ni rassasier leur âme, ni remplir leurs entrailles ; car c’est ce qui les a fait tomber dans leur iniquité » (Ézéchiel 7 :19).  

C’est la description d’un effondrement économique total. Lorsqu’il n’y a plus de nourriture, tout l’or et l’argent du monde ne sert à rien. Ces conditions s’étendront à l’ensemble du globe. Au Jour de l’Éternel, lorsque les trompettes de l’Apocalypse retentiront, les gens ne se soucieront plus de savoir s’ils ont acheté de l’or ou des actions, ou s’ils ont investi dans l’immobilier. Ils voudront simplement être en sécurité et avoir de quoi manger.

Quatre stratégies bibliques pour survivre aux tempêtes économiques à venir

Lorsque le Christ reviendra avec puissance et gloire, nous voulons être prêts. Et être prêt pour ce jour ne se fait pas en gagnant un gros salaire ou en choisissant le bon plan de retraite. En parlant de ces jours, Jésus dit :

« Il y aura des signes dans le soleil, dans la lune et dans les étoiles. Et sur la terre, il y aura de l’angoisse chez les nations qui ne sauront que faire, au bruit de la mer et des flots, les hommes rendant l’âme de terreur dans l’attente de ce qui surviendra pour la terre ; car les puissances des cieux seront ébranlées. Alors on verra le Fils de l’homme venant sur une nuée avec puissance et une grande gloire. Quand ces choses commenceront à arriver, redressez-vous et levez vos têtes, parce que votre délivrance approche » (Luc 21 :25-28).

Alors, comment pouvons-nous envisager les jours de jugement à venir avec foi et non avec crainte ? En identifiant des stratégies bibliques solides pour survivre aux tempêtes économiques à venir.

Quelles sont donc les stratégies que vous pouvez mettre en œuvre dès maintenant pour vous préparer à ces événements ?

1) Acheter les bonnes choses

Nous vivons dans une société de consommation. Nous sommes habitués à dépenser de l’argent, surtout dans les pays occidentaux riches. Notre économie repose sur cette habitude. Parfois, nous dépensons de l’argent pour des biens dont nous n’avons pas vraiment besoin, influencés par la publicité moderne. Les spécialistes du marketing s’efforcent de créer un besoin supposé pour un produit à vendre, qu’il concerne une pizza, des baskets ou une nouvelle voiture. Ils sont passés maîtres dans l’art de nous convaincre que nous avons besoin de biens dont nous n’avons pas la nécessité en réalité. Si nous n’y prenons pas garde, nous risquons de nous retrouver dans un cycle sans fin où l’activité principale de notre vie se résume à consommer des biens et des services.

Il y a des siècles, par l’intermédiaire du prophète Ésaïe, Dieu parla de la nécessité d’acheter ce qui est vraiment important dans la vie :

« Vous tous qui avez soif, venez aux eaux, même celui qui n’a pas d’argent ! Venez, achetez et mangez, venez, achetez du vin et du lait, sans argent, sans rien payer ! Pourquoi pesez-vous de l’argent pour ce qui ne nourrit pas ? Pourquoi travaillez-vous pour ce qui ne rassasie pas ? Écoutez-moi donc, et vous mangerez ce qui est bon, et votre âme se délectera de mets succulents » (Ésaïe 55 :1-2).

Ici, Dieu dit : vous dépensez votre argent, votre temps et votre énergie pour des choses qui ne durent pas. Plus que jamais, cela s’applique à nous aujourd’hui. Nous avons des distractions avec des pertes de temps comme aucune autre génération avant nous. Nos téléphones créent une dépendance. Les réseaux sociaux créent une dépendance. Même des activités anodines – regarder des rediffusions d’émissions télévisées, pratiquer du sport, faire des puzzles ou des jeux, ou encore lire des potins sur des célébrités – peuvent créer une dépendance. Mais qu’est-ce que nos activités accomplissent dans notre vie, en fin de compte ?

En d’autres termes, à quoi consacrons-nous notre argent et notre temps ? Car notre temps, c’est notre vie. Jésus parla de l’importance de réfléchir à ce que nous consommons. Nous ne devons pas seulement nous concentrer sur les objectifs physiques, mais aussi, et surtout, sur les valeurs spirituelles. Remarquez ce qu’Il dit dans Jean 6 :27 :

« Travaillez, non pour la nourriture qui périt, mais pour celle qui subsiste pour la vie éternelle, et que le Fils de l’homme vous donnera ; car c’est lui que le Père, que Dieu lui-même a marqué de son sceau. »

Lisons plus loin :

« Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang demeure en moi, et je demeure en lui. Comme le Père qui est vivant m’a envoyé, et que je vis par le Père, ainsi celui qui me mange vivra par moi » (versets 56-57).

Cela veut dire que nous devons nous abreuver et nous nourrir des paroles du Christ. Nous devons étudier Sa parole chaque jour, afin de commencer à penser comme Lui, à agir comme Lui, à suivre Ses traces, à comprendre Ses voies et à Lui obéir. Il le résume au verset 63 : « C’est l’Esprit qui vivifie ; la chair ne sert à rien. Les paroles que je vous ai dites sont Esprit et vie. »

Lorsque nous pensons à investir dans l’avenir, assurons-nous que nous dépensons notre argent, notre temps, notre énergie, notre attention, pour quelque chose qui va vraiment durer. Cela nous amène à notre prochaine stratégie d’investissement en cette fin des temps :

2) Se constituer un trésor dans les cieux

Jésus enseignait à Ses disciples de ne pas se concentrer uniquement sur les biens matériels, mais surtout d’investir dans leur vie spirituelle :

« Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où la teigne et la rouille détruisent, et où les voleurs percent et dérobent ; mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où la teigne et la rouille ne détruisent point, et où les voleurs ne percent ni ne dérobent. Car là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur » (Matthieu 6 :19-21).

Dieu veut que nous nous souvenions que les voitures rouillent, que les maisons peuvent brûler ou être cambriolées, et que l’argent investi dans la Bourse peut disparaître en un instant. Je connais des personnes qui ont perdu des dizaines de milliers de dollars lors de la crise financière de 2008. Les fonds de retraite ont perdu une grande partie de leur valeur du jour au lendemain.

À quoi pouvons-nous nous fier ? Et comment devons-nous envisager l’avenir ? Remarquez ce que dit le Christ :

« C’est pourquoi je vous dis : Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps, de quoi vous serez vêtus. La vie n’est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement ? Regardez les oiseaux du ciel : ils ne sèment ni ne moissonnent, et ils n’amassent rien dans des greniers ; et votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu’eux ? Qui de vous, par ses inquiétudes, peut ajouter une coudée à la durée de sa vie ? » (Matthieu 6 :25-27).

Si nous reconnaissons que Dieu nous a créés, nous a façonnés et nous a donné la vie, nous devons nous rappeler qu’Il peut prendre soin de nous. Il nourrit les oiseaux, Il forme les fleurs des arbres et Il produit les fruits des champs. C’est sur ce point que nous devons nous concentrer, surtout en ces temps d’incertitude.

« Ne vous inquiétez donc point, et ne dites pas : Que mangerons-nous ? que boirons-nous ? de quoi serons-nous vêtus ? Car toutes ces choses, ce sont les païens qui les recherchent. Votre Père céleste sait que vous en avez besoin. Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus » (Matthieu 6 :31-33).

Le Christ viendra avec Son Royaume à Son retour. Nous devons chercher à faire de ce Royaume la priorité absolue de notre vie. Et avec cela, nous devons rechercher Sa justice. Nous apprenons Sa justice en nous plongeant chaque jour dans Sa parole. Étudier la Bible n’est pas seulement un sentiment émotionnel, mais une nécessité vitale au même titre que l’air que nous respirons.

Nous n’avons pas besoin de nous inquiéter des temps difficiles à venir, si nous investissons dans les bonnes choses dans notre vie – Son Royaume et Son caractère.

Une autre stratégie pour faire face aux crises économiques à la fin des temps est la suivante :

3) Attendre avec impatience le bon héritage

Certains d’entre nous ont peut-être reçu un héritage. Si c’est le cas, considérez cela comme une bénédiction. Mais si vous n’avez pas d’« oncle riche » dans votre famille, ne désespérez pas. Vous avez en fait un Père aux cieux qui n’est pas seulement un oncle riche, mais qui possède tout. Et quand je vous dis tout, je veux dire littéralement tout. Remarquez ce que le prophète Aggée a dit : « L’argent est à moi, et l’or est à moi, dit l’Éternel des armées » (Agée 2 :8).

Maintenant, arrêtez-vous et réfléchissez un instant. Si nous sommes un peu à court d’argent – ou peut-être complètement à court d’argent – rappelons-nous les ressources dont dispose notre Père céleste. Elles sont illimitées. Il possède tout dans toute la galaxie – et dans l’Univers tout entier. Il a créé l’Univers. Peut-Il subvenir à nos besoins ? Connaît-Il nos besoins ? Comme l’a écrit l’apôtre Paul, dans Philippiens 4 :19 : « Et mon Dieu pourvoira à tous vos besoins selon sa richesse, avec gloire, en Jésus-Christ. »

Et Il est riche. Ce n’est pas une métaphore. Il possède littéralement tout. Nous ne devons pas l’oublier. Et en plus, Il veut nous le donner en héritage. David consigna dans le Psaume 16 : « L’Éternel est mon héritage et ma portion ; c’est toi qui m’assures mon lot. Ma possession m’est échue dans des lieux agréables, et un très bel héritage m’est échu » (versets 5-6, Ostervald). David dit : « Dieu – Tu es ma part – Tu es mon héritage – Je vais Te connaître et vivre avec Toi pour l’éternité. Voilà mon héritage ! »

Hébreux 2 :8 donne plus de détails en disant que nous hériterons « toutes choses ». Le terme « toutes choses » englobe en fin de compte l’ensemble de l’Univers physique. Pensez-y ! La destinée de l’homme – et cela signifie vous et moi – est d’hériter toutes les galaxies pour y travailler, les entretenir et les embellir d’une manière que nous ne pouvons pas encore imaginer. Quel formidable héritage nous attend de la part de notre Père !

Si nous n’avons pas de grandes richesses dans cette vie, ce n’est pas grave. Si nous donnons notre vie à Dieu, Il a de grands projets pour nous dans la vie à venir. Quelle est la dernière stratégie ?

4) Remercier notre Créateur qui nous a donné toutes choses

Notre Dieu nous a donné la vie. Il nous a donné l’occasion de connaître les joies de la vie. Nous apprenons certainement aussi des leçons à travers la tristesse de la douleur et de la souffrance dans cette chair. Tout cela a un but. Il veut que nous apprenions à Lui faire confiance, à L’aimer et à nous soumettre à Ses voies, pour notre bien éternel. Il veut nous accorder le salut par l’intermédiaire de Son Fils. Il veut que nous vivions dans Sa famille. Mais nous devons croire en Lui, nous repentir de nos péchés, Lui obéir et nous soumettre au sang de Jésus-Christ.

Lorsque nous comprenons que notre Père nous a octroyé toute grâce excellente et tout don parfait – comme le note l’apôtre Jacques dans Jacques 1 :17 – alors nous devrions être disposés à Lui rendre la pareille également. C’est ce qu’Il nous enseigne. Voyons ce qu’Il explique dans Malachie 3 :8 : « Un homme peut-il voler Dieu ? Pourtant, vous me volez, et puis vous demandez : “En quoi t’avons-nous donc volé ?” » (Semeur).

Qui aurait l’audace de voler Dieu ? Et pourtant, c’est exactement ce qui se passe et c’est ce qu’Il dit. Il explique plus loin dans le verset 8 : « vous demandez : “En quoi t’avons-nous donc volé ?” Vous me volez sur les dîmes et sur les offrandes ! » (Semeur).

Le mot « dîme » est un ancien mot qui signifie « dixième ». C’est le commandement biblique pour le peuple de Dieu de « verser la dîme », ou de donner un dixième de son revenu, en reconnaissance des bénédictions et de l’aide de Dieu dans sa vie. Ne pas donner la dîme à Dieu, dit-Il, c’est en fait Le voler. Remarquez ensuite les conséquences qu’Il décrit sur Son peuple de ne pas respecter la loi de la dîme :

« Vous êtes frappés par la malédiction, et vous me trompez, la nation tout entière ! Apportez à la maison du trésor toutes les dîmes, afin qu’il y ait de la nourriture dans ma maison ; mettez-moi de la sorte à l’épreuve, dit l’Éternel des armées. Et vous verrez si je n’ouvre pas pour vous les écluses des cieux, si je ne répands pas sur vous la bénédiction en abondance. Pour vous je menacerai celui qui dévore, et il ne vous détruira pas les fruits de la terre, et la vigne ne sera pas stérile dans vos campagnes, dit l’Éternel des armées. Toutes les nations vous diront heureux, car vous serez un pays de délices, dit l’Éternel des armées » (Malachie 3 :9-12).

Comprenez bien. Le fait de ne pas verser la dîme entraîne des conséquences individuelles et nationales. Quel meilleur moyen de se préparer aux temps difficiles à venir que de montrer à Dieu notre loyauté et notre fidélité en Lui versant la dîme dès aujourd’hui ? Il promet de pourvoir aux besoins de ceux qui Le placent en premier. Dans notre monde occidental, combien d’entre nous versent fidèlement la dîme au Dieu des cieux qui nous donne la pluie en temps voulu et le soleil pour réchauffer et pour faire pousser les récoltes ? Reconnaissons-nous le Dieu des cieux qui nous donne chaque battement de notre cœur ? Donner un dixième en retour au Dieu qui nous a tout donné – et qui prévoit de nous donner encore plus en héritage – n’est en fait qu’un petit sacrifice.

« Alors ceux qui craignent l’Éternel se parlèrent l’un à l’autre ; l’Éternel fut attentif, et il écouta ; et un livre de souvenir fut écrit devant lui pour ceux qui craignent l’Éternel et qui honorent son nom. Ils seront à moi, dit l’Éternel des armées, ils m’appartiendront, au jour que je prépare ; j’aurai compassion d’eux, comme un homme a compassion de son fils qui le sert » (Malachie 3 :16-17).

L’or, l’argent, l’immobilier ou les comptes bancaires ne seront pas une protection dans les temps difficiles à venir. En cas de crise financière, nous voulons que Dieu soit avec nous, ce qui signifie que nous devons être avec Lui. Et cela signifie que nous devons Lui donner la priorité, même dans les décisions financières que nous prenons.

Moïse mit en garde les anciens Israélites, alors qu’ils s’apprêtaient à entrer dans un nouveau pays magnifique, débordant de bénédictions, de ne pas laisser leur cœur se détourner de Dieu :

« Garde-toi d’oublier l’Éternel, ton Dieu, au point de ne pas observer ses commandements, ses ordonnances et ses lois, que je te prescris aujourd’hui. Lorsque tu mangeras et te rassasieras, lorsque tu bâtiras et habiteras de belles maisons, lorsque tu verras multiplier ton gros et ton menu bétail, s’augmenter ton argent et ton or, et s’accroître tout ce qui est à toi […] Garde-toi de dire en ton cœur : Ma force et la puissance de ma main m’ont acquis ces richesses. Souviens-toi de l’Éternel, ton Dieu, car c’est lui qui te donnera de la force pour les acquérir » (Deutéronome 8 :11-13, 17-18).

Quelle sera l’évolution de nos économies occidentales dans les mois et les années à venir ? La route sera-t-elle semée d’embûches sur le plan économique ? Il se peut qu’il y ait des hauts et des bas pendant un certain temps. Mais à un moment donné, si nos nations ne se repentent pas, Dieu nous permettra de toucher le fond. Où que la route nous mène, nous devons faire preuve de sagesse, de prudence et de bon sens en ce qui concerne notre gestion de l’argent. Mais avant tout, nous devons garder une vue d’ensemble. Cette vue d’ensemble, c’est qu’il y a un Dieu aux cieux qui nous a créés et qui nous fournit tout ce dont nous avons besoin, si nous nous tournons de tout cœur vers Lui. Il nous prépare une grande destinée dans Son royaume pour toujours, si nous sommes prêts à Lui donner notre vie.


Le cheval roux de l'Apocalypse

La Troisième Guerre mondiale a-t-elle commencé ? Les guerres actuelles vont-elles se transformer en un conflit mondial de grande ampleur ? Rien n’est plus urgent que de se demander si nos enfants et nous-mêmes pourrons survivre dans un monde de plus en plus sanglant et violent. Nous en parlerons aujourd’hui dans l’émission du Monde de Demain, alors que nous examinons le cheval roux de l’Apocalypse.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

La Troisième Guerre mondiale a-t-elle commencé ? Les guerres actuelles vont-elles se transformer en un conflit mondial de grande ampleur ? Ce processus a-t-il déjà démarré ? C’est la préoccupation exprimée par Jamie Dimon, président-directeur général de la J.P. Morgan Chase, l’une des plus grandes banques du monde. Il s’est exprimé lors de la réunion annuelle de l’Institut International des Finances, le 24 octobre 2024, à Washington. Il a déclaré : « Le risque est extraordinaire… La Troisième Guerre mondiale a déjà commencé » (“Jamie Dimon worries ‘World War III has already begun”, MarketWatch.com, 24 octobre 2024).

La guerre mondiale a-t-elle commencé ? Ou, pour le dire en termes prophétiques, le cheval roux de l’Apocalypse s’est-il déjà mis au galop ? Le cheval roux de l’Apocalypse est le deuxième cheval monté par les tristement fameux « quatre cavaliers de l’apocalypse ». Le cheval roux d’Apocalypse 6 représente symboliquement la guerre terrifiante que le livre de l’Apocalypse présage à la fin des temps. La question est de savoir si ce cheval est déjà au galop. Avons-nous déjà atteint un stade irréversible de l’Histoire ? Surtout, que pouvons-nous faire, vous et moi, pour y remédier ?

Rien n’est plus urgent que de se demander si nos enfants et nous-mêmes pourrons survivre dans un monde de plus en plus sanglant et violent. Nous en parlerons aujourd’hui dans l’émission du Monde de Demain. Rejoignez-moi donc aujourd’hui au Monde de Demain, alors que nous examinons le cheval roux de l’Apocalypse.

Je reviens tout de suite.

La Troisième Guerre mondiale a-t-elle déjà commencé ?

Bienvenue au Monde de Demain où nous vous aidons à donner un sens à votre monde à travers les pages de la Bible.

En octobre 2024, le président-directeur général de la J.P. Morgan a surpris les participants à la réunion annuelle de l’Institut International des Finances en déclarant : « La Troisième Guerre mondiale a commencé ». Quelques mois plus tard, dans un article publié sur le site Internet du magazine Forbes, l’écrivain économique Bryce Hoffman a fait une déclaration similaire :

« L’effondrement soudain du régime despotique de Bachar el-Assad en Syrie ce week-end met en évidence l’interconnexion d’un nombre croissant de conflits mondiaux, révélant une dure vérité à laquelle la plupart d’entre nous préféreraient ne pas y penser trop profondément : La Troisième Guerre mondiale a déjà commencé. Les chefs d’entreprise doivent en prendre conscience et commencer à planifier en conséquence » (“World War III Has Already Begun – And Businesses Need To Take Note”, Forbes.com, 8 décembre 2024).

Le cheval roux, le deuxième sceau de l’Apocalypse

Le spectre d’une guerre mondiale a conduit certains à se demander si nous étions entrés dans une nouvelle ère, prophétisée par le livre de l’Apocalypse. Le cheval roux est-il apparu ? Vers la fin de sa vie, l’apôtre Jean eut la vision d’un rouleau scellé de sept sceaux prophétiques. Apocalypse 6 détaille les événements déchaînés par l’ouverture de chacun de ces sceaux, ouverts successivement par l’Agneau de Dieu :

« Quand il ouvrit le second sceau, j’entendis le second être vivant qui disait : Viens. Et il sortit un autre cheval, roux. Celui qui le montait reçut le pouvoir d’enlever la paix de la terre, afin que les hommes s’égorgent les uns les autres ; et une grande épée lui fut donnée » (Apocalypse 6 :3-4).

Lorsque le deuxième sceau est ouvert, il révèle un cheval roux, monté par un cavalier armé d’une grande épée. Il n’est pas difficile de discerner que l’apparition de ce cavalier et son cheval symbolise une période d’horribles souffrances et de guerres. Sommes-nous entrés dans cette période ? Le deuxième sceau a-t-il été ouvert ?

Un simple coup d’œil sur l’Histoire moderne pourrait nous inciter à répondre par l’affirmative. Après tout, il y a un peu plus de 100 ans, le monde a souffert de ce que l’on a appelé « la guerre censée mettre fin à toutes les guerres ».

La Première Guerre mondiale, comme nous l’appelons aujourd’hui, a coûté la vie à 15 à 22 millions de soldats et de civils. Une génération plus tard seulement, la Seconde Guerre mondiale a été encore plus destructrice, faisant 70 à 85 millions de victimes supplémentaires. Depuis lors, selon le site web Infoplease.com, qui reprend des données de l’université d’Uppsala en Suède, il y a eu 285 conflits armés distincts (Uppsala Conflict Data Program, UCDP.uu.se).

Passons directement à la situation d’aujourd’hui. Cet article est extrait du site Internet du Forum économique mondial :

« “L’ère des turbulences” fait place à un monde en guerre. Les statistiques sont sombres : près de 60 conflits armés ont fait rage en 2023, soit le nombre le plus élevé jamais enregistré. Le nombre de victimes civiles a augmenté de plus de 30% entre 2023 et 2024, principalement en raison de l’escalade des conflits armés au Moyen-Orient, en Afrique du Nord et en Europe de l’Est » (“Why global cooperation is more important than ever in a world at war”, WEF.org, 15 janvier 2025).

Mais pourquoi certains affirment-ils que la guerre « mondiale » a déjà commencé ? Plus loin dans le même article :

« La menace d’une guerre mondiale est prise au sérieux en Europe. Pour certains Ukrainiens confrontés à des drones en provenance de l’Iran, à des soldats de la Corée du Nord et à des missiles dont les composants proviennent de la Chine, elle est déjà là. Plusieurs experts estiment qu’une guerre hybride transnationale a déjà éclaté entre les alliés de l’OTAN et des pays comme la Russie, l’Iran, la Corée du Nord et la Chine » (“Why global cooperation is more important than ever in a world at war”, WEF.org, 15 janvier 2025).

Mais qu’en est-il de notre question initiale ? Les guerres du siècle dernier et les conflits actuels nous indiquent-ils que le cheval roux d’Apocalypse 6 est déjà en scène ?

Le premier sceau doit être avant le deuxième

Revenons au livre de l’Apocalypse pour répondre à cette question. Tout d’abord, nous devons comprendre que les sceaux s’ouvrent dans l’ordre chronologique. Cela signifie que pour que le deuxième sceau soit ouvert, il faut que le premier le soit aussi. Lisons ce qui concerne le premier sceau :

« Je regardai, quand l’Agneau ouvrit un des sept sceaux, et j’entendis l’un des quatre êtres vivants qui disait comme d’une voix de tonnerre : Viens. Je regardai, et voici, parut un cheval blanc. Celui qui le montait avait un arc ; une couronne lui fut donnée, et il partit en vainqueur et pour vaincre » (Apocalypse 6 :1-2).

Quelle est la signification du cheval blanc ? Pour une explication plus approfondie du cheval blanc et de son sinistre cavalier, ne manquez pas de regarder l’émission de mon collègue et confrère, l’évangéliste Wallace Smith, intitulée « Et voici, parut un cheval blanc ». En résumé, ce cheval blanc et son cavalier symbolisent un christianisme contrefait qui imposera ses tromperies à un monde séduit. Il cherchera à conquérir tous ceux qui résistent, par la force et la cruauté.

Après le cavalier monté sur le cheval blanc, apparaît le cheval roux dont nous avons déjà parlé. Ensuite, le troisième sceau s’ouvre avec un cheval noir, déclenchant une grande famine et une pénurie alimentaire extrême. Le quatrième sceau s’ouvre sur un cheval pâle, entraînant la mort et la destruction sur un quart de la population de la Terre. Il est clair que la Bible annonce des temps terrifiants.

Mais revenons à la question : le cheval roux est-il d’ores et déjà au galop ? Avant de répondre à cette question, reportons-nous à Matthieu 24 :4. Les disciples de Jésus Lui demandèrent de leur révéler quand le temple serait renversé et quel serait le signe de Sa venue. Voyons Sa réponse : « Prenez garde que personne ne vous séduise. Car plusieurs viendront sous mon nom, disant : C’est moi qui suis le Christ. Et ils séduiront beaucoup de gens » (Matthieu 24 :4-5).

Jésus dit qu’après Sa mort, beaucoup prêcheraient un autre Christ. Ils prétendront adorer le Messie, mais ne suivront pas vraiment Ses enseignements :

« Vous entendrez parler de guerres et de bruits de guerres ; prenez garde de ne pas vous troubler, car il faut que toutes ces choses arrivent ; mais ce ne sera pas encore la fin. Car une nation s’élèvera contre une autre nation, et un royaume contre un autre royaume ; et il y aura des famines, des pestes et des tremblements de terre en divers lieux. Mais tout cela ne sera qu’un commencement de douleurs » (Matthieu 24 :6-8, Ostervald).

Jésus dit qu’il y aurait des guerres et des bruits de guerres, disséminées dans le monde entier. La famine, la peste et la mort s’ensuivraient. C’est vraiment ce qui s’est passé au cours des deux mille dernières années. Franchement, c’est le bilan de toute l’histoire de l’humanité. Ce sont des conditions d’un monde gouverné par Satan. Matthieu 24 :1-8 expose également le schéma de ce qui se passera à la fin des temps, tel que décrit dans Apocalypse 6. Les sceaux d’Apocalypse 6 montrent des événements horribles de la fin des temps comme le monde n’en a jamais vu.

Le cheval blanc ne s’est pas encore manifesté

Toutefois, le cheval roux n’a pas encore commencé son galop. Comment le savons-nous ? Parce que le cheval blanc ne s’est pas encore manifesté. Dans le monde occidental, nous avons toujours la liberté d’adorer Dieu comme bon nous semble. Cela ne nous a pas été enlevé. Ce système dominant et oppressif n’a pas encore vu le jour. Mais ne considérez pas la liberté religieuse comme acquise. Une fois ces deux sceaux ouverts, le monde sera très différent.

Mais cela soulève une question. Comment un système religieux – le cheval blanc – pourrait-il être une force conquérante qui mènerait au cheval roux de la guerre ? Apocalypse 13 donne la réponse. Le faux système chrétien à venir s’alliera à un puissant chef politique et militaire. Cette superpuissance militaire, la guerre dévastatrice et la destruction qu’elle apportera au monde, sont symbolisées par le cheval roux.

Le lien entre les deux bêtes d’Apocalypse 13

Dans Apocalypse 13, deux bêtes sont décrites. L’une porte deux cornes comme un agneau, mais parle comme un dragon. Cela fait référence au faux christianisme dont nous avons parlé plus tôt dans l’émission. Il s’agira d’un faux système religieux dirigé par un faux prophète qui fera même descendre le feu du ciel. Ne vous y trompez pas, il s’agira d’un leader extrêmement persuasif et charismatique qui en séduira plus d’un.

Ce chef religieux sera allié à un chef politique à la tête de cette machine de guerre immensément puissante :

« Puis je vis monter de la mer une bête qui avait dix cornes et sept têtes, et sur ses cornes dix diadèmes, et sur ses têtes des noms de blasphème. La bête que je vis était semblable à un léopard ; ses pieds étaient comme ceux d’un ours, et sa gueule comme une gueule de lion. Le dragon lui donna sa puissance, son trône, et une grande autorité » (Apocalypse 13 :1-2).

Si l’on compare ce passage avec Daniel 7, on constate qu’il s’agit de l’Empire romain. Dans la vision d’Apocalypse 13, l’Empire romain a pris les caractéristiques de ses prédécesseurs – le lion babylonien, l’ours médo-perse et le léopard gréco-macédonien. Et tout cela est dirigé et influencé par le dragon malveillant, Satan le diable.

« Et je vis l’une de ses têtes comme blessée à mort ; mais sa blessure mortelle fut guérie » (Apocalypse 13 :3). L’Empire romain est tombé en 476 apr. J.-C., il fut rétabli par Justinien en 554 apr. J.-C., avec l’aide du pape à Rome. C’est ce qu’on appelle la restauration impériale. Depuis lors, plusieurs rois européens ont ravivé l’esprit de l’Empire romain. Les prophéties bibliques montrent que ce système connaîtra une dernière résurgence à la fin des temps. Il sera terrifiant dans sa capacité à projeter son pouvoir à travers le monde.

« Remplie d’admiration, la terre entière suivit la bête. Et ils adorèrent le dragon, parce qu’il avait donné l’autorité à la bête ; ils adorèrent la bête, en disant : Qui est semblable à la bête, et qui peut combattre contre elle ? » (Apocalypse 13 :3-4).

Pourquoi est-ce important ? Eh bien, ces deux dirigeants tenteront d’imposer leur contrefaçon du christianisme à un monde effrayé. Cela entraînera des guerres et des effusions de sang dans une humanité sous le choc.

La Bible nous apprend à ne pas être surpris. Nous pouvons être prévenus, préparés et prêts. C’est pourquoi Jésus-Christ fit consigner cet avertissement par l’apôtre Jean à l’avance, pour ceux qui sont prêts à L’écouter et à en tenir compte.

« Et elle ouvrit sa bouche pour proférer des blasphèmes contre Dieu, pour blasphémer son nom, son tabernacle, et ceux qui habitent dans le ciel. Il lui fut donné de faire la guerre aux saints, et de les vaincre. Il lui fut donné autorité sur toute tribu, tout peuple, toute langue, et toute nation. Et tous les habitants de la terre l’adoreront, ceux dont le nom n’a pas été écrit dans le livre de vie de l’Agneau qui a été immolé dès la fondation du monde. Si quelqu’un a des oreilles, qu’il entende » (Apocalypse 13 :6-9).

Êtes-vous à l’écoute ? Comprenez-vous ce qui se passe ? Une puissante séduction chrétienne de contrefaçon est en marche. Elle sera imposée par une entité politique appelée la bête. Ce dictateur, accompagné du faux prophète d’Apocalypse 13, incitera une population irréfléchie à prendre l’infâme « marque de la bête ». Cette marque est décrite dans Apocalypse 13 :16-17 :

« Et elle [le faux prophète] fit que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçoivent une marque sur leur main droite ou sur leur front, et que personne ne puisse acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la bête ou le nombre de son nom. »

Comment les disciples du Christ peuvent se préparer ?

Nous qui vivons dans les pays développés du monde occidental, nous pourrions nous dire : « Cela me préoccupe… je me soucie…, mais franchement, cela ne m’affectera pas vraiment. Cela se passera dans des endroits lointains dont je n’ai jamais entendu parler ou dans lesquels je ne suis jamais allé. » Si vous pensez que ces événements vous épargneront, vous allez être surpris. Car la Bible dit tout le contraire.

Mais que signifie tout cela pour les vrais disciples du Christ ? La question mérite d’être posée, et la Bible y répond. La réponse se trouve dans le livre dans Daniel 12 :1 :

« En ce temps-là se lèvera Micaël, le grand chef, le défenseur des enfants de ton peuple ; et ce sera une époque de détresse, telle qu’il n’y en a point eu de semblable depuis que les nations existent jusqu’à cette époque. »

Le contexte du dernier chapitre montre que « ce temps-là » se réfère au temps de la fin. Au cours de cette période, le monde entier connaîtra de grandes souffrances. Il s’agit de la grande détresse dont parle Jésus dans Matthieu 24 :21. Le texte se poursuit dans Daniel 12 :1-3 :

« En ce temps-là, ceux de ton peuple qui seront trouvés inscrits dans le livre seront sauvés. Plusieurs de ceux qui dorment dans la poussière de la terre se réveilleront, les uns pour la vie éternelle, et les autres pour l’opprobre, pour la honte éternelle. Ceux qui auront été intelligents brilleront comme la splendeur du ciel, et ceux qui auront enseigné la justice à la multitude brilleront comme les étoiles, à toujours et à perpétuité. »

Il est clair qu’il s’agit du temps de la première résurrection, lors du retour du Christ. Cela fixe donc également le moment. C’est au temps de la fin, qui précède le retour de Jésus-Christ ici-bas. Plus loin, au verset 4 : « Et toi, Daniel, cache les paroles et scelle le livre jusqu’au temps de la fin. Plusieurs courront çà et là ; et la connaissance sera augmentée » (Darby).

Daniel reçut l’ordre de sceller cette prophétie jusqu’au temps de la fin. Puis il décrivit ce à quoi ressemblerait cette époque. Vivons-nous une époque de voyages sans précédent ? Des gens qui courent çà et là ? Quand on peut se rendre d’un continent à l’autre en moins d’une journée ? Des voyages qui auraient pris des semaines il y a seulement quelques centaines d’années ?

Ce passage dit aussi que « la connaissance sera augmentée ». Notre monde d’aujourd’hui est inondé d’une réserve apparemment illimitée de connaissances humaines grâce au réseau partagé qu’est l’Internet. Il suffit de penser à la révolution de l’intelligence artificielle. Si nous pensons que l’information augmente aujourd’hui, attendez un peu. Nous sommes à l’aube d’une accélération des données et de l’information comme l’humanité n’en a jamais connue. Remarquez ensuite la réponse de Daniel, aux versets 8-9 :

« J’entendis, mais je ne compris pas ; et je dis : Mon seigneur, quelle sera l’issue de ces choses ? Il répondit : Va, Daniel, car ces paroles seront tenues secrètes et scellées jusqu’au temps de la fin. »

Il y a une récompense pour les sages

Il ne fut pas donné à Daniel de comprendre pleinement la signification de la vision qui lui fut révélée. On lui dit simplement de la consigner par écrit. La vision serait pour une autre génération. Mais pensez-y. Si nous vivons au temps de la fin, cette compréhension peut maintenant nous être donnée. Cela signifie que vous et moi avons dès à présent la possibilité de comprendre ces choses, si nous le voulons bien et si nous demandons à Dieu de nous guider.

Que dit-il ensuite ? « Plusieurs seront purifiés, blanchis et éprouvés ; les méchants feront le mal, et aucun des méchants ne comprendra, mais ceux qui auront de l’intelligence comprendront » (verset 10). Saurez-vous faire partie de ceux qui auront l’intelligence ? Voulez-vous comprendre ce qui se passe dans notre monde tumultueux et chaotique ? Voulez-vous comprendre ce qui va suivre ?

Dieu dit, par l’intermédiaire du prophète Daniel, qu’il y aura beaucoup de gens qui suivront simplement leurs désirs charnels et leurs pulsions humaines à notre époque. Les méchants feront le mal. C’est ce que nous voyons tout autour de nous. Mais il y a aussi une récompense pour les sages. Quelle est cette récompense ? Ils comprendront les temps dans lesquels ils vivent, et ils sauront quoi faire. « Depuis le temps où cessera le sacrifice perpétuel, et où sera dressée l’abomination du dévastateur, il y aura mille deux cent quatre-vingt-dix jours » (verset 11).

Comme nous l’avons déjà expliqué ici au Monde de Demain, les Juifs reprendront les sacrifices d’animaux journaliers sur le mont du temple. Nous ne savons pas exactement quand. Mais cela se produira. Ensuite, ces mêmes sacrifices seront arrêtés. Un quelconque culte idolâtre, l’abomination de la désolation, sera alors érigé à la place de ces sacrifices.

Quelle déclaration stupéfiante ! Daniel dit que lorsque vous verrez cela se produire, prenez-en note, car il ne restera que mille deux cent quatre-vingt-dix jours avant le retour du Christ. En d’autres termes, un peu plus de trois ans et demi. Mais remarquez ceci, au verset 12 : « Heureux celui qui attendra, et qui arrivera jusqu’à mille trois cent trente-cinq jours ! »

La promesse d’une protection dans l’avenir

Une bénédiction attend ceux qui sont fidèles, obéissants à Dieu et qui cherchent à Lui plaire dans les années difficiles à venir. Pour ceux-là, cette bénédiction leur sera accordée mille trois cent trente-cinq jours avant le retour de notre Sauveur. En d’autres termes, 45 jours seulement avant que l’abomination de la désolation ne soit établie.

Quelle pourrait bien être cette bénédiction pour les fidèles serviteurs du Christ ? Reportons-nous à Apocalypse 12 pour trouver la réponse. Au temps de la fin, Satan le diable sera précipité sur la Terre, après avoir cherché à combattre Dieu dans le ciel. Vous pouvez lire cela dans la première partie d’Apocalypse 12. Mais remarquez ensuite :

« Quand le dragon vit qu’il avait été précipité sur la terre, il poursuivit la femme qui avait enfanté le fils. Et les deux ailes du grand aigle furent données à la femme, afin qu’elle s’envole au désert, vers son lieu, où elle est nourrie un temps, des temps, et la moitié d’un temps, loin de la face du serpent » (versets 13-14).

Lorsque vous comprenez le contexte de ce passage, il devient évident que cette grande machine de guerre, le cheval roux, sous l’influence de Satan le diable, cherchera à détruire même les fidèles disciples du Christ. Mais Dieu protégera la femme fidèle, Son Église obéissante, pendant la tribulation. Quelle prophétie encourageante ! Sur fond de carnage inconcevable, Dieu a un plan pour protéger Son peuple fidèle.

Alors, comment se préparer dans un monde incertain et chaotique ? En nous engageant auprès de Celui qui est mort pour nous. En nous repentant de nos péchés et en acceptant Son sacrifice pour nous. En Lui obéissant par la puissance du Saint-Esprit.

Jésus renversera toute autorité et régnera avec une verge de fer. Il apportera la paix à ce monde troublé. Mais avant cela, des temps difficiles s’annoncent. Mais vous n’avez pas à être pris au dépourvu. Vous pouvez faire partie des sages qui comprennent. Ceux qui restent proches de Dieu, qui ont une relation avec leur Créateur, seront protégés lorsque le cheval roux fera irruption sur la scène.

Que Dieu nous aide tous à nous préparer dès maintenant, avec foi et confiance en notre Dieu et notre Sauveur pour les temps difficiles qui nous attendent.


Trois clés bibliques pour une meilleure santé

Il y a des choses que vous pouvez faire, gratuitement, et qui peuvent avoir un impact considérable sur votre santé. Ils demandent un peu de temps et d’efforts. Ce sont des principes qui sortent des pages de la Bible et ils ne portent pas atteinte à votre portefeuille. Dans cet épisode, nous parlerons de trois principes simples et pratiques qui peuvent fondamentalement améliorer votre santé.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Le coût des soins de santé augmente dans le monde entier. Partout dans le monde, les individus ressentent cette hausse, et vous êtes probablement l’un d’entre eux. Rester en bonne santé s’avère de plus en plus coûteux. Selon le site Internet du Forum économique mondial :

« Rien qu’en 2021, les dépenses mondiales de santé ont atteint le chiffre stupéfiant de 9.800 milliards de dollars, représentant 10,3% du PIB mondial » (“Health spending takes up 10% of the global economy: How can tech help reduce costs and improve lives?”, weforum.org, 5 août 2024).

C’est révoltant : plus de 10% du produit intérieur brut mondial sont consacrés aux soins de santé. C’est aux États-Unis que les dépenses sont les plus élevées. De tous les peuples du monde, ce sont les Américains qui dépensent le plus pour les soins de santé. Selon les données du gouvernement américain :

« Les dépenses de santé aux États-Unis ont augmenté de 7,5% en 2023, pour atteindre 4.900 milliards de dollars, soit 14.570 dollars par personne. Les dépenses de santé représentent 17,6% du produit intérieur brut du pays » (“National health expenditure data”, CMS.gov, 18 décembre 2024).

Il est difficile de comprendre comment il est devenu si coûteux de prendre soin de sa santé. Si je vous disais qu’il y a des choses que vous pouvez faire, gratuitement, et qui peuvent avoir un impact considérable sur votre santé ? Est-ce trop beau pour être vrai ?

Laissez-moi reformuler cette question. Il y a un prix. Il y a toujours un prix. Mais le prix dont je parle ne se mesurent pas en dollars, en livres ou en euros, mais en petits changements dans votre vie. Ils demandent un peu de temps et d’efforts. Ce sont des principes qui sortent des pages de la Bible. Mais ils ne portent pas atteinte à votre portefeuille.

Dans quelques instants, je vous montrerai trois principes simples et pratiques qui peuvent changer radicalement votre vie – parce qu’ils peuvent fondamentalement améliorer votre santé. Avant cela, préparez-vous à demander notre offre gratuite d’aujourd’hui, Des principes bibliques pour la santé. Elle vous ouvrira les yeux sur ce que Dieu dit à propos de ce sujet important mais souvent négligé.

Alors, rejoignez-nous aujourd’hui sur Le Monde de Demain, alors que nous dévoilons « Trois clés bibliques pour une meilleure santé ».

À tout de suite.

Bienvenue au Monde de Demain, où nous donnons un sens à votre monde à travers les pages de la Bible. Jésus se souciait de la santé de Ses semblables sur cette Terre. Il guérissait les malades de toutes sortes d’affections très graves. En fait, c’était une partie importante de Son ministère. Remarquez ce qu’Il dit dans Jean 10 :10, expliquant ce fait : « moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu’elles l’aient en abondance. »

Dieu nous offre la vie éternelle spirituelle au sein de Sa Famille. Cela constituera toujours la vie la plus importante que Dieu offre à toute l’humanité. Mais nous pouvons aussi comprendre un deuxième sens à cette déclaration comme signifiant que notre Sauveur désire que nous ayons une vie physique abondante et bénie dès maintenant. Cela inclut certainement notre santé.

Certains facteurs, tels que les facteurs génétiques ou environnementaux, échappent à notre contrôle. L’usure normale de notre corps par le processus de vieillissement fait partie de la vie. Par ailleurs, une grande partie de notre santé est affectée par les choix que nous faisons en matière de mode de vie, et qui peuvent avoir de bonnes ou de mauvaises conséquences.

Quels sont donc les principes bibliques que vous pouvez mettre en pratique pour une meilleure santé dès aujourd’hui ? Le premier est le suivant :

Clé n°1 : Bouger davantage – et rester assis moins souvent

Nous avons été créés par notre Dieu d’amour. Il nous a donné un corps physique et attend de nous que nous en prenions soin. Remarquez ce que l’apôtre Paul écrit :

« Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez point à vous-mêmes ? Car vous avez été rachetés à un grand prix » (1 Corinthiens 6 :19-20).

Comment glorifier Dieu dans son corps ? Eh bien, tout simplement, en en prenant soin du mieux que l’on peut. L’un des aspects de cette démarche est de comprendre que Dieu a créé notre corps pour qu’il bouge. Nous avons besoin d’exercice. Remarquez ce que l’apôtre Paul écrit à Timothée : « L’exercice physique a son utilité, certes, mais celle-ci est limitée. L’attachement à Dieu, lui, est utile à tout puisqu’il possède la promesse de la vie pour le présent et pour l’avenir » (1 Timothée 4 :8, Semeur).

L’apôtre Paul mettait l’accent sur la valeur spirituelle durable de la piété. Elle dure pour toujours. Mais d’un autre côté, l’exercice physique est profitable pendant un certain temps. Cela vaut particulièrement la peine d’être souligné dans notre monde moderne, caractérisé par des emplois de bureau sédentaires et par l’explosion du temps passé devant un écran. En d’autres termes, la plupart d’entre nous sont assis beaucoup trop longtemps et bougent trop peu.

Il est intéressant de noter que, de Son vivant, Jésus-Christ parcourait la Judée, la Samarie et la Galilée, faisant de multiples allers-retours à Jérusalem. Dans la brochure Des principes bibliques pour la santé, l’évangéliste et auteur du Monde de Demain Douglas Winnail écrit :

« Jésus voyageait généralement à pied à travers le territoire montagneux de la Galilée […] Juste pour observer les Jours saints, Jésus aurait donc marché plus de 700 km par an. En considérant que Jésus ait marché au minimum 1 km (ou plus) les autres jours, nous voyons qu’Il aurait facilement pu marcher plus de 1000 km par an. Cela représente beaucoup d’activité physique ! » (Douglas Winnail, Des principes bibliques pour la santé, édition 1.0 septembre 2020, p. 37).

Bien sûr, nous ne vivons pas dans la Judée du 1er siècle. Mais pensez-y. Jésus était actif physiquement. Peut-être pouvons-nous suivre Son exemple un peu plus dans cet aspect de Sa vie. Comme l’a écrit l’apôtre Jean : « Celui qui dit qu’il demeure en lui doit marcher aussi comme il a marché lui-même » (1 Jean 2 :6).

Certes, il s’agit principalement de Ses enseignements et de Sa vie spirituelle. Mais nous pouvons tous nous permettre de marcher davantage et de nous asseoir moins souvent. Et peut-être qu’au cours de ces promenades, nous pouvons profiter de la chance de converser avec Dieu, de le remercier pour le Soleil, les arbres et l’air frais. Peut-être que l’expression « marcher avec Dieu » pourrait être prise un peu plus au pied de la lettre. Cela ne coûte rien.

Le site Internet du gouvernement de l’État de Victoria, en Australie, résume ainsi l’importance de ce mode de vie actif :

« L’être humain est fait pour se tenir debout. Le cœur et le système cardiovasculaire fonctionnent plus efficacement de cette manière. Les intestins fonctionnent aussi plus efficacement lorsque vous êtes debout…. L’inactivité physique est à l’origine de plus de trois millions de décès évitables dans le monde chaque année (soit 6% de la mortalité mondiale). C’est la quatrième cause de mortalité due aux maladies non transmissibles » (“The dangers of sitting: why sitting is the new smoking”, Victoria State Department of Health, betterhealth.vic.gov.au, 4 juillet 2022).

Le système lymphatique est un exemple de la nécessité du mouvement. Notre système lymphatique est un réseau d’organes, de tissus et de vaisseaux qui facilite le transport des fluides dans l’ensemble du corps. « CP+R » est un service privé de réadaptation cardiaque basé à Londres, en Angleterre. Sur son site Internet, il décrit la fonction du système lymphatique de la manière suivante :

« Les contractions des muscles squelettiques compriment les vaisseaux lymphatiques et ouvrent les valves à sens unique, favorisant l’élimination des liquides contenant des déchets et des toxines… Une mauvaise circulation de la lymphe entraîne une inflammation ou une maladie, il est donc impératif de modifier son mode de vie pour maintenir le système lymphatique en bonne santé. L’exercice physique est la solution » (“Exercise, lifestyle and the lymphatic system”, cpandr.co.uk, consulté le 7 janvier 2025).

Faut-il donc être un athlète de haut niveau pour être en bonne santé ? Bien sûr que non. Nous devons simplement bouger, quelle que soit la manière dont nous pouvons le faire. L’âge n’est pas un facteur limitant. Quel qu’il soit, nous pouvons ressentir les bienfaits d’une activité physique plus accrue. Il n’est pas nécessaire de s’abonner à une salle de sport ou de s’équiper d’un matériel sophistiqué et coûteux. Il suffit de bouger un peu. Comme l’explique Dr. Winnail dans Des principes bibliques pour la santé :

« Les personnes âgées qui commencent à faire de l’exercice ou qui restent physiquement actives, dans la limite de leurs capacités, peuvent aussi en tirer des bénéfices. Elles peuvent maintenir une masse musculaire et une densité osseuse […] L’activité physique régulière permet aussi de réduire le surpoids, de gérer le stress, d’améliorer son état d’esprit, de réduire les risques ou les effets du diabète, des maladies cardiovasculaires et des cancers. Les seniors qui restent actifs sont moins sujets à la dépression et ils nécessitent moins de soins médicaux coûteux. Leur espérance de vie augmente, leur qualité de vie s’en trouve améliorée et leur sentiment d’indépendance est renforcé » (Douglas Winnail, Des principes bibliques pour la santé, édition 1.0 septembre 2020, p. 34).

Quelle que soit votre situation, que vous soyez déjà très actif ou que votre mobilité soit fortement réduite, faites ce que vous pouvez pour bouger. C’est gratuit, de plus les bénéfices peuvent être considérables.

La deuxième clé biblique pour une meilleure santé est la suivante :

Clé n°2 : Réfléchir à ce que l’on mange

La Bible donne des directives très précises sur ce que nous devons manger et ce que nous ne devons pas manger. Pour commencer, prenons l’exemple de Pierre dans le livre des Actes des apôtres. Alors qu’il séjournait chez un tanneur qui vivait au bord de la mer, il eut une vision très déroutante :

« Pierre monta sur le toit, vers la sixième heure, pour prier. Il eut faim, et il voulut manger. Pendant qu’on lui préparait à manger, il tomba en extase. Il vit le ciel ouvert, et un objet semblable à une grande nappe attachée par les quatre coins, qui descendait et s’abaissait vers la terre, et où se trouvaient tous les quadrupèdes et les reptiles de la terre et les oiseaux du ciel. Et une voix lui dit : Lève-toi, Pierre, tue et mange. Mais Pierre dit : Non, Seigneur, car je n’ai jamais rien mangé de souillé ni d’impur » (Actes 10 :9-14).

Lorsque Pierre dit « impur », il parlait des animaux que Dieu ordonne de ne pas consommer. Des listes de ces animaux se trouvent dans Lévitique 11 et Deutéronome 14. Il est important de noter que, tout comme Dieu a créé notre corps pour que celui-ci bouge, Il a également créé certaines viandes que nous pouvons manger et d’autres que nous ne devons pas manger. Comme l’explique Dr Winnail dans la brochure Des principes bibliques pour la santé, de nombreux animaux figurant sur la liste des interdits sont souvent impliqués dans la transmission de maladies à l’homme. En voici quelques-uns :

  • La tularémie (transmise par les lapins et les rongeurs).
  • Le virus d’Ebola (transmis par les chauves-souris et les singes).
  • Le MERS (transmis par les chauves-souris et les chameaux).
  • Le SRAS, la grippe porcine, le Covid-19 (transmis par les chauves-souris, les porcs, les civettes et autres viandes dites “exotiques”).
  • La trichinose (transmise par les porcs, les ours, les morses, les écureuils, les rats, les chats, les lapins, les renards, les panthères, les lions et les chevaux).
  • Le choléra, la typhoïde, l’hépatite A, le virus de Norwalk, la salmonelle, l’intoxication paralysante par les coquillages (ces maladies sont souvent liées aux crustacés).

Un certain nombre d’animaux ont été créés par Dieu pour être les éboueurs et les nettoyeurs du monde naturel. Lorsque nous comprenons que les viandes déclarées comme impures par Dieu comportent effectivement des risques sérieux à la santé des êtres humains, n’est-il pas logique de les éviter ?

Pierre reçut une vision l’invitant à tuer et à manger toutes sortes d’animaux impurs. Vous souvenez-vous de sa réponse ? Lisons-la à nouveau :

« Et une voix lui dit : Lève-toi, Pierre, tue et mange. Mais Pierre dit : Non, Seigneur, car je n’ai jamais rien mangé de souillé ni d’impur. Et pour la seconde fois la voix se fit encore entendre à lui : Ce que Dieu a déclaré pur, ne le regarde pas comme souillé » (Actes 10 :13-15).

Que signifiait donc cette vision ? Pierre répond lui-même à cette question un peu plus loin dans le récit. Le centurion romain Corneille fit venir Pierre, et Pierre se rendit à Césarée pour le rencontrer. Il faut bien comprendre que Corneille était d’origine païenne. Jusque-là, tous les membres de l’Église fondée par le Christ étaient des Juifs circoncis ou des prosélytes. Mais Pierre était sur le point de vivre une expérience qui allait changer l’Église pour toujours. Dieu était sur le point de permettre à des païens physiquement incirconcis de rejoindre l’Église.

Reprenons, le récit de la rencontre de Pierre avec Corneille et de ceux qui l’accompagnaient :

« Et conversant avec lui, il entra, et trouva beaucoup de personnes réunies. Vous savez, leur dit-il, qu’il est défendu à un Juif de se lier avec un étranger ou d’entrer chez lui ; mais Dieu m’a appris à ne regarder aucun homme comme souillé et impur » (Actes 10 :27-28).

Le but de cette vision était de montrer à Pierre que les non-Juifs pouvaient être accueillis dans l’Église fondée par le Christ, à condition que ceux-ci se repentent aussi, acceptent Jésus comme leur Sauveur, soient baptisés et reçoivent l’Esprit de Dieu. La vision ne concernait pas du tout les viandes impures. Il s’agissait de la conversion des païens.

Un autre passage souvent mal compris par beaucoup se trouve dans 1 Timothée 4 : 

« Mais l’Esprit dit expressément que, dans les derniers temps, quelques-uns abandonneront la foi, pour s’attacher à des esprits séducteurs et à des doctrines de démons, par l’hypocrisie de faux docteurs portant la marque de la flétrissure dans leur propre conscience ; ils prescrivent de ne pas se marier, et de s’abstenir d’aliments que Dieu a créés pour qu’ils soient pris avec actions de grâces par ceux qui sont fidèles et qui ont connu la vérité » (versets 1-3).

Tout d’abord, les lois de Dieu dans Lévitique 11 et Deutéronome 14 ne seraient jamais appelées « doctrines de démons ». Par ailleurs, au verset 3, on remarque que Dieu créa certains aliments pour qu’ils soient pris avec actions de grâces. Quels aliments ? Ceux qui sont appelés « purs » dans Lévitique 11 et Deutéronome 14. Lisons plus loin : « Car tout ce que Dieu a créé est bon, et rien ne doit être rejeté, pourvu qu’on le prenne avec actions de grâces, parce que tout est sanctifié par la parole de Dieu et par la prière » (versets 4-5).

Certains interprètent ce verset comme signifiant que toutes les créatures sont bonnes à manger si l’on prie avant les consommer. Même s’il s’agit d’escargots, de rats ou de poulpes. Mais est-ce bien ce qu’il dit ? Non. Il dit : « tout est sanctifié [ou mis à part] par la parole de Dieu ». Mais de quelle « parole de Dieu » Paul parle-t-il ? La parole de Dieu, ce sont les Écritures hébraïques, y compris les lois alimentaires dans Lévitique 11 et Deutéronome 14.

Alors, que constatons-nous ? Nous avons noté qu’une deuxième clé de la santé biblique est de « Réfléchir à ce que l’on mange ».

Dans le segment restant, examinons un autre principe biblique fondamental pour une meilleure santé. Ce principe est le suivant :

Clé n°3 : Rester connecté à Dieu par la prière

Lorsque mon épouse était à l’université, elle suivit un cours en microbiologie. Le professeur, parlant de l’explosion des maladies résistantes aux antibiotiques, fit une déclaration remarquable. Il dit : « Nous pourrions bientôt en arriver au point où nous devrons recommencer à prier au chevet des malades. »

Réfléchissez-y. Il reconnut qu’en raison de l’utilisation excessive d’antibiotiques, les maladies pouvaient devenir résistantes à tous les médicaments. Il reconnut le danger d’un tel monde.

Nous entrons dans une période de maladies et d’épidémies sans précédent. Le Covid n’était qu’un début. Les prophéties de la fin des temps nous disent qu’avant le retour du Christ, il y aura de grandes souffrances dues à des maladies virulentes. Il est temps pour nous de commencer à nous tourner vers notre Père et notre Sauveur pour qu’Ils prennent soin de notre santé. Remarquez que Dieu pourvoit à la guérison, par l’onction et la prière :

« Quelqu’un parmi vous est-il dans la souffrance ? Qu’il prie. Quelqu’un est-il dans la joie ? Qu’il chante des cantiques. Quelqu’un parmi vous est-il malade ? Qu’il appelle les anciens de l’Église, et que les anciens prient pour lui, en l’oignant d’huile au nom du Seigneur ; la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera ; et s’il a commis des péchés, il lui sera pardonné » (Jacques 5 :13-15).

La prière et l’onction par les ministres du Christ au chevet des malades n’est pas une solution de dernier recours. Pour les vrais chrétiens, cela devrait être un mode de vie. Cela devrait être notre première approche, et non une considération de second plan.

Dieu ne guérit pas toujours immédiatement, même après une prière sincère. Mais même s’il semble que Dieu ne réponde pas à nos prières, nous devons rester en contact avec Lui. Paul en fit l’expérience. Il avait une « écharde dans la chair », et il priait ardemment Dieu de la lui enlever :

« Et pour que je ne sois pas enflé d’orgueil, à cause de l’excellence de ces révélations, il m’a été mis une écharde dans la chair, un ange de Satan pour me souffleter et m’empêcher de m’enorgueillir. Trois fois j’ai prié le Seigneur de l’éloigner de moi » (2 Corinthiens 12 :7-8).

Quelle fut la réponse de Dieu ? Remarquez, en continuant : « Et il m’a dit : Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse » (verset 9).

Dieu ne guérit pas Paul, mais Il lui donna la force et l’encouragea à supporter l’affliction dont il souffrait. Il l’aida à comprendre que les infirmités ne sont pas toujours des châtiments divins, mais souvent des épreuves qui nous enseignent de précieuses leçons. Remarquez la réponse de Paul :

« Je me glorifierai donc bien plus volontiers de mes faiblesses, afin que la puissance de Christ repose sur moi. C’est pourquoi je me plais dans les faiblesses, dans les outrages, dans les calamités, dans les persécutions, dans les détresses, pour Christ ; car, quand je suis faible, c’est alors que je suis fort » (versets 9-10).

Paul en vint à comprendre sa raison d’être. Il comprit que Dieu l’entraînait pour un but supérieur. Il lui apprenait à ne pas dépendre de sa propre force, mais plutôt à compter sur la force divine pour le soutenir, jour après jour.

La prière et la communication avec notre Créateur ne sont pas seulement un sentiment suranné d’une époque révolue. C’est le moyen de rester fort et en bonne santé dans le monde moderne d’aujourd’hui. Remarquez ce commentaire du Dr Winnail, à la page 57 de la brochure que nous vous proposons aujourd’hui :

« Des études de psychologie positive montrent que les personnes reconnaissantes prennent mieux soin d’elles-mêmes, font plus régulièrement de l’activité physique, ont une alimentation plus saine, gèrent mieux le stress, sont plus optimistes, ont un système immunitaire plus résistant et qu’elles ont des taux plus bas de maladies cardiaques et de cancers. Les adolescents reconnaissants qui apprécient ce qu’ils ont sont plus heureux, positifs, optimistes et ils ont un meilleur comportement. Ils ont des notes plus élevées, plus d’amis, dorment mieux et plus longtemps, sont moins déprimés, ont un système immunitaire plus résistant et ils présentent une meilleure santé en général » (Douglas Winnail, Des principes bibliques pour la santé, Winnail, p. 57).

Pour ceux qui connaissent la Bible, ce n’est pas une surprise. Il y a près de 2000 ans, l’apôtre Paul écrivit :

« Ne vous inquiétez de rien ; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces. Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ » (Philippiens 4 :6-7).

Dans un monde de cynisme, de doute et de négativité, nous avons plus que jamais besoin de cette paix et de ce sentiment d’utilité. Il n’en coûte rien de passer du temps à prier Dieu. Les bénéfices pour notre santé physique, notre guérison et même notre état d’esprit peuvent être considérables.

La santé nous concerne tous. Lorsque nous nous sentons bien, tout semble mieux fonctionner. Nous sommes capables de mieux nous acquitter de nos tâches et de notre travail ; nous apprécions mieux nos interactions avec nos amis et nos proches ; la vie est tout simplement plus agréable.

Au contraire, lorsque nous ne nous sentons pas bien, que nos articulations soient douloureuses, que nous ayons mal à la tête ou que nous souffrions d’une maladie grave, la vie est beaucoup plus difficile.

Nous considérons souvent qu’une bonne santé va de soi au début de notre vie. La force et la vitalité de la jeunesse peuvent sembler éternelles. Et avant que l’on s’en rende compte, les années filent, les ravages du temps font leur œuvre et nous souffrons des conséquences du vieillissement, et de tous les problèmes de santé qui en découlent. C’est ce que dit Moïse dans le Psaume 90 :

« Les jours de nos années s’élèvent à soixante-dix ans, et ; pour les plus robustes, à quatre-vingts ans ; et l’orgueil qu’ils en tirent n’est que peine et misère […] Enseigne-nous à bien compter nos jours, afin que nous appliquions notre cœur à la sagesse » (versets 10-12).

Moïse demande à Dieu de nous apprendre « à bien compter nos jours, afin que nous appliquions notre cœur à la sagesse ». Assurément, tout au long de notre vie, nous devrions rechercher la sagesse pour comprendre le but de la vie, pourquoi nous sommes ici, et ce que nous devrions faire pour Lui obéir et Lui plaire. Songez-y. Nous avons accès du bout des doigts aux meilleurs conseils de l’Univers sur la façon d’être heureux et en bonne santé. Cela ne coûte rien, tout juste un peu de notre temps et de notre énergie. De plus, tout cela en vaut la peine.


La vérité à propos de la Pâque chrétienne



Vous devez connaître la signification profonde de la Pâque et son lien essentiel à l’existence des chrétiens actuels.

Trois questions sur la Pâque chrétienne

Qu’est-ce que la Pâque chrétienne ? Est-il possible qu’il y ait une Pâque chrétienne ? Ou s’agit-il d’une contradiction ? La plupart des gens pensent que les juifs célèbrent « la Pâque », et les chrétiens célèbrent « les Pâques ». Mais il existe bel et bien une Pâque chrétienne. Cela est démontré dans les pages de la Bible. Examinons ce sujet aujourd’hui, alors que nous explorons « Trois questions sur la Pâque chrétienne ».

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Qu’est-ce que la Pâque chrétienne ? Est-il possible qu’il y ait une Pâque chrétienne ? Ou s’agit-il d’une contradiction ? La plupart des gens pensent que les juifs célèbrent « la Pâque », et les chrétiens célèbrent « les Pâques ». Ce qui peut être considéré une affaire classée. Mais il existe bel et bien une Pâque chrétienne. Cela est démontré dans les pages de la Bible.

Si cela vous surprend, restez avec nous pour découvrir ce que la Bible dit vraiment sur ce sujet d’une grande importance.

Rejoignez-nous aujourd’hui au Monde de Demain, alors que nous posons – et répondons – à trois questions sur la Pâque chrétienne.

Je reviens tout de suite.

Bienvenue au Monde de Demain, où nous donnons un sens à votre monde à travers les pages de la Bible.

Plus de deux milliards de personnes sur cette Terre s’identifient comme chrétiennes. La plupart d’entre elles observent les fêtes normalement associées au christianisme, telles que Noël et les Pâques. Mais un nombre croissant de personnes découvrent que la Bible a quelque chose de différent à dire sur les Jours saints chrétiens. Ce n’est peut-être pas ce que vous pensez. La plupart des gens pensent aujourd’hui que les Jours saints bibliques sont exclusivement juifs. Mais est-ce bien le cas ?

Examinons ce sujet aujourd’hui, alors que nous explorons « Trois questions sur la Pâque chrétienne ». Nous commencerons par la première question :

Question n°1 : Jésus célébra-t-Il et enseigna-t-Il la Pâque chrétienne ?

Lorsque nous parlons de fêtes religieuses au printemps, les Juifs aujourd’hui célèbrent ce qu’ils appellent « la Pâque » en souvenir de leur séjour et de leur délivrance d’Égypte. D’autre part, la plupart des chrétiens célèbrent les Pâques (au pluriel) pour commémorer la résurrection du Sauveur, Jésus-Christ.

Parlons brièvement de la Pâque de l’Ancien Testament. En fait, les Juifs n’étaient pas les seuls à célébrer la Pâque : ils n’étaient qu’une tribu de la nation des Israélites, les enfants du patriarche Israël. Dieu donna des instructions aux Israélites dans Exode 12 :

« Parlez à toute l’assemblée d’Israël, et dites : Le dixième jour de ce mois, on prendra un agneau pour chaque famille […] Ce sera un agneau sans défaut, mâle, âgé d’un an ; vous pourrez prendre un agneau ou un chevreau. Vous le garderez jusqu’au quatorzième jour de ce mois ; et toute l’assemblée d’Israël l’immolera entre les deux soirs. On prendra de son sang, et on en mettra sur les deux poteaux et sur le linteau de la porte des maisons où on le mangera. Cette même nuit, on en mangera la chair, rôtie au feu ; on la mangera avec des pains sans levain et des herbes amères » (versets 3, 5-8).

Voyez-vous, la Pâque, dans les temps anciens, était célébrée en tant qu’une commémoration de la manière dont Dieu avait sauvé les Israélites en Égypte. Dieu frappa les premiers-nés des Égyptiens la nuit de la Pâque. Les Israélites marquèrent les montants de leurs portes avec un peu du sang de l’agneau pascal, et Dieu « passa par-dessus » les foyers des Israélites et les protégea du mal.

Venons-en ensuite à l’époque de Jésus-Christ. Jésus-Christ était un Israélite, Juif, de la tribu de Juda, qui observait la Pâque de Son vivant. Mais en tant que notre Sauveur, Il ne vint pas seulement sur Terre pour vivre la vie d’un juif obéissant, Il vint aussi mourir pour nos péchés et fonder Son Église.

La nuit précédant Sa mort, Jésus fit quelque chose de très spécial avec Ses disciples. Il institua la Pâque du Nouveau Testament, que nous pouvons également appeler la Pâque chrétienne. Dans Luc 22 :14-15, nous lisons que ce fut la dernière Pâque qu’Il observa avec Ses disciples : « L’heure étant venue, il se mit à table, et les apôtres avec lui. Il leur dit : J’ai désiré vivement manger cette Pâque avec vous, avant de souffrir ».

Oui, Jésus célébrait la Pâque. Cela impliquait un repas comprenant de l’agneau rôti, du pain sans levain et des herbes amères, conformément à la loi de l’Ancien Testament. Mais Il fit également quelque chose de nouveau cette nuit-là. Il établit les symboles de la Pâque du Nouveau Testament.

« Pendant qu’ils mangeaient, Jésus prit du pain ; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le donna aux disciples, en disant : Prenez, mangez, ceci est mon corps. Il prit ensuite une coupe ; et, après avoir rendu grâces, il la leur donna, en disant : Buvez-en tous ; car ceci est mon sang, le sang de l’alliance, qui est répandu pour beaucoup, pour le pardon des péchés » (Matthieu 26 :26-28).

Ce que Jésus fit, c’est de prendre les deux éléments que sont le pain et le vin et d’instituer de nouveaux symboles. Le pain sans levain représente Son corps brisé sous les coups qu’Il subirait avant Sa crucifixion, pour notre guérison. Le vin représente Son sang versé, alors qu’Il était « pendu au bois » et reçut un coup de lance et fût mort. En tant que véritable Agneau de Dieu – ce que la Pâque de l’Ancien Testament préfigurait – Il allait donner Sa vie pour le salut de toute l’humanité. Ces éléments qu’Il établit avaient un symbolisme très profond – et une signification impressionnante pour l’avenir de chaque être humain.

Avant d’aller plus loin, ne vous laissez pas déconcerter par le langage utilisé. Le pain n’est pas devenu mystérieusement le corps littéral du Christ. Le vin n’est pas devenu miraculeusement Son sang littéral. Non, les deux étaient des symboles, représentant Son corps brisé et Son sang versé. Encore une fois, ces symboles ont une signification sublime.

Remarquons encore une chose. Alors qu’Il enseignait à Ses disciples cette nuit-là, Il ajouta un élément supplémentaire. Cet élément se trouve dans Jean 13 :3-5 :

« Jésus, qui savait que le Père avait remis toutes choses entre ses mains, qu’il était venu de Dieu, et qu’il s’en allait à Dieu, se leva de table, ôta ses vêtements, et prit un linge, dont il se ceignit. Ensuite il versa de l’eau dans un bassin, et il se mit à laver les pieds des disciples, et à les essuyer avec le linge dont il était ceint. »

Ici, Jésus institua un autre élément de la Pâque chrétienne : le lavement des pieds de Ses frères. Cette pratique avait pour but d’apprendre aux disciples de Jésus à être humbles et à se servir mutuellement, comme le Christ les servit.

« Après qu’il leur eut lavé les pieds, et qu’il eut pris ses vêtements, il se remit à table, et leur dit : Comprenez-vous ce que je vous ai fait ? Vous m’appelez Maître et Seigneur ; et vous dites bien, car je le suis. Si donc je vous ai lavé les pieds, moi, le Seigneur et le Maître, vous devez aussi vous laver les pieds les uns aux autres ; car je vous ai donné un exemple, afin que vous fassiez comme je vous ai fait » (Jean 13 :12-15).

Ces trois symboles – le pain, le vin et le lavement des pieds – constitueraient la Pâque chrétienne du Nouveau Testament. Il l’institua la nuit précédant Sa mort. Jésus expliqua l’importance de cette nouvelle observance dans Jean 6 :53-54 :

« Jésus leur dit : En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez son sang, vous n’avez point la vie en vous-mêmes. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour. »

Encore une fois, il ne s’agit pas d’ingérer Son corps et Son sang au sens propre, mais de prendre les symboles qui représentent Son sacrifice et Sa mort pour l’humanité.

Jésus célébrait-Il donc la Pâque ? Oui. Il célébrait l’ancienne Pâque observée par les Israélites. Mais ce qui est encore plus important pour nous, c’est qu’Il institua les symboles de la Pâque chrétienne du Nouveau Testament pour Ses disciples. Il leur recommanda spécifiquement en disant : « Suivez mon exemple et faites comme j’ai fait. »

En d’autres termes, l’Église originelle célébrait la Pâque chrétienne.

Après Sa mort et Sa résurrection, au fur et à mesure que l’Église croissait, des païens furent également appelés dans l’Église. Cela soulève donc une question logique. Notre deuxième question sur la Pâque chrétienne. Nous y répondrons dans cette partie de l’émission.

Question n°2 : Les païens devaient-ils également observer la Pâque chrétienne ?

C’est une question importante. Beaucoup de gens croient qu’au fur et à mesure que l’Église croissait, Dieu permit que les règles changent, pour ainsi dire. Ils pensent que les païens qui entraient dans l’Église n’avaient pas à suivre les mêmes règles et les mêmes lois que les Juifs qui étaient déjà dans l’Église.

Les écrits de l’apôtre Paul sont souvent utilisés pour essayer de montrer que les règles changèrent pour les païens entrant dans l’Église. Mais examinons ce que Paul enseigna au sujet de la Pâque chrétienne.

Dans 1 Corinthiens 11, nous trouvons un passage très révélateur sur ce que Paul enseignait au sujet de la Pâque chrétienne.

« Car j’ai reçu du Seigneur ce que je vous ai enseigné ; c’est que le Seigneur Jésus, dans la nuit où il fut livré, prit du pain, et, après avoir rendu grâces, le rompit, et dit : Ceci est mon corps, qui est rompu pour vous ; faites ceci en mémoire de moi. De même, après avoir soupé, il prit la coupe, et dit : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang ; faites ceci en mémoire de moi toutes les fois que vous en boirez » (versets 23-25).

Paul, l’apôtre des païens, qui selon certains « supprima toutes les lois juives », décrit la Pâque chrétienne. Il décrit d’ailleurs cette Pâque à une Église composée de chrétiens d’origine païenne, les Corinthiens. Remarquez plus loin, au verset 26 : « Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne. »

Certains pensent que cela signifie que nous devrions prendre les symboles du pain et du vin plusieurs fois par an, ou peut-être chaque fois que nous adorons Dieu. Mais ce n’est pas ce que Paul dit. Il déclara simplement que lorsque vous prenez le pain et le vin, vous proclamez ou commémorez la mort de votre Seigneur, jusqu’à ce qu’Il revienne. Il y a bien des points à comprendre ici. D’abord, c’est un rappel que Jésus-Christ va revenir sur cette Terre. Nous approchons de ce moment. Il est plus proche que jamais.

Mais l’autre point que nous remarquons ici, c’est qu’il expliqua que la Pâque est une commémoration de la mort du Christ. C’est l’anniversaire de la mort du Christ. Pourquoi commémorer un anniversaire le jour de votre choix ? Un jour différent de celui où l’événement s’est produit ? Aux États-Unis, nous célébrons le 4 juillet la fête nationale qui remonte à la publication de la déclaration d’indépendance en 1776. En France, le 14 juillet est la fête de la Bastille. C’est la fête nationale de la France, car elle rappelle la prise de la Bastille, le 14 juillet 1789. Au Mexique, le 16 septembre est le jour de l’indépendance, le jour où le prêtre catholique et patriote Miguel Hidalgo lança son célèbre appel à ses paroissiens pour qu’ils se soulèvent lors de la révolution. La fête est célébrée le 16 septembre, le jour même où ces événements se sont produits. La plupart des autres pays ont également des jours spécifiques pour honorer un événement particulier qui s’est bien produit ce jour-là.

Les couples mariés célèbrent souvent l’anniversaire de leur mariage. Quand le font-ils ? Le jour où ils se sont mariés. Tout homme sait que sa femme ne serait pas très heureuse s’il oubliait le jour de leur anniversaire.

Alors, pourquoi penserions-nous que Dieu serait satisfait si nous prenions les symboles représentant le sacrifice du Christ le jour de notre choix, sans tenir compte du jour correct ? La date est très importante pour Dieu. Dans ce cas, la date de la Pâque chrétienne nous rappelle l’importance et la signification de l’événement qui eut lieu ce jour-là. La crucifixion et la mort de Jésus sur le bois, pour nos péchés.

En outre, Paul décrit même comment se préparer à prendre cette Pâque. Remarquez 1 Corinthiens 11 :27-28 :

« C’est pourquoi celui qui mangera le pain ou boira la coupe du Seigneur indignement, sera coupable envers le corps et le sang du Seigneur. Que chacun donc s’éprouve soi-même, et qu’ainsi il mange du pain et boive de la coupe ».

Paul précise ici qu’il y a une façon appropriée de se préparer à prendre la Pâque chrétienne. Il s’agit de l’examen de conscience – l’introspection – une évaluation honnête de la manière dont on vit sa vie, à la lumière des lois et des directives divines. Reconnaître le besoin du sacrifice du Christ et du pardon de Dieu dans notre vie.

N’oubliez pas que Paul écrivait aux Corinthiens, qui étaient d’origine païenne, et non juive. Cette Pâque n’était pas réservée aux Juifs ou aux Israélites. Elle était destinée à tous les disciples de Christ. « Faites disparaître le vieux levain, afin que vous soyez une pâte nouvelle, puisque vous êtes sans levain, car Christ, notre Pâque, a été immolé » (1 Corinthiens 5 :7).

Lorsque les anciens Israélites célébraient la Pâque, ils préfiguraient en fait, sans le savoir, l’Agneau de Dieu mourant pour les péchés de l’humanité. C’est exactement ce que Paul expliquait. Remarquez donc qu’au verset 8, Paul dit ceci : « Célébrons donc la fête, non avec du vieux levain, non avec un levain de malice et de méchanceté, mais avec les pains sans levain de la pureté et de la vérité. »

Nous venons donc de lire que les disciples célébraient la Pâque chrétienne. Nous voyons à présent l’apôtre Paul enseigner la signification symbolique de la Pâque et expliquer comment s’y préparer. Comment conclure autrement que cette Pâque était bien destinée à être célébrée par tous les chrétiens du Nouveau Testament ?

En gardant tout cela à l’esprit, examinons notre troisième question :

Question n°3 : Pourquoi la plupart des chrétiens célèbrent-ils les Pâques au lieu de la Pâque chrétienne ?

N’est-il pas remarquable qu’il n’y ait pas une seule instruction ou un seul commandement de célébrer une fête commémorant la résurrection du Christ ? En revanche, la Bible parle beaucoup de la Pâque chrétienne, commémorant la mort du Christ.

Ne vous méprenez pas, la résurrection est extrêmement importante. C’est sur elle que nous fondons notre espérance de la vie éternelle. Nous lisons dans Romains 8 :11 : « Et si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité Christ d’entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous ».

La résurrection est extrêmement importante. Mais vous pouvez parcourir le Nouveau Testament du début à la fin, vous n’y trouverez aucune instruction ou commandement de l’observer comme un Jour saint. Alors, pourquoi tant de gens célèbrent-ils les Pâques ?

Les téléspectateurs de longue date du Monde de Demain savent que la plupart des fêtes du christianisme dominant d’aujourd’hui ont des racines païennes flagrantes. C’est le cas des Pâques. Dans la brochure La vérité au sujet des Pâques, le présentateur et évangéliste du Monde de Demain, Gerald Weston, l’explique :

« Le jour férié a lieu au début du printemps, et il est clairement associé aux anciens mythes de la fertilité et de la renaissance des héros […] Pour beaucoup, les Pâques [Easter] sont associées avec des symboles de la fertilité comme le lapin de Pâques, les œufs de Pâques et le lys de Pâques (“Easter”, Oxford Companion to World Mythology, page 111) » (La vérité au sujet des Pâques, Gerald Weston, p. 9).

Alors, pourquoi les gens continuent-ils à célébrer les Pâques, si cette fête est issue d’anciennes traditions païennes ? Les faits historiques révèlent qu’après la fondation de l’Église au 1er siècle, l’Église subit de profonds changements. Au fur et à mesure que de nouvelles générations arrivaient, la pression pour se conformer aux païens qui les entouraient augmentait considérablement – y compris par le maintien de la fête de la fertilité du printemps en l’honneur de la déesse Ishtar.

Les “quatordécimans” et la véritable observance de la Pâque

En revanche, les chrétiens fidèles s’en tenaient aux doctrines du Christ et des apôtres. Dexter Wakefield, rédacteur du Monde de Demain, l’explique dans son article paru dans le numéro de mars-avril 2013 (en anglais), intitulé « Êtes-vous un quartodéciman ? Devriez-vous l’être ? » :

« Au deuxième siècle de notre ère, une controverse fit rage au sein de la chrétienté originelle. L’Église romaine, sous l’égide du pape Sixte Ier, avait établi une première version des Pâques le dimanche. Mais les Églises du Moyen-Orient (Asie) avaient depuis longtemps pour pratique de célébrer la Pâque chrétienne, comme Jésus et les apôtres, le 14ème jour de nisan, le premier mois du calendrier juif (Lévitique 23 :5) » (“Are You a Quarto-Deciman? Should You Be?” Tomorrow’s World, Mars-Avril, 2013, p. 18).

Il mentionne que la Pâque chrétienne avait lieu le 14ème jour de nisan. Le terme « quartodéciman » signifie « 14e » en latin. Il désignait ceux qui continuaient à célébrer la Pâque chrétienne le 14 nisan, comme Jésus, alors que de nombreux membres de l’Église dominante l’avaient abandonnée au profit du dimanche des Pâques. M. Wakefield continue :

« L’Encyclopédie catholique rapporte : “Alors qu’Anicet était pape, saint Polycarpe, alors très âgé, vint s’entretenir avec lui (160-162) au sujet de la controverse pascale ; Polycarpe et d’autres en Orient célébraient la fête le quatorze du mois de nisan, quel que soit le jour de la semaine où elle tombait, alors qu’à Rome elle était toujours célébrée le dimanche” (article : “Pape saint Anicetus”) » (“Are You a Quarto-Deciman? Should You Be?” Tomorrow’s World, Mars-Avril, 2013, p. 18).

Polycarpe était un disciple de l’apôtre Jean lui-même. Anicet et Polycarpe ne parvinrent pas à se mettre d’accord sur le sujet et, quelques décennies plus tard, un autre évêque de Rome, Victor, tenta de forcer toutes les Églises d’Asie Mineure à rejeter la Pâque chrétienne du 14 nisan. Mais elles ne cédèrent pas à la pression. M. Wakefield poursuit :

« L’historien de l’Église originelle Eusèbe écrit : “Mais les évêques d’Asie, conduits par Polycrate, décidèrent de s’en tenir à l’ancienne coutume qui leur avait été transmise. Lui-même, dans une lettre qu’il adressa à Victor et à l’Église de Rome, exposa en ces termes la tradition qui lui était parvenue : ‘nous observons le véritable jour [de la Pâque], sans rien y ajouter et sans rien en retrancher. Car, en Asie, de grandes lumières se sont éteintes […] Philippe, l’un des douze apôtres, qui dort à Hiérapolis […] Jean, qui se reposa sur la poitrine de notre Seigneur […] Tous ceux-là observèrent la Pâque au quatorzième jour selon l’Évangile, sans faire d’écart, mais en suivant la règle de la foi’ […] Victor, évêque de Rome, tenta aussitôt d’excommunier les Églises de toute l’Asie et celles qui étaient d’accord avec elles, comme hétérodoxes ; il écrivit des lettres et déclara tous les frères qui s’y trouvaient totalement excommuniés.” (Life of Constantine, ch. XXIV) » (“Are You a Quarto-Deciman? Should You Be?” Tomorrow’s World, Mars-Avril, 2013, p. 23).

Ainsi, ceux qui pratiquaient la Pâque chrétienne étaient excommuniés du sein de ce qui était en train de devenir l’Église dominante. M. Wakefield conclut :

« Les Églises asiatiques continuèrent à observer la Pâque des quartodécimans et, en 325 apr. J.-C., lors du concile de Nicée, ceux qui étaient fidèles à cette Pâque ont été déclarés anathème. Le dimanche des Pâques catholique fut fixée comme pratique orthodoxe de l’Église catholique » (“Are You a Quarto-Deciman? Should You Be?” Tomorrow’s World, Mars-Avril, 2013, p. 23).

Les véritables disciples de Jésus continuent à observer la Pâque de nos jours

L’observance de la Pâque chrétienne ne disparut donc pas, elle fut simplement éclipsée par l’observance dominante des Pâques, parce que Constantin décréta que les Pâques devraient être la doctrine officielle de l’Empire romain.

Jésus n’a pas aboli la Pâque. Au contraire, Lui, Ses disciples et ceux qui Le suivirent continuèrent à observer la Pâque chrétienne pendant des siècles. Un nombre croissant de chrétiens observent encore aujourd’hui cette même pratique biblique.

Et vous ? Peut-être n’avez-vous jamais pensé à la Pâque chrétienne du Nouveau Testament. Peut-être supposez-vous que la Pâque n’est qu’une fête juive. Peut-être vous a-t-on toujours enseigné que les chrétiens devaient célébrer les Pâques. Vous devez étudier cette question et vous en convaincre. Il s’agit de la vie et de la mort de notre Sauveur, et de notre obéissance à Ses instructions. Cela concerne même le pardon de nos péchés et l’espérance en la vie éternelle.

Vous pourriez même être intéressé par la manière d’observer la Pâque chrétienne. Des milliers de personnes comme vous sont arrivées à la même conclusion et ont appris à observer fidèlement cette importante Fête chaque année. Pour en savoir plus, demandez notre brochure gratuite, Les Jours saints : le magistral plan divin. Si vous souhaitez poser directement des questions sur la Pâque, l’Église du Dieu Vivant, qui produit Le Monde de Demain, a des représentants qui se feront un plaisir de s’entretenir avec vous. Ils seront heureux de répondre à toutes vos questions sur cette observance fondamentale de l’Église fidèle du 1er siècle, une pratique qui est encore respectée de nos jours, la Pâque chrétienne.


Pages