Gerald Weston

Tout a commencé au jardin…



Comment l’Église de Dieu originelle comprenait-elle la rencontre avec un serpent doté de la parole, décrite dans le troisième chapitre de la Genèse ?

Dieu aime-t-Il tout le monde?

L’impartialité de Dieu est une question à laquelle beaucoup se sont heurtés. Les théologiens tentent d’expliquer cette énigme de nombreuses façons, mais toutes les explications provenant du christianisme traditionnel manquent la cible.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Est-il vrai que les milliards de personnes qui vivent et meurent sans avoir accepté Jésus-Christ sont perdues à jamais ? Si oui, cela inclurait-il ceux qui n’ont jamais entendu Son nom ? Qu’en est-il des nourrissons qui sont morts avant d’être assez âgés pour comprendre ce que cela signifie, d’accepter le seul nom sous le ciel par lequel on peut être sauvé ? Qu’en est-il si leurs parents étaient hindous, musulmans, athées, ou simplement non intéressés par la religion ? Y a-t-il un espoir pour eux ou, d’ailleurs, pour leurs parents ? Qu’en est-il de l’avertissement de l’apôtre Paul selon lequel même Satan a des ministres qui se déguisent en ministres de justice ? Comme il l’a dit, certains adorent un autre Jésus, et reçoivent un autre esprit et un autre Évangile. Cela signifie-t-il que tous ces gens sont perdus ? Quelle que soit la sincérité d’une personne, toutes les différentes confessions et dénominations qui enseignent des doctrines très diverses, avec des approches radicalement différentes, peuvent-elles toutes avoir raison ?

Toutes ces personnes séduites qui ignorent la vérité sont-elles perdues à jamais ? Dieu est-Il juste ? Aime-t-Il tout le monde, ou seulement une minorité ?

La réponse surprenante vient directement des pages de la Bible.

Le nom par lequel nous sommes sauvés

Aujourd’hui, nous allons répondre aux questions suivantes, avec toutes leurs ramifications : Dieu aime-t-Il tout le monde ? Donne-t-Il à chacun une opportunité équitable ? Les personnes qui n’ont jamais entendu parler du Christ sont-elles perdues à jamais ?

L’apôtre Jean cite les paroles de Jésus : « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3 :16).

C’est probablement le verset le plus cité de toute la Bible, mais combien de personnes le comprennent ? Combien comprennent que Jésus a dit que Son Père n’aime pas seulement quelques personnes, mais le monde entier ? Et Il poursuivit en disant : « Dieu, en effet, n’a pas envoyé son Fils dans le monde pour qu’il juge le monde, mais pour que le monde soit sauvé par lui » (Jean 3 :17).

Le monde n’est pas une référence à la planète Terre, mais plutôt aux personnes qui l’habitent. Mais il y a aussi ce verset clé qui nous dit qu’il n’y a qu’un seul Nom sous le ciel par lequel on peut être sauvé. Nous le trouvons dans le quatrième chapitre des Actes. Le contexte est l’occasion où Pierre a invoqué le Nom de Jésus-Christ pour guérir un homme infirme. Le résultat a été que Pierre et Jean ont été traînés devant le conseil. Nous reprenons l’histoire à partir du verset 9 :

« Puisque nous sommes interrogés aujourd’hui sur un bienfait accordé à un homme malade, afin que nous disions comment il a été guéri, sachez-le tous, et que tout le peuple d’Israël le sache ! C’est par le nom de Jésus-Christ de Nazareth, que vous avez crucifié, et que Dieu a ressuscité des morts, c’est par lui que cet homme se présente en pleine santé devant vous » (Actes 4 :9-10).

Puis, au verset 12, en référence au Nom de Jésus-Christ, nous lisons : « Il n’y a de salut en aucun autre ; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4 :12).

Nous sommes donc face à un dilemme. Quelle que soit la façon dont vous faites le calcul, en gardant ce passage à l’esprit, il y a toujours eu plus de « non sauvés » que de « sauvés ». Pensez aux milliards de personnes qui ont vécu et sont mortes sans même connaître la Bible ou son message. Pensez aux personnes qui sont mortes en Amérique du Nord ou du Sud ou sur une île lointaine avant l’avènement de Jésus-Christ.

Ne font-elles pas partie du monde ? Sont-elles perdues à jamais ? Dieu est-Il si impuissant qu’Il est incapable de sauver le monde qu’Il dit aimer ? L’adversaire est-il plus fort que Dieu ? Si ce n’est pas le cas, cela nous conduit aux inévitables questions : « Dieu est-Il juste ? » ; « Fait-Il acception de personnes ? » ; « Est-ce que tout le monde a – ou aura – une opportunité réelle et équitable d’obtenir le salut ? »

Un soir, nous avons reçu un dépanneur chez nous et nous avons entamé une discussion sur ce sujet. Il soutenait que si quelqu’un à l’autre extrémité de la terre voulait vraiment connaître Dieu, Dieu l’atteindrait d’une manière ou d’une autre. Non seulement c’est illogique, mais c’est contraire aux Écritures. Notez ce que l’apôtre Paul nous dit : « Car quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé. Comment donc invoqueront-ils celui en qui ils n’ont pas cru ?  Et comment croiront-ils en celui dont ils n’ont pas entendu parler ? Et comment en entendront-ils parler, s’il n’y a personne qui prêche ? » (Romains 10 :13-14)

L’impartialité de Dieu est une question à laquelle beaucoup se sont heurtés. Les théologiens tentent d’expliquer cette énigme de nombreuses façons, mais toutes les explications provenant du christianisme traditionnel manquent la cible.

Dieu n’appelle pas tout le monde actuellement

Comment se fait-il que les ecclésiastiques et leurs dénominations ne voient pas ce qui est évident dans la Bible lorsqu’il s’agit des millions de personnes non sauvées – dont beaucoup n’ont jamais entendu parler de Jésus ? La réponse est complexe, mais laissez-moi vous donner deux réponses bibliques simples. La première est la suivante :

  1. Dieu n’appelle pas tout le monde en ce moment !

Je comprends que ce n’est pas ce que la plupart d’entre vous ont entendu dire, mais cette vérité se trouve dans la Bible. Cela peut vous choquer, mais Jésus nous dit clairement que seules les personnes appelées peuvent venir à Lui. Lisez-le par vous-même. Si vous n’avez pas de Bible en main, notez ces versets et vérifiez-les plus tard par vous-même. Comme nous le disons toujours ici au Monde de Demain, ne nous croyez pas simplement parce que nous le disons – croyez-le parce que vous le lisez dans la Bible. « Nul ne peut venir à moi, si le Père qui m’a envoyé ne l’attire ; et je le ressusciterai au dernier jour » (Jean 6 :44).

Nous savons qu’un principe est particulièrement important surtout lorsqu’il est répété et c’est exactement ce que nous voyons ici. Jésus répète cette vérité frappante au verset 65 : « Et il ajouta : C’est pourquoi je vous ai dit que nul ne peut venir à moi, si cela ne lui a été donné par le Père » (Jean 6 :65).

Et ce n’est pas tout, car il existe de nombreux autres passages qui révèlent la même vérité. Par exemple, beaucoup de gens savent que Jésus parlait souvent en paraboles, mais combien comprennent la raison. Quel était le but de parler en paraboles ? Mon instructeur de l’école du dimanche pensait qu’Il le faisait pour en faire comprendre le sens à une bande de pêcheurs et de bergers. Était-ce exact ? Pouvons-nous le savoir ? La réponse est « Oui, nous pouvons le savoir », car les propres disciples de Jésus Lui ont posé cette question. Le croirons-nous ? « Les disciples s’approchèrent, et lui dirent : Pourquoi leur parles-tu en paraboles ? » (Matthieu 13 :10).

Voilà la question. Maintenant, quelle est la réponse ? La voici, directement de la bouche de Jésus : « Parce qu’il vous a été donné de connaître les mystères du royaume des cieux, et que cela ne leur a pas été donné » (Matthieu 13 :11).

Marc relate également le même incident et ajoute quelques détails supplémentaires :

« Lorsqu’il fut à l’écart, ceux qui l’entouraient avec les douze l’interrogèrent sur les paraboles. Il leur dit : C’est à vous qu’a été donné le mystère du royaume de Dieu ; mais pour ceux qui sont dehors tout se passe en paraboles, afin qu’en voyant ils voient et n’aperçoivent point, et qu’en entendant ils entendent et ne comprennent point, de peur qu’ils ne se convertissent, et que les péchés ne leur soient pardonnés » (Marc 4 :10-12).

Jésus explique alors à Ses disciples la parabole du semeur. Dans cette parabole, les graines sont semées. Certaines tombent le long du chemin, d’autres sur un endroit pierreux et peu fertile. Certaines des graines commencent à pousser, mais sont étouffées par les épines, et d’autres tombent sur une bonne terre où elles germent et produisent des quantités variables de fruits. Puis, après avoir déclaré quelques paraboles supplémentaires, nous lisons le commentaire de Marc, souvent ignoré : « Il ne leur parlait point sans parabole ; mais, en particulier, il expliquait tout à ses disciples » (Marc 4 :34).

La simple vérité biblique est que Dieu n’appelle pas tout le monde à l’heure actuelle, ce qui échappe malheureusement aux membres du clergé comme aux laïcs.

Le véritable but de la loi

Pour rappel, la Bible nous dit que Dieu n’appelle pas tout le monde en ce moment !

La raison numéro 2 est :

  1. Dieu ne donne Son Esprit de compréhension qu’à ceux qui Lui obéissent !

Prêcher au nom de Jésus-Christ était une entreprise périlleuse au premier siècle et dans de nombreuses régions du monde depuis lors. À une occasion, les premiers apôtres ont été jetés en prison, mais miraculeusement libérés par un ange qui leur a ordonné de retourner au temple et d’annoncer les paroles de cette vie. Ils ont de nouveau été convoqués devant le Conseil :

« Après qu’ils les eurent amenés en présence du sanhédrin, le souverain sacrificateur les interrogea en ces termes : Ne vous avons-nous pas défendu expressément d’enseigner en ce nom-là ? Et voici, vous avez rempli Jérusalem de votre enseignement, et vous voulez faire retomber sur nous le sang de cet homme ! » (Actes 5 :27-28).

La réponse des apôtres était une réprimande cinglante, à laquelle le souverain sacrificateur et son entourage n’étaient pas habitués. Pour qui se prenaient ces hommes sans éducation venus de Galilée ?

« Pierre et les apôtres répondirent : Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes. Le Dieu de nos pères a ressuscité Jésus, que vous avez tué, en le pendant au bois. Dieu l’a élevé par sa droite comme Prince et Sauveur, pour donner à Israël la repentance et le pardon des péchés » (Actes 5 :29-31).

Remarquez maintenant cette déclaration que l’on trouve au milieu de ce récit : « Nous sommes témoins de ces choses, de même que le Saint-Esprit, que Dieu a donné à ceux qui lui obéissent. Furieux de ces paroles, ils voulaient les faire mourir » (Actes 5 :32-33).

Ce que Pierre et les autres ont fortement laissé entendre, c’est que ces chefs religieux n’obéissaient pas à Dieu et n’étaient donc pas conduits par l’Esprit de Dieu. Il y a là une puissante leçon pour nous. Si nous n’obéissons pas à Dieu, nous ne recevrons pas le Saint-Esprit, et c’est le Christ vivant en nous par la puissance du Saint-Esprit qui ouvre notre esprit à la compréhension.

Lorsque le prophète Daniel a voulu comprendre la chronologie des visions qui lui ont été données, il a reçu des instructions :

« Il répondit : Va, Daniel, car ces paroles seront tenues secrètes et scellées jusqu’au temps de la fin. Plusieurs seront purifiés, blanchis et épurés ; les méchants feront le mal et aucun des méchants ne comprendra, mais ceux qui auront de l’intelligence comprendront » (Daniel 12 :9-10).

La méchanceté ne se limite pas à la toxicomanie, à l’immoralité sexuelle, au meurtre et au vol. Toutes ces choses sont mauvaises, mais au cœur de la méchanceté se trouve le déni et la rébellion envers Dieu et Sa volonté, telle qu’elle est exprimée dans sa loi. Comment se fait-il que les gens ne puissent pas comprendre que la nouvelle alliance, au lieu de supprimer la loi, la rend plus stricte ?

Jésus n’a pas mâché Ses mots lorsqu’Il a prononcé Son célèbre sermon sur la montagne :

« Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes ; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir. Car, je vous le dis en vérité, tant que le ciel et la terre ne passeront point, il ne disparaîtra pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre, jusqu’à ce que tout soit arrivé » (Matthieu 5 :17-18).

Le ciel et la Terre ont-ils disparu ? Alors pourquoi tentent-ils de réfuter Sa déclaration si claire ? L’une des tactiques qu’ils utilisent consiste à dire que l’expression « tout est accompli » signifie que la loi a été abolie à la crucifixion du Christ, que tout a été fait à ce moment-là, mais cela correspond-il au contexte de Sa déclaration ? Pas vraiment. Au lieu de supprimer la loi, Il montre qu’Il attend davantage de nous. Il nous impose des normes plus élevées. « Car, je vous le dis, si votre justice ne surpasse celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez point dans le royaume des cieux » (Matthieu 5 :20).

Il poursuivit en donnant des exemples de ce qu’Il voulait dire. Il a rappelé le sixième commandement qui interdit le meurtre, mais Il a ensuite montré qu’avoir de la haine dans son cœur est l’esprit du meurtre. « Vous avez appris qu’il a été dit : Tu ne commettras point d’adultère. Mais moi, je vous dis que quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis un adultère avec elle dans son cœur » (Matthieu 5 :27-28).

Y a-t-il quelqu’un qui pense que la lettre de la loi (éviter l’acte même d’adultère) est plus difficile à respecter que l’esprit de la loi tel que Jésus l’a expliqué ? Pourtant, nous constatons une attaque constante de la loi de Dieu par ceux-là mêmes qui affirment croire en Jésus ! Il n’est pas étonnant que Jésus ait réprimandé les gens de Son époque : « Pourquoi m’appelez-vous Seigneur, Seigneur ! [signifiant Maître, Maître] et ne faites-vous pas ce que je dis ? » (Luc 6 :46).

La Bible est claire à ce sujet. Au lieu de supprimer la loi de Dieu, Jésus l’a rendue plus stricte et, par la puissance de Son Esprit, elle devient notre mode de vie. C’est la voie de l’amour de Dieu, du vrai amour authentique. « Car l’amour de Dieu consiste à garder ses commandements. Et ses commandements ne sont pas pénibles » (1 Jean 5 :3).

Et encore : « Voici l’alliance que je ferai avec eux, après ces jours-là, dit le Seigneur : Je mettrai mes lois dans leurs cœur, et je les écrirai dans leur esprit… » (Hébreux 10 :16).

Revoyons encore une fois notre deuxième point :

  1. Dieu ne donne Son Esprit de compréhension qu’à ceux qui Lui obéissent !

Pourquoi ce point est-il si important pour comprendre l’amour de Dieu pour toute l’humanité ? Cela explique pourquoi tant de personnes ne parviennent pas à comprendre l’équité de Dieu et l’espoir qu’Il offre à des millions de personnes qui semblent perdues aujourd’hui.

Le plan magistral de Dieu est révélé dans les pages de la Bible. Malheureusement, les traditions humaines ont remplacé les statuts de Dieu qui révèlent un plan magistral qui donne de l’espoir pour des millions de personnes qui n’ont jamais entendu le Nom de Jésus-Christ : Ceux qui sont morts trop jeunes pour accepter le salut par le Christ et ceux qui ont simplement été séduits.

Les Jours saints annuels de Dieu montrent la voie

La Bible nous apprend qu’il existe des Jours saints et des Fêtes que Jésus, Ses apôtres et d’autres observaient. L’Histoire confirme également que l’Église chrétienne du premier siècle observait ces jours, des Jours très différents des fêtes du christianisme traditionnel d’aujourd’hui. Malheureusement, les Jours que Jésus observait ont été négligés et sont à peine connus, même s’ils se trouvent dans les pages de la Bible.

En voici une liste, ainsi que quelques-unes des nombreuses références dans le Nouveau Testament à leur sujet :

  • La Pâque (Luc 2 :41 ; 22 :8, 11, 15)
  • Les Pains sans Levain (1 Corinthiens 5 :7-8)
  • La Pentecôte (Actes 2 ; 20 :16 ; 1 Corinthiens 16 :8)
  • La Fête des Trompettes (Matthieu 24 :31 ; 1 Thessaloniciens 4 :16 ; 1 Corinthiens 15 :52 ; Apocalypse 11 :15)
  • Le Jour des Expiations (Actes 27 :9)
  • La Fête des Tabernacles (Jean 7)
  • Le Dernier Grand Jour (Jean 7 :37-39)

Ce ne sont là que quelques-unes des Écritures ; il y en a beaucoup d’autres auxquelles le Nouveau Testament fait référence pour ces jours. Maintenant, à titre de comparaison, dressons la liste de tous les endroits où l’on trouve les fêtes populaires suivantes dans la Bible :

  • Le Carême
  • Les Pâques        
  • Halloween
  • Noël

Quelqu’un voit-il un problème ici dans cette énumération ?

La Pâque nous rappelle le sacrifice du Christ, qui a payé l’amende de nos péchés. Les jours des Pains Sans Levain viennent après la Pâque et nous montrent qu’elle devrait être notre réponse à ce sacrifice.

« Faites disparaître le vieux levain, afin que vous soyez une pâte nouvelle, puisque vous êtes sans levain, car Christ, notre Pâque, a été immolé. Célébrons donc la fête, non avec du vieux levain, non avec un levain de malice et de méchanceté, mais avec les pains sans levain de la pureté et de la vérité » (1 Corinthiens 5 :7-8).

La Pentecôte est la Fête suivante et elle nous rappelle que nous avons besoin que le Christ demeure en nous [par Son Saint-Esprit], écrivant la loi de Dieu dans nos cœurs et nos esprits. La Fête des Trompettes est la suivante dans Lévitique 23. Sa signification dans le Nouveau Testament est établie en recherchant les Écritures qui font référence au son des trompettes. Nous découvrons que cette Fête fait référence aux sept trompettes que l’on trouve dans le livre de l’Apocalypse, comprenant le son de la septième trompette qui proclame le retour du Christ pour régner sur toute la Terre.

Le Jour des Expiations suit de près et nous enseigne qu’il n’y aura jamais d’harmonie ici-bas tant que Satan sera là. Ce jour décrit le retrait de Son influence sur l’humanité pendant 1000 ans. Ce règne de mille ans est représenté par ce que l’on appelle la Fête des Tabernacles.

La septième et dernière Fête dans le plan de Dieu est appelée le Dernier Grand Jour. Et c’est un grand jour ! Elle annonce un moment très précis dans l’avenir, lorsque Dieu ressuscitera à la vie, c’est-à-dire à la vie physique, tous ceux qui n’ont jamais entendu le véritable message de l’Évangile, ou s’ils l’ont entendu, ils ont été tellement séduits par Satan qu’ils n’ont pas pu le comprendre. Cette Fête préfigure le moment où des milliards de personnes auront leur première véritable occasion de choisir la voie de Dieu. « Puis je vis un grand trône blanc, et celui qui était assis dessus. La terre et le ciel s’enfuirent devant sa face, et il ne fut plus trouvé de place pour eux » (Apocalypse 20 :11).

C’est après le règne millénaire du Christ. « Et je vis les morts, les grands et les petits, qui se tenaient devant le trône. Des livres furent ouverts. Et un autre livre fut ouvert, celui qui est le livre de vie. Et les morts furent jugés selon leurs œuvres, d’après ce qui était écrit dans ces livres » (Apocalypse 20 :12).

Les livres qui sont ouverts sont les livres de la Bible qui ont été fermés à la compréhension des esprits de ces personnes. Notez également que le livre de vie est ouvert, et non fermé. Jésus a fait référence à ce temps de jugement dans Matthieu 11 : « Et toi, Capernaüm, seras-tu élevée jusqu’au ciel ? Non. Tu seras abaissée jusqu’au séjour des morts ; car, si les miracles qui ont été faits au milieu de toi avaient été faits dans Sodome, elle subsisterait encore aujourd’hui. C’est pourquoi je vous le dis : au jour du jugement, le pays de Sodome sera traité moins rigoureusement que toi » (Matthieu 11 :23-24).

Notez qu’il ne s’agit pas d’une seconde chance, mais d’une véritable première chance, lorsque leur esprit sera ouvert.


Dieu oubliera-t-il vos enfants?

Une grande transformation se produit sous nos yeux, alors que les jeunes adultes abandonnent les valeurs traditionnelles et entrent dans un monde nouveau qui présage de grands dangers pour l’avenir. Comment les parents peuvent-ils protéger leurs enfants contre des idées et des valeurs si différentes des leurs ?

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Qu’arrive-t-il à nos enfants ? Une grande transformation se produit juste sous nos yeux, alors que les jeunes adultes abandonnent les valeurs traditionnelles et entrent dans un monde nouveau qui présage de grands dangers pour l’avenir.

Je n’ai pas besoin de vous dire que les temps changent, et à une vitesse vertigineuse. Beaucoup s’inquiètent de ce qu’ils voient. Le monde a toujours eu des défis à relever, mais quelque chose de radical est en train de se produire, en particulier chez ceux que l’on appelle la « génération Y » et la « génération Z ».

Que réserve l’avenir à nos enfants et petits-enfants ? Où se dirige le monde et quelles sont les causes ? Comment les parents peuvent-ils protéger leurs enfants contre des idées et des valeurs si différentes des leurs, des idées qu’ils reconnaissent comme dangereuses, pour leurs enfants et pour la société dans son ensemble ? Des réponses existent ! Restez à l’écoute !

Une idéologie progressiste

Dans l’émission d’aujourd’hui, nous posons la question de savoir si Dieu oubliera vos enfants. Et nous trouverons les réponses dans les pages de la Bible. Des tendances alarmantes devraient préoccuper tous les parents et grands-parents.

Considérez les tendances progressistes qui émergent parmi les Américains classés dans la génération Y et la génération Z. On peut plaider en faveur d’idées plus sociales, comme les soins de santé universels, mais ce qui est troublant, c’est que de nombreux individus qui promeuvent ce programme socialo-progressiste sont aussi des réactionnaires qui veulent faire taire la liberté d’expression et toute opposition ; et cette combinaison est très troublante.

Quiconque refuse de se plier à la ligne politiquement correcte est intimidé et dénoncé. Et ce phénomène n’est pas propre à l’Amérique. Cela se passe en Europe, au Royaume-Uni, en Australie et au Canada. Des réunions sont perturbées et parfois des émeutes s’ensuivent. Certains professeurs abaissent ouvertement les notes de ceux qui refusent de céder à leurs idées progressistes. Et une panoplie de pronoms doit être utilisée pour décrire ses camarades de classe. Des nouveaux pronoms sont inventés et même remplacent les pronoms spécifiques au genre, comme il, elle et lui. Quelle ironie que les mêmes personnes qui appellent à la tolérance, à la diversité et à la lutte contre les brimades soient devenues intolérantes en excluant tous ceux qui pensent différemment d’elles.

Cependant, tous les jeunes adultes ne cèdent pas à ces assauts contre la langue ni au politiquement correct forcé, et certains utilisent l’absurde pour démontrer l’absurdité. Par exemple, pour protester contre l’apparition de ces règles d’utilisation de pronoms partout sur les campus, ce titre est apparu dans le Washington Free Beacon : « Un étudiant de l’université du Michigan est désormais officiellement appelé “Sa Majesté”. »

La vie universitaire n’est plus ce qu’elle était. Aujourd’hui, nous entendons parler de zones de liberté d’expression sur les campus, d’avertissements de provocation, de micro agressions et, pour ceux qui ont subi une défaite dans les urnes, on leur accorde des jours de congé, accompagnés d’animaux en peluche. Alors, comment en sommes-nous arrivés là ?

Il est facile de considérer ces changements uniquement en termes de politique, mais ils sont bien plus profonds que cela. La politique reflète les valeurs d’une société, et les valeurs ne naissent pas d’un espace vide. Le monde sombre dans le chaos, dans une large mesure, parce que nous n’avons pas de consensus sur la source des valeurs morales. Ce n’est pas que l’humanité n’a pas essayé de trouver un consensus, mais sans une puissance supérieure à l’homme, en fin de compte, ce n’est rien de plus que des opinions personnelles.

Différentes sortes de valeurs

Il y a quelques années, ayant reconnu que beaucoup n’accepteraient pas l’autorité biblique, certains ont tenté de s’entendre sur des valeurs sur lesquelles tout le monde pouvait s’accorder. L’un de ces efforts est venu de l’ancien Secrétaire américain à l’éducation, William Bennett, et de son ouvrage traitant des vertus. Je l’ai cité à plusieurs reprises, en le lisant à l’occasion de nos camps d’été de l’Église du Dieu Vivant. Dans ce livre, M. Bennett a compilé des histoires courtes sur les dix vertus suivantes :

  • L’autodiscipline
  • La compassion
  • La responsabilité
  • L’amitié
  • Le travail
  • Le courage
  • La persévérance
  • L’honnêteté
  • La loyauté
  • La foi

C’était une tentative admirable de promouvoir des valeurs positives, mais lorsqu’on y regarde de plus près, tout le monde n’est pas d’accord sur elles. Par exemple, examinons « l’honnêteté ».

À quel point le proverbial vendeur de voitures d’occasion est-il honnête ? Qu’en est-il des politiciens élus ? Et ne laissons pas les médias s’en tirer à bon compte ! Mais ne nous arrêtons pas aux vendeurs de voitures, aux politiciens et aux médias. Beaucoup plus près de nous, combien de parents mentent à leurs enfants au sujet du Père Noël ou du lapin de Pâques ? Réfléchissez-y ! Sommes-nous tous d’accord pour dire que l’honnêteté est une vertu ? Apparemment non !

Ensuite, il y a la vertu du « travail ». Tout le monde est-il d’accord pour dire que le travail honnête est une vertu ? Encore une fois, apparemment non. Aujourd’hui, nous entendons des appels à un salaire garanti pour tous, même pour les personnes valides qui choisissent de ne pas travailler. Il y a toujours eu des profiteurs, mais voilà que des politiciens souhaitent inscrire dans la loi le droit d’être paresseux.

C’est un contraste direct avec la soi-disant éthique de travail judéo-chrétienne, une caractéristique de la culture occidentale. Une promesse de revenu garanti pour ceux qui refusent de travailler contredit une injonction biblique. Notez : « Si quelqu’un ne veut pas travailler, qu’il ne mange pas non plus » (2 Thessaloniciens 3 :10). Une fois que vous enlevez Dieu du tableau, il n’y a plus de consensus !

Ensuite, je vais expliquer comment nous nous retrouvons dans un tel désordre comme nous le voyons autour de nous.

Selon le centre de recherche Pew, les milléniaux, ou la génération Y, sont classés comme ceux qui sont nés entre 1981 et 1996, et la génération Z comme ceux qui sont nés après 1997. Il est facile de considérer chaque groupe comme monolithique, chacun marchant au même pas, se conformant à un même ensemble de valeurs, mais c’est inexact et injuste. Bien qu’il existe certains stéréotypes, chaque groupe est composé d’individus. En même temps, chaque groupe a été, et est, fortement influencé par son éducation et ses pairs.

La génération de mes parents, par exemple, a été fortement influencée par la Grande Dépression et la Seconde Guerre mondiale. Ma génération par la guerre du Vietnam et l’introduction de drogues récréatives parmi une frange de la jeunesse. Mais tous les membres de la génération de mes parents n’ont pas tiré les mêmes leçons de la dépression et tous les membres de ma génération n’ont pas méprisé l’armée et consommé des drogues.

Il en va de même pour la génération Y et la génération Z. Néanmoins, nous constatons une radicalisation généralisée chez les jeunes, qui rejettent la sagesse des générations précédentes. Pourquoi ? Voici quelques exemples de sagesse rejetée, au péril de ceux qui la rejettent :

« Ne vous y trompez pas : on ne se moque pas de Dieu. Ce qu’un homme aura semé, il le moissonnera aussi. Celui qui sème pour sa chair moissonnera de la chair la corruption » (Galates 6 :7-8).

Le livre biblique d’Osée nous donne cet avertissement : « Puisqu’ils ont semé du vent, ils moissonneront la tempête » (Osée 8 :7). En d’autres termes, nous nous attirons de nombreux malheurs et la situation va empirer avant de s’améliorer.

Le christianisme a trop longtemps été réduit à des contes de fées, tels que le lapin de Pâques et le Père Noël. Aujourd’hui, de nombreuses Églises se concentrent sur le divertissement et exigent peu de leurs fidèles. La musique, bien qu’importante, est devenue l’événement principal. Et ne vous attendez pas à ce que les gens s’habillent pour Dieu – venez tel que vous êtes. D’autres Églises se concentrent sur des rituels répétitifs. Le véritable Évangile a été remplacé par des Évangiles promouvant la grâce sans œuvres, la santé et la prospérité financière.

Le faux christianisme a obscurci le véritable but de l’humanité. L’Évangile que Jésus a prêché pendant trois ans et demi avant Sa mort, Son ensevelissement et Sa résurrection, ne fait plus partie du message. Les gens ont été contrôlés pendant des siècles par la peur de brûler pour toujours dans le feu de l’enfer, quelque chose que les gens ne peuvent plus concilier avec un Dieu d’amour, et quelque chose, soit dit en passant, que la Bible n’enseigne pas. Et des prêtres prédateurs ont détruit la foi de beaucoup de gens désabusés.

Un monde qui a rejeté Dieu

Après avoir rejeté Dieu, où en sommes-nous maintenant ? La Bible donne des réponses surprenantes. La deuxième lettre de Paul à Timothée donne une prédiction de la fin des temps, notre époque actuelle : « Sache que, dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles » (2 Timothée 3 :1).

Nous avons lu ce verset à de nombreuses reprises au Monde de Demain, mais faisons-le à nouveau, car il décrit avec précision ces derniers jours d’égarement de l’humanité.

« Car les hommes seront égoïstes, amis de l’argent, fanfarons, hautains, blasphémateurs, rebelles à leurs parents, ingrats, irréligieux, insensibles, déloyaux, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant le plaisir plus que Dieu, ayant l’apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait le force » (2 Timothée 3 :2-5).

Le fait est que beaucoup trop de gens rejettent Dieu et la Bible prédit une conséquence spécifique en contrepartie.

Comment se fait-il que de nombreux enfants rejettent les valeurs de leurs parents ? Comment se fait-il que, pour beaucoup, la joie d’avoir des enfants se transforme en conflit et en éloignement, en un cauchemar de drogues et en petits-enfants conçus hors mariage ? Même les petits enfants défient ouvertement leurs parents et l’autorité des adultes en général. Il n’en a pas toujours été ainsi, mais ce que nous voyons aujourd’hui a été prédit il y a longtemps par le prophète Ésaïe.

« Mon peuple a pour oppresseurs des enfants, et des femmes dominent sur lui ; mon peuple, ceux qui te conduisent t’égarent, et ils corrompent la voie dans laquelle tu marches » (Ésaïe 3 :12).

La majorité du monde occidental ne prend pas Dieu au sérieux. Même parmi ceux qui se disent chrétiens, nombreux sont ceux qui rejettent Ses commandements, affirmant qu’ils ont été abolis lors de la crucifixion, et les remplacent par des règles édictées par des hommes. Des fêtes issues du paganisme sont substituées aux Jours saints que Dieu a réservés pour le culte et l’enseignement spirituel.

Nos dirigeants se battent et se chamaillent comme des enfants. Combien de fois entendons-nous la question : « Où est l’adulte dans cette pièce ? » Et considérez les scandales sexuels sans fin qui secouent les couloirs des gouvernements, de l’industrie et des médias. Et lorsqu’il s’agit de célébrités, il semble n’y avoir aucune honte. N’est-ce pas là une description exacte de notre époque dans Jérémie 5 ?

« Tes fils m’ont abandonné […] je les ai rassasiés, et ils ont commis adultère ; ils se pressent en foule dans la maison de la prostituée. Ils sont comme des chevaux bien nourris, qui courent çà et là ; ils hennissent chacun après la femme de son prochain » (Jérémie 5 :7-8, Ostervald).

Dieu prend-Il cela à la légère ? Pas du tout. « Ne châtierais-je pas ces choses-là, dit l’Éternel, ne me vengerais-je pas d’une pareille nation ? » (Jérémie 5 :9).

Quelqu’un pourrait suggérer à tort que cela ne s’appliquait qu’aux Juifs de cette époque, mais même si c’était le cas, nous voyons ce que pense Dieu dans cette affaire. Dieu ne prend pas ce genre de comportement à la légère. Et ce passage du quatrième chapitre de Jérémie ne nous décrit-il pas également ?

« Certainement mon peuple est fou, il ne me connaît pas ; ce sont des enfants insensés, dépourvus d’intelligence ; ils sont habiles pour faire le mal, mais ils ne savent pas faire le bien » (Jérémie 4 :22).

Lorsque les adultes se comportent comme des enfants gâtés, que pouvons-nous attendre de leurs enfants ? Et Dieu oubliera-t-Il vos enfants ? Voici la réponse tirée directement de la Bible.

« Mon peuple est détruit, parce qu’il lui manque la connaissance […] puisque tu as oublié la loi de ton Dieu, j’oublierai aussi tes enfants » (Osée 4 :6).

Quelle ironie, à l’ère de l’information, alors que le savoir explose comme jamais auparavant, Dieu dit que Son peuple est détruit par le manque de connaissance. Oui, nous sommes avisés pour faire le mal, mais nous n’avons pas la connaissance pour faire le bien. La connaissance que nous avons rejetée et oubliée est la loi de Dieu, et Dieu nous dit qu’à cause de cela, Il oubliera nos enfants !

Une influence néfaste sur les enfants

Aujourd’hui, nos enfants sont manipulés et mal éduqués, influencés par des professeurs progressistes et des médias complaisants. Nous voyons aujourd’hui des enfants qui ne savent pas s’ils sont des garçons ou des filles. Le simple fait de suggérer ce qui était presque universellement accepté il y a encore quelques années, à savoir qu’il n’y a que deux sexes, suffit désormais à être censuré. La liberté d’expression est en train de mourir.

Les dommages causés à nos enfants commencent très tôt. Comme si élever des enfants n’était pas assez difficile en temps normal, les enfants de maternelle sont aujourd’hui endoctrinés par des idées qu’ils sont trop jeunes pour comprendre. Les ingénieurs sociaux sont à l’œuvre depuis des décennies, comme en témoigne le livre de 1989, Heather a deux mamans. Ce livre est annoncé comme approprié pour les enfants de 3 ans et plus et c’est loin d’être la seule influence précoce sur les enfants. Ces tentatives de désorienter nos enfants n’ont fait qu’empirer.

Vous avez probablement vu des reportages sur les ateliers de lecture par des drag queens. Il s’agit de drag queens, vêtus de leurs plus beaux atours, qui lisent des histoires à de jeunes enfants. Cela a lieu dans des « bibliothèques, écoles, librairies, musées, camps d’été, programmes extrascolaires et autres espaces communautaires ».

Leur site officiel poursuit en expliquant que le but de l’initiative est de…

« … capter l’imagination et le côté amusant de la fluidité de genre de l’enfance, tout en donnant aux enfants les rôles modèles séducteurs, positifs et assumés des queers. Dans des espaces comme celui-ci, les enfants peuvent voir des personnes qui défient les restrictions de genre rigides et imaginer un monde où les gens peuvent se présenter comme ils le souhaitent, où s’habiller comme ils le souhaitent » (Drag Queen Story Hour, 2018).

Il est difficile d’imaginer pourquoi un parent responsable emmènerait son enfant à de tels événements, mais ces ateliers ont des antennes dispersées aux États-Unis, à Porto Rico, en Suède et au Japon.

Même si vous n’y emmèneriez probablement pas votre enfant, d’autres parents le font ! Le fait est que si vous voulez que votre enfant soit compatissant, mais pas endoctriné dans ce « meilleur des mondes », vous devez être vigilant et commencer à contrecarrer ces influences dès le plus jeune âge.

Un nombre croissant de parents retirent leurs enfants des écoles publiques pour les éduquer à la maison. Cela permet d’éviter cet exutoire pour l’endoctrinement politiquement correct, mais est-ce la solution idéale ?

Tous les parents n’ont pas les moyens ou la capacité de scolariser leurs enfants à la maison, et l’éducation formelle officielle est loin d’être la seule source d’erreur dans notre monde actuel. De nombreux enfants scolarisés à la maison passent des heures chaque semaine sur des sites de réseaux sociaux, qui présentent de nombreux risques. Les théories du complot et la désinformation abondent sur Internet, comme la promotion de l’idée que la Terre est plate.

Les enfants sont facilement manipulables, comme on a pu le constater lorsqu’un groupe d’entre eux a fait irruption dans le bureau de la sénatrice américaine Dianne Feinstein pour lui demander de soutenir le nouveau Deal vert. On leur avait fait croire que le monde n’avait plus que douze ans à vivre en raison du changement climatique. La sénatrice Feinstein n’a été ni convaincue ni amusée.

Voici un autre mal concernant Internet. Dr Paul McClure de l’université de Lynchburg évoque le danger du syncrétisme religieux, c’est-à-dire le mélange de doctrines et de pratiques entre diverses religions. En effet, chaque personne développerait sa propre religion. Cela peut sembler bon à certains dans notre monde postmoderne, mais la vérité n’est-elle pas plus importante que les croyances individuelles ? Et ne tombez pas dans l’absurdité de dire qu’il n’y a pas de vérités absolues. McClure explique le problème dans son traité intitulé « La foi et Facebook dans une ère plurielle : Les effets des sites de réseaux sociaux sur les croyances religieuses des jeunes adultes ».

En se basant sur les données de la National Study of Youth and Religion, McClure a écrit :

« L’évolution récente de la technologie a accéléré la croissance des industries de la pornographie et des jeux d’argent. D’autres études ont montré que l’utilisation d’Internet peut être à l’origine de comportements antisociaux chez les adolescents et que les réseaux sociaux sont cités comme des facteurs contributifs dans les procédures de divorce. Les parents s’inquiètent particulièrement des effets latents des technologies modernes. Selon ces parents inquiets, Facebook, Instagram et Twitter exposent non seulement les adolescents à une pluralité de visions du monde qui peuvent être en désaccord avec ce qu’ils ont appris à la maison [Mais] en conséquence, les nouvelles technologies sociales constituent souvent une menace pour les parents qui souhaitent transmettre des enseignements moraux ou religieux spécifiques à leurs enfants » (“Faith and Facebook in a Pluralistic Age”, Paul McClure, Sociological Perspectives, 2018, page 819).

McClure poursuit en expliquant cette conséquence involontaire des réseaux sociaux :

« Je trouve que les jeunes adultes qui utilisent les réseaux sociaux sont plus susceptibles de penser qu’il est acceptable de choisir leurs croyances religieuses, et de pratiquer plusieurs religions indépendamment de ce que leur tradition religieuse enseigne […] Ces résultats suggèrent que l’exposition à des réseaux plus larges par le biais des médias sociaux conduit à une acceptation accrue des croyances et pratiques syncrétistes » (page 818).

Tout aussi troublant est le fait que l’évolution des lois et des modèles d’immigration a contribué à l’afflux des religions orientales. En raison de l’influence de ces religions orientales, nous constatons en Amérique et dans d’autres nations occidentales une augmentation de l’astrologie, du végétarisme, de la méditation transcendantale et de la croyance en la transmigration des âmes – toutes des idées contraires aux doctrines bibliques.

La Bible nous dit que si nous oublions Dieu et Ses valeurs, Il oubliera nos enfants, mais la Bible nous donne aussi de bonnes nouvelles. Nous lisons ces paroles réconfortantes du prophète Ésaïe concernant l’avenir, après avoir appris une leçon des plus douloureuses : « Tous tes fils seront disciples de l’Éternel, et grande sera la prospérité de tes fils » (Ésaïe 54 :13).

Dans cette émission, nous avons brièvement exploré le problème. Nous avons vu que notre rejet de Dieu a entraîné un rejet croissant de nos enfants par Dieu. Cependant, il existe des stratégies que vous pouvez employer pour protéger vos enfants. Il est possible d’élever de bons enfants dans un monde mauvais.


Une question de foi



Croire ou non en Dieu est un choix, car si nous sommes honnêtes et curieux, nous allons chercher les preuves, les évaluer, puis décider ce que nous allons croire en nous basant sur les faits.

Avez-vous une âme immortelle?

Que se passe-t-il lorsque nous mourons ? Y a-t-il une vie après la mort ? Avons-nous une âme immortelle qui s’envole au paradis ou qui descend dans un feu de l’enfer toujours ardent ? Quelles sont vos croyances au sujet de la vie après la mort ? D’où viennent vos idées ? Les croyances de la plupart sur le ciel, l’enfer et le purgatoire ne proviennent pas de la Bible.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Que se passe-t-il quand on meurt ? Y a-t-il une vie après la mort ? Avez-vous une âme immortelle qui s’envole au paradis ou qui descend dans un feu de l’enfer toujours ardent ?

Plus fondamentalement, pourquoi croyez-vous ce que vous croyez concernant la vie après la mort ? D’où viennent vos idées ? Vous pensez peut-être le savoir, mais n’en soyez pas si certain. Les croyances de la plupart sur le ciel, l’enfer et le purgatoire ne proviennent pas de la Bible et je vous en donnerai la preuve dans l’émission du Monde de Demain d’aujourd’hui. Je vous proposerai également une ressource gratuite qui explique en détail l’origine de nombreuses idées religieuses, alors ne partez pas !

La mort est la fin de la vie !

Dans l’émission du Monde de Demain d’aujourd’hui, je pose et réponds à des questions concernant la vie après la mort. Vivrez-vous à nouveau ? Et si oui, où cela pourrait-il être ? D’où viennent vos idées sur le paradis et l’enfer ? Vous avez beau essayer d’y échapper, la mort est certaine et éviter le sujet ne résoudra pas le problème.

Une hypothèse très répandue est que les humains ont quelque chose que l’on appelle souvent une âme, et que cette âme, quelle qu’elle soit, se veut immortelle. Elle ne saurait mourir mais vivrait pour toujours. Si cela est vrai, lorsque vous mourez, cette âme devrait aller quelque part, généralement au paradis ou en enfer. Cette idée est censée provenir de la Bible, mais est-ce bien le cas ? Que dit la Bible ? Vous pourriez être surpris.

Selon Jésus, l’âme peut être détruite : « Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et qui ne peuvent tuer l’âme ; craignez plutôt celui qui peut faire périr l’âme et le corps dans la géhenne » (Matthieu 10 :28).

Le très respecté New Bible Commentary Revised fait ce commentaire à propos de Matthieu 10 :28 : « L’âme dans la pensée biblique n’est pas immortelle… »

La vérité que l’âme peut être détruite par le feu se trouve dans la prédiction de Jean-Baptiste concernant le Messie à venir. Remarquez ce qu’il dit que le Christ ferait. « Il a son van à la main ; il nettoiera son aire, et il amassera son blé dans le grenier, mais il brûlera la paille dans un feu qui ne s’éteint point » (Matthieu 3 :12).

Le blé et la paille font clairement référence dans ce passage aux êtres humains sauvés et non sauvés. Rien ici n’indique l’immortalité des non-sauvés. En fait, ce passage affirme clairement le contraire.

Le passage le plus célèbre des Écritures est probablement Jean 3 :16, mais combien s’arrêtent pour méditer ce qu’il déclare ? Remarquez attentivement, en commençant par le verset 14 : « Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, il faut de même que le Fils de l’homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » (Jean 3 :14-15, Darby).

Remarquez qu’il oppose le fait de « périr » à « la vie éternelle ». Ce sont des opposés. Nous arrivons maintenant à ce fameux verset que beaucoup connaissent, mais que peu semblent saisir – le verset 16 : « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle. »

Comprenons-nous ce que signifie périr ? Ou allons-nous en changer le sens pour l’adapter aux traditions qui nous ont été transmises ? La Bible est cohérente à ce sujet. L’apôtre Paul montre ce même contraste : « Car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur » (Romains 6 :23).

Quelle déclaration puissante ! Songez-y. « Le salaire du péché, c’est la mort », et non la vie éternelle dans une sorte d’enfer ardent. Ce ne sont là que quelques-unes des Écritures qui contredisent les traditions de la plupart, mais il y en a d’autres, beaucoup d’autres. Mais laissez-moi vous parler de l’une des ressources les plus profondes que nous ayons publiée sur les raisons pour lesquelles les traditions religieuses sont si souvent en conflit avec la Bible. C’est expliqué dans notre brochure Le christianisme contrefait de Satan. Je ne saurais trop insister sur l’importance de cette brochure. Elle peut vous ouvrir les yeux sur la plus grande séduction de tous les temps. Il suffit de cliquer sur le lien dans la description ou d’appeler le numéro de nos bureaux …

L’âme n’est pas immortelle

Quoi que l’on puisse penser, l’âme n’est pas immortelle, mais peut mourir. Si vous avez une Bible sous la main, ouvrez-la au livre d’Ézéchiel, chapitre 18. Si vous n’avez pas de Bible devant vous, ou si vous ne savez pas où trouver le livre d’Ézéchiel, notez-le et consultez-le plus tard. « Voici, toutes les âmes sont à moi ; l’âme du fils comme l’âme du père, l’une et l’autre sont à moi ; l’âme qui pèche, c’est celle qui mourra » (Ézéchiel 18 :4).

Mes chers amis, cela n’est pas difficile à comprendre, si nous sommes prêts à mettre de côté les mythes qui nous ont été enseignés depuis l’enfance et à lire la Bible par nous-mêmes. C’est le message du début à la fin de ce livre merveilleux. En revenant aux premiers chapitres de la Bible, nous lisons que l’homme est une âme.

« L’Éternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie et l’homme devint une âme vivante » (Genèse 2 :7).

La version Louis Segond 1910 dit que « l’homme devint un être vivant ».

Les livres de l’Ancien Testament de la Bible ont été pour la plupart rédigés en langue hébraïque et partout où l’on trouve le mot « âme » dans les traductions françaises, il provient de l’hébreu nephesh. Il est donc dit que l’homme est devenu une âme vivante – un nephesh vivant.

Maintenant, je ne sais pas ce que l’on vous a appris à l’école, mais la simple logique devrait vous dire que lorsque vous avez l’adjectif vivant qui qualifie le mot âme, il en résulte que vous pourriez avoir une âme morte. Et c’est exactement ce que dit le passage. Remarquez-le à nouveau. L’homme n’est devenu une âme vivante qu’après avoir reçu le souffle de vie.

« L’Éternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre, il souffla dans ses narines un souffle de vie et l’homme devint une âme vivante » (Genèse 2 :7).

Il suffit de repérer les endroits où le mot hébreu nephesh est utilisé dans la Bible pour comprendre sa signification. Par exemple, dans Genèse 1 :21, nous voyons que nephesh fait référence aux créatures vivantes autres que l’homme.

« Dieu créa les grands poissons et tous les animaux vivants [tous les nephesh] qui se meuvent, et que les eaux produisirent en abondance selon leur espèce ; il créa aussi tout oiseau ailé selon son espèce » (Genèse 1 :21).

Il y a tellement d’Écritures vers lesquelles nous pourrions nous tourner. Les souverains sacrificateurs d’Israël reçurent des instructions spéciales sur la manière dont ils devaient se comporter et l’une d’entre elles était qu’ils ne devaient pas toucher un corps mort. « Il [le souverain sacrificateur] n’ira vers aucun mort [nephesh], il ne se rendra point impur, ni pour son père, ni pour sa mère… » (Lévitique 21 :11).

Selon la Bible, l’état des morts est celui d’une inconscience absolue. Désolé les amis, mais votre tante Marie ou votre oncle Henri ne vous observe pas en ce moment du haut du ciel et tout ministre qui vous dit le contraire ne tire pas ses idées sur le sujet de la Bible ! Je sais que cela peut être choquant, mais c’est vrai. Comme nous l’avons déjà vu, quelle que soit l’âme, elle peut être vivante OU morte, et le destin des non-sauvés c’est la mort. Jésus et Paul l’affirment tous les deux. Examinons maintenant quelques passages des Écritures qui expliquent l’état des morts. « Les vivants, en effet, savent qu’ils mourront ; mais les morts ne savent rien… » (Ecclésiaste 9 :5).

Comme le disait un ancien ami : « Quand on considère le peu que les vivants connaissent, il n’est pas difficile de croire que les morts ne savent rien ! » Cependant, blague à part, la Bible dit que « les morts ne savent rien ». Le verset 10 double ce point et prodigue de précieux conseils : « Tout ce que ta main trouve à faire, fais-le selon ton pouvoir ; car il n’y a ni œuvre, ni pensée, ni science, ni sagesse, dans le sépulcre où tu vas » (Ecclésiaste 9 :10, Ostervald).

Ceci est confirmé dans le Psaume 146 :3-4 : « Ne vous confiez pas dans les principaux, dans un fils d’homme, en qui il n’y a pas de salut. Son esprit sort, l’homme retourne dans le sol d’où il est tiré ; en ce même jour ses desseins périssent » (Darby).

Ce passage est cité de la version Darby et le terme « esprit » peut en dérouter certains. Ce n’est pas le mot hébreu nephesh qui a été traduit ici mais le mot hébreu pour « souffle ».

La version Nouvelle Édition de Genève 1979 dit : « Leur souffle s’en va, ils rentrent dans la terre et ce même jour leurs desseins périssent. »

Contrairement à ce qu’on entend lors des obsèques, l’âme immortelle n’existe pas. Mais cela signifie-t-il qu’il n’y a pas d’espoir, ni de vie après la mort ? Je répondrai à cette question sous peu, mais comme nous le voyons, il y a une différence entre ce que dit la Bible et ce que les gens pensent qu’elle dit. Pourquoi ? La brochure Le christianisme contrefait de Satan répond à cette question. La plus grande séduction de toutes concerne ce qui se trouve juste sous nos yeux.

Le christianisme du Christ a été transformé en une religion que les premiers chrétiens ne reconnaîtraient même pas. Ils seraient choqués d’apprendre que le christianisme place le nom d’une déesse païenne de la fertilité sur un jour férié qui soi-disant célèbre la résurrection du Christ. Ils seraient choqués d’apprendre que la naissance du Christ est célébrée, et cela le jour même où l’on célèbre la naissance du dieu du soleil Mithra. Et ils seraient choqués que ceux qui se disent disciples du Christ croient en une âme immortelle. La brochure Le christianisme contrefait de Satan explique une vérité essentielle que vous devez connaître. Ne laissez pas passer cette occasion de recevoir votre exemplaire gratuit de cette ressource précieuse. Tout ce que vous avez à faire est d’appeler ou de cliquer sur le lien.

Des philosophies païennes ont remplacé la véritable doctrine

Jésus et Paul ont comparé la mort à un sommeil et cela est cohérent avec ce que nous lisons dans Ecclésiaste et les Psaumes. Laissez-moi vous transmettre ces références, avant de vous montrer comment des idées, totalement contraires aux Écritures, ont fini par s’imposer dans la pensée de millions de soi-disant chrétiens et de non-chrétiens.

Remarquez ce récit tiré de l’Évangile de Jean :

« Après ces paroles, il leur dit : Lazare, notre ami, dort ; mais je vais le réveiller. Les disciples lui dirent : Seigneur, s’il dort, il sera guéri. Jésus avait parlé de sa mort […] Alors Jésus leur dit ouvertement : Lazare est mort » (Jean 11 :11-14).

Et dans l’un des passages qui sont souvent lus au moment des obsèques, l’apôtre Paul compare la mort au sommeil. « Voici, je vous dis un mystère : nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons changés… » (1 Corinthiens 15 :51).

Face aux preuves que nous n’avons pas d’âme immortelle, et croyez-moi, il y a beaucoup plus de preuves que ce que je couvre dans cette émission, comment se fait-il que le christianisme en soit venu à accepter cette doctrine ?

Tout a commencé il y a fort longtemps. Des philosophes païens et grecs croyaient que l’âme était immortelle et c’est par leur influence que la doctrine s’est infiltrée dans la pensée de certains des théologiens des plus renommés de l’Église primitive.

Examinons-les et voyons où l’Histoire rapporte d’où ils ont tiré leurs idées.

« Les premiers auteurs chrétiens croyaient que la foi orthodoxe avait été transmise entière aux Églises par les apôtres […] Mais la prédication et l’enseignement des apôtres ne correspondaient pas à l’orthodoxie sur laquelle les théologiens écrivaient » (Handbook to the History of Christianity, Eerdman, page 107).

Ainsi, alors qu’ils déclaraient que Jésus et les apôtres nous ont donné une doctrine complète, ils ont introduit des idées qui ne venaient pas d’eux. Eerdman fait cette déclaration révélant la source des idées des théologiens :

« Le monde antique avait un grand respect pour la tradition et l’antécédent, surtout en matière de religion. Le christianisme semblait être tout à fait nouveau, ce qui constituait une sérieuse pierre d’achoppement. Les auteurs chrétiens ont tenté de surmonter ce problème en démontrant que la foi avait des racines anciennes en Israël et dans la sagesse des philosophes grecs. »

Cette déclaration devrait attirer l’attention des gens. Peu d’adeptes de l’Église du dimanche matin ont la moindre idée du nombre de leurs croyances qui proviennent de la philosophie grecque plutôt que de la Bible.

« Justin Martyr a écrit : Le Christ est le Logos en qui toute classe d’hommes prend part. Ceux qui ont vécu en accord avec le Logos, le vrai raisonnement, sont chrétiens, même s’ils étaient considérés comme athées ; par exemple, Socrate et Héraclite chez les Grecs » (Eerdman, page 106).

Mes amis, avez-vous compris ? Nous avons ici l’un des théologiens historiques les plus célèbres du christianisme traditionnel qui nous dit que ce n’est pas ce que l’on croit, mais comment on croit, qui détermine un vrai chrétien. En d’autres termes, ce n’est pas la réponse, ni la conclusion, mais le processus par lequel on arrive à une réponse. L’éducation actuelle n’est pas si moderne ! Réveillez-vous ! Selon Justin Martyr, si quelqu’un utilise le « vrai raisonnement », il est chrétien, même les athées !

Mais cela ne s’arrête pas là. Origène est un théologien influent du début du troisième siècle.

« Origène [185-254 apr. J.-C.] a tenté d’exprimer la foi chrétienne à partir d’idées philosophiques platoniciennes dominantes de son époque. Certaines de ses spéculations, par exemple sur la préexistence des âmes et le salut universel, ont été rejetées par l’Église et ont contribué à sa condamnation ultérieure. Mais la théologie chrétienne grecque continua à se préoccuper du problème qu’abordait Origène – la relation entre la philosophie et la tradition chrétienne. »

Tertullien a écrit un ouvrage intitulé Sur l’âme entre 196 et 212 apr. J.-C., mais qu’est-ce qui a influencé sa pensée ?

« Sa question bien connue : « Qu’est-ce qu’Athènes a à voir avec Jérusalem ? » exprimait un rejet de la philosophie qu’il n’appliquait pas à sa propre œuvre, puisqu’il démontrait comment les œuvres intellectuelles païennes pouvaient être mises au service du christianisme. »

En d’autres termes, il critiquait les autres pour leur utilisation de la philosophie grecque, mais l’utilisait dans ses propres écrits.

Il y a plus, beaucoup plus. Voyons l’Encyclopédia Britannica :

« Augustin [354-430 apr. J.-C.] adopte une pensée platonicienne [celle qui vient de Platon] lorsqu’il enseigne que l’immortalité de l’âme découle de sa participation aux vérités éternelles. […] La croyance en l’immortalité humaine sous une forme ou une autre est presque universelle. »

Les théologiens honnêtes savent que le christianisme d’aujourd’hui n’est pas le même que celui du Christ et de Ses apôtres. Nous n’avons fait qu’effleurer la surface des influences païennes dans ce que les gens pensent être la religion extraite de la Bible. La brochure Le christianisme contrefait de Satan documente comment la religion que Jésus apporta fut absorbée et contrefaite, mais il y a de l’espoir.

Je veux vous donner une autre opportunité de commander cet ouvrage bien documenté qui expose le christianisme actuel pour ce qu’il est. Si vous voulez vraiment obéir à Dieu, et franchement, ce n’est pas le cas de beaucoup de ceux qui regardent cette émission, vous avez besoin de cette ressource. Alors appelez ou cliquez sur le lien pour recevoir votre exemplaire gratuit de Le christianisme contrefait de Satan. Il n’y a pas de frais ni de suivi si vous appelez. Et si vous suivez le lien, vous pouvez soit le lire sur notre site Internet, soit commander un exemplaire gratuit pour vous-même.

L’âme peut être avec Dieu pour l’éternité

Dans cette émission, nous avons vu que la doctrine de l’âme immortelle ne se trouve pas dans la Bible. Nous avons également vu comment la philosophie païenne a été le moyen par lequel cette doctrine a pénétré dans le courant traditionnel du christianisme. Alors, quel est l’espoir de l’homme selon la Bible ?

Job a posé cette question pertinente : « Si l’homme meurt, revivra-t-il ? » (Job 14 :14, Ostervald).

Cette question n’a pas beaucoup d’importance pour vous si vous avez 25 ans et que vous êtes en bonne santé. Vous savez intellectuellement qu’un jour vous mourrez, mais c’est loin dans le futur. Vous avez largement le temps d’envisager cette éventualité plus tard. Mais personne ne sait combien de temps il vivra et à un moment donné, la question de Job devient d’une importance capitale. Job répondit à sa propre question : « Tous les jours de ma détresse, j’attendrais jusqu’à ce que mon état vînt à changer : Tu appellerais, et moi je te répondrais ; ton désir serait tourné vers l’œuvre de tes mains » (Job 14 :14-15, Darby).

Mais quand ? Et comment ? L’homme est beaucoup plus qu’un singe intelligent. Bien que la Bible indique clairement que l’homme n’a PAS d’âme immortelle, elle explique que l’homme est doté d’un esprit qui donne à son cerveau une intelligence supérieure à celle des animaux, lui permettant d’avoir une relation authentique avec son Créateur et qui enregistre ses expériences de vie. « Toutefois il y a un esprit qui est dans les hommes, et le souffle du Tout-puissant leur donne de l’intelligence » (Job 32 :8, Darby).

Ce que cet esprit fait pour nous est partiellement expliqué dans 1 Corinthiens 2. Il y est question de deux esprits – l’esprit dans l’homme et le Saint-Esprit. Chaque esprit confère à l’homme différents degrés de compréhension. Commençons par le verset 9 :

« Mais, comme il est écrit, ce sont des choses que l’œil n’a point vues, que l’oreille n’a point entendues, et qui ne sont point montées au cœur de l’homme, des choses que Dieu a préparées pour ceux qui l’aiment. Dieu nous les a révélées par l’Esprit […]  Qui donc, parmi les hommes, connaît les choses de l’homme, si ce n’est l’esprit de l’homme qui est en lui ? De même, personne ne connaît les choses de Dieu, si ce n’est l’Esprit de Dieu » (1 Corinthiens 2 :9-11).

Grâce à l’esprit dans l’homme, nous avons une intelligence hors du commun. Les animaux avec des cerveaux plus volumineux ne peuvent même pas rivaliser.

Mais cet esprit dans l’homme a une autre raison d’être. Il peut se combiner avec l’Esprit de Dieu, lequel nous donne une compréhension des choses divines. C’est pourquoi les personnes qui n’ont pas l’Esprit de Dieu, même les plus intelligentes, ne peuvent pas saisir la connaissance spirituelle. Mais l’esprit dans l’homme peut se combiner avec l’Esprit de Dieu, et lorsque l’Esprit de Dieu se combine avec notre esprit, il fait de nous des enfants de Dieu.

« L’Esprit lui-même rend témoignage à notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers : héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ » (Romains 8 :16-17).

Donc, l’esprit dans l’homme nous donne une intelligence supérieure à celle des animaux et nous permet d’avoir une relation intime avec Dieu, mais il a encore une autre raison d’être. Il enregistre qui nous sommes et ce que nous sommes, et à un moment futur, Dieu réinstallera cet esprit dans un nouveau corps ressuscité.

Paul aborda le sujet de la mort avec l’Église de Thessalonique. Certains frères et sœurs dans la foi étaient morts, et les membres se sentaient découragés. Paul expliqua que la mort est comme un sommeil, et qu’il y a une future résurrection à la vie. « Or, nous ne voulons pas, frères, que vous soyez dans l’ignorance au sujet de ceux qui dorment, afin que vous ne soyez pas attristés comme les autres, qui n’ont point d’espérance » (1 Thessaloniciens 4 :13, Neuchâtel).

Par manque de temps, je ne vais pas lire tous les versets de ce passage, mais je vous encourage à le faire. Comme nous le disons souvent dans nos émissions du Monde de Demain, ne nous croyez pas simplement parce que nous le disons. Prouvez-le par vous-même. Paul continue en expliquant quand la résurrection aura lieu.

Car le Seigneur lui-même, à un signal donné, à la voix d’un archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront premièrement. Ensuite, nous les vivants, qui serons restés, nous serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs » (1 Thessaloniciens 4 :16-17)

Ce n’est qu’au retour de Jésus-Christ que les morts en Christ reviennent à la vie. Remarquez ce passage de 1 Corinthiens 15 où Paul explique que nous sommes mortels et que nous devons revêtir l’immortalité, et il montre exactement quand cela se produira.

« Ce que je dis, frères, c’est que la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu, et que la corruption n’hérite pas l’incorruptibilité. Voici, je vous dis un mystère : nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons changés, en un instant, en un clin d’œil, à la dernière trompette. La trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible revête l’incorruptibilité, et que ce corps mortel revête l’immortalité » (1 Corinthiens 15 :50-53).

Nous avons été créés pour établir une relation avec notre Créateur. Ce sujet demande plus de temps que celui dont je dispose dans cette émission et je devrais garder une plus grande explication pour un autre jour. Mais en attendant, comment se fait-il que le véritable message de la Bible soit obscurci par les idées de Platon et d’autres philosophes grecs ? Pourquoi le soi-disant jour férié prétendument chrétien célébrant la résurrection de Jésus-Christ porte-t-il le nom de la déesse païenne Ishtar et est-il célébré avec des œufs, des lapins et d’autres symboles de fertilité ? Pourquoi la naissance du Christ est-elle célébrée le jour de l’anniversaire du dieu du soleil Mithra ? Ce ne sont là que quelques-unes des questions que vous devriez vous poser.

Les réponses étonnantes se trouvent dans notre brochure intitulée Le christianisme contrefait de Satan. N’oubliez pas de commander votre exemplaire gratuit dès aujourd’hui. Et si vous ne voulez pas manquer une autre de nos émissions du Monde de Demain, appuyez sur le bouton d’abonnement et la cloche de notifications. En attendant, que la paix de Dieu le Père et de Jésus-Christ soit avec vous !


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