Gerald Weston | Page 13 | Le Monde de Demain

Gerald Weston

Vous pouvez connaître la guérison divine

Beaucoup de gens acceptent que Jésus-Christ ait accompli des miracles de guérison, mais ils doutent que Dieu agisse encore aujourd’hui à travers des hommes pour faire de même. Pourtant, Jésus Lui-même fit une déclaration remarquable peu avant Sa crucifixion.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Vous avez probablement déjà vu cette scène. Une grande émotion plane dans l’air, sur fond d’un cantique sentimental, les gens regardent vers le haut, agitent les bras et des larmes coulent sur leurs joues en criant « Louez le Seigneur » et « Merci Jésus ». Puis un homme infirme est amené en fauteuil roulant. L’évangéliste bien connu lui demande depuis combien de temps il est infirme et s’il croit que Jésus va le guérir. Puis il frappe le pauvre homme sur le front en lui disant à haute voix : « Sois guéri ! » L’homme tombe en arrière, dans une sorte de transe, dans les bras d’un assistant. Lorsqu’il se réveille, il se lève et quitte la scène en louant le Seigneur sans l’aide de béquilles ou d’un fauteuil roulant.

De telles scènes se produisent régulièrement dans des Églises du monde entier, mais la question demeure : « S’agit-il de véritables guérisons de Dieu ? » De nombreux rapports au fil des ans indiquent que, dans la plupart des cas, ce n’était pas le cas. Des prédicateurs itinérants parcouraient autrefois les États-Unis en installant des tentes pour des réunions de « guérison ». Trop souvent, il n’y avait pas de véritable guérison. Des acteurs aidaient à duper de pauvres gens crédules qui étaient plus que disposés à faire des offrandes généreuses. Ceux qui avaient vraiment besoin de guérison étaient souvent tenus à l’écart de la scène, sous prétexte que le temps manquait pour s’occuper d’eux. Et même lorsque certaines de ces personnes montaient sur scène, elles étaient manipulées de manière à tromper le public en lui faisant croire qu’un miracle avait eu lieu alors qu’il n’en était rien.

Si certaines de ces personnes ont été vraiment guéries, Dieu seul le sait, mais nous pouvons être sûrs d’une chose, on ne trouve pas cette façon de procéder dans les Écritures. Certes, nous y lisons des histoires de guérison divine, mais pas de la manière décrite ci-dessus – pas dans la Bible !

Dans l’émission d’aujourd’hui, je pose des questions simples : « Dieu guérit-Il de nos jours ? » et plus important encore : « Pouvez-vous être divinement guéri(e) ? » Je vous donnerai également quatre clés essentielles que vous devez connaître si vous voulez obtenir la guérison divine dans votre vie. Je vous offrirai également un des ouvrages les plus équilibrés jamais écrits sur ce sujet, alors ne partez pas. Je reviens tout de suite avec les réponses à ces questions.

La guérison est-elle réelle ?

« Dieu guérit-Il de nos jours ? » Ce n’est pas une question anodine car votre vie peut dépendre de la réponse à cette question. Je vous proposerai également une publication gratuite qui vous donnera plus d’informations sur ce sujet que le temps ne me permet de couvrir dans l’émission d’aujourd’hui.

Je me souviens avoir entendu parler, à un âge relativement précoce, d’un célèbre guérisseur autoproclamé et j’ai été très réconforté de savoir que si je tombais gravement malade, je pourrais aller le voir. Enfin, c’est ce que je pensais naïvement. Quelques années plus tard, alors que je voyageais dans la région, près du lieu où opérait cet homme, je fus tristement déçu par ce que j’ai appris. Les habitants de la ville racontèrent des histoires de pauvres gens ignorants voyageant pour voir ce supposé grand guérisseur. Ils rapportèrent que beaucoup sont repartis avec rien de plus qu’un portefeuille vide. Les autorités locales devaient trop souvent fournir des bus pour les renvoyer chez eux. En plus des nombreux appels à l’argent, des livres et des enregistrements de prétendues guérisons et de démons chassés étaient partout en vente. Il était évident que ceux qui venaient se faire guérir étaient pauvres et sans instruction.

Un autre guérisseur célèbre construisit plus tard un grand hôpital de recherches, où il affirmait qu’ils allaient découvrir le remède au cancer. Bien sûr, ils utiliseraient les dernières méthodes scientifiques : chirurgie, radiothérapie et chimiothérapie. Je ne sais pas ce qu’il en est pour vous, mais si un homme pouvait m’imposer les mains et me guérir d’une maladie redoutable, je pense que je choisirais cela plutôt que des opérations douloureuses, des radiations et des intoxications. Qu’est-il arrivé à ce célèbre évangéliste ? A-t-il perdu sa capacité à guérir ? Ou bien ne l’a-t-il jamais eue ?

Aucun de nous ne peut savoir exactement ce qui se trouve dans l’esprit d’une personne et nous pouvons donc laisser ces questions délicates à Dieu pour qu’Il en juge. Mon but aujourd’hui est de regarder dans la Bible et de voir ce que ce manuel nous dit sur ce sujet très sérieux, car votre vie peut littéralement en dépendre !

Certains seront surpris d’apprendre que la Bible a beaucoup à dire sur la maladie et la guérison. Par exemple, un de mes Psaumes préférés est le Psaume 103. Je ne vais pas le lire en entier, mais notez ces paroles encourageantes : « Mon âme, bénis l’Éternel, et n’oublie aucun de ses bienfaits ! C’est lui qui pardonne toutes tes iniquités, qui guérit toutes tes maladies » (Psaume 103 :2-3).

Soit cette affirmation est vraie, soit elle ne l’est pas ! Dieu guérit-Il toutes les maladies ? Est-ce qu’Il vous guérira ?

C’était le cas lorsque Jésus vécut ici-bas. Les quatre Évangiles du Nouveau Testament, ceux de Matthieu, Marc, Luc et Jean, sont pleins d’exemples de guérison. Une des premières guérisons réalisées par Jésus fut celle de la belle-mère de Pierre. D’ailleurs, combien de gens se proclamant chrétiens savent-ils que Pierre était marié ? Lisons le récit de cette guérison dans Matthieu 8 :14-15 : « Jésus se rendit ensuite à la maison de Pierre, dont il vit la belle-mère couchée et ayant la fièvre. Il toucha sa main, et la fièvre la quitta ; puis elle se leva, et le servit. »

La lèpre était une malédiction redoutée, mais apparemment courante, au Moyen-Orient au premier siècle. Il y eut un certain nombre d’occasions où Jésus guérit des individus atteints de cette maladie. Un autre exemple se trouve dans l’Évangile de Luc où nous y lisons l’histoire d’un homme « couvert de lèpre » :

« Jésus était dans une des villes ; et voici, un homme couvert de lèpre, l’ayant vu, tomba sur sa face, et lui fit cette prière : Seigneur, si tu le veux, tu peux me rendre pur. Jésus étendit la main, le toucha, et dit : Je le veux, sois pur. Aussitôt la lèpre le quitta » (Luc 5 :12-13).

À une autre occasion, Jésus guérit dix lépreux, mais un seul est revenu vers Lui pour rendre grâce. Le Nouveau Testament est rempli de guérisons de maladies. Il est impossible de le lire sans en rencontrer. Nous voyons que Jésus guérit un homme paralytique, un homme à la main sèche, une femme qui avait une perte de sang depuis douze ans.

Un récit célèbre relate celui d’un homme aveugle de naissance. Il s’agit d’un miracle étonnant, mais les pharisiens ne pouvaient pas le croire. Ils ont rigoureusement interrogé l’homme. Comment cela s’était-il produit ? Qui en était responsable ? Que pensait-il de Celui qui l’avait guéri ? Lisons ce récit :

« Les Juifs ne crurent point qu’il avait été aveugle et qu’il avait pu voir, jusqu’à ce qu’ils aient fait venir ses parents. Et ils les interrogèrent, disant : Est-ce là votre fils, que vous dites être né aveugle ? Comment donc voit-il maintenant ? Ses parents répondirent : Nous savons que c’est notre fils, et qu’il est né aveugle ; mais comment il voit maintenant, ou qui lui a ouvert les yeux, c’est ce que nous ne savons. Interrogez-le lui-même, il a de l’âge, il parlera de ce qui le concerne » (Jean 9 :18-21).

Il y a une note d’humour dans cette histoire, car les pharisiens ne pouvaient pas accepter ce qu’ils voyaient de leurs propres yeux. Continuons à partir du verset 24 :

« Les pharisiens appelèrent une seconde fois l’homme qui avait été aveugle, et ils lui dirent : Donne gloire à Dieu ; nous savons que cet homme est un pécheur. Il répondit : S’il est un pécheur, je ne sais ; je sais une chose, c’est que j’étais aveugle et que maintenant je vois. Ils lui dirent : Que t’a-t-il fait ? Comment t’a-t-il ouvert les yeux ? Il leur répondit : Je vous l’ai déjà dit, et vous n’avez pas écouté ; pourquoi voulez-vous l’entendre encore ? Voulez-vous aussi devenir ses disciples ? » (Jean 9 :24-27).

Vous n’êtes peut-être pas aveugle, et la lèpre n’est probablement pas votre plus grande crainte, mais le cancer, le diabète, les maladies rénales ou cardiaques le sont peut-être. Vous pouvez croire que lorsque Jésus vécut ici-bas, Il pouvait les guérir, mais qu’en est-il de nos jours ? Va-t-Il vous guérir de ces maladies et d’une foule d’autres affections effrayantes à notre époque ? Je vous donnerai la réponse dans un instant, mais d’abord, j’aimerais vous offrir notre brochure intitulée Dieu guérit-Il de nos jours ? Roderick Meredith y proposait une approche honnête, équilibrée et encourageante de ce sujet. Alors, contactez-nous et réclamez votre exemplaire de Dieu guérit-Il de nos jours ?

Des guérisons à notre époque ?

Beaucoup de gens acceptent que Jésus-Christ ait accompli des miracles de guérison, mais ils doutent que Dieu agisse encore aujourd’hui à travers des hommes pour faire de même. Pourtant, Jésus Lui-même fit cette déclaration remarquable la nuit où Il fut trahi :

« En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais, et il en fera de plus grandes, parce que je m’en vais au Père ; et tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. Si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai. Si vous m’aimez, gardez mes commandements » (Jean 14 :12-15).

Le récit biblique est clair à ce sujet : Jésus n’était pas le seul à accomplir des miracles de guérison. Comme nous le lisons dans Matthieu 10 :1 : « Puis, ayant appelé ses douze disciples, il leur donna le pouvoir de chasser les esprits impurs, et de guérir toute maladie et toute infirmité. » Puis, aux versets 7 et 8 : « Allez, prêchez, et dites : Le royaume des cieux est proche. Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, chassez les démons. »

Mes amis, ce même commandement a été donné à 70 autres disciples, en plus des apôtres. Et nous ne connaissons même pas les noms de ces 70 disciples !

« Après cela, le Seigneur désigna encore soixante-dix autres disciples, et il les envoya deux à deux devant lui dans toutes les villes et dans tous les lieux où lui-même devait aller […] [Et Jésus leur a dit] guérissez les malades qui s’y trouveront, et dites-leur : Le royaume de Dieu s’est approché de vous » (Luc 10 :1, 9).

Il est évident, d’après ces deux passages, que la guérison des malades accompagnait la prédication de l’Évangile. Mais c’était à l’époque. Qu’en est-il aujourd’hui ? Dieu guérit-Il de nos jours ?

Tout d’abord, il est important de noter que Jésus est le même hier, aujourd’hui et éternellement comme cela est rappelé dans Hébreux 13 :8. Notez-le ! Voyez-le et lisez-le par vous-même ! C’est dans Hébreux 13 :8. Deuxièmement, Jésus chargea Ses disciples, à travers les siècles, de prêcher l’Évangile du Royaume de Dieu au monde entier, et le signe de la guérison devait accompagner la prédication de l’Évangile. Vous pouvez lire cela dans Marc 16 :15-18.

Dieu n’a jamais voulu que la guérison devienne un cirque. Au contraire, nous trouvons les serviteurs de Dieu évitant les foules. Il est vrai que Jésus guérissait des gens sur place alors qu’une foule le suivait, mais rien n’indique qu’Il dressait une tente ou construisait un grand espace de réunion pour donner un spectacle de guérison. À une occasion, des gens vinrent dans une maison où Il séjournait et il est évident que les gens étaient autorisés à entrer, de manière ordonnée. Nous voyons que Sa mère et Ses frères n’ont pu entrer à cause de la foule à l’extérieur.

Une autre fois, Il ne prit avec Lui qu’un petit nombre de Ses disciples lorsqu’Il vint guérir la fille de Jaïrus : « Et il ne permit à personne de l’accompagner, si ce n’est à Pierre, à Jacques, et à Jean, frère de Jacques » (Marc 5 :37).

Puis, au verset 40, nous lisons comment Il mit les gens dehors avant de guérir la jeune fille : « Alors, ayant fait sortir tout le monde, il prit avec lui le père et la mère de l’enfant, et ceux qui l’avaient accompagné, et il entra là où était l’enfant » (Marc 5 :40).

Lorsqu’on Lui amena un homme sourd et qui avait un trouble de la parole, nous lisons que Jésus « le prit à part loin de la foule » (Marc 7 :33). Ce n’est qu’ensuite qu’Il le guérit.

Mais ramenons cela à vous personnellement. Peut-être souffrez-vous en ce moment d’une maladie pour laquelle vous aimeriez être soulagé. Vous êtes allé chez le médecin et c’est très bien, mais avez-vous laissé Dieu de côté ? Savez-vous que la Bible donne des instructions précises sur ce qu’il faut faire pour rechercher la guérison ? Avez-vous suivi ces instructions ?

Je répondrai à ces questions dans les plus brefs délais, mais je tiens à vous rappeler l’offre précieuse d’aujourd’hui intitulée : Dieu guérit-Il de nos jours ? Cette brochure d’une importance vitale qui examine la situation dans son ensemble et répond à la question à partir de la Bible elle-même. M. Meredith, l’auteur de cette brochure claire et nette, passa toute sa vie d’adulte, pendant plus de 67 ans, à s’efforcer de vivre selon le christianisme originel, le christianisme de Jésus-Christ et des apôtres

Comment pouvez-vous être guéri(e) par Dieu ?

Mes amis, Dieu guérit de nos jours, mais vous devez savoir ce que Dieu attend de vous si vous souhaitez Son intervention dans votre vie. Et la première exigence est que vous devez demander à un vrai ministre de Dieu de prier pour vous.

Beaucoup de chrétiens lisent rarement, voire jamais, la Bible et n’ont aucune idée que Jacques 5 :14 se trouve dans les Écritures :

« Quelqu’un parmi vous est-il malade ? Qu’il appelle les anciens de l’Église, et que les anciens prient pour lui, en l’oignant d’huile au nom du Seigneur. »

Donc, si vous êtes souffrant, si vous avez une infirmité tenace dont vous n’avez pas pu trouver de soulagement durable, avez-vous suivi ce commandement ? Je ne parle pas d’aller à un faux service de guérison semblable à un spectacle de cirque. Je parle d’aller voir un vrai serviteur de Dieu qui s’agenouillera avec vous pour prier humblement en demandant l’intervention divine.

La guérison des malades faisait partie du ministère de Jésus. Il ordonna Ses disciples, appelés plus tard apôtres, de guérir les malades lorsqu’ils prêchaient l’Évangile du Royaume de Dieu. Il envoya 35 équipes de deux hommes pour Lui préparer le chemin et leur ordonna de guérir les malades. Et Il nous dit que l’un des signes de Ses vrais ministres est qu’ils guérissent les malades.

Parfois, il n’est pas possible de trouver un ministre à proximité qui a une foi vivante et qui est capable de vous oindre, mais cela ne doit pas être un problème.

« Et Dieu faisait des miracles extraordinaires par les mains de Paul, au point qu’on appliquait sur les malades des linges ou des mouchoirs qui avaient touché son corps, et les maladies les quittaient, et les esprits malins sortaient » (Actes 19 :11-12).

Ici, à l’Église du Dieu Vivant, qui réalise cette émission, nous avons de nombreuses demandes de téléspectateurs, tout comme vous, qui demandent l’onction et nous envoyons de petits linges sur  (lesquels on prie et qui sont oints d’huile. Donc, si vous avez besoin de l’intervention divine pour vous en ce qui concerne une quelconque affection physique, vous devez commencer par suivre la première clé :

  1. Demander à un vrai ministre de Jésus-Christ de prier pour vous.

Voici la deuxième clé :

  1. Éprouver une foi authentique pour la guérison.

Revenons aux instructions de Jacques concernant les malades. Après nous avoir exhortés de demander aux anciens de l’Église de nous oindre d’huile et de prier pour nous, il nous dit au verset suivant : « La prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera » (Jacques 5 :15).

Le ministre qui effectue l’onction doit avoir la foi. Il doit croire aux promesses de Dieu et les revendiquer avec assurance, mais vous, en tant que personne ointe, devez également avoir la foi. Paul en parle dans Hébreux 11 : 6 : « Or, sans la foi, il est impossible de lui être agréable ; car il faut que celui qui s’approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent. »

En parlant de demander la sagesse, Jacques met aussi en évidence le principe selon lequel nous ne devons pas penser que nos demandes à Dieu seront satisfaites si nous ne demandons pas avec foi.

« Mais qu’il la demande avec foi, sans douter ; car celui qui doute est semblable au flot de la mer, agité par le vent et poussé de côté et d’autre. Qu’un tel homme ne s’imagine pas qu’il recevra quelque chose du Seigneur » (Jacques 1 :6-7).

Nous voyons la foi en action lorsque deux aveugles supplièrent Jésus pour qu’Il ouvre leurs yeux. Comme nous l’avons mentionné plus haut dans cette émission, cela ne s’est pas fait dans le cadre d’une assemblée de guérison où les gens agitent leurs bras, au son d’un orgue pour susciter des émotions et des larmes coulant sur leurs joues. Ce n’était pas un spectacle de cirque ! Jésus les emmena à l’écart, dans une maison, et leur posa une question pertinente.

« Lorsqu’il fut arrivé à la maison, les aveugles s’approchèrent de lui, et Jésus leur dit : Croyez-vous que je puisse faire cela ? Oui, Seigneur, lui répondirent-ils. Alors il toucha leurs yeux, en disant : Qu’il vous soit fait selon votre foi. Et leurs yeux s’ouvrirent » (Matthieu 9 :28-30).

Il est également important de savoir que Dieu nous guérit selon Sa volonté et non la nôtre. Notez l’exemple de l’apôtre Paul :

« Trois fois j’ai prié le Seigneur de l’éloigner de moi, et il m’a dit : Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc bien plus volontiers de mes faiblesses, afin que la puissance de Christ repose sur moi. C’est pourquoi je me plais dans les faiblesses, dans les outrages, dans les calamités, dans les persécutions, dans les détresses, pour Christ ; car, quand je suis faible, c’est alors que je suis fort » (2 Corinthiens 12 :8-10).

Il y a des moments où Dieu dit « Oui », d’autres fois « Non ». Parfois aussi, il répond : « Oui, mais pas tout de suite. » Souvent, le problème repose simplement sur un manque de foi. La foi est très importante !

Les deux premières clés pour la guérison sont :

  1. Demander à un vrai ministre de Jésus-Christ de prier pour vous.
  2. Éprouver une foi authentique pour la guérison.

Obéir à Dieu et se repentir du péché

Je ne fais qu’effleurer la surface dans cette émission et de nombreux autres points pourraient être abordés, mais il nous reste juste assez de temps pour deux autres points. La prochaine clé est :

  1. Obéir à Dieu !

L’apôtre Jean est souvent considéré comme l’apôtre de l’amour, et c’était le cas. Il parle d’amour dans son Évangile relatant la vie de Jésus, ainsi que dans ses trois épîtres qui se trouvent vers la fin du Nouveau Testament. Il est généralement admis qu’il écrivit à la fin du premier siècle, après que la plupart, sinon la totalité, du reste du Nouveau Testament eut été rédigée.

Contrairement à ce qu’enseignent de nombreux ministres et Églises, Jean enseignait que la loi était toujours en vigueur. Et comment pourrait-on l’affirmer plus clairement ?

« Si nous gardons ses commandements, nous savons par cela que nous l’avons connu. Celui qui dit : Je l’ai connu, et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est point en lui. Mais l’amour de Dieu est véritablement parfait en celui qui garde sa parole : par cela nous savons que nous sommes en lui. Celui qui dit qu’il demeure en lui doit marcher aussi comme il a marché lui-même » (1 Jean 2 :3-6).

Mais ne vous a-t-il été dit que le fait d’observer les commandements de Dieu constitue un fardeau ? J’ai assurément entendu cela quand j’étais jeune ! Mais que nous dit l’apôtre que Jésus aimait ? Ne me croyez pas sur parole ! Lisez-le dans la Bible :

« Nous connaissons que nous aimons les enfants de Dieu, lorsque nous aimons Dieu, et que nous pratiquons ses commandements. Car l’amour de Dieu consiste à garder ses commandements. Et ses commandements ne sont pas pénibles » (1 Jean 5 :2-3).

Mes amis, quel est le lien entre cela et la guérison ? La réponse est : Tout ! Notez encore ce que Jean nous dit : « Quoi que ce soit que nous demandions, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements et que nous faisons ce qui lui est agréable » (1 Jean 3 :22).

La troisième clé est donc :

  1. Obéir à Dieu.

La dernière et quatrième clé est :

  1. Se repentir d’avoir transgressé les lois divines.

De nombreuses maladies et blessures surviennent parce que nous avons transgressé les lois divines. La toxicomanie, la gloutonnerie et l’imprudence en général entraînent souvent des maladies et des blessures. « Brûler la chandelle par les deux bouts », comme le dit le dicton, a des conséquences néfastes sur notre corps. Trop peu d’exercice et trop de sucreries et d’aliments transformés engendrent des maladies. Le tabagisme, les drogues, l’excès d’alcool et les relations sexuelles en dehors du mariage ont des conséquences physiques. Voyez l’exhortation de l’apôtre Paul dans 1 Corinthiens 6 :18-20 : « Fuyez la débauche. Quelque autre péché qu’un homme commette, ce péché est hors du corps ; mais celui qui se livre à la débauche pèche contre son propre corps. »

Pour en revenir aux instructions de Jacques qui nous exhorte de demander à des ministres fidèles de prier pour nous et de nous oindre d’huile, il nous donne également ces consignes :

« Confessez donc vos péchés les uns aux autres, et priez les uns pour les autres, afin que vous soyez guéris. La prière agissante du juste a une grande efficacité » (Jacques 5 :16).

Il ne s’agit pas d’un confessionnal. Il nous dit d’être honnêtes sur ce qui a pu causer notre maladie. Car ce n’est que lorsque nous confessons nos péchés à Dieu et que nous nous en repentons, en nous détournant de la chose même qui nous a rendus malades, que Dieu sait que nous sommes sérieux à ce sujet.

Pourquoi le repentir est-il si important dans la guérison ?

Notre brochure Dieu guérit-Il de nos jours ? donne une réponse surprenante, tirée directement des pages de la Bible.

 


Peut-on croire à la Bible?

Le manuel que nous appelons la Bible constitue-t-il la parole de Dieu ou est-ce l’œuvre de simples hommes ? Avez-vous vérifié la réponse par vous-même ? Vous devez en avoir la certitude, car la réponse à cette question aura un impact considérable sur la façon dont vous vivez. Mais par où commencer pour prouver la validité de la Bible ? Nous devons d'abord vérifier l’existence du Dieu qui l’a inspirée.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

La Bible est-elle la parole de Dieu ? Ou n’est-elle que des écrits illusoires d’hommes ? Selon un des plus véhéments athées de notre époque, ce serait la seconde hypothèse. On peut sentir le mépris chez Richard Dawkins lorsqu’il déclara dans son ouvrage intitulé Pour en finir avec Dieu :

« Pour être honnête, une grande partie de la Bible n’est pas systématiquement mauvaise, mais tout simplement bizarre, comme si vous vous trouviez devant une anthologie constituée par un bric-à-brac hétéroclite de documents disparates, qui ont été composés, puis revus, traduits, déformés, et “améliorés” par des centaines d’auteurs, de correcteurs et de copistes anonymes, inconnus de nous et surtout les uns des autres sur neuf siècles » (éditions Perrin, pages 299-300, traduction Marie-France Desjeux-Lefort).

À première vue, Dawkins peut sembler bien instruit pour ceux qui ne connaissent pas la Bible, mais les faits qu’il avance sont incorrects. Il refuse de voir la vue d’ensemble et l’unité présente dans les Écritures. Quelle est donc la réponse à cette question ? Le manuel que nous appelons la Bible constitue-t-il la parole de Dieu ou est-ce l’œuvre de simples hommes ?

Je répondrai à cette question aujourd’hui dans l’émission Le Monde de Demain et je vous donnerai trois raisons pour lesquelles vous pouvez avoir confiance en la Bible. Je vous proposerai également une brochure pour renforcer votre compréhension : La Bible : Réalité ou fiction ?

Je suis heureux que vous vous joigniez à nous aujourd’hui, car vous devez connaître la réponse à la question suivante : « Le manuel que nous appelons la Bible constitue-t-il la parole de Dieu, ou est-ce l’œuvre de simples hommes ? » Vous pouvez croire qu’il l’est ou pas, mais avez-vous non simplement cru la réponse à cette question, mais l’avez-vous vérifiée par vous-même ? Vous devez en avoir la certitude, car la réponse à cette question aura un impact considérable sur la façon dont vous vivez. Ce livre est-il fiable ? Pouvez-vous compter sur ses enseignements et ses promesses au sujet de la vie après la mort ?

Vous devez prouver s’il est vrai ou faux. Et j’affirme aujourd’hui que vous pouvez prouver que la Bible est plus que l’œuvre de simples hommes. C’est l’œuvre du Créateur de la vie – Celui qui sait le mieux comment nous devrions vivre et Celui qui a un plan pour chaque être humain. Pour compléter le thème d’aujourd’hui, nous vous offrons une brochure qui apporte encore plus d’informations sur ce sujet : La Bible : Réalité ou fiction ?

Par où commencer pour prouver la validité de la Bible ? La réponse est que nous devons commencer par vérifier l’existence du Dieu qui l’a inspirée. Pour prouver la Bible, nous devons d’abord prouver l’existence de Dieu.

Raison n°1 : L’Auteur de la Bible est réel et vous pouvez prouver Son existence

La théorie de l’évolution a beaucoup miné la foi des gens. Dès notre plus jeune âge, nous sommes bombardés par des documentaires TV sur la nature et en cours de biologie à l’école avec l’idée que la vie n’a pas été créée, mais que c’est le résultat de processus évolutifs. Des individus tels que Dawkins ridiculisent ceux qui croient en Dieu.

« La foi est la grande échappatoire, la grande excuse, pour échapper au besoin de penser et d’évaluer les preuves. La foi est la croyance malgré ou, peut-être, à cause du manque de preuves » (The Independent, 20 avril 1992).

Selon Dawkins, la foi en Dieu est basée sur une foi aveugle, tandis que la théorie de l’évolution est fondée sur des preuves tangibles. Cependant, tous les évolutionnistes ne partagent pas son mépris, mais reconnaissent que l’évolution requiert également la foi. Le 13 février 1993, l’Association américaine pour l’avancement de la science organisa un colloque autour du thème dont le sujet de discussion était la façon de traiter le « nouvel antiévolutionnisme ». Michael Ruse, une référence dans le domaine de l’évolution et de la philosophie, reconnut dans son intervention :

« Il n’y a assurément aucun doute que dans le passé, et je pense aussi dans le présent, pour beaucoup d’évolutionnistes, que l’évolution a fonctionné comme quelque chose comportant des éléments qui sont, avouons-le, semblables à une religion séculière » (Evolution and Creationism, Young et Largent, Greenwood Press, pages 253-260).

Ne vous méprenez pas, Ruse est un évolutionniste « pur et dur », comme il le confirma abondamment dans son intervention pendant ce colloque et dans ses réponses ultérieures. Cependant, il continua d’affirmer que l’évolution est une religion séculière :

« Mais je viens ici pour vous dire que, philosophiquement, je pense que tout un chacun devrait être sensible à ce que l’Histoire nous montre, à savoir, cette évolution, […] semblable à une religion, implique d’avoir certains a priori ou des hypothèses métaphysiques, qui a un certain niveau ne peuvent pas être prouvées empiriquement » (ibid.).

Tandis que Dawkins et d’autres comme lui ridiculisent la foi en Dieu comme si elle était sans preuves, ils devraient, comme Russe l’expliqua à son public, d’abord se regarder dans le miroir et admettre leur propre foi en leur dieu darwinien.

Nous ne pouvons pas prouver que Dieu existe en réfutant la théorie de l’évolution, mais franchement, y a-t-il d’autres conclusions ? Si l’évolution s’avère être une fausse religion, peut-être faut-il examiner de plus près l’autre alternative.

Ceci m’amène à un point crucial des faits scientifiques. Avant de déclencher un processus évolutif, il faut d’abord qu’il y ait de la vie, et la vie apparaissant par hasard est tout simplement impossible. La vie évoluant à partir d’un bouillon de culture semble être une certitude attrayante. Réunissez les bonnes conditions et cela devrait se produire, mais est-ce bien le cas ? Est-il facile d’assembler un organisme vivant, aussi « simple » soit-il ?

Michael Denton souligne ce que tous les biologistes avertis doivent admettre concernant la complexité inouïe de la vie :

« Malgré sa taille incroyablement minuscule […] la plus petite des bactéries est en effet une véritable usine miniature dotée d’une puissante machinerie moléculaire […] beaucoup plus complexe que n’importe quelle machine fabriquée par l’homme et absolument sans équivalent dans le monde inorganique » (Évolution : Une théorie en crise, éditions Flammarion, page 258, traduction Nicolas Balbo).

Pensez-y ! « La plus petite des bactéries » est « beaucoup plus complexe que n’importe quelle machine fabriquée par l’homme ». Et cela mes amis n’est pas une exagération. Il déclare plus loin :

« La complexité des types de cellules les plus simples que l’on connaisse est si grande qu’on ne peut pas admettre qu’un tel objet ait pu être assemblé soudainement par un événement fantastiquement improbable. Un tel phénomène équivaudrait à un miracle » (ibid., page 273).

La prochaine fois que vous entendrez parler que de l’eau a été trouvée sur d’autres planètes, comme s’il s’agissait du seul élément nécessaire pour générer la vie, pensez à cette déclaration de Bill Bryson dans son nouvel ouvrage intitulé Une histoire du corps humain à l’usage de ses occupants :

« Même si vous réunissiez la totalité du savoir humain au travers des plus grands génies de notre temps et du passé, vous ne parviendriez pas à fabriquer ne serait-ce une seule cellule vivante » (éditions Payot, page 17, traduction Françoise Bouillot et Mario Pasa).

Félicitations à tous ces évolutionnistes pour leur foi inégalée ! Quelques paragraphes plus loin, il qualifie la vie de « miracle ». Bryson comprend que l’ADN est nécessaire pour former nos cellules, mais qu’est-ce que l’ADN ? Il écrit : « En fait, votre ADN n’est rien d’autre que le manuel de fabrication de vous-même » (ibid., page 19).

Mais comment ce « manuel de fabrication » est-il apparu ? Qui en a rédigé le message codé ? Et remarquez bien ceci : Il faut une puissante machinerie en protéines pour exécuter les instructions de fabrication des protéines ! Alors, comment les premières protéines ont-elles vu le jour ?

Si la vie n’est pas apparue par hasard, alors la meilleure déduction est qu’il y a un Dieu d’intelligence au-delà de notre imagination. Et notre existence même appelle la question, pourquoi ? Pourquoi existons-nous, dans quel but ? Et ce Créateur ne nous donnerait-Il pas la compréhension de ce but ? Alors, où pouvons-nous chercher Sa révélation ? Serait-ce ce merveilleux livre qu’est la Bible ?

Le premier point était que l’Auteur de la Bible est réel et vous pouvez prouver Son existence.

Raison n°2 : L’accomplissement des prophéties prouve que la Bible constitue la parole de Dieu

Vous serez peut-être surpris d’apprendre qu’un quart à un tiers de la Bible est constitué de prophéties. Et à travers les mots de ce livre extraordinaire, Quelqu’un prétend être le Dieu tout-puissant, Celui qui peut prédire l’Histoire à l’avance. Remarquez ce défi que l’on trouve dans Ésaïe 46 :9-10 :

« Souvenez-vous de ce qui s’est passé dès les temps anciens ; car je suis Dieu, et il n’y en a point d’autre, je suis Dieu, et nul n’est semblable à moi. J’annonce dès le commencement ce qui doit arriver, et longtemps d’avance ce qui n’est pas encore accompli ; je dis : Mes arrêts subsisteront, et j’exécuterai toute ma volonté. »

La Bible a-t-elle prédit l’avenir avec exactitude ? Oui, assurément ! De nombreuses prophéties faciles à comprendre se sont déjà accomplies, comme certaines qui se trouvent dans le livre de Daniel.

Peu après avoir pris le trône de l’Empire chaldéen (ou babylonien), le roi Nebucadnetsar fit un rêve inhabituellement réaliste. Il y vit l’image d’un homme et Daniel fut appelé à en interpréter la signification. Voici comment Daniel décrit l’image de Nebucadnetsar :

« La tête de cette statue était d’or pur ; sa poitrine et ses bras étaient d’argent ; son ventre et ses cuisses étaient d’airain ; ses jambes, de fer ; ses pieds, en partie de fer et en partie d’argile. Tu regardais, lorsqu’une pierre se détacha sans le secours d’aucune main, frappa les pieds de fer et d’argile de la statue, et les mit en pièces » (Daniel 2 :32-34).

Daniel expliqua ensuite que la tête d’or représentait Nebucadnetsar et son royaume chaldéen et qu’il y aurait trois royaumes à suivre :

« Après toi, il s’élèvera un autre royaume, moindre que le tien ; puis un troisième royaume, qui sera d’airain, et qui dominera sur toute la terre. Il y aura un quatrième royaume, fort comme du fer ; de même que le fer brise et rompt tout, il brisera et rompra tout, comme le fer qui met tout en pièces » (Daniel 2 :39-40).

L’Histoire confirme l’existence des quatre royaumes suivants :

  • Empire babylonien
  • Empire médo-perse
  • Empire gréco-macédonien
  • Empire romain

Les descriptions de ces quatre puissances mondiales sont relatées plus en détail dans Daniel 7 et Apocalypse chapitres 13 et 17, mais nous ne prendrons pas le temps dans cette émission d’entrer dans ces détails. Cependant, dans Daniel 8, des détails très spécifiques sont donnés concernant la relation entre le deuxième et le troisième royaume où ils sont décrits comme représentant un bélier et un bouc : « Le bélier que tu as vu, et qui avait des cornes, ce sont les rois des Mèdes et des Perses. Le bouc, c’est le roi de Javan. La grande corne entre ses yeux, c’est le premier roi » (Daniel 8 :20-21).

Fidèle à cette prophétie, Alexandre le Grand de Macédoine se leva sur la péninsule grecque et renversa les Mèdes et les Perses. Son Empire s’étendit de la Grèce à l’Inde et au sud jusqu’en Égypte. Nous lisons plus loin dans cette prophétie qu’à sa mort, en 323 av. J.-C., son royaume serait divisé entre quatre de ses généraux en quatre royaumes distincts : « Les quatre cornes qui se sont élevées pour remplacer cette corne brisée, ce sont quatre royaumes qui s’élèveront de cette nation, mais qui n’auront pas autant de force » (Daniel 8 :22).

Bien que nous puissions nous tourner vers les prophéties accomplies, et il y en a bien plus que la plupart des gens ne peuvent l’imaginer, il y a d’autres prophéties qui s’accomplissent en ce moment même sous nos yeux. Comme nous l’avons montré à de nombreuses reprises dans cette émission, Daniel décrit avec précision le temps de la fin comme étant un temps de grande explosion de connaissances. « Toi, Daniel, tiens secrètes ces paroles, et scelle le livre jusqu’au temps de la fin. Plusieurs alors le liront, et la connaissance augmentera » (Daniel 12 :4).

Il y a beaucoup, et je dis bien beaucoup, de prophéties qui doivent encore s’accomplir. Après tout, la Bible est composée d’un quart à un tiers de prophéties, ce qui est considérable.

La première raison que nous avons abordée dans l’émission d’aujourd’hui est que l’Auteur de la Bible est réel et vous pouvez prouver Son existence. La deuxième raison est que l’accomplissement des prophéties prouve que la Bible constitue la parole de Dieu.

Raison n°3 : C’est au fruit qu’on juge l’arbre

En d’autres termes, Dieu sait mieux que quiconque comment nous devons nous comporter. Considérez ce défi donné dans Deutéronome 30 :19 : « J’en prends aujourd’hui à témoin contre vous le ciel et la terre : j’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité… »

C’est le défi qui est lancé à chacun d’entre nous. Mais la Bible révèle également quelque chose d’important sur notre nature : nous préférons nous fier à notre propre jugement plutôt qu’à celui de notre Créateur. Ce point est évoqué dans de nombreuses Écritures ainsi qu’au travers de l’Histoire de l’humanité, mais remarquez comment cela est résumé dans Proverbes 14 :12 : « Telle voie paraît droite à un homme, mais son issue, c’est la voie de la mort. »

Dieu révèle qu’il existe deux modes de vie. L’une mène à toutes sortes de bénédictions et à la vie. L’autre mène à toutes sortes de problèmes et à la mort. La propension de l’homme est de choisir ce dernier. Voyons donc comment la Bible nous indique la bonne façon de vivre.

Un des Dix Commandements dit très simplement : « Tu ne commettras point d’adultère » (Exode 20 :14).

J’ai choisi celui-ci parce que nous sommes peut-être tous d’accord pour dire que le meurtre et le vol ne sont pas bons, au moins pour notre prochain. Rejeter la tentation de l’adultère profite non seulement aux autres, mais l’obéissance à ce commandement nous protège nous-mêmes. Malheureusement, nombreux sont ceux qui, dans notre monde, transgressent ce commandement. La plupart des personnes rationnelles reconnaissent que l’adultère est un fléau pour la société qui nuit au mariage, tant aux enfants qu’aux individus qui commettent ce péché. Comme il nous est conseillé dans 1 Corinthiens 6 :18 : « Fuyez l’immoralité sexuelle. Tout autre péché qu'un homme commet est extérieur à son corps, mais celui qui se livre à l'immoralité sexuelle pèche contre son propre corps » (Segond 21).

Quelqu’un est-il d’avis que les maladies sexuellement transmissibles ne sont qu’un des résultats négatifs de l’immoralité sexuelle ? Ces maladies pourraient être éradiquées en une seule génération si ces actes intimes étaient limités aux relations conjugales monogames et fidèles. Pourtant, la raison humaine permet aux individus d’argumenter autrement contre les faits et toute sagesse évidente. Nous pourrions citer de nombreux exemples montrant que Dieu sait mieux que quiconque, mais je veux me concentrer sur un autre exemple de la loi de Dieu telle qu'elle est révélée dans la Bible, et c'est une loi pour laquelle le monde entier paie actuellement un lourd tribut pour l'avoir rejetée.

Des animaux purs et impurs

Dans un souci d’amour, Dieu a révélé à l’humanité des lois sur les aliments purs et impurs. Il nous a dit ce qui est bon à consommer pour l’homme et ce qui ne l’est pas. Cette distinction est mentionnée pour la première fois dans le récit du déluge, où il fut demandé à Noé d’accueillir des animaux à bord de l’arche, mais tous les animaux n’étaient pas identiques : « Tu prendras auprès de toi sept couples de tous les animaux purs, le mâle et sa femelle ; une paire des animaux qui ne sont pas purs, le mâle et sa femelle… » (Genèse 7 :2).

C’était donc bien longtemps avant l’époque de Moïse. Cependant, la Bible rappelle à Moïse de faire les différences entre ce qui est pur et impur. Lévitique 11 et Deutéronome 14 précisent ces différences. La majorité de l’humanité rejette ces instructions et le résultat tient en un mot : Coronavirus.

L’année 2020 restera dans les annales comme celle où le Covid-19 a pris des millions de vies et mis à mal l’économie d’individus et de nations. Que le coronavirus provienne d’un « marché d’animaux exotiques » ou d’un laboratoire de virologie, l’origine remonte aux chauve-souris rhinolophes. Depuis l’épidémie de SRAS de 2003-2004, les chauves-souris et le coronavirus qu’elles véhiculent ont fait l’objet d’études approfondies, car on pense qu’elles sont à l’origine du SRAS. Cependant, même si les chauves-souris sont prisées dans la pharmacopée chinoise voire consommées en Chine, les virus qu’elles transmettent doivent normalement d’abord infecter un autre animal avant de pouvoir se propager à l’humanité.

Popular Science publia un article pendant la crise du SRAS dans lequel on pouvait lire ce qui suit :

« En théorie, le SRAS est passé de l’animal sauvage à l’être humain lorsqu’il a acquis les “clés” moléculaires lui permettant de pénétrer dans nos cellules, explique [Michael] Lai. Pour ce faire, il a pu d’abord se mélanger à un virus humain se développant par l’intermédiaire d’une autre espèce animale. Un porc, par exemple, peut servir de récipient de mélange génétique lorsqu’il est co-infecté par deux virus, ce qui leur permet d’échanger des gènes. » (“SRAS : Where Did It Come From?” PopSci.com, 2 juillet 2003).

L’article poursuit en faisant cette déclaration remarquable : « Le fait que le SRAS et la plupart des virus de la grippe viennent de Chine méridionale n’est pas une surprise », déclare le virologue Michael Lai, qui pense que les traditions locales de manger des animaux sauvages exposent la population aux virus d’animaux.

Considérez les implications profondes de ceci ! La cause de la plupart des virus grippaux sont connus et si vous supprimez la cause, vous enrayez la grippe ! Le gibier n’est pas le problème, mais l’espèce animale l’est. Notez que la chauve-souris et le porc sont tous deux considérés comme impurs par la Bible. Il en va de même pour les chameaux, les primates (comme les singes) et d’autres chairs exotiques consommés en Asie, en Afrique et ailleurs dans le monde. Le MERS, les virus Nipah et Ébola, la pandémie de grippe de 1918, le Covid-19 et de nombreuses autres maladies sont le résultat de la consommation de ces aliments bibliquement impurs.

Conclusion

Si les scientifiques ont compris cela, ce n’est pas le cas de l’humanité en général. Nous n’avons pas réussi à comprendre la vérité révélée par Dieu telle qu’elle est présentée dans la Bible. Nous pensons que nous pouvons nous passer de cette révélation et nous en tirer à bon compte.

Alors qui est le plus intelligent ? Nous ferions bien de respecter le manuel d’instructions de Dieu destiné à l’humanité !

Vous pouvez prouver que la Bible constitue la parole de Dieu. Comme nous l’avons vu dans l’émission d’aujourd’hui :

  1. L’Auteur de la Bible est réel et vous pouvez prouver Son existence.
  2. L’accomplissement des prophéties prouve que la Bible constitue la parole de Dieu.
  3. C’est au fruit qu’on juge l’arbre.

Le véritable Évangile oublié

Beaucoup de gens ont entendu parler de Jésus-Christ, mais ont-ils entendu Son message ? Quelle était la bonne nouvelle qu’Il a proclamée pendant trois ans et demi avant Sa crucifixion ? Vous pensez le savoir ? N’en soyez pas si certains ! Car ce n’est pas ce que la plupart des gens imaginent. La croyance la plus courante est peut-être que l’Évangile parle de la personne de Jésus, de Sa mort, de Son ensevelissement et de Sa résurrection. Certes, cela fait partie de l’Évangile.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Pratiquement tout le monde en Occident ainsi qu’une grande partie du reste du monde ont entendu parler de Jésus-Christ, mais ont-ils entendu Son message ? Quelle était la bonne nouvelle qu’Il a proclamée pendant trois ans et demi avant Sa crucifixion ? Vous pensez le savoir ? N’en soyez pas si certains ! Car ce n’est pas ce que la plupart des gens imaginent.

Dans l’émission d’aujourd’hui, nous allons nous plonger dans la Bible afin de décrypter le message que Jésus de Nazareth a apporté au monde. Vous pourriez bien être surpris, voire choqué, d’apprendre la vérité de cette bonne nouvelle. Après tout, c’est ce que signifie le terme « Évangile ». Alors, quelle est exactement cette bonne nouvelle ?

Quel que soit le message que Jésus prêchait, Il était controversé, car les chefs religieux de Son époque étaient tellement furieux contre Lui qu’ils excitèrent Ses propres compatriotes à le faire mourir ! Pourquoi tant de haine ?

Qu’est-ce que l’Évangile ?

Partout, les gens se réfèrent au message de Jésus comme étant l’Évangile. Nous entendons parler de musique Gospel [Évangile en anglais], du message de l’Évangile, de la prédication de l’Évangile et des quatre Évangiles. Mais qu’est-ce que l’Évangile au juste ? Beaucoup croient le savoir, mais le savent-ils vraiment ? Le savez-vous ?

La croyance la plus courante est peut-être que l’Évangile parle de la personne de Jésus, de Sa mort, de Son ensevelissement et de Sa résurrection. Ou bien ils peuvent simplement dire : « Jésus est mort pour nos péchés. » Alors, c’est vraiment une bonne nouvelle, parce que nous avons tous péché et, selon la Bible, le salaire du péché c’est la mort ! Romains 6 :23 : « Car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur. »

Oui, c’est vraiment une bonne nouvelle. En effet, nous n’aurions aucun espoir sans ce sacrifice ! Cela fait partie de l’Évangile, de la bonne nouvelle. Mais voici quelques questions à prendre en considération : Quel était le message que Jésus prêcha avant Sa mort, Son ensevelissement et Sa résurrection ? Attendait-Il simplement Sa crucifixion ? Ce qu’Il a prêché pendant cette période a-t-il cessé d’être important ?

Le cas échéant, pourquoi ce message a-t-il été appelé l’Évangile ? La réponse est très méconnue, mais elle se trouve facilement dans les pages de la Bible. Tout ce que vous avez à faire, c’est d’ouvrir ce livre et de croire ce qu’il dit. Malheureusement, presque personne ne comprend ou ne prête attention à ce message.

Dans cette émission, je vais vous montrer quel est le message qui a bouleversé le monde. Je vous proposerai également un outil d’étude, notre brochure Croyez-vous au véritable Évangile ?, qui pose les questions tout en y répondant :

  • Que signifie naître de nouveau ?
  • Qu’est-ce que le Royaume de Dieu ?
  • Quand sera-t-il établi ?

Ce message que Jésus a apporté était si puissant que les chefs religieux de Son époque ne pouvaient pas le supporter. Les chefs religieux d’aujourd’hui ne sont apparemment pas si différents !

Le premier chapitre du livre de Marc commence au début des trois ans et demi de ministère de Jésus, en nous disant exactement quel était ce message : « Après que Jean eut été livré, Jésus alla dans la Galilée, prêchant l’Évangile de Dieu. Il disait : Le temps est accompli, et le royaume de Dieu est proche. Repentez-vous, et croyez à la bonne nouvelle » (Marc 1 :14-15).

Réalisez-vous que le Royaume de Dieu est le message pour lequel Jésus déclare avoir été envoyé proclamer ? Remarquez cette affirmation claire dans Luc 4 : 42-43 : « Une foule de gens se mirent à sa recherche, et arrivèrent jusqu’à lui ; ils voulaient le retenir, afin qu’il ne les quitte point ; mais il leur dit : Il faut aussi que j’annonce aux autres villes la bonne nouvelle du royaume de Dieu ; car c’est pour cela que j’ai été envoyé. »

Alors, si c’est le message que Jésus a dit qu’Il devait proclamer, pourquoi entendons-nous si peu parler de ce Royaume de Dieu ? Et qu’est-ce que ce Royaume ? Ce n’est pas ce que pensent la plupart des gens !

Et Jésus n’était pas celui que beaucoup de gens pensent qu’Il était. Laissez-moi vous donner un exemple. Quand j’avais 11 ou 12 ans, quelqu’un a demandé au catéchisme : « Pourquoi Jésus parlait-Il en paraboles ? » La réponse fut que « l’auditoire de Jésus était composé d’agriculteurs, de pêcheurs et de bergers. Il parlait donc dans un langage qu’ils pouvaient comprendre. »

Cela avait certainement du sens à l’époque, mais il existe un problème. C’est totalement faux ! Comment pouvons-nous le savoir ? Les propres disciples de Jésus Lui ont posé exactement la même question et Jésus donna la raison pour laquelle Il utilisa des paraboles.

« Les disciples s’approchèrent, et lui dirent : Pourquoi leur parles-tu en paraboles ? Jésus leur répondit : Parce qu’il vous a été donné de connaître les mystères du royaume des cieux, et que cela ne leur a pas été donné. Car on donnera à celui qui a, et il sera dans l’abondance, mais à celui qui n’a pas on ôtera même ce qu’il a. C’est pourquoi je leur parle en paraboles, parce qu’en voyant ils ne voient point, et qu’en entendant ils n’entendent ni ne comprennent. Et pour eux s’accomplit cette prophétie d’Ésaïe : Vous entendrez de vos oreilles, et vous ne comprendrez point ; vous regarderez de vos yeux, et vous ne verrez point… » (Matthieu 13 :10-14)

 Au lieu de rendre compréhensible ce qu’Il disait, Jésus nous dit qu’Il parlait en paraboles pour cacher la signification à la majorité – c’est ce que révèle la Bible ! Nous lisons également cela dans le récit de Marc : « Il ne leur parlait point sans parabole ; mais, en particulier, il expliquait tout à ses disciples » (Marc 4 :34).

Regardons ces paraboles et voyons ce qu’elles nous disent au sujet du Royaume de Dieu, mais je veux d’abord vous offrir une ressource importante : Croyez-vous au véritable Évangile ? Aujourd’hui, nous explorons le message que Jésus proclama pendant les trois ans et demi précédant Sa crucifixion. Il s’agit d’une connaissance vitale que tout disciple du Christ doit posséder. Comment peut-on prétendre être chrétien et ne pas connaître Son message ? Cette brochure expose la vraie bonne nouvelle ! Elle explique le Royaume de Dieu et la possibilité que vous avez d’en faire partie. Ce Royaume est bien plus que flotter sur des nuages ou contempler la face de Dieu à jamais.

Les paraboles parlent du Royaume de Dieu

Quel était le message proclamé par Jésus de Nazareth pendant trois ans et demi ? Pourquoi est-il méconnu aujourd’hui ? Comment Jésus utilisa-t-Il des paraboles pour proclamer ce message ? Dans chacune de Ses paraboles, le sujet porte sur le Royaume de Dieu. Comment dans marc, au chapitre 4 :

« Il en est du royaume de Dieu comme quand un homme jette de la semence en terre ; qu’il dorme ou qu’il veille, nuit et jour, la semence germe et croît sans qu’il sache comment. La terre produit d’elle-même, d’abord l’herbe, puis l’épi, puis le grain tout formé dans l’épi ; et, dès que le fruit est mûr, on y met la faucille, car la moisson est là » (Marc 4 :26-29).

Nous apprenons ici que le Royaume de Dieu n’est pas quelque chose d’instantané. Il se réalisera grâce à un processus de germination, de croissance et de maturation. Une autre parabole du Royaume de Dieu commence au verset suivant :

« Il dit encore : À quoi comparerons-nous le royaume de Dieu, ou par quelle parabole le représenterons-nous ? Il est semblable à un grain de sénevé, qui, lorsqu’on le sème en terre, est la plus petite de toutes les semences qui sont sur la terre ; mais, lorsqu’il a été semé, il monte, devient plus grand que tous les légumes, et pousse de grandes branches, en sorte que les oiseaux du ciel peuvent habiter sous son ombre » (Marc 4 :30-32).

 Cette parabole nous indique que le Royaume aura le plus humble des commencements, avant de devenir immense. Après un ministère de trois ans et demi marqué par de puissants miracles et culminant par Sa résurrection d’entre les morts, il n’y avait qu’environ 120 vrais croyants, comme l’atteste Actes 1 :15. Pourtant, avant la fin du premier siècle, ce puissant message s’était étendu depuis la minuscule province juive à toutes les parties de l’Empire romain, comme nous le lisons dans Actes 17 :6 : « Ne les ayant pas trouvés [Paul et Silas], ils traînèrent Jason et quelques frères devant les magistrats de la ville, en criant : Ces gens, qui ont bouleversé le monde, sont aussi venus ici. »

Toutefois, cela n’explique pas l’accomplissement ultime de la parabole. De nombreuses Écritures nous disent que Jésus doit revenir ici-bas pour établir Son royaume et ce n’est qu’alors que le grain de moutarde [ou de sénevé] se développera pour couvrir le monde entier.

Les gens de Son époque comprenaient que Son message concernait un royaume littéral qui serait établi sur Terre, mais ils ne comprenaient pas le moment où celui-ci serait établi, ni comment il se réaliserait.

« Ils écoutaient ces choses, et Jésus ajouta une parabole, parce qu’il était près de Jérusalem, et qu’on croyait qu’à l’instant le royaume de Dieu allait paraître. Il dit donc : Un homme de haute naissance s’en alla dans un pays lointain, pour se faire investir de l’autorité royale, et revenir ensuite » (Luc 19 :11-12).

 Cette parabole explique ensuite une vérité presque universellement méconnue et qui vous concerne. Elle montre que vous pouvez aider à résoudre les grands problèmes auxquels le monde est confronté, tels que la guerre, la pauvreté, la faim et la maladie. Peut-être comprenez-vous l’importance du sacrifice du Christ en votre faveur, mais vous devez aussi comprendre quel a été exactement le message qui bouleversa le monde romain. Vous devez savoir pourquoi ils tuèrent Jésus. Et vous devez savoir pourquoi Son message est pertinent pour votre avenir. Ce message, bien que méconnu dans la plupart des Églises, est spécifique et facile à comprendre pour quiconque cherche vraiment à Le connaître. Jésus proclama ce message, tout comme Paul et d’autres. N’oubliez pas de commander notre brochure gratuite Croyez-vous au véritable Évangile ?

Quelle récompense pour ceux qui obéissent à Dieu ?

Notre question du jour est de savoir quel est le message que Jésus de Nazareth prêcha pendant trois ans et demi. Ce message se trouve dans la parabole de l’homme de haute naissance et il revêt une grande importance pour votre avenir. J’expliquerai cette parabole en détail, mais je dois d’abord vous préciser ce que votre avenir ne sera pas ! Le sermon sur la montagne est considéré comme le cœur et le noyau des enseignements de Jésus. Il commence par les béatitudes, ou les « belles attitudes ». La première se trouve dans Matthieu 5 :3 : « Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à eux ! »

Beaucoup en déduisent que la récompense de ceux qui seront sauvés est d’aller au ciel. Nous entendons parler d’une rencontre avec Saint Pierre aux « portes du paradis », afin de « recevoir nos ailes » et flotter sur les nuages en jouant de la harpe pour l’éternité. Mais notez les mots utilisés au verset 5 : « Heureux les débonnaires, car ils hériteront la terre ! »

Quelle déception ! Les « pauvres en esprit » iraient au ciel, mais les « débonnaires » resteraient sur Terre ! Est-ce bien le cas ? Je fais ressortir cette apparente contradiction, qui en vérité n’en est pas une, pour faire une distinction importante. Examinons ces deux versets plus attentivement.

Lorsqu’il est dit « le royaume des cieux », cela fait référence à la possession ou à la propriété. Par exemple, lorsque nous disons « Royaume de Dieu », nous ne pensons pas que le Royaume soit « en » Dieu. Plutôt, nous comprenons que c’est le Royaume qui appartient à Dieu. Mais lorsqu’il est dit « hériteront la terre », il s’agit de l’emplacement de notre héritage.

Contrairement aux trois autres évangélistes, Matthieu utilisa le plus souvent l’expression « royaume des cieux », qui signifie le royaume de Dieu qui est aux cieux. Mais, il est évident que cette expression est interchangeable avec « Royaume de Dieu ». Voyez dans Matthieu 19 :23-24 : « Je vous le dis en vérité, un riche entrera difficilement dans le royaume des cieux. Je vous le dis encore, il est plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu. »

Revenons maintenant à la parabole de l’homme de haute naissance. Comme nous l’avons lu précédemment, cette parabole a été donnée « parce qu’il était près de Jérusalem, et qu’on croyait qu’à l’instant le royaume de Dieu allait paraître » (Luc 19 :11).

Les gens comprenaient que le message de Jésus concernait le Royaume de Dieu et ils cherchaient un gouvernement bien réel à établir à cette époque. Jésus a ensuite expliqué que le Royaume n’apparaîtrait pas immédiatement, mais qu’un « homme de haute naissance s’en alla dans un pays lointain, pour se faire investir de l’autorité royale, et revenir ensuite » (Luc 19 :12).

Notez qu’Il s’en irait, mais qu’Il reviendrait. Après Sa résurrection, Jésus est monté au ciel pour être avec Son Père, mais comme nous le voyons dans ce verset, Il reviendra. En attendant, « il appela dix de ses serviteurs, leur donna dix mines, et leur dit : Faites-les valoir jusqu’à ce que je revienne » (Luc 19 :13).

À son retour, l’homme de haute naissance, en référence au Christ, remet des récompenses à Ses serviteurs. Combien de personnes ont lu cette parabole en comprennent sa signification ? Il est facile de la lire et de passer à côté de ce que Jésus disait. Voici ce que sont leurs récompenses : « Le premier vint, et dit : Seigneur, ta mine a rapporté dix mines. Il lui dit : C’est bien, bon serviteur ; parce que tu as été fidèle en peu de chose, reçois le gouvernement de dix villes » (Luc 19 :16-17).

De la même manière, celui qui a gagné cinq mines a reçu le gouvernement sur cinq villes.

Comprenez-vous que le gouvernement est ce que le Christ offre à Ses fidèles serviteurs ? L’Ancien et le Nouveau Testament parlent tous deux du futur règne du Messie ici-bas, sur Terre. L’une après l’autre, les Écritures nous disent que notre récompense est de devenir des rois et des sacrificateurs qui régneront ici-bas pendant mille ans. Apocalypse 20 :4 décrit ceux qui ont tout risqué [pour Dieu] au cours de cette vie : « Ils revinrent à la vie, et ils régnèrent avec Christ pendant mille ans. »

Mais où vivront-ils et où régneront-ils ? La réponse se trouve dans Apocalypse 5 :9-10 :

« Car tu as été immolé, et tu as racheté pour Dieu par ton sang des hommes de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation ; tu as fait d’eux un royaume et des sacrificateurs pour notre Dieu, et ils régneront sur la terre. »

 La vie après la mort est une question sur laquelle la plupart d’entre nous s’interrogent. Allons-nous revivre ? L’Évangile de Jésus-Christ nous apporte la réponse et cette bonne nouvelle va bien au-delà du message de Sa mort et de Sa résurrection. Notre brochure gratuite Croyez-vous au véritable Évangile ? cite les passages bibliques qui expliquent l’avenir que vous pouvez avoir et c’est bien plus que de flotter sur des nuages ou de contempler la face de Dieu pour l’éternité. Vous avez besoin de cette brochure essentielle.

La réalité du Royaume de Dieu

L’Évangile de Jésus, celui qu’Il proclama pendant trois ans et demi avant Sa mort et Sa résurrection, est largement méconnu. Pourquoi ? Pourquoi rejeter l’espérance qu’Il est venu apporter ? C’est une chose de savoir que vos péchés peuvent être pardonnés (et nous ne devrions jamais ignorer ce message), mais nous devons nous demander : « Dans quel but ultime ? » De quoi s’agit-il en réalité ? S’il existe une vie après la mort, à quoi ressemblera-t-elle ? Quelle pourrait être notre récompense ? Jésus est venu avec un message clair : Il reviendra pour gouverner sur cette Terre dans un Royaume au sein duquel nous pourrions naître. Pourquoi ce message est-il donc oublié ? 

Un jeune homme riche vint demander à Jésus : « Maître, que dois-je faire de bon pour avoir la vie éternelle ? » (Matthieu 19 :16).

La réponse du Christ fut qu’il devait observer les commandements. Cela devrait surprendre ceux qui disent que les commandements sont abolis, mais en mettant ceci de côté pour l’instant, Jésus lui a prescrit une instruction directe qui allait éliminer son faux dieu (l’argent), tout en le mettant en conformité avec le commandement concernant la convoitise. Il lui dit d’aller vendre tout ce qu’il avait et de le donner aux pauvres. Ce faisant, il se constituerait un trésor dans le ciel, ce trésor que le Christ apporterait avec Lui à Son retour. Cet homme s’en alla tout triste, incapable de se résoudre à agir.

Après cela, Jésus souligna combien il est difficile pour ceux qui placent leur confiance en leurs richesses d’entrer dans le Royaume de Dieu ; ce qui amena Ses disciples à se demander : « Qu’en sera-t-il de nous ? » Notez la réponse de Jésus, dans Matthieu 19 :28 :

« Jésus leur répondit : Je vous le dis en vérité, quand le Fils de l’homme, au renouvellement de toutes choses, sera assis sur le trône de sa gloire, vous qui m’avez suivi, vous serez de même assis sur douze trônes, et vous jugerez [ou gouvernerez] les douze tribus d’Israël. »

Voilà qui est très précis ! Y a-t-il un lien avec la parabole de l’homme de haute naissance qui se rend dans un pays lointain ? En regardant la vue d’ensemble dans les Écritures, nous constatons qu’il y a une continuité dans le déroulement de la pensée. Il y a un Royaume qui se profile et Dieu nous en révèle la structure. Commençons par une déclaration bien connue de l’apôtre Paul à propos de ce Royaume. On l’entend souvent au cours des obsèques, mais les gens la comprennent-ils ? « Ce que je dis, frères, c’est que la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu, et que la corruption n’hérite pas l’incorruptibilité » (1 Corinthiens 15 :50).

Ce verset réfute à lui seul de nombreux faux enseignements sur le Royaume de Dieu. En effet, le Royaume n’est pas établi dans nos cœurs. Non, il n’est pas d’ores et déjà là. Le Royaume de Dieu est un gouvernement littéral, tout comme Jésus enseigna à Ses disciples ce que serait leur récompense et tout comme Il l’enseigna dans la parabole de l’homme de haute naissance.

Et, comme nous venons de le lire, la chair et le sang ne peuvent hériter du Royaume. Pilate demanda à Jésus : « Es-tu le roi des Juifs ? » (Jean 18 :33). Et Jésus expliqua : « Mon royaume n’est pas de ce monde […] Si mon royaume était de ce monde, mes serviteurs auraient combattu pour moi afin que je ne sois pas livré aux Juifs ; mais maintenant mon royaume n’est point d’ici-bas » (Jean 18 :36).

Alors, quand sera établi le Royaume de Dieu ? Le chapitre 30 de Jérémie proclame un temps de détresse pour toute la maison de Jacob. Cela signifie les Juifs, mais également les autres tribus d’Israël. Comme nous l’avons déjà vu, Jésus a promis aux douze apôtres la gouvernance, chacun sur l’une des douze tribus d’Israël, mais les Juifs ne forment qu’une seule tribu. « Ils [les douze tribus ensemble] serviront l’Éternel, leur Dieu, et David, leur roi, que je leur susciterai » (Jérémie 30 :9).

Quand avez-vous entendu pour la dernière fois cela prêché depuis le pupitre ? Oui, l’Éternel – c’est-à-dire le Messie qui revient, Jésus-Christ – sera leur Souverain, mais remarquez aussi que le roi David sera ressuscité pour régner sur tout Israël.

Zacharie décrit le moment où toutes les nations se rassembleront contre Jérusalem et les Juifs. Ce sera un épisode terrible, mais la prophétie montre que le Messie, Jésus-Christ, reviendra pour les sauver et voici le résultat de Son intervention : « L’Éternel sera roi de toute la terre » (Zacharie 14 :9).

Voyez-vous le modèle, mes amis ? Jésus-Christ régnera sur la Terre entière. Le roi David sera ressuscité pour régner sur les douze tribus d’Israël. Les apôtres seront également ressuscités à ce moment-là et chacun d’eux régnera sur l’une des douze tribus. Ensuite, la parabole du personnage de haute naissance montre que ceux qui appartiennent à Christ lors de Son retour se verront attribuer la gouvernance de villes. Certains auront une plus grande responsabilité en fonction de ce qu’ils auront accompli au cours de cette vie. Le schéma est clair.

Je sais maintenant que certains diront : « Mais je ne veux pas être un dirigeant ! » N’aimeriez-vous pas résoudre les problèmes de pauvreté, d’inégalité des revenus, de maladie, de corruption, de violence et d’abus ? Alors pourquoi refuseriez-vous de gouverner sous la direction de Jésus-Christ pour mettre fin à tous ces problèmes ?

Dieu n’essaie pas de sauver le monde entier en ce moment. Il appelle plutôt quelques personnes à naître de nouveau dans Sa famille, pour régner avec Lui et apporter la paix sur cette planète troublée. Imaginez ce que ce sera :

« Il sera le juge des nations, l’arbitre d’un grand nombre de peuples. De leurs glaives ils forgeront des hoyaux, et de leurs lances des serpes : une nation ne tirera plus l’épée contre une autre, et l’on apprendra plus la guerre » (Ésaïe 2 :4).

Le Royaume de Dieu n’est autre que la famille de Dieu née de l’Esprit. Ce Royaume sera établi ici-bas pendant mille ans, mais ce ne sera que le début. Pour en savoir plus sur votre avenir potentiel, n’oubliez pas de commander votre exemplaire gratuit de la brochure Croyez-vous au véritable Évangile ?

Dans ce monde plein de chaos et de confusion, vous avez besoin de conseils solides qui proviennent de la Bible. Nous continuerons à partager avec vous les enseignements de Jésus-Christ, la bonne nouvelle de l’avènement du Royaume de Dieu, ainsi que les prophéties passionnantes de la fin des temps et leur signification.


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Cette revue est différente des autres, car nous enseignons toute la vérité du message du Christ, ce qu’Il a accompli pour nous et comment Son plan pour l’humanité se déroulera.

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