Gerald Weston | Page 18 | Le Monde de Demain

Gerald Weston

Peut-on croire à la Bible?

Le manuel que nous appelons la Bible constitue-t-il la parole de Dieu ou est-ce l’œuvre de simples hommes ? Avez-vous vérifié la réponse par vous-même ? Vous devez en avoir la certitude, car la réponse à cette question aura un impact considérable sur la façon dont vous vivez. Mais par où commencer pour prouver la validité de la Bible ? Nous devons d'abord vérifier l’existence du Dieu qui l’a inspirée.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

La Bible est-elle la parole de Dieu ? Ou n’est-elle que des écrits illusoires d’hommes ? Selon un des plus véhéments athées de notre époque, ce serait la seconde hypothèse. On peut sentir le mépris chez Richard Dawkins lorsqu’il déclara dans son ouvrage intitulé Pour en finir avec Dieu :

« Pour être honnête, une grande partie de la Bible n’est pas systématiquement mauvaise, mais tout simplement bizarre, comme si vous vous trouviez devant une anthologie constituée par un bric-à-brac hétéroclite de documents disparates, qui ont été composés, puis revus, traduits, déformés, et “améliorés” par des centaines d’auteurs, de correcteurs et de copistes anonymes, inconnus de nous et surtout les uns des autres sur neuf siècles » (éditions Perrin, pages 299-300, traduction Marie-France Desjeux-Lefort).

À première vue, Dawkins peut sembler bien instruit pour ceux qui ne connaissent pas la Bible, mais les faits qu’il avance sont incorrects. Il refuse de voir la vue d’ensemble et l’unité présente dans les Écritures. Quelle est donc la réponse à cette question ? Le manuel que nous appelons la Bible constitue-t-il la parole de Dieu ou est-ce l’œuvre de simples hommes ?

Je répondrai à cette question aujourd’hui dans l’émission Le Monde de Demain et je vous donnerai trois raisons pour lesquelles vous pouvez avoir confiance en la Bible. Je vous proposerai également une brochure pour renforcer votre compréhension : La Bible : Réalité ou fiction ?

Je suis heureux que vous vous joigniez à nous aujourd’hui, car vous devez connaître la réponse à la question suivante : « Le manuel que nous appelons la Bible constitue-t-il la parole de Dieu, ou est-ce l’œuvre de simples hommes ? » Vous pouvez croire qu’il l’est ou pas, mais avez-vous non simplement cru la réponse à cette question, mais l’avez-vous vérifiée par vous-même ? Vous devez en avoir la certitude, car la réponse à cette question aura un impact considérable sur la façon dont vous vivez. Ce livre est-il fiable ? Pouvez-vous compter sur ses enseignements et ses promesses au sujet de la vie après la mort ?

Vous devez prouver s’il est vrai ou faux. Et j’affirme aujourd’hui que vous pouvez prouver que la Bible est plus que l’œuvre de simples hommes. C’est l’œuvre du Créateur de la vie – Celui qui sait le mieux comment nous devrions vivre et Celui qui a un plan pour chaque être humain. Pour compléter le thème d’aujourd’hui, nous vous offrons une brochure qui apporte encore plus d’informations sur ce sujet : La Bible : Réalité ou fiction ?

Par où commencer pour prouver la validité de la Bible ? La réponse est que nous devons commencer par vérifier l’existence du Dieu qui l’a inspirée. Pour prouver la Bible, nous devons d’abord prouver l’existence de Dieu.

Raison n°1 : L’Auteur de la Bible est réel et vous pouvez prouver Son existence

La théorie de l’évolution a beaucoup miné la foi des gens. Dès notre plus jeune âge, nous sommes bombardés par des documentaires TV sur la nature et en cours de biologie à l’école avec l’idée que la vie n’a pas été créée, mais que c’est le résultat de processus évolutifs. Des individus tels que Dawkins ridiculisent ceux qui croient en Dieu.

« La foi est la grande échappatoire, la grande excuse, pour échapper au besoin de penser et d’évaluer les preuves. La foi est la croyance malgré ou, peut-être, à cause du manque de preuves » (The Independent, 20 avril 1992).

Selon Dawkins, la foi en Dieu est basée sur une foi aveugle, tandis que la théorie de l’évolution est fondée sur des preuves tangibles. Cependant, tous les évolutionnistes ne partagent pas son mépris, mais reconnaissent que l’évolution requiert également la foi. Le 13 février 1993, l’Association américaine pour l’avancement de la science organisa un colloque autour du thème dont le sujet de discussion était la façon de traiter le « nouvel antiévolutionnisme ». Michael Ruse, une référence dans le domaine de l’évolution et de la philosophie, reconnut dans son intervention :

« Il n’y a assurément aucun doute que dans le passé, et je pense aussi dans le présent, pour beaucoup d’évolutionnistes, que l’évolution a fonctionné comme quelque chose comportant des éléments qui sont, avouons-le, semblables à une religion séculière » (Evolution and Creationism, Young et Largent, Greenwood Press, pages 253-260).

Ne vous méprenez pas, Ruse est un évolutionniste « pur et dur », comme il le confirma abondamment dans son intervention pendant ce colloque et dans ses réponses ultérieures. Cependant, il continua d’affirmer que l’évolution est une religion séculière :

« Mais je viens ici pour vous dire que, philosophiquement, je pense que tout un chacun devrait être sensible à ce que l’Histoire nous montre, à savoir, cette évolution, […] semblable à une religion, implique d’avoir certains a priori ou des hypothèses métaphysiques, qui a un certain niveau ne peuvent pas être prouvées empiriquement » (ibid.).

Tandis que Dawkins et d’autres comme lui ridiculisent la foi en Dieu comme si elle était sans preuves, ils devraient, comme Russe l’expliqua à son public, d’abord se regarder dans le miroir et admettre leur propre foi en leur dieu darwinien.

Nous ne pouvons pas prouver que Dieu existe en réfutant la théorie de l’évolution, mais franchement, y a-t-il d’autres conclusions ? Si l’évolution s’avère être une fausse religion, peut-être faut-il examiner de plus près l’autre alternative.

Ceci m’amène à un point crucial des faits scientifiques. Avant de déclencher un processus évolutif, il faut d’abord qu’il y ait de la vie, et la vie apparaissant par hasard est tout simplement impossible. La vie évoluant à partir d’un bouillon de culture semble être une certitude attrayante. Réunissez les bonnes conditions et cela devrait se produire, mais est-ce bien le cas ? Est-il facile d’assembler un organisme vivant, aussi « simple » soit-il ?

Michael Denton souligne ce que tous les biologistes avertis doivent admettre concernant la complexité inouïe de la vie :

« Malgré sa taille incroyablement minuscule […] la plus petite des bactéries est en effet une véritable usine miniature dotée d’une puissante machinerie moléculaire […] beaucoup plus complexe que n’importe quelle machine fabriquée par l’homme et absolument sans équivalent dans le monde inorganique » (Évolution : Une théorie en crise, éditions Flammarion, page 258, traduction Nicolas Balbo).

Pensez-y ! « La plus petite des bactéries » est « beaucoup plus complexe que n’importe quelle machine fabriquée par l’homme ». Et cela mes amis n’est pas une exagération. Il déclare plus loin :

« La complexité des types de cellules les plus simples que l’on connaisse est si grande qu’on ne peut pas admettre qu’un tel objet ait pu être assemblé soudainement par un événement fantastiquement improbable. Un tel phénomène équivaudrait à un miracle » (ibid., page 273).

La prochaine fois que vous entendrez parler que de l’eau a été trouvée sur d’autres planètes, comme s’il s’agissait du seul élément nécessaire pour générer la vie, pensez à cette déclaration de Bill Bryson dans son nouvel ouvrage intitulé Une histoire du corps humain à l’usage de ses occupants :

« Même si vous réunissiez la totalité du savoir humain au travers des plus grands génies de notre temps et du passé, vous ne parviendriez pas à fabriquer ne serait-ce une seule cellule vivante » (éditions Payot, page 17, traduction Françoise Bouillot et Mario Pasa).

Félicitations à tous ces évolutionnistes pour leur foi inégalée ! Quelques paragraphes plus loin, il qualifie la vie de « miracle ». Bryson comprend que l’ADN est nécessaire pour former nos cellules, mais qu’est-ce que l’ADN ? Il écrit : « En fait, votre ADN n’est rien d’autre que le manuel de fabrication de vous-même » (ibid., page 19).

Mais comment ce « manuel de fabrication » est-il apparu ? Qui en a rédigé le message codé ? Et remarquez bien ceci : Il faut une puissante machinerie en protéines pour exécuter les instructions de fabrication des protéines ! Alors, comment les premières protéines ont-elles vu le jour ?

Si la vie n’est pas apparue par hasard, alors la meilleure déduction est qu’il y a un Dieu d’intelligence au-delà de notre imagination. Et notre existence même appelle la question, pourquoi ? Pourquoi existons-nous, dans quel but ? Et ce Créateur ne nous donnerait-Il pas la compréhension de ce but ? Alors, où pouvons-nous chercher Sa révélation ? Serait-ce ce merveilleux livre qu’est la Bible ?

Le premier point était que l’Auteur de la Bible est réel et vous pouvez prouver Son existence.

Raison n°2 : L’accomplissement des prophéties prouve que la Bible constitue la parole de Dieu

Vous serez peut-être surpris d’apprendre qu’un quart à un tiers de la Bible est constitué de prophéties. Et à travers les mots de ce livre extraordinaire, Quelqu’un prétend être le Dieu tout-puissant, Celui qui peut prédire l’Histoire à l’avance. Remarquez ce défi que l’on trouve dans Ésaïe 46 :9-10 :

« Souvenez-vous de ce qui s’est passé dès les temps anciens ; car je suis Dieu, et il n’y en a point d’autre, je suis Dieu, et nul n’est semblable à moi. J’annonce dès le commencement ce qui doit arriver, et longtemps d’avance ce qui n’est pas encore accompli ; je dis : Mes arrêts subsisteront, et j’exécuterai toute ma volonté. »

La Bible a-t-elle prédit l’avenir avec exactitude ? Oui, assurément ! De nombreuses prophéties faciles à comprendre se sont déjà accomplies, comme certaines qui se trouvent dans le livre de Daniel.

Peu après avoir pris le trône de l’Empire chaldéen (ou babylonien), le roi Nebucadnetsar fit un rêve inhabituellement réaliste. Il y vit l’image d’un homme et Daniel fut appelé à en interpréter la signification. Voici comment Daniel décrit l’image de Nebucadnetsar :

« La tête de cette statue était d’or pur ; sa poitrine et ses bras étaient d’argent ; son ventre et ses cuisses étaient d’airain ; ses jambes, de fer ; ses pieds, en partie de fer et en partie d’argile. Tu regardais, lorsqu’une pierre se détacha sans le secours d’aucune main, frappa les pieds de fer et d’argile de la statue, et les mit en pièces » (Daniel 2 :32-34).

Daniel expliqua ensuite que la tête d’or représentait Nebucadnetsar et son royaume chaldéen et qu’il y aurait trois royaumes à suivre :

« Après toi, il s’élèvera un autre royaume, moindre que le tien ; puis un troisième royaume, qui sera d’airain, et qui dominera sur toute la terre. Il y aura un quatrième royaume, fort comme du fer ; de même que le fer brise et rompt tout, il brisera et rompra tout, comme le fer qui met tout en pièces » (Daniel 2 :39-40).

L’Histoire confirme l’existence des quatre royaumes suivants :

  • Empire babylonien
  • Empire médo-perse
  • Empire gréco-macédonien
  • Empire romain

Les descriptions de ces quatre puissances mondiales sont relatées plus en détail dans Daniel 7 et Apocalypse chapitres 13 et 17, mais nous ne prendrons pas le temps dans cette émission d’entrer dans ces détails. Cependant, dans Daniel 8, des détails très spécifiques sont donnés concernant la relation entre le deuxième et le troisième royaume où ils sont décrits comme représentant un bélier et un bouc : « Le bélier que tu as vu, et qui avait des cornes, ce sont les rois des Mèdes et des Perses. Le bouc, c’est le roi de Javan. La grande corne entre ses yeux, c’est le premier roi » (Daniel 8 :20-21).

Fidèle à cette prophétie, Alexandre le Grand de Macédoine se leva sur la péninsule grecque et renversa les Mèdes et les Perses. Son Empire s’étendit de la Grèce à l’Inde et au sud jusqu’en Égypte. Nous lisons plus loin dans cette prophétie qu’à sa mort, en 323 av. J.-C., son royaume serait divisé entre quatre de ses généraux en quatre royaumes distincts : « Les quatre cornes qui se sont élevées pour remplacer cette corne brisée, ce sont quatre royaumes qui s’élèveront de cette nation, mais qui n’auront pas autant de force » (Daniel 8 :22).

Bien que nous puissions nous tourner vers les prophéties accomplies, et il y en a bien plus que la plupart des gens ne peuvent l’imaginer, il y a d’autres prophéties qui s’accomplissent en ce moment même sous nos yeux. Comme nous l’avons montré à de nombreuses reprises dans cette émission, Daniel décrit avec précision le temps de la fin comme étant un temps de grande explosion de connaissances. « Toi, Daniel, tiens secrètes ces paroles, et scelle le livre jusqu’au temps de la fin. Plusieurs alors le liront, et la connaissance augmentera » (Daniel 12 :4).

Il y a beaucoup, et je dis bien beaucoup, de prophéties qui doivent encore s’accomplir. Après tout, la Bible est composée d’un quart à un tiers de prophéties, ce qui est considérable.

La première raison que nous avons abordée dans l’émission d’aujourd’hui est que l’Auteur de la Bible est réel et vous pouvez prouver Son existence. La deuxième raison est que l’accomplissement des prophéties prouve que la Bible constitue la parole de Dieu.

Raison n°3 : C’est au fruit qu’on juge l’arbre

En d’autres termes, Dieu sait mieux que quiconque comment nous devons nous comporter. Considérez ce défi donné dans Deutéronome 30 :19 : « J’en prends aujourd’hui à témoin contre vous le ciel et la terre : j’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité… »

C’est le défi qui est lancé à chacun d’entre nous. Mais la Bible révèle également quelque chose d’important sur notre nature : nous préférons nous fier à notre propre jugement plutôt qu’à celui de notre Créateur. Ce point est évoqué dans de nombreuses Écritures ainsi qu’au travers de l’Histoire de l’humanité, mais remarquez comment cela est résumé dans Proverbes 14 :12 : « Telle voie paraît droite à un homme, mais son issue, c’est la voie de la mort. »

Dieu révèle qu’il existe deux modes de vie. L’une mène à toutes sortes de bénédictions et à la vie. L’autre mène à toutes sortes de problèmes et à la mort. La propension de l’homme est de choisir ce dernier. Voyons donc comment la Bible nous indique la bonne façon de vivre.

Un des Dix Commandements dit très simplement : « Tu ne commettras point d’adultère » (Exode 20 :14).

J’ai choisi celui-ci parce que nous sommes peut-être tous d’accord pour dire que le meurtre et le vol ne sont pas bons, au moins pour notre prochain. Rejeter la tentation de l’adultère profite non seulement aux autres, mais l’obéissance à ce commandement nous protège nous-mêmes. Malheureusement, nombreux sont ceux qui, dans notre monde, transgressent ce commandement. La plupart des personnes rationnelles reconnaissent que l’adultère est un fléau pour la société qui nuit au mariage, tant aux enfants qu’aux individus qui commettent ce péché. Comme il nous est conseillé dans 1 Corinthiens 6 :18 : « Fuyez l’immoralité sexuelle. Tout autre péché qu'un homme commet est extérieur à son corps, mais celui qui se livre à l'immoralité sexuelle pèche contre son propre corps » (Segond 21).

Quelqu’un est-il d’avis que les maladies sexuellement transmissibles ne sont qu’un des résultats négatifs de l’immoralité sexuelle ? Ces maladies pourraient être éradiquées en une seule génération si ces actes intimes étaient limités aux relations conjugales monogames et fidèles. Pourtant, la raison humaine permet aux individus d’argumenter autrement contre les faits et toute sagesse évidente. Nous pourrions citer de nombreux exemples montrant que Dieu sait mieux que quiconque, mais je veux me concentrer sur un autre exemple de la loi de Dieu telle qu'elle est révélée dans la Bible, et c'est une loi pour laquelle le monde entier paie actuellement un lourd tribut pour l'avoir rejetée.

Des animaux purs et impurs

Dans un souci d’amour, Dieu a révélé à l’humanité des lois sur les aliments purs et impurs. Il nous a dit ce qui est bon à consommer pour l’homme et ce qui ne l’est pas. Cette distinction est mentionnée pour la première fois dans le récit du déluge, où il fut demandé à Noé d’accueillir des animaux à bord de l’arche, mais tous les animaux n’étaient pas identiques : « Tu prendras auprès de toi sept couples de tous les animaux purs, le mâle et sa femelle ; une paire des animaux qui ne sont pas purs, le mâle et sa femelle… » (Genèse 7 :2).

C’était donc bien longtemps avant l’époque de Moïse. Cependant, la Bible rappelle à Moïse de faire les différences entre ce qui est pur et impur. Lévitique 11 et Deutéronome 14 précisent ces différences. La majorité de l’humanité rejette ces instructions et le résultat tient en un mot : Coronavirus.

L’année 2020 restera dans les annales comme celle où le Covid-19 a pris des millions de vies et mis à mal l’économie d’individus et de nations. Que le coronavirus provienne d’un « marché d’animaux exotiques » ou d’un laboratoire de virologie, l’origine remonte aux chauve-souris rhinolophes. Depuis l’épidémie de SRAS de 2003-2004, les chauves-souris et le coronavirus qu’elles véhiculent ont fait l’objet d’études approfondies, car on pense qu’elles sont à l’origine du SRAS. Cependant, même si les chauves-souris sont prisées dans la pharmacopée chinoise voire consommées en Chine, les virus qu’elles transmettent doivent normalement d’abord infecter un autre animal avant de pouvoir se propager à l’humanité.

Popular Science publia un article pendant la crise du SRAS dans lequel on pouvait lire ce qui suit :

« En théorie, le SRAS est passé de l’animal sauvage à l’être humain lorsqu’il a acquis les “clés” moléculaires lui permettant de pénétrer dans nos cellules, explique [Michael] Lai. Pour ce faire, il a pu d’abord se mélanger à un virus humain se développant par l’intermédiaire d’une autre espèce animale. Un porc, par exemple, peut servir de récipient de mélange génétique lorsqu’il est co-infecté par deux virus, ce qui leur permet d’échanger des gènes. » (“SRAS : Where Did It Come From?” PopSci.com, 2 juillet 2003).

L’article poursuit en faisant cette déclaration remarquable : « Le fait que le SRAS et la plupart des virus de la grippe viennent de Chine méridionale n’est pas une surprise », déclare le virologue Michael Lai, qui pense que les traditions locales de manger des animaux sauvages exposent la population aux virus d’animaux.

Considérez les implications profondes de ceci ! La cause de la plupart des virus grippaux sont connus et si vous supprimez la cause, vous enrayez la grippe ! Le gibier n’est pas le problème, mais l’espèce animale l’est. Notez que la chauve-souris et le porc sont tous deux considérés comme impurs par la Bible. Il en va de même pour les chameaux, les primates (comme les singes) et d’autres chairs exotiques consommés en Asie, en Afrique et ailleurs dans le monde. Le MERS, les virus Nipah et Ébola, la pandémie de grippe de 1918, le Covid-19 et de nombreuses autres maladies sont le résultat de la consommation de ces aliments bibliquement impurs.

Conclusion

Si les scientifiques ont compris cela, ce n’est pas le cas de l’humanité en général. Nous n’avons pas réussi à comprendre la vérité révélée par Dieu telle qu’elle est présentée dans la Bible. Nous pensons que nous pouvons nous passer de cette révélation et nous en tirer à bon compte.

Alors qui est le plus intelligent ? Nous ferions bien de respecter le manuel d’instructions de Dieu destiné à l’humanité !

Vous pouvez prouver que la Bible constitue la parole de Dieu. Comme nous l’avons vu dans l’émission d’aujourd’hui :

  1. L’Auteur de la Bible est réel et vous pouvez prouver Son existence.
  2. L’accomplissement des prophéties prouve que la Bible constitue la parole de Dieu.
  3. C’est au fruit qu’on juge l’arbre.

Le véritable Évangile oublié

Beaucoup de gens ont entendu parler de Jésus-Christ, mais ont-ils entendu Son message ? Quelle était la bonne nouvelle qu’Il a proclamée pendant trois ans et demi avant Sa crucifixion ? Vous pensez le savoir ? N’en soyez pas si certains ! Car ce n’est pas ce que la plupart des gens imaginent. La croyance la plus courante est peut-être que l’Évangile parle de la personne de Jésus, de Sa mort, de Son ensevelissement et de Sa résurrection. Certes, cela fait partie de l’Évangile.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Pratiquement tout le monde en Occident ainsi qu’une grande partie du reste du monde ont entendu parler de Jésus-Christ, mais ont-ils entendu Son message ? Quelle était la bonne nouvelle qu’Il a proclamée pendant trois ans et demi avant Sa crucifixion ? Vous pensez le savoir ? N’en soyez pas si certains ! Car ce n’est pas ce que la plupart des gens imaginent.

Dans l’émission d’aujourd’hui, nous allons nous plonger dans la Bible afin de décrypter le message que Jésus de Nazareth a apporté au monde. Vous pourriez bien être surpris, voire choqué, d’apprendre la vérité de cette bonne nouvelle. Après tout, c’est ce que signifie le terme « Évangile ». Alors, quelle est exactement cette bonne nouvelle ?

Quel que soit le message que Jésus prêchait, Il était controversé, car les chefs religieux de Son époque étaient tellement furieux contre Lui qu’ils excitèrent Ses propres compatriotes à le faire mourir ! Pourquoi tant de haine ?

Qu’est-ce que l’Évangile ?

Partout, les gens se réfèrent au message de Jésus comme étant l’Évangile. Nous entendons parler de musique Gospel [Évangile en anglais], du message de l’Évangile, de la prédication de l’Évangile et des quatre Évangiles. Mais qu’est-ce que l’Évangile au juste ? Beaucoup croient le savoir, mais le savent-ils vraiment ? Le savez-vous ?

La croyance la plus courante est peut-être que l’Évangile parle de la personne de Jésus, de Sa mort, de Son ensevelissement et de Sa résurrection. Ou bien ils peuvent simplement dire : « Jésus est mort pour nos péchés. » Alors, c’est vraiment une bonne nouvelle, parce que nous avons tous péché et, selon la Bible, le salaire du péché c’est la mort ! Romains 6 :23 : « Car le salaire du péché, c’est la mort ; mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur. »

Oui, c’est vraiment une bonne nouvelle. En effet, nous n’aurions aucun espoir sans ce sacrifice ! Cela fait partie de l’Évangile, de la bonne nouvelle. Mais voici quelques questions à prendre en considération : Quel était le message que Jésus prêcha avant Sa mort, Son ensevelissement et Sa résurrection ? Attendait-Il simplement Sa crucifixion ? Ce qu’Il a prêché pendant cette période a-t-il cessé d’être important ?

Le cas échéant, pourquoi ce message a-t-il été appelé l’Évangile ? La réponse est très méconnue, mais elle se trouve facilement dans les pages de la Bible. Tout ce que vous avez à faire, c’est d’ouvrir ce livre et de croire ce qu’il dit. Malheureusement, presque personne ne comprend ou ne prête attention à ce message.

Dans cette émission, je vais vous montrer quel est le message qui a bouleversé le monde. Je vous proposerai également un outil d’étude, notre brochure Croyez-vous au véritable Évangile ?, qui pose les questions tout en y répondant :

  • Que signifie naître de nouveau ?
  • Qu’est-ce que le Royaume de Dieu ?
  • Quand sera-t-il établi ?

Ce message que Jésus a apporté était si puissant que les chefs religieux de Son époque ne pouvaient pas le supporter. Les chefs religieux d’aujourd’hui ne sont apparemment pas si différents !

Le premier chapitre du livre de Marc commence au début des trois ans et demi de ministère de Jésus, en nous disant exactement quel était ce message : « Après que Jean eut été livré, Jésus alla dans la Galilée, prêchant l’Évangile de Dieu. Il disait : Le temps est accompli, et le royaume de Dieu est proche. Repentez-vous, et croyez à la bonne nouvelle » (Marc 1 :14-15).

Réalisez-vous que le Royaume de Dieu est le message pour lequel Jésus déclare avoir été envoyé proclamer ? Remarquez cette affirmation claire dans Luc 4 : 42-43 : « Une foule de gens se mirent à sa recherche, et arrivèrent jusqu’à lui ; ils voulaient le retenir, afin qu’il ne les quitte point ; mais il leur dit : Il faut aussi que j’annonce aux autres villes la bonne nouvelle du royaume de Dieu ; car c’est pour cela que j’ai été envoyé. »

Alors, si c’est le message que Jésus a dit qu’Il devait proclamer, pourquoi entendons-nous si peu parler de ce Royaume de Dieu ? Et qu’est-ce que ce Royaume ? Ce n’est pas ce que pensent la plupart des gens !

Et Jésus n’était pas celui que beaucoup de gens pensent qu’Il était. Laissez-moi vous donner un exemple. Quand j’avais 11 ou 12 ans, quelqu’un a demandé au catéchisme : « Pourquoi Jésus parlait-Il en paraboles ? » La réponse fut que « l’auditoire de Jésus était composé d’agriculteurs, de pêcheurs et de bergers. Il parlait donc dans un langage qu’ils pouvaient comprendre. »

Cela avait certainement du sens à l’époque, mais il existe un problème. C’est totalement faux ! Comment pouvons-nous le savoir ? Les propres disciples de Jésus Lui ont posé exactement la même question et Jésus donna la raison pour laquelle Il utilisa des paraboles.

« Les disciples s’approchèrent, et lui dirent : Pourquoi leur parles-tu en paraboles ? Jésus leur répondit : Parce qu’il vous a été donné de connaître les mystères du royaume des cieux, et que cela ne leur a pas été donné. Car on donnera à celui qui a, et il sera dans l’abondance, mais à celui qui n’a pas on ôtera même ce qu’il a. C’est pourquoi je leur parle en paraboles, parce qu’en voyant ils ne voient point, et qu’en entendant ils n’entendent ni ne comprennent. Et pour eux s’accomplit cette prophétie d’Ésaïe : Vous entendrez de vos oreilles, et vous ne comprendrez point ; vous regarderez de vos yeux, et vous ne verrez point… » (Matthieu 13 :10-14)

 Au lieu de rendre compréhensible ce qu’Il disait, Jésus nous dit qu’Il parlait en paraboles pour cacher la signification à la majorité – c’est ce que révèle la Bible ! Nous lisons également cela dans le récit de Marc : « Il ne leur parlait point sans parabole ; mais, en particulier, il expliquait tout à ses disciples » (Marc 4 :34).

Regardons ces paraboles et voyons ce qu’elles nous disent au sujet du Royaume de Dieu, mais je veux d’abord vous offrir une ressource importante : Croyez-vous au véritable Évangile ? Aujourd’hui, nous explorons le message que Jésus proclama pendant les trois ans et demi précédant Sa crucifixion. Il s’agit d’une connaissance vitale que tout disciple du Christ doit posséder. Comment peut-on prétendre être chrétien et ne pas connaître Son message ? Cette brochure expose la vraie bonne nouvelle ! Elle explique le Royaume de Dieu et la possibilité que vous avez d’en faire partie. Ce Royaume est bien plus que flotter sur des nuages ou contempler la face de Dieu à jamais.

Les paraboles parlent du Royaume de Dieu

Quel était le message proclamé par Jésus de Nazareth pendant trois ans et demi ? Pourquoi est-il méconnu aujourd’hui ? Comment Jésus utilisa-t-Il des paraboles pour proclamer ce message ? Dans chacune de Ses paraboles, le sujet porte sur le Royaume de Dieu. Comment dans marc, au chapitre 4 :

« Il en est du royaume de Dieu comme quand un homme jette de la semence en terre ; qu’il dorme ou qu’il veille, nuit et jour, la semence germe et croît sans qu’il sache comment. La terre produit d’elle-même, d’abord l’herbe, puis l’épi, puis le grain tout formé dans l’épi ; et, dès que le fruit est mûr, on y met la faucille, car la moisson est là » (Marc 4 :26-29).

Nous apprenons ici que le Royaume de Dieu n’est pas quelque chose d’instantané. Il se réalisera grâce à un processus de germination, de croissance et de maturation. Une autre parabole du Royaume de Dieu commence au verset suivant :

« Il dit encore : À quoi comparerons-nous le royaume de Dieu, ou par quelle parabole le représenterons-nous ? Il est semblable à un grain de sénevé, qui, lorsqu’on le sème en terre, est la plus petite de toutes les semences qui sont sur la terre ; mais, lorsqu’il a été semé, il monte, devient plus grand que tous les légumes, et pousse de grandes branches, en sorte que les oiseaux du ciel peuvent habiter sous son ombre » (Marc 4 :30-32).

 Cette parabole nous indique que le Royaume aura le plus humble des commencements, avant de devenir immense. Après un ministère de trois ans et demi marqué par de puissants miracles et culminant par Sa résurrection d’entre les morts, il n’y avait qu’environ 120 vrais croyants, comme l’atteste Actes 1 :15. Pourtant, avant la fin du premier siècle, ce puissant message s’était étendu depuis la minuscule province juive à toutes les parties de l’Empire romain, comme nous le lisons dans Actes 17 :6 : « Ne les ayant pas trouvés [Paul et Silas], ils traînèrent Jason et quelques frères devant les magistrats de la ville, en criant : Ces gens, qui ont bouleversé le monde, sont aussi venus ici. »

Toutefois, cela n’explique pas l’accomplissement ultime de la parabole. De nombreuses Écritures nous disent que Jésus doit revenir ici-bas pour établir Son royaume et ce n’est qu’alors que le grain de moutarde [ou de sénevé] se développera pour couvrir le monde entier.

Les gens de Son époque comprenaient que Son message concernait un royaume littéral qui serait établi sur Terre, mais ils ne comprenaient pas le moment où celui-ci serait établi, ni comment il se réaliserait.

« Ils écoutaient ces choses, et Jésus ajouta une parabole, parce qu’il était près de Jérusalem, et qu’on croyait qu’à l’instant le royaume de Dieu allait paraître. Il dit donc : Un homme de haute naissance s’en alla dans un pays lointain, pour se faire investir de l’autorité royale, et revenir ensuite » (Luc 19 :11-12).

 Cette parabole explique ensuite une vérité presque universellement méconnue et qui vous concerne. Elle montre que vous pouvez aider à résoudre les grands problèmes auxquels le monde est confronté, tels que la guerre, la pauvreté, la faim et la maladie. Peut-être comprenez-vous l’importance du sacrifice du Christ en votre faveur, mais vous devez aussi comprendre quel a été exactement le message qui bouleversa le monde romain. Vous devez savoir pourquoi ils tuèrent Jésus. Et vous devez savoir pourquoi Son message est pertinent pour votre avenir. Ce message, bien que méconnu dans la plupart des Églises, est spécifique et facile à comprendre pour quiconque cherche vraiment à Le connaître. Jésus proclama ce message, tout comme Paul et d’autres. N’oubliez pas de commander notre brochure gratuite Croyez-vous au véritable Évangile ?

Quelle récompense pour ceux qui obéissent à Dieu ?

Notre question du jour est de savoir quel est le message que Jésus de Nazareth prêcha pendant trois ans et demi. Ce message se trouve dans la parabole de l’homme de haute naissance et il revêt une grande importance pour votre avenir. J’expliquerai cette parabole en détail, mais je dois d’abord vous préciser ce que votre avenir ne sera pas ! Le sermon sur la montagne est considéré comme le cœur et le noyau des enseignements de Jésus. Il commence par les béatitudes, ou les « belles attitudes ». La première se trouve dans Matthieu 5 :3 : « Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des cieux est à eux ! »

Beaucoup en déduisent que la récompense de ceux qui seront sauvés est d’aller au ciel. Nous entendons parler d’une rencontre avec Saint Pierre aux « portes du paradis », afin de « recevoir nos ailes » et flotter sur les nuages en jouant de la harpe pour l’éternité. Mais notez les mots utilisés au verset 5 : « Heureux les débonnaires, car ils hériteront la terre ! »

Quelle déception ! Les « pauvres en esprit » iraient au ciel, mais les « débonnaires » resteraient sur Terre ! Est-ce bien le cas ? Je fais ressortir cette apparente contradiction, qui en vérité n’en est pas une, pour faire une distinction importante. Examinons ces deux versets plus attentivement.

Lorsqu’il est dit « le royaume des cieux », cela fait référence à la possession ou à la propriété. Par exemple, lorsque nous disons « Royaume de Dieu », nous ne pensons pas que le Royaume soit « en » Dieu. Plutôt, nous comprenons que c’est le Royaume qui appartient à Dieu. Mais lorsqu’il est dit « hériteront la terre », il s’agit de l’emplacement de notre héritage.

Contrairement aux trois autres évangélistes, Matthieu utilisa le plus souvent l’expression « royaume des cieux », qui signifie le royaume de Dieu qui est aux cieux. Mais, il est évident que cette expression est interchangeable avec « Royaume de Dieu ». Voyez dans Matthieu 19 :23-24 : « Je vous le dis en vérité, un riche entrera difficilement dans le royaume des cieux. Je vous le dis encore, il est plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume de Dieu. »

Revenons maintenant à la parabole de l’homme de haute naissance. Comme nous l’avons lu précédemment, cette parabole a été donnée « parce qu’il était près de Jérusalem, et qu’on croyait qu’à l’instant le royaume de Dieu allait paraître » (Luc 19 :11).

Les gens comprenaient que le message de Jésus concernait le Royaume de Dieu et ils cherchaient un gouvernement bien réel à établir à cette époque. Jésus a ensuite expliqué que le Royaume n’apparaîtrait pas immédiatement, mais qu’un « homme de haute naissance s’en alla dans un pays lointain, pour se faire investir de l’autorité royale, et revenir ensuite » (Luc 19 :12).

Notez qu’Il s’en irait, mais qu’Il reviendrait. Après Sa résurrection, Jésus est monté au ciel pour être avec Son Père, mais comme nous le voyons dans ce verset, Il reviendra. En attendant, « il appela dix de ses serviteurs, leur donna dix mines, et leur dit : Faites-les valoir jusqu’à ce que je revienne » (Luc 19 :13).

À son retour, l’homme de haute naissance, en référence au Christ, remet des récompenses à Ses serviteurs. Combien de personnes ont lu cette parabole en comprennent sa signification ? Il est facile de la lire et de passer à côté de ce que Jésus disait. Voici ce que sont leurs récompenses : « Le premier vint, et dit : Seigneur, ta mine a rapporté dix mines. Il lui dit : C’est bien, bon serviteur ; parce que tu as été fidèle en peu de chose, reçois le gouvernement de dix villes » (Luc 19 :16-17).

De la même manière, celui qui a gagné cinq mines a reçu le gouvernement sur cinq villes.

Comprenez-vous que le gouvernement est ce que le Christ offre à Ses fidèles serviteurs ? L’Ancien et le Nouveau Testament parlent tous deux du futur règne du Messie ici-bas, sur Terre. L’une après l’autre, les Écritures nous disent que notre récompense est de devenir des rois et des sacrificateurs qui régneront ici-bas pendant mille ans. Apocalypse 20 :4 décrit ceux qui ont tout risqué [pour Dieu] au cours de cette vie : « Ils revinrent à la vie, et ils régnèrent avec Christ pendant mille ans. »

Mais où vivront-ils et où régneront-ils ? La réponse se trouve dans Apocalypse 5 :9-10 :

« Car tu as été immolé, et tu as racheté pour Dieu par ton sang des hommes de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation ; tu as fait d’eux un royaume et des sacrificateurs pour notre Dieu, et ils régneront sur la terre. »

 La vie après la mort est une question sur laquelle la plupart d’entre nous s’interrogent. Allons-nous revivre ? L’Évangile de Jésus-Christ nous apporte la réponse et cette bonne nouvelle va bien au-delà du message de Sa mort et de Sa résurrection. Notre brochure gratuite Croyez-vous au véritable Évangile ? cite les passages bibliques qui expliquent l’avenir que vous pouvez avoir et c’est bien plus que de flotter sur des nuages ou de contempler la face de Dieu pour l’éternité. Vous avez besoin de cette brochure essentielle.

La réalité du Royaume de Dieu

L’Évangile de Jésus, celui qu’Il proclama pendant trois ans et demi avant Sa mort et Sa résurrection, est largement méconnu. Pourquoi ? Pourquoi rejeter l’espérance qu’Il est venu apporter ? C’est une chose de savoir que vos péchés peuvent être pardonnés (et nous ne devrions jamais ignorer ce message), mais nous devons nous demander : « Dans quel but ultime ? » De quoi s’agit-il en réalité ? S’il existe une vie après la mort, à quoi ressemblera-t-elle ? Quelle pourrait être notre récompense ? Jésus est venu avec un message clair : Il reviendra pour gouverner sur cette Terre dans un Royaume au sein duquel nous pourrions naître. Pourquoi ce message est-il donc oublié ? 

Un jeune homme riche vint demander à Jésus : « Maître, que dois-je faire de bon pour avoir la vie éternelle ? » (Matthieu 19 :16).

La réponse du Christ fut qu’il devait observer les commandements. Cela devrait surprendre ceux qui disent que les commandements sont abolis, mais en mettant ceci de côté pour l’instant, Jésus lui a prescrit une instruction directe qui allait éliminer son faux dieu (l’argent), tout en le mettant en conformité avec le commandement concernant la convoitise. Il lui dit d’aller vendre tout ce qu’il avait et de le donner aux pauvres. Ce faisant, il se constituerait un trésor dans le ciel, ce trésor que le Christ apporterait avec Lui à Son retour. Cet homme s’en alla tout triste, incapable de se résoudre à agir.

Après cela, Jésus souligna combien il est difficile pour ceux qui placent leur confiance en leurs richesses d’entrer dans le Royaume de Dieu ; ce qui amena Ses disciples à se demander : « Qu’en sera-t-il de nous ? » Notez la réponse de Jésus, dans Matthieu 19 :28 :

« Jésus leur répondit : Je vous le dis en vérité, quand le Fils de l’homme, au renouvellement de toutes choses, sera assis sur le trône de sa gloire, vous qui m’avez suivi, vous serez de même assis sur douze trônes, et vous jugerez [ou gouvernerez] les douze tribus d’Israël. »

Voilà qui est très précis ! Y a-t-il un lien avec la parabole de l’homme de haute naissance qui se rend dans un pays lointain ? En regardant la vue d’ensemble dans les Écritures, nous constatons qu’il y a une continuité dans le déroulement de la pensée. Il y a un Royaume qui se profile et Dieu nous en révèle la structure. Commençons par une déclaration bien connue de l’apôtre Paul à propos de ce Royaume. On l’entend souvent au cours des obsèques, mais les gens la comprennent-ils ? « Ce que je dis, frères, c’est que la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu, et que la corruption n’hérite pas l’incorruptibilité » (1 Corinthiens 15 :50).

Ce verset réfute à lui seul de nombreux faux enseignements sur le Royaume de Dieu. En effet, le Royaume n’est pas établi dans nos cœurs. Non, il n’est pas d’ores et déjà là. Le Royaume de Dieu est un gouvernement littéral, tout comme Jésus enseigna à Ses disciples ce que serait leur récompense et tout comme Il l’enseigna dans la parabole de l’homme de haute naissance.

Et, comme nous venons de le lire, la chair et le sang ne peuvent hériter du Royaume. Pilate demanda à Jésus : « Es-tu le roi des Juifs ? » (Jean 18 :33). Et Jésus expliqua : « Mon royaume n’est pas de ce monde […] Si mon royaume était de ce monde, mes serviteurs auraient combattu pour moi afin que je ne sois pas livré aux Juifs ; mais maintenant mon royaume n’est point d’ici-bas » (Jean 18 :36).

Alors, quand sera établi le Royaume de Dieu ? Le chapitre 30 de Jérémie proclame un temps de détresse pour toute la maison de Jacob. Cela signifie les Juifs, mais également les autres tribus d’Israël. Comme nous l’avons déjà vu, Jésus a promis aux douze apôtres la gouvernance, chacun sur l’une des douze tribus d’Israël, mais les Juifs ne forment qu’une seule tribu. « Ils [les douze tribus ensemble] serviront l’Éternel, leur Dieu, et David, leur roi, que je leur susciterai » (Jérémie 30 :9).

Quand avez-vous entendu pour la dernière fois cela prêché depuis le pupitre ? Oui, l’Éternel – c’est-à-dire le Messie qui revient, Jésus-Christ – sera leur Souverain, mais remarquez aussi que le roi David sera ressuscité pour régner sur tout Israël.

Zacharie décrit le moment où toutes les nations se rassembleront contre Jérusalem et les Juifs. Ce sera un épisode terrible, mais la prophétie montre que le Messie, Jésus-Christ, reviendra pour les sauver et voici le résultat de Son intervention : « L’Éternel sera roi de toute la terre » (Zacharie 14 :9).

Voyez-vous le modèle, mes amis ? Jésus-Christ régnera sur la Terre entière. Le roi David sera ressuscité pour régner sur les douze tribus d’Israël. Les apôtres seront également ressuscités à ce moment-là et chacun d’eux régnera sur l’une des douze tribus. Ensuite, la parabole du personnage de haute naissance montre que ceux qui appartiennent à Christ lors de Son retour se verront attribuer la gouvernance de villes. Certains auront une plus grande responsabilité en fonction de ce qu’ils auront accompli au cours de cette vie. Le schéma est clair.

Je sais maintenant que certains diront : « Mais je ne veux pas être un dirigeant ! » N’aimeriez-vous pas résoudre les problèmes de pauvreté, d’inégalité des revenus, de maladie, de corruption, de violence et d’abus ? Alors pourquoi refuseriez-vous de gouverner sous la direction de Jésus-Christ pour mettre fin à tous ces problèmes ?

Dieu n’essaie pas de sauver le monde entier en ce moment. Il appelle plutôt quelques personnes à naître de nouveau dans Sa famille, pour régner avec Lui et apporter la paix sur cette planète troublée. Imaginez ce que ce sera :

« Il sera le juge des nations, l’arbitre d’un grand nombre de peuples. De leurs glaives ils forgeront des hoyaux, et de leurs lances des serpes : une nation ne tirera plus l’épée contre une autre, et l’on apprendra plus la guerre » (Ésaïe 2 :4).

Le Royaume de Dieu n’est autre que la famille de Dieu née de l’Esprit. Ce Royaume sera établi ici-bas pendant mille ans, mais ce ne sera que le début. Pour en savoir plus sur votre avenir potentiel, n’oubliez pas de commander votre exemplaire gratuit de la brochure Croyez-vous au véritable Évangile ?

Dans ce monde plein de chaos et de confusion, vous avez besoin de conseils solides qui proviennent de la Bible. Nous continuerons à partager avec vous les enseignements de Jésus-Christ, la bonne nouvelle de l’avènement du Royaume de Dieu, ainsi que les prophéties passionnantes de la fin des temps et leur signification.


Le message vous a-t-il échappé?



Cette revue est différente des autres, car nous enseignons toute la vérité du message du Christ, ce qu’Il a accompli pour nous et comment Son plan pour l’humanité se déroulera.

De l’espoir pour les morts



Avez-vous peur du jugement, de la réincarnation ou du vide après la mort ? Vous devez connaître la vérité glorieuse et pleine d’espoir !

Le baptême est-il nécessaire?

Avez-vous l’impression que votre Église vous a délaissé ? Êtes-vous l’un des rares êtres vivants à croire en des vérités morales absolues ? Êtes-vous en décalage avec le courant traditionnel parce que vous croyez que Dieu révèle les normes du bien et du mal dans Son livre, la Bible ? Si vous avez répondu par l’affirmative à ces questions, vous faites partie d’une espèce en voie de disparition, car le christianisme traditionnel s’éloigne de plus en plus de la Bible en tant que guide.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Avez-vous l’impression que votre Église vous a délaissé ? Qu’elle est tellement éloignée de ce que la Bible enseigne que vous vous sentez comme un étranger dans un pays étranger ? Êtes-vous apparemment l’un des rares êtres vivants à croire en des vérités morales absolues ? Êtes-vous en décalage avec le courant traditionnel parce que vous croyez que Dieu révèle les normes du bien et du mal dans Son livre, la Bible ? Si vous avez répondu par l’affirmative à ces questions, vous faites partie d’une espèce en voie de disparition, car le christianisme traditionnel s’éloigne de plus en plus de la Bible en tant que guide.

Dr George Barna, directeur du centre de recherche culturelle de l’université chrétienne de l’Arizona, a révélé les conclusions suivantes concernant les évangéliques américains :

« La constatation la plus surprenante concernant la réforme théologique en cours est le nombre de personnes issues des Églises évangéliques qui adoptent des croyances non bibliques…

Le plus alarmant de ces changements est peut-être le fait qu’une majorité d’adultes affiliés à une Église évangélique (52%) soutiennent qu’il n’existe pas de vérité morale absolue ; d’après leur avis, la vérité est déterminée de manière unique par chaque individu en fonction de ses préférences et des circonstances. Cette perspective laisse voir que la plupart des évangéliques croient que la Bible n’est ni infaillible ni digne de confiance dans son contenu – ou que la Bible n’est ni complètement vraie ni fiable. Cette position constitue un écart radical et critique par rapport aux enseignements traditionnels et à la confiance dans la Bible des évangéliques » (“American Worldview Inventory 2020 Results – Release #11 : Churches and Worldview, Arizona Christian University, 10 novembre 2020).

La situation est encore plus sombre chez les pentecôtistes, les principales dénominations chrétiennes et les catholiques. Que se passe-t-il, mes amis ? Et où cela nous mènera-t-il ?

« [Dr Barna] a étudié 51 croyances et comportements parmi des groupes chrétiens et a découvert qu’au lieu de transformer la culture qui les entoure avec la vérité biblique, c’est le contraire qui se produit. Le christianisme américain se conforme rapidement aux valeurs de la culture séculière post chrétienne. »

Ce que nous voyons aujourd’hui est une génération qui adore un Dieu façonné à sa propre image, plutôt que de connaître Dieu tel qu’Il se révèle Lui-même. Et toute personne rationnelle pense-t-elle qu’une telle idole de l’esprit peut donner la vie après la mort ? Peut-être faites-vous partie de la minorité, de plus en plus petite, qui croit que la Bible est le manuel d’instructions de Dieu pour l’humanité. Si c’est le cas, l’émission d’aujourd’hui est pour vous. Alors que certains prétendent qu’il n’y a rien à faire pour être sauvé, dans cette émission du Monde de Demain, je vous montrerai trois conditions bibliques au salut, telles qu’elles sont expliquées dans la Bible, alors restez à l’écoute !

L’état actuel du monde soi-disant “chrétien”

Bienvenue à tous ceux qui nous rejoignent aujourd’hui au Monde de Demain, où nous vous aidons à comprendre le monde à travers les pages de la Bible. Dans cette émission, nous allons examiner la direction que prennent la vérité et la moralité dans le monde occidental, et ce que vous devriez faire à ce sujet.

Le Cultural Research Center a publié les conclusions suivantes sur l’état de la religion dans son rapport paré en 2020 :

« Les évangéliques adoptent la laïcité : 52% des évangéliques rejettent la vérité morale absolue ; “Une majorité (61%) ne lit pas la Bible quotidiennement…” L’étude a révélé qu’un tiers à la moitié des évangéliques interrogés adoptent une variété de croyances et de comportements contraires aux enseignements bibliques et aux croyances évangéliques de longue date. »

Le rapport s’est penché sur quatre groupes différents. Le deuxième concerne celui des pentecôtistes et des charismatiques. Concernant ce groupe, il est rapporté que :

« Les deux tiers (69%) rejettent la vérité morale absolue ; 54% ne sont pas disposés à définir la vie humaine comme sacrée, la moitié affirmant que la Bible est ambiguë dans son enseignement sur l’avortement. »

Il est difficile d’imaginer que toute personne se réclamant du christianisme, quel que soit le groupe « chrétien » auquel elle appartient, puisse rejeter la Bible comme source de la vérité. Après tout, n’est-ce pas la Bible qui nous parle de la vie du Christ et d’où vient le terme « chrétien » ? Soit la Bible est vraie, soit elle ne l’est pas. Et si elle n’est pas fiable, alors pourquoi prétendre y croire ? Mais concernant ce que l’on appelle globalement les protestants, le rapport a constaté que :

« 60% des croyances des protestants traditionnels sont directement contraires aux enseignements bibliques… vérité et moralité sont relatives ; la vie n’a pas de valeur ou de but inhérent, et pour cette raison les individus doivent rechercher le bonheur ou la satisfaction personnelle ; et les pratiques religieuses classiques ne sont plus considérées comme centrales ou essentielles à leur foi chrétienne. »

Il devrait être évident, au vu de ces résultats, que la religion aux États-Unis et dans le reste du monde occidental est de plus en plus un simple exercice de bien-être sans valeur transcendante. Il ne faut donc pas s’étonner que les gens vivent leur vie au jour le jour, comme le montre l’analyse du rapport sur l’état des catholiques en Amérique, qui sont semblables aux protestants traditionnels mais dont le comportement fait preuve d’encore moins de retenue :

« Les catholiques d’aujourd’hui sont plus permissifs que les autres groupes, étant plus susceptibles d’accepter des relations sexuelles hors mariage, le mensonge, les excès de vitesse et le refus de rembourser un prêt comme des comportements moralement acceptables. »

Si vous êtes découragé par ce que vous voyez se passer dans votre congrégation, il est peut-être temps de prendre du recul et de vous poser quelques questions importantes :

  • Pourquoi avez-vous choisi la confession ou l’Église dans laquelle vous êtes ?
  • Est-ce parce que vous y êtes né ?
  • Est-ce parce que c’est pratique en raison de votre lieu de résidence ?
  • Est-ce à cause d’amis et d’associés ?
  • Que croyez-vous exactement et pourquoi ?
  • Avez-vous été séduit par ce que Dieu attend de vous ?

Aux États-Unis, nous avons tous vu des autocollants sur des pare-chocs avec des symboles religieux revendiquant la coexistence. Eh oui, nous devons être en paix avec ceux qui croient différemment de nous, mais toutes les religions peuvent-elles avoir raison ? Tous les chemins mènent-ils à la même destination ? Pensez-y. Et fondamentalement, est-ce que Dieu a laissé à chacun de nous le soin de déterminer le bien et le mal, et la manière dont Il doit être adoré ?

Soyons honnêtes avec nous-mêmes. De plus en plus de personnes qui se disent spirituelles aujourd’hui façonnent Dieu à leur propre image. La Bible n’est plus le standard de vérité. La spiritualité est devenue un exercice visant à vous sentir mieux dans votre peau, et pour beaucoup, la religion n’est rien de plus qu’un divertissement. Les normes bibliques du bien et du mal ont été assujetties aux tendances sociétales changeantes.

Que doit faire quelqu’un qui cherche sincèrement la vérité dans l’état actuel des choses ? Vous ne pouvez pas changer la condition du monde, mais vous pouvez vous assurer que vous êtes personnellement en harmonie avec Dieu.

On vous a peut-être dit : « Il n’y a rien d’autre à faire que de reconnaître Jésus-Christ et de l’accepter comme Seigneur et Sauveur. Tout a déjà été fait à votre place. » Mais est-ce bien ce que dit la Bible ? La réponse est un non catégorique ! Il y a bien plus à faire pour professer Jésus-Christ comme Sauveur qu’on ne vous en a dit. Et je vais vous le prouver dans la suite de cette émission.

Être baptisé au nom de Jésus-Christ

Vous rendez-vous compte que Jésus, Ses apôtres et d’autres serviteurs de Dieu ont ordonné aux gens de se faire baptiser ? Oui, le baptême est une condition exigée par Jésus et, dans la suite de cette émission, je vous montrerai pourquoi le baptême ainsi que deux autres conditions sont si importantes. Mais pour l’instant, commençons par le baptême :

  • Condition n°1 : être baptisé au nom de Jésus-Christ pour le pardon des péchés

Pour beaucoup trop de gens, la religion est quelque chose que nous inventons chacun dans notre propre esprit. Au lieu de regarder vers Dieu pour qu’Il nous dise ce qu’Il attend de nous, nous voyons de simples hommes qui essaient de faire dire à Dieu ce qu’Il devrait attendre de nous. Mais comment cela peut-il plaire à Dieu s’Il existe vraiment ? Comme l’a écrit Roderick Meredith dans sa brochure Devriez-vous être baptisé ? :

« Si Jésus et les premiers disciples ne représentent pas le “standard” du véritable christianisme, quel est donc ce standard ? »

Il était une fois un homme nommé Saul qui pensait sincèrement bien faire, jusqu’à ce que Dieu le réprime. Il était en route pour persécuter les chrétiens à Damas lorsqu’une lumière aveuglante le fit tomber. C’est le début d’un changement radical dans la vie de celui qui sera plus tard connu sous le nom de l’apôtre Paul. Ce qui s’est passé trois jours plus tard est consigné pour notre instruction. Toujours aveuglé par la lumière, Saul reçut la visite d’un homme nommé Ananias, qui fut sommé de lui rendre visite :

« Ananias sortit ; et, lorsqu’il fut arrivé dans la maison, il imposa les mains à Saul, en disant : Saul, mon frère, le Seigneur Jésus, qui t’est apparu sur le chemin par lequel tu venais, m’a envoyé pour que tu recouvres la vue et que tu sois rempli du Saint-Esprit. Au même instant, il tomba de ses yeux comme des écailles, et il recouvra la vue. Il se leva, et [remarquez ceci] fut baptisé. » (Actes 9 :17-18).

Notez que Saul s’est soumis à l’humble cérémonie du baptême. Nous lisons aussi le récit d’un groupe de plusieurs milliers de personnes qui suivaient les traditions dans lesquelles elles étaient nées, mais un jour, elles eurent elles aussi les yeux ouverts. C’était le jour de la Pentecôte, peu après la crucifixion de Jésus. Dieu attira leur attention alors qu’elles étaient rassemblées au temple à Jérusalem. L’apôtre Pierre prêchait alors un puissant sermon adressé aux Juifs. Ils étaient à la recherche du Messie et Pierre les convainquit qu’ils L’avaient assassiné. Notez ses paroles dans Actes 2 :36-37 : « Que toute la maison d’Israël sache donc avec certitude que Dieu a fait Seigneur et Christ ce Jésus que vous avez crucifié. Après avoir entendu ce discours, ils eurent le cœur vivement touché, et ils dirent à Pierre et aux autres apôtres : Hommes frères, que ferons-nous ? »

Combien de personnes se posent cette question cruciale : Que dois-je faire ? L’avez-vous fait, mes amis ? Ou bien avez-vous simplement suivi les traditions humaines, peut-être la religion de vos parents, de votre conjoint ou de vos amis, mais sans jamais lire véritablement la Bible pour ce qu’elle dit réellement ? Notez la réponse de Pierre au verset suivant : « Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit » (Actes 2 :38).

Il s’agissait d’un ordre clair de se repentir et de se faire baptiser, alors pourquoi, chers téléspectateurs, certains pensent-ils que le baptême n’est pas nécessaire ? Est-ce qu’ils ne veulent pas être pardonnés de leurs péchés ? Nous voyons que Saul, connu plus tard comme l’apôtre Paul, fut baptisé. Nous voyons que lors de la première Pentecôte suivant la crucifixion, 3000 personnes obéirent au commandement de Pierre et furent baptisées. Plus loin, nous voyons que Jésus Lui-même fut baptisé, pas parce qu’Il en avait besoin, mais pour nous servir d’exemple.

« Alors Jésus vint de la Galilée au Jourdain vers Jean, pour être baptisé par lui. Mais Jean s’y opposait, en disant : C’est moi qui ai besoin d’être baptisé par toi, et tu viens à moi ! Jésus lui répondit : Laisse faire maintenant, car il est convenable que nous accomplissions ainsi tout ce qui est juste. Et Jean ne lui résista plus » (Matthieu 3 :13-15).

Donc, si Jésus laissa un exemple, Le suivrez-vous ? En outre, nous avons vu que Paul fut baptisé, que Pierre ordonna le baptême aux personnes présentes à la Pentecôte et qu’environ 3000 personnes obéirent. Je pourrais montrer que les disciples de Jésus baptisèrent plus que Jean-Baptiste, que l’eunuque éthiopien fut baptisé et il y a beaucoup d’autres exemples comme ceux-ci.

Se repentir de ses péchés

Le baptême n’est pas quelque chose que vous devez considérer comme facultatif. On le trouve comme un commandement dans les Écritures du Nouveau Testament. Mais devriez-vous courir aujourd’hui et vous jeter à l’eau ? Ou y a-t-il d’abord autre chose à faire ?

Peut-être avez-vous été baptisé lorsque vous étiez enfant. On m’a dit que je l’avais été, bien que, comme pour la plupart, je ne m’en souvienne pas. Est-ce là ce que Jésus attend de nous ? Roderick Meredith fit cette confession dans sa brochure Devriez-vous être baptisé ? :

« J’ai moi-même été baptisé lorsque je n’étais qu’un petit enfant impuissant – incapable même de discerner entre la main droite et la main gauche, incapable de comprendre l’énormité du péché, incapable de me repentir profondément de mes péchés, et d’accepter Jésus-Christ en tant que mon Sauveur. Étais-je alors un véritable chrétien ? Bien sûr que non ! »

Vous avez peut-être remarqué un mot qui est étroitement associé au baptême, il est donc temps d’examiner la deuxième condition :

  • Condition n°2 : vous devez premièrement vous repentir de vos péchés

Je sais que mes parents étaient sans doute sincères lorsqu’ils m’ont fait baptiser en tant que nourrisson, mais ce n’est pas ce que Dieu attend, comme l’indiquent les Écritures ! Un nourrisson ne peut pas répondre à cette condition de se repentir de ses péchés. Les raisons motivant le baptême des enfants sont une autre histoire basée sur de fausses hypothèses et de fausses doctrines, mais c’est un tout autre sujet que je n’ai pas le temps de traiter dans cette émission. Encore une fois, je ne dis pas cela pour condamner qui que ce soit, mais comme un acte d’amour pour vous informer.

La repentance est présente dans tout le Nouveau Testament, mais remarquez une fois de plus le commandement de Pierre le Jour de la Pentecôte : « Repentez-vous, et que chacun de vous soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos péchés ; et vous recevrez le don du Saint-Esprit » (Actes 2 :38).

Mes amis, vous êtes-vous repentis de vos péchés et avez-vous été baptisés ? Si non, pourquoi ? Et que signifie se repentir de ses péchés ? Beaucoup pensent le savoir, mais ils ne se sont jamais penchés sur la définition biblique du péché. Lisons-la dans 1 Jean 3 :4 : « Quiconque pratique le péché transgresse la loi, et le péché est la transgression de la loi. » Ou comme la version Ostervald le traduit, pour n’avoir aucune confusion : « Quiconque pèche, transgresse aussi la loi ; car le péché est une transgression de la loi. »

Pourquoi est-ce important ? Peu de gens réalisent aujourd’hui à quel point le christianisme s’est éloigné du christianisme originel de Jésus et des apôtres. Comme je l’ai écrit dans le numéro de novembre-décembre 2020 de notre revue Le Monde de Demain :

« L’alcoolique ou le fornicateur reconnaîtra peut-être le besoin de prononcer la “prière du pécheur”, mais réalise-t-il que le fait de se détourner du péché et de changer de direction implique de se détourner d’un christianisme de contrefaçon qui a tenté de changer les lois divines (Daniel 7 :25) et qui a transformé la “grâce” en excuse pour transgresser les commandements de Dieu (Jude 1 :4) ? »  (“Devriez-vous réciter la ‘prière du pécheur’ ?”, Le Monde de Demain, novembre-décembre 2020, page 25).

La grâce

Jusqu’à présent, nous avons examiné deux conditions fondamentales pour ceux qui espèrent satisfaire aux exigences divines et hériter la vie éternelle.

  • Condition n°1 : être baptisé au nom de Jésus-Christ pour le pardon des péchés.
  • Condition n°2 : vous devez premièrement vous repentir de vos péchés.

Aucune de ces conditions n’annule la grâce. Mais comme Paul l’affirme dans Romains 4 :15 : « Car la loi produit la colère, et là où il n’y a point de loi, il n’y a point non plus de transgression. »

Non, la loi n’a jamais été destinée à pardonner les transgressions contre elle. On ne peut jamais obtenir le salut par ses propres efforts pour respecter la loi, puisque nous échouons tous, mais cela annule-t-il la loi ? Laissons l’apôtre Paul répondre à cette question : « Annulons-nous donc la loi par la foi ? Loin de là ! Au contraire, nous confirmons la loi » (Romains 3 :31).

Paul poursuivit en disant : « Quoi donc ! Pécherions-nous, parce que nous sommes, non sous la loi, mais sous la grâce ? Loin de là ! » (Romains 6 :15).

Les faux ministres ont tordu les Écritures, brouillant les enseignements et offrant une grâce « à bon marché », où rien n’est exigé, puisque le Christ a tout fait pour nous. Mais remarquez comment Paul décrit le but de la loi : « Car personne ne sera justifié devant lui par les œuvres de la loi, puisque c’est par la loi que vient la connaissance du péché » (Romains 3 :20).

Non, mes chers amis, la Bible est claire. Nous devons nous repentir, c’est-à-dire faire demi-tour et prendre la bonne direction. Il y a beaucoup plus à dire sur ce sujet, mais je veux vous donner une autre condition, donnée par Jésus Lui-même – une condition qui est presque universellement négligée.

Croire à l’Évangile

Cette condition supplémentaire est mentionnée au tout début du ministère de Jésus. Ce sont les paroles de Jésus Lui-même, rapportées dans Marc 1 :14-15 : « Après que Jean eut été livré, Jésus alla dans la Galilée, prêchant l’Évangile de Dieu. Il disait : Le temps est accompli, et le royaume de Dieu est proche. Repentez-vous, et croyez à la bonne nouvelle. »

Nous trouvons donc ici une troisième condition, dans le Nouveau Testament.

  • Condition n°1 : être baptisé au nom de Jésus-Christ pour le pardon des péchés.
  • Condition n°2 : vous devez premièrement vous repentir de vos péchés.
  • Condition n° 3 : croire à l’Évangile du Royaume de Dieu.

Combien de ceux qui étudient la Bible survolent ce passage, sans en reconnaître l’importance ? Pourquoi Jésus nous ordonnerait-Il de croire à un message concernant le Royaume de Dieu ? Et tout d’abord qu’est-ce que le Royaume de Dieu ?

Beaucoup pensent que l’Évangile est un message uniquement sur la naissance, la mort et la résurrection de Jésus. Mais quel était le message de Jésus, pendant les trois ans et demi qui ont précédé Sa mort, Son ensevelissement et Sa résurrection – un message qu’Il prêchait partout où Il allait ? Luc nous donne la réponse :

« Dès que le jour parut, il sortit et alla dans un lieu désert. Une foule de gens se mirent à sa recherche, et arrivèrent jusqu’à lui ; ils voulaient le retenir, afin qu’il ne les quitte point. Mais il leur dit : Il faut aussi que j’annonce aux autres villes la bonne nouvelle du royaume de Dieu ; car c’est pour cela que j’ai été envoyé » (Luc 4 :42-43).

À maintes reprises, Jésus débutait une parabole en disant quelque chose de similaire : « À quoi comparerai-je le royaume de Dieu ? » (Luc 13 :20).

Les gens de Son époque se demandaient s’Il établirait Son Royaume à ce moment-là, et les apôtres prêchèrent le message du Royaume de Dieu après Sa résurrection. Savez-vous quel est ce Royaume que Jésus a prêché ? Et y croyez-vous profondément ?

De nombreux citoyens inquiets voient le monde prendre une mauvaise direction. Certains pratiquants voient leur confession se conformer à des mœurs sociales en constante évolution. Peut-être, êtes-vous l’un d’entre eux, mais vous ne savez pas quoi faire. C’est peut-être le moment de prendre du recul et de vous demander pourquoi vous appartenez à la confession ou l’Église à laquelle vous faites partie. Il est peut-être temps de prouver par la Bible ce qu’il faut croire.

Si vous croyez à l’Évangile du Royaume de Dieu, si vous vous êtes repenti de vos péchés et que vous voulez être baptisé, nous vous invitons à nous contacter et à demander qu’un véritable ministre de Jésus-Christ vous conseille sur ces questions.

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