Gerald Weston | Page 9 | Le Monde de Demain

Gerald Weston

Cinq mythes au sujet de Jésus

Le paganisme et le christianisme – dans quelle mesure des philosophies païennes ont-elles corrompu les doctrines du christianisme ? Quels sont les origines de certaines croyances attribuées au christianisme, telles que la vénération de Marie ? Dans cet épisode du Monde de Demain, nous analyserons cinq mythes que le christianisme adopta, mais qui sont réfutés par la Bible. 

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Connaissez-vous vraiment Jésus ?

La plupart des chrétiens pratiquants savent que Jésus donna Sa vie pour l’humanité, mais que savent-ils d’autre sur Jésus et pourquoi est-Il venu sur Terre en tant qu’être humain ? Dans l’émission Le Monde de Demain d’aujourd’hui, nous allons démystifier cinq mythes sur le Jésus de la Bible. Car Il est, comme l’a écrit Bruce Barton, L’Homme que personne ne connaît. Cette ignorance est d’autant plus surprenante, puisque la plus grande communauté religieuse du monde prétend Le vénérer. Jean 3 :16 est peut-être le verset le plus célèbre de tous, mais il dit quelque chose de très différent de ce que les gens pensent.

Le Sauveur n’est pas un mythe !

Aussi étonnant que cela puisse paraître, les croyances communément admises au sujet de Jésus révèlent une grande méconnaissance du Sauveur du monde. Le premier mythe est une doctrine majeure que l’on retrouve dans certaines dénominations chrétiennes. C’est incroyable ce que les gens acceptent comme vérité simplement parce que c’est ce que leur dit leur conducteur religieux, sans jamais le vérifier par eux-mêmes à partir du seul livre faisant autorité sur la vie de Jésus.

Donc, le Mythe n°1 : la mère de Jésus est restée vierge toute sa vie. Ce mythe est lourd de conséquences. Les Écritures mentionnent que Jésus avait des frères et des sœurs, mais certains prétendent que ces versets font référence à des cousins ou à des disciples. Que devons-nous croire ? Devons-nous suivre les traditions qui nous ont été transmises et qui sont en contradiction avec des Écritures sans ambiguïté ? Ou devrions-nous croire la Bible ? À vous de juger !

Le faux récit selon lequel la mère de Jésus serait restée vierge pour toujours et Jésus n’aurait ni frères ni sœurs est solidement réfuté dans Jean 7 :

« Et ses frères lui dirent : Pars d’ici, et va en Judée, afin que tes disciples voient aussi les œuvres que tu fais. Personne n’agit en secret, lorsqu’il désire paraître : si tu fais ces choses, montre-toi toi-même au monde. Car ses frères non plus ne croyaient pas en lui » (Jean 7 :3-5).

Autant dire que l’expression « frères » ne désigne pas ici les disciples ! Cela ne signifie pas qu’Il n’a jamais fait référence à Ses disciples comme étant des frères, mais ici il est question de « frères » qui n’étaient pas des disciples. Un autre exemple scripturaire de Sa famille de sang se trouve dans Matthieu 12, où il y a une distinction claire entre Sa famille physique et Sa famille spirituelle :

« Quelqu’un lui dit : Voici, ta mère et tes frères sont dehors, et ils cherchent à te parler. Mais Jésus répondit à celui qui le lui disait : Qui est ma mère, et qui sont mes frères ? Puis, étendant la main sur ses disciples, il dit : Voici ma mère et mes frères. Car, quiconque fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux, celui-là est mon frère, et ma sœur, et ma mère » (Matthieu 12 :47-50).

Ces références aux frères physiques ne peuvent pas être facilement ignorées. Remarquons un autre passage sur ce sujet où les sœurs (donc au pluriel) sont mentionnées. Matthieu 13 raconte comment les citoyens de la région où Il grandit, étaient perplexes face à la sagesse et aux miracles qu’Il accomplissait :

« S’étant rendu dans sa patrie, il enseignait dans la synagogue, de sorte que ceux qui l’entendirent étaient étonnés et disaient : D’où lui viennent cette sagesse et ces miracles ? N’est-ce pas le fils du charpentier ? N’est-ce pas Marie qui est sa mère ? Jacques, Joseph, Simon et Jude, ne sont-ils pas ses frères ? Et ses sœurs ne sont-elles pas toutes parmi nous ? D’où lui viennent donc toutes ces choses ? » (Matthieu 13 :54-56).

Tout lecteur objectif, qui n’est pas influencé par des traditions non bibliques, reconnaît que Matthieu 1 :24-25 devrait régler la question une fois pour toutes :

« Quand Joseph fut réveillé de son sommeil, il fit comme l’ange du Seigneur lui avait commandé, et il prit sa femme. Mais il ne la connut point jusqu’à ce qu’elle eût enfanté son fils premier-né, et il lui donna le nom de Jésus » (Matthieu 1 :24-25, Ostervald).

Bien que l’expression « fils premier-né » ne signifie pas nécessairement qu’il y avait d’autres enfants, il y a certainement matière à déduction. Mais surtout, ceux qui étudient la Bible savent que, l’expression « ne la connut point » est un euphémisme pour les relations sexuelles, comme on le voit dans Genèse 4 : « Adam connut Ève, sa femme ; elle conçut, et enfanta Caïn » (v. 1) ; et puis au verset 17 : « Caïn connut sa femme ; elle conçut, et enfanta Hénoc » ; et après au verset 25 : « Adam connut encore sa femme ; elle enfanta un fils, et l’appela du nom de Seth ».

Mes amis, au lieu de suivre aveuglément les traditions d’une Église, consultez la Bible pour vérifier ce qu’elle dit ! Mais vous vous demandez peut-être : « Pourquoi est-il important de savoir que Marie n’est pas restée vierge à vie et que Jésus a eu des demi-frères et des demi-sœurs ? »

Un dogme réfuté par les Écritures

La raison se trouve dans le Mythe n°2 : la mère de Jésus est notre intercesseur. Marie était la mère de Jésus et les Écritures indiquent qu’elle était une femme vertueuse. Mais le rôle de Marie a été grossièrement corrompu de façon blasphématoire. La Bible ne mentionne nulle part son « immaculée conception ».

Les non-catholiques pensent souvent à tort que l’immaculée conception fait référence à la conception du Christ, mais cette doctrine sans fondement biblique fait plutôt référence à Marie. Voici ce qu’explique une source catholique :

« L’Immaculée Conception est un dogme catholique qui affirme que Marie, dont la conception s’est déroulée normalement, a été conçue sans le péché originel ou sa tache. C’est ce que signifie “immaculée” : sans tache » (« Immaculée Conception et Assomption », Catholic Answers).

Mais, où en trouve-t-on la preuve ? Certainement pas dans la Bible ! D’où vient cette doctrine ? Ce que beaucoup ne réalisent pas, c’est à quel point le christianisme a été profondément, et très rapidement, corrompu par des doctrines païennes bien antérieures à la naissance du Christ. De nombreuses sources historiques montrent que le culte de Marie est né du transfert des traditions des déesses païennes à la mère de Jésus. Ce fait est bien établi.

En voici un exemple tiré de l’historien de l’Église très respecté, Jesse Lyman Hurlbut. Écrivant sur l’origine du culte de Marie, il déclare :

« Vers l’an 405, les images des saints et des martyrs ont fait leur apparition dans les églises, où elles ont été adorées. Le culte de la vierge Marie a ainsi pris la place de celui de Vénus et de Diane » (L’histoire de l’Église chrétienne, Hurlbut, page 64, éditions Vida. Traduction Philippe Le Perru).

La Bible ne dit nulle part que Marie a été conçue de manière immaculée. Nulle part, on ne lit qu’elle est restée une vierge à vie. Nous lisons tout le contraire. Nulle part dans la Bible, il n’est question de Marie comme intercesseur entre Dieu et les hommes. Cette fonction est réservée à Jésus Lui-même, et non à Marie, ni aux prêtres humains. Il est Celui par qui nous nous approchons du Père. Il l’a déclaré la nuit où Il a été trahi. Nous lisons : « Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi » (Jean 14 :6).

Jésus dit que si nous demandons en Son nom, Il le fera (Jean 14 :13-14). Vous n’avez pas besoin d’aller voir Sa mère pour faire appel à Lui. « Tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. Si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai » (Jean 14 :13-14).

C’est par le nom de Jésus-Christ, et non par celui de Marie, que nous prions à Dieu. Il n’y a pas le moindre appui dans la Bible de l’adoration de la mère de Jésus. Pas un seul verset n’indique que nous devrions utiliser le nom de Marie pour approcher Jésus ou Son Père. La simple vérité est que, comme le prouvent de nombreuses sources historiques, le culte de Diane, d’Ishtar et d’autres déesses a été transféré à Marie. Lorsqu’elle se réveillera à la résurrection, elle sera stupéfaite de voir comment le culte des déesses païennes lui a été transposé.

Le Royaume de Dieu et les saints ressuscités

Voyons à présent le Mythe n°3 : l’Évangile de Jésus concerne seulement Sa mort, Son ensevelissement et Sa résurrection. Ne vous méprenez pas. Il s’agit certainement d’une bonne nouvelle, et le mot « Évangile » signifie « bonne nouvelle ». Mais quel Évangile Jésus a-t-Il proclamé pendant les trois ans et demi avant Sa crucifixion ? Comment se fait-il que si peu de gens connaissent et comprennent ce message, alors qu’il est si clairement énoncé dans les Écritures ? N’est-il pas étrange que la plupart des chrétiens ne puissent pas vous dire ce que la Bible révèle sur le message de Jésus à l’humanité ?

L’Évangile de Jésus ne parlait pas seulement de Sa mort, de Son ensevelissement et de Sa résurrection – bien que cela fasse partie de la bonne nouvelle. L’Évangile ne parlait pas d’aller au ciel. Il parle d’un royaume de Dieu régnant sur le monde et devant être établi sur la Terre. Voici le début de Son ministère :

« Après que Jean eut été livré, Jésus alla dans la Galilée, prêchant l’Évangile de Dieu. Il disait : Le temps est accompli, et le royaume de Dieu est proche. Repentez-vous, et croyez à la bonne nouvelle » (Marc 1 :14-15).

Vous rendez-vous compte que la plupart des nombreuses paraboles de Jésus concernaient ce Royaume ? « Il dit encore : À quoi comparerons-nous le royaume de Dieu, ou par quelle parabole le représenterons-nous ? » (Marc 4 :30). Le terme « royaume de Dieu » se trouve 67 fois dans la version Louis Segond, Nouvelle édition de Genève. Évidemment, je n’ai pas le temps de toutes les couvrir, mais la proclamation de ce message était l’une des raisons pour lesquelles Jésus dit qu’Il fut envoyé ici-bas :

« Mais il leur dit : Il faut aussi que j’annonce aux autres villes la bonne nouvelle du royaume de Dieu ; car c’est pour cela que j’ai été envoyé » (Luc 4 :43).

Il prit cette mission très au sérieux : « Ensuite, Jésus allait de ville en ville et de village en village, prêchant et annonçant la bonne nouvelle du royaume de Dieu » (Luc 8 :1). Mais c’est quoi précisément ce Royaume que Jésus proclama ? En quoi cela vous concerne-t-il ? Contrairement à la doctrine largement répandue d’aller au ciel, Son message concernait une famille divine gouvernant sur la Terre – une famille dans laquelle vous pouvez naître. Pourquoi, alors qu’il y a tant de choses dites à ce sujet dans la Bible, si peu de gens assimilent le message de Jésus ?

Cela nous amène au Mythe n°4 : La récompense de ceux qui seront sauvés consiste en une paisible retraite dans les cieux. Nous l’avons souligné à maintes reprises dans nos émissions du Monde de Demain et dans nos autres publications Mais permettez-moi de passer rapidement en revue avec vous les pages de la Bible. Dans une prophétie relative au futur, Zacharie 14 nous dit : « L’Éternel sera roi de toute la terre ; en ce jour-là, l’Éternel sera le seul Éternel, et son nom sera le seul nom » (Zacharie 14 :9).

Mais Jésus ne sera pas seul à gouverner. Apocalypse nous dit que Jésus sera le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs : « Il avait sur son vêtement et sur sa cuisse un nom écrit : Roi des rois et Seigneur des seigneurs » (Apocalypse 19 :16). Qui sont ces rois et ces seigneurs sur lesquels Jésus sera Roi et Seigneur ? Les Écritures révèlent la réponse. En parlant des douze tribus d’Israël, le prophète Ézéchiel nous dit :

« J’établirai sur elles un seul berger, qui les fera paître, mon serviteur David ; il les fera paître, il sera leur berger. Moi, l’Éternel, je serai leur Dieu, et mon serviteur David sera prince au milieu d’elles. Moi, l’Éternel, j’ai parlé » (Ézéchiel 34 :23-24).

En plus, lorsque les disciples de Jésus demandèrent ce qu’ils gagneraient à Le suivre, Il leur donna cette réponse directe :

« Jésus leur répondit : Je vous le dis en vérité, quand le Fils de l’homme, au renouvellement de toutes choses, sera assis sur le trône de sa gloire, vous qui m’avez suivi, vous serez de même assis sur douze trônes, et vous jugerez les douze tribus d’Israël » (Matthieu 19 :28).

Nous avons donc le Christ comme Roi sur toute la Terre, David comme roi sur tout Israël, et les douze apôtres – chacun dirigeant l’une des douze tribus d’Israël sous David. C’est ce que révèle la Bible, mais qu’en est-il de vous et de moi ? Qu’est-ce que cela représente pour nous ? Le message de Jésus était-il de vivre une bonne vie, de s’amuser autant que possible avant de mourir, avant de prendre une retraite au paradis ? Pas du tout ! La récompense qu’Il offre se trouve ici même sur Terre pour régner avec Lui et aider à résoudre les problèmes qui existent ici-bas – pour apporter la paix, le bonheur et la prospérité à tous les hommes partout dans le monde.

Dans la parabole des mines, Jésus se décrit comme un homme de haute naissance qui se rend dans un pays lointain pour être investi d’un royaume. Ses serviteurs sont chargés d’effectuer leurs responsabilités pendant Son absence. Il leur demande des comptes à Son retour et fournit des récompenses en fonction de leur rendement. Voici les récompenses telles qu’elles sont décrites dans Luc 19 :

« Le premier vint, et dit : Seigneur, ta mine a rapporté dix mines. Il lui dit : C’est bien, bon serviteur : parce que tu as été fidèle en peu de chose, reçois le gouvernement de dix villes. Le second vint, et dit : Seigneur, ta mine a produit cinq mines. Il lui dit : Toi aussi, sois établi sur cinq villes » (Luc 19 :16-19).

Cela ne ressemble pas à une retraite ennuyeuse, flottant sur des nuages avec peu de choses à faire, ou à fixer le visage de Dieu dans une transe céleste pour toujours sans aucune œuvre à accomplir !

Qui était le Dieu de l’Ancien Testament ?

La plupart des gens ont l’idée que Celui que nous connaissons comme Dieu le Père, était un Dieu dur et exigeant, mais que Jésus est venu avec un message d’amour dans le Nouveau Testament. Il est vrai que le message de Jésus est un message d’amour, mais il en était de même des Écritures de l’Ancien Testament avant Son premier Avènement.

Souvenez-vous de la réponse de Jésus au docteur de la loi qui lui demandait : « Quel est le plus grand commandement de la loi ? » Jésus lui répondit :

« Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée [Cela provient de Deutéronome 6 :5]. C’est le premier et le plus grand commandement. Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même [cela provient de Lévitique 19 :18]. De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes » (Matthieu 22 :37-40).

Comment se fait-il que les gens croient à ce cinquième mythe communément admis sur le Jésus-Christ de la Bible, selon lequel Jésus ne serait pas en accord avec le message de l’Ancien Testament ? Aussi choquant que cela puisse paraître, les Écritures révèlent que Jésus était en fait, tenez-vous bien, le Dieu de l’Ancien Testament !  Ne me croyez pas sur parole. Prouvez-le dans la Bible ! Notez ce que l’apôtre Jean a révélé sur la relation entre le Père et Celui qu’on appelle la Parole :

« Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle » (Jean 1 :1-3).

Qui était donc la Parole ? « Et la Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité ; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père » (Jean 1 :14). Le membre de la famille de Dieu appelé la Parole, qui a fait toutes choses et sans qui rien n’a été fait, n’est autre que Jésus-Christ. Vérifiez dans la Bible (Jean 1 :1-14). Mais c’est loin d’être la seule preuve que Jésus était le Dieu de l’Ancien Testament :

 « C’est à moi, le moindre de tous les saints, qu’a été donnée cette grâce d’annoncer, parmi les Gentils, les richesses incompréhensibles de Christ, et de mettre en évidence devant tous, quelle est la dispensation du mystère caché de tout temps en Dieu, qui a créé toutes choses par Jésus-Christ » (Éphésiens 3 :8-9, Ostervald).

Besoin de plus de preuves ?  Considérez : « Après avoir autrefois, à plusieurs reprises et de plusieurs manières, parlé à nos pères par les prophètes, Dieu, dans ces derniers temps, nous a parlé par le Fils, qu’il a établi héritier de toutes choses ; par lui il a aussi créé l’univers » (Hébreux 1 :1-2).

Toujours pas convaincu ? Qui créa les anges ? Qui créa Adam et Ève, nos premiers parents ? Paul répond à cette question :

« Le Fils est l’image du Dieu invisible, le premier-né de toute la création. Car en lui ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, trônes, dignités, dominations, autorités. Tout a été créé par lui et pour lui.  Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent en lui. Il est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin d’être en tout le premier » (Colossiens 1 :15-18).

Mais il y a plus. Il n’y a pas de déclaration plus forte que celle que l’on trouve dans 1 Corinthiens 10 :

« Frères, je ne veux pas que vous ignoriez que nos pères ont tous été sous la nuée, qu’ils ont tous passé au travers de la mer, qu’ils ont tous été baptisés en Moïse dans la nuée et dans la mer, qu’ils ont tous mangé le même aliment spirituel, et qu’ils ont tous bu le même breuvage spirituel, car ils buvaient à un rocher spirituel qui les suivait, et ce rocher était Christ » (1 Corinthiens 10 :1-4).

Ce n’est pas étonnant que Jésus ait proclamé être le Seigneur du sabbat puisque c’est Lui qui créa le sabbat pour l’humanité !

Aujourd’hui, nous avons démystifié cinq mythes communément admis sur le Jésus de la Bible. Pourquoi ces mythes sont-ils promus dans les Églises, alors qu’ils sont facilement démystifiés dans les pages de la Bible ?

Si vous souhaitez vous débarrasser des mythes que vous avez appris sur Jésus et mieux comprendre l’une des déclarations les plus mémorables de Jésus, commandez votre exemplaire gratuit de notre brochure Jean 3 :16 – les vérités cachées du verset d’or. Vous serez surpris de voir à quel point le message de Jésus diffère de ce que vous avez déjà entendu.

Cinq mythes au sujet de Jésus

  1. Mythe n°1 : La mère de Jésus est restée vierge toute sa vie
  2. Mythe n°2 : La mère de Jésus est notre intercesseur
  3. Mythe n°3 : L’Évangile de Jésus concerne seulement Sa mort, Son ensevelissement et Sa résurrection
  4. Mythe n°4 : La récompense de ceux qui seront sauvés consiste en une paisible retraite dans les cieux
  5. Mythe n°5 : Jésus ne serait pas en accord avec le message de l’Ancien Testament

Le plus grand complot de tous les temps

Quelles croyances au sujet de la religion chrétienne n’ont aucune base sur les textes bibliques ? Examinons ces croyances – et les plus répandues des théories du complot et des légendes urbaines – pour découvrir lesquelles sont réelles et lesquelles appartiennent au domaine des mythes et des histoires fictives. Découvrez-le dans cet épisode du Monde de Demain.  

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Un complot peu connu

Les théories du complot abondent et leur nombre exact est sujet à caution. Certains complots sont récents, d’autres datent de plusieurs décennies ou siècles. Les listes de théories complotistes abondent sur Internet, mais de nouvelles théories semblent naître chaque année, surtout ces derniers temps.

Des leaders du gouvernement, de la science, de la médecine et des médias se sont discrédités par des décisions maladroites et désastreuses affectant les peuples et les nations – ce qui a donné naissance au scepticisme, à la méfiance et à certaines des théories spéculatives les plus folles jamais conçues.

Et grâce aux réseaux sociaux, les spéculations ont été largement amplifiées. Dans la présente émission du Monde de Demain, nous examinerons certaines des théories du complot les plus répandues.

Je révélerai également le plus grand complot de tous, qui n’est pas une théorie, mais bien un fait.

Battre l’air contre de tentatives de simulation réelles et imaginaires

Bienvenue au Monde de Demain où nous vous annonçons la bonne nouvelle de l’avènement du Royaume de Dieu, et où nous vous expliquons les prophéties bibliques et la richesse de la parole de Dieu.

Dans l’émission d’aujourd’hui, nous examinerons certaines des théories du complot les plus courantes ainsi que le plus grand complot de tous les temps dont un en particulier qui affecte notre vie.

Certains complots concernent des personnages célèbres simulant leur propre mort. D’autres racontent la façon dont certaines personnes éminentes sont décédées, contrairement à la version officielle. Certaines sont plutôt risibles, comme Elvis Presley qui serait toujours vivant et qui aurait été aperçu dans une station-service, une épicerie, ou, selon un tabloïd, à Graceland, sa légendaire maison, le jour de son 85e anniversaire, tout en montrant une photo granuleuse de lui.

D’autres théories du complot concernant des défunts célèbres impliquent l’assassin de JFK, Lee Harvey Oswald ; Martin Luther King ; la princesse Diana ; et même Jésus, où une fausse histoire circula pour nier Sa résurrection. Nous la retrouvons dans Matthieu 28 :

« Pendant qu’elles étaient en chemin, quelques hommes de la garde entrèrent dans la ville, et annoncèrent aux principaux sacrificateurs tout ce qui était arrivé. Ceux-ci, après s’être assemblés avec les anciens et avoir tenu conseil, donnèrent aux soldats une forte somme d’argent, en disant : Dites : Ses disciples sont venus de nuit le dérober, pendant que nous dormions. Et si le gouverneur l’apprend, nous l’apaiserons, et nous vous tirerons de peine. Les soldats prirent l’argent, et suivirent les instructions qui leur furent données. Et ce bruit s’est répandu parmi les Juifs, jusqu’à ce jour » (Matthieu 28 :11-15).

Comme dans cet exemple, certaines théories du complot sont plus que des théories. Certaines se sont avérées exacts au-delà des blogs Internet et des sources douteuses. L’une d’entre elles fut révélée par un document top secret rendu public le 18 novembre 1997 :

« L’opération Northwoods fut un projet qui circula au sein du gouvernement américain en 1962 pour organiser des attaques terroristes sous fausse bannière aux États-Unis et à l’étranger afin de provoquer une “intervention militaire à Cuba”. Le projet prévoyait que l’Agence centrale des renseignements (CIA) ou d’autres agents commettent de véritables actes de terrorisme dans des villes américaines et ailleurs. Ces actes de terrorisme devaient être imputés à Cuba afin de susciter le soutien de l’opinion publique à une guerre contre cette nation, récemment devenue communiste sous la direction de Fidel Castro. Une partie du projet de l’opération Northwoods consistait à “développer une campagne de terreur communiste cubaine dans la région de Miami, dans d’autres villes de Floride et même à Washington”.  Le document fut signé par le président du Comité des chefs d’état-major interarmés, Lyman Lemnitzer, et aurait été présenté au Secrétaire à la Défense, Robert McNamara, le 13 mars 1962 » (“Operation Northwoods,” PublicIntelligence.net, 9 mars 2010).

Le projet fut présenté au président Kennedy, qui eut le bon sens de le rejeter, mais le fait qu’un dispositif de cette ampleur fut envisagé par de hauts responsables gouvernementaux, impliquant le sacrifice de la vie de citoyens américains, faut-il s’étonner que de tels projets aient contribué à des spéculations folles ? Moins de quatre ans après la révélation de l’opération Northwoods, des islamistes extrémistes ont fait s’écraser des avions de ligne sur les tours du World Trade Center et le Pentagone.

Certains prétendent que la CIA était complice et que l’attentat était une ruse pour susciter la peur afin que les Américains acceptent un plus grand contrôle de leur vie. D’autres pensent qu’il s’agissait d’une excuse pour que le président Bush envahisse l’Irak et dépose Saddam Hussein, terminant ainsi le travail que son père avait laissé en plan.

Malheureusement, certaines théories conspirationnistes ont ruiné la vie de ceux qui s’y sont laissés prendre. En voici un exemple : QAnon ou comme d’autres l’appellent : QAnon-sens.

Après la prise d’assaut du Capitole américain à Washington, le 6 janvier 2021, la BBC expliqua ce phénomène :

« À la base, QAnon est une théorie de grande envergure, totalement infondée, selon laquelle le président Trump mènerait une guerre secrète contre les élites pédophiles adoratrices de Satan au sein du gouvernement, des entreprises et des médias. Les croyants de QAnon arguent que cette lutte mènera à un jour de jugement où des personnes importantes telles que l’ancienne candidate à la présidence Hillary Clinton seront arrêtées et exécutées » (“QAnon: What is it and where did it come from?”, BBC.com, 6 janvier 2021).

Cette théorie contournée et fluctuante dont l’origine remonte en octobre 2017 lorsqu’une personne anonyme, censée faire partie de l’administration Trump et possédant une habilitation de sécurité Q de haut niveau du ministère de l’Énergie, publia un message sur le forum 4chan et le signa sous le nom de « Q ».

La nature même de Q est d’être un jeu obsessionnel où des indices sont lâchés comme des miettes de pain, créant une dépendance pour trouver et démêler le prochain message crypté. Certains estiment qu’ils sont des millions à suivre Q, et si vous rencontrez un de ses adeptes, vous comprendrez à quel point une personne peut devenir obsédée par une théorie non prouvée provenant d’une source anonyme. Les histoires de ruptures relationnelles abondent, les partisans se consumant dans un monde imaginaire où toute personne en désaccord est exclue et considérée comme un ennemi.

Les théories du complot ne sont rien de nouveau

Peu d’entre les théories conspirationnistes ont un rapport avec la façon dont vous menez votre vie et même si certaines sont vraies, ce qui n’est pas le cas pour la plupart, que pouvez-vous y faire ?

Mais, au début de l’émission, j’ai dit que nous allions explorer le plus grand complot de tous les temps – directement dans les pages de la Bible. Mais permettez-moi d’abord de vous rappeler à quel point nous sommes devenus sceptiques. Beaucoup sont convaincus que le gouvernement américain ne dit pas la vérité sur certains événements historiques et actuels. Par exemple, que l’alunissage fut truqué, qu’un vaisseau spatial extraterrestre s’écrasa à Roswell, au Nouveau-Mexique ou que les traînées de condensation sont en réalité des traînées chimiques.

Et, il y a aussi le projet HAARP, qui est l’acronyme de High-Frequency Active Auroral Research Program, est un véritable programme du gouvernement américain. La seule question est l’interprétation présumée de ses objectifs. Son site Internet officiel indique que :

« Le programme de recherche sur les aurores actives à haute fréquence, ou HAARP, est un projet scientifique visant à étudier les propriétés et le comportement de l’ionosphère » (“About HAARP,” University of Alaska, Fairbanks, HAARP.gi.alaska.edu).

Les chercheurs disent qu’ils espèrent en apprendre davantage sur l’ionosphère pour améliorer nos technologies de communication et de navigation.

Mais des théoriciens du complot zélés prétendent depuis longtemps que HAARP est utilisé pour provoquer des catastrophes naturelles, comme des séismes, des ouragans et même des tsunamis. D’autres pensent que HAARP est utilisé à des fins de contrôle mental. Le sage roi Salomon écrivit :

« Ce qui a été, c’est ce qui sera, et ce qui s’est fait, c’est ce qui se fera, il n’y a rien de nouveau sous le soleil. S’il est une chose dont on dise : Vois ceci, c’est nouveau ! Cette chose existait déjà dans les siècles qui nous ont précédés » (Ecclésiastes 1 :9-10).

Non, les théories du complot ne sont pas nouvelles, mais Internet, les réseaux sociaux et les techniques de retouche photo les ont amplifiées. Mais vous rendez-vous compte qu’il existe des théories sur le Christ qui n’ont aucun fondement biblique ? Par exemple, beaucoup affirment que Jésus était marié à Marie de Magdala et que l’Église en cacha les preuves pendant des siècles.

Rendue populaire par un essai La Sainte Lignée et le Saint Graal et le roman de Dan Brown Da Vinci Code, cette théorie du complot existe depuis longtemps. Certains affirment que ce supposé mariage produisit une lignée d’enfants qui fut finalement amenée en France. En 2012, l’historienne de Harvard Karen King affirma avoir trouvé un écrit ancien du deuxième siècle dans lequel Jésus aurait appelé Marie de Magdala « Ma femme ». Mais quatre ans plus tard, elle concéda qu’elle avait été induite en erreur.

Pourtant, la théorie persiste, car les théoriciens du complot affirment que le rôle de Marie de Magdala dans l’Église primitive fut caché et supprimé pour maintenir la structure du pouvoir patriarcal.

Bien sûr, la Bible ne dit rien de tel. Mais c’est un exemple qui illustre le peu de compréhension et le peu de foi que les personnes éprouvent à l’égard de la seule source fiable sur la vie de Jésus. Les livres peuvent être enthousiasmants, les films divertissants, mais ni les romans, ni les films ne devraient nous guider sur ce sujet aussi important.

Aussi blasphématoire que puisse être cette théorie, et la théorie selon laquelle le corps de Jésus aurait été dérobé par Ses disciples, il existe une conspiration qui représente le plus grand complot de tous les temps.

La montée d’une Église chrétienne de contrefaçon

Les vrais disciples du Christ du premier siècle prenaient la vérité au sérieux. Pour eux, ce n’était pas un jeu, ni un club social, mais un mode de vie. La question doit être posée : Le christianisme d’aujourd’hui est-il le même qu’au premier siècle ? Est-ce le christianisme originel ou une contrefaçon superficielle ?

Voici la réponse de l’érudit protestant Jesse Lyman Hurlbut, dans son ouvrage L’histoire de l’Église chrétienne. Dans le chapitre qu’il intitula « L’ère obscure », il écrit ce qui suit :

« Les cinquante années qui ont suivi cet événement [la mort de Paul] sont cachées comme derrière un rideau, à travers lequel nous aimerions discerner de quoi satisfaire notre soif d’information. Quand ce rideau se lève enfin, aux environs de l’an 120, grâce aux écrits des pères de l’Église, nous découvrons une chrétienté qui, sous bien des aspects, diffère beaucoup de celle que nous avons connue aux jours de Pierre et de Paul » (L’histoire de l’Église chrétienne, page 31, éditions Vida. Traduction Philippe Le Perru).

Quels sont ces changements dont il parle ? Avaient-ils de l’importance ? S’agissait-il de changements cosmétiques mineurs ou de changements dans des doctrines fondamentales ? Hurlbut énumère quelques-uns des nombreux changements qui eurent lieu pendant cette période d’obscurité et les siècles qui suivirent :

« Le culte a gagné en splendeur, mais a perdu peu à peu son côté spirituel et sincère des premiers temps. Les formes et les cérémonies propres au paganisme se sont alors mêlées à l’adoration. Un certain nombre de vieilles fêtes païennes ont été transformées en fêtes chrétiennes, et l’on a changé leur nom. Vers l’an 405, les images des saints et des martyrs ont fait leur apparition dans les églises, où elles ont été adorées. Le culte de la vierge Marie a ainsi pris la place de celui de Vénus et de Diane. La Sainte Cène est devenue un sacrifice au lieu d’être un symbole commémoratif. Enfin, l’ancien est peu à peu devenu un prêtre, de simple prédicateur qu’il était » (L’histoire de l’Église chrétienne, page 64, éditions Vida. Traduction Philippe Le Perru).

Hurlbut est l’un des nombreux érudits et historiens qui admettent que l’Église chrétienne d’aujourd’hui n’est pas la même que celle de Jésus, de Ses apôtres et de Ses disciples du premier siècle. Le christianisme originel a été corrompu par une grande conspiration. Le récit communément accepté veut que l’empereur romain Constantin se soit converti au christianisme et ait fait du christianisme la religion de l’Europe et d’une grande partie du monde. Mais dans quelle mesure Constantin s’est-il vraiment converti et quel type de christianisme a-t-il apporté au monde ? L’historien Paul Johnson fait l’observation suivante à cet égard :

« On peut avoir des doutes sur la noblesse du changement d’idées de Constantin […] lui-même semble avoir été un adorateur du soleil, selon l’un des derniers cultes païens qui avait des observances communes à celles des chrétiens. Donc, les disciples d’Isis adoraient une madone donnant des soins à son saint enfant ; le culte d’Attis et de Cybèle célébrait un jour de sang et de jeûne, suivi par la fête de la résurrection Hilaria, un jour de joie, le 25 mars ; les élites du culte de Mithra, dont faisaient partie beaucoup d’officiers supérieurs de l’armée mangeaient un repas sacré. Il est presque certain que Constantin faisait partie de cette élite et son arc de triomphe édifié après sa “conversion” rend hommage au dieu Soleil, ou au “soleil invincible”. Beaucoup de chrétiens ne virent pas clairement la différence entre ce culte solaire et leur propre culte. Ils l’identifièrent au Christ “dirigeant son char à travers le ciel”, ils tinrent leurs services le dimanche, s’agenouillèrent en direction de l’est et établirent leur fête de la nativité le 25 décembre, le jour anniversaire du soleil, au solstice d’hiver. Au cours de la renaissance païenne, survenue plus tard sous l’empereur Julien, beaucoup de chrétiens jugèrent plus simple d’apostasier à cause de cette confusion ; l’évêque de Troyes confia à Julien qu’il avait toujours prié secrètement le soleil. Constantin n’abandonna jamais sa dévotion au soleil et maintint l’effigie du soleil sur sa monnaie. Il fit du dimanche un jour de repos » (A History of Christianity, Johnson, 1976, pages 67-69).

L’Histoire nous montre que le christianisme du premier siècle n’est pas le même que celui d’aujourd’hui. Mais est-ce important à partir du moment où l’on adore Jésus ? Comment la Bible répond-elle à cette question ? Et comment la Bible décrit-elle les chrétiens du premier siècle ?

Qui est l’auteur du faux christianisme ? Comment s’en sortir ?

Que le christianisme ait été supplanté n’est pas contesté. Les vraies questions sont les suivantes : Qui l’a fait ? Et, que devez-vous faire à ce sujet ? La réponse à ces deux questions se trouve dans la Bible. Répondons à la première question : Qui est derrière ce complot ?

En parlant d’un événement encore à venir, nous lisons dans l’Apocalypse qu’il existe un grand séducteur :

« Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre, il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui » (Apocalypse 12 :9).

Dans Éphésiens nous apprenons comment il séduit le monde en diffusant des attitudes et des humeurs, telles des ondes radio :

« Vous étiez morts par vos offenses et par vos péchés, dans lesquels vous marchiez autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, de l’esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion » (Éphésiens 2 :1-2).

Satan ne dirige pas tout seul le cours de ce monde. Il se sert des êtres humains qui sont eux-mêmes le plus souvent séduits. Cette séduction ne se trouve pas seulement dans les valeurs morales, mais dans le christianisme lui-même. Le Nouveau Testament contient de nombreuses mises en garde contre un christianisme satanique de contrefaçon que je n’ai pas le temps de couvrir entièrement dans cette émission.

Un passage montre l’apôtre Paul corrigeant fermement l’Église de Corinthe pour son acceptation négligente de doctrines contraires à la vérité :

« Car, si quelqu’un vient vous prêcher un autre Jésus que celui que nous avons prêché, ou si vous recevez un autre esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre évangile que celui que vous avez embrassé, vous le supportez fort bien » (2 Corinthiens 11 :4).

Paul expliqua ensuite la source du problème et ne mâcha pas ses mots. Il ne serait pas considéré aujourd’hui comme politiquement correct :

« Ces hommes-là sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs, déguisés en apôtres de Christ. Et cela n’est pas étonnant, puisque Satan lui-même se déguise en ange de lumière. Il n’est donc pas étrange que ses ministres aussi se déguisent en ministres de justice. Leur fin sera selon leurs œuvres » (2 Corinthiens 11 :13-15).

Oui, il y a eu une conspiration pour transformer le christianisme en quelque chose de très différent de celui de Jésus et de Ses premiers disciples. Le demi-frère de Jésus, Jude, écrivant au premier siècle, exhorta les disciples de son époque à s’efforcer de préserver la vérité qui leur avait été transmise. Ce faisant, il anéantit l’idée que le véritable christianisme devrait évoluer avec le temps : 

« Bien-aimés, alors que je désirais vivement vous écrire au sujet de notre salut commun, je me suis senti obligé de vous envoyer cette lettre pour vous exhorter à combattre pour la foi qui a été transmise aux saints une fois pour toutes » (Jude 1 :3).

Jésus mit en garde contre le fait de suivre des hommes qui prétendent Le représenter, des hommes disant que Jésus est le Christ, mais par la même occasion, séduisant les gens. Le premier signe que Jésus donna, lorsque Ses disciples l’eurent interrogé sur Son Avènement, concernait le faux christianisme :

« Prenez garde que personne ne vous séduise. Car plusieurs viendront sous mon nom [c.-à-d. Le représentant], disant : C’est moi [c.-à-d. Jésus] qui suis le Christ. Et ils séduiront beaucoup de gens » (Matthieu 24 :4-5).

Jésus dit dans Matthieu 5 :

« Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes ; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir » (Matthieu 5 :17).

Alors que font les gens ? Ils pensent exactement ce que Jésus avait dit de ne pas penser – à savoir que la loi divine a été abolie ! Pas étonnant que Jésus les interpella : « Pourquoi m’appelez-vous Seigneur, Seigneur ! et ne faites-vous pas ce que je dis ? » (Luc 6 :46).

Le philosophe et théologien très respecté Søren Kierkegaard résuma la situation avec une clarté brutale :

« Le christianisme du Nouveau Testament n’a aucune réalité. Ici : rien à réformer ; ce dont il s’agit, c’est de faire toute la lumière sur un crime perpétré au nom du christianisme pendant des siècles par des millions d’hommes […] dont la prudente sagesse, sous prétexte de perfectionner le christianisme, a peu à peu tenté d’en frustrer Dieu et de faire de lui tout le contraire ce qu’il est dans le Nouveau Testament » (Œuvres complètes, tome 19, page 41, éditions de l’Orante, traduction Paul-Henri Tisseau).

Alors, mes chers amis, qu’allez-vous faire ? Suivrez-vous les traditions des hommes, telles qu’elles vous ont été transmises ? C’est la voie la plus facile ! Ou êtes-vous assez courageux pour revenir au christianisme originel ?

Si vous voulez en savoir plus sur la façon dont Paul, Pierre et d’autres dirigeants de l’Église du premier siècle servaient Dieu différemment des chrétiens d’aujourd’hui, commandez votre exemplaire gratuit de la brochure La restauration du christianisme originel. C’est totalement gratuit.

 


Serez vous laissé en arrière lors de l’enlèvement?

Jésus-Christ reviendra-t-Il ce soir ? Cherchons dans la Bible pour découvrir quels événements doivent avoir lieu avant Son second Avènement – et si un enlèvement secret des vrais croyants se produira subitement. Regardez cette épisode du Monde de Demain pour apprendre les signes prophétiques. 

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

L’enlèvement secret est-il un mythe ?

Il existe un mythe selon lequel le second Avènement de Jésus-Christ peut se produire à tout moment – peut-être même ce soir. Réalisez-vous, chers amis, qu’il s’agit d’une fausse doctrine ? Il ne reviendra pas ce soir – pas selon la parole de Dieu ! Mais attendez, me direz-vous, ne reviendra-t-Il pas dans le cadre d’un enlèvement secret qui peut se produire à tout moment pour protéger Ses véritables serviteurs de la grande tribulation ? Encore une fois, pas selon la Bible.

Dans l’émission du Monde de Demain d’aujourd’hui, au lieu de nous tourner vers un bestseller à caractère religieux tel que Les survivants, nous allons ouvrir la Bible et voir ce qu’elle dit réellement à ce sujet. Nous verrons que Jésus Lui-même énuméra des signes spécifiques qui doivent précéder Son retour. Quels sont ces signes ? Et quel est l’avertissement qu’Il donna au sujet du premier signe ? C’est très important !

Non, Jésus ne reviendra pas ce soir, ni demain, ni cette année, ni l’année prochaine ou l’année suivante. Vous ou moi pourrions mourir ce soir, et nous Le rencontrerions au moment où nous serons de nouveau conscients, mais Il ne reviendra pas ici-bas ce soir, ni même lors d’un enlèvement secret.

Restez avec moi car je reviendrai pour répondre à ces questions importantes, directement des pages de la Bible. Et je vous montrerai également ce que Jésus donna comme premier signe de la fin de cette ère, et tout aussi important, l’avertissement qu’Il donna qui accompagne ce signe.

Restez à l’écoute !

Des signes prophétiques révélées dans le livre de Daniel et l’évangile selon Matthieu

Nous vous souhaitons une chaleureuse bienvenue de la part de tous les membres du Monde de Demain, où nous posons des questions sérieuses et donnons des réponses solides, directement tirées des pages de la Bible. Nous sommes heureux que vous vous joignez à nous pour l’émission d’aujourd’hui, et nous souhaitons tout particulièrement la bienvenue à ceux d’entre vous qui nous rejoignent pour la première fois. Aujourd’hui, je pose et réponds aux questions suivantes :

  1. Jésus peut-Il revenir à tout moment ?
  2. Y aura-t-il un enlèvement secret ?
  3. Quel a été le premier signe donné par Jésus au sujet de la fin de notre ère et l’avertissement qui l’accompagne ? 

Vous avez probablement entendu quelqu’un, peut-être un ministre de confession chrétienne, dire que Jésus pourrait revenir à tout moment – peut-être même ce soir. Sans parler du sujet de l’enlèvement pour l’instant, certains ont eu cette conclusion sur la base d’une mauvaise compréhension de Matthieu 24 :36 :

« Pour ce qui est du jour et de l’heure, personne ne le sait, ni les anges des cieux, ni le Fils, mais le Père seul ».

Puis, nous lisons ce qui apparaît pour beaucoup comme une confirmation :

« Veillez donc, puisque vous ne savez pas quel jour votre Seigneur viendra. Sachez-le bien, si le maître de la maison savait à quelle veille de la nuit le voleur doit venir, il veillerait et ne laisserait pas percer sa maison. C’est pourquoi, vous aussi, tenez-vous prêts, car le Fils de l’homme viendra à l’heure où vous n’y penserez pas » (Matthieu 24 :42-44).

Personne ne connaît ni le jour ni l’heure, mais cela ne veut pas dire qu’Il peut revenir à tout moment. Ces versets doivent être compris selon le contexte dans lequel ils sont écrits – autrement dit, ce qui précède et ce qui suit. Si nous commençons au début de Matthieu 24, nous trouvons les disciples de Jésus posant des questions sur la destruction du temple et sur le moment de Son retour :

« Il s’assit sur la montagne des Oliviers. Et les disciples vinrent en particulier lui poser cette question : Dis-nous, quand cela arrivera-t-il, [c’est-à-dire, la destruction du temple] et quel sera le signe de ton avènement et de la fin du monde ? » (Matthieu 24 :3).

Ses disciples comprirent qu’une série d’événements devait se dérouler avant le point culminant de la fin, et Il le confirma par une liste de signes à surveiller qui précéderaient Son retour. Un certain nombre de ces signes sont en cours, et ont été présents tout au long de l’Histoire humaine. C’est pourquoi Il nous dit :

« Gardez-vous d’être troublés, car il faut que ces choses arrivent. Mais ce ne sera pas encore la fin » (Matthieu 24 :6). 

Et puis :

« Tout cela ne sera que le commencement des douleurs » (Matthieu 24 :8).

Cependant, lorsque nous comparons ces signes donnés par Jésus dans Matthieu 24 avec les légendaires « quatre cavaliers » d’Apocalypse 6, nous devons conclure que des catastrophes telles que la guerre, la famine et la maladie prendront une plus grande importance dans un avenir proche, car elles sont des précurseurs du Jour du Seigneur lorsque le Christ reviendra. Et parmi les signes donnés, il serait bon de noter un signe très spécifique :

« C’est pourquoi, lorsque vous verrez l’abomination de la désolation, dont a parlé le prophète Daniel, établie en lieu saint, – que celui qui lit fasse attention ! » (Matthieu 24 :15).

Remarquez que Jésus fait référence au prophète Daniel au sujet de ce signe. Nous lisons dans Daniel 12, où il est dit clairement qu’il s’agit des « temps de la fin », au verset 4, il est écrit :

« Toi, Daniel, tiens secrètes ces paroles, et scelle le livre jusqu’au temps de la fin […] va, Daniel, car ces paroles seront tenues secrètes et scellées jusqu’au temps de la fin » (Daniel 12 :4, 9).

Daniel écrit un message qui révèle le temps spécifique qui passera entre le moment où cette abomination sera mise en place, et la fin – lorsque le Messie Jésus-Christ reviendra :

« Depuis le temps où cessera le sacrifice perpétuel, et où sera dressée l’abomination du dévastateur, il y aura mille deux cent quatre-vingt-dix jours » (Daniel 12 :11).

Cela fait 3 ans et 7 mois. Il y a trois accomplissements historiques impliquant l’abomination de la désolation. Deux sont au passé et le troisième est encore à venir :

  1. En l’an 168 av. J.-C., il est arrivé sous Antioche Épiphane
  2. La destruction du temple et de Jérusalem en l’an 70 apr. J.-C.
  3. Et le troisième arrivera 1290 jours avant le retour du Christ

Puisque cette dernière abomination destructrice n’a pas encore eu lieu, et qu’elle doit s’installer 1290 jours avant la fin, lorsque le Messie Jésus-Christ reviendra, nous savons qu’Il ne reviendra pas ce soir, ou, du moins, pas avant 3 ans et 7 mois. Mais ce n’est là qu’un seul signe. D’autres précèdent l’abomination de la désolation, comme le montrent Matthieu 24 et d’autres passages.

Quelle ironie, bien des gens concluent que Jésus peut revenir à tout moment alors que le chapitre qu’ils utilisent comme preuve est consacré à la description de ce qui doit d’abord arriver ! C’est dans le contexte de ces signes que Jésus nous mit en garde :

« Instruisez-vous par une comparaison tirée du figuier. Dès que ses branches deviennent tendres, et que les feuilles poussent, vous savez que l’été est proche. De même, quand vous verrez toutes ces choses, sachez que le Fils de l’homme est proche, à la porte » (Matthieu 24 :32-33).

C’est seulement après avoir donné cette parabole du figuier qu’Il mentionne que personne ne connaîtrait le jour ou l’heure exacte.

Qu’en est-il d’un enlèvement secret qui pourrait se produire à n’importe quel moment ? Et, quel est le premier signe que Jésus donna pour indiquer la fin de cette ère et quel est l’avertissement qui accompagne ce premier signe ?

La dernière trompette – une résurrection, pas un enlèvement secret !

Le passage le plus souvent utilisé pour défendre un enlèvement secret se trouve dans 1 Thessaloniciens 4 :

« Nous ne voulons pas, frères, que vous soyez dans l’ignorance au sujet de ceux qui sont décédés, afin que vous ne vous affligiez pas comme les autres qui n’ont point d’espérance. Car, si nous croyons que Jésus est mort et qu’il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus et avec lui ceux qui sont décédés » (1 Thessaloniciens 4 :13-14).

Voici le contexte : Il parle de ceux qui sont morts dans la foi. Et pourquoi ceux qui connaissent la vérité n’ont-ils pas à s’affliger comme d’autres qui n’ont pas d’espérance ? Cette espérance réside bien sûr, dans la résurrection des morts. Paul donne ensuite cet autre encouragement et cette explication :

« Voici, en effet, ce que nous vous déclarons d’après la parole du Seigneur : nous les vivants, restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne devancerons pas ceux qui sont décédés. Car le Seigneur lui-même, à un signal donné, à la voix d’un archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront premièrement » (1 Thessaloniciens 4 :15-16).

Remarquez l’ordre de la résurrection – ceux qui sont déjà morts seront ressuscités en premier. Pourtant, la doctrine artificielle de l’enlèvement prétend que l’enlèvement protège les croyants de la grande tribulation en les emmenant au ciel. Pourquoi enlever les morts ? Ont-ils besoin d’être protégés ? Et n’oublions pas quand la résurrection se produit :

« Car le Seigneur lui-même, à un signal donné, à la voix d’un archange, et au son de la trompette de Dieu… » (1 Thessaloniciens 4 :16).

Ce n’est qu’après que la trompette aura retenti et que les morts seront ressuscités, que ceux qui sont vivants à ce moment-là seront changés :

« Ensuite, nous les vivants, qui seront restés, nous serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur » (1 Thessaloniciens 4 :17).

Ensuite, Paul ramène le sujet à l’objectif de ce passage :

« Consolez-vous donc les uns les autres par ces paroles » (1 Thessaloniciens 4 :18).

Pourtant, le sujet n’est pas une sorte d’enlèvement fait en secret, dont il n’est jamais question dans ces versets, mais la manière de se réconforter mutuellement lors de la mort des frères. De plus, le Nouveau Testament est absolument cohérent en ce qui concerne l’avènement du Christ – Il revient au son d’une trompette, au sens propre ou au sens figuré, mais ce n’est pas n’importe quelle trompette. Remarquons ce détail fourni dans 1 Corinthiens 15 :

« Voici, je vous dis un mystère : nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons changés, en un instant, en un clin d’œil, à la dernière trompette. La trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons changés » (1 Corinthiens 15 :51-52).

Vous avez remarqué qu’il est bien mentionné : « à la dernière trompette. » Et cela nous conduit au livre de l’Apocalypse où nous y trouvons sept trompettes qui annoncent des catastrophes naturelles et des guerres, avec un événement spectaculaire qui se produit au retentissement de la dernière, la septième trompette. Lisons-le dans Apocalypse 11 :

« Le septième ange sonna de la trompette. Et il y eut dans le ciel de fortes voix qui disaient : Le royaume du monde est remis à notre Seigneur et à son Christ ; et il régnera aux siècles des siècles » (Apocalypse 11 :15).

Jusqu’à présent, nous avons vu que Jésus ne reviendra pas n’importe quand. Et que le passage le plus souvent évoqué n’a rien à voir avec un enlèvement secret.

Voyons à présent la question suivante : Quel est le premier signe que Jésus donna en prélude à Son second Avènement ?

Les temps de la fin – la pire période de l’Histoire humaine !

Peut-être connaissez-vous déjà la réponse, mais plus important encore, connaissez-vous aussi l’avertissement que Jésus donna avec ce signe ? Et en quoi cet avertissement vous concerne-t-il ?

Trois chapitres de la Bible, écrits par trois auteurs différents, relatent ce que l’on appelle la prophétie du mont des Oliviers : Matthieu 24, Marc 13 et Luc 21.

Nous constatons que Jésus et Ses disciples quittèrent le temple et se rendirent sur le mont des Oliviers, situé de l’autre côté d’une étroite vallée. En chemin, les disciples furent émerveillés par la beauté du temple. C’est alors que Jésus les informa :

« Voyez-vous tout cela ? Je vous le dis en vérité, il ne restera pas ici pierre sur pierre qui ne soit renversée » (Matthieu 24 :2).

Comme il fallait s’y attendre, les disciples voulurent savoir quand cela se produirait et, alors qu’ils étaient assis sur la montagne, ils posèrent cette double question :

« Dis-nous, quand cela arrivera-t-il, et quel sera le signe de ton avènement et de la fin du monde ? » (Matthieu 24 :3).

La réponse contenait un premier accomplissement et un dernier accomplissement.

Le premier accomplissement concernerait la destruction du deuxième temple, dont nous savons par l’histoire qu’elle eut lieu en 70 apr. J.-C. Curieusement, certains érudits pensent que toute la prophétie ne s’applique qu’aux événements de 70 apr. J.-C., mais même un enfant peut comprendre que cette prophétie contient aussi un accomplissement à la fin des temps. Lisons à nouveau la dernière partie du verset 3 :

« Et quel sera le signe de ton avènement et de la fin du monde ? »

Nous savons que le second Avènement n’a pas eu lieu en 70 apr. J.-C., ni la fin de l’ère. Nous savons également que certaines spécificités de cette prophétie ne peuvent s’appliquer qu’au moment du retour du Christ. À titre d’exemple, lisez les versets 21 et 22 :

« Car alors, la détresse sera si grande qu’il n’y en a point eu de pareille depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et qu’il n’y en aura jamais. Et, si ces jours n’étaient abrégés, personne ne serait sauvé ; mais, à cause des élus, ces jours seront abrégés » (Matthieu 24 :21-22).

Il ne peut y avoir qu’un seul temps comme celui-ci, parce qu’il est écrit, « et qu’il n’y en aura jamais ». Le livre de l’Apocalypse, écrit vers les années 90, après la destruction de Jérusalem, décrit une période de troubles mondiaux bien plus graves que tout ce que l’humanité n’ait jamais connu. Daniel 12 parle de la pire de toutes les époques et la rattache au temps de la résurrection des morts lors du retour du Christ :

« Et ce sera une époque de détresse, telle qu’il n’y en a point eu de semblable depuis que les nations existent jusqu’à cette époque. En ce temps-là, ceux de ton peuple qui seront trouvés inscrits dans le livre seront sauvés.  Plusieurs de ceux qui dorment dans la poussière de la terre se réveilleront, les uns pour la vie éternelle, et les autres pour l’opprobre, pour la honte éternelle » (Daniel 12 :1-2).

De toute évidence, il ne peut y avoir deux époques pires que tout ce qui a précédé ou suivi.

Quel est donc le premier signe donné par Jésus ? Juste après que les disciples demandèrent quels seraient les signes de Son Avènement, nous lisons dans Matthieu 24 :

« Jésus leur répondit : Prenez garde que personne ne vous séduise. Car plusieurs viendront sous mon nom, disant : C’est moi qui suis le Christ. Et ils séduiront beaucoup de gens » (Matthieu 24 :4-5).

Donc, le premier signe que Jésus décrivit concernait une séduction religieuse. Pas n’importe quelle séduction religieuse, mais celle des chrétiens. Jésus fit cette mise en garde à ce sujet :

« Prenez garde que personne ne vous séduise » (Matthieu 24 :4).

Une séduction religieuse mondiale – pas le christianisme de Jésus !

Si vous rouliez de nuit sur une route sombre, et qu’un panneau vous informe que le pont est impraticable, ne prendriez-vous pas l’information au sérieux en cherchant une autre route ? Pourquoi donc si peu de personnes ne prennent-elles pas Ses avertissements au sérieux ? Relisons à nouveau Matthieu 24 :4-5 :

« Prenez garde que personne ne vous séduise. Car plusieurs viendront sous mon nom, disant : C’est moi qui suis le Christ. Et ils séduiront beaucoup de gens. »

Analysons cette déclaration faite par Jésus :

« Plusieurs viendront sous mon nom ».

Ce n’est pas un petit nombre, mais un grand nombre qui viendra en utilisant Son nom, mais qu’est-ce que cela signifie ? Si quelqu’un frappe à votre porte et crie : « Ouvrez au nom de la loi », il prétend représenter la loi et son autorité. Lorsque des ministres du culte « viennent sous le nom de Jésus », ils prétendent Le représenter et avoir Son autorité. En outre, ces imposteurs disent :

« C’est moi qui suis le Christ ».

Ce faisant :

« Ils séduiront beaucoup de gens ».

Il y a quelques individus dérangés qui prétendent être le Christ, mais très peu de gens les suivent. Les faux ministres du culte séduisent beaucoup de gens lorsqu’ils prétendent représenter le Christ, tout en affirmant que Jésus de Nazareth est le Christ. L’affirmation « c’est moi qui suis le Christ » doit être comprise à partir du contexte. Prise isolément, elle pourrait signifier que ces séducteurs prétendent être le Christ, mais le contexte montre qu’ils prétendent être des représentants du Christ et proclament que Jésus est le Christ – souvenez-vous que Christ est l’orateur ici. Avec de telles tactiques, ils séduisent, non pas un petit nombre, mais un grand nombre. C’est pourquoi Jésus introduit ce premier signe en disant :

« Prenez garde que personne ne vous séduise » (Matthieu 24 :4).

Peu de personnes prétendant être Jésus en séduiront beaucoup, mais si quelqu’un en chaire prétend le représenter, en disant que Jésus est le Christ, c’est une autre affaire, et c’est ce que nous voyons. Le faux christianisme commença presque immédiatement après la mort et la résurrection de Jésus, et prit complètement le contrôle de l’Empire romain au quatrième siècle et continue jusqu’à aujourd’hui.

L’apôtre Paul décrit le problème à plus d’une reprise. Examinons ce que Paul écrivit à ceux de Corinthe :

« Toutefois, de même que le serpent séduisit Ève par sa ruse, je crains que vos pensées ne se corrompent et ne se détournent de la simplicité à l’égard de Christ. Car, si quelqu’un vient vous prêcher un autre Jésus que celui que nous avons prêché, ou si vous recevez un autre Esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre évangile que celui que vous avez embrassé, vous le supportez fort bien » (2 Corinthiens 11 :3-4).

Ces gens étaient des croyants, mais ils supportaient des ministres qui les séduisaient avec un faux Christ et un Évangile différent – un christianisme à l’esprit très différent. Il poursuit sa mise en garde contre ces séducteurs :

« Ces hommes-là sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs, déguisés en apôtres de Christ. Et cela n’est pas étonnant, puisque Satan lui-même se déguise en ange de lumière. Il n’est donc pas étrange que ses ministres aussi se déguisent en ministres de justice. Leur fin sera selon leurs œuvres » (2 Corinthiens 11 :13-15).

Réfléchissez un instant. Se pourrait-il que vous ayez été séduit ? Demandez-vous si la croyance en l’enlèvement secret n’est pas l’une des nombreuses séductions dont beaucoup sont victimes. Ne vous laissez pas séduire, quelle que soit la popularité de cette idée.


Une tempête catastrophique à venir



Nous assistons à une convergence de catastrophes à l’échelle mondiale qui nous détruira si nous ne trouvons pas la voie de la paix véritable.

Où notre colère nous mène-t-elle?



Ni la droite ni la gauche ne sauvera un pays qui rejette son Créateur. Pourquoi y a-t-il tant d’animosité dans le monde ?

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