Gerald Weston | Page 12 | Le Monde de Demain

Gerald Weston

L’incroyable mission de Jérémie

Le prophète Jérémie dans la Bible a un message étonnant pour le monde, en particulier pour le monde anglophone. Comment se fait-il que si peu de gens connaissent ont entendu parler de cet homme, alors qu’il y a 52 chapitres de la Bible couvrant quelque quarante années de sa vie ? Que savez-vous de ce prophète ? Savez-vous à qui s’adressaient ses prophéties ? Connaissez-vous le moment de leur accomplissement ? Et connaissez-vous les avertissements de Jérémie pour nous aujourd’hui ?

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Des prophéties bibliques sont en train de s’accomplir

Le prophète Jérémie dans la Bible a un message étonnant pour notre monde, en particulier le monde anglophone. Comment se fait-il que si peu de gens connaissent cet homme alors qu’il y a 52 chapitres de la Bible couvrant quelque quarante années de sa vie ? Que savez-vous de ce prophète ? Savez-vous à qui s’adressaient ses prophéties ? Connaissez-vous le moment de leur accomplissement ? Connaissez-vous les avertissements de Jérémie pour nous aujourd’hui ?

Restez avec moi ici au Monde de Demain, parce que je vais vous expliquer l’une des prophéties les plus étonnantes jamais données par un être humain. C’est une histoire remarquable et fascinante qui explique en grande partie le monde dans lequel nous vivons aujourd’hui. C’est une information qu’il vous faut entendre. Alors, restez avec moi car je reviens dans un instant !

Le prophète Jérémie

Bienvenue au Monde de Demain, où je vais vous présenter aujourd’hui un message fascinant tiré de la Bible que, j’en suis sûr, la plupart d’entre vous n’ont jamais entendu. Cette information importante affecte votre vie en ce moment même.

Si vous posiez la question à de nombreux jeunes d’aujourd’hui qui était Jérémie, ils penseraient probablement à une chanson stupide et répondraient « une grenouille ». Mais le prophète Jérémie n’était pas une grenouille, et il n’a pas écrit une chanson ridicule. Son message venait de Dieu, nous allons en témoigner et voir ces prophéties s’accomplir sous nos yeux. 

Dieu appela Jérémie alors qu’il était jeune, probablement dans son adolescence. Il se décrivait comme « un jeune », et il prophétisa pendant environ 40 ans. Nous lisons à quel point cet homme était important aux yeux de Dieu : « Avant que je t’aie formé dans le ventre de ta mère, je te connaissais, et avant que tu sois sorti de son sein, je t’avais consacré, je t’avais établi prophète des nations » (Jérémie 1 :5).

Des années plus tard, Dieu confia une mission à Jérémie. Ce sont des passages, mes amis, que les gens lisent sans y réfléchir. D’ailleurs, ils ne s’arrêtent probablement jamais pour essayer de comprendre ce que ces mots signifient :

« Voici, je mets mes paroles dans ta bouche. Regarde, je t’établis aujourd’hui sur les nations et sur les royaumes, pour que tu arraches et que tu abattes, pour que tu ruines et que tu détruises, pour que tu bâtisses et que tu plantes » (Jérémie 1 :9-10).

Jérémie n’était pas un homme exprimant son opinion personnelle. Il avait une mission à accomplir de la part de Dieu. Il s'agirait des paroles de Dieu dans sa bouche. Mais, qu’est-ce que Dieu veut dire par être établi « sur les nations et sur les royaumes » ? Qu’est-ce que Dieu entend par « arracher et abattre, ruiner et détruire » ? Pourquoi « bâtir et planter » ?

Le premier point est facile à comprendre, si le message de Jérémie était clairement destiné aux Juifs et à la ville de Jérusalem de son époque, il s’étend bien au-delà. Il a prophétisé contre l’Égypte et Babylone, Moab, Damas, et plus encore. Nous lisons ces prophéties dans Jérémie 46 à 51, et l’accomplissement de certaines serait pour les derniers jours, comme le montrent ces déclarations : « Mais il arrivera qu’aux derniers jours » (Jérémie 49 :39, Ostervald). « Toutefois, aux derniers jours, je ramènerai les captifs de Moab, dit l’Éternel » (Jérémie 48 :47, Ostervald).

Le passage le plus célèbre des prophéties qui devaient s’accomplir beaucoup plus tard est probablement celui qui mentionne la nouvelle alliance promise. Paul en parla dans Hébreux 8, mais il cita directement Jérémie 31. Pour des raisons de temps, je ne lirai qu’une partie du passage :

« Voici, les jours viennent, dit l’Éternel, où je ferai avec la maison d’Israël et la maison de Juda une alliance nouvelle […] je mettrai ma loi au-dedans d’eux, je l’écrirai dans leur cœur […] je pardonnerai leur iniquité, et je ne me souviendrai plus de leur péché » (Jérémie 31 :31, 33-34).

Il est clair que les prophéties de Jérémie dépassent largement le cadre de sa nation et de son époque, mais quelle est la signification de sa mission qui consiste à « arracher et abattre, ruiner et détruire, bâtir et planter ? »

Les tribus d’Israël se trouvent quelque part dans le monde aujourd’hui !

Jusqu’à présent, nous avons vu qu’il était prophète pour bien plus que son propre peuple et au-delà de son époque. Revoyons la mission que Dieu a confiée à Jérémie telle qu’elle est annoncée dans Jérémie 1 : « Regarde, je t’établis aujourd’hui sur les nations et sur les royaumes, pour que tu arraches et que tu abattes, pour que tu ruines et que tu détruises, pour que tu bâtisses et que tu plantes » (Jérémie 1 :10).

Jérémie avait la responsabilité d’annoncer la destruction de sa propre nation, de comment elle allait être arrachée, ruinée et détruite. Ces annonces s’appliquaient également à d’autres nations, mais pourquoi est-il dit : « pour que tu bâtisses et que tu plantes » ?

Il est impossible de comprendre le message de Jérémie sans avoir la connaissance que peu de gens reçoivent aujourd’hui dans leurs Églises. Seuls ceux qui étudient la Bible, et dans ce cas, ce qu’on appelle l’Ancien Testament, peuvent comprendre. Oui, il est impossible de vraiment comprendre la prophétie biblique, et le message complet de la Bible, sans cette connaissance. Pourtant, elle est à notre portée, devant nous. John Ogywn l’intitula dans la préface de sa brochure Les États-Unis et la Grande-Bretagne selon la prophétie, « la clé maîtresse perdue mais retrouvée ! »

Revenons donc à la prophétie de Jérémie concernant la nouvelle alliance et commençons par ce qui est clair. Cette fois, je vais lire ce que l’apôtre Paul écrivit dans Hébreux 8 : « Voici, les jours viennent, dit le Seigneur, où je ferai avec la maison d’Israël et la maison de Juda une alliance nouvelle » (Hébreux 8 :8).

Examinons l’évidence qui s’en dégage dans ce passage des Écritures ! En termes simples : nous lisons ici l’histoire de deux nations distinctes – la maison d’Israël et la maison de Juda. Pourquoi est-ce important ? Le premier livre de la Bible, la Genèse, rapporte que Dieu travaillait avec un homme et sa famille et que Dieu leur fit de grandes et merveilleuses promesses. Lisons ce qui a été promis à Abram s’il quittait son pays et la maison de son père :

« Je ferai de toi une grande nation, et je te bénirai ; je rendrai ton nom grand, et tu seras une source de bénédiction. Je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront ; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi » (Genèse 12 :2-3).

Voyons ensemble ce tableau explicatif. Le nom d’Abram fut changé en celui d’Abraham, et il eut deux fils prénommés : Ismaël et Isaac. Les descendants de ces deux fils ont été en guerre au Moyen-Orient à diverses époques dans l’Histoire. Selon la Bible, les promesses faites à Abraham ont été élargies et appliquées plus spécifiquement à Isaac et à ses descendants.

Isaac, le fils d’Abraham, eut deux fils : Jacob et Ésaü. Leurs descendants se sont également impliqués dans des conflits au Moyen-Orient. Jacob, dont le nom fut changé en Israël, eut douze fils. Le premier né était Ruben. Juda et Joseph étaient deux autres fils parmi les douze, et Juda est l’ancêtre des Juifs. Des bénédictions spirituelles et physiques accordées par Dieu ont été réparties entre Juda et Joseph. Notez cette déclaration claire et étonnante :

« Ruben était le premier-né d’Israël, mais parce qu’il avait eu des relations sexuelles avec l’une des femmes de son père, son droit d’aînesse fut donné aux fils de Joseph, fils d’Israël ; ainsi Ruben ne fut pas recensé comme l’aîné. Juda fut puissant parmi ses frères, et de lui est issu le prince d’Israël, mais le droit d’aînesse appartenait à Joseph » (1 Chroniques 5 :1-2, Semeur).

Pourquoi est-ce important ? La plupart des gens qui fréquentent une Église n’ont aucune idée que les termes « Israélite » et « Juif » ne sont pas synonymes. Les gens pensent que ces termes sont tout à fait identiques, mais comme nous le voyons, une promesse a été faite aux Juifs tandis qu’une autre promesse a été faite à une tribu d’Israël bien différente. De plus, beaucoup ignorent que les promesses faites à Israël ont deux aspects. L’aspect le plus important, bien sûr, est l’aspect spirituel accompli en Christ.  Mais il y a un autre aspect. Un aspect physique.

La plupart des chrétiens sont conscients de la promesse spirituelle de la grâce accordée en Jésus-Christ, mais nous examinerons certaines des promesses physiques faites aux descendants d’Israël. C’est une compréhension qui donne du sens à notre monde moderne.

La promesse du sceptre

Comme nous l’avons vu, Juda reçut la promesse d’un Souverain que nous comprenons comme s’agissant du Messie, Jésus-Christ. Mais la promesse ne comprenait pas qu’un seul roi. Elle comprend une dynastie de rois qui se poursuivrait à travers le temps. Dans Genèse 49, nous voyons Israël prédire ce qu’il adviendrait de ses fils aux derniers jours. Remarquez le cadre temporel au verset 1 : « Jacob [appelé Israël] appela ses fils, et dit : Assemblez-vous, et je vous annoncerai ce qui vous arrivera à la fin des jours » (Darby).

En ce qui concerne la bénédiction de Juda, nous lisons ce qui suit au verset 10 : « Le sceptre ne s’éloignera point de Juda, ni le bâton souverain d’entre ses pieds, jusqu’à ce que vienne le Schilo, et que les peuples lui obéissent. »

La note explicative dans la Bible dit qu’un sceptre est : « un symbole de royauté ». Schilo est une référence au Messie. La Bible accorde une grande importance à la dynastie de David, mais de nombreux lecteurs occasionnels ainsi que les érudits croient que sa dynastie prit fin lorsque la maison de Juda tomba et fut emmenée en captivité à Babylone. C’est ici qu’intervient le prophète Jérémie, mais remarquons d’abord cette promesse dynastique faite à David :

« Quand tes jours seront accomplis et que tu seras couché avec tes pères, j’élèverai ta postérité après toi, celui qui sera sorti de tes entrailles, et j’affermirai son règne. Ce sera lui qui bâtira une maison à mon nom, et j’affermirai pour toujours le trône de son royaume » (2 Samuel 7 :12-13).

De nos jours, certains pensent que cette promesse était conditionnée par l’obéissance des rois à suivre, mais ce n’est pas le cas. Cette promesse d’établir son trône pour toujours ne se référait pas non plus au Messie. Oui, le Messie, Jésus-Christ, est l’accomplissement ultime, mais la promesse telle qu’elle est énoncée ici fait référence à des rois physiques régnant de génération en génération. Comment pouvons-nous en être aussi sûrs ? Eh bien, remarquez ces déclarations sérieuses qui suivent :

« S’il fait le mal, je le châtierai avec la verge des hommes et avec les coups des enfants des hommes ; mais ma grâce ne se retirera point de lui, comme je l’ai retirée de Saül, que j’ai rejeté devant toi. Ta maison et ton règne seront pour toujours assurés, ton trône sera pour toujours affermi » (2 Samuel 7 :14-16).

Le Christ commit-Il une iniquité ou un péché ? Pas du tout, sinon Il ne pourrait pas être notre Sauveur ! Il s’agit donc de la dynastie de David, qui devait être établie pour toujours. Cette promesse est également enregistrée dans le Psaume 89 :

« J’ai juré une fois par ma sainteté : Mentirai-je à David ? Sa postérité subsistera toujours ; son trône sera devant moi comme le soleil, comme la lune il aura une éternelle durée. Le témoin qui est dans le ciel est fidèle » (Psaume 89 :36-38).

Voyez-vous cela, mes amis ? Dieu jura par Sa sainteté qu’Il ne mentirait pas à David. Aussi sûr que le Soleil et la Lune, sa descendance aurait un trône éternel. Alors pourquoi les gens pensent-ils que ce trône cessa d’exister depuis environ 586 av. J.-C. jusqu’à la venue du Christ quelque 600 ans plus tard ? Jésus-Christ s’assit-Il en tant que roi sur le trône de David lors de Son premier avènement ?

Revenons maintenant à l’étonnante mission de Jérémie. Après avoir travaillé environ 40 ans à avertir les Juifs que la destruction était imminente, à moins qu’ils ne se repentent, la ruine est finalement arrivée. La 9e année du roi Sédécias, le roi babylonien Nebucadnetsar assiégea la ville de Jérusalem et, deux ans et demi plus tard, fit une brèche dans les murs.

Voyant l’inévitable, le roi Sédécias et les hommes de guerre tentèrent de s’échapper de nuit, mais ils furent capturés. La suite des événements est décrite dans Jérémie 39 :6-7 :

« Le roi de Babylone fit égorger à Ribla les fils de Sédécias en sa présence ; le roi de Babylone fit aussi égorger tous les grands de Juda. Puis il fit crever les yeux à Sédécias, et le fit lier avec des chaînes d’airain, pour l’emmener à Babylone. »

Ainsi prit fin la dynastie de David... du moins c’est ce que les gens pensent. Mais nous arrivons maintenant à l’une des vérités les plus étonnantes des Écritures, qui est presque universellement ignorée. Si vous pouvez empêcher le Soleil ou la Lune de se lever, alors l’alliance que Dieu conclut avec David peut être rompue – c’est ce que disent les Écritures ! Mais avant d’aborder la partie la plus intéressante de cette histoire, permettez-moi de vous donner une autre partie que tous ceux qui étudient la Bible devraient connaître.

Après que les douze tribus d’Israël sortirent d’Égypte, elles errèrent dans le désert pendant 40 ans avant d’entrer dans la Terre promise. Elles furent gouvernées comme une théocratie, jusqu’à ce que le peuple exigeât un roi comme toutes les nations aux alentours et un homme nommé Saül fut choisi. Mais Saül désobéit à Dieu et, à sa mort, David devint roi. Le fils de David, Salomon, lui succéda, mais dans ses dernières années, Salomon se détourna de l’obéissance à Dieu et Dieu accomplit ce que nous avons lu plus tôt et qui arriverait si le fils de David désobéissait.

Dix des douze tribus d’Israël se rebellèrent contre le roi Roboam, le fils de Salomon. Ainsi, la nation fut divisée en deux maisons – la maison de Juda et la maison d’Israël constituée de dix tribus. Elles ne furent plus jamais unies. Le pays que l’on appelle aujourd’hui Israël est composé principalement de Juifs issus de la tribu de Juda, des descendants de la tribu de Benjamin et une partie de la tribu de Lévi.

Au fil du temps, la maison d’Israël alla en captivité chez les Assyriens. Cent ans plus tard, la maison de Juda (les Juifs) alla en captivité à Babylone. Cela nous amène à la manière dont l’étrange mission de Jérémie s’est accomplie, exactement comme Dieu l’avait prédit.

Le trône de David transplanté, mais pas disparu !

Les dix tribus qui se séparèrent du petit-fils du roi David formèrent une nouvelle nation connue sous le nom de maison d’Israël. Elles allèrent en captivité vers 720 av. J.-C. et ne retournèrent jamais sur la terre maintenant appelée Israël. Les Juifs et les Benjamites, ainsi que certains membres de la tribu de Lévi, composent la nation ou la maison de Juda, et furent pris en captivité à Babylone, sous le règne de Nebucadnetsar. Nous reprenons maintenant l’histoire de Jérémie.

Environ un an et demi avant la chute de Jérusalem en 586 av. J.-C., Jérémie prononça une prophétie lorsqu’il était en prison. Il parla d’un temps où les deux maisons seraient de nouveau réunies. « Je ramènerai les captifs de Juda et les captifs d’Israël, et je les rétablirai comme autrefois » (Jérémie 33 :7).

L’ensemble du 33e chapitre est plein de bonnes nouvelles. « Voici, les jours viennent, dit l’Éternel, où j’accomplirai la bonne parole que j’ai dite sur la maison d’Israël et sur la maison de Juda » (Jérémie 33 :14). Après, il annonça une prophétie remarquable. Si un prophète de Dieu s’est trompé, Jérémie devrait l’avoir été, car remarquez ce qu’il prédit à moins d’un an de la supposée fin de la dynastie de David :

« Car ainsi parle l’Éternel : David ne manquera jamais d’un successeur assis sur le trône de la maison d’Israël […] La parole de l’Éternel fut adressée à Jérémie, en ces mots : Ainsi parle l’Éternel : Si vous pouvez rompre mon alliance avec le jour et mon alliance avec la nuit, en sorte que le jour et la nuit ne soient plus en leur temps, alors aussi mon alliance sera rompue avec David, mon serviteur, en sorte qu’il n’aura point de fils régnant sur son trône, et mon alliance avec les Lévites, les sacrificateurs, qui font mon service » (Jérémie 33 :17, 19-21).

Si cela n’était pas assez clair, il poursuivit en disant :

« Ainsi parle l’Éternel : Si je n’ai pas fait mon alliance avec le jour et avec la nuit, si je n’ai pas établi les lois des cieux et de la terre, alors aussi je rejetterai la postérité de Jacob et de David, mon serviteur, et je ne prendrai plus dans sa postérité ceux qui domineront sur les descendants d’Abraham, d’Isaac et de Jacob » (Jérémie 33 :25-26).

Encore une fois, ces prédictions audacieuses furent faites environ un an avant que la dynastie de David, dans l’esprit de la plupart des érudits, ne cessa d’exister. Les Juifs n’eurent plus jamais de roi de la dynastie de David régnant sur eux, sauf pour le Christ qui naquit pour être Roi et reviendra pour reprendre le trône de David dans l’avenir, comme nous le dit Zacharie 14 :9 : « L’Éternel sera roi de toute la terre ». Le contexte est clair. Il parle d’un temps à venir. Ne me croyez pas simplement parce que je dis cela. Lisez l’intégralité de Zacharie 14 par vous-même.

Les prophéties que Dieu a annoncées à travers Jérémie étaient-elles fausses ? Ou est-ce que quelque chose nous échappe ? Comme nous l’avons vu, Sédécias fut emmené en captivité et tous ses fils, héritiers du trône, furent tués. Mais, remarquez ce détail peu connu ! Ceux qui ne furent pas emmenés en captivité à Babylone furent emmenés en Égypte. Vous pouvez lire cela dans Jérémie 41 à 43 de. On nous dit spécifiquement que parmi ceux qui furent emmenés en Égypte, il y avait : « les filles du roi […] et aussi Jérémie, le prophète, et Baruc [le secrétaire de Jérémie] » (Jérémie 43 :6).

Revenons maintenant aux prophéties de Dieu à travers Jérémie. Remarquez attentivement où Il dit que le trône de David serait – non plus sur la maison de Juda (c’est-à-dire, les Juifs), mais sur la maison d’Israël ! C’est la nation du nord composée des dix tribus !

« Car ainsi parle l’Éternel : David ne manquera jamais d’un successeur assis sur le trône de la maison d’Israël […] Ainsi parle l’Éternel : Si je n’ai pas fait mon alliance avec le jour et avec la nuit, […] alors aussi je rejetterai la postérité de Jacob et de David, mon serviteur, et je ne prendrai plus dans sa postérité ceux qui domineront sur les descendants d’Abraham, d’Isaac et de Jacob » (Jérémie 33 :17, 25-26).

Rappelez-vous que la mission de Jérémie était d’ : 

  • Arracher et abattre, ruiner et détruire. 
  • Mais, aussi 
  • Bâtir et planter

Le trône de David fut arraché et transplanté dans une autre nation et les preuves sont avec nous aujourd’hui. Malheureusement, je n’ai plus de temps, mais l’histoire de la façon dont Dieu, par l’intermédiaire du prophète Jérémie, accomplit Sa prédiction se trouve dans notre publication : Les États-Unis et la Grande-Bretagne selon la prophétie. La vérité est plus étrange que la fiction.


Le message dévoilé d’Ézéchiel

Il y a des milliers d’années, le prophète Ézéchiel écrivit des avertissements et des promesses de la part de Dieu qui concernent notre époque ! Pour la plupart de gens, le message d’Ézéchiel est un mystère, mais vous pouvez le comprendre. Restez à l’écoute !

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Une étrange mission

Le prophète Ézéchiel se vit confier ce qui semble à première vue être l’une des missions les plus étranges jamais confiées : transmettre un message à un peuple qu’il ne verrait jamais et ce, longtemps après sa mort, soit environ 2600 ans dans le futur ! Pourtant, il nous est dit qu’il serait responsable de cette mission. Comment cela serait-il possible ?

Le livre d’Ézéchiel est l’un des plus volumineux livres contenus dans la Bible, mais peu aujourd’hui, même parmi les chrétiens, ont une compréhension de ce livre mystérieux, car ils ne connaissent pas les deux clés qui permettent d’y accéder ! Ces deux clés vous seront données dans l’émission d’aujourd’hui. Vous pouvez comprendre le message d’Ézéchiel, et croyez-le ou non, vous pouvez jouer un rôle dans la transmission de ce message aux personnes à qui il est destiné. En ce sens, vous pouvez contribuer à l’accomplissement de la prophétie ! Si vous voulez savoir comment... restez à l’écoute !

Le livre d’Ézéchiel s’adresse à la maison d’Israël

Peu de gens aujourd’hui, même parmi les chrétiens comprennent le livre biblique d’Ézéchiel. Peu l’ont même lu, et pourtant le message d’Ézéchiel touche chacun d’entre vous qui regardez cette émission, et il deviendra encore plus pertinent dans les jours et les années à venir.

Ézéchiel était un jeune Juif lorsque sa ville fut prise par les Chaldéens vers l’an 597 av. J.-C., et il fut déporté à Babylone. C’est pendant sa captivité qu’il reçut une série de messages qu’il écrivit. Mais il y avait quelque chose de mystérieux dans ces messages.

Nous lisons dans les derniers versets d’Ézéchiel 2 devait manger un rouleau prophétique qui contenait de mauvaises nouvelles. Il devait ensuite transmettre son message à un peuple en particulier, et c’est là que nous trouvons la première clé qui dévoile ce livre mystérieux. Le livre d’Ézéchiel s’adresse à la maison d’Israël. C’est aussi simple que cela. « Il me dit : Fils de l’homme, mange ce que tu trouves, mange ce rouleau, et va, parle à la maison d’Israël ! » (Ézéchiel 3 :1).

Les Juifs sont des Israélites, mais la plupart des Israélites ne sont pas de Juifs

La plupart des personnes qui lisent le livre, et soyons honnêtes, il s’agit d’un pourcentage de plus en plus réduit de la population, pensent qu’Ézéchiel écrivait pour le bénéfice des Juifs de son époque. Cette supposition est erronée et voici pourquoi.

La nation juive est partie en captivité dans l’Empire chaldéen ou babylonien en trois vagues successives. Ézéchiel fut déporté lors de la deuxième vague et parla de la chute de Jérusalem, qui aurait lieu lors de la troisième et dernière vague. Cependant, comme nous venons de le lire, il devait porter le message à « la maison d’Israël ».

La plupart des gens pensent à tort qu’il s’agit des Juifs, et s’il est vrai que les Juifs sont des Israélites, saviez-vous que la plupart des Israélites ne sont pas que des Juifs ? Ce fait est d’une importance capitale et les implications pour vous et moi sont immenses ! 

Des promesses faites à Abraham, Isaac et Jacob

Ceux qui connaissent la Bible ont entendu parler du patriarche Abraham. Abraham eut un fils nommé Isaac, et Isaac eut un fils nommé Jacob. Trois noms : Abraham, Isaac et Jacob. Mais Dieu changea le nom de Jacob en Israël. Ainsi, Israël, auquel les Écritures font parfois référence par son nom d’origine, Jacob, était le petit-fils d’Abraham, et à Abraham furent données des promesses vraiment étonnantes qui s’accomplissent encore aujourd’hui sous nos yeux.

Abraham et ses descendants se sont vu promettre de grandes richesses et possessions nationales.  Ils devaient s’étendre au nord, à l’est, au sud et à l’ouest. Ils devaient posséder les portes de leurs ennemis et avoir une grande puissance militaire, mais ces promesses n’étaient pas tant pour leur époque mais pour un avenir lointain.

La plupart de ceux qui étudient la Bible connaissent la promesse du Souverain à venir, dans lequel toutes les nations de la Terre seraient bénies – il s’agit certainement de Jésus-Christ. Mais peu se rendent compte des aspects physiques promesses faites à Abraham et à ses descendants.

Il y a beaucoup plus de choses sur ce sujet que nous n’aurions le temps de couvrir dans cette émission, mais tout est contenu dans la brochure que nous vous proposons aujourd’hui, Les États-Unis et la Grande-Bretagne selon la prophétie.

Voici un peu de ce que Dieu promit au petit-fils d’Abraham :

« Dieu lui dit : Ton nom est Jacob ; tu ne seras plus appelé Jacob, mais ton nom sera Israël. Et il lui donna le nom d’Israël. Dieu lui dit : Je suis le Dieu Tout-Puissant. Sois fécond, et multiplie ; une nation et une multitude de nations naîtront de toi, et des rois sortiront de tes reins » (Genèse 35 :10-11). 

Israël respecta le commandement en étant fécond puisqu’il eut 12 fils. L’un d’eux s’appelait Juda, et c’est lui le père des Juifs. Un autre fils s’appelait Joseph et, bien que les descendants de Joseph soient des Israélites, c’est-à-dire des descendants de celui qui fut appelé Israël, ils ne descendent pas de Juda et ne sont donc pas des Juifs !

Voici une façon simple de comprendre cela. La Nouvelle-Écosse est l’une des dix provinces canadiennes. On peut dire à juste titre que les Néo-Écossais sont des Canadiens, mais tous les Canadiens ne sont pas des Néo-Écossais, loin s’en faut. De la même manière, les Juifs sont des Israélites, des descendants d’Israël, mais la majorité des descendants d’Israël ne sont pas des Juifs !

L’un des fils d’Israël, Joseph, fut vendu comme esclave par ses frères. Ils firent croire à leur père que Joseph avait été tué par un animal sauvage. 15 ans plus tard, la famille de Joseph fut réunie en Égypte alors qu’Israël était fort avancé en âge. Nous ne pouvons qu’imaginer les émotions qui envahirent Israël lorsqu’il apprit que Joseph était vivant. Quelque temps après leur réunion en Égypte, Israël prophétisa ce qu’il adviendrait de ses 12 fils à la fin des temps, et ces prophéties sont en train de prendre vie sous nos yeux !  « Jacob [ou Israël] appela ses fils, et dit : Assemblez-vous, et je vous annoncerai ce qui vous arrivera à la fin des jours. Rassemblez-vous, et écoutez, fils de Jacob ! Écoutez Israël, votre père ! » (Genèse 49 :1-2)

Nous n’avons pas le temps de lire ce qui fut prophétisé pour chacun de ses fils, mais l’un d’entre eux présente un intérêt particulier pour cette émission. Les descendants du fils d’Israël, Joseph, devaient hériter de grandes étendues territoriales, d’incroyables richesses minérales, de richesses agricoles inégalées et d’une puissance militaire octroyée par Dieu pour se défendre contre tous leurs agresseurs. Voici une partie des prédictions d’Israël pour les descendants de Joseph.

 « Joseph est le rejeton d’un arbre fertile, le rejeton d’un arbre fertile près d’une source ; les branches s’élèvent au-dessus de la muraille. Ils l’ont provoqué, ils ont lancé des traits ; les archers l’ont poursuivi de leur haine. Mais son arc est demeuré ferme, et ses mains ont été fortifiées par les mains du Puissant de Jacob […] C’est l’œuvre du Dieu de ton père, qui t’aidera ; c’est l’œuvre du Tout-Puissant, qui te bénira des bénédictions des cieux en haut, des bénédictions des eaux en bas, des bénédictions des mamelles et du sein maternel […] jusqu’à la cime des antiques collines : qu’elles soient sur la tête de Joseph » (Genèse 49 :22-26).

La promesse du Messie issu de Juda et le droit d’aînesse donné à Joseph

Les promesses faites aux fils d’Israël étaient doubles. Le Messie promis devait être issu du fils connu sous le nom de Juda, mais les bénédictions physiques du droit d’aînesse devaient être transmises, non pas par les Juifs, mais par Joseph :

« Ruben était le premier-né d’Israël, mais parce qu’il avait eu des relations sexuelles avec l’une des femmes de son père, son droit d’aînesse fut donné aux fils de Joseph, fils d’Israël ; ainsi Ruben ne fut pas recensé comme l’aîné. Juda fut puissant parmi ses frères, et de lui est issu le prince d’Israël, mais le droit d’aînesse appartenait à Joseph » (1 Chroniques 5 :1-2, Semeur).

Le Prince qui doit être issu des Juifs est, bien sûr, Jésus-Christ, mais les bénédictions du droit d’aînesse iraient aux fils de Joseph. Joseph avait deux fils et dans un passage peu connu dans Genèse 48, Israël adopta et transmit son nom à ses petits-fils, Manassé et Éphraïm. Il leur transmit également directement les bénédictions du droit d’aînesse, mais une chose inhabituelle s’est produite au cours du processus. Israël donna la plus grande bénédiction au fils cadet et la moins grande bénédiction au premier-né de Joseph.

Ces bénédictions leur furent transmises lorsqu’Israël leur imposa les mains, mais au lieu de placer sa main droite (qui symbolisait la plus grande bénédiction sur le premier-né), il croisa les mains, donnant ainsi à Éphraïm la plus grande bénédiction. Voyons la protestation de Joseph :

« Et Joseph dit à son père : Pas ainsi, mon père, car celui-ci est le premier-né ; pose ta main droite sur sa tête. Son père refusa, et dit : Je le sais, mon fils, je le sais ; lui aussi deviendra un peuple, lui aussi sera grand ; mais son frère cadet sera plus grand que lui, et sa postérité deviendra une multitude de nations » (Genèse 48 :18-19).

Ainsi, nous apprenons maintenant que la prophétie concernant une grande nation s’applique à Manassé, et que la prophétie sur une multitude ou Commonwealth de nations s’applique à Éphraïm.

Au fil du temps, tous les fils d’Israël, y compris ses deux fils adoptifs, Éphraïm et Manassé, augmentèrent en nombre, mais devinrent des esclaves en Égypte. Dieu se servit d’un homme nommé Moïse pour les faire sortir d’Égypte et finirent par devenir une importante puissance du Moyen-Orient sous des rois tels que David et Salomon. À cause des péchés de Salomon, la nation se divisa au début du règne de son fils Roboam.

Deux nations : la maison de Juda et la maison d’Israël

À partir de ce moment, les enfants d’Israël furent divisés en deux nations, connues sous les noms de « la maison de Juda » (c’est-à-dire les Juifs, ainsi que les enfants de Benjamin et de nombreux Lévites), et « la maison d’Israël » (composée par les 10 autres tribus). Il ne faut pas confondre ces 10 tribus avec les descendants d’Éphraïm et Manassé qui n’étaient qu’une partie de la nation connue sous le nom de maison d’Israël, et c’est ainsi que la maison d’Israël et la maison de Juda ne furent plus jamais unies. Elles restent séparées jusqu’à ce jour. Les livres de 1 et 2 Rois, de 1 et 2 Chroniques attestent les histoires séparées de ces nations.

Cela nous ramène à la première clé pour comprendre le message d’Ézéchiel. Comme nous l’avons déjà vu, le message d’Ézéchiel devait être transmis, non pas aux Juifs, mais à la maison d’Israël, les dix autres tribus. Ézéchiel est instruit à six reprises, dans le troisième chapitre, qu’il devait prophétiser à la maison d’Israël. Ce qui est flagrant, c’est qu’Ézéchiel ne put transmettre le message de Dieu qu’à son propre peuple, les captifs de la maison de Juda, alors que sa mission était de veiller sur la maison d’Israël : « Fils de l’homme, je t’établis comme sentinelle sur la maison d’Israël. Tu écouteras la parole qui sortira de ma bouche, et tu les avertiras de ma part » (Ézéchiel 3 :17).

Il est légitime de se demander si Ézéchiel était confus quant à ces deux nations. Après tout, la plupart des gens pensent que les termes Juifs et Israël sont synonymes. Le chapitre suivant d’Ézéchiel est des plus intrigants. Étonnamment, il s’agit peut-être de la seule partie d’Ézéchiel que beaucoup de gens ont déjà lue. Aux États-Unis et au Canada, vous pouvez trouver sur les étagères alimentaires un pain appelé « pain d’Ézéchiel », dont l’appellation se rapporte à Ézéchiel 4 :9. On dit au prophète : « Prends du froment, de l’orge, des fèves, des lentilles, du millet et de l’épeautre, mets-les dans un vase, et fais-en du pain » (Ézéchiel 4 :9).

Si les gens connaissent ce type de pain, ils n’ont aucune idée de son contexte. Qu’est-ce qu’un type de pain trouvé dans le livre d’Ézéchiel a à voir avec vous ?

J’ai grandi à la fin de la Deuxième Guerre mondiale et un de mes amis et moi jouions parfois avec de petits soldats en plastique. Nous placions ces soldats miniatures derrière des rochers ou des monticules, puis nous faisions tomber les soldats de nos adversaires avec des élastiques. Chaque fois que je lis Ézéchiel 4, cela me fait penser à ceci et voici pourquoi. On demanda à Ézéchiel de représenter la ville de Jérusalem sur une tablette d’argile. Puis, il reçut l’instruction : « Représente-la en état de siège, forme des retranchements, élève contre elle des terrasses, environne-la d’un camp, dresse contre elle des béliers tout autour […] et tu l’assiégeras » (Ézéchiel 4 :2-3).

N’est-ce pas étrange à faire pour un homme adulte ? Pourquoi devait-il raconter, à l’instar d’un jeu d’enfant, le siège de Jérusalem ? Souvenez-vous qu’Ézéchiel était captif à Babylone. Beaucoup de ses compatriotes étaient là captifs avec lui, mais la ville de Jérusalem résistait encore au puissant Empire chaldéen. Ézéchiel dépeignit ce qui allait arriver à la ville de Jérusalem d’ici quelques années, mais ce n’est qu’une petite partie de l’histoire. La dernière partie du verset 3 fait une révélation surprenante qui échappe à presque tout le monde : « Que ce soit là un signe pour la maison d’Israël ! »

La destruction de Jérusalem devait servir de signe pour la maison d’Israël. Malgré cette déclaration claire et d’autres que nous avons déjà lues, les commentateurs continuent de croire que le message d’Ézéchiel était destiné aux Juifs ! Mais même si ces érudits ne font pas la différence, Ézéchiel, lui, la faisait ! Les versets 4 à 6 le prouvent ! Ici, on lui dit :

« Puis couche-toi sur le côté gauche, mets-y l’iniquité de la maison d’Israël, et tu porteras leur iniquité autant de jours que tu seras couché sur ce côté. Je te compterai un nombre de jours égal à celui des années de leur iniquité, trois cent quatre-vingt-dix jours ; tu porteras ainsi l’iniquité de la maison d’Israël » (Ézéchiel 4 :4-5).

On lui dit ensuite de se coucher sur son autre face pour porter l’iniquité de la maison de Juda, autrement dit les Juifs : « Quand tu auras achevé ces jours, couche-toi sur le côté droit, et tu porteras l’iniquité de la maison de Juda pendant quarante jours ; je t’impose un jour pour chaque année » (Ézéchiel 4 :6).

Qu’en est-il du pain dit d’Ézéchiel ? Comme nous l’apprenons au verset 9, il devait manger du pain préparé avec des ingrédients spéciaux pendant la durée de ces 390 jours. Ainsi, si les gens connaissent le pain d’Ézéchiel, ils ne savent rien du message d’Ézéchiel et de la manière dont ce passage démontre que le message d’Ézéchiel devait être transmis à un autre peuple que les Juifs ! 

C’est la première clé pour comprendre les mystérieuses prophéties d’Ézéchiel : Le message d’Ézéchiel était s’adresse à la maison d’Israël.

Ézéchiel écrivait pour notre génération

Cela ne signifie pas qu’il ne devait pas avertir les Juifs. Il le fit, mais son objectif principal ou sa mission était d’avertir la maison d’Israël, pas Juda ! Qu’y a-t-il donc de si étrange ou de si mystérieux dans tout cela ? Pourquoi est-ce si important ? La réponse se trouve dans la deuxième clé : Ézéchiel n’écrivait pas pour son époque.

Une vue d’ensemble du livre montre qu’Ézéchiel décrivait une période de grands troubles pour tout Israël. Ces troubles viendraient s’abattre sur eux à cause de leurs péchés et les conduiraient finalement à la défaite militaire et à la captivité ; mais voici le rebondissement. La maison d’Israël avait déjà été vaincue et conduite en captivité 130 ans auparavant !  

La question est donc : à quoi sert un avertissement qui arrive 130 ans trop tard ? C’est pourquoi la deuxième clé est si importante. Ézéchiel n’écrivait pas pour son époque. Mais si ce n’est pas le cas, pour quand ? 

Comme pour beaucoup de prophéties de la Bible, il y a un accomplissement initial à petite échelle qui préfigure un accomplissement futur beaucoup plus important. Ce plus grand accomplissement des prophéties d’Ézéchiel est encore à venir devant nous, et croyez-le ou non, cela vous concernera !

Les dix tribus perdues d’Israël

La maison d’Israël finit par sortir de captivité et émigra loin du Moyen-Orient. On les appelle souvent « les dix tribus perdues d’Israël », mais l’Histoire et la Bible révèlent qu’elles ne sont pas perdues. Elles doivent exister quelque part sur la Terre aujourd’hui et il ne s’agit pas du minuscule État juif du Moyen-Orient appelé Israël. Il est certain que les Juifs sont des Israélites, mais ils ne sont pas la maison d’Israël composée des dix tribus, qui reçut des promesses de grandes richesses agricoles et minérales, des promesses qui s’accompliraient dans les derniers jours. Aussi choquant que cela puisse paraître, les peuples d’origine britannique et américaine, ainsi qu’un certain nombre de nations du nord-ouest de l’Europe, font partie de ces dix tribus ! Voilà la véritable audience d’Ézéchiel ! 

Ézéchiel ne put jamais porter personnellement le message de Dieu sur la repentance individuelle et nationale à la maison d’Israël, mais il écrit un avertissement fort pour que quelqu’un dans une génération future le porte à une audience ciblée. Cela ne peut se faire que si quelqu’un comprend l’identité de ces nations. Ceux qui comprennent seront tenus responsables de la transmission de ce message ! Comme il nous est dit dans Ézéchiel 33 :

« Et toi, fils de l’homme, je t’ai établi comme sentinelle sur la maison d’Israël. Tu dois écouter la parole qui sort de ma bouche, et les avertir de ma part. Quand je dis au méchant : Méchant, tu mourras ! si tu ne parles pas pour détourner le méchant de sa voie, ce méchant mourra dans son iniquité, et je te redemanderai son sang. Mais si tu avertis le méchant pour le détourner de sa voie, et qu’il ne s’en détourne pas, il mourra dans son iniquité, et toi tu sauveras ton âme » (Ézéchiel 33 :7-9).

Un temps d’angoisse pour Jacob

Les péchés des peuples d’origine américaine et britannique sont comme une odeur nauséabonde aux narines de Dieu. Nos péchés sexuels, notre consommation de drogues, notre violence et notre rejet de Dieu nous conduisent au désastre à une échelle jamais connue auparavant. Le prophète Jérémie parla de ce temps à venir en ces termes : « Malheur ! car ce jour est grand ; il n’y en a point eu de semblable. C’est un temps d’angoisse pour Jacob » (Jérémie 30 :7).

Le livre des Proverbes donne cet avertissement à ceux qui comprennent l’identité de ces nations :

« Délivre ceux qu’on traîne à la mort, ceux qu’on va égorger, sauve-les ! Si tu dis : Ah ! nous ne savions pas !... Celui qui pèse les cœurs ne le voit-il pas ? Celui qui veille sur ton âme ne le connaît-il pas ? Et ne rendra-t-il pas à chacun selon ses œuvres ? » (Proverbes 24 :11-12).  

Nous avons découvert deux clés essentielles qui permettent de dévoiler le livre d’Ézéchiel :

  1. Le message d’Ézéchiel s’adresse à la maison d’Israël
  2. Ézéchiel n’écrivait pas pour son époque

Que faire avec cette connaissance ?

En termes simples, il écrivit un message pour notre génération. Ce sujet est bien trop important pour le mettre de côté. Si ce que j’ai dit aujourd’hui est vrai, et c’est le cas, votre avenir même et celui de vos enfants et petits-enfants seront affectés. Ne le croyez pas parce que je l’ai dit. Croyez-le parce que vous prenez le temps de le prouver par vous-même dans les pages de la Bible.

Pour vous aider à prouver ces choses, nous avons une brochure intitulée Les États-Unis et la Grande-Bretagne selon la prophétie. Vous y trouverez beaucoup plus de preuves bibliques que je n’ai pas eu le temps de couvrir dans cette émission, qui identifient qui sont ces nations et ce qui les attend, eux et le monde entier.  

Si vous avez déjà prouvé ces choses, que faites-vous à ce sujet ? Allez-vous vous reposer sur cette connaissance ou vous impliquer avec d’autres personnes qui proclament activement le message d’Ézéchiel aux personnes auxquelles il est destiné ? Vous avez le choix, et n’oubliez pas que remettre à plus tard est aussi une décision.


Une arrogance générationnelle



Chaque génération semble penser qu’elle est plus intelligente que la précédente. Comment pouvaient-ils être aussi bêtes pour avoir fait ceci ou cela ?

La Première Guerre mondiale fut qualifiée de « guerre qui mettra fin aux guerres ». Pourtant, deux décennies plus tard, le monde fut plongé dans un conflit encore plus dévastateur. Comment pouvaient-ils être aussi barbares à cette époque avancée de la civilisation ?

Une culture qui dérape vers Sodome



Les êtres humains ont tendance à suivre la foule, peu importe où elle se dirige. Où les tendances modernes nous mènent-elles ?

Qu'est-ce que Dieu attend de moi?

Vous croiriez-nous si vous nous disions que la Bible déclare clairement que Jésus n’est pas venu pour abolir les lois ni les commandements de Dieu ? Personne ne doit jamais croire aveuglement sans preuve. Alors, regardez cet épisode et découvrez les déclarations claires et nettes de la Bible à ce sujet, en les vérifiant par vous-même dans les Écritures.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Pensez-vous connaître Dieu ?

Beaucoup de gens, surtout les jeunes, voient Dieu comme un Être dur et sévère, un Être qui veut enlever tous les plaisirs de la vie. Plusieurs de ceux qui professent la foi chrétienne voient le Dieu de l’Ancien Testament comme un vieil homme dépassé qui exige des choses déraisonnables, mais ils voient Jésus arriver pour abolir ces lois et les remplacer par une loi différente, plus aimante. Vous rendez-vous compte, mes amis, que ces idées sont totalement erronées ? Le Dieu de l’Ancien Testament n’est pas un Être sévère et inaccessible, et Ses lois ne sont pas non plus déraisonnables.

 Dans l’émission du Monde de Demain d’aujourd’hui, je vais révéler une vérité étonnante que peu comprennent. Nous verrons ce que la Bible dit du Dieu de l’Ancien Testament, ce qu’elle dit de l’amour, et ce que Dieu exige vraiment de vous et de moi.

Les commandements de Dieu définissent ce qu’est l’amour

Je vous souhaite la bienvenue de la part de tous les membres du Monde de Demain. Et je souhaite tout particulièrement la bienvenue à ceux d’entre vous qui nous écoutent pour la première fois. Aujourd’hui, je vais vous donner quelque chose qui ouvrira votre esprit à une vérité étonnante sur Dieu. Une vérité qui est accessible à tous, mais que presque personne ne connaît.

Soyons réalistes. Dieu n’est pas populaire dans notre monde actuel. Beaucoup de gens ne croient pas qu’Il existe, mais ils préfèrent plutôt croire à une création sans Créateur. Ils croient que des formes de vie parfaitement harmonieuses ont été générées à partir du chaos, alors que cela est une impossibilité mathématique.

De plus, nous devons nous poser la question : « D’où vient la matière ? » Oui, je parle de la poussière qui se trouve sous nos pieds. La plupart des scientifiques reconnaissent que notre Univers eut un commencement, mais ils n’ont aucun moyen d’expliquer comment les lois existantes qui régissent la matière sont apparues.

Nous avons eu plusieurs émissions sur ce sujet, je ne m’y attarderai donc pas pour l’instant. Il suffit de dire que « la négation de l’existence de Dieu » provient davantage de préjugés que de faits scientifiques.

Beaucoup voient Dieu comme un Être impossible à satisfaire. Ils Le voient comme un Être dur et exigeant qui aime punir les gens et semble détester Sa création même. Mais est-ce bien le cas ? D’autres vont à l’extrême opposé en pensant que Dieu n’exige pratiquement rien de nous. Aucun de ces deux concepts n’est correct.

Parlons donc de Dieu. Qui est-Il, et qu’exige-t-Il de nous ? Vous rendez-vous compte que la deuxième partie de cette question n’est pas nouvelle ? Remarquez-la dans Michée 6 :8 :

« On t’a fait connaître, ô homme, ce qui est bien ; et ce que l’Éternel demande de toi, c’est que tu pratiques la justice, que tu aimes la miséricorde, et que tu marches humblement avec ton Dieu. » 

Un sentiment similaire est exprimé par le roi David dans le 15e Psaume, où les exigences de Dieu sont développées. Les questions posées sont les suivantes : « Ô Éternel ! Qui séjournera dans ta tente ? Qui demeurera sur ta montagne sainte ? » (Psaume 15 :1).

Ces questions vont au-delà de l’époque de David et reflètent ce que Dieu exige de toute personne qui espère être dans Son Royaume. Remarquez maintenant la réponse :

« Celui qui marche dans l’intégrité, qui pratique la justice et qui dit la vérité selon son cœur. Il ne calomnie point avec sa langue, il ne fait point de mal à son semblable, et il ne jette point l’opprobre sur son prochain. Il regarde avec dédain celui qui est méprisable, mais il honore ceux qui craignent l’Éternel ; il ne se rétracte point, s’il fait un serment à son préjudice. Il n’exige point d’intérêt de son argent, et il n’accepte point de don contre l’innocent. Celui qui se conduit ainsi ne chancelle jamais » (Psaume 15 :2-5).

Si vous ne le saviez pas, vous penseriez que ce sont des paroles de Jésus, et non celles d’une personne vivant sous l’ancienne alliance. Peut-être que le Dieu de l’Ancien Testament n’est pas aussi sévère que certains le croient.

Mais qu’en est-il des Dix Commandements ? Sont-ils aussi oppressants que certains le pensent ? Sont-ils pesants et impossibles à respecter ? Certains le pensent et on me l’a dit personnellement. J’ai également entendu dire que le salut ne nécessite aucun effort de notre part – que tout a été fait pour nous, mais est-ce bien ce que révèlent les Écritures ?

Remarquez ce que celui qui est considéré comme l’apôtre de l’amour a à dire sur les commandements de Dieu : « Car l’amour de Dieu consiste à garder ses commandements. Et ses commandements ne sont pas pénibles » (1 Jean 5 :3).

Mais Jésus n’est-Il pas venu clouer ces commandements au pilori ? Ne les a-t-Il pas abolis ? Lisons ce qu’Il dit dans Matthieu 19. Là, un jeune dirigeant s’approche de Lui et Lui pose la question suivante : « Maître, que dois-je faire de bon pour avoir la vie éternelle ? » (Matthieu 19 :16)

C’est une question légitime. Après tout, qui veut que la vie se termine ? Je comprends que lorsqu’on a 16 ans, on pense que la vie va continuer pour toujours. La vieillesse semble si loin et vous vous imaginez que quand vous vieillirez, vous ne serez pas décrépit comme toutes les personnes âgées que vous voyez. Non, vous jouerez encore au basket – pas de position assise pour vous ! Mais ce n’est pas la réalité. Nous vieillissons tous et nous comprenons qu’il y a une fin. C’est à ce moment-là que la plupart des gens commencent à réfléchir plus sérieusement à la question : Que dois-je faire de bon pour avoir la vie éternelle ? À présent, que répondit Jésus : « Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements » (Matthieu 19 :17).

Maintenant, si l’observance des commandements est une condition préalable à la vie éternelle, et c’est ce que Jésus dit clairement, ne voudriez-vous pas les connaître ? Peut-être pouvez-vous en réciter la forme abrégée, mais comprenez-vous vraiment l’intention spirituelle qui les sous-tend ? 

Qui était le Dieu de l’Ancien Testament ?

Notre brochure Les Dix Commandements est l’une des plus importantes que nous ayons publié. Vous pouvez recevoir un exemplaire gratuit en cliquant sur le lien dans la description. À présent, je vais vous révéler l’un des secrets les moins connus, mais aussi les moins cachés de la Bible. Quel est ce secret ? Pourquoi si peu de gens le connaissent s’il est si peu caché ? S’il n’est pas généralement connu, quelle importance peut-il avoir ?

 La réponse à ces questions se trouve dans une autre question : Qui était exactement Jésus de Nazareth ? Vous rendez-vous compte, mes amis, que de nombreuses affirmations de la Bible, faciles à comprendre, répondent à cette question ?

Commençons par le véritable début chronologique de la Bible. Ce n’est pas Genèse 1. Il se trouve dans Jean 1 :1. Nous y lisons l’histoire des deux membres de la famille de Dieu : L’un est appelé, dans le grec original, le Logos, ce qui signifie la Parole ou le Porte-parole, et l’autre est simplement appelé Dieu. Pourtant, la Parole est aussi appelée Dieu. Lisons-le ensemble :

« Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle » (Jean 1 :1-3).

Relisons cette dernière phrase. Remarquez que ce passage dit clairement que la Parole était aussi Dieu, et que : « Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle » (Jean 1 :3). Mais qui est cette « Parole » qui était avec Dieu, mais qui était aussi Dieu, et qui créa toutes choses ? Le verset 14 nous donne la réponse : « Et la Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité ».

Oui, le Logos, la Parole ou le Porte-parole décrit ici, n’est autre que Jésus-Christ. Colossiens 1 :16-17 corroborent le rôle du Christ dans la création de toutes choses :

« Car en lui ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, trônes, dignités, dominations, autorités. Tout a été créé par lui et pour lui. Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent en lui ».

De qui parlent ces versets ? « Il est la tête du corps de l’Église ; il est le commencement, le premier-né d’entre les morts, afin d’être en tout le premier » (Colossiens 1 :18).

Une croyance très répandue mais erronée est qu’il existe un Père sévère et cruel qui est le Dieu de l’Ancien Testament, qu’Il nous a donné des lois impossibles à respecter et pénible, mais que Son Fils, Jésus, est venu pour abolir les lois de Son Père et tout faire pour nous, et qu’Il ne nous demande rien d’autre que de confesser la foi en Son nom. Aussi répandue que soit cette croyance, elle ne se trouve nulle part dans la Bible. En fait, ce que nous apprenons de ces Écritures, c’est que Celui qui est devenu Jésus-Christ était le Dieu de l’Ancien Testament.

Remarquez encore : « Car en lui ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, trônes, dignités, dominations, autorités. Tout a été créé par lui et pour lui » (Colossiens 1 :16).

Or, si Jésus-Christ créa toutes les choses dans les cieux et sur la Terre, visibles et invisibles, cela signifie qu’Il créa les premiers humains, donc si nous voulons plaire à Dieu, nous devrions mieux Le connaître !

La Bible nous dit que Dieu fit sortir les enfants d’Israël d’Égypte par de puissants miracles. Il les conduisit par la main de Moïse jusqu’au mont Sinaï, où Il prononça les Dix Commandements et conclut une alliance avec la nation. À cette occasion, il nous est dit que 74 hommes virent le Dieu d’Israël et prirent un repas d’alliance avec Lui. Remarquez dans Exode 24 :9-11 :

« Moïse monta avec Aaron, Nadab et Abihu, et soixante-dix anciens d’Israël. Ils virent le Dieu d’Israël ; sous ses pieds, c’était comme un ouvrage de saphir transparent, comme le ciel lui-même dans sa pureté. Il n’étendit point sa main sur l’élite des enfants d’Israël. Ils virent Dieu, et ils mangèrent et burent. »

Mais de quel membre de la Famille divine s’agissait-il ? Était-ce le Père ou le Logos, Celui qui s’est fait connaître sous le nom de Jésus-Christ ? Les apôtres Jean et Paul répondent à cette question essentielle.

Jésus-Christ dans l’Ancien Testament

Les Écritures montrent que toutes choses ont été créées par la Parole ou le Porte-parole de la Famille divine et que la Parole est devenue Celui que nous connaissons sous le nom de Jésus. Nous avons également noté que lorsque l’alliance fut conclue entre Dieu et Israël, des hommes virent le Dieu d’Israël. Mais il y a un problème avec cela. Remarquez ce qui est dit dans Jean 5 :37 : « Et le Père Lui-même qui m’a envoyé a rendu ce témoignage de moi [c’est Jésus qui parle]. Vous n’avez jamais entendu sa voix à aucun moment, ni vu sa forme [en parlant du Père] » (KJF). Cela est confirmé dans Jean 1 :18 : « Personne n’a jamais vu Dieu ; Dieu le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est celui qui l’a fait connaître. »

Donc, si personne n’a jamais vu Dieu le Père, qui ces 74 dirigeants d’Israël virent-ils au mont Sinaï ? La Bible se contredit-elle ? Ou existe-t-il une autre explication ? La réponse est simple. Dans ce passage, il est dit : « Personne n’a jamais vu Dieu ». Mais il poursuit en disant : « Dieu le Fils unique, qui est dans le sein du Père, est celui qui l’a fait connaître. »

Il est clair que Celui que personne n’a vu est le Père. Mais souvenez-vous de Jean 1 :1, qui nous dit que la Parole était à la fois avec Dieu et était Dieu. Il y est dit : « Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. »

Notez que la Parole était avec Dieu, et que la Parole était Dieu – deux Êtres décrits ici – et tous les deux sont Dieu. Je porte le nom de famille Weston et mon épouse porte aussi le nom de famille Weston. Si vous ne m’avez pas vu, mais que vous avez rencontré mon épouse, vous pouvez dire en toute vérité que vous avez vu Weston, mais pas le mari Weston – seulement l’épouse Weston.

Lorsque nous lisons que 74 dirigeants d’Israël virent Dieu, mais que nous lisons aussi que personne n’a jamais vu Dieu, il s’agit simplement de savoir de quel membre de la Famille divine il est question. Personne n’a vu Dieu, le Père, à aucun moment, mais ils virent Celui qui est devenu Jésus le Christ. Besoin de plus de preuves ? Notez la déclaration de Paul dans 1 Corinthiens 10 :1-4 :

« Frères, je ne veux pas que vous ignoriez que nos pères ont tous été sous la nuée, qu’ils ont tous passé au travers de la mer, qu’ils ont tous été baptisés en Moïse dans la nuée et dans la mer, qu’ils ont tous mangé le même aliment spirituel, et qu’ils ont tous bu le même breuvage spirituel, car ils buvaient à un rocher spirituel qui les suivait, [et remarquez ceci] et ce rocher était Christ. »

Même un enfant devrait être capable de le comprendre. Celui qui a œuvré avec l’ancien Israël n’était autre que Celui qui est devenu Jésus-Christ !

 Comprenez-vous, mes amis, ce que cela signifie ? Comprenez-vous les implications de ce fait ? En bref, Celui qui s’est dépouillé de Sa glorieuse puissance et qui est venu sur Terre en tant que Jésus-Christ, était le Dieu de l’Ancien Testament ! Il était Celui qui créa toutes choses.

Comme nous le lisons dans Colossiens 1 :16 : « Car en lui ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, trônes, dignités, dominations, autorités. Tout a été créé par lui et pour lui. » Ceci est confirmé dans un autre passage :

« Après avoir autrefois, à plusieurs reprises et de plusieurs manières, parlé à nos pères par les prophètes, Dieu, dans ces derniers temps, nous a parlé par le Fils ; il l’a établi héritier de toutes choses ; par lui il a aussi créé l’univers » (Hébreux 1 :1-2)

Avez-vous encore besoin d’une autre preuve ? La voici dans Éphésiens 3 :8-9. N’oubliez pas de consulter la Bible pour vérifier ce passage ainsi que les autres passages donnés dans cette émission. Ne me croyez pas simplement parce que je le dis. Lisez-le et prouvez-le par vous-même dans la Bible !

« À moi […] a été donnée cette grâce […] de mettre en évidence devant tous, quelle est la dispensation du mystère caché de tout temps en Dieu, qui a créé toutes choses par Jésus-Christ » (Éphésiens 3 :8-9, Ostervald).

Les implications sont immenses. Vous rendez-vous compte que ceux qui déclarent que la loi a été abolie disent en réalité que Celui qui a donné la loi s’est ravisé et l’a abolie ? C’est absurde, et c’est peut-être pour cela que Jésus a dit : « Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements » (Matthieu 19 :17).

La loi est une bénédiction pour ceux qui l’observent

Les gens, jeunes et moins jeunes, voient souvent Dieu comme étant sévère, dur et désireux de punir. C’est bien triste, car Il est tout le contraire. Comme nous l’avons déjà vu au cours des premières parties de cette émission, le Dieu de l’Ancien Testament n’est autre que Celui qui est devenu Jésus-Christ. Comme nous le lisons dans Colossiens 1 :16 : « Car en lui ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, trônes, dignités, dominations, autorités. Tout a été créé par lui et pour lui. »

Et Paul nous dit que Celui qui interagit avec l’ancien Israël est Celui qui devint Jésus-Christ : « Car ils buvaient à un rocher spirituel qui les suivait, et ce rocher était Christ » (1 Corinthiens 10 :4). Peut-être vous a-t-on dit, comme à moi, que la loi de Dieu est pénible, impossible à respecter, qu’elle n’est plus requise et que le Christ a tout fait à notre place. Mais est-ce bien ce que dit la Bible ? Remarquez combien ces idées sont fausses à tous égards. Comme je l’ai lu précédemment, l’apôtre Jean a écrit : « Car l’amour de Dieu consiste à garder ses commandements. Et ses commandements ne sont pas pénibles » (1 Jean 5 :3).

Alors qui allez-vous croire ? Votre voisin ? Votre pasteur ? Ou l’apôtre Jean ? Et qu’en est-il de ce que Jésus Lui-même nous dit dans le sermon sur la montagne dans Matthieu 5 :17 : « Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes ; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir. »

Ensuite, Il montre que nous devons garder, non seulement la lettre de la loi, mais aussi l’esprit ou l’intention de la loi. Notez cet exemple :

« Vous avez appris qu’il a été dit : Tu ne commettras point d’adultère. Mais moi, je vous dis que quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis un adultère avec elle dans son cœur » (Matthieu 5 :27-28).

C’est une déclaration aussi directe que possible sur ce que le Christ exige de nous, mais quel est le but de la loi de Dieu ? Est-ce pour nous empêcher d’avoir de bonnes choses, ou pour nous empêcher de commettre tout acte qui nous causerait du chagrin et de la souffrance ? Remarquez la réaction de Dieu à l’égard des enfants d’Israël : « Oh ! S’ils avaient toujours ce même cœur pour me craindre et pour observer tous mes commandements, afin qu’ils soient heureux à jamais, eux et leurs enfants ! »  (Deutéronome 5 :29).

Dieu sait que le respect de Sa loi nous évite des problèmes. Elle nous protège contre la douleur et la souffrance inutiles. Considérez le tout premier commandement donné dans Exode 20 :2-3 : « Je suis l’Éternel, ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte, de la maison de servitude. Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face. » 

Peut-être pensez-vous que vous n’êtes jamais allés en Égypte, jamais en esclavage. Mais c’est la même réaction que les Juifs ont eue lorsque Jésus a déclaré dans Jean 8 :32 : « Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira. »

Ils en restèrent bouche bée et Lui répondirent : « Nous sommes la postérité d’Abraham, et nous ne fûmes jamais esclaves de personne ; comment dis-tu : Vous deviendrez libres ? » (Jean 8 :33). Jésus répondit : « En vérité, en vérité, je vous le dis [...] quiconque se livre au péché est esclave du péché » (Jean 8 :34).

L’apôtre Paul l’exprima ainsi dans Romains 6 :16 : « Ne savez-vous pas qu’en vous livrant à quelqu’un comme esclaves pour lui obéir, vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez, soit du péché qui conduit à la mort, soit de l’obéissance qui conduit à la justice ? » 

Non, mes amis, contrairement aux idées reçues, la loi de Dieu n’est pas un fardeau, mais une loi qui nous libère des fardeaux qui résultent de la violation de cette loi. C’est pourquoi l’apôtre Jacques l’appelle la loi de la liberté dans Jacques 1 :25 :

« Mais celui qui aura plongé les regards dans la loi parfaite, la loi de la liberté, et qui aura persévéré, n’étant pas un auditeur oublieux, mais se mettant à l’œuvre, celui-là sera heureux dans son activité. »

Si vous souhaitez en savoir plus sur cette loi de liberté parfaite qui vous affranchie, n’hésitez pas à commander votre exemplaire gratuit de notre brochure intitulée : Les Dix Commandements.


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