Gerald Weston | Page 10 | Le Monde de Demain

Gerald Weston

Quel Évangile Jésus prêcha-t-Il?

Peu après le début de l’Église originelle, le véritable message de Jésus-Christ fut supplanté par un évangile de contrefaçon qui s’est infiltré dans le monde chrétien. Examinez ce que dit la Bible et comparez-le au message que vous pensez que Jésus prêcha pendant Son ministère. Il est presque garanti que le véritable Évangile de Jésus-Christ n’a pas été prêché dans la dénomination dans laquelle vous avez grandi. Dans cette émission nous parlerons du véritable Évangile prêché par Jésus. 

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Le véritable message de Jésus-Christ fut supplanté par un évangile de contrefaçon

Pourquoi le véritable Évangile de Jésus-Christ est-il négligé au sein du christianisme ? Pourquoi entendons-nous à sa place un évangile différent de celui enseigné par Jésus, Ses apôtres et les chrétiens du premier siècle ? Pourquoi le message que Jésus proclama pendant trois ans et demi est-il ignoré et oublié ?

La réponse à ces questions est simple. Peu après le début de l’Église originelle, le véritable message de Jésus-Christ fut supplanté par un évangile de contrefaçon qui s’est infiltré, depuis lors, dans le monde chrétien.

Mais comment est-ce possible ? Tout de même, les messages entendus dans les églises du pays le dimanche matin sont ceux proclamés par Jésus, n’est-ce pas ?  Malheureusement, ce n’est pas le cas !

Beaucoup d’entre vous qui regardent cette émission, lisent la Bible. Vous savez quel est le message que Jésus proclama… ou l’ignorez-vous ? Est-il possible que vous ayez été trompé ? Je vous lance ce défi aujourd’hui. Examinez ce que dit la Bible et comparez-le au message que vous pensez que Jésus prêcha pendant Son ministère. Car je peux presque garantir que le véritable Évangile de Jésus-Christ n’a pas été prêché dans la dénomination dans laquelle vous avez grandi.

Cela vous semble-t-il trop exagéré ? Est-ce politiquement trop incorrect de vous dire la vérité ? Comme nous le répétons souvent dans cette émission, ne nous croyez pas simplement parce que nous le disons. Ne croyez pas votre ministre ou votre pasteur simplement parce qu’il le dit. Prouvez-le par vous-même, en lisant les pages de la Bible. Si vous voulez apprendre quel est le véritable Évangile, restez avec moi.

L’importance de connaître et de croire au véritable Évangile

Nous vous souhaitons chaleureusement la bienvenue de la part de tous les membres du Monde de Demain. Le véritable Évangile que Jésus enseigna n’est pas prêché dans la plupart des Églises chrétiennes ! Je sais que c’est une affirmation audacieuse et je ne m’attends pas à ce que vous y croyiez sans preuve biblique. Si l’Évangile que vous avez entendu n’est pas le même que celui proclamé par Jésus, et si vous pouvez vous le prouver à partir des pages de la Bible, que ferez-vous à ce sujet ? Pensez-y. Un chrétien est censé suivre le Christ, alors qui suivrez-vous ? Le Christ ? Une dénomination prédominante, un enseignant charismatique, une tradition familiale ? Continuerez-vous à fréquenter « l’Église de votre choix », si elle ne proclame pas l’Évangile apporté par Jésus, ou prendrez-vous un autre chemin ? C’est une question sérieuse qui pourrait nécessiter une action courageuse.

Quelle est l’importance de comprendre et de croire, non pas n’importe quel évangile, mais le véritable Évangile ? Remarquez ce que Jésus dit au tout début de Son ministère, comme le rapporte Marc 1 :14-15 : « Après que Jean eut été livré, Jésus alla dans la Galilée, prêchant l’Évangile de Dieu. Il disait : Le temps est accompli, et le royaume de Dieu est proche. Repentez-vous, et croyez à la bonne nouvelle. »

Oui, c’est un ordre de Jésus : « Repentez-vous, et croyez à la bonne nouvelle ». Mais comment croire en quelque chose qui ne vous a jamais été enseigné ? Oh, mais vous n’êtes pas dupe. Vous savez quel était ce message ! N’en soyez pas trop certain, car on ne l’entend pas dans le courant dominant du christianisme.

Un message de substitution qui présente un “autre Jésus” et prêche un “autre évangile”

Quel est donc ce message ? Aimeriez-vous le savoir ? Vous sentez-vous à l’aise avec un évangile de substitution, comme l’étaient certains des Corinthiens du premier siècle ? Remarquez comment l’apôtre Paul les corrigea sévèrement à cause de leur attitude négligente dans 2 Corinthiens 11 :3-4 :

« Toutefois, de même que le serpent séduisit Ève par sa ruse, je crains que vos pensées ne se corrompent et ne se détournent de la simplicité à l’égard de Christ.  Car, si quelqu’un vient vous prêcher un autre Jésus que celui que nous avons prêché, ou si vous recevez un autre esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre évangile que celui que vous avez embrassé, vous le supportez fort bien. »

Un autre Jésus, un autre esprit et un autre évangile ! Si les Corinthiens ont pu se voir séduits, eux à qui le grand apôtre aux Gentils, l’apôtre Paul, fut envoyé, qu’en est-il de vous ? Est-il possible de vous retrouver vous aussi séduit ? Pourriez-vous être en train d’adorer un autre Jésus et de croire à un message qui n’est pas celui qu’Il proclama pendant Son ministère de trois ans et demi ? Paul ne se souciait pas du « politiquement correct ». Il dénonça ces trompeurs pour ce qu’ils étaient :

« Ces hommes-là sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs, déguisés en apôtres de Christ. Et cela n’est pas étonnant, puisque Satan lui-même se déguise en ange de lumière. Il n’est donc pas étrange que ses ministres aussi se déguisent en ministres de justice. Leur fin sera selon leurs œuvres » (2 Corinthiens 11 :13-15).

Non, ces ministres n’avaient pas l’air malveillant, ils apparaissaient comme des ministres de justice. Pensons-nous qu’il en soit autrement aujourd’hui ? Il y a beaucoup de prédicateurs charismatiques dans notre monde. Beaucoup d’entre eux ont un grand cœur et font beaucoup de choses merveilleuses – nourrir les pauvres, mener des campagnes pour « amener les gens à Christ », mais voici ce que Jésus dit dans Luc 6 :46 : « Pourquoi m’appelez-vous Seigneur, Seigneur ! et ne faites-vous pas ce que je dis ? »

Remarquez que cette déclaration est répétée dans Matthieu 7 :

« Plusieurs me diront ce jour-là : Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par ton nom ? N’avons-nous pas chassé des démons par ton nom ? Et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité » (Matthieu 7 :22-23). 

Comment savoir si nous connaissons vraiment Dieu ?

De nombreuses personnes affirment que Jésus est leur Seigneur et Maître. Il est facile de Le revendiquer comme Maître, mais pas si facile de vivre comme s’Il était notre Maître. L’apôtre Jean se pencha sur le même sujet des personnes qui prétendent connaître le Christ, mais qui vivent à leur manière. Vous a-t-on déjà demandé : « Connaissez-vous le Seigneur ? ». Comment répondriez-vous à cette question ? Voici comment Jean y répond :

« Si nous gardons ses commandements, nous savons par cela que nous l’avons connu. Celui qui dit : Je l’ai connu, et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est point en lui. Mais l’amour de Dieu est véritablement parfait en celui qui garde sa parole : par cela nous savons que nous sommes en lui. Celui qui dit qu’il demeure en lui doit marcher aussi comme il a marché lui-même » (1 Jean 2 :3-6).

Maintenant, revenons au commencement : quels sont les deux ordres que Jésus donna au tout début de Son ministère ? « Repentez-vous, et croyez à la bonne nouvelle » (Marc 1 :15). Mais quelle est cette bonne nouvelle ou Évangile ? Avant la pause, je vous ai dit que je vous montrerai à l’aide de Ses propres paroles ce que Jésus vint proclamer sur Terre. Les voici donc dans Luc 4 :42-43 :

« Dès que le jour parut, il sortit et alla dans un lieu désert. Une foule de gens se mirent à sa recherche, et arrivèrent jusqu’à lui ; ils voulaient le retenir, afin qu’il ne les quitte point. Mais il leur dit : Il faut aussi que j’annonce aux autres villes la bonne nouvelle du royaume de Dieu ; car c’est pour cela que j’ai été envoyé. »

Oui, c’est dans ce but qu’Il fut envoyé sur Terre, et le message qu’Il devait proclamer concernait le Royaume de Dieu. Alors, qu’est-ce que le Royaume de Dieu ? Le savez-vous ? Est-ce important ? Absolument, selon l’apôtre Paul ! Voici ce qu’il écrivit aux Galates :

« Je m’étonne que vous vous détourniez si promptement de celui qui vous a appelés par la grâce de Christ, pour passer à un autre évangile. Non pas qu’il y ait un autre évangile, mais il y a des gens qui vous troublent, et qui veulent altérer l’Évangile de Christ. Mais, si nous-mêmes, si un ange du ciel annonçait un évangile s’écartant de celui que nous vous avons prêché, qu’il soit anathème ! » (Galates 1 :6-8).

Le véritable Évangile concerne le Royaume de Dieu à venir

Qu’enseignait donc Paul ? S’agissait-il du même Évangile que celui proclamé par Jésus, ou d’un message différent ? À la toute fin du livre des Actes, où nous retrouvons l’apôtre en prison à Rome, longtemps après avoir apporté la vérité aux Galates, voici ce que nous lisons :

« Ils [les Juifs de Rome] lui fixèrent un jour, et plusieurs vinrent le trouver dans son logis. Paul leur annonça le royaume de Dieu, en rendant témoignage, et en cherchant, par la loi de Moïse et par les prophètes, à les persuader de ce qui concerne Jésus. L’entretien dura depuis le matin jusqu’au soir » (Actes 28 :23).

Remarquez que, tout en leur parlant de Jésus, du fait que de nombreuses prophéties s’accomplissent en Lui, le témoignage de Paul était le même message que celui que Jésus proclama, à savoir le Royaume de Dieu. Remarquez maintenant les deux derniers versets du livre des Actes des apôtres : « Paul demeura deux ans entiers dans une maison qu’il avait louée. Il recevait tous ceux qui venaient le voir, prêchant le royaume de Dieu et enseignant ce qui concerne le Seigneur Jésus-Christ, en toute liberté et sans obstacle » (Actes 28 :30-31).

Le Royaume de Dieu est un gouvernement littéral composé de quatre éléments

Donc, qu’est-ce que le Royaume de Dieu enseigné par Jésus et les tout premiers apôtres ? Certains pensent qu’il s’agit d’un sentiment agréable – qui s’installe dans le cœur des hommes. Nombreux sont ceux qui pensent que l’Église, dans le monde mauvais d’aujourd’hui, constitue le Royaume de Dieu. D’autres pensent qu’il s’agit d’aller au paradis. Et aussi scandaleux que cela puisse paraître aujourd’hui, certains pensaient autrefois que l’Empire britannique était le Royaume de Dieu. Aucune de ces idées n’est correcte.

Mais le Royaume que Jésus proclama ne s’agit pas d’un sentiment dans nos cœurs. Il ne s’agit pas d’aller au ciel. Ce n’est pas l’Église non plus. Et il ne s’agit pas de l’expansion du « christianisme » dans le monde. Le message de Jésus concerne un Royaume bien réel établi sur cette Terre avec un Roi, un territoire, des sujets et des lois.

L’Évangile de Jésus-Christ – la bonne nouvelle qu’Il proclama pendant trois ans et demi avant Sa crucifixion – le même Évangile que Ses premiers apôtres et l’Église de Dieu du premier siècle enseignèrent n’est pas le message que l’on entend aujourd’hui dans les Églises du monde. Jusqu’à présent, nous n’avons examiné que quelques-unes des dizaines d’Écritures qui prouvent ce point. Nous avons vu qu’un évangile de contrefaçon s’infiltra dans les premières années de l’Église, mais que le véritable Évangile concernait, sans aucun doute, le Royaume de Dieu. Il est donc temps de voir ce qu’est exactement ce Royaume de Dieu. Il est évident qu’un royaume est un gouvernement qui doit comporter quatre éléments :

  • Un roi
  • Des sujets
  • Un territoire
  • Des lois

La Bible nous parle-t-elle d’un tel royaume ? La réponse est affirmative ! À partir de Daniel 2, nous lisons au sujet d’un songe inhabituel fait par le roi Nebucadnetsar de Babylone. Le prophète Daniel reçut la compréhension et expliqua au roi que la statue géante qu’il avait vue dans son songe représentait quatre grands empires qui surgiraient dans la région du Moyen-Orient et de la Méditerranée. Le premier était l’Empire chaldéen de Nebucadnetsar. L’Histoire montre qu’il fut suivi par les Empires médo-perse, gréco-macédonien et romain. Ce dernier Empire se poursuivrait par des résurgences successives jusqu’à la fin des temps quand le Dieu des cieux le remplacera par Son Royaume : « Dans le temps de ces rois, le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit, et qui ne passera point sous la domination d’un autre peuple ; il brisera et détruira tous ces royaumes-là, et lui-même subsistera éternellement » (Daniel 2 :44).

Ces quatre Empires humains sont décrits à nouveau dans Daniel 7, mais au lieu d’une statue géante, ils sont décrits sous la forme de quatre bêtes sauvages. Et encore une fois, la dernière bête (l’Empire romain) connaîtra des résurgences jusqu’à la fin de cette ère. Mais nous voyons dans Daniel 7 :27 que « le règne, la domination, et la grandeur de tous les royaumes qui sont sous les cieux, seront donnés au peuple des saints du Très-Haut. Son règne est un règne éternel, et tous les dominateurs le serviront et lui obéiront. »

Jésus développa le thème du Royaume dans Ses paraboles. Et comme nous l’avons déjà vu plus tôt dans cette émission, Il dit : « Il faut aussi que j’annonce aux autres villes la bonne nouvelle du royaume de Dieu ; car c’est pour cela que j’ai été envoyé » (Luc 4 :43).

Vous rendez-vous compte, mes amis, que Jésus nous donna la réponse aux quatre éléments de ce Royaume divin ? En effet, Il expliqua :

  • qui serait le Roi de ce Royaume
  • qui seront les sujets de ce Royaume
  • où le Royaume serait situé
  • quelles seraient les lois régissant ce Royaume

Le Roi du Royaume sera Jésus-Christ

Dans la suite de cette émission, nous allons examiner chacun de ces éléments, en commençant par le premier. Le prophète Ésaïe en parla dans ce célèbre passage :

« Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et la domination reposera sur son épaule ; on l’appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix. Donner à l’empire de l’accroissement, et une paix sans fin au trône de David et à son royaume, l’affermir et le soutenir par le droit et par la justice, dès maintenant et à toujours ; voilà ce que fera le zèle de l’Éternel des armées » (Ésaïe 9 :5-6).

Il s’agit d’une référence claire à Celui qui viendra établir un gouvernement littéral sur Terre. De nombreux passages nous indiquent que ce Roi n’est autre que Jésus-Christ, mais examinons l’un d’entre eux. Lorsque Jésus comparut devant Pilate, celui-ci Lui posa une question très directe, à qui Jésus donna une réponse tout aussi directe : « Pilate lui dit : Tu es donc roi ? Jésus répondit : Tu le dis, je suis roi. Je suis né et je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité » (Jean 18 :37).

Le gouvernement de Dieu sera établi sur la Terre

Mais comment savoir qu’Il ne parlait pas en langage figuré ? Jésus parlait-Il littéralement d’un royaume ? Et où serait-il établi – au ciel ou sur la Terre ? Et qui seraient les sujets de ce Royaume ?  

L’une des paraboles les plus célèbres de Jésus se trouve dans Luc 19. Il la cita en réponse à un malentendu. « Ils écoutaient ces choses, et Jésus ajouta une parabole, parce qu’il était près de Jérusalem, et qu’on croyait qu’à l’instant le royaume de Dieu allait paraître » (Luc 19 :11).

Il ne faisait aucun doute qu’Il parlait d’un Royaume à établir – il était question seulement de savoir quand. En réponse à leur manque de compréhension, Il commença donc par se représenter comme un noble en mission : « Il dit donc : Un homme de haute naissance s’en alla dans un pays lointain, pour se faire investir de l’autorité royale, et revenir ensuite » (Luc 19 :12).

Remarquez qu’Il déclara ici qu’Il recevrait un Royaume et qu’Il reviendrait. Nous lisons qu’Il sera investi lors d’une future cérémonie de couronnement décrite dans Daniel 7 :13-14 :

« Je regardai pendant mes visions nocturnes, et voici, sur les nuées des cieux arrive quelqu’un de semblable à un fils de l’homme ; il s’avança vers l’Ancien des jours, et on le fit approcher de lui. On lui donna la domination, la gloire [et voici la suite] et le règne ; et tous les peuples, les nations, et les hommes de toutes langues le servirent. Sa domination est une domination éternelle qui ne passera point, et son règne ne sera jamais détruit. »

Revenons maintenant à la parabole des mines. En quoi doivent s’occuper Ses serviteurs jusqu’à Son retour ? Doivent-ils vivre leur vie sans rien faire ? Ou bien sont-ils, sommes-nous censés croître dans la grâce et la connaissance et accomplir Son œuvre ? Reprenons Luc 19 :

« Il appela dix de ses serviteurs, leur donna dix mines, et leur dit : Faites-les valoir jusqu’à ce que je revienne […] Lorsqu’il fut de retour, après avoir été investi de l’autorité royale, il fit appeler auprès de lui les serviteurs auxquels il avait donné l’argent, afin de connaître comment chacun l’avait fait valoir. Le premier vint, et dit : Seigneur, ta mine a rapporté dix mines. Il lui dit : C’est bien, bon serviteur ; parce que tu as été fidèle en peu de chose, reçois le gouvernement de dix villes » (Luc 19 :13, 15-17).

Oui, Jésus est né pour devenir Roi. Il vint il y a 2000 ans pour proclamer le message de l’avènement de Son Royaume et donner Sa vie en rançon pour beaucoup. Il donna des paraboles montrant que nous pouvons naître dans ce Royaume par la résurrection des morts et que nous pouvons régner avec Lui. Nous devons passer de l’état physique à l’état spirituel :

« Ce que je dis, frères, c’est que la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu, et que la corruption n’hérite pas l’incorruptibilité […] Car il faut que ce corps corruptible revête l’incorruptibilité, et que ce corps mortel revête l’immortalité » (1 Corinthiens 15 :50, 53).

Il faut naître de nouveau pour entrer dans le Royaume, ne plus être fait de chair et de sang. Et ensuite ? Où se situent les villes sur lesquelles régneront les serviteurs de Dieu, celles dont parla Jésus dans la parabole des mines ? Ces villes seront-elles au ciel ? Pas selon la Bible. « Tu as fait d’eux un royaume et des sacrificateurs pour notre Dieu, et ils régneront sur la terre » (Apocalypse 5 :10).

Le Royaume de Dieu sera régi par la loi divine et gouvernera sur les nations du monde

Mais sur qui régneront-ils ? Qui sont les sujets ? « Tous ceux qui resteront de toutes les nations venues contre Jérusalem monteront chaque année pour adorer le roi, l’Éternel des armées, et pour célébrer la fête des tabernacles » (Zacharie 14 :16).

Lisez tout Zacharie 14 et vous verrez que ces sujets sont des êtres humains en chair et en os, ceux qui survivront à la grande tribulation et au Jour de l’Éternel. Il ne s’agit pas de serviteurs de Dieu au ciel, mais d’individus charnels qui apprendront pour la première fois la voie parfaite de Dieu et auront une opportunité de salut comme ceux qui sont appelés maintenant. En résumé :

  • Le Roi de ce Royaume sera Jésus-Christ – Luc 19 :12
  • Le territoire sera ici-bas – Apocalypse 5 :10
  • Les sujets seront des êtres humains en chair et en os – Zacharie 14 :16
  • Les lois divines régiront le Royaume du Christ – Matthieu 19 :17

Il y a bien plus de choses à dire sur ce sujet que je n’ai eu le temps d’en traiter. C’est pourquoi nous vous offrons cette ressource gratuite : Croyez-vous au véritable Évangile ? Elle va beaucoup plus loin, et plonge directement dans les pages de la Bible, alors n’oubliez pas de commander votre exemplaire gratuit dès aujourd’hui. 


Quatre attributs d'un vrai chrétien

Comment la Bible définit-elle un chrétien ? Dit-elle qu’il y a des conditions à remplir ? Le cas échéant, quelles sont-elles ? Dans l’émission d’aujourd’hui, nous allons examiner quatre attributs d’un vrai chrétien, selon la Bible, et nous identifierons la meilleure description en un seul verset de ce que signifie être un chrétien.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Êtes-vous un vrai chrétien ? 

J’espère que cette question ne vous offensera pas, mais êtes-vous un vrai chrétien ? Êtes-vous absolument sûr de votre réponse ? Si oui, comment le savez-vous ? Comment la Bible définit-elle un chrétien ? Dit-elle qu’il y a des conditions à remplir ? Le cas échéant, quelles sont-elles ? Y a-t-il plus que la répétition de la prière du pécheur ?

Je vous demande de bien vouloir me supporter alors que je vous pose une autre question personnelle. Est-il possible que vous soyez séduit ? Après tout, la Bible ne dit-elle pas que Satan séduit le monde entier ? Mais comment est-ce possible alors que la plus grande religion du monde est le christianisme ? Qu’en est-il de l’avertissement de Jésus de prendre garde à ne pas être séduit ?

Dans l’émission d’aujourd’hui, je vais examiner ce qu’est un vrai chrétien selon la Bible et je vous offrirai une ressource qui donne plus de détails sur ce sujet que je n’ai le temps de vous en donner dans cette courte émission. Maintenant, restez avec moi, car je reviendrai tout de suite pour vous révéler quatre attributs d’un vrai chrétien et vous faire la meilleure description en un seul verset de ce que signifie être un chrétien.

Nous vous souhaitons chaleureusement la bienvenue à tous, ici au Monde de Demain, où nous nous tournons vers la Bible pour trouver les réponses aux questions les plus importantes de la vie. Nous vous prions également de ne pas nous croire simplement parce que nous le disons, mais de croire ce que vous voyez dans votre propre Bible. Bien sûr, ce conseil s’applique également aux ministres qui pourraient nous entendre. Croyez ce que vous lisez dans la Bible !

Dans l’émission du Monde de Demain d’aujourd’hui, je vais vous donner quatre attributs d’un vrai chrétien, et je vais aussi vous révéler la meilleure description en un seul verset de ce que signifie être chrétien.

La plupart des gens expriment avoir des regrets dans la vie. Ils savent instinctivement que certains comportements sont mauvais. En outre, ils savent qu’ils sont coupables d’avoir mal agi. Alors, comment réparer les erreurs que l’on a commises ?

Certains se tournent vers ce qu’ils pensent être de bonnes œuvres pour effacer leur passé : faire du bénévolat dans un refuge pour sans-abri, donner de l’argent pour nourrir les pauvres ou devenir un militant contre le changement climatique. Mais cela fait-il d’eux des chrétiens ? Selon cette norme, les humanistes séculiers et les athées pourraient être considérés comme des chrétiens. Mais sommes-nous sauvés par les bonnes œuvres ? Paul l’explique dans Éphésiens 2 :8-9 : « Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. »

Il faut plus que de bonnes œuvres pour être chrétien, mais Dieu est-Il contre les bonnes œuvres ? Absolument pas ! Remarquez le verset suivant : « Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour de bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous les pratiquions » (Éphésiens 2 :10).

Dieu attend des bonnes œuvres de la part de ceux qui seront sauvés par la foi. D’autres pensent qu’ils peuvent être sauvés en observant des lois rituelles, comme la vaine répétition de prières mémorisées. Là encore, que disent les Écritures ? Paul écrivit dans Galates 2 :16 :

« Sachant que ce n’est pas par les œuvres de la loi que l’homme est justifié, mais par la foi en Jésus-Christ, nous aussi nous avons cru en Jésus-Christ, afin d’être justifiés par la foi en Christ et non par les œuvres de la loi, parce que personne ne sera justifié par les œuvres de la loi. » 

Attribut n°1 :  Un vrai chrétien reconnaît Jésus comme son Sauveur

Il n’y a qu’un seul Nom et qu’une seule voie pour être sauvé, et ce Nom est énoncé dans Actes 4 :

« Sachez-le tous […] C’est par le nom de Jésus-Christ […] que cet homme [c-à-d, l’homme qui avait été guéri] se présente en pleine santé devant vous […] Il n’y a de salut en aucun autre ; car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Actes 4 :10, 12).

Le salut ne vient que par Jésus-Christ. Par conséquent, l’attribut n° 1 est : Un vrai chrétien reconnaît Jésus comme son Sauveur. Cela nous amène au deuxième attribut d’un vrai chrétien :

Attribut n°2 : Un vrai chrétien observe la loi de Dieu

Un malentendu survient lorsque l’on ne connaît pas la signification de la justification. Bien que la justification soit nécessaire au salut, la justification ne suffit pas au salut. La justification signifie que nos péchés antérieurs ont été pardonnés. Mais qu’est-ce que le péché ? Ouvrez votre Bible et consultez 1 Jean 3 :4 : « Quiconque pratique le péché transgresse la loi, et le péché est la transgression de la loi. »

Revenons au passage que j’ai cité plus tôt dans la lettre de Paul aux Galates, un verset qui est souvent cité par ceux qui enseignent que tout a été fait pour nous et que nous n’avons plus besoin d’observer la loi. Comme d’autres passages utilisés par ces personnes pour dire que la loi est abolie, celui-ci est souvent pris hors de son contexte, Galates 2 :16 une fois de plus :

« Sachant que ce n’est pas par les œuvres de la loi que l’homme est justifié, mais par la foi en Jésus-Christ, nous aussi nous avons cru en Jésus-Christ, afin d’être justifiés par la foi en Christ et non par les œuvres de la loi, parce que personne ne sera justifié par les œuvres de la loi. »  

Paul préconisait-il l’abolition de la loi par la grâce ? Pas du tout, comme nous le lisons dans les versets suivants :

« Mais, tandis que nous cherchons à être justifiés par Christ [c-à-d., avoir nos péchés antérieurs pardonnés], si nous étions aussi nous-mêmes trouvés pécheurs, Christ serait-il un ministre du péché ? Loin de là ! Car, si je rebâtis les choses que j’ai détruites, je me constitue moi-même un transgresseur, car c’est par la loi que je suis mort à la loi, afin de vivre pour Dieu » (Galates 2 :17-19).

Par conséquent, si un vrai chrétien a foi dans le sacrifice du Christ pour le pardon des péchés, il reconnaît également qu’il est obligé d’arrêter de pécher, ce qui signifie respecter la loi de Dieu. Franchement, mes amis, l’idée de se débarrasser de la loi de Dieu est ridicule. Pourquoi quelqu’un reviendrait-il à faire les mêmes choses pour lesquelles le Christ est mort afin d’en payer la peine à notre place ? La plupart des gens comprennent qu’un chrétien ne doit pas tuer, commettre l’adultère, voler, adorer des idoles, etc. Les personnes qui s’opposent à la loi s’opposent uniquement à certaines lois, et elles ont une aversion pour l’attribut suivant d’un vrai chrétien. Voici ce qu’il en est :                                   

Attribut n°3 : Un vrai chrétien marche sur les traces de Jésus

Combien de chrétiens aujourd’hui croient ce que Jésus enseigna et suivent Ses traces ? En d’autres termes, qui vivent comme Il vécut. Vous rendez-vous compte que beaucoup déclarent croire en Christ, mais ne Lui obéissent pas ? Beaucoup de gens rejettent l’obéissance. Pourtant, combien de temps un salarié garderait-il son emploi s’il ne fait pas ce que son employeur lui dit de faire ? Chers amis, considérez cette déclaration dans Luc 6 :46 :« Pourquoi m’appelez-vous Seigneur, Seigneur ! Et ne faites-vous pas ce que je dis ? »

« Seigneur » signifie maître. Le décalage entre les instructions de Jésus et ce que les gens font réellement se trouve dans Matthieu 5 :17-18 :

« Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes ; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir. Car, je vous le dis en vérité, tant que le ciel et la terre ne passeront point, il ne disparaîtra pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre, jusqu’à ce que tout soit arrivé. »

Jésus montra ensuite, à l’aide d’exemples, que les Dix Commandements sont encore plus stricts qu’auparavant. Après avoir expliqué l’esprit de la loi contre le meurtre, Il donna cet exemple concernant l’adultère : « Vous avez appris qu’il a été dit : Tu ne commettras point d’adultère. Mais moi, je vous dis que quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis un adultère avec elle dans son cœur » (Matthieu 5 :27-28). 

Jacques, le frère du Christ, nous dit que nous ne pouvons pas séparer un commandement des autres. Remarquez à quelle loi, à quel groupe de commandements il se réfère dans ce contexte :

« Car quiconque observe toute la loi, mais pèche contre un seul commandement, devient coupable de tous. En effet, celui qui a dit : Tu ne commettras point d’adultère, a dit aussi : Tu ne tueras point. Or, si tu ne commets pas d’adultère mais que tu commets un meurtre, tu deviens transgresseur de la loi » (Jacques 2 :10-11).

De toute évidence, Jacques parlait des Dix Commandements dans leur ensemble. Vous ne pouvez pas en enfreindre un seul sans être coupable de tous les enfreindre. L’un de ces Commandements est de se souvenir du jour du sabbat et de le sanctifier, ce qui nous amène à l’exemple du Christ et à la question de savoir si nous allons Le suivre. Allons-nous suivre les traces de Jésus ou celles du christianisme contrefait de l’empereur romain Constantin, qui adorait le dieu Soleil ?

Le Nouveau Testament nous montre que Jésus respecta le sabbat du septième jour. Il est vrai qu’Il ne se soumit pas à certaines des restrictions humaines que les Juifs avaient ajoutées, mais Il respecta néanmoins le 4ème commandement tel qu’ordonné par Dieu et décrit dans les Écritures et à trois reprises, Il s’est déclaré : « maître du sabbat » (Marc 2 :28 ; Matthieu 12 :8 ; Luc 6 :5).

Pas une seule fois Il ne se dit maître du dimanche, ou maître du premier jour de la semaine. De plus, nous voyons qu’Il observa les Jours saints et les Fêtes bibliques :

  • La Pâque (Matthieu 26 :18-19)
  • Les Jours des Pains sans Levain (Luc 2 :41, 43)
  • La Fête des Tabernacles (Jean 7 :2, 10)
  • Le Dernier Grand Jour (Jean 7 :37)    

On entend souvent dire que le sabbat hebdomadaire fut remplacé par le dimanche et que ces Fêtes ou sabbats annuels furent abolis à la mort du Christ. Ceux qui l’affirment utilisent des justifications subtiles et des raisonnements humains, ils tordent des Écritures et les prennent hors de leur contexte, mais quel fut l’exemple des disciples de Jésus après Sa mort et Sa résurrection ?

  • Paul respecta le jour du sabbat avec les Gentils (Actes 13 :42, 44).
  • Paul enseigna également aux païens de Corinthe à observer la Pâque et les Jours des Pains sans Levain (1 Corinthiens 5 :7-8).
  • Les disciples de Jésus observèrent la Pentecôte (Actes 2 :1).
  • Le Jour des Expiations était un repère temporel pour Luc, qui écrivit le livre des Actes des apôtres (Actes 27 :9).

Il ne s’agit là que de quelques exemples et il existe de nombreuses autres Écritures à l’appui. Le fait est que les disciples de Jésus marchèrent dans Ses pas. Ils respectèrent les mêmes lois que Jésus. C’est pourquoi l’apôtre bien-aimé de Jésus, Jean, nous dit : « Celui qui dit qu’il demeure en lui doit marcher aussi comme il a marché lui-même » (1 Jean 2 :6).

Nous lisons dans Apocalypse 12 :9 que Satan séduit le monde entier, y compris la majorité de ceux que l’on qualifie de chrétiens. Cela ne devrait pas surprendre ceux qui étudient la Bible, car cet avertissement provient du Christ Lui-même, ainsi que de Paul, Pierre, Jean et Jude. Comme nous l’avons vu :

  • Attribut n°1 : Un vrai chrétien reconnaît Jésus comme son Sauveur. 
  • Attribut n°2 : Un vrai chrétien observe la loi de Dieu. 
  • Attribut n°3 : Un vrai chrétien marche sur les traces de Jésus.

Nous sommes maintenant prêts pour examiner un autre attribut important à rechercher chez un vrai chrétien. Ce trait est similaire aux deux précédents, mais il doit être souligné car il détermine si on recevra la vie éternelle ou la mort éternelle.

Comme nous l’avons déjà montré, le péché est la transgression de la loi. C’est la définition biblique du péché, comme l’indique 1 Jean 3 :4. Bien entendu, le terme même de « péché » est un terme qui trouve son origine dans la Bible. Le deuxième trait d’un vrai chrétien, consiste à observer la loi de Dieu, mais allons un peu plus loin. Nous savons qu’il n’y a eu qu’un seul être humain qui a vécu parfaitement, et qu’Il donna Sa vie pour payer l’amende de nos péchés. Par la foi au sang versé du Christ, nous avons le pardon, mais cela signifie-t-il qu’il ne reste plus rien à faire, que nous n’avons pas besoin de vaincre notre nature humaine ? 

Attribut n°4 : Un vrai chrétien doit vaincre le péché

Lorsqu’un jeune homme s’approcha de Jésus pour Lui demander ce qu’il devait faire de bon pour avoir la vie éternelle, quelle fut la réponse de Jésus ? « Si tu veux entrer dans la vie [éternelle], observe les commandements » (Matthieu 19 :17).

Remarquez qu’Il ne lui dit pas de simplement connaître les Commandements, mais de les observer. Comment se fait-il alors que des hommes déclarent par leurs actions, et d’autres par leurs paroles, qu’il n’est pas nécessaire de vaincre les tentations de la chair et de l’esprit pour être sauvé ? Oubliez les arguments subtils. Que nous dit la Bible ?

Notez cette sévère mise en garde de l’apôtre Paul à l’Église de Dieu à Corinthe :

« Ne savez-vous pas que les injustes n’hériteront point le royaume de Dieu ? Ne vous y trompez pas : ni les débauchés, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les efféminés, ni les homosexuels, ni les voleurs, ni les cupides, ni les ivrognes, ni les outrageux, ni les ravisseurs, n’hériteront le royaume de Dieu » (1 Corinthiens 6 :9-10).

Le verset suivant montre que certains membres de l’auditoire de Paul étaient confrontés à ces problèmes avant de parvenir à la vérité :

« Et c’est là ce que vous étiez, quelques-uns d’entre vous. Mais vous avez été lavés, mais vous avez été sanctifiés, mais vous avez été justifiés au nom du Seigneur Jésus-Christ, et par l’Esprit de notre Dieu » (1 Corinthiens 6 :11).

Remarquez que Paul dit que certains d’entre eux étaient autrefois ainsi. En d’autres termes, ils ne pratiquaient plus ces comportements. Ils étaient des vainqueurs. Remarquez également qu’ils étaient justifiés – leurs péchés passés furent pardonnés par Jésus-Christ. Ils furent lavés, pour ainsi dire, par le sang du Christ. Ils étaient donc sanctifiés ou mis à part.

À la toute fin de la Bible, Dieu explique qu’un péché non repenti exclurait une personne du Royaume et la condamnerait à la seconde mort. Encore une fois, il ne s’agit pas de péchés de faiblesse occasionnelle dont on se repent sincèrement et qui sont couverts par le sang du Christ. Mais nous devons néanmoins, avec l’aide de Dieu, surmonter nos faiblesses, comme le dit Apocalypse 21 : 6 : « Et il me dit : C’est fait ! Je suis l’alpha et l’oméga […] Celui qui vaincra héritera ces choses ».

Remarquez-le. C’est une vérité qu’on ne peut pas enlever de la Bible.

« Celui qui vaincra héritera ces choses […] Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les débauchés, les magiciens, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l’étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort » (Apocalypse 21 :7-8).

Oui, l’Alpha et l’Oméga – c’est le Christ selon Apocalypse 1 : 8. Il dit que nous devons vaincre le péché si nous voulons être dans Son Royaume. Ce n’est pas facile, et nous ne surmontons pas tous nos péchés d’un seul coup. Mais le vrai christianisme est un mode de vie qui consiste à vaincre et à suivre les traces de Jésus. Ne trouvons donc pas d’excuses, de raisonnements et d’arguments subtils pour contourner l’obéissance à la loi de Dieu ! Par exemple, une personne dépendante de la pornographie doit s’en défaire, elle doit la vaincre.

Cette exhortation à vaincre se retrouve également dans les lettres adressées aux sept Églises mentionnées dans Apocalypse 2 et 3. Prenons l’exemple d’une seule d’entre elles, celle de Laodicée : « Celui qui vaincra, je le ferai asseoir avec moi sur mon trône, comme moi j’ai vaincu et me suis assis avec mon Père sur son trône » (Apocalypse 3 :21).

Nous devons suivre les traces de notre Sauveur. Tout comme Il surmonta les tentations de la chair, nous devons les surmonter avec Son aide.

La meilleure définition d’un vrai chrétien en un seul verset

Avant de clore cette émission, j’aimerais vous partager ce que mon prédécesseur dans cette Œuvre disait comme être la meilleure description en un seul verset d’un vrai chrétien qui se trouve dans la Bible. Mais je veux d’abord lire un passage qui prépare le terrain. Paul expliqua la signification du baptême :

« Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c’est en sa mort que nous avons été baptisés ? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie » (Romains 6 :3-4).

Oui, le baptême représente une mort. Il nous montre ce que le Christ fit pour nous et nous rappelle ce que nous devons faire en réponse à Son sacrifice : mettre à mort notre ego. Au sens figuré, nous mourrons, nous sommes engloutis dans une tombe liquide, et nous en ressortons en tant que nouvelle personne. Voici maintenant un verset qui définit ce qu’est qu’un vrai chrétien :

« Je suis crucifié avec Christ, et je vis, non pas maintenant moi, mais Christ vit en moi ; et ce que je vis maintenant en la chair, je le vis en la foi du Fils de Dieu, qui m’a aimé, et qui s’est donné lui-même pour moi » (Galates 2 :20, Martin).

Nous sommes crucifiés avec le Christ au moment du baptême – c’est ce que le baptême représente. Néanmoins, nous vivons, mais ce n’est pas notre ancienne nature pécheresse qui sort de l’eau, mais le Christ qui vit en nous par la puissance du Saint-Esprit qui est donné par l’imposition des mains. Et c’est la foi du (pas en, mais la foi du) Fils de Dieu par laquelle nous vivons. C’est le Christ vivant en nous qui fait de nous un vrai chrétien.

Si cette vidéo vous a aidé et que vous aimeriez en savoir plus, n’oubliez pas d’obtenir votre exemplaire gratuit de notre guide d’étude Qu’est-ce qu’un vrai chrétien ?


La chute de Rome: des leçons pour nous

La chute de l’Empire romain constitue l’une des leçons les plus étudiées de l’Histoire. Elle comporte des avertissements importants pour l’Amérique en particulier, et l’Occident en général. Dans cet épisode du Monde de Demain, nous examinerons des causes qui ont contribué à mettre fin à la puissance d’un règne de plus de cinq siècles, et les parallèles avec les États-Unis aujourd’hui.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Le National Post, au Canada, a publié un article intitulé : « Perdus sans un atlas : Malgré une société mondialisée, les étudiants universitaires ne parviennent pas à localiser l’océan Atlantique. » La professeure Judith Adler de l’université Memorial de Terre-Neuve avait l’intuition que ses étudiants manquaient de connaissances géographiques de base, des connaissances fondamentales pour comprendre le monde qui les entoure – elle décida donc de vérifier son intuition en leur faisant passer des tests.

« J’avais coutume de leur demander s’ils pouvaient identifier la France, l’Angleterre ou l’Irlande – pays dont les ancêtres de beaucoup d’entre eux sont originaires – ou l’Espagne ou le Portugal, puisque c’est important pour cette partie du monde, mais j’ai cessé de le faire » (“Lost without a map: Despite a globalized society, university students can’t locate the Atlantic Ocean”, NationalPost.com, 15 janvier 2013).

Au fil du temps, Judith Adler simplifia ses questions.

« Je leur ai demandé d’indiquer où se trouve l’Amérique du Sud sur une carte, où se trouve l’Afrique, et l’Antarctique, l’Arctique, et d’entourer l’Europe, de repérer l’Australie et de montrer où se trouve l’Asie et d’indiquer les océans Atlantique, Pacifique et Indien et la mer Méditerranée – et je suis devenue beaucoup plus simple dans mes demandes au fil du temps » (ibid.).

Comment s’en sont sortis ses élèves ? Vous pouvez voir d’avance qu’ils n’ont pas très bien réussi, mais pourquoi est-ce important ? Je vais répondre à ces questions dans un instant. Je vais également vous proposer une ressource importante en rapport avec l’émission d’aujourd’hui, alors assurez-vous d’avoir du papier à disposition pour noter les coordonnées pour en commander. Restez avec moi car je vais vous donner la réponse surprenante au questionnaire de Mme Adler, et vous montrer pourquoi ce sujet est important.

Nous vous souhaitons une chaleureuse bienvenue de la part de tous les membres du Monde de Demain. La professeure et sociologue Judith Adler, de l’université Memorial de Terre-Neuve, commença à faire passer des tests de géographie à ses étudiants lorsqu’elle constata combien leur compréhension du monde faisait défaut. Quels furent leurs résultats ?

« Une proportion non négligeable de la classe n’aurait, manifestement, aucune idée de l’endroit où se trouve la Méditerranée. Certains élèves encerclaient l’Afrique et indiquaient que c’est l’Europe, et si on leur demandait de situer l’Angleterre et l’Irlande, ils les mettaient en Afrique. J’ai eu des élèves qui ne sont pas capables de situer correctement l’océan Atlantique, même si nous y sommes » (ibid.).

Les enquêtes menées aux États-Unis indiquent comment les Américains sont tout aussi ignorants du monde réel qui les entoure. Certains confondent les villes avec les États, montrent très peu de compréhension de la géographie, voire encore moins de l’Histoire. Nous vivons aujourd’hui dans l’ère de l’information, l’une des plus riches de l’Histoire, mais pour autant, l’une des plus pauvres lorsqu’il s’agit de comprendre d’où nous venons, où nous sommes et comment nous en sommes arrivés là. Faut-il s’étonner de la présence parmi nous d’un si grand nombre de « défenseurs de la Terre plate » ?

Ceux qui ne connaissent pas l’Histoire sont destinés à la répéter

Mais la géographie et l’Histoire sont d’une importance essentielle, comme le montre ce commentaire de Virginia Tech concernant comment l’Histoire se répète :

« Des variations sur le thème de la répétition de l’Histoire apparaissent parallèlement aux débats sur l’attribution. L’homme d’État irlandais Edmund Burke est souvent cité à tort comme ayant dit : “Ceux qui ne connaissent pas l’Histoire sont destinés à la répéter”. On attribue au philosophe espagnol George Santayana l’aphorisme : “Ceux qui ne peuvent se souvenir du passé sont condamnés à le répéter”, tandis que l’homme d’État britannique Winston Churchill écrivit : “Ceux qui ne parviennent pas à tirer les leçons de l’Histoire sont condamnés à la répéter” » (“History repeating”, LiberalArts.TV.edu).

L’une des leçons de l’Histoire porte sur la naissance et la chute des empires. La chute de l’Empire romain constitue l’une des leçons les plus étudiées de l’Histoire. Elle comporte des avertissements importants pour l’Amérique en particulier, et l’Occident en général. L’une des leçons de l’Histoire révèle combien le pouvoir a horreur du vide. Lorsque l’Amérique laissera sa place, comme elle est sûrement en train de le faire, à moins qu’elle ne se ressaisisse et ne prenne une autre direction, une autre puissance comblera le vide. Il se peut que celle-ci ne soit pas aussi bienveillante, en fait elle ne le sera pas, selon la prophétie biblique.

Les causes de l’effondrement de l’Empire romain

Des livres entiers ont été écrits sur l’effondrement de l’Empire romain, et les historiens s’accordent à dire pourquoi cet effondrement n’a pas eu une cause unique. Il s’agit plutôt du résultat d’une série de forces internes et externes alternées pendant des décennies, déchirant le tissu de l’Empire, mettant fin à la puissance d’un règne de plus de cinq siècles. Les migrations massives en provenance de l’extérieur de l’Empire sont souvent citées comme une cause principale.

« L’une des raisons les plus évidentes de la chute de Rome fut les vagues continuelles et apparemment sans fin de migration et d’invasions des tribus barbares qui bordaient les frontières nord de l’Empire. Au début de l’Empire, les légions romaines étaient capables de repousser les tribus barbares avec une relative facilité, mais cela commença à changer vers la fin du IIe siècle de notre ère » (“7 Reasons Why Rome Fell”, WorldAtlas.com, 8 novembre 2022).

Une migration particulièrement destructrice eut lieu à la fin du quatrième siècle lorsque les Huns d’Eurasie envahirent l’Europe, contraignant les tribus germaniques à franchir les frontières de l’Empire. « Les Romains permirent à contrecœur aux membres de la tribu des Wisigoths de traverser le sud du Danube et d’entrer sur le territoire romain en toute sécurité » (“8 Reasons Why Rome Fell”, History.com, 9 janvier 2019).

La migration non-contrôlée

Les parallèles entre la migration massive vers l’Empire romain en provenance du nord et les milliers de clandestins rentrant par la frontière sud des États-Unis devraient être un signal d’alarme pour l’Amérique. La politique, comparée à la préservation du pays, est apparemment plus importante. Au cours de l’année fiscale 2020 (c’est-à-dire d’octobre à septembre), il y eut plus de 458.000 clandestins interpellés à la frontière sud. Il s’agit de ceux qui furent interceptés ou qui franchirent illégalement la frontière et qui se signalèrent en demandant l’asile. En 2021, ce nombre passa à près de 1.735.000, et en 2022 à un chiffre stupéfiant de 2.378.944. En octobre et novembre, les deux premiers mois de l’exercice fiscal 2023 (selon les derniers chiffres disponibles au moment de cet enregistrement), on a compté respectivement 231.294 et 233.740 personnes ! (“Southwest Land Border Encounters”, U.S. Customs and Border Protection, CBP.gov/newsroom, 14 décembre 2022).

Cela va au-delà de la politique, mes amis. Elle touche au cœur de la question, à savoir si un pays peut survivre avec ce que certains appellent une politique de frontières ouvertes.

L’Histoire est riche d’enseignements pour l’homme moderne. Si l’Histoire nous enseigne quelque chose, c’est que nous n’en tenons pas compte. Malheureusement, aujourd’hui, beaucoup ne connaissent même pas l’Histoire. Combien sont conscients des six résurgences antérieures de l’Empire romain depuis sa chute en 476 apr. J.-C., et d’une septième et dernière à venir selon la prophétie biblique ? De plus, cette dernière résurgence est destinée à amener le monde au bord du cosmocide.

History.com énumère d’autres raisons de l’effondrement de Rome en plus de la migration massive. Certaines de ces raisons furent l’expansion et les dépenses militaires excessives, la corruption du gouvernement et l’instabilité politique, la perte des valeurs traditionnelles, et même le christianisme (“8 Reasons Why Rome Fell”, History.com, 14 janvier 2014).

La perte de respect pour l’institution de la famille : le déclin du mariage et du taux de natalité

Cette dernière raison peut vous surprendre. Comment le christianisme pourrait-il être un facteur de destruction d’un Empire ? Dans un livre d’Histoire destiné aux lycéens et aux étudiants, publié pour la première fois en 1909, P.V.N. Myers explique comment la religion faussement appelée christianisme contribua à la perte de respect pour l’institution de la famille romaine et à la baisse de la natalité qui en résulta.

« Une autre cause de la diminution de la population fut l’aversion singulière que la meilleure classe des Romains manifestait à l’égard du mariage. Nous rencontrons à l’époque de l’Empire une foule d’édits impériaux traitant de ce sujet. Pénalités et primes, privations et privilèges, supplications et récompenses sont tour à tour invoqués par les empereurs perplexes, afin de décourager le célibat et de favoriser une vie sûre et équilibrée. Mais en vain. Le statut matrimonial continuait à être méprisé (par. 313). Et le christianisme, au lieu de corriger le mal, ne faisait qu’empirer les choses ; car, à ce moment, les enseignements des moines persuadaient de vastes multitudes de la sainteté supérieure de la vie solitaire ou monastique, et remplissaient ainsi les déserts d’Égypte et les monastères ailleurs dans le monde, d’hommes qui croyaient qu’ils pouvaient mieux vivre pleinement en se libérant de tous les soucis et devoirs familiaux et sociaux » (Rome : Its Rise and Fall, Myers, 1900, pages 447-448).

En Amérique, peu d’hommes s’enfuient dans le désert pour mener une vie monastique, mais beaucoup trop d’hommes dans la force de l’âge en Amérique, au Canada, au Royaume-Uni et ailleurs, restent sur la touche au lieu d’aller travailler, de se marier et de fonder une famille. Même avant le Covid-19, la participation au marché du travail des hommes âgés de 25 à 54 ans était une préoccupation majeure pour les décideurs politiques et leurs préoccupations pointent directement vers la santé de la famille. En 2019, au cours de ce qui fut décrit comme la plus longue expansion économique dans l’histoire des États-Unis, avec un taux de chômage historiquement bas, le sénateur Mike Lee de l’Utah admet :

« “Je crains que si davantage d’hommes ne peuvent trouver un emploi stable et régulier, il en résultera probablement moins de mariages, dans un premier temps, et plus de divorces, dans un second temps…” Il est également probable, selon lui, qu’avec la baisse du taux de mariage, les hommes ressentiront moins la nécessité de subvenir aux besoins de leur famille et de s’occuper de leurs enfants, ce qui entraînera une hausse du chômage et des vies familiales moins stables » (“Why are men dropping out of the workforce despite a strong economy ?”, Deseret News, 23 novembre 2019).

Oren Cass, membre de l’Institut Manhattan, constate le même phénomène de spirale descendante en ce qui concerne le travail et la stabilité de l’unité familiale. Lorsque l’un est affecté négativement, l’autre l’est également.

« Le travail, surtout pour les hommes, contribue à établir et à préserver les familles… Lorsque moins d’hommes travaillent, moins de mariages se formalisent. Le chômage fait doubler le risque de divorcer, et celui des hommes semble être le principal coupable. Ces tendances résultent probablement de la dégradation à la fois des perspectives économiques et du bien-être individuel associée au chômage, qui mettent à rude épreuve les mariages existants et rend les hommes moins attrayants en tant que partenaires conjugaux, selon Cass » (ibid.).

Quelle que soit la cause spécifique, l’effet de la dénatalité et du non-respect de l’institution familiale aboutit au même résultat, celui du déclin d’une nation. Aux États-Unis, au Canada, en Europe, en Russie et ailleurs, les taux de natalité sont à des niveaux historiquement bas, bien en dessous de la valeur de remplacement, et il existe un lien entre les faibles taux de natalité et l’immigration illégale non contrôlée.

« Le sénateur démocrate Chuck Schumer de New York appela les républicains mercredi [c’était le 16 novembre 2022] à se joindre à l’adoption d’une voie vers la citoyenneté pour “tous les sans-papiers” aux États-Unis, en précisant le fait que les Américains “ne se reproduisent pas” » (“Schumer Says US Needs More Immigration Because Americans Are ‘Not Reproducing’”, DailyCaller.com, 16 novembre 2022).

Pourquoi les Américains et les autres n’ont pas d’enfants ? Une raison évidente est l’avortement sans restriction, plateforme majeure sur laquelle le parti du sénateur Schumer fit fièrement campagne lors des élections de mi-mandat de 2022. Au cours des 50 dernières années, les Américains ont procédé à environ 64.000.000 d’avortements. Cela équivaut à une perte d’environ 64.000.000 de travailleurs « légaux » dans le pays. Comme le souligna notre collègue Wallace Smith, l’un des rédacteurs du Monde de Demain, l’utérus est incontestablement l’endroit le plus dangereux pour un enfant innocent.

World Atlas énumère sept causes du déclin et de la chute de l’Empire romain, puis fait ce résumé. L’un de ces problèmes nous est-il familier ? 

« La chute de l’Empire romain en Occident peut nous apprendre beaucoup de choses sur l’effondrement et la régression d’une société. La plupart des défauts d’une civilisation en déclin viennent de l’intérieur plutôt que de l’extérieur. Des dirigeants incompétents, la corruption du gouvernement, une économie faible et la dissolution sociale ont tous contribué à la chute de Rome » (“Seven Reasons Why Rome Fell”, WorldAtlas.com, 8 novembre 2022).

Une économie faible et une inflation élevée

L’économie américaine est un château de cartes, et elle n’est pas la seule. Peut-on comprendre une dette nationale s’élevant à 31 mille milliards de dollars ? En sachant que si l’on dépense un million de dollars par jour, il faudra un peu moins de 3000 ans pour atteindre mille milliards de dollars.

Au cours des confinements du Covid, les États-Unis, le Canada et de nombreux autres pays accordèrent des aides financières directes aux ménages. Le résultat ? Ces aides ont contribué à l’inflation. Nous étions tous très heureux de les recevoir. Or, beaucoup de gens ne réalisent pas que nous devrons rembourser chaque centime, et plus encore, avec l’inflation. Qui l’inflation blesse-t-elle le plus ? Les plus pauvres d’entre nous – ceux que les gouvernements prétendaient vouloir aider ! Mais l’excès d’argent « gratuit » n’est pas un problème uniquement américain. Selon le site InflationData.com :

« Les États-Unis ne sont pas les seuls à souffrir d’une inflation élevée, les pays du monde entier connaissent une inflation supérieure à la moyenne. Cette situation est en partie due à la pandémie, mais encore plus au résultat des mesures prises par les banques centrales en réponse à la pandémie » (“Worldwide Inflation by Country 2022”, InflationData.com, 21 juin 2022).

Pourquoi l’humanité ne retient-elle les leçons du passé ?

Pourquoi l’humanité ne semble-t-elle jamais retenir les leçons du passé ? Comme l’a écrit Nicholas Clairmont pour BigThink.com : « L’Histoire montre que tant ceux qui n’apprennent pas l’Histoire que ceux qui l’apprennent sont condamnés à la répéter. » Il poursuit en expliquant :

« Selon la philosophie de Santayana, l’Histoire se répète. Cette phrase elle-même est certainement facile à retenir. Elle l’est, non seulement parce qu’elle est si courante, mais aussi parce que si elle est vraie et si l’Histoire, mue par la nature humaine, est laide (indice : et elle l’est), alors cet adage devrait guider notre politique publique et privée » (“‘Those Who Do Not Learn History Are Doomed To Repeat It.’ Really ?”, BigThink.com, 31 juillet 2013).

Plus important encore, j’ajouterai que le fait de comprendre ce phénomène devrait guider plus que les politiques publiques et privées – cela devrait guider notre comportement. Car, comme Clairmont le laisse entendre à juste titre, connaître l’Histoire et agir en fonction de cette connaissance n’est pas la même chose, la nature humaine est la raison pour laquelle nous n’apprenons pas de l’Histoire. Cela nous amène à un autre type d’ouvrage historique – qui traite de la nature humaine.

La Bible est fondamentalement un livre d’Histoire. Elle nous donne les instructions sages et aimantes de notre Créateur. Elle raconte comment l’humanité rejeta ces instructions et les conséquences tragiques de ce rejet.

L’une des grandes leçons à retenir est que sous l’emprise de la souffrance, les gens se tournent souvent vers Dieu pour être soulagés, pour ensuite revenir à leurs anciennes habitudes une fois le soulagement obtenu. C’est la prière du soldat dans sa tranchée qui est vite oubliée.

Deux Guerres mondiales auraient dû faire réfléchir l’humanité, mais malheureusement, comme l’écrivit feu le président soviétique, Mikhaïl Gorbatchev, dans un éditorial pour le magazine Time :

« Les politiciens et les chefs militaires semblent de plus en plus belliqueux et les systèmes de défense de plus en plus dangereux. Les commentateurs et les personnalités de la télévision se joignent au chœur belliqueux. Tout semble indiquer que le monde se prépare à la guerre » (“Mikhail Gorbachev : ‘It All Looks as if the World Is Preparing for War’”, Time Magazine,  26 janvier 2017).

Cet article fut publié le 26 janvier 2017 – cinq ans avant l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

La génération actuelle d’Américains, de Britanniques, de Canadiens, d’Australiens et de Néo-Zélandais tirera-t-elle les leçons du passé ? Qu’en est-il des Français, des Belges, des Néerlandais et des Suisses ? Il est difficile de voir comment ils pourraient le faire. Certains sont obsédés par la réécriture de leur Histoire et tous possèdent aussi la même nature belliqueuse que celle des générations précédentes.

La vitesse à laquelle l’humanité revient à ses anciennes habitudes est stupéfiante. L’incident biblique du veau d’or en est un exemple. Après que Dieu eut sorti un peuple de l’esclavage avec de grands et puissants miracles surnaturels, les Israélites retournèrent à l’idolâtrie. Quarante jours suffirent au peuple pour faire pression sur Aaron, resté aux commandes en l’absence de Moïse, avant de fabriquer un veau d’or et organiser une fête licencieuse pour le célébrer. Dans la foulée, Dieu donna l’ordre suivant à Moïse : « Va donc, conduis le peuple où je t’ai dit. Voici, mon ange marchera devant toi, mais au jour de ma vengeance, je les punirai de leur péché » (Exode 32 :34).

Dennis Prager fait cette observation à propos de ce verset et de la compréhension superficielle que l’humanité a du Dieu de la Bible :

« Dans les temps modernes, avec leur mentalité psychologique et thérapeutique, beaucoup de gens ont tendance à penser à Dieu comme à un thérapeute aimant qui est toujours là pour nous écouter, nous comprendre et, surtout, ne pas nous juger. Ce verset nous rappelle que le Dieu de la Torah est avant tout un juge moral. Il exige un certain comportement, et tient les gens responsables lorsqu’ils ne vivent pas en conséquence » (The Rational Bible : Exodus, Prager, page 454).

La Bible est le plus grand et le plus important livre d’Histoire jamais écrit, mais comme pour l’Histoire en général, beaucoup trop de gens dans cette génération sont dépourvus de perspective historique. Winston Churchill l’a résumé en une phrase :

« Le manque de prévoyance, le refus d’agir quand l’action serait simple et efficace, l’absence de pensée claire, la confusion des conseils jusqu’à ce que l’urgence surgisse, jusqu’à ce que l’instinct de conservation frappe son gong retentissant, tels sont les traits qui constituent la répétition sans fin de l’Histoire » (Winston Churchill, His Complete Speeches, 1897-1963, volume 6, Robert Rhodes James, Chelsea House Publishers, 1974, page 5592).

La Bible prédit l’Histoire

Quelle est donc la leçon d’Histoire aujourd’hui ? Que dit la Bible à propos de l’avenir proche ? En plus d’être le livre d’Histoire le plus important de tous les temps, la Bible fait quelque chose qu’aucun autre livre ne fait de manière crédible. Elle prédit l’Histoire – c’est ce qu’on appelle la prophétie. Avant la pause, j’ai dit que je vous montrerai ce que ce livre remarquable dit sur votre avenir proche, alors commençons.

Parlant de la fin des temps, cette période qui nous attend, Jésus expliqua :

« Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même aux jours du Fils de l’homme. Les hommes mangeaient, buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche ; le déluge vint, et les fit tous périr. Ce qui arriva du temps de Lot arrivera pareillement. Les hommes mangeaient, buvaient, achetaient, vendaient, plantaient, bâtissaient ; mais le jour où Lot sortit de Sodome, une pluie de feu et de soufre tomba du ciel, et les fit tous périr. Il en sera de même le jour où le Fils de l’homme paraîtra » (Luc 17 :26-30).

Quel était le contexte à l’époque de Noé ? Voici ce que nous lisons dans Genèse 6 :5-11 : « L’Éternel vit que la méchanceté des hommes était grande sur la terre, et que toutes les pensées de leur cœur se portaient chaque jour uniquement vers le mal […] La terre était corrompue devant Dieu, la terre était pleine de violence. »

Notre époque a bien plus en commun avec celle de Lot que nous ne pourrions l’imaginer, même depuis quelques années. Ressortez donc votre Bible et lisez par vous-même le récit de la destruction de Sodome et Gomorrhe, et les raisons de cette destruction. Le récit se trouve dans Genèse 19. Mais remarquons aussi comment Dieu inspira le prophète Ézéchiel à écrire sur l’orgueil de Sodome :

« Voici quel a été le crime de Sodome, ta sœur. Elle avait de l’orgueil, elle vivait dans l’abondance et dans une insouciante sécurité, elle et ses filles, et elle ne soutenait pas la main du malheureux et de l’indigent. Elles sont devenues hautaines, et elles ont commis des abominations devant moi. Je les ai fait disparaître, quand j’ai vu cela » (Ézéchiel 16 :49-50).

La Bible crie haut et fort, chapitre après chapitre, comment la destruction s’abattra sur notre monde faute d’avoir tiré les leçons du passé. Tout comme la Bible annonça dans un langage facile à comprendre la montée et la chute de l’Empire romain, avec ses sept résurgences, de même la Bible prédit depuis des milliers d’années la montée et la chute des peuples britannique et américain. Nos choix d’aujourd’hui entraîneront notre chute, aussi sûrement que celle de Rome.

Si vous avez trouvé cette vidéo utile et que vous souhaitez en savoir plus, n’hésitez pas à demander votre exemplaire gratuit de notre guide d’étude La bête de l’Apocalypse : Mythe, métaphore ou réalité à venir ?


La poursuite du bonheur durable



Un roi très sage et très riche – le plus sage et le plus riche de son époque – chercha à découvrir le secret d’une vie heureuse. Il s’adonna au vin, aux femmes, à la musique et à bien d’autres choses. Il fit venir à lui les comédiens et les musiciens les plus talentueux. Il se plongea dans les livres, augmentant sa connaissance et sa sagesse. Il apprenait aussi en observant les autres. Physiquement parlant, rien ne semblait lui être hors de portée. Il déclara en se parlant à lui-même :

Jésus choisirait-Il votre Église?

Si Jésus revenait aujourd’hui, quelle Église choisirait-Il ? Irait-Il dans une de ces méga-Églises avec des milliers de membres qui se réunissent dans des bâtiments majestueux ? Choisirait-Il une petite église de campagne, ou une dénomination qui se réunit dans un petit local ? Dans cet épisode du Monde de Demain, nous examinerons cinq signes à rechercher pour identifier l’Église que Christ bâtit.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Si Jésus revenait aujourd’hui, quelle Église choisirait-Il ? Irait-Il dans une de ces méga-Églises avec des milliers de membres qui se réunissent dans des bâtiments majestueux ? Choisirait-Il une petite église de campagne, ou une dénomination qui se réunit dans un petit local ? Plus important encore, choisirait-Il votre Église ? J’espère qu’une question aussi personnelle ne vous offensera pas, car nous ferions bien tous de nous la poser.

De plus, comment ferait-Il ce choix ? Aussi surprenant que cela puisse paraître, la réponse peut être trouvée, et elle n’est pas aussi compliquée qu’elle n’y paraît. Dans l’émission du Monde de Demain d’aujourd’hui, je vous donnerai cinq signes à rechercher pour identifier l’Église que Christ est en train de bâtir. Je vous offrirai également une brochure gratuite qui explique l’un de ces signes, intitulée Croyez-vous au véritable Évangile ? Donc, si vous voulez connaître la réponse à la question de savoir si oui ou non Jésus choisirait votre Église, restez avec moi. Car je reviens dans cinq secondes pour vous donner cinq signes distinctifs de l’Église que Jésus a bâtie !

Cinq signes à rechercher pour identifier l’Église que Christ est en train de bâtir

Une chaleureuse bienvenue à vous tous de la part de nous tous ici au Monde de Demain où nous vous aidons à donner un sens à votre monde à travers les pages de la Bible. Dans l’émission d’aujourd’hui, je vous pose une question importante. Si Jésus devait revenir aujourd’hui, choisirait-Il votre Église ? Après tout, Il a dit qu’Il bâtirait Son Église et que les portes du séjour des morts ne prévaudraient point contre elle.

Croyez-vous, chers amis, à cela ? Si Jésus n’a pas réussi à le faire, alors c’est un menteur et Il ne peut pas être le Sauveur du monde ! C’est aussi simple que cela. Mais s’Il est en train de bâtir Son Église, et si elle existe de nos jours, ne voudriez-vous pas savoir avec certitude où elle se trouve ?

Beaucoup pensent que toutes les Églises qui professent que Jésus est le Christ sont les Siennes et que tout ce que nous avons à faire est « d’aller à l’Église de notre choix ». Mais, Son Église se trouve-t-elle, comme beaucoup le pensent, parmi des croyants dispersés dans des dénominations et des doctrines contradictoires ? Pensez-y ! Toutes les Églises ne croient pas, même de loin, aux mêmes choses.

Dans l’émission d’aujourd’hui, je vous donnerai cinq signes, et il y en a beaucoup d’autres qui se trouvent dans les Écritures – qui identifient l’Église que Christ est en train de bâtir. Alors commençons.

N°1 : Jésus dit qu’Il bâtirait Son Église sur un Rocher symbolique

Qu’est-ce que ou qui est ce Rocher ? Une grande dénomination prétend que leur supposé premier dirigeant était ce rocher, et ils se tournent vers Matthieu 16, pour en soutenir leur argument. Examinons de près ce passage et voyons s’ils ont raison. Au verset 16, Jésus demande à Ses disciples qui pensaient-ils que Jésus était. Simon Pierre répondit : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. »

Jésus expliqua que c’est le Père céleste qui révéla cette réponse à Pierre. Puis, au verset 18, Jésus dit : « Et moi, je te dis que tu es Pierre, et que sur ce roc je bâtirai mon Église, et que les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle. »

Ce verset a été utilisé pendant des siècles pour valider l’Église romaine, mais Jésus a-t-Il dit qu’Il bâtirait Son Église sur Pierre, comme beaucoup le croient ? Le Nouveau Testament a été écrit à l’origine en grec, et il y a un jeu de mots entre deux mots grecs dans ce passage. Tous les deux signifient rocher, mais ils ne sont pas identiques. Relisons le verset 18 : « Et moi, je te dis que tu es Pierre [le terme utilisé ici en grec est petros], et que sur ce roc [maintenant c’est le mot petra en grec] je bâtirai mon Église, et que les portes du séjour des morts ne prévaudront point contre elle. »

Pourquoi deux mots différents ? Quelle différence cela fait-il ? Eh bien, « petros » est la forme masculine de ce mot et signifie « une petite pierre », ou « un morceau de pierre ». Il est traduit par le mot en français, Pierre, 161 fois dans le Nouveau Testament. Une seule fois, Pierre est traduit d’un mot différent, sans aucune relation avec le mot rocher. « Petra » est la forme féminine et se réfère à une roche plus grande, « un rocher massif ». Vous avez peut-être entendu parler du grand affleurement rocheux en Jordanie, connu sous le nom de Petra.

En fait, Jésus disait à Pierre qu’il était un petit rocher, ou un morceau de rocher, mais qu’Il bâtirait Son Église sur un Rocher massif – c’est-à-dire sur Lui-même. Lorsque le mot petros est utilisé pour une personne, il est traduit en tant que Pierre (161 fois dans le Nouveau Testament, comme déjà mentionné). Mais le mot petra, lorsqu’il se réfère à une personne, se réfère uniquement à Christ. Remarquez cet exemple dans Romains 9 :33 : « Selon qu’il est écrit : Voici, je mets en Sion une pierre d’achoppement et un rocher de scandale [il s’agit du mot petra], et celui qui croit en lui ne sera point confus. »

Il existe un passage écrit par l’apôtre Pierre lui-même, qui montre que Pierre savait qui était le vrai Rocher. Se référant au Christ, il écrit dans 1 Pierre 2 :7-8 : « L’honneur est donc pour vous, qui croyez. Mais, pour les incrédules, la pierre qu’ont rejetée ceux qui bâtissaient est devenue la principale de l’angle, et une pierre d’achoppement et un rocher de scandale [il s’agit du mot petra]. »

Paul et Pierre ont tous deux utilisé le même mot en parlant du Christ. Dans 1 Corinthiens 10 :1-4, Paul ne laisse aucun doute sur l’identité du Rocher qui œuvra avec les Israélites lorsqu’ils sortirent d’Égypte :

« Frères, je ne veux pas que vous ignoriez que nos pères ont tous été sous la nuée, qu’ils ont tous passé au travers de la mer, qu’ils ont tous été baptisés en Moïse dans la nuée et dans la mer, qu’ils ont tous mangé le même aliment spirituel, et qu’ils ont tous bu le même breuvage spirituel [veuillez prendre note de la suite], car ils buvaient à un rocher spirituel [c’est-à-dire petra] qui les suivait, et ce rocher [petra] était Christ. »

Les preuves sont irréfutables. Jésus dit qu’Il bâtirait Son Église sur le petra, un Rocher massif, qui se rapporte uniquement à Jésus. Il existe de nombreuses références au Rocher dans l’Ancien Testament, mais remarquons le Psaume 18 :47 : « L’Éternel est vivant, et béni soit mon rocher ! Que le Dieu de mon salut soit exalté. »

Oui, Jésus, et non Pierre, est « le rocher de notre salut » (Psaume 95 :1). Cela pourrait être plus clair ? Donc, l’idée que le Christ bâtit Son Église sur l’apôtre Pierre est erronée.

Verset après verset, nous attestons que c’est Jésus, et non Pierre, qui est ce Rocher. Voyons donc ce qu’Il enseigna à Son Église. Mais avant de donner un deuxième signe, permettez-moi d’affirmer avec force qu’ici, au Monde de Demain, nous croyons que Jésus a été crucifié pour payer l’amende de nos péchés et que c’est par la grâce que nous sommes sauvés. C’est une évidence et je doute que beaucoup d’entre vous soient en désaccord. C’est pourquoi je me concentre sur des signes trouvés dans la Bible qui ne sont peut-être pas compris par tous. Le Christ apparut à Ses disciples après Sa résurrection et leur donna une mission que vous pouvez lire dans Marc 16 :15. Et ceci est le signe numéro 2 :

N°2 : L’Église de Dieu doit prêcher au monde entier le même Évangile enseigné par Jésus

Mais toutes les Églises ne font-elles pas cela ? Malheureusement, la plupart ne prêchent jamais Son message. Le mot « Évangile » signifie bonne nouvelle, alors quelle est cette bonne nouvelle que Jésus proclama pendant trois ans et demi avant Sa crucifixion ? Il est choquant de constater que la plupart ne le savent pas ! Le savez-vous ? Est-ce uniquement le récit de Sa mort, de Son ensevelissement et de Sa résurrection ? Son sacrifice pour l’humanité est certainement une bonne nouvelle ! Mais quel était le message qu’Il proclama à Ses disciples pendant trois ans et demi avant Sa crucifixion ? Marc nous raconte le début du ministère du Christ :

« Après que Jean eut été livré, Jésus alla dans la Galilée, prêchant l’Évangile de Dieu. Il disait : Le temps est accompli, et le royaume de Dieu est proche. Repentez-vous, et croyez à la bonne nouvelle » (Marc 1 :14-15).

De nombreuses Écritures nous montrent que, quel que soit ce message, c’est celui que Jésus et Ses disciples ont continué à prêcher. Remarquez combien il était important pour le Christ de proclamer ce message – allons à Luc 4 :42-43 :

« Dès que le jour parut, il sortit et alla dans un lieu désert. Une foule de gens se mirent à sa recherche, et arrivèrent jusqu’à lui ; ils voulaient le retenir, afin qu’il ne les quitte point. Mais il leur dit : Il faut aussi que j’annonce aux autres villes la bonne nouvelle du royaume de Dieu ; car c’est pour cela que j’ai été envoyé. »

Dans notre brochure gratuite Croyez-vous au véritable Évangile ?, notre regretté Dr Meredith pose la question suivante :

« Mais quel est ce Royaume ? De nombreuses idées circulent à ce sujet. À l’époque du Christ, les Juifs pensaient qu’une figure – un Messie – mènerait leur nation physique dans une campagne militaire pour soumettre les autres gouvernements jusqu’à ce qu’ils règnent en maîtres absolus sur tous les hommes. Plus tard, un autre concept affirma que l’Église est le Royaume. D’autres crurent que le Royaume de Dieu est un royaume éthéré qui se trouve dans le cœur des hommes. D’autres encore conclurent qu’il doit se référer au bonheur éternel dans les cieux, car l’Évangile selon Matthieu utilise l’expression “le royaume des cieux”. Certains soutiennent également que le Royaume est la personne de Jésus Lui-même » (Croyez-vous au véritable Évangile ?, page 15).

Comment une Église peut-elle être l’Église bâtit par Jésus si elle ne proclame pas ce même message ? S’il vous plaît, chers amis, ne présumez pas que vous savez ce qu’est ce Royaume ! C’est choquant, mais la plupart des Églises chrétiennes n’ont jamais prêché le véritable Évangile que Jésus a apporté. Mais vous pouvez le connaître, si vous réclamez notre brochure gratuite qui vous ouvrira les yeux : Croyez-vous au véritable évangile ? Donc, le deuxième signe est que l’Église de Dieu doit prêcher au monde entier le même Évangile enseigné par Jésus. Le signe n°3 est :

N°3 : L’Église du Christ se doit d’enseigner et de mettre en pratique la loi divine

Notez ces déclarations de Jésus qui a dit qu’Il bâtirait Son Église sur un Rocher – ce Rocher étant Christ Lui-même :

« Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes ; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir. Car, je vous le dis en vérité, tant que le ciel et la terre ne passeront point, il ne disparaîtra pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre, jusqu’à ce que tout soit arrivé » (Matthieu 5 :17-18).

Il y a l’exemple du jeune homme riche qui a demandé à Jésus ce qu’il devait faire de bon pour hériter la vie éternelle. Remarquez la réponse de Jésus : « Il lui répondit : Pourquoi m’interroges-tu sur ce qui est bon ? Un seul est le bon. Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements » (Matthieu 19 :17).

Jésus a ensuite cité plusieurs des Dix Commandements. Il a également reproché aux gens de Son époque de l’appeler Seigneur, c’est-à-dire Maître, mais de ne pas Lui obéir. « Pourquoi m’appelez-vous Seigneur, Seigneur ! et ne faites-vous pas ce que je dis ? » (Luc 6 :46).

Il raconta ensuite une parabole bien connue. Il existe même une chanson d’enfants en anglais à ce sujet qui fait le contraste entre construire sur un rocher ou sur le sable.

« Je vous montrerai à qui est semblable tout homme qui vient à moi, entend mes paroles, et les met en pratique. Il est semblable à un homme qui, bâtissant une maison, a creusé, creusé profondément, et a posé le fondement sur le roc… [Et le mot utilisé ici pour roc est petra qui est une référence claire au Christ] » (Luc 6 :47-48).

L’apôtre Jean nous dit dans 1 Jean 3 :4 : « Quiconque pratique le péché transgresse la loi, et le péché est la transgression de la loi. » Sans la loi, il n’y a pas de péché. Sans péché, il n’y a pas besoin de pardon. Là où il n’y a pas besoin de pardon, il n’y a pas besoin de Sauveur. Par conséquent, l’Église que Jésus bâtit s’efforcera de respecter la loi divine.

C’est beaucoup plus important que les gens ne le pensent, car tout le sujet de la grâce dépend de la loi. Nous vous encourageons à ne pas seulement nous croire, mais à prouver ces choses par vous-même dans la Bible ! Comme Paul le demanda et répondit dans Romains 3 :31 : « Annulons-nous donc la loi par la foi ? Loin de là ! Au contraire, nous confirmons la loi. » Ceci m’amène au signe n°4 :

N°4 : L’Église du Christ doit enseigner la repentance du péché

Remarquez à nouveau le commencement de l’Évangile du Christ, comme décrit dans Marc 1 :14-15 : « Jésus alla dans la Galilée, prêchant l’Évangile de Dieu. Il disait : Le temps est accompli, et le royaume de Dieu est proche. Repentez-vous, et croyez à la bonne nouvelle. »

Nous voyons ici deux commandements du Rocher – Jésus-Christ. Nous devons croire à l’Évangile, la bonne nouvelle que Jésus et les apôtres ont enseignée ; et ce message diffère de celui qui est enseigné dans la plupart des églises aujourd’hui. Il n’est pas étonnant que Paul fût soucieux à l’égard de l’Église de Dieu à Corinthe, comme nous le lisons dans 2 Corinthiens 11 :3-4 :

« Toutefois, de même que le serpent séduisit Ève par sa ruse, je crains que vos pensées ne se corrompent et ne se détournent de la simplicité à l’égard de Christ. Car, si quelqu’un vient vous prêcher un autre Jésus que celui que nous avons prêché, ou si vous recevez un autre esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre évangile [veuillez noter cela] que celui que vous avez embrassé, vous le supportez fort bien. »

En plus de croire au même Évangile que celui enseigné par Jésus, nous devons nous repentir. Mais se repentir de quoi ? Du péché, bien sûr ! Mais qu’est-ce que le péché ? Comme nous l’avons déjà lu, c’est la transgression de la loi divine. Voyons maintenant ce que Jean nous dit à propos de ceux qui connaissent Dieu et ceux qui ne le connaissent pas :

« Si nous gardons ses commandements, nous savons par cela que nous l’avons connu. Celui qui dit : Je l’ai connu, et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est point en lui. Mais l’amour de Dieu est véritablement parfait en celui qui garde sa parole : par cela nous savons que nous sommes en lui. Celui qui dit qu’il demeure en lui doit marcher aussi comme il a marché lui-même » (1 Jean 2 :3-6).

La véritable Église de Dieu prêche un message de repentance du péché, que la Bible définit comme la transgression de la loi divine. Jusqu’à présent, nous avons vu que :

  1. Jésus dit qu’Il bâtirait Son Église sur un Rocher symbolique, et ce Rocher, comme nous l’avons vu, c’est le Christ.
  2. L’Église de Dieu doit prêcher au monde entier le même Évangile enseigné par Jésus.
  3. L’Église du Christ se doit d’enseigner et de mettre en pratique la loi divin.
  4. L’Église du Christ doit enseigner la repentance du péché

Nous avons déjà vu quatre signes à prendre en compte pour identifier Son Église, car Il nous dit qu’Il a une Église, que les portes du séjour des morts ne peuvent prévaloir contre elle. Voyons maintenant le cinquième signe :

N°5 : L’Église que le Christ bâtit doit être organisée

De nos jours, de nombreuses personnes ont abandonné ce qu’elles appellent la « religion organisée », et nous le comprenons. Il y a beaucoup trop d’hypocrisie, de manque de sincérité, de cupidité et de corruption dans les Églises d’aujourd’hui. Mais ce n’est pas nouveau. L’histoire de ce que l’on appelle « christianisme » est une triste histoire en effet. Des guerres sanglantes, avec des épées et des fusils, ont été menées entre les principales dénominations. Des prêtres prédateurs ont abusé de milliers de personnes au fil des années. Comment peut-on croire que Dieu œuvre dans de telles Églises ?

Nous comprenons que le péché se trouve partout sur Terre, mais les guerres et les abus institutionnalisés sont une autre affaire. Comment peut-on adhérer à une Église qui enseigne le contraire de ce que Jésus enseigna ? Mais cela signifie-t-il que l’organisation dans la religion est mauvaise ? Réfléchissez. Quel est le contraire d’organisé ? Jésus est-Il l’auteur de la désorganisation et de la confusion ?

Jésus a dit qu’Il bâtirait Son Église. Le mot qu’Il utilisa pour désigner l’Église vient du grec ekklesia. En termes simples, ce mot désigne une assemblée, n’importe quelle assemblée, mais dans le contexte où Jésus l’utilisa, Il parle de l’assemblée de Ses disciples appelés. Il parle des personnes, et non du bâtiment.

Un chapitre de l’épître de Paul aux Éphésiens apporte une grande clarté à ce sujet. En aucun cas, il ne décrit un corps désorganisé de croyants qui se trouve dans différentes dénominations. C’est plutôt le contraire. Paul supplie les Éphésiens de maintenir l’unité de la foi :

« Je vous exhorte donc, moi, le prisonnier dans le Seigneur, à marcher d’une manière digne de la vocation qui vous a été adressée, en toute humilité et douceur, avec patience, vous supportant les uns les autres avec amour, vous efforçant de conserver l’unité de l’Esprit par le lien de la paix » (Éphésiens 4 :1-3).

Mais était-il en train de promouvoir un mouvement œcuménique de compromis entre des organisations avec des croyances contradictoires ? Au contraire, il précise qu’il ne peut y avoir de compromis en matière de doctrine. Il poursuit :

« Il y a un seul corps et un seul Esprit, comme aussi vous avez été appelés à une seule espérance par votre vocation ; il y a un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême, un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous, et parmi tous, et en tous » (Éphésiens 4 :4-6).

Apparemment, Paul ne considérait pas qu’il était acceptable de fréquenter l’Église de son choix ! Mais l’Église que Christ est en train d’édifier est-elle organisée ? Ou s’agit-il, comme beaucoup le croient, de croyants dispersés que l’on retrouve dans toutes les dénominations ? Par exemple, les Églises ont des idées différentes sur le baptême – à quel âge, un nourrisson ? Un adulte ? Un adolescent ? Quel mode de baptême ? Parle-t-il d’aspersion ? Ou de l’immersion totale dans l’eau ? Et de la nécessité même d’un tel baptême.

Pourtant, Paul dit qu’il n’y a qu’un seul baptême. Comment cela fonctionne-t-il ? Et toutes les Églises n’ont pas la même espérance. Certaines croient que nous irons au ciel où la plus grande joie est ce qu’on appelle la vision béatifique – contempler le visage de Dieu pour l’éternité. D’autres croient que la récompense des sauvés se trouve ici-bas. Certains pensent qu’il faut respecter la loi tandis que d’autres professent que « l’amour » est tout ce qui est nécessaire. Alors comment peut-il y avoir « un seul corps et un seul Esprit […] une seule espérance par votre vocation […] un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême » (Éphésiens 4 :4-6) ?

Voici la suite de ce que Paul a dit à l’Église d’Éphèse :

« Et il a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs, pour le perfectionnement des saints en vue de l’œuvre du ministère et de l’édification du corps de Christ, jusqu’à ce que nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ ; ainsi, nous ne serons plus des enfants, flottants et emportés à tout vent de doctrine, par la tromperie des hommes, par leur ruse dans les moyens de séduction, mais en professant la vérité dans l’amour, nous croîtrons à tous égards en celui qui est le chef, Christ. C’est de lui, et grâce à tous les liens de son assistance, que tout le corps, bien coordonné et formant un solide assemblage, tire son accroissement selon la force qui convient à chacune de ses parties, et s’édifie lui-même dans l’amour » (Éphésiens 4 :11-16).

Je vous invite à ressortir votre Bible et à lire Éphésiens 4 par vous-même. La confusion que nous voyons dans toutes les dénominations qui se contredissent les unes les autres peut difficilement correspondre à ce que Paul décrit ici. Paul décrit un ministère – une structure, une organisation et une hiérarchie. Il y a beaucoup d’autres signes, mais c’est tout ce que j’ai le temps d’aborder aujourd’hui.

Si vous souhaiteriez en savoir plus, n’oubliez pas d’obtenir votre exemplaire gratuit de notre brochure intitulée Croyez-vous au véritable Évangile ?


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