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Le Jour des Expiations est l’une des sept Fêtes annuelles décrites dans la Bible. Il est plus communément associé aux Juifs, qui l’appellent Yom Kippour (le Jour du Grand Pardon). Mais croyez-le ou non, le Jour des Expiations revêt aussi une signification profonde pour les chrétiens d’aujourd’hui.
[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]
Qu’est-ce que le Jour des Expiations ? Vous vous demandez peut-être « le Jour de quoi ? » Ces mots résonnent peut-être étrangement à vos oreilles. Vous n’avez peut-être jamais entendu parler du Jour des Expiations. Pourtant, nous allons découvrir que le Jour des Expiations est d’une grande importance pour chacun d’entre nous.
Le Jour des Expiations est l’une des sept Fêtes annuelles décrites dans la Bible. Il est plus communément associé aux Juifs, qui l’appellent Yom Kippour (le Jour du Grand Pardon). Mais croyez-le ou non, le Jour des Expiations revêt aussi une signification profonde pour les chrétiens d’aujourd’hui.
Alors, en quoi consiste le Jour des Expiations ? Les chrétiens du premier siècle, l’observaient-ils ? Quelle est son importance pour votre vie aujourd’hui ?
Autant de questions importantes auxquelles nous répondrons au fur et à mesure de l’émission d’aujourd’hui. Préparez-vous à entendre des choses que vous n’avez peut-être jamais apprises auparavant.
N’oubliez pas de prendre de quoi noter, car plus tard dans l’émission, vous aurez l’occasion de commander notre brochure gratuite intitulée Qu’est-ce qu’un vrai chrétien ? Alors, « Qu’est-ce que le Jour des Expiations ? » Je reviens tout de suite avec la réponse…
Bienvenue au Monde de Demain, où nous vous aidons à donner un sens à votre monde à travers les pages de la Bible.
Le Nouveau Testament est plein de surprises. Vous serez peut-être étonné d’apprendre qu’il enseigne ces Jours de Fête bibliques. Le malentendu le plus courant serait que Jésus et les chrétiens du Nouveau Testament auraient supprimé ces Jours saints et les auraient remplacés par des fêtes comme Noël et les Pâques. Si nous examinons attentivement ce que dit la Bible, nous ne trouvons rien de tel.
Au contraire, le Nouveau Testament rapporte que Christ et Ses disciples observaient ces Jours saints bibliques.
Une de ces Fêtes, le Jour de la Pentecôte, par exemple, est rapporté dans Actes 2 :1. D’autres exemples concernent la Pâque et les Jours des Pains sans Levain. À propos de cette dernière Fête, l’apôtre Paul a écrit cette instruction simple mais profonde dans 1 Corinthiens 5 :8 : « Célébrons donc la fête ».
Mais d’autres mentions des Jours saints figurent également dans le Nouveau Testament. L’un d’entre eux est mentionné lors d’un voyage de Paul, alors qu’il était emmené à Rome en tant que prisonnier :
« Un temps assez long s’était écoulé, et la navigation devenait dangereuse, car l’époque même du jeûne était déjà passé. C’est pourquoi Paul avertit les autres, en disant : Ô hommes, je vois que la navigation ne se fera pas sans péril et sans beaucoup de dommage, non seulement pour la cargaison et pour le navire, mais encore pour nos personnes » (Actes 27 :9-10).
Tout s’est passé comme Paul l’a dit : ils ont échappé de justesse à la mort. Mais notez la formulation curieuse que Paul a utilisée en ce qui concerne le moment de ce voyage : « La navigation devenait dangereuse, car l’époque même du jeûne était déjà passée » (Actes 27 :9).
De nombreux commentateurs bibliques soulignent que « le jeûne » dont Paul parle ici s’agit du « Jour des Expiations ». Il est même plus évident dans d’autres traductions de la Bible : « La navigation devenait toujours plus dangereuse, car l’époque du grand jeûne d’automne était déjà passée » (Actes 27 :9, Parole Vivante).
Le Jour des Expiations est l’un des Jours saints décrits dans l’Ancien Testament, il se déroule entre la fin du mois de septembre et le début du mois d’octobre. Le contexte du verset montre qu’il n’était pas prudent d’entreprendre un voyage après cette époque de la saison, car des tempêtes pouvaient rapidement survenir dans la mer Méditerranée à ce moment de l’année.
Mais posez-vous la question suivante : Pourquoi Luc utilise-t-il le Jour des Expiations comme repère temporel ? Luc, l’auteur du livre des Actes, était un disciple d’origine païenne qui s’adressait principalement à un public païen. Mentionner le Jour des Expiations n’aurait eu aucun sens en tant que marqueur temporel, à moins que les chrétiens d’origine païenne le respectaient aussi.
Mais ce n’est pas tout. L’événement relaté par Luc s’est produit des décennies après la mort et la résurrection de Jésus-Christ. Comment le savons-nous ? Le Manuel biblique d’Unger précise que « Porcius Festus était procurateur en l’an 60-62 » (1966, p. 598).
Ce fait est un marqueur temporel crucial. Juste avant le voyage de Paul à Rome, il fut interrogé par le gouverneur romain Porcius Festus, qui gouverna de 60 à 62 apr. J.-C. Nous pouvons donc facilement affirmer que Luc fit référence au Jour des Expiations au moins 30 ans après la crucifixion et la résurrection de Jésus-Christ. Cela ne devrait-il pas nous faire réfléchir ? Peut-être que, tout comme ils célébraient la Pentecôte, la Pâque et les Jours des Pains sans Levain, les chrétiens du Nouveau Testament célébraient de même le Jour des Expiations.
Abordons une autre question. Pourquoi le Jour des Expiations était-il appelé « le jeûne » ? Ceci relève du fait que le peuple de Dieu a reçu l’ordre de jeûner ce jour-là. Ils jeûnaient. Mais qu’est-ce qu’un jeûne ?
Le jeûne consiste à se priver volontairement de nourriture et d’eau pendant une période déterminée, en l’occurrence une journée entière. De nos jours, le jeûne est devenu populaire pour d’autres raisons. Le jeûne intermittent, par exemple, présente de nombreux bienfaits pour la santé. On entend parfois parler d’un prisonnier politique ou d’un activiste qui fait un jeûne prolongé ou une grève de la faim. Nous ne parlons pas de cela. Le jeûne du Jour des Expiations n’est pas fait en signe de protestation politique ou pour des raisons de santé. Il s’agit d’un jeûne pour des raisons spirituelles. Se priver de nourriture et d’eau pendant une période limitée, dans le but de s’humilier, de chercher Dieu et de se rapprocher de Lui.
L’Histoire donne un exemple de ce type de jeûne, prenons le livre d’Esther. Ce livre de l’Ancien Testament raconte comment la reine Esther et les Juifs jeûnèrent lorsque leur nation fut en danger de mort : « Va, rassemble tous les Juifs […] et jeûnez pour moi, sans manger ni boire pendant trois jours, ni la nuit ni le jour. Moi aussi, je jeûnerai de même avec mes servantes » (Esther 4 :16).
Avant d’aller plus loin, permettez-moi de vous dire que si vous envisagez de jeûner et que vous avez une santé précaire, parlez-en à votre médecin. Le jeûne peut revêtir quelques difficultés si vous prenez des médicaments, si vous souffrez de certaines maladies ou si vous n’avez jamais jeûné auparavant.
Allons, pour plus de détails sur ce Jour saint, le Jour des Expiations, dans Lévitique 23 :27. Lisons la description de ce Jour saint : « Le dixième jour de ce septième mois, ce sera le jour des expiations : vous aurez une sainte convocation, vous humilierez vos âmes ».
« Humilier vos âmes » n’est qu’une expression révolue signifiant jeûner – comme nous l’avons déjà souligné, c’est se priver de nourriture et d’eau pendant une période déterminée. Poursuivons :
« Vous ne ferez aucun ouvrage ce jour-là, car c’est le jour des expiations, où doit être faite pour vous l’expiation devant l’Éternel, votre Dieu […] Ce sera pour vous un sabbat, un jour de repos, et vous humilierez vos âmes » (Lévitique 23 :28, 32).
Pour résumer, le Jour des Expiations avait lieu au cours du septième mois [du calendrier hébreu], entre la fin du mois de septembre et le début du mois d’octobre. Il s’agissait d’une sainte convocation, d’un jour où un service d’adoration spécial était organisé. C’était aussi un jour où il était ordonné de ne pas travailler, tout comme lors du sabbat hebdomadaire. Ce jour-là, ils « humiliaient leurs âmes » ou jeûnaient. Mais cela ne concernait pas seulement les Juifs. En fait, dans Lévitique 23 :2, Dieu dit spécifiquement que ces Jours saints sont « les fêtes de l’Éternel […] voici quelles sont mes fêtes ». Ce sont les Fêtes de Dieu non limitées aux seuls Israélites. Ainsi, l’observance de ce Jour était tout aussi significative pour les chrétiens du Nouveau Testament.
Mais pourquoi le Jour des Expiations est-il si important pour les chrétiens du Nouveau Testament ? Là encore, cela peut vous surprendre. Voyez-vous, le Jour des Expiations est directement lié au pardon des péchés et au salut par Jésus-Christ. Je m’explique.
Le mot « expiation » dans la Bible vient du mot hébreu « kippour ». Le mot hébreu « kippour » signifie simplement l’action d’effacer la culpabilité d’une faute. Il signifie pardonner le péché. La racine du mot « kippour », « kawphar », signifie « couvrir ». En d’autres termes, lors du Jour des Expiations on enlève la culpabilité, on couvre le péché.
Cela vous semble-t-il familier ? En tant que chrétiens, nous comprenons ce concept. Il est extrêmement important pour nous que Jésus-Christ, par Sa mort, ait couvert nos péchés. Car nous avons tous péché. Nous lisons cela dans les écrits de Paul – Romains 3 :23 : « Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu. »
Personne n’a jamais vécu sans pécher, excepté le Christ. L’amende du péché, c’est la mort. Mais Jésus-Christ prit cette peine de mort à notre place, sur Son propre corps. Nous lisons cela dans les écrits de Paul :
« Mais Dieu prouve son amour envers nous, en ce que, lorsque nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. À plus forte raison donc, maintenant que nous sommes justifiés par son sang [maintenant que nos péchés sont couverts par Son sang, de sorte que nous puissions être pardonnés de nos péchés], serons-nous sauvés par lui de la colère. Car si, lorsque nous étions ennemis, nous avons été réconciliés avec Dieu par la mort de son Fils, à plus forte raison, étant reconciliés, serons-nous sauvés par sa vie » (Romains 5 :8-10).
Nous trouvons un autre mot lié à cette expiation, ou à ce pardon. Il s’agit de la réconciliation. Que signifie réconciliation ? C’est mettre fin à une séparation. Rétablir l’harmonie entre deux personnes en conflit. Cela signifie s’unifier, ou « ne faire qu’un ».
Cela nous ramène au nom de cette journée, le « Jour des Expiations ». « Expiation » est un ancien mot qui signifie aussi « ne faire qu’un ». Lorsque certaines personnes sont en désaccord, il arrive qu’elles cessent de se parler pendant des années. Peut-être même pendant des décennies. Mais l’objectif devrait être la « réconciliation ». Se tendre la main pour renouveler l’amitié ou la relation. Quand cela se produit, nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour redevenir « unis », ou « sur la même longueur d’onde », comme nous le disons parfois. Dans les relations, la réconciliation est une belle chose.
Dans le domaine spirituel, nos péchés nous séparent de Dieu. Ils nous mettent en rupture et en conflit avec Dieu. Le prophète Ésaïe le dit très clairement dans Ésaïe 59 :1-2 :
« Non, la main de l’Éternel n’est pas trop courte pour sauver, ni son oreille trop dure pour entendre. Mais ce sont vos crimes qui mettent une séparation entre vous et votre Dieu ; ce sont vos péchés qui vous cachent sa face et l’empêchent de vous écouter. »
Lorsque nous péchons, ce n’est pas la faute de Dieu si nous sommes séparés de Lui – c’est nous qui péchons ! De fait, c’est pour cela que Jésus-Christ est venu ici-bas. Pour vivre Sa vie et la donner en sacrifice. Grâce à ce sacrifice, nous pouvons être réconciliés avec Dieu.
Dans ce cas, entre nous et Dieu, il ne s’agit pas d’un conflit entre égaux. Nous ne sommes pas sur un pied d’égalité avec Dieu. Non, dans ce cas, lorsque nous péchons, nous enfreignons Son saint commandement. Nous transgressons les grandes lois de l’Univers qui définissent l’amour et sont basées sur la vérité, la bonté et la moralité. Dieu ne va pas adapter la loi à nos besoins. Nous avons besoin d’un Sauveur qui a sacrifié Sa vie pour que nous puissions être réconciliés avec Dieu.
C’est exactement ce que le Christ fait. Je sais que la plupart d’entre vous le savent. Cela ne vous est pas inconnu. Mais ce que vous n’avez peut-être pas entendu ou lu auparavant, c’est que le Jour des Expiations indique que notre Sauveur est mort pour toute l’humanité. Il revêt d’une importance très profonde. Remarquez Hébreux 10 :19-22 :
« Ainsi donc, frères, nous avons, au moyen du sang de Jésus, une libre entrée dans le sanctuaire par la route nouvelle et vivante qu’il a inaugurée pour nous au travers du voile, c’est-à-dire de sa chair, et nous avons un souverain sacrificateur établi sur la maison de Dieu ; approchons-nous donc avec un cœur sincère, dans la plénitude de la foi, les cœurs purifiés d’une mauvaise conscience, et le corps lavé d’une eau pure. »
Le Jour des Expiations a pour but de nous réconcilier avec Dieu, afin que nous puissions nous approcher de Lui dans une adoration véritable et une foi sincère. C’est un thème du Nouveau Testament. Un thème dont dépendent nos vies spirituelles éternelles.
Alors, le Jour des Expiations devrait-il être important pour vous ? Si vous voulez qu’un Sauveur couvre vos péchés, il doit devenir très important pour vous. La réponse est évidente.
Lévitique 16 décrit en détail la cérémonie annuelle qui se déroulait chaque année lors du Jour des Expiations dans l’ancien Israël. Ce jour-là, le souverain sacrificateur amenait deux jeunes boucs devant l’autel. Puis il jetait le sort pour eux. Dans Lévitique 16 :8, nous lisons : « Il [Aaron] tirera au sort entre les deux boucs : l’un sera pour l’Éternel et l’autre pour Azazel » (Segond 21).
Tirer au sort était une méthode ancienne pour déterminer la volonté de Dieu. Ils prenaient une décision en utilisant un mécanisme qui, autrement, serait considéré comme un hasard. Dans le langage moderne d’aujourd’hui, nous pourrions penser qu’il s’agit de « tirer à la courte paille » ou de « lancer un dé » ou même de « tirer à pile ou face ». Seulement, dans le cas de jeter le sort, il ne s’agissait pas d’un pur hasard. Dieu guidait le résultat. C’est ce que décrit Proverbes 16 :33 : « On jette le sort dans le pan de la robe, mais toute décision vient de l’Éternel. »
On tira donc au sort, et un bouc reçut le sort pour l’Éternel. Autrement dit, Dieu désigna le bouc qui symboliserait Jésus-Christ. Nous le savons grâce à ce qui est arrivé à ce bouc :
« Aaron fera approcher le bouc sur lequel est tombé le sort pour l’Éternel, et il l’offrira en sacrifice d’expiation […] Il égorgera le bouc expiatoire pour le peuple […] C’est ainsi qu’il fera l’expiation pour le sanctuaire à cause des impuretés des enfants d’Israël et de toutes les transgressions par lesquelles ils ont péché » (Lévitique 16 :9 ; 15-16).
Il s’agissait clairement d’une préfiguration de la venue de Jésus-Christ sur Terre, de Sa vie et de Son sacrifice pour les péchés du monde. Comment le savons-nous ? De nombreuses autres Écritures réaffirment ce lien. Par exemple, dans Exode 12 :5, nous lisons que l’agneau de la Pâque était : « sans défaut, mâle, âgé d’un an ; […] un agneau ou un chevreau. »
Jésus-Christ était sans péché lorsqu’Il vivait ici-bas. Il était l’accomplissement parfait de l’agneau de la Pâque. En fait, dans 1 Corinthiens 5 :7, Paul a écrit : « car Christ, notre Pâque, a été immolé. » Jean déclare que Jésus-Christ est « l’Agneau qui a été immolé dès la fondation du monde » (Apocalypse 13 :8). Qu’y a-t-il de plus clair ? Le bouc expiatoire égorgé pour le peuple lors du Jour des Expiations symbolise la mort de notre Sauveur, Jésus-Christ. Chaque année, elle représentait Sa mort pour toute l’humanité.
Mais qu’en est-il de l’autre bouc ? « Et le bouc sur lequel est tombé le sort pour Azazel sera placé vivant devant l’Éternel, afin qu’il serve à faire l’expiation et qu’il soit lâché dans le désert pour Azazel » (Lévitique 16 :10). L’autre bouc – « le bouc émissaire », comme on l’appelle dans certaines traductions – a également été désigné par l’un des sorts. Qu’est-il arrivé à ce bouc ?
« Lorsqu’il aura achevé de faire l’expiation pour le sanctuaire, pour la tente d’assignation et pour l’autel, il fera approcher le bouc vivant. Aaron posera ses deux mains sur la tête du bouc vivant, et il confessera sur lui toutes les iniquités des enfants d’Israël et toutes les transgressions par lesquelles ils ont péché ; il les mettra sur la tête du bouc, puis il le chassera dans le désert, à l’aide d’un homme qui aura cette charge. Le bouc emportera sur lui toutes leurs iniquités dans une terre désolée ; il sera chassé dans le désert […] Celui qui aura chassé le bouc pour Azazel lavera ses vêtements, et lavera son corps dans l’eau ; après cela, il rentrera dans le camp » (Lévitique 16 :20-26).
Alors, que représentait cet autre bouc ou qui représentait-il ? Reportons-nous au livre de l’Apocalypse. Jean a vu en vision quelque chose qui se produira juste après le retour du Christ pour établir Son Royaume sur cette Terre :
« Puis je vis descendre du ciel un ange, qui avait la clé de l’abîme et une grande chaîne dans sa main. Il saisit le dragon, le serpent ancien, qui est le diable et Satan, et il le lia pour mille ans. Il le jeta dans l’abîme, ferma et scella l’entrée au-dessus de lui, afin qu’il ne séduise plus les nations, jusqu’à ce que les mille ans soient accomplis. Après cela, il faut qu’il soit délié pour un peu de temps » (Apocalypse 20 :1-3).
Voyez-vous le lien ? Un bouc est immolé pour les péchés du monde. C’est Jésus-Christ. Mais l’autre bouc symbolise un puissant esprit maléfique qui est en fait responsable des péchés du monde. Il s’agit de Satan, le diable. C’est lui qui a trompé Ève et qui a causé l’expulsion d’Adam et Ève du jardin d’Éden. C’est lui, depuis lors, qui trompe et corrompt les êtres humains à chaque génération.
Pensez-y. Satan, le diable, est si rusé. Après tout, Apocalypse 12 :9 l’appelle : « celui qui séduit toute la terre ». Ses méthodes sont si mensongères qu’il est nécessaire que Dieu identifie et démasque son œuvre diabolique. C’est la signification du tirage au sort. C’est Dieu qui doit désigner le bouc à bannir.
Ainsi, l’une des premières choses que fera Jésus à Son retour sur Terre sera de faire saisir cet esprit impur et trompeur et de le faire enfermer afin qu’il ne puisse plus influencer l’humanité. Ce sera un jour merveilleux.
N’oubliez pas que le Jour des Expiations est un jour de réconciliation. Il s’agit de ramener l’humanité dans un état d’harmonie avec Dieu. Cela ne peut se produire que si Satan, le diable, qui suscite les querelles, la haine et la rébellion, est mis hors d’état de nuire. Cela ouvrira la voie à mille ans de paix et d’harmonie.
Le Jour des Expiations est donc franchement une Fête prophétique. Il annonce l’avenir. Chaque année, de plus en plus de chrétiens dans le monde entier célèbrent ce Jour saint du Nouveau Testament. L’Église du Dieu Vivant parraine Le Monde de Demain. Les membres de l’Église du Dieu Vivant du monde entier célèbrent ce Jour saint. Ce faisant, nous nous rappelons le grand plan de salut de Dieu : l’amour du Christ, et Son sacrifice pour nos péchés, ainsi que le merveilleux dessein de Dieu qui prévoit qu’un jour bientôt, Satan, le diable, sera écarté et banni.
À Philadelphie, en Pennsylvanie, est suspendue une cloche très particulière qui revêt une importance considérable dans l’histoire américaine. Elle s’appelle la Liberty Bell et remonte à l’époque de la Révolution américaine. Mais ce que beaucoup de gens ignorent, c’est qu’un verset de la Bible est inscrit sur le côté de la Liberty Bell. Il s’agit de Lévitique 25 :10 et voici ce qu’il dit : « Vous publierez la liberté dans le pays pour tous ses habitants ».
Dans l’ancien Israël, tous les cinquante ans, Dieu ordonnait ce que l’on appelle le « jubilé ». Au cours de cette 50e année, les dettes étaient annulées et les gens retournaient dans leurs maisons et propriétés ancestrales. Il s’agissait d’une remise à zéro de l’économie de toute la société. C’était un système magnifique qui apportait une véritable liberté économique, en particulier pour les pauvres et les nécessiteux.
Ce qui échappe à beaucoup de gens, c’est que l’année de jubilé était proclamée et débutait le Jour des Expiations :
« Puis tu feras sonner la trompette de jubilation le dixième jour du septième mois, le jour […], des propitiations [ou des Expiations], vous ferez sonner la trompette par tout votre pays » (Lévitique 25 :9, Martin).
Voyez-vous, le Jour des Expiations est synonyme de liberté. Non pas la liberté de pécher, mais la libération des ravages du péché. Il s’agit de la libération de la douleur, de la souffrance et de la mort qui accompagnent le péché. Nous sommes libérés de cette peine par le sang du Christ. Nous serons libérés des chaînes d’un monde tenu en captivité par Satan le diable, lorsque les événements annoncés par le Jour des Expiations s’accompliront enfin. Que Dieu fasse venir ce jour.
Plus de quatre cent sectes et dénominations religieuses se prétendent « chrétiennes », mais elles sont toutes différentes dans la forme, et souvent même sur le fond. Jésus-Christ reconnaîtrait-Il, aujourd’hui, les organisations religieuses qui portent Son nom ? Quels sont les critères absolus qui définissent un vrai chrétien ?