| Le Monde de Demain

Jérusalem, une pierre pesante pour tous les peuples



Le Figaro rapporte qu’un tribunal israélien a récemment statué qu’un homme juif interpellé pour avoir prié sur le Mont du Temple n’était pas en violation de la loi (7 octobre 2021). Beaucoup pensent que cette décision implique que la prière en silence des Juifs est désormais officiellement autorisée sur le Mont du Temple, un lieu considéré saint dans l’islam.

Sombrer dans le chaos

Le monde est en train de sombrer dans le chaos. Non seulement le chaos de la guerre et du crime, mais aussi un chaos bien plus destructeur. Il s’agit d’un degré de confusion profond qui menace les fondements mêmes de la civilisation. Les nations et les sociétés ne pourront plus en supporter les conséquences très longtemps.

Visionnez sur notre site Internet les émissions contenues dans le DVD offert « Une culture en crise » :

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

N’ayez aucun doute : Ce monde est en pleine tourmente. Aujourd’hui, alors même que je parle, les fondations mêmes de la civilisation s’effondrent sous nos pieds, mais peu en ont la moindre idée. L’abîme d’iniquité qui s’ouvre sous nos pieds menace de nous engloutir, vous et moi, ainsi que tout ce qui nous est cher, jusqu’à ce qu’il ne reste plus qu’un monde que nous aurions du mal à reconnaître aujourd’hui. Il existe une solution – mais nous ne l’atteindrons pas si nous ne voyons pas d’abord la nécessité de le faire.

Une culture en crise

Permettez-moi d’aller droit au but : Le monde est en train de sombrer dans le chaos. Pas seulement le chaos de la guerre ou du crime – bien que nous en voyions beaucoup trop, c’est certain. Non, ce chaos est bien plus destructeur. Il s’agit d’un degré de confusion profond qui menace les fondements mêmes de la civilisation, et les nations – les sociétés – ne pourront pas supporter plus longtemps ses conséquences.

Nous allons examiner de nombreux exemples de cette confusion, aujourd’hui, et nous vous donnerons également l’occasion de demander le DVD gratuit offert dans cette émission, « Une culture en crise ». Son contenu est controversé, mais ses conclusions sont indéniables. N’oubliez pas de regarder votre écran pour trouver les coordonnées qui vous permettront de commander votre exemplaire gratuit.

Et notre culture est en crise. Nous sommes confrontés à un monde rempli d’un chaos qui menace de saper et de détruire la civilisation telle que nous la connaissons. Et la cause de ce désordre est claire. Nous abandonnons de plus en plus les desseins, les conseils et les limites fixés pour nous par un Créateur aimant. La Bible nous donne des instructions très importantes : « Le commencement de la sagesse, c’est la crainte de l’Éternel. Tous ceux qui pratiquent ses commandements sont vraiment sages » (Psaume 111 :10, Ostervald).

Pourtant, nous nous éloignons davantage de toute espèce de crainte de l’Éternel, de toute forme de respect ou de révérence à Son égard ou de tout désir de suivre Ses commandements et de Lui obéir, même s’Il dit dans le Deutéronome 10 :13 que ces commandements sont pour notre bien. C’est la tendance croissante à ignorer le dessein, les commandements et la volonté du Dieu tout-puissant qui nous conduit au chaos.

Par exemple, considérons le mariage et la famille – le noyau fondamental de la civilisation humaine. Il n’y a pas si longtemps, le mariage était une chose simple : un homme et une femme, unis par leur Créateur dans les liens sacrés du mariage. Et les relations sexuelles ne devaient avoir lieu que dans les limites protectrices du mariage. Ce n’est plus le cas. La sexualité humaine et l’institution du mariage sombrent dans la confusion la plus totale.

L’éthique sexuelle libertine de Woodstock et du mouvement de l’amour libre des années 60 ne nous a jamais vraiment quittés. La sexualité a commencé à être considérée comme distinct du mariage, et nous vivons aujourd’hui dans un monde où, littéralement, « tout est permis ». Mais la sexualité et le mariage ne peuvent pas vraiment être séparés, et l’approche du » tout est permis » dans la sexualité s’est transformée en une approche du « tout est permis » du mariage. Un nombre croissant de pays reconnaissent aujourd’hui non seulement le vrai mariage, le mariage biblique entre un homme et une femme, mais aussi ce que l’on appelle le « mariage » homosexuel – où un homme peut « épouser » un homme, et une femme « épouser » une femme.

Beaucoup célèbrent cette supposée « avancée » de notre culture, mais ils sont maintenant confrontés à un dilemme : lorsque vous déplacez la limite définie par le Créateur, où la replacez-vous ? Après tout, pourquoi s’arrêter à la définition du mariage pour n’inclure qu’une PAIRE de personnes ? Pourquoi pas trois personnes ? Pourquoi pas quatre ? Pourquoi pas un « mariage » de cinq personnes, avec deux femmes et trois hommes ?

William Baude, professeur adjoint de droit à l’université de Chicago, s’est penché sur cette question, dans une tribune libre publiée dans le New York Times en juillet 2015 dans laquelle il a écrit :

« S’il n’y a pas d’importance dans le sexe opposé en matière de mariage, y a-t-il de l’importance dans le chiffre deux ? […] Le point essentiel est que nous devrions nous rappeler que les objections les plus solides d’aujourd’hui finissent parfois par sembler insignifiantes des décennies plus tard. […] Au fur et à mesure que nous assistons à de nouvelles expériences de familles non nucléaires, nos opinions sur le mariage pluriel pourraient également changer […] Nous devons reconnaître qu’une fois que nous abandonnons les contraintes rigides de l’Histoire, nous ne pouvons pas être sûrs de savoir où l’avenir nous mènera. »

Il a parfaitement raison, mais il a tort sur un point : nous n’avons pas abandonné les « contraintes rigides de l’Histoire ». Nous avons abandonné la direction et les limites fixées par un Dieu aimant.

Et nous récoltons le chaos, car le concept même de « famille » est déformé, méconnaissable et de plus en plus vide de sens.

Fin 2016, l’Ontario, au Canada, a adopté une loi retirant les termes « mère » et « père » des certificats de naissance, car cela présume trop. En fait, ils autorisent désormais jusqu’à quatre parents à être inscrits pour un enfant – chacun agissant aux yeux de la loi comme le parent légal de l’enfant.

Si cela ne semble pas assez bizarre, considérez l’argument de Gary Marchant, du Centre de la loi, de la science et de l’innovation de l’université de l’État de l’Arizona. Dans un article intitulé « Intelligence artificielle, je me marie avec toi », publié sur Slate, il affirme que le fait de redéfinir le mariage pour y inclure les « mariages » entre personnes de même sexe ouvre de façon réaliste la voie aux gens pour qu’ils se marient avec des machines et des robots. Il a écrit :

« La question se résume au “droit fondamental” d’une personne dans une société libre de choisir la nature des relations et du style de vie qu’elle choisit de poursuivre, à condition qu’elle ne nuise pas déraisonnablement aux autres dans l’exercice de ses choix. Le mariage robot-homme ne concerne pas les droits des robots ; il concerne le droit d’un humain à choisir d’épouser un robot. »

En abandonnant le dessein de Dieu, nous sommes devenus – en l’espace d’une seule génération – une civilisation dans laquelle la famille et le mariage sont devenus tellement insignifiants que les enfants peuvent à présent avoir quatre parents et que les juristes soutiennent que les gens ont le droit d’épouser des machines !

Et, croyez-le ou non, la confusion de la société est encore plus profonde. Nous allons y revenir dans un instant.

Mais d’abord, je dois prendre un moment pour vous donner l’occasion d’obtenir le DVD gratuit d’aujourd’hui « Une culture en crise ». Ce DVD contient une collection de certaines de nos émissions les plus puissantes à ce jour. En fait, beaucoup d’entre vous qui nous regardez aujourd’hui n’ont pas vu certaines de ces émissions parce qu’elles ont été interdites sur certaines chaînes de télévision en raison de la force de leur contenu. Mais nous ne nous laisserons pas intimider. « Une culture en crise » examine certains des sujets les plus controversés de notre époque à la lumière de la raison et de la parole de Dieu. Obtenez votre exemplaire gratuit dès aujourd’hui.

Le mouvement transgenre

Alors que nous examinons de près la civilisation qui sombre dans le chaos, nous passons de la destruction du mariage et de la famille à quelque chose d’encore plus basique, et à des changements qui sont peut-être encore plus dévastateurs.

Considérez le mouvement croissant des « transgenres ». Il semble qu’une civilisation qui a produit des penseurs tels que René Descartes, Albert Einstein et Léonard de Vinci ne parvienne soudain plus à déterminer quelles toilettes les hommes et les femmes doivent utiliser.

La Bible déclare que Dieu a fait du sexe et du genre une question simple. Dans Matthieu 19, Jésus-Christ cita le livre de la Genèse et dit :

« N’avez-vous pas lu que Celui qui les créa les fit dès le commencement homme et femme, et qu’il dit : À cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair ? » (Matthieu 19 :4-5, Neuchâtel)

Au lieu de « homme » et « femme », ceux qui cherchent à influencer l’opinion publique nous disent de plus en plus que le genre est un spectre fluide avec de multiples options – et que l’on peut même changer d’un genre à l’autre ! Le mouvement « transgenre » nous dit que même si vous êtes né garçon, si vous pensez être une fille, alors vous l’êtes ! Et même si vous êtes née fille, si vous pensez être un garçon, alors vous l’êtes. Ce que vous êtes n’a plus d’importance – ce qui compte, c’est ce que vous pensez être… ce que vous ressentez… 

À présent, comprenez bien : je n’essaie pas de minimiser ou de diminuer la souffrance de nombreuses personnes transsexuelles. Beaucoup d’entre elles vivent une agonie sincère en se regardant dans le miroir, confuses et effrayées. Elles ne savent pas toujours pourquoi elles ont ces sentiments, et beaucoup d’entre elles se tourmentent à cause de leurs sentiments. Mais sous prétexte d’être « progressiste » et « éclairée », la société abandonne ces personnes qui ont besoin d’aide.

Considérez l’avertissement de Dr Paul McHugh, professeur émérite de psychiatrie à la faculté de médecine de l’université Johns Hopkins. Pendant 25 ans, il fut le psychiatre en chef de l’hôpital Johns Hopkins. Dans une tribune pour le Wall Street Journal et publiée pour la première fois en 2014, il expliqua sans détour la situation désespérée de la population transgenre :

« Les transsexuels souffrent d’un trouble de “l’hypothèse” comme ceux d’autres troubles connus des psychiatres. Chez les transsexuels, l’hypothèse désordonnée est que l’individu diffère de ce qui semble être donné par la nature, à savoir sa masculinité ou sa féminité. Les personnes souffrant d’anorexie et de boulimie ont d’autres types d’hypothèses désordonnées, où l’hypothèse qui s’écarte de la réalité physique est la croyance par des personnes dangereusement minces qu’elles sont en surpoids. »

Dans le cas d’une personne anorexique, par exemple une jeune femme qui dépérit et devient dangereusement maigre mais qui est pleinement convaincue dans son esprit qu’elle est en surpoids ou obèse, la société réagit encore avec amour et compassion. Nous ne sommes pas d’accord avec elle sur le fait qu’elle est en surpoids ou obèse simplement parce qu’elle est totalement convaincue dans son esprit qu’elle l’est ! Nous cherchons à l’aider à surmonter sa confusion pour voir la vérité. Nous cherchons à l’aider à voir la réalité… Nous cherchons à lui sauver la vie.

Dans le même article, Dr McHugh met en lumière une étude suédoise de 2011 portant sur les personnes transgenres qui ont choisi de subir une opération chirurgicale dite de « changement de sexe », afin que leur corps corresponde à ce qu’elles croient être dans leur esprit. Bien que la Suède soit l’une des nations les plus favorables au monde à l’homosexualité et aux modes de vie transgenres, l’étude a montré que des difficultés mentales étaient fréquentes après la chirurgie, et que le taux de décès par suicide de ces personnes atteignait presque vingt fois celui de la population non transgenre ! Vingt fois plus élevé !

Mais plutôt que de ralentir, la société continue de foncer à toute vapeur vers l’abîme. En juin 2016, Scientific American a évoqué la possibilité de greffer sur des hommes des utérus. Et, de plus en plus, nous entendons parler de familles qui choisissent de donner des bloqueurs d’hormones à leurs très jeunes enfants afin d’empêcher la puberté et de faciliter une future opération de changement de sexe. Dr McHugh a des mots clairs pour les parents qui font un tel choix :

« Étant donné que près de 80% de ces enfants abandonneraient leur confusion [de genre] et se développeraient naturellement dans la vie adulte s’ils n’étaient pas traités, ces interventions médicales sont proches de la maltraitance des enfants. »

Contrairement à une société qui se consacre à ignorer la réalité – où même les mots « garçon » et « fille » ont perdu leur sens – Jésus-Christ a déclaré : « Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres » (Jean 8 :32, Neuchâtel)

Il n’y a pas de liberté dans la confusion de genre que nous voyons de plus en plus adoptée autour de nous. Seulement des vies brisées, et une profonde descente vers le chaos.

J’aimerais vous dire que nous avons fini de descendre dans le terrier du lapin, mais dans notre prochain segment, nous verrons que la confusion va tout droit au cœur même de ce que signifie être un humain.

Avant cela, permettez-moi de faire une brève pause pour vous donner une nouvelle occasion de demander le DVD gratuit proposé aujourd’hui, « Une culture en crise ». Ce matériel est sans compromis et honnête – si honnête que certaines chaînes de télévision ont refusé de diffuser une partie de son contenu. Vous devez voir ce que d’autres ont essayé de vous cacher. Votre exemplaire est déjà payé et ne vous coûte rien. Vous le demandez, et nous vous l’envoyons, sans aucune autre obligation. Commandez votre DVD dès aujourd’hui.

Une confusion encore plus grave

Pour toute la confusion dont nous avons parlé jusqu’à présent dans l’émission d’aujourd’hui, la confusion que nous allons examiner à présent est peut-être la plus fondamentale et la plus dommageable de toutes.

La société a oublié ce que cela signifie d’être un être humain. Les êtres humains sont-ils différents des animaux, ou même des plantes ? Vous serez surpris de ce que l’humanité ne semble plus comprendre et de la profondeur de la confusion dans laquelle beaucoup se trouvent désormais.

Une fois encore, la parole de Dieu est claire. Dans Genèse 1, nous lisons au sujet de la création de l’humanité : « Puis Dieu dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance… Et Dieu créa l’homme à son image ; il le créa à l’image de Dieu ; il les créa mâle et femelle » (Genèse 1 :26-27, Ostervald).

Mais l’idée que l’homme est unique et créé à l’image de Dieu est en train de disparaître de notre société – et le chaos et la confusion en sont le résultat.

Par exemple, regardez la fascination croissante pour les piercings extrêmes et les tatouages. Lorsque vous ne voyez pas votre corps comme un reflet de l’image sacrée de votre Créateur, il n’y a aucun respect pour son intégrité en tant que chose à entretenir et à préserver. Dans un article fascinant publié sur le site de la BBC en avril 2016, une jeune femme nommée Tass Cambitzi, qui se faisait péniblement enlever chacun de ses dix-huit tatouages, a fait une observation intéressante sur la culture du tatouage à laquelle elle avait adhéré. Elle a déclaré à la BBC : « J’étais entourée de beaucoup de personnes endommagées, et c’est un thème commun – je déteste le dire – mais les personnes endommagées se marquent de tatouages. » Lorsque nous ne nous considérons pas comme étant faits à l’image de Dieu, les portes pour devenir une personne endommagée s’ouvrent en grand.

En perdant de vue la création spéciale que représente l’humanité, nous ne voyons plus la différence entre nous et le monde animal. En décembre 2013, une organisation appelée Nonhuman Rights Project a intenté des poursuites à New York pour obtenir des droits pour quatre chimpanzés, demandant au tribunal de les reconnaître comme des « personnes morales autonomes ». De plus en plus, la philosophie de beaucoup reflète les mots infâmes de la militante des droits des animaux Ingrid Newkirk, qui a déclaré : « Un rat est un cochon qui est un chien qui est un garçon. »

Mais le chaos et la confusion sont encore plus graves ! Il y a plusieurs années, la Suisse a notoirement ajouté un sens des « droits des plantes » à ses considérations juridiques, et un comité fédéral d’éthique a produit un rapport en avril 2008 sur la nécessité de respecter la « dignité » inhérente des plantes.

Lorsque nous considérons le chaos moral que représente une telle pensée, d’autres éléments croissants de confusion et de désordre dans notre société ne sont pas étonnants…

Le DVD gratuit que nous enverrons à tous ceux qui en feront la demande aujourd’hui – « une culture en crise » – comporte un segment spécial consacré à la question de l’avortement. Il traite de la question avec sensibilité et avec des faits d’une manière que vous n’avez probablement jamais vue auparavant, et je vous encourage à vous procurer votre exemplaire gratuit.

Mais arrêtons-nous un instant et considérons les statistiques flagrantes. L’institut Guttmacher est une organisation pro-avortement qui cherche à rendre compte avec précision des statistiques sur l’avortement et, en mai 2016, il a indiqué que sur la période de 2010 à 2014, il y eu 56 millions d’avortements dans le monde chaque année. Cela équivaut approximativement à une attaque terroriste du 11 septembre toutes les demi-heures, tous les jours, toute l’année, sans interruption. Rien qu’aux États-Unis, on compte 2900 avortements par jour – ce qui équivaut à près d’une attaque du 11 septembre chaque jour.

Dès que la vie humaine n’est plus vue comme sacrée, elle devient bon marché. Mais la confusion ne fait qu’empirer. Ayant rejeté la définition divine du caractère sacré de la vie humaine, les experts en éthique tirent la sonnette d’alarme : on ne sait plus où tracer la limite à partir de laquelle tuer devient un meurtre.

En février 2012, les éthiciens Alberto Giubilini et Francesca Minerva ont publié un article qui a suscité une vaste controverse. Il était intitulé : « L’avortement après la naissance : pourquoi le bébé devrait-il vivre ? » Ils affirmaient que s’il est moralement acceptable de tuer un enfant dans l’utérus, il est tout aussi acceptable de tuer un nouveau-né même APRÈS sa naissance. Cependant, si ce document a suscité la controverse, c’est en partie parce que sa logique était solide et irréfutable, comme l’ont admis même de nombreux partisans de l’avortement. L’avortement et l’infanticide sont moralement équivalents.

Voilà le désert moral chaotique dans lequel nous nous trouvons ! Si la vie humaine n’est pas sacrée et que nous ne sommes tous que des animaux, qu’importe si nous tuons nos enfants ? Si la vie humaine n’est pas sacrée, quelle différence cela fait-il de savoir avec qui ou quoi nous nous marions ou avons des relations sexuelles ? Si la vie humaine n’est pas sacrée, qu’importe si je demande à un médecin de découper mon corps et de me faire ressembler au sexe opposé ? En fait, qu’importe si cela m’apporte la misère, la dépression et le suicide ? Si la vie humaine n’est pas sacrée, quelle différence cela fait-il si je défigure mon corps avec des piercings extrêmes ou des tatouages ? Si la vie humaine n’est pas sacrée, pourquoi devrais-je avoir plus de droits qu’un chimpanzé ou un chat domestique ? Ou plus de droit à la vie qu’un plant de tomate ? Si la vie humaine n’est pas sacrée, quelle différence cela fait-il si notre monde sombre dans le chaos ?

Mais la vie humaine est sacrée. Nous sommes faits à l’image de Dieu. Et Il a la solution au chaos que nous créons. Nous discuterons de cette solution dans notre dernier segment.

Éviter le chaos

Comment pouvons-nous éviter cette chute dans le chaos ? Vous savez, la Bible commence par un récit intéressant qui contient une leçon importante sur cette question précise. Commençons la lecture dans Genèse 1 :1-2 :

« Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre. La terre était informe et vide : il y avait des ténèbres à la surface de l’abîme, et l’esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux. »

Les mots « informe et vide » du verset 2 sont traduits à partir des deux mots hébreux tohu et bohu. Ils indiquent un état chaotique et désolé. Après la création originale du monde, et pour des raisons que nous avons expliquées dans d’autres programmes, la Terre se trouvait dans un état de dévastation, de ruine et de chaos – tohu et bohu.

De ce chaos, Dieu refaçonna le monde que nous connaissons et dans lequel nous vivons aujourd’hui. Comment fit-Il cela ? Il le fit en établissant des limites divinement ordonnées qui apportent de l’ordre au chaos. Réfléchissez-y.

  • Aux versets 3 à 5 de Genèse 1, Il sépara la lumière des ténèbres.
  • Aux versets 6 à 8, Il sépara les eaux au-dessous de l’atmosphère des eaux de l’air et du ciel.
  • Aux versets 9 à 10, Il sépara l’eau de la terre.

Dans Sa sagesse, Dieu mit de l’ordre dans le chaos en créant des limites là où il n’y en avait pas. Comme nous l’avons déjà lu, dans Genèse 1 :26-27, Dieu sépara l’homme des animaux, déclarant que seul l’homme est fait à Son image et le plaçant au-dessus des animaux. Il créa l’homme et la femme, distincts mais semblables – là encore, une limite et un ordre.

Puis, le dernier jour de cette semaine, Il créa une autre limite, en séparant Son propre jour, le sabbat, des six autres jours.

Un monde décrit dans Genèse 1 :2 comme étant dans un chaos total est – au moment où vous arrivez à Genèse 2 :3 – un paradis ordonné et paisible qui jouit de son premier sabbat avec son Créateur. Alors que Dieu passe en revue tout ce qu’Il a façonné à partir du chaos cette semaine-là, Genèse 1 :31 nous dit : « Dieu vit tout ce qu’il avait fait et voici, cela était très bon. »

Dieu reste, aujourd’hui encore, tout aussi capable de prendre le chaos et de le transformer en quelque chose de « très bon ». Ses lois et Son mode de vie sont décrits dans la Bible comme une lampe à nos pieds et une lumière sur notre chemin. Et ceux qui procurent l’ordre dans le chaos le cherchent toujours comme leur guide.

Je prie pour que vous le cherchiez dans ce monde de chaos et de confusion et que vous récoltiez les bénédictions de l’ordre et de la clarté dans votre vie et dans celle de votre famille.


La nouvelle passerelle mondiale de l’UE



L’Union européenne lance une nouvelle initiative pour concurrencer l’initiative chinoise de la Ceinture et la Route (lesactualites.news, 15 septembre 2021).

Les États-Unis, le Royaume-Uni et l’Australie forment un pacte spécial



L’Australie avait signé un contrat avec la France en 2016 pour l’achat de plusieurs sous-marins à propulsion diesel. Dans cet accord, présenté comme «le contrat du siècle », la France avait tout à gagner tant sur le plan financier que politique (Le Monde, 16 septembre 2021).

Dieu oubliera-t-il vos enfants?

Une grande transformation se produit sous nos yeux, alors que les jeunes adultes abandonnent les valeurs traditionnelles et entrent dans un monde nouveau qui présage de grands dangers pour l’avenir. Comment les parents peuvent-ils protéger leurs enfants contre des idées et des valeurs si différentes des leurs ?

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Qu’arrive-t-il à nos enfants ? Une grande transformation se produit juste sous nos yeux, alors que les jeunes adultes abandonnent les valeurs traditionnelles et entrent dans un monde nouveau qui présage de grands dangers pour l’avenir.

Je n’ai pas besoin de vous dire que les temps changent, et à une vitesse vertigineuse. Beaucoup s’inquiètent de ce qu’ils voient. Le monde a toujours eu des défis à relever, mais quelque chose de radical est en train de se produire, en particulier chez ceux que l’on appelle la « génération Y » et la « génération Z ».

Que réserve l’avenir à nos enfants et petits-enfants ? Où se dirige le monde et quelles sont les causes ? Comment les parents peuvent-ils protéger leurs enfants contre des idées et des valeurs si différentes des leurs, des idées qu’ils reconnaissent comme dangereuses, pour leurs enfants et pour la société dans son ensemble ? Des réponses existent ! Restez à l’écoute !

Une idéologie progressiste

Dans l’émission d’aujourd’hui, nous posons la question de savoir si Dieu oubliera vos enfants. Et nous trouverons les réponses dans les pages de la Bible. Des tendances alarmantes devraient préoccuper tous les parents et grands-parents.

Considérez les tendances progressistes qui émergent parmi les Américains classés dans la génération Y et la génération Z. On peut plaider en faveur d’idées plus sociales, comme les soins de santé universels, mais ce qui est troublant, c’est que de nombreux individus qui promeuvent ce programme socialo-progressiste sont aussi des réactionnaires qui veulent faire taire la liberté d’expression et toute opposition ; et cette combinaison est très troublante.

Quiconque refuse de se plier à la ligne politiquement correcte est intimidé et dénoncé. Et ce phénomène n’est pas propre à l’Amérique. Cela se passe en Europe, au Royaume-Uni, en Australie et au Canada. Des réunions sont perturbées et parfois des émeutes s’ensuivent. Certains professeurs abaissent ouvertement les notes de ceux qui refusent de céder à leurs idées progressistes. Et une panoplie de pronoms doit être utilisée pour décrire ses camarades de classe. Des nouveaux pronoms sont inventés et même remplacent les pronoms spécifiques au genre, comme il, elle et lui. Quelle ironie que les mêmes personnes qui appellent à la tolérance, à la diversité et à la lutte contre les brimades soient devenues intolérantes en excluant tous ceux qui pensent différemment d’elles.

Cependant, tous les jeunes adultes ne cèdent pas à ces assauts contre la langue ni au politiquement correct forcé, et certains utilisent l’absurde pour démontrer l’absurdité. Par exemple, pour protester contre l’apparition de ces règles d’utilisation de pronoms partout sur les campus, ce titre est apparu dans le Washington Free Beacon : « Un étudiant de l’université du Michigan est désormais officiellement appelé “Sa Majesté”. »

La vie universitaire n’est plus ce qu’elle était. Aujourd’hui, nous entendons parler de zones de liberté d’expression sur les campus, d’avertissements de provocation, de micro agressions et, pour ceux qui ont subi une défaite dans les urnes, on leur accorde des jours de congé, accompagnés d’animaux en peluche. Alors, comment en sommes-nous arrivés là ?

Il est facile de considérer ces changements uniquement en termes de politique, mais ils sont bien plus profonds que cela. La politique reflète les valeurs d’une société, et les valeurs ne naissent pas d’un espace vide. Le monde sombre dans le chaos, dans une large mesure, parce que nous n’avons pas de consensus sur la source des valeurs morales. Ce n’est pas que l’humanité n’a pas essayé de trouver un consensus, mais sans une puissance supérieure à l’homme, en fin de compte, ce n’est rien de plus que des opinions personnelles.

Différentes sortes de valeurs

Il y a quelques années, ayant reconnu que beaucoup n’accepteraient pas l’autorité biblique, certains ont tenté de s’entendre sur des valeurs sur lesquelles tout le monde pouvait s’accorder. L’un de ces efforts est venu de l’ancien Secrétaire américain à l’éducation, William Bennett, et de son ouvrage traitant des vertus. Je l’ai cité à plusieurs reprises, en le lisant à l’occasion de nos camps d’été de l’Église du Dieu Vivant. Dans ce livre, M. Bennett a compilé des histoires courtes sur les dix vertus suivantes :

  • L’autodiscipline
  • La compassion
  • La responsabilité
  • L’amitié
  • Le travail
  • Le courage
  • La persévérance
  • L’honnêteté
  • La loyauté
  • La foi

C’était une tentative admirable de promouvoir des valeurs positives, mais lorsqu’on y regarde de plus près, tout le monde n’est pas d’accord sur elles. Par exemple, examinons « l’honnêteté ».

À quel point le proverbial vendeur de voitures d’occasion est-il honnête ? Qu’en est-il des politiciens élus ? Et ne laissons pas les médias s’en tirer à bon compte ! Mais ne nous arrêtons pas aux vendeurs de voitures, aux politiciens et aux médias. Beaucoup plus près de nous, combien de parents mentent à leurs enfants au sujet du Père Noël ou du lapin de Pâques ? Réfléchissez-y ! Sommes-nous tous d’accord pour dire que l’honnêteté est une vertu ? Apparemment non !

Ensuite, il y a la vertu du « travail ». Tout le monde est-il d’accord pour dire que le travail honnête est une vertu ? Encore une fois, apparemment non. Aujourd’hui, nous entendons des appels à un salaire garanti pour tous, même pour les personnes valides qui choisissent de ne pas travailler. Il y a toujours eu des profiteurs, mais voilà que des politiciens souhaitent inscrire dans la loi le droit d’être paresseux.

C’est un contraste direct avec la soi-disant éthique de travail judéo-chrétienne, une caractéristique de la culture occidentale. Une promesse de revenu garanti pour ceux qui refusent de travailler contredit une injonction biblique. Notez : « Si quelqu’un ne veut pas travailler, qu’il ne mange pas non plus » (2 Thessaloniciens 3 :10). Une fois que vous enlevez Dieu du tableau, il n’y a plus de consensus !

Ensuite, je vais expliquer comment nous nous retrouvons dans un tel désordre comme nous le voyons autour de nous.

Selon le centre de recherche Pew, les milléniaux, ou la génération Y, sont classés comme ceux qui sont nés entre 1981 et 1996, et la génération Z comme ceux qui sont nés après 1997. Il est facile de considérer chaque groupe comme monolithique, chacun marchant au même pas, se conformant à un même ensemble de valeurs, mais c’est inexact et injuste. Bien qu’il existe certains stéréotypes, chaque groupe est composé d’individus. En même temps, chaque groupe a été, et est, fortement influencé par son éducation et ses pairs.

La génération de mes parents, par exemple, a été fortement influencée par la Grande Dépression et la Seconde Guerre mondiale. Ma génération par la guerre du Vietnam et l’introduction de drogues récréatives parmi une frange de la jeunesse. Mais tous les membres de la génération de mes parents n’ont pas tiré les mêmes leçons de la dépression et tous les membres de ma génération n’ont pas méprisé l’armée et consommé des drogues.

Il en va de même pour la génération Y et la génération Z. Néanmoins, nous constatons une radicalisation généralisée chez les jeunes, qui rejettent la sagesse des générations précédentes. Pourquoi ? Voici quelques exemples de sagesse rejetée, au péril de ceux qui la rejettent :

« Ne vous y trompez pas : on ne se moque pas de Dieu. Ce qu’un homme aura semé, il le moissonnera aussi. Celui qui sème pour sa chair moissonnera de la chair la corruption » (Galates 6 :7-8).

Le livre biblique d’Osée nous donne cet avertissement : « Puisqu’ils ont semé du vent, ils moissonneront la tempête » (Osée 8 :7). En d’autres termes, nous nous attirons de nombreux malheurs et la situation va empirer avant de s’améliorer.

Le christianisme a trop longtemps été réduit à des contes de fées, tels que le lapin de Pâques et le Père Noël. Aujourd’hui, de nombreuses Églises se concentrent sur le divertissement et exigent peu de leurs fidèles. La musique, bien qu’importante, est devenue l’événement principal. Et ne vous attendez pas à ce que les gens s’habillent pour Dieu – venez tel que vous êtes. D’autres Églises se concentrent sur des rituels répétitifs. Le véritable Évangile a été remplacé par des Évangiles promouvant la grâce sans œuvres, la santé et la prospérité financière.

Le faux christianisme a obscurci le véritable but de l’humanité. L’Évangile que Jésus a prêché pendant trois ans et demi avant Sa mort, Son ensevelissement et Sa résurrection, ne fait plus partie du message. Les gens ont été contrôlés pendant des siècles par la peur de brûler pour toujours dans le feu de l’enfer, quelque chose que les gens ne peuvent plus concilier avec un Dieu d’amour, et quelque chose, soit dit en passant, que la Bible n’enseigne pas. Et des prêtres prédateurs ont détruit la foi de beaucoup de gens désabusés.

Un monde qui a rejeté Dieu

Après avoir rejeté Dieu, où en sommes-nous maintenant ? La Bible donne des réponses surprenantes. La deuxième lettre de Paul à Timothée donne une prédiction de la fin des temps, notre époque actuelle : « Sache que, dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles » (2 Timothée 3 :1).

Nous avons lu ce verset à de nombreuses reprises au Monde de Demain, mais faisons-le à nouveau, car il décrit avec précision ces derniers jours d’égarement de l’humanité.

« Car les hommes seront égoïstes, amis de l’argent, fanfarons, hautains, blasphémateurs, rebelles à leurs parents, ingrats, irréligieux, insensibles, déloyaux, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant le plaisir plus que Dieu, ayant l’apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait le force » (2 Timothée 3 :2-5).

Le fait est que beaucoup trop de gens rejettent Dieu et la Bible prédit une conséquence spécifique en contrepartie.

Comment se fait-il que de nombreux enfants rejettent les valeurs de leurs parents ? Comment se fait-il que, pour beaucoup, la joie d’avoir des enfants se transforme en conflit et en éloignement, en un cauchemar de drogues et en petits-enfants conçus hors mariage ? Même les petits enfants défient ouvertement leurs parents et l’autorité des adultes en général. Il n’en a pas toujours été ainsi, mais ce que nous voyons aujourd’hui a été prédit il y a longtemps par le prophète Ésaïe.

« Mon peuple a pour oppresseurs des enfants, et des femmes dominent sur lui ; mon peuple, ceux qui te conduisent t’égarent, et ils corrompent la voie dans laquelle tu marches » (Ésaïe 3 :12).

La majorité du monde occidental ne prend pas Dieu au sérieux. Même parmi ceux qui se disent chrétiens, nombreux sont ceux qui rejettent Ses commandements, affirmant qu’ils ont été abolis lors de la crucifixion, et les remplacent par des règles édictées par des hommes. Des fêtes issues du paganisme sont substituées aux Jours saints que Dieu a réservés pour le culte et l’enseignement spirituel.

Nos dirigeants se battent et se chamaillent comme des enfants. Combien de fois entendons-nous la question : « Où est l’adulte dans cette pièce ? » Et considérez les scandales sexuels sans fin qui secouent les couloirs des gouvernements, de l’industrie et des médias. Et lorsqu’il s’agit de célébrités, il semble n’y avoir aucune honte. N’est-ce pas là une description exacte de notre époque dans Jérémie 5 ?

« Tes fils m’ont abandonné […] je les ai rassasiés, et ils ont commis adultère ; ils se pressent en foule dans la maison de la prostituée. Ils sont comme des chevaux bien nourris, qui courent çà et là ; ils hennissent chacun après la femme de son prochain » (Jérémie 5 :7-8, Ostervald).

Dieu prend-Il cela à la légère ? Pas du tout. « Ne châtierais-je pas ces choses-là, dit l’Éternel, ne me vengerais-je pas d’une pareille nation ? » (Jérémie 5 :9).

Quelqu’un pourrait suggérer à tort que cela ne s’appliquait qu’aux Juifs de cette époque, mais même si c’était le cas, nous voyons ce que pense Dieu dans cette affaire. Dieu ne prend pas ce genre de comportement à la légère. Et ce passage du quatrième chapitre de Jérémie ne nous décrit-il pas également ?

« Certainement mon peuple est fou, il ne me connaît pas ; ce sont des enfants insensés, dépourvus d’intelligence ; ils sont habiles pour faire le mal, mais ils ne savent pas faire le bien » (Jérémie 4 :22).

Lorsque les adultes se comportent comme des enfants gâtés, que pouvons-nous attendre de leurs enfants ? Et Dieu oubliera-t-Il vos enfants ? Voici la réponse tirée directement de la Bible.

« Mon peuple est détruit, parce qu’il lui manque la connaissance […] puisque tu as oublié la loi de ton Dieu, j’oublierai aussi tes enfants » (Osée 4 :6).

Quelle ironie, à l’ère de l’information, alors que le savoir explose comme jamais auparavant, Dieu dit que Son peuple est détruit par le manque de connaissance. Oui, nous sommes avisés pour faire le mal, mais nous n’avons pas la connaissance pour faire le bien. La connaissance que nous avons rejetée et oubliée est la loi de Dieu, et Dieu nous dit qu’à cause de cela, Il oubliera nos enfants !

Une influence néfaste sur les enfants

Aujourd’hui, nos enfants sont manipulés et mal éduqués, influencés par des professeurs progressistes et des médias complaisants. Nous voyons aujourd’hui des enfants qui ne savent pas s’ils sont des garçons ou des filles. Le simple fait de suggérer ce qui était presque universellement accepté il y a encore quelques années, à savoir qu’il n’y a que deux sexes, suffit désormais à être censuré. La liberté d’expression est en train de mourir.

Les dommages causés à nos enfants commencent très tôt. Comme si élever des enfants n’était pas assez difficile en temps normal, les enfants de maternelle sont aujourd’hui endoctrinés par des idées qu’ils sont trop jeunes pour comprendre. Les ingénieurs sociaux sont à l’œuvre depuis des décennies, comme en témoigne le livre de 1989, Heather a deux mamans. Ce livre est annoncé comme approprié pour les enfants de 3 ans et plus et c’est loin d’être la seule influence précoce sur les enfants. Ces tentatives de désorienter nos enfants n’ont fait qu’empirer.

Vous avez probablement vu des reportages sur les ateliers de lecture par des drag queens. Il s’agit de drag queens, vêtus de leurs plus beaux atours, qui lisent des histoires à de jeunes enfants. Cela a lieu dans des « bibliothèques, écoles, librairies, musées, camps d’été, programmes extrascolaires et autres espaces communautaires ».

Leur site officiel poursuit en expliquant que le but de l’initiative est de…

« … capter l’imagination et le côté amusant de la fluidité de genre de l’enfance, tout en donnant aux enfants les rôles modèles séducteurs, positifs et assumés des queers. Dans des espaces comme celui-ci, les enfants peuvent voir des personnes qui défient les restrictions de genre rigides et imaginer un monde où les gens peuvent se présenter comme ils le souhaitent, où s’habiller comme ils le souhaitent » (Drag Queen Story Hour, 2018).

Il est difficile d’imaginer pourquoi un parent responsable emmènerait son enfant à de tels événements, mais ces ateliers ont des antennes dispersées aux États-Unis, à Porto Rico, en Suède et au Japon.

Même si vous n’y emmèneriez probablement pas votre enfant, d’autres parents le font ! Le fait est que si vous voulez que votre enfant soit compatissant, mais pas endoctriné dans ce « meilleur des mondes », vous devez être vigilant et commencer à contrecarrer ces influences dès le plus jeune âge.

Un nombre croissant de parents retirent leurs enfants des écoles publiques pour les éduquer à la maison. Cela permet d’éviter cet exutoire pour l’endoctrinement politiquement correct, mais est-ce la solution idéale ?

Tous les parents n’ont pas les moyens ou la capacité de scolariser leurs enfants à la maison, et l’éducation formelle officielle est loin d’être la seule source d’erreur dans notre monde actuel. De nombreux enfants scolarisés à la maison passent des heures chaque semaine sur des sites de réseaux sociaux, qui présentent de nombreux risques. Les théories du complot et la désinformation abondent sur Internet, comme la promotion de l’idée que la Terre est plate.

Les enfants sont facilement manipulables, comme on a pu le constater lorsqu’un groupe d’entre eux a fait irruption dans le bureau de la sénatrice américaine Dianne Feinstein pour lui demander de soutenir le nouveau Deal vert. On leur avait fait croire que le monde n’avait plus que douze ans à vivre en raison du changement climatique. La sénatrice Feinstein n’a été ni convaincue ni amusée.

Voici un autre mal concernant Internet. Dr Paul McClure de l’université de Lynchburg évoque le danger du syncrétisme religieux, c’est-à-dire le mélange de doctrines et de pratiques entre diverses religions. En effet, chaque personne développerait sa propre religion. Cela peut sembler bon à certains dans notre monde postmoderne, mais la vérité n’est-elle pas plus importante que les croyances individuelles ? Et ne tombez pas dans l’absurdité de dire qu’il n’y a pas de vérités absolues. McClure explique le problème dans son traité intitulé « La foi et Facebook dans une ère plurielle : Les effets des sites de réseaux sociaux sur les croyances religieuses des jeunes adultes ».

En se basant sur les données de la National Study of Youth and Religion, McClure a écrit :

« L’évolution récente de la technologie a accéléré la croissance des industries de la pornographie et des jeux d’argent. D’autres études ont montré que l’utilisation d’Internet peut être à l’origine de comportements antisociaux chez les adolescents et que les réseaux sociaux sont cités comme des facteurs contributifs dans les procédures de divorce. Les parents s’inquiètent particulièrement des effets latents des technologies modernes. Selon ces parents inquiets, Facebook, Instagram et Twitter exposent non seulement les adolescents à une pluralité de visions du monde qui peuvent être en désaccord avec ce qu’ils ont appris à la maison [Mais] en conséquence, les nouvelles technologies sociales constituent souvent une menace pour les parents qui souhaitent transmettre des enseignements moraux ou religieux spécifiques à leurs enfants » (“Faith and Facebook in a Pluralistic Age”, Paul McClure, Sociological Perspectives, 2018, page 819).

McClure poursuit en expliquant cette conséquence involontaire des réseaux sociaux :

« Je trouve que les jeunes adultes qui utilisent les réseaux sociaux sont plus susceptibles de penser qu’il est acceptable de choisir leurs croyances religieuses, et de pratiquer plusieurs religions indépendamment de ce que leur tradition religieuse enseigne […] Ces résultats suggèrent que l’exposition à des réseaux plus larges par le biais des médias sociaux conduit à une acceptation accrue des croyances et pratiques syncrétistes » (page 818).

Tout aussi troublant est le fait que l’évolution des lois et des modèles d’immigration a contribué à l’afflux des religions orientales. En raison de l’influence de ces religions orientales, nous constatons en Amérique et dans d’autres nations occidentales une augmentation de l’astrologie, du végétarisme, de la méditation transcendantale et de la croyance en la transmigration des âmes – toutes des idées contraires aux doctrines bibliques.

La Bible nous dit que si nous oublions Dieu et Ses valeurs, Il oubliera nos enfants, mais la Bible nous donne aussi de bonnes nouvelles. Nous lisons ces paroles réconfortantes du prophète Ésaïe concernant l’avenir, après avoir appris une leçon des plus douloureuses : « Tous tes fils seront disciples de l’Éternel, et grande sera la prospérité de tes fils » (Ésaïe 54 :13).

Dans cette émission, nous avons brièvement exploré le problème. Nous avons vu que notre rejet de Dieu a entraîné un rejet croissant de nos enfants par Dieu. Cependant, il existe des stratégies que vous pouvez employer pour protéger vos enfants. Il est possible d’élever de bons enfants dans un monde mauvais.


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