La criminalisation du christianisme ! | Le Monde de Demain

La criminalisation du christianisme !

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Pensez-vous qu’aux États-Unis – dont le serment d’allégeance revendique « One nation under God » [Une nation sous Dieu], et dont la monnaie proclame « In God We Trust » [En Dieu nous croyons] – les décisions de justice et les peines d’emprisonnement soient prononcées en citant la Bible, ou selon les enseignements bibliques ?

Croyez-vous qu’au Royaume-Uni, au Canada – et dans les anciennes nations du Commonwealth, qui chantent encore l’hymne royal « God Save the Queen » [Que Dieu protège la reine] – les gens soient jugés de la même manière selon qu’ils sont anglicans, méthodistes ou baptistes ?

Partout dans le monde, ceux qui croient encore aux enseignements du Christ sont de plus traités comme des criminels, parce qu’ils veulent rester fermes aux principes bibliques. Pourquoi ? Et que signifie tout cela ?

Procès sur procès

En 1954, le président américain, Dwight D Eisenhower, signa l’ajout des mots « under God » dans le serment d’allégeance de la nation. Cinquante ans plus tard, ces mots sont remis en question. La prière à l’école publique, et l’affichage des Dix Commandements dans les écoles et sur les monuments publics sont interdits. Les enseignants, qui osent prononcer un mot ou mener la moindre action en faveur d’une croyance dite chrétienne, sont traînés en justice.

Il n’y a pas très longtemps, un instituteur californien fut accusé d’avoir enfreint le règlement de l’école, parce qu’il avait cité des passages bibliques et lu la Bible en classe. Une école dans l’Idaho faillit perdre ses subventions pour avoir envisagé d’intégrer la Bible dans son programme d’études. Un enseignant du Colorado fut l’objet d’une action disciplinaire, car il avait laissé une Bible sur son bureau à la vue de tous les étudiants. Un travailleur social dans le Maine perdit son emploi pour avoir dit à un collègue qu’il était contre le mariage homosexuel. Dans le Michigan, un étudiant diplômé en « counseling » [en assistance psychosociale] fut congédié car il avait refusé, « pour motif religieux », de conseiller un homosexuel qui avait des problèmes avec son partenaire, et un homme déposa une plainte de dix millions de dollars contre deux éditeurs religieux, qui avaient imprimé dans leurs Bibles, à juste titre, la condamnation divine de l’homosexualité (voir The Culture of Disbelief, pages 11-12). Toutes ces choses se produisent dans une nation jadis réputée pour sa « liberté » d’expression religieuse.

Les États-Unis ne sont pas le seul pays où ceux qui se disent chrétiens sont attaqués. Récemment, dans l’Ouest canadien, après un long week-end de festivités des activistes homosexuels, un homme et un journal furent inculpés « d’incitation à la haine » et condamnés à une amende, parce qu’ils avaient fait allusion à des passages bibliques – sans même les citer – dans lesquels Dieu condamne l’homosexualité. Certaines personnes prétendent qu’une simple allusion à des versets bibliques est « dangereuse », car les homosexuels seraient exposés « à la haine et au ridicule ». En Ontario, un maire fut condamné à une amende de 10.000 dollars américains car il avait refusé de proclamer un « week-end de la Gay Pride ». En Suède, un ecclésiastique fut condamné à une peine d’emprisonnement pour avoir lu des versets bibliques à l’encontre de l’homosexualité. En Angleterre, des policiers ont mené une enquête sur un évêque, qui avait déclaré que certains homosexuels pouvaient se « réorienter » (voir The Criminalization of Christianity, Folger, pages 17-31). Le Conseil de l’Europe a lancé un programme d’intensification des pressions sur les pays qui autorisent encore les punitions corporelles sur les enfants (Mail Online, 22 juin 2009) – malgré le fait que la Bible recommande aux parents d’administrer des punitions corporelles, mais d’une manière responsable, pour corriger leurs enfants (Proverbes 13 :24 ; 19 :18 ; 22 :15 ; 29 :15, 17). Les infractions aux directives du Conseil constitueraient des charges criminelles – c’est-à-dire que les directives européennes remplacent les instructions divines dans les Écritures ! Y aura-t-il une époque, comme certains experts juridiques nous le prédisent, où les lois contre « l’incitation à la haine » seront utilisées pour proscrire la Bible, et « criminaliser » la vérité biblique ?

Les prophéties sont en marche !

Pour les millions de gens, séduits par cet état d’esprit moderne, libéral et séculier, ces changements pour proscrire les enseignements bibliques avancent trop lentement. Pourtant – surtout aux États-Unis et dans les nations de l’Europe du nord-ouest – bon nombre de gens considèrent ces actions comme une sorte « d’ajustement politique », de « théophobie » et une tentative flagrante de réduire au silence les gens de foi, pour laisser la parole aux séculiers.

Lorsque les disciples de Jésus-Christ Lui demandèrent : « Quel sera le signe de ton avènement et de la fin du monde ? », Il leur répondit : « Alors on vous livrera aux tourments, et l’on vous fera mourir ; et vous serez haïs de toutes les nations, à cause de mon nom » (Matthieu 24 :3, 9). À une autre occasion, Jésus avertit Ses serviteurs : « Mettez-vous en garde contre les hommes ; car ils vous livreront aux tribunaux, et ils vous battront de verges dans leurs synagogues ; vous serez menés, à cause de moi, devant des gouverneurs et devant des rois, pour servir de témoignage à eux et aux païens » (Matthieu 10 :17-18).

À qui s’appliquent ces avertissements divins ? Ce n’est ni aux non chrétiens, ni aux faux chrétiens – mais c’est un avertissement à « l’Israël spirituel », qui servira de témoignage aux « païens ». Nous vivons dans un monde où le simple fait de prononcer le mot « chrétien » – même s’il s’applique à de faux enseignements que Jésus Lui-même condamnerait – est suffisant pour s’attirer la persécution !

Des calamités à venir !

Où vont nous conduire ces sentiments anti-chrétiens ? Quelles sont les conséquences actuelles, et ce phénomène choquant aura-t-il des résultats imprévus dans le futur ?

En Grande-Bretagne, l’assistance hebdomadaire au culte protestant a dramatiquement diminué ces dernières décennies, et les athéistes agressifs font les titres des journaux. Faut-il encore s’étonner si, d’après les sondages, près des deux tiers des adolescents britanniques ne croient pas en Dieu, et la moitié pense qu’une religion structurée n’a pas sa place dans le monde ?

Une autre étude britannique révèle que, dans certaines parties de la nation de plus en plus séculière, près des trois quarts des naissances ont lieu hors mariage (The Sunday Times, 18 avril 2010). Ce chiffre choquant confirme les anciennes prophéties d’Osée sur les peuples israélites, qui ont « suivi les préceptes qui [leur] plaisaient » – c’est-à-dire des commandements d’homme – et qui, par conséquent, « ont engendré des enfants illégitimes » (Osée 5 :7, 11). Il y a longtemps, Dieu mit en garde les Israélites, et Il révéla Ses lois à Son peuple choisi – « Si vous méprisez mes lois […] en sorte que vous ne pratiquiez point tous mes commandements et que vous rompiez mon alliance […] J’enverrai sur vous la terreur […] vous serez battus devant vos ennemis […] Je briserai l’orgueil de votre force […] Je réduirai vos villes en déserts […] Je vous disperserai parmi les nations et je tirerai l’épée après vous » (Lévitique 26 :15-33).

À la lumière de ces anciennes prophéties, nous comprenons pourquoi l’Amérique, la Grande-Bretagne et les autres nations israélites modernes connaissent de sérieuses difficultés financières, des conflits sociaux de plus en plus nombreux, une perte de leur influence dans le monde – en même temps qu’elles se détournent de toute forme d’adoration de Dieu – allant même jusqu’à rendre criminel le fait de parler ouvertement de la Bible, ou encore de tout enseignement au nom du « christianisme ». Quel triste jour, lorsqu’un gouvernement décide de bannir la Bible des écoles publiques, et lorsque des nations, qui se disaient « chrétiennes », souffrent maintenant de ce qu’un membre du Parlement britannique, Mark Pritchard, appelle la « phobie du christianisme » (BBC News, 4 décembre 2007). À moins que nous ne nous repentions en tant que nation, que nous ne reconnaissions nos erreurs et que nous ne nous tournions vers Dieu, « les dés sont jetés » pour les descendants modernes de l’ancien Israël !

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