Gerald Weston | Le Monde de Demain

Gerald Weston

Dieu guérit encore de nos jours !

La Bible nous apprend que la guérison constituait un aspect important du ministère de Jésus. Les gens affluaient vers Lui pour être soulagés de toutes sortes de maladies et d’infirmités. Dans l’émission d’aujourd’hui, nous vous montrerons que vous pouvez vous aussi être guéri par Celui qui a accompli ces miracles aussi puissants il y a près de 2000 ans.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Les maladies cardiaques, l’hypertension artérielle, le diabète, l’arthrite, le cancer et une multitude d’autres maladies sévissent dans notre monde moderne. Pourquoi ? Que pouvez-vous faire personnellement pour y remédier ? Malheureusement, nombre d’entre vous qui regardez cette émission souffrent de problèmes médicaux chroniques, peut-être depuis des années. Aux États-Unis, des publicités télévisées pour des médicaments mettent en scène des acteurs joyeux et dynamiques, vous promettant des résultats très positifs, tout en annonçant d’une voix agréable tous les effets secondaires qui pourraient engendrer des problèmes plus graves. Vient ensuite la publicité d’un cabinet d’avocats à la recherche de victimes d’effets secondaires pour poursuivre les grandes sociétés pharmaceutiques au sujet de la dernière potion miracle. N’y a-t-il pas une meilleure solution ?

La Bible nous apprend que la guérison constituait un aspect important du ministère de Jésus. Les gens affluaient vers Lui pour être soulagés de toutes sortes de maladies et d’infirmités. Voici donc quelques questions sérieuses. Ces récits étaient-ils des miracles réels ? Ou s’agissaient-ils d’histoires inventées ? Jésus et Ses apôtres ont-ils vraiment accompli de tels miracles ? Chers amis, croyez-vous ces récits de guérisons d’aveugles, de boiteux et de sourds qui ont vu, marché et entendu, dans certains cas pour la première fois de leur vie ? Peut-on se fier à ces récits bibliques ? Sinon, que pouvons-nous rejeter d’autre des pages de la Bible ?

Dans l’émission d’aujourd’hui, je vous montrerai que vous pouvez vous aussi être guéri par Celui qui a accompli ces miracles aussi puissants il y a près de 2000 ans. Alors restez avec moi car j’ai de bonnes nouvelles pour vous.

Je vous souhaite chaleureusement la bienvenue, de la part de toute l’équipe du Monde de Demain. Mon sujet d’aujourd’hui porte sur la guérison divine.

Souffrez-vous d’une maladie depuis des années ? Avez-vous consulté des médecins sans trouver de soulagement durable ? Les traitements que vous suivez ont-ils résolu un problème, mais en ont-ils créé un autre ? Si c’est le cas, vous êtes loin d’être le seul. Je pourrais vous donner une litanie de statistiques, mais le fait que des millions d’autres personnes souffrent d’un problème similaire ne résout en rien votre problème.

Si vous avez perdu espoir, je suis là pour vous dire qu’il y en a, et aujourd’hui je vous donnerai sept points qui peuvent vous faire renaître votre espoir. Alors, commençons.

Point n°1 : L’Évangile proclamé par le Christ fut accompagné de guérisons

Les quatre Évangiles (Matthieu, Marc, Luc et Jean) relatent de nombreux cas de guérison miraculeuse, bien trop nombreux pour être évoqués ici. De plus, remarquez ce récit dans Matthieu, 4 :23-24 :

« Jésus parcourait toute la Galilée, enseignant dans les synagogues, prêchant la bonne nouvelle du royaume, et guérissant toute maladie et toute infirmité parmi le peuple. Sa renommée se répandit dans toute la Syrie, et on lui amenait tous ceux qui souffraient de maladies et de douleurs de divers genres, des démoniaques, des lunatiques, des paralytiques ; et il les guérissait. » 

Voici un autre exemple que l’on trouve :

« En sortant de la synagogue, il se rendit à la maison de Simon. La belle-mère de Simon avait une violente fièvre, et ils le prièrent en sa faveur. S’étant penché sur elle, il menaça la fièvre, et la fièvre la quitta. À l’instant elle se leva, et les servit. Après le coucher du soleil, tous ceux qui avaient des malades atteints de diverses maladies les lui amenèrent. Il imposa les mains à chacun d’eux, et il les guérit » (Luc 4 :38-40).

Mais Jésus était-Il le seul à guérir les malades ? La réponse est négative, et cela nous amène au point suivant :

Point n°2 : Jésus ordonna à autrui de prêcher l’Évangile et de guérir les malades

Il ressort clairement des ordres donnés par Jésus à Ses disciples dans Luc 9 que la prédication de la bonne nouvelle du Royaume de Dieu devait s’accompagner de guérisons :

« Jésus, ayant assemblé les douze, leur donna force et pouvoir sur tous les démons, avec la puissance de guérir les maladies. Il les envoya prêcher le royaume de Dieu, et guérir les malades. […] Ils partirent, et ils allèrent de village en village, annonçant la bonne nouvelle et opérant partout des guérisons » (versets 1-2, 6).

Mais est-ce seulement Jésus et Ses apôtres qui furent envoyés pour guérir les malades ? Pas du tout ! Notez ce petit passage référencé qui se trouve dans Luc 10 :

« Après cela, le Seigneur désigna encore soixante-dix autres disciples, et il les envoya deux à deux devant lui dans toutes les villes et dans tous les lieux où lui-même devait aller. Il leur dit : La moisson est grande, mais il y a peu d’ouvriers. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers dans sa moisson. […] guérissez les malades qui s’y trouveront, et dites-leur : Le royaume de Dieu s’est approché de vous » (Luc 10 :1-2, 9).

Mais la guérison divine a-t-elle cessé après la crucifixion ? Ou devait-elle se poursuivre ? Après Sa résurrection, Jésus dit à Ses apôtres de prêcher l’Évangile dans le monde entier, et que des signes miraculeux accompagneraient ceux qui croiraient :

« Puis il leur dit : Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création. Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné. Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : en mon nom, ils chasseront les démons ; ils parleront de nouvelles langues ; ils saisiront des serpents ; s’ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal ; ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris » (Marc 16 :15-18).

Jésus encourageait-Il à saisir des serpents et à boire du poison, comme certains individus déséquilibrés et séduits le font ? Pas du tout. Il n’a jamais voulu que Ses disciples tentent Dieu de cette manière. Mais ne me croyez pas sur parole, prouvez-le vous-même dans votre propre Bible. Jésus Lui-même ne tenta jamais Dieu. C’est l’adversaire, Satan le diable, qui mit le Christ au défi de démontrer Son identité en Le tentant :

« Le diable le transporta dans la ville sainte, le plaça sur le haut du temple, et lui dit : Si tu es Fils de Dieu, jette-toi en bas ; car il est écrit : Il donnera des ordres à ses anges à ton sujet ; et ils te porteront sur les mains, de peur que ton pied ne heurte contre une pierre » (Matthieu 4 :5-6).

Mais quelle a été Sa réponse à ce défi ? « Jésus lui dit : Il est aussi écrit : Tu ne tenteras point le Seigneur, ton Dieu » (verset 7).

Alors, que voulait dire Jésus lorsqu’Il dit que les fidèles saisiraient des serpents ou boiraient du poison sans être blessés ? La Bible s’explique d’elle-même, parfois par des illustrations, et nous avons un exemple de ce que le Christ voulait précisément dire :

« Paul ayant ramassé un tas de broussailles et l’ayant mis au feu, une vipère en sortit par l’effet de la chaleur et s’attacha à sa main. Quand les barbares virent l’animal suspendu à sa main, ils se dirent les uns aux autres : Assurément cet homme est un meurtrier, puisque la Justice n’a pas voulu le laisser vivre, après qu’il a été sauvé de la mer. Paul secoua l’animal dans le feu, et ne ressentit aucun mal » (Actes 28 :3-5).

Paul ne cherchait pas à tenter Dieu pour prouver sa foi. Donc, encore une fois :

  • Point n°1 : L’Évangile proclamé par le Christ fut accompagné de guérisons.
  • Point n°2 : Jésus ordonna à autrui de prêcher l’Évangile et de guérir les malades.
  • Et, le point n°3 – lisons-le directement dans la Bible :

Point n°3 : Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui, et éternellement (Hébreux 13 :8)

Oui, le même Jésus-Christ qui marcha ici-bas il y a 2000 ans et accomplit de puissants miracles est vivant aujourd’hui et Il n’a pas changé. Lorsque je suis entré à l’Ambassador College à l’automne de 1965, j’ai appris qu’un membre de la faculté qui était devenu quadriplégique à cause de blessures subies lors de la guerre de Corée fut miraculeusement guéri, non pas lors d’une réunion sous un chapiteau, avec des caméras qui filmaient et un grand battage médiatique, mais en privé, suite à la prière d’un fidèle ministre de Jésus-Christ qui l’oignit.

L’université ne comptait que 550 étudiants. Tout le monde se connaissait, et tous étaient au courant de sa guérison miraculeuse. Je l’ai souvent vu dégoulinant de sueur, sortant du terrain de handball après une partie intense. En 1974, il nous rendit visite chez nous à Monroe, en Louisiane. Oui, je le connaissais fort bien, et je connaissais des hommes et des femmes qui l’avaient connu avant sa guérison. Personne ne contestait que cet homme paralysé fût guéri par le même Jésus-Christ qui avait accompli des miracles de guérison il y a près de 2000 ans. Et depuis, j’ai vu beaucoup d’autres personnes qui furent miraculeusement guéries. Oui, Jésus EST le même aujourd’hui qu’Il l’était hier.

Pourquoi ne voyons-nous pas davantage d’authentiques guérisons divines de nos jours ? La réponse se trouve dans les quatre points suivants.

Point n°4 : La foi est un élément essentiel de la guérison

Je comprends que l’on puisse citer une poignée d’exemples dans la Bible où la foi de la personne guérie n’était pas une certitude, mais dans la plupart des cas, la foi est un élément déterminant dans les guérisons.

Jésus fut approché par deux aveugles qui cherchaient à recouvrer la vue :

« Lorsqu’il fut arrivé à la maison, les aveugles s’approchèrent de lui, et Jésus leur dit : Croyez-vous que je puisse faire cela ? Oui, Seigneur, lui répondirent-ils. Alors il toucha leurs yeux, en disant : Qu’il vous soit fait selon votre foi » (Matthieu 9 :28-29).

Puis Il rencontra un autre aveugle :

« Jésus, prenant la parole, lui dit : Que veux-tu que je te fasse ? Rabbouni, lui répondit l’aveugle, que je recouvre la vue. Et Jésus lui dit : Va, [et voyez la suite] ta foi t’a sauvé. Aussitôt il recouvra la vue, et suivit Jésus dans le chemin » (Marc 10 :51-52).

Puis il y eut le cas de l’homme de Lystre, infirme de naissance. Nous lisons cette guérison miraculeuse sur l’ordre de l’apôtre Paul dans Actes 14 :

« Il écoutait parler Paul. Et Paul, fixant les regards sur lui et voyant qu’il avait la foi pour être guéri, dit d’une voix forte : Lève-toi droit sur tes pieds. Et il se leva d’un bond et marcha » (versets 9-10).

À l’inverse, lorsque Jésus se rendit dans Son village où Il grandit, Nazareth, ceux qui avaient grandi avec Lui ne pouvaient pas admettre que Jésus, quelqu’un de leur cité, était le Sauveur :

« N’est-ce pas le charpentier, le fils de Marie, le frère de Jacques, de Joses, de Jude et de Simon ? et ses sœurs ne sont-elles pas ici parmi nous ? Et il était pour eux une occasion de chute. Mais Jésus leur dit : Un prophète n’est méprisé que dans sa patrie, parmi ses parents, et dans sa maison. Il ne put faire là aucun miracle, si ce n’est qu’il imposa les mains à quelques malades et les guérit. Et il s’étonnait de leur incrédulité » (Marc 6 :3-6).

Pourquoi n’y a-t-il pas plus de guérisons aujourd’hui ? Est-ce en partie à cause de la question que Jésus posa dans Luc 18 :8 : « Mais, quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? »

Sauf dans des cas exceptionnels, où il y a un autre but divin, la foi en Christ est une condition préalable à la guérison, mais elle n’est pas la seule condition préalable. Ce qui nous amène au point numéro 5.

Point n°5 : Dieu entend les prières de ceux qui Lui obéissent et font ce qui est agréable à Ses yeux

« Quoi que ce soit que nous demandions, nous le recevons de lui, parce que nous gardons ses commandements et que nous faisons ce que lui est agréable » (1 Jean 3 :22).

Considérez combien de maladies sont clairement liées à la transgression des lois et des principes bibliques : les cancers et autres maladies liés au tabagisme et au vapotage, les troubles mentaux et corporels liés à la consommation de « drogues récréatives », et les maladies sexuellement transmissibles résultant de comportements de promiscuité.

Dieu nous dit que notre corps est le temple du Saint-Esprit, mais combien de personnes ne prennent pas soin de leur corps et font des excès de table, mangent trop d’aliments transformés et font très peu d’exercice ? En outre, les Écritures énoncent des lois qui nous interdisent de manger certaines viandes, mais les gens argumentent et sortent même les Écritures de leur contexte pour contourner les instructions claires de Dieu. Le résultat ? La grippe porcine, l’Ebola, le SRAS, le MERS, le virus Nipah, etc. Toutes ces maladies touchent des animaux dont la consommation a été proscrite par Dieu. La pandémie de 1918 qui tua entre 50 et 100 millions de personnes dans le monde était due à la grippe porcine. Notre Créateur nous a donné la vie et Il sait ce qui est bon pour nous et ce qui ne l’est pas.

Si vous êtes un lecteur de la Bible, vous vous souvenez peut-être de ce célèbre récit :

« Et voici, des gens, portant sur un lit un homme qui était paralytique, cherchaient à le faire entrer et à le placer sous ses regards. […] Voyant leur foi, Jésus dit : Homme, tes péchés te sont pardonnés. Les scribes et les pharisiens se mirent à raisonner et à dire : Qui est celui-ci, qui profère des blasphèmes ? Qui peut pardonner les péchés, si ce n’est Dieu seul ? Jésus, connaissant leurs pensées, prit la parole et leur dit : Quelles pensées avez-vous dans vos cœurs ? Lequel est le plus aisé, de dire : Tes péchés te sont pardonnés, ou de dire : Lève-toi, et marche ? » (Luc 5 :18, 20-23).

Cela m’amène au point n°6 :

Point n°6 : La guérison est le pardon des péchés grâce au sacrifice du Christ

Il est largement reconnu qu’Ésaïe 53 est une prophétie messianique. Malheureusement, les traducteurs des versions de la Bible n’ont pas traduit certains mots littéralement, comme ils auraient dû le faire dans le passage suivant. Toutefois, le sens littéral se trouve dans les marges.

« Cependant, ce sont nos souffrances [nos maladies] qu’il a portées [c’est-à-dire le Christ], c’est de nos douleurs qu’il s’est chargé ; et nous l’avons considéré comme puni, frappé de Dieu, et humilié. Mais il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités ; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris » (Ésaïe 53 :4-5).

Jésus fut crucifié pour payer la peine du péché pour nous, mais pourquoi dut-Il souffrir une mort aussi atroce ? Pourquoi fut-Il battu sans pitié ? Pierre confirme ce qu’Ésaïe a écrit :

« Et c’est à cela que vous avez été appelés, parce que Christ aussi à souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces, lui qui n’a point commis de péché, et dans la bouche duquel il ne s’est point trouvé de fraude ; lui qui, injurié, ne rendait point d’injures, maltraité, ne faisait point de menaces, mais s’en remettait à celui qui juge justement ; lui qui a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois, afin que morts aux péchés nous vivions pour la justice ; lui par les meurtrissures duquel vous avez été guéris » (1 Pierre 2 :21-24).

Nos péchés entraînent des douleurs et des souffrances, tant physiques que spirituelles, et le péché conduit à la maladie et à la mort. Jésus fut le sacrifice parfait, subissant la pleine pénalité du péché pour nous. Comme je l’ai montré, la guérison est liée à la foi et à l’obéissance, mais une foi et une obéissance parfaites n’apportent pas automatiquement la guérison, ce qui nous amène à notre septième et dernier point.

Point n°7 : La guérison doit s’inscrire dans le grand plan de Dieu pour chacun d’entre nous

L’apôtre Paul dut faire face à de nombreuses épreuves et Dieu, dans Sa grande miséricorde, lui a donné une vision très réaliste des choses célestes. C’est dans ce contexte que nous lisons que Dieu choisit de ne pas le guérir d’une grave maladie.

« Et pour que je ne sois pas enflé d’orgueil, à cause de l’excellence de ces révélations, il m’a été mis une écharde dans la chair, un ange de Satan pour me souffleter et m’empêcher de m’enorgueillir. Trois fois j’ai prié le Seigneur de l’éloigner de moi, et il m’a dit : Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc bien plus volontiers de mes faiblesses, afin que la puissance de Christ repose sur moi » (2 Corinthiens 12 :7-9).

Dieu ne nous guérit pas toujours dans cette vie physique. Il accomplit de nombreux miracles puissants par l’intermédiaire du prophète Élisée, par exemple, mais comme nous le lisons dans 2 Rois 13 :14 : « Élisée était atteint de la maladie dont il mourut ».

Jésus-Christ est venu avec un message concernant un Royaume à venir qui gouvernera la Terre. Ce message nous dit qu’Il élabore un grand plan auquel vous pouvez participer, et parfois, ce n’est que dans la souffrance que nous apprenons des leçons importantes. Voici ce que l’apôtre Paul a écrit aux habitants de Rome :

« Car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu […] Or, si nous sommes enfants, nous sommes aussi héritiers : héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ, si toutefois nous souffrons avec lui, afin d’être glorifiés avec lui. J’estime que les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir qui sera révélée pour nous » (Romains 8 :14, 17-18).

Avant de conclure, permettez-moi de dire que rien dans cette émission ne vous interdit de consulter un médecin. Toutefois, cela ne signifie pas que vous ne devez pas vous adresser à Dieu pour obtenir une guérison. J’ai personnellement eu connaissance de nombreuses guérisons absolument miraculeuses qui ont défié les prédictions des médecins. J’ai vu des gens miraculeusement guéris d’une maladie douloureuse, mais pas d’une autre. J’ai également rencontré de nombreuses personnes qui ont demandé à Dieu de les guérir, mais qui sont décédées. La réalité, c’est qu’il y a un moment pour chacun d’entre nous où il faut s’endormir jusqu’à la résurrection. Si nous connaissons Dieu, nous comprenons que Son plan transcende l’existence physique.

 


Le but de la vie



Votre existence renferme un but bien plus grand que tout ce que vous pourriez imaginer, comme le révèlent les pages de la Bible.

Votre avenir dépendra-t-il d’une “bête”?



Les prédicateurs et les amateurs de prophéties essaient souvent de faire correspondre ce qu’ils voient sur la scène mondiale à la prophétie biblique. Certains ont déclaré que l’Iran était le « roi du Sud » mentionné dans Daniel 11, mais bien que ce pays ait été un des moteurs de l’agitation au Moyen-Orient, il ne correspond guère aux critères bibliques. Au Monde de Demain, nous insistons sur le fait que l’Iran ne se situe pas au sud de Jérusalem qui est le point de référence à partir duquel la Bible détermine la direction et la localisation.

La Bible est-elle pertinente de nos jours ?

De nombreuses personnes rejettent la Bible, pensant qu’elle est dépassée et qu’elle n’est plus pertinente au 21ème siècle. Comment un livre écrit il y a des milliers d’années peut-il nous révéler quelque chose sur notre monde moderne ? Dans cet épisode du Monde de Demain nous aborderons quatre raisons irréfutables pour lesquelles la Bible est un livre pertinent pour aujourd’hui.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Selon le Livre Guinness des records :

« Le livre le plus vendu de tous les temps est la Bible chrétienne. Il est impossible de savoir exactement combien d’exemplaires ont été imprimés […] mais des recherches menées par la Société biblique britannique et étrangère en 2021 suggèrent que le nombre total se situe probablement entre 5 et 7 milliards d’exemplaires » (“Best-Selling Book”, GuinnessWorldRecords.com, consulté le 8 octobre 2024). 

Cependant, aujourd’hui, de nombreuses personnes rejettent la Bible, pensant qu’elle est dépassée et qu’elle n’est plus pertinente au 21ème siècle. Comment un livre écrit il y a des milliers d’années peut-il nous révéler quelque chose sur notre monde moderne ?

Dans cette émission du Monde de Demain, j’aborderai la question suivante : La Bible est-elle pertinente de nos jours ? Je vous donnerai quatre raisons faciles à comprendre pour lesquelles elle l’est – des raisons qu’aucune personne rationnelle ne peut contester.

Restez à l’écoute, car je reviendrai dans cinq secondes pour vous donner quatre raisons irréfutables pour lesquelles la Bible est un livre pertinent pour aujourd’hui.

Je vous souhaite chaleureusement la bienvenue de la part de toute l’équipe du Monde de Demain. Nous sommes heureux de vous avoir avec nous aujourd’hui. Je vous le demande, le best-seller de tous les temps est-il pertinent dans notre monde actuel ? Après tout, n’a-t-il pas été écrit il y a des milliers d’années ? Quelle signification peut-il avoir pour vous aujourd’hui ?

La Bible, ces derniers temps, a été de plus en plus attaquée, car beaucoup de personnes la considèrent comme déconnectée des réalités du 21ème siècle. Cette idée vous a peut-être déjà traversé l’esprit. Mais, dans cette émission, je vais vous montrer pourquoi c’est une pensée erronée et je vais vous en donner quatre raisons indiscutables. Commençons. La première raison est la suivante :

N°1 : La nature humaine est la même depuis toujours

L’apôtre Paul, qui écrivit il y a près de deux mille ans, mentionne à plusieurs reprises des comportements inacceptables pour quiconque recherche la vie éternelle dans le Royaume de Dieu. L’une de ces listes se trouve dans sa première lettre à l’Église de Corinthe :

« Ne savez-vous pas que les injustes n’hériteront point le royaume de Dieu ? Ne vous y trompez pas : ni les débauchés, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les efféminés, ni les homosexuels, ni les voleurs, ni les cupides, ni les ivrognes, ni les outrageux, ni les ravisseurs, n’hériteront le royaume de Dieu » (1 Corinthiens 6 :9-10).

L’adultère, le vol, l’ivrognerie ou l’un de ces autres comportements vous sont-ils familiers ? Ces traits de la nature humaine étaient omniprésents au premier siècle, affectant même la vie de certains des appelés. Ils avaient pris conscience de la nécessité de les mettre de côté.

« Et c’est là ce que vous étiez, quelques-uns d’entre vous. Mais vous avez été lavés, mais vous avez été sanctifiés, mais vous avez été justifiés au nom du Seigneur Jésus-Christ, et par l’Esprit de notre Dieu » (1 Corinthiens 6 :11).

En une autre occasion, écrivant à l’Église de Rome, Paul mentionne :

« Étant remplis de toute espèces d’injustice, de méchanceté, de cupidité, de malice ; pleins d’envie, de meurtre, de querelle, de ruse, de malignité ; rapporteurs, médisants, impies, arrogants, hautains, fanfarons, ingénieux au mal, rebelles à leurs parents, dépourvus d’intelligence, de loyauté, d’affection naturelle, de miséricorde » (Romains 1 :29-31).

Voilà sa description de son époque, mais est-ce différent aujourd’hui ? Non, la nature humaine n’a pas changé. En fait, Paul a écrit qu’elle ne changerait pas. En écrivant à Timothée, Paul a parlé des comportements qui existeraient dans les derniers jours – c’est-à-dire aujourd’hui :

« Sache que, dans les derniers jours, il y aura des temps difficiles. Car les hommes seront égoïstes, amis de l’argent, fanfarons, hautains, blasphémateurs, rebelles à leurs parents, ingrats, irréligieux, insensibles, déloyaux, calomniateurs, intempérants, cruels, ennemis des gens de bien, traîtres, emportés, enflés d’orgueil, aimant le plaisir plus que Dieu, ayant l’apparence de la piété, mais reniant ce qui en fait la force. Éloigne-toi de ces hommes-là » (2 Timothée 3 :1-5).

Paul avait-il raison en prédisant notre époque ? Voyons-nous une différence entre son époque et la nôtre ? Notez les similitudes entre les comportements du premier siècle et ce que Paul a prédit pour notre époque aujourd’hui.

Qui pourrait contester que ce que Paul a prédit pour notre époque est différent de ce que nous voyons tout autour de nous ? Par ailleurs, qui parmi nous pense que ces comportements sont bénéfiques pour notre monde ? Il ne fait aucun doute que certains le pensent, mais je doute que vous le pensiez. La plupart des gens rationnels reconnaissent que les enfants rebelles, les calomniateurs, ceux qui sont remplis d’orgueil ou qui sont des traîtres, et ceux qui sont cruels, insensibles et qui ne pardonnent pas, nuisent à la société.

La Bible n’est peut-être pas aussi dépassée que certains le pensent. Non, la nature humaine est la même de nos jours qu’il y a des milliers d’années. Que vous soyez d’accord pour dire que la nature de l’homme est bonne ou mauvaise, le fait qu’elle n’ait pas changé est indiscutable.

Or, que ce soit au premier siècle ou au 21ème siècle, nous trouvons de l’orgueil, de la médisance, de la calomnie et de l’égoïsme, des enfants rebelles, des personnes indignes de confiance, des gens qui ne pardonnent pas, des individus cruels et sans pitié. Non, la nature humaine n’a pas changé, et c’est la raison irréfutable n°1. La deuxième raison pour laquelle nous savons que la Bible est pertinente pour aujourd’hui concerne le bilan en lien avec la nature humaine.

No2 : Les problèmes causés par la nature humaine n’ont pas changé

Jacques, l’apôtre et frère du Christ, a posé deux questions importantes il y a près de 2000 ans. La première est une question qui appelle une réponse et la seconde est rhétorique : « D’où viennent les luttes, et d’où viennent les querelles parmi vous ? N’est-ce pas de vos passions qui combattent dans vos membres ? » (Jacques 4 :1).

Mais il ne s’est pas arrêté à ces questions. Remarquez sa réponse cinglante :

« Vous convoitez, et vous ne possédez pas ; vous êtes meurtriers et envieux, et vous ne pouvez pas obtenir ; vous avez des querelles et des luttes, et vous ne possédez pas, parce que vous ne demandez pas. Vous demandez, et vous ne recevez pas, parce que vous demandez mal, dans le but de satisfaire vos passions » (Jacques 4 :2-3).

Qu’il s’agisse de guerres entre voisins ou entre nations, la nature humaine déchaînée en est la cause, hier comme aujourd’hui.

Les problèmes causés par la nature humaine remontent bien au-delà du premier siècle. Il faut remonter aux origines de l’humanité. Dans le premier livre de la Bible, dans Genèse 2, nous lisons que nos premiers parents furent mis à l’épreuve au sujet de deux arbres. L’un d’eux, l’arbre de la vie, symbolisait la confiance en Dieu. Mais prendre du fruit de l’autre, l’arbre de la connaissance du bien et du mal, c’était s’arroger le droit de déterminer eux-mêmes ce qui est bien et ce qui est mal.

Comme le savent presque tous ceux qui étudient la Bible, ils choisirent ce dernier arbre. Sous l’emprise d’un esprit puissant et mauvais, Ève rejeta les instructions de Dieu et choisit de suivre son propre jugement :

« La femme vit que l’arbre était bon à manger et agréable à la vue, et qu’il était précieux pour ouvrir l’intelligence ; elle prit de son fruit, et en mangea ; elle en donna aussi à son mari, qui était auprès d’elle, et il en mangea » (Genèse 3 :6).

L’apôtre Jean pensait peut-être à cela lorsqu’il nous a mis en garde contre les motivations de notre nature charnelle :

« Car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair [Ève vit que le fruit était bon à manger], la convoitise des yeux [c’était agréable à ses yeux], et l’orgueil de la vie [un arbre pour ouvrir l’intelligence], ne vient point du Père, mais vient du monde » (1 Jean 2 :16).

Vous pouvez lire dans 1 Timothée 2 :14 qu’Ève fut séduite alors qu’Adam ne le fut pas. Il était mieux placé pour comprendre, mais il accepta quand même de manger du fruit. On ne peut qu’imaginer à quel point leur monde devint différent, une fois qu’ils s’arrogèrent le droit de déterminer la différence entre le bien et le mal. Comme c’est le cas pour beaucoup trop de parents, ils vécurent pour voir des résultats tragiques chez leurs enfants, lorsque Caïn devint jaloux et assassina son frère Abel.

Il y a près de 2600 ans, le prophète Ésaïe écrivait : « Ils ne connaissent pas le chemin de la paix, et il n’y a point de justice dans leurs voies ; ils prennent des sentiers détournés : Quiconque y marche ne connaît point la paix » (Ésaïe 59 :8).

Les problèmes que nous rencontrons dans le monde d’aujourd’hui ne sont pas nouveaux – ils existent depuis longtemps, mais voici ce qu’il faut savoir : La Bible révèle le bien et le mal et donne des instructions sur la manière de surmonter notre nature. Un gadget peut être nouveau, mais pas notre nature, et il y a des résultats tragiques lorsque nous choisissons nos voies plutôt que celles de Dieu.

Une personne honnête peut-elle contester les deux premières raisons pour lesquelles la Bible est pertinente de nos jours ? Voyons maintenant une troisième raison :

N°3 : La posture de Dieu concernant le bien et le mal n’a pas changé.

Si Dieu existe (et pour de bonnes raisons, beaucoup d’entre nous croient qu’un Créateur est la meilleure explication de la vie sur cette planète), alors ce qu’Il pense est important. Pourquoi les gens s’imaginent-ils que Dieu se conformera à leur image, plutôt que l’inverse ? Dieu doit-Il accepter tous les comportements que nous exigeons de Lui ? Une personne honnête et rationnelle devrait comprendre à quel point cette pensée est insensée. Encore une fois, cette pensée n’est pas nouvelle. Elle existe depuis plus de 3000 ans. Le 50ème Psaume nous dit : 

« Si tu vois un voleur, tu te plais avec lui, et ta part est avec les adultères. Tu livres ta bouche au mal, et ta langue est un tissu de tromperies. Tu t’assieds, et tu parles contre ton frère, tu diffames le fils de ta mère. Voilà ce que tu as fait, et je me suis tu. Tu t’es imaginé que je te ressemblais » (versets 18-21).

L’idée selon laquelle les êtres humains peuvent mettre Dieu en minorité est étroitement liée à cette attitude. N’est-ce pas ce que les gens pensent lorsqu’ils disent : « Eh bien, tout le monde le fait ». Vous pouvez dresser votre propre liste : concubinage, adultère, tricherie fiscale, insultes – la liste est sans fin. Encore une fois, ces justifications humaines ne sont pas nouvelles. L’humanité a toujours justifié les comportements pécheurs en pensant que Dieu ne voit rien. En guise de réflexion, notons ce qui est dit dans Psaume 94 :6 : « Ils égorgent la veuve et l’étranger, ils assassinent les orphelins. Et ils disent : l’Éternel ne regarde pas, le Dieu de Jacob ne fait pas attention ! »

Non, chers amis, il n’y a rien de nouveau sous le soleil. Que ce soit il y a 3000 ans ou aujourd’hui, la nature humaine est la même ; ce qui en émane n’a pas changé et la posture de Dieu à l’égard du péché n’a pas changé. Remarquez comment Dieu répond à ceux qui sont si stupides qu’ils pensent que Dieu ne remarque pas ce qu’ils font :

« Prenez-y garde, hommes stupides ! Insensés, quand serez-vous sages ? Celui qui a planté l’oreille n’entendrait-il pas ? Celui qui a formé l’œil ne verrait-il pas ? Celui qui châtie les nations ne punirait-il point […] ? » (Psaume 94 :8-10).

Plus tôt, nous avons lu un bref résumé de la nature humaine dans 1 Jean 2 :16 : « Car tout ce qui est dans le monde, la convoitise de la chair, la convoitise des yeux, et l’orgueil de la vie, ne vient point du Père, mais vient du monde. » Jean donne ensuite cet avertissement : « Et le monde passe, et sa convoitise aussi ; mais celui qui fait la volonté de Dieu demeure éternellement » (verset 17).

Toute personne rationnelle peut-elle penser que Dieu change pour se plier à notre volonté ? Parce que nous sommes si modernes, si sophistiqués et si avancés sur le plan technologique ? Je pense que vous connaissez la réponse à cette question. Mais regardons encore un passage des Écritures avant de passer à la quatrième raison pour laquelle la Bible est pertinente pour aujourd’hui.

À la toute fin de la Bible, dans le livre de l’Apocalypse, après le retour du Christ pour nous sauver de l’anéantissement, nous lisons la posture de Dieu à l’égard du péché, que ce soit dans le passé, le présent ou l’avenir :

« Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les débauchés, les magiciens, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l’étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort » (Apocalypse 21 :8).

C’est une pure folie de penser que Dieu se pliera à nos critères de bien et de mal et c’est la troisième raison irréfutable pour laquelle la Bible est tout aussi pertinente de nos jours qu’elle l’a toujours été.

Jusqu’à présent, j’ai donné trois raisons irréfutables pour lesquelles le livre le plus vendu au monde est important pour vous et vos proches :

  • No1 : La nature humaine est la même depuis toujours.
  • No2 : Les problèmes causés par la nature humaine n’ont pas changé.
  • No3 : La posture de Dieu concernant le bien et le mal n’a pas changé.

Il existe de nombreuses autres raisons pour lesquelles la Bible est pertinente aujourd’hui, mais examinons maintenant une quatrième raison :

No4 : Le but de la vie n’a pas changé

Aujourd’hui, rares sont les personnes qui comprennent pourquoi elles sont nées. Comment le pourraient-elles donc alors qu’il règne dans notre monde une telle confusion religieuse, avec tant d’idées différentes sur la vie après la mort, ou même sur l’existence d’une vie au-delà de la mort ?

 Hélas, nombre d’entre elles ne se soucient pas assez de trouver la réponse, et celles qui s’en soucient, le plus souvent, ne savent pas identifier la bonne source de la réponse. Les Écritures révèlent qu’un être spirituel puissant a trompé le monde entier, et cela inclut la plus grande religion de la planète, le christianisme :

« Et il fut précipité, le grand dragon, le serpent ancien, appelé le diable et Satan, celui qui séduit toute la terre, il fut précipité sur la terre, et ses anges furent précipités avec lui » (Apocalypse 12 :9).

Remarquez que Jésus a dit que le premier signe menant à la fin de cette ère et à Son retour serait le faux christianisme. Notez-le et vérifiez-le par vous-même :

« Dis-nous, quand cela arrivera-t-il, et quel sera le signe de ton avènement et de la fin du monde ? Jésus leur répondit : Prenez garde que personne ne vous séduise. Car plusieurs viendront sous mon nom, disant : C’est moi qui suis le Christ. Et ils séduiront beaucoup de gens » (Matthieu 24 :3-5).

C’est pourquoi nous vous proposons gratuitement notre Cours de Bible du Monde de Demain. Il traite du but que Dieu a pour vous et moi. Ce but n’a pas changé depuis le tout début, mais peu de gens acceptent de le comprendre aujourd’hui. Satan a trompé les gens en leur faisant croire quelque chose de très différent au sujet de la récompense extraordinaire que la Bible offre réellement. Franchement, chers amis, il est étonnant de voir à quel point la plupart des chrétiens peuvent être trompés au sujet du livre auquel ils prétendent croire.

Considérez ce passage des Écritures, dans Daniel 7 :27, où il est question du futur règne du Messie :

« Le règne, la domination, et la grandeur de tous les royaumes qui sont sous les cieux, seront donnés au peuple des saints du Très-Haut. Son règne est un règne éternel, et tous les dominateurs le serviront et lui obéiront. »

Soit dit en passant que lorsque les Écritures utilisent le terme « saints », il ne s’agit pas de ceux qui ont été « béatifiés » par un organisme religieux quelconque. Il s’agit simplement des serviteurs de Dieu – des gens ordinaires comme vous et moi – qui sont conduits par l’Esprit Saint, qui ont l’Esprit du Christ qui habite en eux.

Mais ici, dans ce passage de l’Ancien Testament dans Daniel, nous lisons que les royaumes de ce monde seront pris en charge par le Royaume de Dieu. Passons maintenant au Nouveau Testament, à l’Apocalypse 20 :4, où l’on décrit cette même époque à venir :

« Et je vis des trônes ; et à ceux qui s’y assirent fut donné le pouvoir de juger. Et je vis les âmes de ceux qui avaient été décapités à cause du témoignage de Jésus et à cause de la parole de Dieu, et de ceux qui n’avaient pas adoré la bête ni son image, et qui n’avaient pas reçu la marque sur leur front et sur leur main. Ils revinrent à la vie, et ils régnèrent avec Christ pendant mille ans » (Apocalypse 20 :4).

Oui, les serviteurs de Dieu régneront avec le Christ pendant mille ans. Mais où ? Laissons le livre de l’Apocalypse nous répondre à cette question :

« Et ils chantaient un cantique nouveau, en disant : Tu es digne de prendre le livre, et d’en ouvrir les sceaux ; car tu as été immolé, et tu as racheté pour Dieu par ton sang des hommes de toute tribu, de toute langue, de tout peuple, et de toute nation [les serviteurs de Dieu qui seront ressuscités lors du retour du Christ] ; tu as fait d’eux un royaume et des sacrificateurs pour notre Dieu, et ils régneront sur la terre » (Apocalypse 5 :9-10).

Quelle différence avec le concept du Ciel, en tant que récompense, où l’on tourne en rond sans rien faire ! Non, le but de la vie va bien au-delà de ce qui est enseigné lors du culte religieux typique du dimanche matin ! Tout est dans la Bible pour ceux qui sont appelés par Dieu, et qui sont prêts à Le chercher.

Si vous voulez en savoir plus, assurez-vous de commander les quatre premières leçons de notre Cours de Bible en 24 leçons gratuites sur notre site Internet MondeDemain.org.


Ce que vous croyez au sujet de Dieu est-ce la vérité ?

Pour toute personne sensée, quelle que soit sa foi, une question se pose : « Comment puis-je savoir si ce que je crois est vrai ? » Après tout, tout le monde ne pense-t-il pas que ce qu’il croit est la vérité ? Mais comment cela est-il possible alors que nous croyons tous quelque chose de différent ? Pouvons-nous tous avoir raison ? Dans cette émission du Monde de Demain, nous répondons à la question : « Ce que vous croyez au sujet de Dieu est-ce la vérité ? »

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Qu’est-ce qui vous fait penser que vos croyances sont les bonnes ?

Notre monde abrite plusieurs grandes religions avec une multitude de courants en leur sein. Le christianisme est le plus diversifié, avec différentes formes de catholicisme, d’orthodoxie et de protestantisme, chacune de ces trois ayant une pléthore de dénominations différentes.

Le deuxième système de croyance le plus important est l’islam, avec des factions chiites et sunnites. Viennent ensuite l’hindouisme, le bouddhisme, le shintoïsme, le sikhisme, l’athéisme, parmi d’autres. De nombreuses personnes reconnaissent ouvertement qu’elles ont leur propre foi. « Spirituel, mais pas religieux » est un refrain courant aujourd’hui. Il est impossible de dénombrer avec précision la prolifération sans fin des systèmes de croyances dans un monde qui compte plus de huit milliards d’êtres humains.

Pour toute personne sensée, quelle que soit sa foi, une question se pose : « Comment puis-je savoir si ce que je crois est vrai ? » Après tout, tout le monde ne pense-t-il pas que ce qu’il croit est la vérité ? Mais comment cela est-il possible alors que nous croyons tous quelque chose de différent ? Pouvons-nous tous avoir raison ? Ce n’est pas une question à laquelle nous devrions nous soustraire. Si Dieu existe, accepte-t-Il toutes les formes de croyances ? Pouvons-nous Lui dicter ce qu’Il doit accepter ? Réfléchissez-y, mes amis.

Dans cette émission du Monde de Demain, je pose la question suivante et j’y réponds : « Ce que vous croyez au sujet de Dieu est-ce la vérité ? » Je reviendrai dans cinq secondes pour vous montrer comment vous pouvez savoir si ce que vous croyez au sujet de Dieu est vrai.

Je vous souhaite chaleureusement la bienvenue de la part de tous les membres du Monde de Demain. Aujourd’hui, je pose la question cruciale suivante et j’y réponds : « Comment pouvez-vous savoir si ce que vous croyez au sujet de Dieu est la vérité ? » Pensez-y, chers amis. Voulez-vous arriver à la fin de votre vie pour découvrir que vous vous êtes trompés sur le but même de votre existence ?

C’est pourtant ce qui doit arriver à l’écrasante majorité de ceux qui ont vécu. Quelle autre conclusion pouvons-nous tirer lorsque nous examinons les idées diverses et contradictoires de toutes les religions majeures, mineures et obscures existant dans notre monde ? Certains prétendent que tous les chemins mènent au paradis, mais avez-vous déjà appliqué cette logique pour arriver à Détroit, Londres ou Pékin ? Pensez-y : toutes les religions ne sont pas d’accord sur la destination finale, ni sur ce qu’il faut faire pour y arriver. La logique pure nous dit que c’est absurde.

Qu’est-ce qui vous fait penser que vos croyances sont les bonnes ? J’ai dû me poser la même question et, franchement, je suis étonné de voir à quel point il est facile de trouver la réponse. Cependant, il y a deux obstacles que nous devons surmonter au préalable :

  • Numéro 1 : Suis-je prêt à affronter sincèrement la question ?
  • Numéro 2 : Par où commencer ?

Soyons honnêtes avec nous-mêmes. Aucun d’entre nous n’aime pas admettre avoir tort. Les chrétiens croient que la vérité se trouve dans le christianisme. Mais au sein du christianisme, les catholiques et les protestants croient que leur foi est la bonne. Les musulmans croient que l’islam détient la vérité. Les hindous croient que l’hindouisme est la voie à suivre. Quant aux athées, ils rejettent l’idée même de Dieu. Alors, quelles que soient vos convictions, pourquoi auriez-vous raison et les autres non ? Avez-vous examiné sérieusement et objectivement la question ? Vous l’êtes-vous prouvée à vous-même ? La réponse risque de ne pas vous plaire si vous remettez sincèrement en question vos croyances de longue date. Si vous n’aimez pas la réponse, quelles en sont les implications ? Que ferez-vous à ce sujet ? Allez-vous procéder à des changements difficiles ? Admettrez-vous vos erreurs ?

Si vous êtes prêt à remettre en question vos croyances de longue date, où allez-vous chercher la réponse ? Dans la suite de cette émission, je vous donnerai trois clés pour trouver la réponse à cette question d’une importance essentielle.

Clé no1 : Prouvez par vous-même que Dieu existe

Croire est une chose, mais prouver ses croyances en est une autre. S’il n’y a pas de Créateur tout-puissant et omniscient, il n’est pas nécessaire d’aller plus loin. Chacun d’entre nous doit décider par lui-même de ce qui est bien ou mal et du sens temporel de la vie. Toutefois, si la prépondérance des preuves exige un Créateur intelligent, il nous incombe de chercher à Le connaître et de découvrir ce qu’Il attend de nous. Les athées supposent que la théorie de l’évolution leur donne raison, mais ont-ils vraiment soumis cette théorie à un examen approfondi ?

Franchement, les preuves de l’existence de Dieu sont partout autour de nous. Pourquoi la Lune est-elle 1/400ème de la taille de l’astre solaire, placée à la distance exacte permettant une éclipse solaire totale ? Quelle « coïncidence » ! Pourquoi 70% de cette planète est-elle recouverte d’eau, ce qui apporte une multitude de bienfaits – certains évidents, d’autres moins, et ceux que nous découvrons encore ? Pourquoi l’eau est-elle la seule substance qui existe communément ici-bas sous forme liquide, solide et gazeuse ? Pourquoi la congélation de l’eau défie-t-elle la norme de la contraction en se dilatant, ce qui permet à la glace de flotter plutôt que de couler ?

Lorsque nous observons la perfection qui abonde dans les créatures petites et grandes, nous reconnaissons la conception, la fonctionnalité et la beauté.

Les hippopotames herbivores et mammifères, ainsi que les crocodiles carnivores et pondeurs d’œufs, ont-ils vraiment tous les deux évolué à partir d’un ancêtre commun il y a 55 millions d’années comme l’affirment les évolutionnistes ? Comment se fait-il que ces ancêtres communs, si essentiels à la théorie de l’évolution, n’existent que dans l’imagination des artistes et non dans les archives fossiles ?

Il y a aussi tout le sujet de la microbiologie et des protéines, les éléments constitutifs de la vie. Comment l’ADN, le code le plus sophistiqué connu de l’homme, a-t-il évolué ? Steve Jobs a eu besoin d’humains intelligents pour élaborer des codes pour ordinateur, mais tous les auteurs de code réunis ne peuvent égaler la sophistication, la précision et la concision de l’ADN. Comment l’évolution a-t-elle pu se produire alors que l’ADN a besoin de protéines et que les protéines n’existent pas en dehors de l’ADN ? Lequel est apparu en premier, et comment l’un a-t-il survécu en attendant que l’autre évolue ? Dans les cellules vivantes, les protéines sont assemblées par de petites « machines », elles-mêmes constituées de protéines. Là encore, qu’est-ce qui est apparu en premier, la chaîne de montage ou les protéines qui la composent ?

Mathématiquement, il est impossible que la vie surgisse spontanément d’un matériau non vivant, comme l’admettent même les évolutionnistes. La probabilité que cela se produise est stupéfiante. On estime que le nombre d’atomes dans l’Univers connu est de 10 à la puissance 78 jusqu’à 10 à la puissance 82. C’est-à-dire, le chiffre 1, suivi de 78 zéros jusqu’à 82 zéros. Pourtant, comme l’explique l’évolutionniste Bill Bryson, la probabilité qu’une protéine typique s’autoassemblant est d’une sur 10 à la puissance 260 – c’est-à-dire le chiffre 1 suivi de 260 zéros. Mes amis, comprenez-vous ce que cela signifie ? Chaque fois que vous ajoutez un zéro, le nombre est multiplié par dix. Ainsi, les chances qu’un seul type de protéine s’autoassemble sont franchement nulles. En réalité, il s’agit littéralement d’une chance sur un nombre supérieur à des milliards, et des milliards et des milliards de fois plus grand que le nombre d’atomes dans l’Univers observable. Il n’est pas étonnant que Bryson admette : « Que le hasard puisse produire même une seule protéine semble franchement improbable » (Bill Bryson, Une histoire de tout, ou presque…, éditions Payot, p. 346, traduction Françoise Bouillot).

Il est clair que la matière est apparue à un moment donné et qu’il n’y a pas eu assez de temps pour qu’une seule cellule ait pu évoluer. Ainsi, même si les évolutionnistes admettent que c’est mathématiquement impossible, ils disposent d’une réponse standard pour étayer leur foi en l’impossible : « Nous existons, donc c’est arrivé ». Bien entendu, il s’agit d’une fausse piste qui détourne l’attention de la question pertinente. Notre existence n’est pas en cause. La vraie question est de savoir comment nous en sommes arrivés là. Donc la clé n°1 était : Prouvez par vous-même que Dieu existe.

Les preuves de l’existence de Dieu sont omniprésentes pour quiconque a l’esprit et les yeux ouverts. Dans la partie précédente, je n’ai même pas effleuré la surface de toutes les preuves de l’existence de Dieu. Même en dehors de la microbiologie, les preuves de l’existence de Dieu sont partout. C’est pourquoi l’ancien roi David a déclaré dans un psaume à juste titre : « L’insensé dit en son cœur : Il n’y a point de Dieu ! » (Psaume 14 :1). L’apôtre Paul écrivit ces mots sévères :

« La colère de Dieu se révèle du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes qui retiennent injustement la vérité captive, car ce qu’on peut connaître de Dieu est manifeste pour eux, Dieu le leur ayant fait connaître. En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil nu, depuis la création du monde, quand on le considère dans ses ouvrages. Ils sont donc inexcusables » (Romains 1 :18-20).

Si vous voulez savoir si votre système de croyances est correct, vous devez prouver l’existence de Dieu. C’est la première clé. La deuxième clé est la suivante :

Clé n°2 : Prouvez par vous-même que la Bible est vraiment la parole de Dieu

N’est-il pas logique de croire que si Dieu existe, Il a un but pour l’humanité et qu’Il ne nous a pas laissés dans l’ignorance quant à ce but ? Comment, le cas échéant, s’est-Il révélé à nous ? Sont-ce les êtres humains, si merveilleusement faits, livrés à eux-mêmes sans aucun but d’existence révélé ? Ou bien notre Créateur nous a-t-Il donné un moyen par lequel Son but nous est révélé ?

Le temps ne me permet pas d’explorer tous les ouvrages religieux, mais je prendrai le temps de parler de la Bible. L’une des caractéristiques uniques de ce livre étonnant est l’accomplissement des prophéties. Aucun autre livre ne prédit avec autant de précision et de clarté des événements qui ont eu lieu, mais aussi des événements qui se déroulent actuellement et des événements à venir. Nous avons abordé de nombreuses prophéties bibliques dans les émissions du Monde de Demain et dans notre littérature, mais permettez-moi de me concentrer sur l’une des prophéties les plus remarquables que l’on trouve dans le livre d’Ésaïe. Ici, Dieu bouscule tous les imposteurs :

« Ainsi parle l’Éternel, ton rédempteur, celui qui t’a formé dès ta naissance : Moi, l’Éternel, j’ai fait toutes choses, seul j’ai déployé les cieux, seul j’ai étendu la terre. J’anéantis les signes des prophètes de mensonge, et je proclame insensés les devins ; je fais reculer les sages, et je tourne leur science en folie » (Ésaïe 44 :24-25).

Il se projette ensuite dans l’avenir, après la chute de Jérusalem et la destruction du temple, jusqu’au moment où Jérusalem et le temple seront reconstruits. Dieu nomme alors le roi païen qui libérerait les Juifs pour qu’ils retournent à Jérusalem et reconstruisent le temple, et Il le fait 200 ans à l’avance. Dieu dit :

« Je confirme la parole de mon serviteur, et j’accomplis ce que prédisent mes envoyés ; je dis de Jérusalem : Elle sera habitée, et des villes de Juda : Elles seront rebâties ; et je relèverai leurs ruines […] Je dis de Cyrus : Il est mon berger, et il accomplira toute ma volonté ; il dira de Jérusalem : Qu’elle soit rebâtie ! et du temple : Qu’il soit fondé ! » (Ésaïe 44 :26, 28).

Le récit se poursuit au chapitre 45, expliquant que Cyrus soumettra des nations et deviendra très riche grâce à ses conquêtes, ce que l’Histoire confirme :

« Je te donnerai des trésors cachés, des richesses enfouies, afin que tu saches que je suis l’Éternel qui t’appelle par ton nom, le Dieu d’Israël. Pour l’amour de mon serviteur Jacob, et d’Israël, mon élu, je t’ai appelé par ton nom, je t’ai parlé avec bienveillance, avant que tu me connaisses » (Ésaïe 45 :3-4).

Oui, par l’intermédiaire du prophète Ésaïe, Dieu appela Cyrus par son nom et déclara ce qu’Il ferait, 200 ans avant la naissance de Cyrus. Jusqu’à présent, je vous ai donné deux des trois clés nécessaires pour répondre à cette question.

  • Clé n°1 : Prouvez par vous-même que Dieu existe
  • Clé n°2 : Prouvez par vous-même que la Bible est vraiment la parole de Dieu

Ces deux clés ouvrent la voie à la troisième clé essentielle qui peut vous donner la certitude que vous détenez la vérité, quelque chose qui échappe à une grande partie de l’humanité :

Clé n°3 : Prouvez à partir de la Bible ce que Jésus enseigna et comment Il vécut

À première vue, la plupart des gens pensent qu’ils savent déjà ce que Jésus enseigna, mais est-ce vraiment le cas ? Feu M. Roderick Meredith posa la question suivante :

« Si Jésus de Nazareth revenait aujourd’hui, reconnaîtrait-Il la religion qui porte Son nom ? Se pourrait-il qu’Il soit choqué de constater que […] Ses prétendus disciples croi[ent] à des doctrines totalement opposées à celles qu’Il avait enseignées, en observant d’autres jours de culte, d’autres traditions et, plus grave encore, [en ayant] d’autres idées sur Dieu et sur Son dessein, des idées contraires à celles de Jésus et des premiers apôtres ? » (Meredith, La restauration du christianisme originel, p. 3).

Lorsque nous regardons le christianisme dominant, nous découvrons une religion qui, à bien des égards, s’écarte de Jésus, de Ses apôtres et de l’Église originelle de Dieu. Il n’est pas étonnant que Jésus ait parlé du faux christianisme comme premier signe de la fin de cette ère :

« Jésus leur répondit : Prenez garde que personne ne vous séduise. Car plusieurs viendront sous mon nom [c’est-à-dire en affirmant qu’ils Le représentent], disant : C’est moi qui suis le Christ [en d’autres termes, admettant que Jésus est le Christ ou le Messie]. Et ils séduiront beaucoup de gens » (Matthieu 24 :4-5).s

Jésus interpellait les gens, même en Son temps : « Pourquoi m’appelez-vous Seigneur, Seigneur ! et ne faites-vous pas ce que je dis ? » (Luc 6 :46).

Oui, les gens appellent Jésus leur Seigneur ou leur Maître, mais pratiquent-ils vraiment ce qu’Il enseignait ? Ou bien trouvent-ils des excuses pour ne pas croire aux affirmations claires de Jésus, comme celle que l’on trouve dans Son sermon sur la montagne :

« Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes ; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir. Car, je vous le dis en vérité, tant que le ciel et la terre ne passeront point, il ne disparaîtra pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre, jusqu’à ce que tout soit arrivé » (Matthieu 5 :17-18).

Le temps étant limité, permettez-moi de poser quelques questions sérieuses à ceux qui étudient sérieusement la Bible :

  • Pourquoi les chrétiens n’observent-ils pas le même sabbat du septième jour que Jésus et Ses apôtres ? Il est écrit à trois reprises que Jésus est « le maître du sabbat », alors pourquoi les gens appellent-ils le dimanche le Jour du Seigneur, alors que la Bible ne le fait jamais ?
  • Pourquoi la naissance du Christ est-elle célébrée le jour de l’anniversaire du dieu soleil Mithra ?
  • Pourquoi le nom d’une déesse païenne de la fertilité, Ishtar (les Pâques), est-il lié à une fête chrétienne des plus sacrées ?
  • Pourquoi les Pâques sont-elles célébrées avec des symboles de fertilité tels que des œufs et des lapins – quelque chose d’absolument absent dans le Nouveau Testament ?
  • Pourquoi des fêtes d’origine païenne sont-elles substituées aux Jours saints que Jésus et Ses apôtres célébraient ?

Ce n’est pas parce que nous croyons à quelque chose depuis notre plus tendre enfance que cela devient vrai. Pourtant, combien de personnes sont prêtes à remettre en question les croyances transmises de génération en génération ?

Je pense que si vous regardez Le Monde de Demain vous croyez d’une manière ou d’une autre au christianisme. Il est probable que seul un très faible pourcentage de notre public s’identifie comme non-chrétien. C’est pourquoi je me suis concentré sur le Dieu de la Bible. Néanmoins, cela n’enlève rien aux deux premières clés pour savoir si ce que vous croyez est vrai. À savoir :

  • Clé n°1 : Prouvez par vous-même que Dieu existe
  • Clé n°2 : Prouvez par vous-même que la Bible est vraiment la parole de Dieu

Mais lorsque nous parlons de la troisième clé à un public chrétien, les gens sont gagnés par les émotions et sont sur la défensive. L’orgueil y fait obstacle. La plupart des gens préfèrent croire que leurs croyances de longue date sont justes plutôt que d’admettre l’erreur et de changer. Mais savez-vous que Dieu nous dit que Satan a séduit le monde entier ? Savez-vous que le christianisme, la plus diverse de toutes les religions du monde, est le plus grand système de croyances au monde ? Selon une source, on estime que le christianisme à la fin de 2024 devrait compter plus de 2,63 milliards d’adeptes.

À quelle forme de christianisme souscrivez-vous ? Avec une telle diversité au sein de la plus grande de toutes les religions, comment peuvent-elles toutes avoir raison ? Seriez-vous surpris d’apprendre que, selon de nombreux spécialistes, très peu de personnes imitent aujourd’hui le fondateur du christianisme ?

Jesse Lyman Hurlbut, érudit protestant respecté, souligne qu’il n’a pas fallu longtemps pour que le christianisme prenne un mauvais tournant :

« Les cinquante années qui ont suivi cet événement [la mort de Paul] sont cachées comme derrière un rideau, à travers lequel nous aimerions discerner de quoi satisfaire notre soif d’information. Quand ce rideau se lève enfin, aux environs de l’an 120, grâce aux écrits des pères de l’Église, nous découvrons une chrétienté qui, sous bien des aspects, diffère beaucoup de celle que nous avons connue aux jours de Pierre et de Paul » (Histoire de l’Église chrétienne, Hurlbut, éditions Visa, p. 31, traduction Philippe le Perru).

Plus précisément, le philosophe et théologien Søren Kirkegaard écrit :

« Le christianisme du Nouveau Testament n’a aucune réalité. Ici : rien à réformer ; ce dont il s’agit, c’est de faire toute la lumière sur un crime perpétré au nom du christianisme pendant des siècles par des millions d’hommes (innocemment ou non) dont la prudente sagesse, sous prétexte de perfectionner le christianisme, a peu à peu tenté d’en frustrer Dieu et de faire de lui tout le contraire de ce qu’il est dans le Nouveau Testament » (Œuvres complètes, Søren Kirkegaard, tome 19, éditions de l’Orante, p. 41, traduction Paul-Henri Tisseau).

Et comme l’explique l’historien Will Durant :

« Le christianisme n’a pas détruit le paganisme ; il l’a adopté » (Histoire de la civilisation, Will Durant, “César et le Christ”, volume 9, éditions Rencontre, p. 239-240, traduction Jacques Marty).

   Donc, Clé n°3 : Prouvez à partir de la Bible ce que Jésus enseigna et comment Il vécut. Toutes les confessions chrétiennes prétendent détenir la vérité, mais l’apôtre Jean écrivit :

« Celui qui dit : Je l’ai connu, et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est point en lui. Mais l’amour de Dieu est véritablement parfait en celui qui garde sa parole : Par cela nous savons que nous sommes en lui. Celui qui dit qu’il demeure en lui doit marcher aussi comme il a marché lui-même » (1 Jean 2 :4-6).

Chers amis, marchez-vous dans les pas de Jésus ? En êtes-vous sûrs ?

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