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Les épidémies : le quatrième cavalier

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Les prophéties bibliques, relatives à la fin des temps, emploient les images inquiétantes de quatre cavaliers pour décrire les terribles événements, qui balayeront la terre, juste avant le retour de Jésus-Christ.

Le quatrième cavalier (Apocalypse 6 :7-8) symbolise le début des maladies et des douleurs (Matthieu 24 :7 ; Marc 13 :8 ; Luc 21 :11) qui ravageront un quart de la terre, par la violence, la famine et « les bêtes de la terre » – y compris les virus et les bactéries (Apocalypse 6 :8). Par rapport à la population mondiale actuelle, cela signifie que plus de 1,5 milliard de gens mourront par ces calamités ! Avec la technologie médicale moderne, des catastrophes de cette magnitude peuvent sembler inconcevables, mais des alertes d’épidémies mondiales et dévastatrices apparaissent de plus en plus souvent – montrant que ces prophéties bibliques des temps anciens sont bien réelles, aujourd’hui !

Des rapports inquiétants

Depuis quelques dizaines d’années, les autorités médicales ont noté la réapparition et la propagation de maladies infectieuses, dont on pensait qu’elles étaient sous contrôle. La malaria sévit de nouveau dans des régions où elle avait été presque éradiquée, mais elle se répand maintenant par des moustiques qui résistent aux insecticides, et par des parasites résistants aux antibiotiques. Aujourd’hui, la malaria touche plus de 600 millions de personnes, et tue chaque année plus d’un million d’enfants, en Afrique sub-saharienne. La tuberculose qui résiste aux médicaments, se répand dans les régions économiquement faibles d’Europe de l’Est, de la Russie, de l’Asie et de l’Afrique. Le réchauffement des températures a accru le rayon d’action des moustiques, qui ont transporté le virus West Nile (ou virus du Nil occidental) en Amérique du Nord. Les maladies sexuellement transmissibles montent en flèche dans les grandes villes mondiales. Selon un récent rapport des Nations unies, plus de 40 millions de personnes de par le monde souffrent du sida. En 2003, le sida a fait plus de 3 millions de morts, plus de 5 millions de personnes ont contracté la maladie, et les experts disent que « le pire est encore à venir » ! La réapparition des maladies infectieuses inquiète réellement les responsables de la santé publique – pour des raisons que l’on comprend !

Notre monde vulnérable

Au cours du siècle dernier, le développement des antibiotiques – les « billes magiques » de la médecine moderne – a créé un faux sentiment de sécurité que nous ne serons plus menacés par les maladies infectieuses. Cependant, l’apparition de microbes résistants aux puissants médicaments révèle qu’il y a des limites à l’efficacité des antibiotiques. Les vols internationaux contribuent grandement à la propagation des maladies. En l’espace de quelques heures, des milliers de gens dans un aéroport peuvent se trouver au contact d’un malade qui vient de l’autre côté de la terre. La multiplication des mégapoles, où des millions de gens vivent les uns sur les autres, facilite aussi la propagation des maladies. Dans les pays en voie de développement – où des millions de gens sont entassés les uns sur les autres dans des quartiers insalubres, ayant un accès restreint à l’eau potable, aux services médicaux et aux infrastructures sanitaires pour les déchets et les ordures – ces maladies infectieuses se multiplient. Les perturbations sociales, causées par les guerres et les agitations politiques qui frappent l’Afrique, le Moyen-Orient et d’autres parties du monde, créent des conditions favorables à la propagation des maladies infectieuses. Tous ces facteurs sont présents et en pleine expansion dans notre monde actuel. La menace du terrorisme biologique – la libération délibérée de microbes toxiques ou d’agents chimiques dans les grands centres urbains – présente un scénario catastrophe capable de tuer un grand nombre de gens en très peu de temps. Au cours de la dernière décennie, notre monde est visiblement devenu plus vulnérable à un début d’épidémies mondiales, qui ont le potentiel d’emporter des millions de vies – c’est exactement ce que symbolise le quatrième cavalier.

L’oubli du passé

Si nous jetons un rapide coup d’œil sur l’Histoire, nous découvrons que « les épidémies ont détruit des empires, des armées, et ont changé la façon dont nous vivons » (Fourth Horseman, Nikiforuk, page xv. C’est nous qui traduisons tout au long de cet article). Dans le passé, des épidémies ont surgi à l’improviste, et ont semé la mort et la dévastation sur de grandes superficies de la terre. Au Moyen Age, la lèpre, la tuberculose, le choléra et la typhoïde se sont propagés dans les villes médiévales surpeuplées et aux conditions d’hygiène déplorables. En 1348, une épidémie de peste – la « peste noire » – tua un tiers de la population de l’Europe (soit environ 30 millions de morts), en deux années seulement ! La peste se répandait le long des itinéraires commerciaux. Les marins de Colomb ramenèrent la syphilis des Amériques, et la maladie se répandit rapidement en Europe, favorisée par la promiscuité et les bains publics. Les Européens apportèrent la variole aux Amériques, qui tua 100 millions d’indigènes américains en un siècle, parce qu’ils manquaient d’anticorps naturels contre cette maladie. L’épidémie mondiale la plus spectaculaire des temps modernes fut l’épidémie de grippe de 1918, qui fit 50 millions de morts en 18 mois seulement ! En comparaison, les combats de la Première Guerre mondiale coûtèrent 15 millions de vie en quatre ans. La récente apparition du SRAS et la résurgence des maladies infectieuses montrent également que le quatrième cavalier est une menace sur la santé de l’humanité – et qu’il le sera encore lorsque les conditions lui seront favorables.

Les leçons de l’Histoire

Bien que les épidémies soient souvent considérées comme des actes de « force majeure » ou des catastrophes naturelles, « elles ne se développent pas » sans invitation. Il faut qu’elles soient provoquées par la civilisation (Nikiforuk, Jacket). Vers 450 apr. J.-C., Hippocrate observa que « l’apparition des maladies ne se fait pas sans qu’elle ait été provoquée soit par des grands changements dans la santé des êtres humains, soit par des grands changements dans la santé du pays – autrement dit : « Les êtres humains provoquent les épidémies » (Ibid., page 11). Le pathologiste allemand Rudolf Virchow, considéré comme le père de l’épidémiologie, a conclu, il y a près de cent cinquante ans, que « les épidémies ressemblent à de grands avertissements par lesquels un chef d’État […] peut se rendre compte qu’il y a des problèmes dans le développement de son peuple » (Ibid.).

Les changements actuels, dans l’environnement et dans la vie des êtres humains, sont sans précédent. Regardez simplement les résultats de l’explosion des populations : la pollution de l’air et de l’eau dans les décharges et les villes en pleine expansion, les quartiers délabrés où des millions de gens vivent dans la misère, la destruction des forêts liée au développement économique et le réchauffement de la planète qui affecte les cycles climatiques et économiques sur la surface de la terre. Ajoutez à cela l’apparition des germes qui résistent aux médicaments, les maladies qui se propagent par les vols internationaux, et l’affaiblissement du système immunitaire causé par le stress, la promiscuité sexuelle, les drogues et la malnutrition – et vous avez tous les éléments nécessaires pour l’apparition des épidémies mondiales ! L’épidémie du sida et les taux croissants des maladies sexuellement transmissibles sont les conséquences biologiques de la promiscuité, d’une mauvaise hygiène et de nombreux autres comportements à haut risque de la part de gens qui ignorent les principes fondamentaux de la santé, et qui ne sont pas préparés à prendre leurs responsabilités pour les dégâts qu’ils causent aux autres par leurs actions.

Il y a longtemps, notre Créateur nous a mis en garde : « Si tu n’obéis point à la voix de l’Éternel, ton Dieu, si tu n’observes pas et ne mets pas en pratique tous ses commandements et toutes ses lois […] l’Éternel attachera à toi la peste […] l’Éternel te frappera de langueur, de fièvre, d’inflammation […] dont tu ne pourras guérir » (Deutéronome 28 :15-28). La Bible révèle que, du fait que l’humanité ignore délibérément les lois fondamentales physiques et morales, nous récolterons les conséquences de la violation de ces lois, et que « l’Éternel fera venir sur toi, jusqu’à ce que tu sois détruit, toutes sortes de maladies et de plaies qui ne sont point mentionnées dans le livre de cette loi » (Deutéronome 28 :61). Jésus-Christ nous a également prévenu que, juste avant Son retour, des calamités mondiales menaceraient l’existence de la race humaine (Matthieu 24 :21-22). Lorsque le quatrième cavalier commencera son ultime chevauchée, il aura été invité par les actes des êtres humains. Ces prophéties sérieuses sont en marche, et s’accompliront dans les années à venir !

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