Des ombres sur l’Europe | Le Monde de Demain

Des ombres sur l’Europe

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Dans un continent autrefois dominé par le catholicisme romain, l’islam est désormais en progression, mais le Vatican s’acharne à conserver le plus d’influence possible. Il est nécessaire que vous compreniez de quelle manière les inquiétants rebondissements politiques et sociaux en Europe vous affecteront dans les années à venir.

Les prophéties bibliques révèlent que des événements surprenants en Europe sont sur le point de changer le cours de l’histoire mondiale !

Les événements actuels et les prophéties bibliques convergent de façon remarquable vers l’Europe. Des ombres du passé rattrapent progressivement le présent et modèlent l’avenir de cette région-clé du globe. Ces ombres inquiétantes – telles des spectres du Moyen Age – représentent des forces historiques bien définies, qui ont déjà influencé le cours de l’histoire européenne au fil des siècles. Ces spectres de l’Histoire s’élèvent à nouveau, pour projeter des ombres inquiétantes sur l’avenir de l’Europe et du monde. Malheureusement, notre société moderne – un parc d’attraction consumériste – est si préoccupée par les soucis du moment et les plaisirs de la vie que nous en occultons les leçons que l’Histoire pourrait nous enseigner.

Des tendances majeures se dégagent en Europe, elles sont liées de façon troublante au passé et elles correspondent précisément aux prophéties bibliques. Pourtant, très peu de gens se rendent compte que le passé de l’Europe offre d’importants indices sur le présent et l’avenir. La plupart des intellectuels contemporains, des écrivains et des journalistes, ne comprennent pas que la Bible donne la signification réelle des transformations qui ont lieu actuellement en Europe – et mèneront finalement ces événements. Les nations d’Europe se dirigent vers un avenir surprenant et tumultueux, qui changera irrémédiablement le cours de l’histoire mondiale. Vous devez comprendre comment les ombres s’élevant sur l’Europe affecteront votre vie dans les années à venir !

La menace méridionale

L’une des plus grandes ombres s’élevant sur l’Europe est la menace terroriste des extrémistes musulmans. Cette menace projette une ombre inquiétante sur l’Europe, mais aussi sur une bonne partie du globe. Pourtant, l’activité terroriste n’est que l’aspect le plus visible d’une menace grandissante venant du sud et dirigée contre l’Europe. Ces dernières décennies, les Européens ont observé, avec une inquiétude croissante, la recrudescence de la culture islamique – au sein de leur territoire et le long de leurs frontières méridionales. L’islam est la religion qui progresse le plus dans le monde (World Religions,Keene, page 144). Les taux de natalité dans les pays islamiques sont deux à trois fois plus élevés que dans les pays européens (qui ont un taux de croissance zéro). Les musulmans représentent maintenant un cinquième de la population mondiale. Les taux de natalité élevés et le manque d’opportunités économiques dans beaucoup de pays islamiques ont poussé des millions d’immigrés vers l’Europe – où ils constituent maintenant près de 10% de la population dans certains pays européens.

Cette recrudescence islamique et ces vagues d’immigrés sont à la fois subies et craintes en Europe – où de nombreux occidentaux se sentent « envahis, non par des armées et des chars, mais par des immigrés qui parlent d’autres langues, adorent d’autres dieux, appartiennent à d’autres cultures, et qui, craignent-ils, finiront par leur arracher leurs emplois, occuper leurs terres, vivre du système social et menacer leur mode de vie » (Global Migration Crisis,Weiner, page 2. C’est nous qui traduisons tout au long de cet article). En Europe, ces peurs ont alimenté une certaine hostilité envers les musulmans et ont généré des soutiens aux partis politiques nationalistes, anti-immigration et d’extrême droite. Un intellectuel français se lamentait : « L’Histoire, la proximité et la pauvreté assurent à la France et à l’Europe d’être dominées par des gens venant des sociétés du sud en défaillance » (Strangers at the Gates, Miller, page 80).

Alors que les dirigeants libéraux occidentaux parlent de tolérance, de négociation et de coexistence dans une société multiculturelle, les réalités historiques montrent le contraire. Pendant près de 1400 ans, les relations entre l’islam et la « chrétienté » ont été orageuses et ensanglantées avec des conquêtes, des reconquêtes, des massacres et des représailles. Dans les années 600, des guerriers musulmans sont sortis du Moyen-Orient pour conquérir l’Afrique du Nord et l’Europe et pour imposer leur religion par l’épée. Vers l’an 1100 apr. J.-C., les papes européens ont lancé les croisades – attaques armées pour reconquérir la Terre sainte. Des milliers de chevaliers « ont pris la croix » et mis le cap sur Jérusalem afin de combattre « pour Dieu ». Néanmoins, les armées musulmanes reconquirent ces territoires, prirent Constantinople et la majorité des Balkans, et ils assiégèrent Vienne. Pendant près d’un millénaire, l’Europe subit une menace constante de la part du monde islamiquedu sud et de l’est. Samuel Huntington,professeur à l’université de Harvard, souligna que « l’islam est la seule civilisation qui a mis en danger la survie de l’Occident, à deux reprises au moins » (The Clash of Civilizations, page 210).

En Occident, beaucoup de gens ne réalisent pas que l’islam et la démocratie occidentale sont tout simplement incompatibles (voir Islam and democracy : the impossible union,The London Times, 23 mai 2004). Dans une démocratie, des personnes laïques font les lois ; mais dans les sociétés islamiques, les lois proviennent de leur livre saint religieux, le Coran. Des dirigeants musulmans ont déclaré que « la cause principale des maux contemporains est l’expansion de la démocratie » et « une seule ambition est digne de l’islam […] sauver le monde de la malédiction de la démocratie » (ibid.). S’il est une leçon à tirer du dernier siècle, c’est « l’incapacité générale de la démocratie libérale à s’emparer des pays islamiques » (Huntington, page 114).

Cette incompatibilité s’étend jusqu’à l’aspect religieux. L’islam et la chrétienté prétendent l’une et l’autre être la confession « véritable ». Elles sont l’une et l’autre des religions missionnaires qui cherchent à convertir les mécréants – c’est-à-dire toutes les autres religions. La chrétienté enseigne que Jésus est le Fils de Dieu ; les musulmans disent que Dieu n’a pas eu d’enfant et que c’est un blasphème de le dire. Beaucoup de musulmans considèrent que les sociétés occidentales, séculaires, matérialistes et hédonistes, ont « oublié Dieu » et séduit le monde avec des valeurs licencieuses répandues par les films, la mode et les médias. C’est pourquoi un militant musulman a souligné : « Nous n’essayons pas de négocier avec vous. Nous voulons vous détruire » (The London Daily Telegraph, 14 mars 2004). Pays après pays, la recrudescence de l’islam a débouché sur un rejet et une répugnance des institutions occidentales et des valeurs qui sont jugées comme légères, dégradantes, inférieures et comme une menace à la culture islamique !

Les observateurs reconnaissent que la montée de l’islam et du terrorisme islamique sont simplement le chapitre le plus récent d’un combat séculaire entre l’islam et la « chrétienté » pour la suprématie mondiale (voir À Brief History of the Crusades, Hindley). L’historien britannique Paul Johnson a écrit : « Nous entrons clairement dans la nouvelle phase d’une ancienne guerre » (ibid.). Il y a dix ans, un éminent musulman déclara qu’en Occident, « le prochain affrontement viendra très certainement du monde musulman » (Time, 15 juin 1994, page 24). D’autres encore ont noté que « l’Europe pourrait être en première ligne » dans ce combat naissant entre l’Occident et l’islam, et un tel affrontement contre l’islam pourrait « servir à consolider l’identité européenne[…] à un moment crucial dans le processus de l’Union européenne » – un fait qui pourrait être exploité par les dirigeants européens (Huntington, page 212). À la lumière de ces développements, et avec la disparition de la menace russe, les plans de l’OTAN pour la défense de l’Europe « se dirigent progressivement vers de potentielles menaces venant du sud » (ibid., page 215).

Mais quelle est la signification réelle de la recrudescence de l’islam et de la menace grandissante venant du sud dirigée contre l’Europe, et quelle direction prendra-t-elle ? Alors que les spécialistes des relations internationales se rétractent dans leurs prédictions pour l’avenir, la Bible révèle la signification des événements que nous vivons, et elle prédit où ils mènent. Il y a plus de 2500 ans, le prophète Daniel (écrivant en des termes qui renvoyaient à des préoccupations modernes) déclara : « Au temps de la fin, le roi du midi se heurtera contre lui [attaquera le roi du Nord – ou du septentrion]. Et le roi du septentrion fondra sur lui comme une tempête, avec des chars et des cavaliers, et avec de nombreux navires ; il s’avancera dans les terres, se répandra comme un torrent et débordera. Il entrera dans le plus beau des pays, et plusieurs succomberont ; mais Edom, Moab, et les principaux des enfants d’Ammon seront délivrés de sa main » (Daniel 11 :40-41). Le point de repère de Daniel est Jérusalem. Il prédit clairement que juste avant le retour de Jésus-Christ, les manœuvres militaires d’une puissance du Sud entraîneront une réplique militaire par une puissance du Nord. Il s’agit de la tendance qui se développe aujourd’hui entre l’Europe et les nations islamiques au sud et à l’est de l’Europe. Les activités terroristes islamiques pourraient être le déclic qui provoquera d’autres événements annoncés dans la prophétie. Les années à venir nous le diront.

La montée de Rome

Un autre rebondissement, projetant une ombre à long terme sur l’Europe, est l’influence grandissante et le rôle de plus en plus évident du pontife de Rome. Le pape Jean-Paul II s’est distingué comme étant le principal porte-parole de la « chrétienté » occidentale, et peut-être même le dirigeant religieux le plus influent dans l’Histoire. Pendant ses 26 années de pontificat, il parcourut le globe et atteignit une envergure internationale. Il conseilla et réprimanda les dirigeants mondiaux, reçut des ambassadeurs des autres nations et envoya des émissaires autour de la terre pour des missions diplomatiques. En tant que chef d’état, il s’est même exprimé à la tribune des Nations Unies.

Alors que Jean-Paul II œuvrait plus qu’aucun autre pape, dans l’histoire récente, pour relever le rôle de la papauté sur la scène mondiale, ses racines réelles sont en Europe méridionale – Rome – d’où il projeta une ombre indubitable. Tout comme ses prédécesseurs, Jean-Paul II n’a pas ménagé ses efforts pour unir l’Europe. En tant que principal porte-parole de l’Église catholique romaine, il a adressé des lettres apostoliques aux dirigeants européens mentionnant, par exemple, que « l’Europe a besoin d’une dimension religieuse […] l’Église catholique est convaincue qu’elle peut apporter une contribution exceptionnelle dans le processus de réunification […] l’Église d’aujourd’hui, avec un sens de la responsabilité renouvelé, est consciente de l’urgence […] d’aider l’Europe à se construire en revivifiant ses origines chrétiennes » (Ecclesia in Europa, pages 23, 80). Jean-Paul II savait comment ses prédécesseurs avaient modelé et façonné l’histoire de l’Europe et du monde, et il voyait l’Église catholique romaine comme un instrument de Dieu pour transformer l’histoire et façonner le futur, comme il l’écrivit dans sa lettre apostolique de janvier 2001, Au commencement du nouveau millénaire (voir pages 27 et 32). Benoît XVI, successeur de Jean Paul II, suit certainement les traces de son prédécesseur en ce qui concerne les efforts pour l’unification de l’Europe sous l’égide de l’Église catholique.

Néanmoins, l’Histoire nous rapporte des détails sordides lorsque la papauté présida l’Europe unie sous la religion catholique romaine. Les conversions et l’unité étaient souvent obtenues par l’épée. Les juifs étaient expulsés des pays catholiques romains ou rassemblés dans des ghettos et forcés d’arborer des vêtements distincts, des siècles avant que les nazis fassent la même chose (voir Unholy War : The Vatican’s Role in the Rise of Modern Anti-Semitism, Kertzer). Les musulmans étaient bannis de l’Europe, et des croisades étaient lancées contre les infidèles – et même contre les dissidents chrétiens (voir The Cathars,Barber). Les opposants étaient brûlés au pieu, emprisonnés ou condamnés dans les galères – par décret, et avec la bénédiction des papes du Moyen Age ! Cette période, où le catholicisme romain a dominé l’Europe, a inspiré de nombreux récits macabres (voir The Inquisition,Baigent et Leigh). De nos jours, les Européens devraient être réticents à s’unir encore sous la bannière des pontifes de Rome, à cause du passé maculé de sang de l’Europe ! Malgré cela, ces « spectres du passé » s’élèvent à nouveau, exprimant leur désir une fois encore de projeter leur ombre sur l’Europe.

L’ascension actuelle de la papauté en Europe a aussi une signification prophétique ! Elle est décrite dans de nombreuses prophéties qui convergent vers les événements des temps de la fin. Daniel avait prédit qu’une « petite corne » présiderait à plusieurs rétablissements de l’Empire romain ; qu’elle profèrerait des paroles arrogantes et qu’elle « ferait la guerre aux saints » jusqu’à ce que le Christ revienne (Daniel 7 :8, 21-22, 24-25). Cela décrit précisément l’histoire de la papauté. Les papes ont intronisé les empereurs d’Europe, et persécuté ceux qui croyaient dans la Bible et qui rejetaient les traditions de l’Église empruntées aux païens. L’apôtre Paul a averti qu’un puissant personnage religieux apparaîtra à la fin de cette ère et qu’il séduira des millions de gens en accomplissant des signes et des prodiges (2 Thessaloniciens 2 :1-12). Pendant des siècles, le « catholicisme populaire » a considéré une série de « madones pleurantes » et de « statues saignantes » comme un aspect distinctif de la piété catholique populaire. Aujourd’hui, des milliers de gens se rendent en foule dans des lieux de pèlerinage mariaux en Europe et dans d’autres régions du monde, en espérant voir un miracle. Les prophéties bibliques indiquent que ce genre de manifestations augmentera à la fin de cette époque – séduisant beaucoup de gens !

L’apôtre Jean parle d’une coalition des temps de la fin entre un personnage religieux puissant et un personnage politique rusé – la « bête » – qui dirigera une fédération de dix nations juste avant le retour du Christ (Apocalypse 13 ; 17). Jean déclara que ce dirigeant religieux, qui réalisera des miracles, convaincra les gens de soutenir la bête (Apocalypse 13 :11-18). Cet ecclésiastique dirigera une Église (la femme revêtue de parures) qui montera(influencera) la puissance de la bête (Apocalypse 17 :3-4). Ces images prophétiques – qui rappellent ce qui se passa au Moyen Age, lorsque la papauté et le Saint Empire romain dominaient l’Europe – s’élèvent à nouveau sur l’Europe ! Le prophète Ésaïe indique que cette organisation religieuse – la « fille de Babylone » – dirigera un mouvement œcuménique pour ramener ses enfants errants sous sa domination (Ésaïe 47 :1, 8).

En lisant ces prophéties, il est difficile d’éviter le rapprochement évident avec le pape et l’Église catholique romaine. De nos jours, le pontife romain est le principal acteur de la dynamique de coalition de la chrétienté mondiale. Jean-Paul II a prononcé plus de 700 discours promouvant l’unité européenne sur les bases de la fondation religieuse historique de l’Europe. Il réprimanda l’Union européenne de ne pas mentionner l’héritage catholique romain de l’Europe dans sa Constitution. L’Église catholique romaine a publié un décalogue pour l’Europe, dix points sur lesquels l’Église estime pouvoir guider l’avenir de l’Union européenne. Les prophéties bibliques révèlent que la montée d’un personnage religieux influent lié à Rome aura lieu juste avant le retour de Jésus-Christ. Voici la signification réelle de l’ombre catholique romaine qui se dessine à nouveau sur l’Europe.

Rétablir la bête

Une autre ombre est la perspective d’une Europe politiquement unie, dominée par l’Allemagne. L’ancien secrétaire d’État américain, Henry Kissinger, a observé : « L’émergence d’une Europe unifiée est l’un des événements les plus révolutionnaires de notre temps », et il reconnaît que ceci pourrait menacer l’Amérique (voir Does America Need a Foreign Policy ?, page 41). L’ancien Premier ministre britannique Margaret Thatcher a écrit : « Le mouvement vers un super-état bureaucratique européen […] a d’énormes implications sur le monde entier » (Statecraft, page 324).

Alors que les intellectuels européens ont depuis des siècles rêvé d’unir le continent, ce n’est que lors de la dernière décennie que les dirigeants de l’Europe ont réussi à établir une Union européenne, une monnaie commune (l’euro), une Banque européenne et une Cour européenne. Une Constitution européenne fut finalement établie à Lisbonne, et une force de police européenne a été approuvée. Une armée européenne est en train de prendre forme, et des postes de président de l’Europe et de ministre européen des Affaires étrangères sont déjà une réalité. La ténébreuse « créature » en construction en Europe pourrait devenir une réalité pendant la prochaine décennie !

Ces développements sont salués comme de remarquables avancées sur le chemin d’une Europe unie et pacifique, solution ultime aux querelles sanglantes qui divisèrent les Européens dans le passé, et comme un exemple que le monde peut suivre. Pourtant de nombreuses tentatives d’unification de l’Europe ont déjà échoué. L’Empire romain connu la gloire pendant plusieurs siècles avant de s’effriter. La tentative de Charlemagne de rétablir l’Empire et d’unifier l’Europe s’est arrêtée à sa mort. Les rétablissements de l’Empire sous Otton le Grand de Germanie, Charles V et les Habsbourg du Saint Empire romain ont rarement été des époques de paix et d’unité, puisque les papes et les empereurs se battaient pour la suprématie. Les aspirations de Napoléon, de Mussolini et d’Hitler, pour rétablir l’Empire romain et unir l’Europe, furent éphémères. Toutes ces tentatives d’unification de l’Europe dépendaient de la force militaire, et toutes ont finalement échoué. Les papes à Rome soutenaient ces tentatives d’unification de l’Europe ; Mussolini et Hitler ont même signé des concordats (accords) avec l’Église catholique qui soutenait leur accession au pouvoir (voir Hitler’s Pope, Cornwell). Néanmoins, ces bénédictions papales n’ont pas garanti leur réussite.

Les dirigeants européens actuels continuent de tenter d’unir l’Europe sur un modèle romain. Lorsque le traité de Rome a été signé en 1957, posant les fondements d’une unité européenne, les participants déclarèrent : « Aujourd’hui, nous nous sentons romains […] nous avons consciemment recréé l’Empire romain, une fois encore » (The Signature of God, Jeffrey, pages 190-191). Les dirigeants actuels essayent d’unifier le continent par des moyens économiques et légaux – en exerçant simultanément des pressions directes, des intimidations et en arrangeant des accords en coulisses. Ils n’ont plus qu’à brancher la puissance latente de la religion pour soutenir leurs efforts, et ceci arrivera une fois de plus, comme dans le passé ! L’ombre grandissante d’une Europe politiquement unie a une profonde signification prophétique. Daniel avait prédit que quatre empires domineraient le Moyen-Orient (Daniel 2 ; 7). Il indiqua que le quatrième empire, Rome, serait rétabli plusieurs fois (les dix cornes – Daniel 7 :7, 20, 24). Le dernier rétablissement, qui arrivera juste avant le retour de Jésus-Christ, comprendra dix rois (dix orteils – Daniel 2 :42-44) qui abandonneront leur souveraineté à un dirigeant fort (la bête décrite dans Apocalypse 17 :12) alors qu’ils créeront un ensemble commercial mondial (voir Apocalypse 18). Ce rétablissement final est décrit comme un mélange instable fait « de fer et d’argile » qui s’émiettera au retour du Christ (Daniel 2 :40-45). C’est une excellente description des nations européennes, qui se disputent entre elles tout en s’efforçant de créer un édifice qui les aidera à jouer un rôle important sur la scène mondiale. Un historien a dit que l’Union européenne a été construite sur des « sables mouvants politiques » (The Question of Europe,Gowan et Anderson, page 144).

Pendant que les dirigeants européens parlent de paix, et que les nations manœuvrent pour obtenir des postes d’influence, les prophéties bibliques – et les tendances actuelles – montrent que l’Allemagne va émerger comme le principal acteur. La Banque européenne est modelée d’après la Deutsche Bundesbank, l’élargissement vers l’Europe de l’Est est décrit comme étant un « projet allemand » et un Allemand se trouve à la tête de l’armée européenne. Les prophéties bibliques indiquent qu’un puissant dirigeant – le « roi du Nord » – prendra le contrôle de cette « créature » politique et il l’utilisera à de mauvaises fins. Daniel déclare que ce dirigeant maléfique gagnera le pouvoir par des moyens détournés (Daniel 11 :15, 21, 32), persécutera les vrais croyants (Daniel 11 : 33-35), lancera des manœuvres militaires (Daniel 11 :36-39) et envahira finalement le Moyen-Orient (Daniel 11 :40-45). La Bible associe ce roi du Nord à l’Assyriel’Allemagne actuelle (voir Ésaïe 7 :17-25 ; 10 :5-19 ; Osée 11 :5) ; pour obtenir plus d’informations sur ce sujet, demandez une copie gratuite de notre article intitulé Un quatrième Reich ?

Les prophéties bibliques révèlent que Dieu utilisera cette puissance dominante allemande des temps de la fin pour punir Son peuple choisi – les descendants modernes du peuple d’Israël, c’est-à-dire les États-Unis, la Grande-Bretagne, le Canada, Israël, l’Australie et plusieurs nations au nord-ouest de l’Europe (Ésaïe 10 :5-19 ; Osée 11 :1-6). Ce châtiment soudain arrivera parce que ces nations se sont détournées de Dieu et ont méprisé Ses lois (Lévitique 26). Ésaïe indique que cette puissance économique, politique et militaire allemande, basée en Europe, sera assujettie et châtiée au retour du Christ (Ésaïe 12 :12-16) et que sa fin soudaine surprendra le monde (Apocalypse 18). Les prophéties bibliques révèlent que ces événements spectaculaires se dérouleront sur une période de trois ans et demi, juste avant le retour de Jésus-Christ (Apocalypse 13 :5).

Nous vivons une époque importante. D’anciennes prophéties prennent vie sous nos yeux. Les circonstances mondiales sont sur le point de changer, de façon soudaine et stupéfiante, pourtant, peu de gens sont conscients de ces faits alarmants ! Puisque nos sociétés modernes sont tellement immergées dans le présent, ont oublié les leçons de l’Histoire – et ne connaissent que très peu, voire pas du tout, les prophéties bibliques – beaucoup de gens seront surpris et affolés lorsque ces grands événements commenceront à se réaliser dans les prochaines années. Il y a quelques décennies, l’historien R. Allen Brown nous alerta sur le fait que le « danger du temps présent ne vient pas d’une nouvelle ignorance du Moyen Age mais du rétablissement de quelque chose d’ancien que tout le monde croyait mort » (The Origins of Modern Europe, Brown, page 7). Cela fait écho aux avertissements d’Apocalypse 13 :3, 12, 14 ; 17 :8. Néanmoins, si vous saisissez la signification de ces ombres sur l’Europe, vous pouvez vous préparer pour ces temps difficiles, mais motivants – si vous manifestez la volonté d’étudier la Bible et de suivre les instructions de Dieu pour changer votre vie !

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