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La moralité moderne fonctionne-t-elle?

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Des comportements jadis honteux sont désormais louables. N’est-il pas temps de nous demander si la « nouvelle moralité » fonctionne ?

Le 20ème siècle a été le témoin de changements drastiques dans le comportement moral de l’Occident, particulièrement en Europe, en Amérique du Nord, en Australie et en Nouvelle-Zélande. Dans une certaine mesure, c’est le résultat du darwinisme, l’idée que l’humanité soit le fruit du hasard et, par conséquent, qu’elle n’ait pas de but durable et transcendant. Comme l’apôtre Paul l’a écrit, « si les morts ne ressuscitent pas, mangeons et buvons, car demain nous mourrons » (1 Corinthiens 15 :32).

Les atrocités des deux guerres mondiales ont aussi conduit des gens à se demander comment un tel carnage a pu se produire si un Dieu aimant existe vraiment. La pénicilline et la pilule contraceptive ont joué un rôle en libérant les gens de deux grandes peurs liées aux relations sexuelles hors mariage : les maladies et les grossesses. Les perceptions ont changé, mais les problèmes ne se sont pas envolés. Les maladies sexuellement transmissibles sont toujours présentes, invalidantes et mortelles.

Enfin, il y a eu les intellectuels séculiers professant une nouvelle moralité : Sigmund Freud, Alfred Kinsey, William Masters, Virginia Johnson, Edward Brecher, Jean-Paul Sartre et bien d’autres qui aspiraient à nous libérer de la répression du passé, en passant d’un extrême à l’autre. Quelles que soient les causes, les effets ont été dramatiques. Les comportements jadis honteux sont devenus normaux, voire louables.

Un changement radical

Jadis, il y avait au moins une connaissance symbolique de Dieu dans la culture occidentale et beaucoup croyaient vraiment à Son existence. Dans une certaine mesure, les chrétiens et les juifs considéraient les Écritures, notamment les Dix Commandements, comme une ligne de conduite en matière de comportement. Ces règles réfrénaient la conduite des gens, mais dans la seconde moitié du 20ème siècle, la croyance en Dieu et la moralité se sont rapidement détériorées dans ces nations. Cette tendance s’est encore accélérée au cours des deux premières décennies du 21ème siècle.

L’humanisme séculier a remplacé les Dix Commandements dans les tribunaux et les institutions pédagogiques. Mais est-il vrai qu’il puisse y avoir un ordre social éthique sans croire à un Dieu suprême ? Le problème est que les gens n’arrivent pas à se mettre d’accord sur ce qui est éthique et moral.

Une recherche rapide sur Internet au sujet de l’adultère prouve ce point. Michael Austin, professeur de philosophie, a écrit dans la revue Psychology Today : « Dans mes cours d’éthique, je discute avec mes étudiants des problèmes d’éthique familiale dans le cadre du mariage et de la parentalité. Nous parlons souvent d’un essai écrit par le philosophe contemporain Richard Wasserstrom, L’adultère est-il immoral ? Je pense que la réponse est clairement oui. »1 Mais dans la même revue, voici ce qu’a écrit le psychologue Clifford Lazarus : « Il y a des raisons saines et malsaines poussant aux relations extraconjugales. Ironiquement, dans certains cas, un mariage peut être renforcé par une infidélité. »2

Même si la plupart d’entre nous pensent qu’il est moralement juste que les conjoints soient fidèles l’un envers l’autre, cette opinion n’est pas partagée par tous. Austin et Lazarus abordent tous les deux ce sujet avec un raisonnement humain, en présentant des arguments des deux côtés du débat, mais le raisonnement humain seul, sans la perspective divine, n’est rien d’autre qu’une opinion ou une philosophie. Cependant, c’est désormais la base de l’enseignement à tous les niveaux.

Entre 1794 et 1807, Thomas Paine publia Le Siècle de la raison en trois volumes. Ce déiste croyait en une puissance supérieure, mais il rejetait la connaissance révélée des grandes religions et des textes religieux, dont la Bible. Paine encourageait à remplacer la révélation divine par le raisonnement humain.

Ne faudrait-il pas marquer un temps d’arrêt et voir si la direction prise par l’humanité fonctionne ? Que révèlent les faits ? Des livres entiers pourraient être écrits à ce sujet, mais dans les quelques pages de cet article, nous allons nous focaliser sur trois aspects de la « nouvelle moralité ».

1. Néfaste pour les mariages

Le raisonnement humain dit qu’il vaut mieux « essayer » quelqu’un avant le mariage pour déterminer si ce partenaire est compatible avec vous – de la même manière que nous essayerions une voiture avant de l’acheter. Selon un sondage Ifop mené en 2019, c’est désormais l’avis de la majorité, avec seulement 38% des sondés affirmant « qu’il n’est pas nécessaire d’avoir un temps de vie ensemble pour se marier ».3 Et selon le Centre national de statistiques sur la santé, « en 2001-2013, 60% des femmes et 67% des hommes étaient d’accord pour dire que “vivre ensemble avant le mariage peut aider à éviter les divorces” ».4

C’est l’opinion de beaucoup, mais le raisonnement humain et l’opinion populaire ne correspondent pas toujours aux faits. Une étude menée en 2009 par la psychologue Galena Rhoades a montré que « “les couples qui vivent ensemble sans engagement clair et sans avoir imaginé se marier un jour sont plus sujets au divorce. Ils ne se marient pas forcément par envie et pour construire un avenir commun, mais parce qu'ils étaient déjà ensemble et qu'il fallait le faire.” Cette démarche les conduirait plus facilement à la séparation. »5

Dans une autre étude intitulée « La sexualité prémaritale, le concubinage et le risque de divorce pour les femmes », l’universitaire Jay Teachman a expliqué :

« Un des indicateurs les plus solides de la rupture maritale, qui est apparu dans la littérature, est de vivre ensemble avant le mariage. Depuis les rapports de Booth et Johnson (1988) et de Bennett, Blanc et Bloom (1988), à peu près toutes les études sur la relation entre le concubinage [vivre ensemble avant le mariage] et le divorce ont montré une incidence concluante. »6

Teachman renforça ce point en citant cinq autres études. Voici son analyse : « Un des corollaires les plus clairement définis du concubinage est un risque accru de rupture maritale […] Les mariages précédés d’un concubinage ont jusqu’à 50% de risque supplémentaire de terminer en divorce, quelle que soit la durée de l’union, que les mariages non précédés d’un concubinage. »

De façon significative, ces résultats furent inattendus, rendant les conclusions de Teachman et de son équipe encore plus crédibles : « Les premiers enquêteurs furent surpris par ce résultat car la théorie en vogue était que le concubinage agit comme un outil de sélection, permettant aux couples de choisir un partenaire avec qui ils pourraient établir un mariage réussi. »

2. Néfaste pour les enfants

Les grossesses non planifiées sont courantes au sein du mariage. Combien d’entre nous sont le fruit d’un « accident » ? Dans un mariage, une mère et un père sont disponibles pour aimer un enfant et prendre soin de lui, même s’il n’était pas prévu. En revanche, la situation est bien différente lorsque l’enfant vient au monde dans le cadre d’une relation parentale instable.

Selon un article d’Amy Sullivan à propos de l’explosion du nombre de mères célibataires, le groupe enregistrant le plus de grossesses non planifiées chez les célibataires n’était pas celui des adolescentes, comme beaucoup le supposent, mais celui des femmes de 20-30 ans. Dans ce groupe, sept grossesses sur dix ne sont pas planifiées et cela génère un problème. De nombreuses femmes choisissent d’avorter, mais ce n’est pas toujours aussi simple que les gens le pensent. Pour beaucoup d’entre elles, l’avortement engendre des problèmes psychologiques durables et imprévus. D’autres décident de donner naissance. C’est louable vu les circonstances et les choix limités, mais quelles sont les conséquences à la fois pour la mère et pour l’enfant ? Sullivan a écrit dans le magazine Time : « Les études montrent, l’une après l’autre, que les bébés nés d’une mère célibataire présentent un plus grand risque de finir dans la pauvreté et que les mères elles-mêmes affrontent des obstacles éducatifs et économiques. »7

Qu’en est-il des trois femmes sur dix, âgées d’une vingtaine d’années, qui ont planifié l’arrivée d’un enfant hors mariage ? Beaucoup d’excuses sont présentées pour justifier le fait d’avoir un bébé avant de s’engager. L’une d’entre elles est que, de nos jours, les hommes ne sont souvent pas préparés financièrement à subvenir aux besoins d’une famille. Ce raisonnement est-il valide ? Voici ce qu’a écrit la chroniqueuse financière Emily Yoffe à ce propos :

« L’universitaire Kay Hymowitz […] renverse l’argument et déclare que ce ne sont pas les conditions économiques difficiles qui conduisent les femmes à avoir des enfants sans père, mais que la décision d’avoir des enfants sans père conduit à des conditions économiques difficiles qui se perpétuent. Elle explique que croire au fait qu’un mariage solide soit primordial dans une vie – que cela précède la fondation d’une famille – encourage les femmes et les hommes à faire des choix importants basés sur l’autodiscipline et la réflexion. C’est une formule “nécessaire pour l’ascension sociale, des qualités très importantes dans une nouvelle économie ardue du savoir”. »8

L’article d’Emily Yoffe décrit la scène monoparentale comme une « catastrophe nationale ». Bien qu’elle fasse la promotion de l’importance du mariage et de la famille, les lecteurs ont répondu avec de nombreuses excuses : « Avoir un enfant apporte déjà suffisamment de stress et de changement. Les parents doivent pouvoir travailler sur leur relation à leur propre rythme. » « Je sens qu’un bébé est une bénédiction en soi. Profitez de cette bénédiction avant de vous marier. » « Comment osez-vous insinuer qu’une grossesse non planifiée devrait conduire au mariage ? »

Notez que toutes ces réponses sont basées sur des émotions et non sur des faits. Lorsque Yoffe fut accusée d’être « déconnectée des réalités de la culture moderne », elle a répondu :

« C’est peut-être le cas. Mais cela signifie aussi que la culture moderne est déconnectée des besoins des enfants. Certains chercheurs considèrent les naissances hors mariage comme la cause principale de la stratification croissante et de l’inégalité en Amérique, la première étape qui pousse les enfants dans un système encore plus rigide de castes. Des études ont montré que les enfants nés d’une mère célibataire avaient beaucoup plus de risques d’être pauvres, d’avoir des problèmes comportementaux et psychologiques, d’abandonner l’école secondaire et d’avoir eux-mêmes des enfants hors mariage. »9

Le problème du raisonnement humain est que les émotions et les intentions prennent le pas sur la pensée rationnelle. Même en l’absence de ces émotions et de ces intentions, le raisonnement rationnel humain n’est pas toujours la meilleure solution (Proverbes 14 :12 ; 16 :25). Malheureusement, les enfants sont parfois conçus pour de mauvaises raisons. « Les femmes sont aussi plus vulnérables au concept erroné disant qu’une grossesse – même involontaire – peut cimenter une relation et rapprocher un couple. En fait, toutes les statistiques montrent que les bébés accentuent les tensions dans les relations ; davantage de couples finissent par se séparer […] plutôt que se marier. »10

Notre monde postmoderne ne semble pas accorder d’importance aux faits. Nous vivons à une époque où les forces de l’émotion et les opinions personnelles prévalent. Mais la vérité est absolue. Soit une chose est vraie et elle peut être confirmée par des faits, soit elle est fausse et il n’y a rien pour la soutenir.

« Pendant 10 années, l’étude menée par l’université Princeton sur les familles fragiles et le bien-être des enfants a suivi 5000 enfants, dont les trois quarts étaient nés de parents non mariés. Selon cette recherche, la plupart de ces parents, hommes ou femmes, ont dit qu’ils voulaient se marier l’un avec l’autre. Mais, d’une manière ou d’une autre, ils ressentent que cette décision mutuelle va au-delà de leur pouvoir de décision. Et, en l’absence de décision, la force d’inertie commence à les éloigner. Cinq ans après la naissance de leurs enfants, seulement 16% des couples se sont mariés et 60% se sont séparés. »11

Les décisions morales sont importantes, à la fois pour les mariages et pour les enfants. Les historiens et les assistants sociaux savent que l’éclatement de la famille a un effet désastreux sur la structure des nations.

3. Néfaste pour la santé

Même si 2008 peut sembler de l’histoire ancienne pour beaucoup de gens, peu de choses ont changé depuis ce titre choquant paru dans la presse américaine : « Au moins une adolescente sur quatre est infectée par une maladie sexuellement transmissible. » L’article expliquait que cela concernait « plus de 3 millions d’adolescentes, selon la première étude de ce genre pour cette catégorie d’âge. Un virus provoquant le cancer du col de l’utérus est de loin la maladie sexuellement transmissible la plus fréquente chez les adolescentes âgées de 14 à 19 ans […] Parmi les filles admettant avoir eu un rapport sexuel, le taux montait à 40%. »12

Depuis la publication de cette étude, la situation n’a cessé d’empirer en Amérique du Nord comme en Europe. En 2018, TV5monde rapportait que « les infections sexuellement transmissibles [IST], qui peuvent entraîner de graves complications, ont explosé chez les jeunes Français de 15-24 ans […] Notamment les infections à chlamydia et à gonocoque, fréquentes et très contagieuses, qui ont été multipliées par trois entre 2012 et 2016. »13 Mais au lieu d’encourager les jeunes à éviter les causes de ces problèmes, voici ce que les autorités recommandent : « Toutes les femmes de moins de 25 ans, sexuellement actives, devraient se faire tester annuellement pour la gonorrhée et la chlamydiose. Les femmes de plus de 25 ans, ayant des facteurs de risque comme un nouveau partenaire ou plusieurs partenaires sexuels, ainsi qu’un partenaire sexuel qui a une IST, devraient aussi se faire tester annuellement pour la gonorrhée et la chlamydiose. »14

Les IST ne sont pas des infections inoffensives. Elles peuvent provoquer la stérilité, des douleurs chroniques, le cancer du col de l’utérus et des grossesses extra-utérines potentiellement mortelles. Elles peuvent nécessiter des traitements médicamenteux lourds et permanents, voire conduire à la mort. Il y a aussi le stress de devoir annoncer à un(e) partenaire avec qui vous voulez passer le restant de vos jours que vous êtes atteint(e) d’une IST incurable.

Les autorités recommandent certaines précautions pour éviter les IST, mais ce ne sont que des options telles que l’abstinence, réduire le nombre de partenaires, la monogamie mutuelle, la vaccination ou le port du préservatif. En revanche, elles n’encouragent pas à choisir les « options » ordonnées par notre Créateur. Seule l’abstinence mutuelle suivie par un mariage monogame garantit une protection efficace contre ces maladies dangereuses.

Les lois invisibles qui régissent les relations les plus intimes sont absentes. Dans les années 1960, la révolution sexuelle a pris de l’ampleur – cette soi-disant « nouvelle moralité » qui n’est pas si nouvelle que cela. Bien entendu, tout le monde n’avait pas un comportement irréprochable auparavant, loin de là ! Mais des changements très importants ont eu lieu dans les comportements occidentaux à partir de ces années-là. Dans son livre Les sexologues, publié en 1969, Edward Brecher écrivit que « la recherche devrait […] s’attacher à l’analyse sérieuse des conséquences à court et à long terme de la liberté sexuelle », ainsi que des sentiments de honte et de culpabilité pour les hommes, les femmes et enfants.15

L’écrivaine Wendy Shalit lui a répondu dans son livre Un retour à la pudeur, publié en 1999 : « M. Brecher, bienvenue dans le monde de la moralité sexuelle postmoderne. À certains égards, c’est encore plus effrayant que ce que les “inhibés” avaient imaginé […] Je suppose que la question devient donc : nos comportements “barbares” en termes de pratiques sexuelles sont-ils aussi bons que les règles d’autrefois ? »16

Quelles sont ces « règles d’autrefois » ? Thomas Paine ne fut pas le premier à placer notre raisonnement au-dessus de la révélation divine, mais si nous examinons honnêtement les faits au sujet de la « nouvelle » moralité, il est évident que les choix issus du raisonnement humain sont un échec. Notre culture des pratiques sexuelles sans limites est néfaste pour le mariage, pour les enfants et pour la santé.

Bien avant la naissance de Thomas Paine, notre Créateur donna Ses instructions au premier homme et à la première femme. Celui qui nous a créés sait tout des réactions chimiques, de la biologie, de l’anatomie et des émotions. Il donna des lois qui produisent de bons résultats lorsqu’elles sont respectées, mais les enfreindre apporte la douleur, la peine et la mort. Dieu donna un choix à nos premiers parents. Ils pouvaient soit accepter la connaissance révélée qui les éclairerait au sujet de ces lois invisibles, soit se fier à eux-mêmes pour déterminer le bien et le mal. Ceux qui étudient la Bible savent qu’ils firent le mauvais choix. Ils placèrent leur confiance dans leurs cinq sens et dans leur propre capacité de raisonnement. Jusqu’à nos jours, leurs descendants en font de même. Mais les preuves sont là : des cœurs brisés, des familles brisées, des enfants brisés et confus, ainsi que des corps brisés suite au rejet des lois de notre Créateur.

Le Dieu de la Bible n’est pas prude en matière de relations intimes. Le premier chapitre de Sa révélation à l’humanité montre que nous avons été conçus pour faire l’expérience de l’intimité : « Dieu créa l’homme à son image, il le créa à l’image de Dieu, il créa l’homme et la femme. Dieu les bénit, et Dieu leur dit : Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et assujettissez-la » (Genèse 1 :27-28).

Après avoir créé l’homme et la femme, Dieu créa une union que nous appelons le mariage. « C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair » (Genèse 2 :24). Le verset suivant nous dit qu’ils étaient nus et qu’ils n’en avaient pas honte, mais tout cela était sur le point de changer. Après avoir écouté l’adversaire, la honte est apparue et ils se cachèrent de Dieu (Genèse 3 :9-10). D’où venait leur honte ? La réponse se trouve dans la question que Dieu posa à l’homme : « Qui t’a appris que tu es nu ? Est-ce que tu as mangé de l’arbre dont je t’avais défendu de manger ? » (Genèse 3 :11).

Depuis lors, cet adversaire, que nous appelons Satan ou le diable, n’a cessé de fragiliser la relation la plus intime entre un homme et une femme. Mais qui l’humanité blâme-t-elle ? Le Créateur même de cette intimité.

L’intimité au sein du mariage, entre un homme biologique et une femme biologique, est bonne et saine. Le mariage doit être honoré, mais pas les actes sexuels en dehors de cette relation. « Que le mariage soit honorable en toutes choses, et le lit sans souillure ; or, Dieu jugera les fornicateurs et les adultères » (Hébreux 13 :4, Ostervald). La fondation de l’amour biblique est exprimée par les Dix Commandements, dont l’un d’entre eux est : « Tu ne commettras point d’adultère » (Exode 20 :14 ; Deutéronome 5 :18).

De nos jours, peu de gens se préoccupent de réserver l’intimité aux liens du mariage. Ils ont des relations sexuelles au gré de leurs envies. Le mariage est devenu une considération secondaire, juste une occasion d’avoir « son grand jour ». Cependant, Dieu inspira l’avertissement biblique de ne pas avoir de relations sexuelles en dehors du mariage et Il conseilla de fuir dans la direction opposée en cas de tentation. « Fuyez la fornication. Quelque péché qu’un homme commette, c’est hors du corps ; mais celui qui commet fornication, pèche contre son propre corps » (1 Corinthiens 6 :18, Ostervald).

Encore une fois, Dieu n’est pas contre l’intimité. Au contraire, Il est pour l’intimité, mais dans le cadre approprié. Mais lorsque nous raisonnons à ce sujet et que nous avons des relations sexuelles avant le mariage, en dehors du mariage ou avec des personnes du même sexe, il en résulte de la souffrance et de la peine. Ne serait-il pas temps d’ouvrir les yeux et d’examiner les faits ?

1What’s Wrong With Adultery ?”, Psychology Today, 1er août 2011
2Is Everything We Think We Know About Adultery Wrong ?”, Psychology Today, 17 juillet 2013
3Les Français et le mariage”, sondage Ifop, 12 décembre 2019
4 National Health Statistics Reports, n°92, page 3, 17 mars 2016
5Vivre ensemble avant le mariage favoriserait le divorce”, 20 minutes, 20 juillet 2009
6 Journal of Marriage and Family, volume 65, n°2, pages 444-445, mai 2003
7Behind the Boom in Adult Single Motherhood”, Time, 20 mars 2009
8, 9… And Baby Makes Two”, Slate.com, 20 mars 2008
10 op. cit., Time
11 op. cit., Slate.com
12 “CDC : At Least 1 in 4 Teenage Girls Has Sexually Transmitted Disease”, Associated Press, 11 mars 2008
13France : les infections sexuellement transmissibles en très forte hausse”, TV5monde, 22 juillet 2018
14 “Which STD Tests Should I Get?”, CDC.gov, 22 juillet 2021
15 Les sexologues, Edward Brecher, éditions Robert Laffont, pages 382-383, traduction Serge Zolotoukhine
16 A Return to Modesty, Wendy Shalit, page 27

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