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Le 11 novembre 2025 marque le 50e anniversaire de la crise parlementaire la plus significative et la plus controversée de l’histoire de l’Australie.
Le 11 novembre 2025 marquera le 50e anniversaire de la crise la plus importante et la plus controversée de l’histoire parlementaire australienne. Ce jour-là, en 1975, des événements politiques dramatiques s’étaient succédé, aboutissant à la destitution du gouvernement fédéral travailliste démocratiquement élu, dirigé par Gough Whitlam, qui devint le premier et le seul gouvernement de l’histoire australienne à être destitué par le gouverneur général.1
Cette crise suscita de nombreux débats sur la légalité de la destitution du Premier ministre par le gouverneur général Sir John Kerr. Ce sujet reste controversé de nos jours :
« La destitution, qui a suscité de vives protestations dans tout le pays et divisé l’opinion sur la démocratie australienne et le fonctionnement du Parlement, fait toujours l’objet de controverses. Beaucoup se sont opposés à la décision du gouverneur général, un fonctionnaire nommé par la reine, de limoger un Premier ministre élu par le peuple australien. Beaucoup ont contesté la capacité du Sénat à bloquer le fonctionnement efficace d’un gouvernement élu. D’autres ont soutenu la procédure utilisée pour destituer Whitlam, afin de sortir le Parlement de l’impasse et déclencher les élections de décembre 1975, considérant qu’il s’agissait d’un usage des pouvoirs constitutionnels lorsque les moyens démocratiques avaient échoué. »2
Certains historiens ont conclu que la décision du gouverneur général était justifiée par le fait que les élections qui ont suivi la crise donnèrent une victoire décisive au parti libéral d’opposition. En effet, le gouvernement travailliste de M. Whitlam, démocratiquement élu en 1972, avait vu sa popularité décliner en raison d’autres controverses. Bien sûr, M. Whitlam affirma qu’il avait été injustement destitué de son poste de Premier ministre élu du pays et sa célèbre déclaration, à la suite de sa destitution, résume son dégoût pour les actions du gouverneur général : « Mesdames et Messieurs, nous disons certes “Que Dieu protège la reine”, mais rien ne protégera le gouverneur général. » Cependant, malgré les protestations juridiques de M. Whitlam, son parti travailliste dut accepter cette destitution.
Depuis cette crise, les deux principaux partis politiques australiens (libéraux et travaillistes) ont continué à s’affronter pour gagner les suffrages de la population. Comme dans d’autres pays démocratiques, ces partis sont souvent en désaccord et cherchent à discréditer l’autre. Cependant, ils ont également été confrontés à des problèmes internes au cours des 50 dernières années. Il n’est pas rare qu’un Premier ministre élu soit « poignardé dans le dos » et remplacé par un autre dirigeant que le parti juge plus populaire auprès des électeurs, dans le but de mieux se positionner pour les prochaines élections. Cela s’est produit pour M. Kevin Rudd, du parti travailliste, remplacé par Mme Julia Gillard en 2010, ainsi que pour M. Tony Abbott, du parti libéral, évincé par M. Malcolm Turnbull dans le cadre d’un « coup monté de l’intérieur ». M. Anthony Albanese, actuel Premier ministre australien réélu pour un second mandat en mai 2025, est le chef du parti travailliste – le même parti dirigé par Gough Whitlam il y a 50 ans.
Personne ne sait qui remportera le soutien de la population australienne lors des prochaines élections fédérales et il ne fait aucun doute que le parti libéral fera tout ce qui est en son pouvoir pour renverser le gouvernement travailliste actuel. En effet, bien que la chute du gouvernement dirigé par Whitlam il y a 50 ans ait été la plus spectaculaire de l’histoire australienne, elle n’est en réalité qu’un exemple parmi d’autres du remplacement d’un gouvernement par un autre, un phénomène qui se produit depuis la création de l’Australie et qui se poursuivra dans les années à venir.
Mais saviez-vous que la Bible prophétise la fin de l’époque où les gouvernements se renversent et se succèdent ? Puisque les Occidentaux ont été conditionnés à croire que la démocratie est la meilleure forme de gouvernement, vous serez peut-être surpris d’apprendre que la Bible ne soutient pas cet enseignement. Le 11 novembre 1947, Winston Churchill déclara devant la Chambre des communes britannique : « Beaucoup de formes de gouvernement ont été testées, et seront testées dans ce monde de péché et de malheur. Personne ne prétend que la démocratie est parfaite ou omnisciente. En effet, on a pu dire qu’elle était la pire forme de gouvernement à l’exception de toutes celles qui ont été essayées au fil du temps. »3
Comme l’a fait Winston Churchill, nous pouvons affirmer avec certitude qu’il existe des formes de gouvernement bien pires que la démocratie, cette dernière a aussi des défauts. Prenons l’exemple actuel des nations occidentales qui ont vu l’immoralité se faufiler dans leur population, conduisant à la promotion de pratiques anti-bibliques telles que la fornication, l’homosexualité, le transgendérisme et l’avortement, pour n’en citer que quelques-unes ! Lorsqu’une société devient aussi pécheresse, la démocratie peut devenir une des pires formes de gouvernement, car les politiques de la nation sont dictées et guidées par une population immorale.
Il est instructif de noter que l’Église de Dieu originelle, décrite dans le livre des Actes, n’était pas démocratique. Les dirigeants étaient nommés sous la direction et l’autorité du Christ par l’intermédiaire des responsables de l’Église, eux-mêmes nommés à leur poste (voir Actes 6 :1-4 et 14 :23 ; Tite 1 :5). De même, lorsque Jésus-Christ reviendra sur Terre dans la puissance et la gloire, Il n’organisera pas d’élections ! Il ne suivra pas l’exemple de ce monde qui consiste à mettre en place un système démocratique et Il ne s’impliquera pas dans les jeux politiques sordides qui mènent à la haine et à la division.
À Son retour, Jésus-Christ régnera en tant que Roi des rois et Seigneur des seigneurs, à la tête d’une théocratie bienveillante. Dieu Lui-même sera à la tête de ce gouvernement (Apocalypse 19 :11-16). Conformément à la manière dont Jésus nomma les dirigeants au sein de Son Église, Il utilisera Son autorité pour nommer des personnes à des postes de pouvoir. Bien que nous ne connaissions pas toutes les nominations qu’il fera, les Écritures nous en révèlent certaines : David sera roi sur la nation d’Israël (Ézéchiel 37 :24-25) et les douze apôtres auront chacun la direction d’une des douze tribus (Matthieu 19 :28). Si vous êtes prêt à sortir de ce monde et à apprendre dès maintenant la forme de gouvernement de Dieu, vous aussi, vous pourrez également devenir roi et sacrificateur dans ce Royaume (Apocalypse 5 :9-10).
Le gouvernement Whitlam arriva au pouvoir avant de chuter. Avant le retour du Christ sur cette Terre, de nombreux autres gouvernements apparaîtront et disparaîtront, certains de manière plus spectaculaire que d’autres. Au milieu de tout ce chaos, nous devons rester focalisés sur le Roi qui viendra bientôt et sur Son retour triomphal inaugurant un gouvernement qui ne sera jamais renversé (Daniel 2 :44). Si vous souhaitez en apprendre davantage sur ce gouvernement à venir, nous vous invitons à lire notre brochure Le merveilleux monde de demain.
1 “Whitlam dismissal”, National Museum of Australia, 29 septembre 2022
2 Ibid.
3 “Ce que voulait vraiment dire Churchill…”, Slate.fr, 12 mai 2016