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N’oublions jamais

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Un siècle après la fin de la Première Guerre mondiale, le temps efface les souvenirs de la « guerre qui devait mettre fin à toutes les guerres ». Quelles leçons devons-nous apprendre ?

Au champ d'honneur, les coquelicots
Sont parsemés de lot en lot
Auprès des croix ; et dans l'espace
Les alouettes devenues lasses
Mêlent leurs chants au sifflement
Des obusiers.

Nous sommes morts
Nous qui songions la veille encore
À nos parents, à nos amis,
C’est nous qui reposons ici
Au champ d’honneur.

À vous jeunes désabusés
À vous de porter l’oriflamme
Et de garder au fond de l’âme
Le goût de vivre en liberté.
Acceptez le défi, sinon
Les coquelicots se faneront
Au champ d’honneur.

– John McCrae

Au Canada, lorsque vous empruntez l’autoroute 416, au sud d’Ottawa,  en Ontario, vous voyez des panneaux en français et en anglais portant la mention « N’oublions jamais ». Cette autoroute est un mémorial aux vétérans de guerre et au sacrifice de tous ceux qui ont donné leur vie pour maintenir la liberté. Dans le coin supérieur droit de chaque panneau se trouve un coquelicot – la fleur qui devint un symbole de sacrifice pendant la Première Guerre mondiale – notamment grâce au poème « Au champ d’honneur » du chirurgien canadien John McCrae, traduit et adapté en français par Jean Pariseau.

Le 11 novembre 2018 marque le 100ème anniversaire de la fin de la Première Guerre mondiale. La « guerre qui devait mettre fin à toutes les guerres » se termina officiellement à la 11ème heure du 11ème jour du 11ème mois de l’année 1918. Le bilan humain varie d’une estimation à l’autre, mais ce conflit a engendré entre 15 et 20 millions de morts, ainsi que 20 millions de blessés. De jeunes hommes venus de tous les continents ont versé leur sang au cours d’un massacre qui a duré quatre ans.

Les panneaux le long de l’autoroute 416 nous rappellent de ne jamais oublier, mais ils posent aussi une question : de quoi devons-nous nous rappeler ? Dix personnes différentes donneront peut-être dix réponses différentes, mais la plupart parleront du fait de ne pas oublier ceux qui ont perdu la vie dans ce carnage insensé et brutal. Certains diront que nous devons nous souvenir des leçons de l’Histoire, car nous sommes condamnés à les répéter si nous les oublions. Malheureusement, se souvenir de l’Histoire n’est pas le point fort de l’humanité.

La Première Guerre mondiale ne fut pas la « guerre qui mit fin à toutes les guerres ». Cet espoir fut anéanti lorsque la Deuxième Guerre mondiale éclata 20 ans plus tard. Beaucoup d’autres guerres et conflits ont suivi depuis. Les génocides au Cambodge et au Rwanda ont révélé que les horreurs de l’Holocauste ne nous avaient pas appris la leçon.

Quand cesserons-nous d’oublier ? Y aura-t-il une époque sans guerres ? Alors que certains commémorent solennellement la mort de ces combattants et que d’autres étudient les événements conduisant à la guerre, peu de gens se penchent sur les causes intrinsèques des conflits.

Des intérêts nationaux

L’ancien président américain Richard Nixon expliqua  la futilité des tentatives humaines d’établir une paix véritable :

« Ceux qui font la paix assis derrière un bureau, au lieu d’être à la table des négociations, ont le luxe d’être des pacificateurs qui ne s’encombrent pas des problèmes complexes de la véritable diplomatie internationale dans un monde sens dessus dessous. Pour eux, le seul obstacle à la paix est le manque regrettable de dirigeants désintéressés et idéalistes, qui auraient la volonté de mettre de côté tout intérêt propre et national, dans le but d’apporter la paix dans le monde. Ils espèrent que cette ère sera une époque où les intérêts personnels, la force qui a dirigé le cours de l’Histoire depuis la nuit des temps, disparaîtront » (Real Peace, Richard Nixon, page 4).

M. Nixon reconnaissait le besoin de changer fondamentalement la nature humaine, mais il n’était pas très optimiste concernant la probabilité d’un tel changement.

« Sur le long terme, nous pouvons espérer que la religion changera la nature humaine et réduira les conflits. Mais l’Histoire ne rend pas optimiste. Les guerres les plus sanglantes de l’Histoire ont été des guerres de religion. Des hommes priant le même Dieu se sont entretués par milliers pendant la guerre civile en Amérique, et par millions pendant la Première et la Deuxième Guerre mondiale. À moins que les hommes ne changent, la véritable paix ne pourra être établie que si la plupart d’entre nous apprenons à vivre avec nos différences, au lieu de nous tuer au nom de celles-ci » (ibid., page 14).

Le général américain Douglas MacArthur fit une déclaration célèbre disant que toutes les tentatives humaines d’apporter la paix avaient échoué. Il ajouta que « cela doit avoir lieu au niveau de l’esprit, si nous voulons sauver la chair ».

Ces deux hommes n’ont pas vécu assez longtemps pour voir les horreurs des attaques du 11 septembre 2001 contre le World Trade Center, les deux guerres du Golfe, ainsi que les nombreux autres conflits et génocides ayant eu lieu ces 20 dernières années. Mais nous pouvons imaginer qu’ils n’auraient pas été surpris, vu la prolifération des armes de destruction massive. L’inventivité de l’humanité est remarquable dès qu’il s’agit de détruire et de tuer !

Des hommes d’État comme Nixon et MacArthur semblent « vieux jeu » pour les jeunes générations. Chaque génération pense qu’elle est différente de la précédente et qu’elle ne commettra pas les mêmes erreurs, qu’il s’agisse des krachs boursiers ou des conflits internationaux. C’est particulièrement vrai pour les dernières générations qui n’ont jamais vu un conflit emportant des millions de vies. Cependant, lorsqu’un homme de la stature de l’ancien dirigeant de l’Union soviétique Mikhaïl Gorbatchev a déclaré il y a moins de deux ans au magazine Time : « Il semble que le monde se prépare pour la guerre » (26 janvier 2017), quelques personnes plus âgées ont tendu l’oreille.

Beaucoup de gens sont surpris d’apprendre qu’il y a environ 2000 ans, Jésus-Christ avait annoncé que s’Il n’intervenait pas, l’amour de l’humanité pour la guerre et ses avancées militaires provoqueraient l’extinction de toute vie sur cette planète. « Car alors, la détresse sera si grande qu’il n’y en a point eu de pareille depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et qu’il n’y en aura jamais. Et, si ces jours n’étaient abrégés, personne ne serait sauvé ; mais, à cause des élus, ces jours seront abrégés » (Matthieu 24 :21-22).

Plus tard, Jacques, le frère de Jésus, expliqua la cause des conflits entre les humains : « D’où viennent les luttes, et d’où viennent les querelles parmi vous ? N’est-ce pas de vos passions qui combattent dans vos membres ? Vous convoitez, et vous ne possédez pas ; vous êtes meurtriers et envieux, et vous ne pouvez pas obtenir ; vous avez des querelles et des luttes, et vous ne possédez pas, parce que vous ne demandez pas. Vous demandez, et vous ne recevez pas, parce que vous demandez mal, dans le but de satisfaire vos passions » (Jacques 4 :1-3).

La nature humaine est clairement au cœur du problème et puisque nous n’avons aucun désir collectif de changer cette nature, il est évident que nous ne connaîtrons pas la paix dans un avenir immédiat. Ce n’est qu’après le retour du Christ, et la mise à l’écart de l’esprit qui influence actuellement notre nature et qui dirige nos sociétés, que nous connaîtrons finalement la paix (Romains 3 :17 ; Éphésiens 2 :1-2 ; Apocalypse 20 :1-3). C’est une leçon que nous ne devrions jamais oublier !

Il est important de nous souvenir des leçons de l’Histoire et des vies emportées par la guerre. Mais y a-t-il une autre leçon que le monde entier a presque totalement oubliée ?

N’oublions jamais notre Créateur !

Beaucoup de gens reconnaissent que la nature humaine provoque des conflits entre les voisins et les nations, mais peu comprennent pourquoi. La Bible révèle que Dieu intervient dans les affaires du monde et qu’Il utilise parfois la nature humaine inhérente à une nation pour en punir une autre. C’est particulièrement vrai concernant les nations de souche israélite, lorsqu’elles échouent à remplir les responsabilités liées à leur appel spécial et qu’elles oublient leur Créateur !

De nombreux lecteurs du Monde de Demain comprennent que le peuple connu sous le nom d’Israël dans la Bible représente bien plus que le petit État d’Israël actuel. Nos publications gratuites Les pays de langue française selon la prophétie et Les États-Unis et la Grande-Bretagne selon la prophétie révèlent la vérité nous permettant de comprendre les événements mondiaux sous l’angle des prophéties bibliques.

Il est important de comprendre que lorsque nous nous référons au « peuple élu », nous reconnaissons que Dieu a choisi les nations d’Israël – pas seulement les Juifs, mais les douze tribus – pour un but précis, mais pas parce qu’elles étaient meilleures que les autres. Au contraire, la Bible mentionne même qu’elles étaient loin d’être supérieures aux autres ! Jadis, Dieu utilisa Israël pour chasser des nations méchantes (voir Lévitique 18 :24-28), mais cela n’était pas lié à la justice propre à cette nation : « Non, ce n’est point à cause de ta justice et de la droiture de ton cœur que tu entres en possession de leur pays ; mais c’est à cause de la méchanceté de ces nations que l’Éternel, ton Dieu, les chasse devant toi, et c’est pour confirmer la parole que l’Éternel a jurée à tes pères, à Abraham, à Isaac et à Jacob. Sache donc que ce n’est point à cause de ta justice que l’Éternel, ton Dieu, te donne ce bon pays pour que tu le possèdes ; car tu es un peuple au cou raide » (Deutéronome 9 :5-6).

Dieu avait averti les nations israélites que si elles rejetaient Ses lois et Ses commandements, de nombreuses malédictions s’abattraient sur elles. La guerre était l’une d’entre elles. « Mais si vous ne m’écoutez point et ne mettez point en pratique tous ces commandements […] Je ferai venir contre vous l’épée, qui vengera mon alliance ; quand vous vous rassemblerez dans vos villes, j’enverrai la peste au milieu de vous, et vous serez livrés aux mains de l’ennemi » (Lévitique 26 :14, 25).

La nature humaine imparfaite, les désirs égoïstes des dirigeants et la fierté nationale sont des facteurs engendrant une souffrance intense et universelle, mais Dieu intervient également dans les affaires humaines de temps à autre pour réveiller les peuples. Il utilise parfois les guerres, les maladies et les catastrophes naturelles pour châtier des nations rebelles et les ramener à Lui.

En plus de comprendre l’identité des douze tribus d’Israël, pas uniquement celle de Juda, il est important de comprendre l’identité d’autres nations bibliques dans le contexte actuel. Au cours du siècle précédent, l’Allemagne fit deux fois la guerre aux peuples de souche britannique, aux Américains et à plusieurs nations au nord-ouest de l’Europe. La plupart de ces pays que l’Allemagne a combattus descendent d’un peuple jadis connu comme la maison d’Israël, sans même parler de l’Holocauste antisémite pendant la Deuxième Guerre mondiale ! Comme cela est expliqué dans notre article « Un Quatrième Reich ? », l’Allemagne actuelle descend principalement de l’Assyrie antique.

À travers la Bible, Dieu nous révèle qu’Il utilisera l’Assyrie moderne de la même manière qu’Il utilisa l’Assyrie antique pour punir Son peuple élu à cause de ses péchés. Dieu qualifie l’Assyrie de « verge de ma colère, et qui a dans sa main le bâton de mon indignation » (Ésaïe 10 :5, Ostervald).

Cette prophétie continue : « Je l’ai lâché [le peuple assyrien] contre une nation impie [Israël], je l’ai fait marcher contre le peuple de mon courroux » (verset 6). Puis nous lisons une déclaration révélatrice concernant le dirigeant des Assyriens : « Mais il n’en juge pas ainsi, et ce n’est pas là la pensée de son cœur ; il ne songe qu’à détruire, qu’à exterminer les nations en foule » (verset 7). Autrement dit, le roi de l’Assyrie, qui est rempli d’orgueil (voir versets 8-11), ne comprend pas que c’est avant tout Dieu qui l’envoie contre les dix tribus de la maison d’Israël, puis contre la maison de Juda (les Juifs).

Un exemple historique de l’accomplissement de cette prophétie eut lieu vers 720 av. J.-C., lorsque les Assyriens emmenèrent captives dans leur pays les dix tribus israélites du Nord. L’Assyrie essaya aussi de subjuguer la maison de Juda, mais le moment n’était pas encore venu pour Dieu de permettre la défaite et la captivité de Juda. Cela se produisit plus d’un siècle plus tard, lorsque Dieu incita Nebucadnetsar et son Empire babylonien à le faire. Mais la plus grande réalisation de la prophétie d’Ésaïe doit encore arriver.

Pourquoi de tels châtiments ?

En lisant ces paroles du prophète Ésaïe, nous voyons que Dieu utilise l’Assyrie, de qui descend la majorité du peuple allemand, comme le bâton de Son châtiment contre les nations rebelles d’Israël. Les peuples de souche britannique, les États-Unis, la France, la Belgique, la Suisse et d’autres pays du nord-ouest de l’Europe, se sont traditionnellement considérés comme des nations justes et chrétiennes. Mais est-ce vraiment le cas ? Le type de christianisme actuellement le plus répandu ressemble-t-il à la religion enseignée et pratiquée par Jésus, par les apôtres et par l’Église du premier siècle ? La réponse est non ! La série écrite par M. Meredith sur la Réforme protestante – publiée dans cette revue au cours de l’année écoulée – l’explique très clairement.

L’Assyrie moderne a déjà frappé le peuple de l’alliance divine, mais Dieu a épargné ces pays pour un but précis. Après avoir puni Israël, Dieu s’occupera aussi de la nation qui est la verge de Sa colère. « Mais, quand le Seigneur aura accompli toute son œuvre sur la montagne de Sion et à Jérusalem, je punirai le roi d’Assyrie pour le fruit de son cœur orgueilleux, et pour l’arrogance de ses regards hautains […] La hache se glorifie-t-elle envers celui qui s’en sert ? Ou la scie est-elle arrogante envers celui qui la manie ? Comme si la verge faisait mouvoir celui qui la lève, comme si le bâton soulevait celui qui n’est pas du bois ! » (Ésaïe 10 :12, 15).

Ce qui arriva il y a plusieurs milliers d’années avec Israël et Juda n’était que l’ombre des événements à venir. Nous avons fait exactement ce qu’un Dieu aimant nous avait dit de ne pas faire : oublier ! « L’Éternel, ton Dieu, te fera entrer dans le pays qu’il a juré à tes pères, à Abraham, à Isaac et à Jacob, de te donner. Tu posséderas de grandes et bonnes villes que tu n’as point bâties, des maisons qui sont pleines de toutes sortes de biens et que tu n’as point remplies, des citernes creusées que tu n’as point creusées, des vignes et des oliviers que tu n’as point plantés. Lorsque tu mangeras et te rassasieras, garde-toi d’oublier l’Éternel, qui t’a fait sortir du pays d’Égypte, de la maison de servitude » (Deutéronome 6 :10-12). Il s’agissait clairement d’un avertissement aux générations qui étaient sorties de l’esclavage en Égypte, mais de nombreuses prophéties doivent encore s’accomplir et l’avertissement « Garde-toi d’oublier l’Éternel » est encore valable de nos jours pour les peuples de souche israélite.

Vers la fin du livre de la Genèse, le patriarche Jacob délivra une prophétie remarquable en annonçant ce qui arrivera à chacun de ses douze fils à la fin des temps. « Puis Jacob appela ses fils, et leur dit : Assemblez-vous, et je vous déclarerai ce qui doit vous arriver aux derniers jours » (Genèse 49 :1, Martin). Nous apprenons que les descendants de Joseph auront beaucoup d’ennemis, mais Dieu les aidera. « Ils l’ont provoqué, ils ont lancé des traits ; les archers l’ont poursuivi de leur haine. Mais son arc est demeuré ferme, et ses mains ont été fortifiées par les mains du Puissant de Jacob : Il est ainsi devenu le berger, le rocher d’Israël » (versets 23-24).

Cette prophétie utilise des termes intelligibles pour ceux vivant à l’époque où cela fut écrit, mais elle se réfère « aux derniers jours ». Nous trouvons une prophétie similaire pour la fin des temps dans Deutéronome 33 :13-17 (où les cornes sont un symbole de puissance militaire) : « De son taureau premier-né il a la majesté ; ses cornes sont les cornes du buffle ; avec elles il frappera tous les peuples, jusqu’aux extrémités de la terre : elles sont les myriades d’Éphraïm, elles sont les milliers de Manassé » (verset 17). Pourrait-on écrire une description plus juste de ce qu’il se produisit pendant la Deuxième Guerre mondiale, alors que la Grande-Bretagne, les États-Unis, le Canada, l’Australie et leurs alliés frappèrent littéralement leurs ennemis « jusqu’aux extrémités de la terre » ?

Deux guerres mondiales auraient dû apprendre l’humilité à ces peuples, mais le contraire s’est produit. Ils sont devenus arrogants et orgueilleux, en méprisant Dieu et Ses commandements. Il n’est pas surprenant que le terrorisme frappe ces nations. « Mais si vous ne m’écoutez point et ne mettez point en pratique tous ces commandements, si vous méprisez mes lois, et si votre âme a en horreur mes ordonnances, en sorte que vous ne pratiquiez point tous mes commandements et que vous rompiez mon alliance, voici alors ce que je vous ferai : j’enverrai sur vous la terreur… » (Lévitique 26 :14-16). Il avertit encore ces peuples : « Je briserai l’orgueil de votre force » (verset 19). Des châtiments encore plus grands résulteront de leur orgueil et du fait d’avoir oublié Celui qui a répandu autant de bénédictions sur ces peuples.

Beaucoup de gens reconnaissent que la nature humaine est une des causes de la guerre et des conflits, mais peu comprennent que Dieu utilise les tendances humaines pour punir des nations rebelles afin de les amener à la repentance. Au cours du siècle passé, Dieu a permis que les Assyriens modernes apportent la mort et la destruction à deux reprises contre les nations rebelles d’Israël. Dans le même temps, Il fortifia ces nations afin qu’elles ne soient pas totalement détruites et Il punit ensuite le bourreau. Mais personne n’a appris les leçons de ces conflits. En refusant de rendre gloire à Dieu, les nations israélites modernes sont remplies d’orgueil et elles s’enfoncent dans l’immoralité. Dieu ne sera pas aussi clément avec elles la prochaine fois ! La défaite est leur avenir tout tracé !

Ces nations considèrent qu’elles sont à l’origine de leur puissance économique, en oubliant d’où cela vient réellement. « Souviens-toi de l’Éternel, ton Dieu, car c’est lui qui te donnera de la force pour les acquérir, afin de confirmer, comme il le fait aujourd’hui, son alliance qu’il a jurée à tes pères » (Deutéronome 8 :18). Des châtiments s’abattront à nouveau sur les nations israélites, comme de nombreuses prophéties le montrent. Le prophète Jérémie a écrit au sujet de ces peuples occidentaux : « Malheur ! car ce jour est grand ; il n’y en a point eu de semblable. C’est un temps d’angoisse pour Jacob [Israël] ; mais il en sera délivré » (Jérémie 30 :7).

Cela étant, des millions de gens mourront encore à l’avenir, car nous avons oublié !

Bleuet ou coquelicot ?

Les bleuets et les coquelicots sont des fleurs qui ont continué à pousser dans les terres ravagées par les combats de la Première Guerre mondiale. Elles font écho aux poèmes les « Bleuets de France » d’Alphonse Bourgoin et « Au champ d’honneur » de John McCrae. Mais pourquoi la France et le monde anglo-saxon se sont-ils approprié ces symboles ?

En 1925, deux infirmières créèrent l’association du « Bleuet de France » visant à recueillir des fonds pour venir en aide aux mutilés de la Grande Guerre. Les bleuets étaient aussi le nom donné aux soldats portant l’uniforme bleu-gris. Depuis 2012, cette tradition s’est renforcée après le vote d’une loi fixant au 11 novembre la commémoration de tous les morts pour la France.

Au Royaume-Uni, suite à la popularité du poème de John McCrae, le coquelicot a été adopté comme symbole en 1921 par la Royal British Legion, une association chargée des anciens combattants. De nos jours, la tradition de porter un coquelicot au revers de sa veste est encore très vivace dans les nations de souche britannique, dont le Canada.

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