Voyager au milieu d’une foule de masques | Le Monde de Demain

Voyager au milieu d’une foule de masques

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Alors qu’il était en déplacement à l’étranger au début de l’épidémie du Covid-19, le rédacteur en chef Gerald Weston explique pourquoi cette crise a lieu et ce que nous devons apprendre.

Chers lecteurs du Monde de Demain,

J’ai commencé à écrire cet article en février dans un aéroport en Thaïlande au cours d’un long déplacement prévu de longue date à travers le monde pour visiter des congrégations et notre ministère. Au cours de ce voyage, la pandémie de Covid-19 commença graduellement à se répandre depuis la ville de Wuhan, en Chine, mais personne ne connaissait encore l’impact et la magnitude de la crise. Pourtant, il régnait une atmosphère angoissante et parmi les foules de voyageurs entassés dans les aéroports, beaucoup portaient des masques de protection. En relisant ce que j’avais écrit à peine deux mois auparavant, je fus frappé de voir à quel point notre monde a changé en si peu de temps. Bien que certains de ces commentaires puissent désormais paraître obsolètes car la situation était toute nouvelle lorsque je les ai écrits, je souhaite les partager avec vous ainsi que les pensées qu’ils m’ont inspirées. Une note plus récente a été ajoutée à la fin de l’article.


Ce déplacement était prévu depuis plusieurs mois et je n’aurais jamais imaginé que je serais en train d’écrire à ce sujet dans l’aéroport Suvarnabhumi de Bangkok, où je me trouve actuellement. Je suis ici pendant quelques jours pour rencontrer les représentants du Monde de Demain de huit pays asiatiques et voir en personne le travail de notre fondation sur place. La première étape de mon itinéraire fut une visite à notre bureau canadien où j’ai passé une bonne partie de la semaine à enregistrer quatre émissions du Monde de Demain pour notre audience canadienne, avant de me rendre à Manille, aux Philippines, afin d’y présenter une conférence du Monde de Demain et de rencontrer nos responsables locaux.

Lorsque ce déplacement était en cours de préparation, jamais je n’aurais imaginé être entouré par des foules de voyageurs inquiets qui n’ont qu’une chose en tête : une menace invisible qui se répand à travers le monde depuis la ville de Wuhan, en Chine. À peu près tous les employés d’aéroport autour de moi – les vigiles, les préposés aux billets, les serveurs dans les restaurants – portent des masques de toute sorte. Les fabricants utilisent la crise pour offrir un choix de masques que la plupart d’entre nous n’avaient jamais vu auparavant. J’ai également commencé à porter un masque, comme beaucoup d’autres Occidentaux, dans les longues files d’attente à l’aéroport – ne serait-ce que pour rassurer mon épouse qui ne m’avait pas accompagné dans ce déplacement et toutes les personnes inquiètes pour ma santé.

Les gels pour les mains, les lingettes hydroalcooliques et d’autres sortes de désinfectants sont présents partout – mais comment pouvez-vous éviter d’être contaminé par un virus invisible qui pourrait se trouver sur n’importe quelle surface que vous touchez ? Je ne suis pas trop inquiet, mais partout en Asie, ceux qui se retrouvent entourés de gens dans un avion, dans un train bondé ou dans un bus ont le coronavirus en tête, sachant qu’il existe un risque, certes minime, d’entrer en contact avec ce virus létal.

Bien entendu, ce défi ne concerne pas que l’Asie. Je remarque qu’il est désormais impossible d’embarquer à destination de nombreux pays si vous vous êtes rendu(e) en Chine, à Macao, à Taïwan ou à Hong Kong au cours des 14 derniers jours. Les membres d’équipage nous donnent de nouveaux formulaires pour aider à filtrer les passagers. Dans les hôtels, les centres commerciaux et d’autres lieux publics, des employés vérifient notre température avant de nous laisser entrer.

(Note : après avoir quitté la Thaïlande, où j’ai écrit une grande partie de cet article, nous avons seulement pu sortir de l’avion en Afrique du Sud après que l’équipage a pris la température de tous les passagers à bord. Même le Lesotho – une enclave terrestre au sein de l’Afrique du Sud – demandait à ce que la température soit prise avant de nous laisser entrer. Toutes ces mesures de précaution démontrent le niveau d’inquiétude des autorités à travers le monde.)

Alors que je patiente dans cet aéroport, je me demande ce qu’il se passerait si le Covid-19 devenait une pandémie comme le monde en a connu une en 1918, lorsque 25 à 50 millions de personnes sont mortes suite à la grippe espagnole ? Le Covid-19 est-il vraiment si grave ? Ou bien toutes ces précautions sont-elles démesurées ? Cette peur est-elle justifiée ?

Je dois dire que de voir personnellement les effets du coronavirus dans différents pays m’a ouvert les yeux. Lorsque vous lirez cet article, vous saurez probablement si cela s’est transformé en pandémie ou si ce n’était qu’une fausse alerte. J’espère que ce ne sera qu’une fausse alerte.

L’impact économique et notre terrible ignorance

En plus de la peur qui se répand en Asie et ailleurs, le plus grand impact du Covid-19 pourrait concerner l’économie mondiale. Cette peur compréhensible met en suspens les voyages et le tourisme, en affectant la vie de millions de gens. Il suffit de voir le nombre de vols annulés, notamment ceux en provenance ou en direction de Shangaï, Wuhan et Pékin. Il suffit de voir les lieux touristiques désertés, alors qu’ils devraient être remplis de vacanciers. Par rapport à un jour normal, l’ancien Palais royal de Bangkok est presque vide de touristes. D’habitude, le Nouvel An chinois attire des milliers de personnes à Phuket, mais pas cette année et cela affecte tout le secteur de l’hôtellerie et ceux qui en dépendent dans une ville touristique. La même situation se répète à travers la région.

Il est clair que les effets de ce virus s’étendent bien au-delà de l’Asie. Mon épouse et moi planifiions une croisière en Alaska pour célébrer nos 50 ans de mariage, mais qui prendrait le risque d’être enfermé dans une « usine à germes » pendant peut-être plusieurs semaines ? Dans un tel scénario, la probabilité actuelle est que vous pourriez échapper au virus, mais pas à la mise en quarantaine sur le paquebot si un seul passager ou un seul membre d’équipage était infecté. Cela affecte non seulement les géants dans le secteur des voyages de croisière, mais aussi les milliers d’employés dont les revenus dépendent du taux de remplissage des navires.

Chers abonnés, la peur et la mort, ainsi que l’impact économique personnel et mondial du Covid-19 que je commence à voir autour de nous aurait pu être évité, comme je l’ai déjà expliqué dans deux émissions télévisées du Monde de Demain. Cela ne devrait pas se produire. L’humanité n’a pas appris « les leçons du SRAS » et elle n’a pas compris que « l’Ébola aurait pu être évité ». Visitez notre site Internet pour visionner ces émissions. Vous verrez que la vérité est tellement évidente. Ces tragédies pourraient être évitées. Ce nouveau coronavirus me rappelle à quel point nous sommes vulnérables aux maladies et combien notre vie est temporaire – et cela devrait aussi nous rappeler ce qu’il se passe lorsque l’humanité pense en savoir davantage que son Créateur. Malheureusement, l’immense majorité a oublié ces leçons

L’époque viendra-t-elle où les maladies seront un souvenir du passé – rien de plus qu’un chapitre dans les livres d’Histoire ? La réponse est connue depuis longtemps et elle pourrait vous surprendre.

Nos corps ont été admirablement conçus, avec de formidables défenses contre la plupart des dangers. Notre peau est une puissante barrière protectrice contre la multitude d’agents pathogènes qui nous entourent comme des requins tournant autour d’une proie blessée. Notre système sanguin est rempli d’anticorps adaptables et « intelligents » prêts à bondir sur les envahisseurs potentiels, en signalant les cellules létales pour les détruire. Je n’ai pas assez de place ici pour faire justice à tous les mécanismes de défense du corps humain – il suffit de dire que nous avons de nombreuses armes défensives et offensives dans notre corps capables d’éloigner la plupart des dangers biologiques normaux. Wallace Smith avait consacré deux pages au sujet de cette formidable conception divine dans son article « La guerre sous votre peau » paru dans notre revue de mai-juin 2018.

Aussi merveilleux ce système soit-il, nous savons aussi que certains agents pathogènes percent parfois nos défenses et nous tombons malades – souvent de façon temporaire, le temps que notre système immunitaire reprenne le dessus et que nous puissions retrouver une vie normale. Mais occasionnellement, un virus comme le SRAS ou l’Ébola sort vainqueur et… nous voulons alors connaître de toute urgence les réponses à des questions séculaires : Y a-t-il une vie après la mort ? Dans l’affirmative, suis-je prêt(e) pour cette existence ?

S’il existe un Dieu aimant…

Nous voulons tous comprendre le point suivant : si Dieu est amour, pourquoi permet-Il que l’humanité souffre autant des maladies ? N’aurait-Il pas pu créer une autre arme immunitaire pour empêcher les pandémies occasionnelles ? Et que dire des cancers, du diabète, des problèmes cardiaques et des centaines de maladies handicapantes et mortelles ? Quelle sorte de Dieu répandrait une telle souffrance sur l’humanité ?

Le point de départ pour répondre à ces questions tient en un mot : nous. Pensez à toutes les maladies évitables qui sont provoquées par les humains. Nous savons depuis des décennies que fumer du tabac provoque le cancer des poumons et d’autres maladies. Les individus en surpoids, ceux qui ne font pas d’exercice physique et ceux qui consomment beaucoup de sucre et de glucides augmentent les risques de développer du diabète et des maladies cardiaques. La consommation excessive d’alcool provoque la cirrhose du foie et rend ces personnes plus vulnérables aux blessures et aux risques de décès. Malgré cette connaissance largement répandue, combien de gens cessent de fumer, se lancent dans une activité physique ou modifient leur alimentation ? Ne serait-il pas temps de cesser de blâmer Dieu pour nos maladies, alors qu’il apparaît clairement que, pour beaucoup d’entre nous, ce sont nos propres décisions qui nous rendent malades ?

Mais qu’en est-il du SRAS, du MERS, de l’Ébola ou du Covid-19 ? Dans ce cas, nous sommes des victimes innocentes, n’est-ce pas ?

Il ne fait aucun doute que les virus provoquant ces maladies ne font pas de discrimination, en frappant les personnes qui se trouvent au mauvais moment au mauvais endroit. Et ce n’est pas de leur faute. Cependant, beaucoup d’entre vous seront peut-être surpris d’apprendre que la source de ces contagions est connue et évitable. En laissant de côté la polémique quant à savoir si ce coronavirus est issu d’un « marché d’animaux exotiques » ou d’un « laboratoire P4 », nous savons que les chauves-souris rhinolophes sont des réservoirs de coronavirus. Si ces chauves-souris étaient laissées en paix dans leur habitat naturel, elles ne seraient ni consommées ni étudiées pour essayer de prévenir les maladies dont elles sont porteuses. Le SRAS et le MERS auraient pu être évités et le Covid-19 n’aurait jamais eu lieu.

Les coronavirus provoquant le SRAS et le Covid-19 continueront à se répandre chez les êtres humains – depuis la Chine ou n’importe quel pays du monde – tant que des gens mangeront des chauves-souris, des civettes (chats musqués) et d’autres animaux exotiques. Notez ce rapport vieux de 15 ans déjà :

« En cherchant un réservoir [de virus], le microbiologiste Kwok-Yung Yuen de l’université de Hong Kong (HKU) et ses collègues ont échantillonné des singes, des rongeurs et plusieurs espèces de chauves-souris de l’arrière-pays de Hong Kong. Le virus ressemblant au SRAS a été retrouvé dans 39% des prélèvements anaux collectés sur des chauves-souris rhinolophes chinoises, qui sont à la fois consommées et utilisées dans la médecine traditionnelle chinoise » (“Le SRAS présent dans des chauves-souris chinoises”, ScienceMag.org, 12 septembre 2005).1

De telles découvertes sont régulièrement confirmées, comme dans le cas du SRAS :

« Les chercheurs américains n’ont pas été les premiers à penser que les chauves-souris sont la source du SRAS, mais ils ont effectué l’analyse la plus étendue et la plus approfondie sur l’origine du coronavirus qui provoque le SRAS. Ces chercheurs ont étudié les données génétiques de centaines d’échantillons viraux prélevés sur des humains, plusieurs espèces de chauves-souris, des civettes, des ratons-laveurs, des blaireaux et des porcs […] Les chercheurs ont trouvé que le virus du SRAS passait des chauves-souris aux humains, puis aux civettes et aux porcs, avant de revenir vers les humains plus tard dans l’épidémie » (“Les chauves-souris sont à blâmer pour le SRAS, disent les chercheurs américains”, CBC.ca, 19 février 2008).2

Cet article de Radio Canada suggère que nous devrions « blâmer les chauves-souris ». Mais combien de chauves-souris ont-elles forcé des humains à les manger ?

Il est également certain que l’Ébola continuera à frapper en Afrique de l’Ouest tant que les habitants de ces pays mangeront des primates et des chauves-souris frugivores. Les chauves-souris sont impliquées dans un autre coronavirus mortel : « L’origine du coronavirus du syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS-CoV ou MERS) reste un mystère, mais il émane probablement d’un animal. Il a été trouvé chez des chameaux et une chauve-souris » (“MERS-CoV : ce que vous devez savoir”, Medical News Today, 19 décembre 2017).3

De la même manière, les porcs sont souvent associés aux épidémies de grippe et nous savons qu’ils sont des récipients de mélange génétique qui permettent aux virus d’une créature de muter vers une forme rendant possible la transmission entre les humains. Par exemple : « Nous pensons que le virus Nipah, qui est apparu en Malaisie en 1998 et 1999, a pour réservoir des chauves-souris frugivores, mais il fallait qu’il transite par des porcs avant d’être capable d’infecter les humains » (“Les chauves-souris sont une ‘source probable’ de SRAS”, BBC News, 29 septembre 2005).4

Bien que les chauves-souris, les porcs, les civettes, les rongeurs et d’autres animaux vendus sur les marchés en Asie et en Afrique soient souvent impliqués dans ces épidémies, combien de gens s’attardent vraiment sur la véritable signification de ces faits ? Combien admettent-ils que la conclusion la plus évidente est que ces maladies dévastatrices auraient pu être évitées ? Et combien se rendent-ils compte que l’obéissance à Celui qui a créé toute vie sur Terre – et qui a donné des instructions pour notre bien – aurait évité la peur, la souffrance, la mort et l’immense impact économique que nous voyons actuellement dans le monde ?

La vérité est que les chauves-souris, les primates (dont les singes), les chats, les serpents, les porcs et beaucoup d’autres animaux souvent consommés n’ont pas été créés dans le but d’être mangés par les êtres humains. Notre Créateur a donné des règles simples concernant les animaux dont la chair est bonne ou mauvaise pour la consommation humaine. Si vous avez suffisamment de curiosité et de courage pour le faire, lisez ces lois qui se trouvent dans la Bible. Nous apprenons dans Lévitique 11 et Deutéronome 14 que certains animaux terrestres, oiseaux et poissons sont comestibles, tandis que d’autres créatures doivent être évitées. Ce n’est pas un hasard si les animaux que Dieu déclare impropres à la consommation humaine sont exactement ceux qui provoquent les pandémies lorsqu’ils sont mangés.

Blâmer Dieu alors que nous savons quoi faire

Certes, nous ne connaissons pas la cause de chaque maladie qui nous atteint, mais nous en savons beaucoup plus que nous ne voulons l’admettre. Les causes des maladies les plus communes sont bien connues et nous avons de fortes suspicions concernant beaucoup d’autres pathologies. La pollution environnementale est liée à de nombreux types de cancers. La sexualité en dehors du mariage monogame, entre un homme et une femme, est une source connue de nombreuses maladies douloureuses, handicapantes et mortelles. Les drogues provoquent de nombreuses maladies. Mais il est tellement plus facile de blâmer Dieu plutôt que d’accepter une responsabilité personnelle.

Peut-être serait-il temps de cesser de blâmer Dieu et de commencer à nous regarder dans le miroir. Mais au lieu de changer nos habitudes qui sont la cause de nos problèmes, il est beaucoup plus tentant de se laisser aller à la facilité et de jouer la « victime ».

Le Créateur avait déclaré à l’ancienne nation d’Israël : « Si tu écoutes attentivement la voix de l’Éternel, ton Dieu, si tu fais ce qui est droit à ses yeux, si tu prêtes l’oreille à ses commandements, et si tu observes toutes ses lois, je ne te frapperai d’aucune des maladies dont j’ai frappé les Égyptiens ; car je suis l’Éternel qui te guérit » (Exode 15 :26). Notez que la nation devait écouter « attentivement » Dieu et suivre « toutes ses lois ».

Une nation a-t-elle jamais fait cela ? Qu’en est-il de votre pays ?

Au lieu de cela, nous rejetons Dieu, nous Le blâmons et nous choisissons de faire ce qui est juste à nos propres yeux – en prenant le risque de nous aventurer dans l’inconnu, alors que le connu a déjà fait ses preuves ! Puis nous blâmons Dieu pour les conséquences de nos décisions négligentes et volontaires.

La Bible montre que l’humanité se dirige vers un avenir très douloureux avec une augmentation des maladies, des guerres et des catastrophes naturelles. Mais après cela – après que notre Créateur aura attiré notre attention – une époque viendra où Satan, le grand séducteur, sera mis à l’écart et la vérité l’emportera (Apocalypse 12 :9 ; 20 :1-3). Jésus-Christ inaugurera une période de paix et de prospérité pour la Terre entière, car tous ses habitants connaîtront, comprendront et mettront en pratique les lois divines, y compris les lois sanitaires (Ésaïe 11 :2, 9). C’est la bonne nouvelle que nous prêchons au Monde de Demain. J’espère que cette crise sera derrière nous lorsque vous lirez cet article – quand bien même ce serait le cas, d’autres crises se produiront jusqu’à ce que l’humanité apprenne la leçon d’une manière très douloureuse.

Mise à jour : Le 11 mars – douze jours après être rentré chez moi, en Caroline du Nord, aux États-Unis – les autorités sanitaires ont officiellement déclaré que la crise du Covid-19 était devenue une pandémie. Elle a d’abord été répandue par des voyageurs en partance de Chine, de Hong Kong et de Macao, mais la transmission communautaire a rapidement pris le relais. Début avril, le nouveau coronavirus responsable du Covid-19 avait atteint presque tous les pays. Les gouvernements sont prêts à tout pour « aplatir la courbe » et réduire le taux d’infection, en espérant qu’un traitement efficace ou un vaccin soit rapidement disponible.

Vu que les pays riches peinent à garder la tête hors de l’eau, comment ceux du tiers-monde vont-ils réussir à gérer ce virus ? Que se passera-t-il en Inde, qui présente un taux de tuberculose très élevé – ou en Afrique où des millions de gens sont affaiblis par le VIH ? Ces gens peuvent sembler éloignés pour certains de nos lecteurs, mais ils sont des êtres humains faits à l’image de Dieu et ayant reçu le même potentiel éternel que vous et moi.

Vous recevrez cette revue plusieurs semaines après que j’ai écrit ces lignes et personne ne sait à présent où en sera le monde. Ces jours-ci, le chaos règne en Italie, l’Europe se fracture et de nombreuses nations sont au bord de la faillite. Qu’il s’agisse des grandes multinationales ou des personnes qui vivent au jour le jour dans la précarité, des millions d’entreprises et de gens voient leurs revenus disparaître. Les gouvernements empruntent des sommes astronomiques pour fournir de l’aide et couvrir les dépenses pour lesquelles ils n’étaient pas préparés. Le plus grand effet du Covid-19 pourrait bien être la destruction des revenus, des systèmes économiques et de l’ordre mondial en place.

Ces grandes questions devraient être mises en perspective avec des désagréments mineurs tels que décaler une croisière ou rater un concert. Malheureusement, il n’y a rien de tel qu’une guerre, une crise ou une pandémie pour mettre notre vie en perspective.

Notre monde a changé en si peu de temps ! Puisse le monde à venir le remplacer au plus vite.

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