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Réponses à vos questions bibliques (3ème partie)

Rejoignez-nous dans cette émission du Monde de Demain pour un autre épisode de notre série intitulée : « Des réponses à vos questions bibliques », alors que nous abordons trois questions courantes et difficiles et que nous y répondons directement à partir des pages de la Bible !

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

La Bible n’est pas toujours facile à comprendre

Nous vivons une époque extraordinaire où la Bible, la parole de Dieu, est l’un des livres les plus largement disponibles sur la planète. Que ce soit sur une étagère chez vous ou sur une application de téléphone, la plupart d’entre nous ont une Bible à portée de main. Mais cela ne veut pas dire qu’elle est toujours facile à comprendre. Les vérités de la Bible sont simples, mais cela ne veut pas dire que nous ne nous posions pas de questions.

La bonne nouvelle, c’est que Dieu a des réponses ! Rejoignez-nous dans cette émission du Monde de Demain pour un autre épisode de notre série intitulée : « Des réponses à vos questions bibliques », alors que nous abordons trois questions courantes et difficiles et que nous y répondons directement à partir des pages de la Bible !

Bonjour à tous et bienvenue au Monde de Demain, où nous vous aidons à donner un sens à votre monde à travers les pages de la Bible. Vous savez, la Bible n’est pas n’importe quel livre, c’est la parole inspirée de Dieu ! La nuit précédant Sa crucifixion, Jésus-Christ, le Fils de Dieu, déclara à Son Père dans Sa prière : « Ta parole est la vérité » (Jean 17 :17).

Cependant, cela ne signifie pas qu’elle est toujours facile à comprendre. Quand on y pense, pourquoi la Bible devrait-elle toujours être facile à comprendre ? Ses mots sont destinés à nous transmettre la pensée divine ! Comme notre Créateur nous le dit dans Ésaïe 55 : 8 : « mes pensées ne sont pas vos pensées, et vos voies ne sont pas mes voies, dit l’Éternel. » Pourtant, la Bible peut être comprise avec l’aide divine et nos efforts. La compréhension de la parole divine en vaut la peine !

Pour les téléspectateurs d’aujourd’hui qui sont sincèrement intéressés à entamer cet effort, nous vous offrons aujourd’hui notre Cours de Bible en 24 leçons. Le Cours est entièrement gratuit, comme tout ce que nous offrons au Monde de Demain, alors assurez-vous de garder un œil sur les informations dont vous avez besoin pour demander votre première leçon.

Aujourd’hui, nous allons nous concentrer sur trois questions bibliques spécifiques et, dans chaque cas, non seulement expliquer la réponse de la Bible, mais aussi mettre en évidence les principes plus larges de l’étude de la Bible que vous pouvez utiliser pour répondre aux questions bibliques par vous-même.

Nos trois questions d’aujourd’hui sont les suivantes :

  1. Où Caïn trouva-t-il sa femme ?
  2. Quelle est la liste exacte des Dix Commandements ?
  3. Hénoc et Élie sont-ils au ciel ?

Alors, commençons de ce pas !

Question n°1 : où Caïn trouva-t-il sa femme ?

Notre première question est l’une des préférées des athées qui cherchent à discréditer la Bible, mais aussi une question légitime parfois posée par des personnes sincères qui essaient simplement de comprendre. Genèse 1 et 2 indiquent clairement que les premiers êtres humains que Dieu créa furent Adam et Ève. Genèse 4 parle de leurs fils, Caïn et Abel : « Adam connut Ève, sa femme ; elle conçut, et enfanta Caïn, et elle dit : J’ai acquis un homme de par l’Éternel. Elle enfanta encore son frère Abel. Abel fut berger, et Caïn fut laboureur » (Genèse 4 :1-2).

Vous connaissez peut-être l’histoire de Caïn et Abel. Les deux frères firent des offrandes à Dieu, mais celle de Caïn n’était pas aussi digne que celle d’Abel. Au lieu de chercher à comprendre comment s’améliorer, Caïn se mit en colère et finit par tuer son frère Abel. Le meurtre commença tôt dans l’histoire de l’humanité ! Après que Dieu eut maudit Caïn pour son péché, nous lisons : « Puis, Caïn s’éloigna de la face de l’Éternel, et habita dans la terre de Nod, à l’orient d’Éden. Caïn connut sa femme ; elle conçut, et enfanta Hénoc » (Genèse 4 :16-17).

Ceci nous amène à notre première question ! Beaucoup demandent : « où Caïn trouva-t-il sa femme ? » Après tout, Adam et Ève étaient les tout premiers humains, et les deux seuls enfants mentionnés ici sont Caïn et Abel – deux garçons, dont l’un fut assassiné. Alors, qui Caïn épousa-t-il finalement ? Certainement pas une girafe ou un chêne ! Les êtres humains épousent leurs semblables ! Qui était là pour permettre à Caïn de se marier ?

Examiner le contexte du verset ou du passage

Pour répondre à cette question, nous devons considérer le premier principe que nous appliquerons pour répondre aux questions bibliques : Examiner le contexte du verset ou du passage. Examinons donc d’autres versets proches de ce récit dans Genèse 4 pour voir si nous pouvons obtenir plus de détails. Eh oui, en effet, nous le pouvons – grâce à Genèse 5 ! À partir du premier verset, nous lisons :

« Voici le livre de la postérité d’Adam. Lorsque Dieu créa l’homme, il le fit à la ressemblance de Dieu. Il créa l’homme et la femme, il les bénit, et il les appela du nom d’homme, lorsqu’ils furent créés. Adam, âgé de cent trente ans, engendra un fils à sa ressemblance, selon son image, et il lui donna le nom de Seth. Les jours d’Adam, après la naissance de Seth, furent de huit cents ans ; et il engendra des fils et des filles » (Genèse 5 :1-4).

Notez bien cela. Adam vécut encore huit cents ans et continua à concevoir des fils et des filles. Oui, les enfants d’Adam et d’Ève ne se résumaient pas à Caïn, Abel et Seth. Au contraire, lorsque Dieu leur ordonna dans Genèse 1 :28 : « soyez féconds, multipliez » c’est exactement ce qu’ils firent ! Et pendant combien de temps ? Remarquez que Genèse 5 :5 dit que « Tous les jours qu’Adam vécut furent de neuf cent trente ans » – c’est une très longue vie ! Étant donné que les événements de Genèse 1, 2 et 3 se sont déroulés il y a environ six mille ans, Adam vécut près d’un sixième de cette période ! C’est amplement suffisant pour engendrer beaucoup d’enfants.

La réponse à la question « Où Caïn trouva-t-il sa femme ? » est donc claire : Caïn épousa l’une de ses sœurs. Aujourd’hui, bien sûr, personne ne devrait épouser sa sœur ! Mais n’oubliez pas que nous parlons du tout début de l’humanité ! Dieu créa directement Adam et Ève, en concevant personnellement chaque caractéristique de leur corps et de leur biologie. Les problèmes génétiques qui affectent aujourd’hui les enfants de parents proches n’auraient pas été un problème à l’origine. Bien que Dieu interdit plus tard de telles relations selon Sa loi, comme on le voit, par exemple, dans Lévitique 18 :9, ce n’était tout simplement pas nécessaire au début. En fait, après Adam et Ève, mais avant les lois du Lévitique, le patriarche Abraham était marié à sa demi-sœur (Genèse 20 :12).

Le fait est qu’il n’y a aucune difficulté à comprendre la déclaration de la Bible. Oui, Caïn avait une femme, et celle-ci était sa sœur – une autre descendante d’Adam et d’Ève. Il suffit de lire un peu plus le contexte autour du passage pour éclaircir immédiatement la question.

Question n°2 : quelle est la liste exacte des Dix Commandements ?

Notre prochaine question est non seulement utilisée par certains pour tenter de discréditer la Bible, mais elle est également une source de confusion dans différentes dénominations se réclamant du christianisme, et qui pourrait s’appeler « la controverse des Commandements ».

Si vous êtes un téléspectateur de longue date du Monde de Demain, vous nous avez entendu parler de l’importance essentielle des Dix Commandements à de nombreuses reprises dans l’émission. Jésus-Christ aimait les Commandements, et les chrétiens du monde entier sont tenus de les respecter. Mais lesquels sont au juste les Dix Commandements ?

Eh bien, la réponse que vous obtiendrez variera en fonction de la personne à qui vous posez la question ! La liste des Dix Commandements énoncés dans Exode 20 et Deutéronome 5 est analysée différemment selon certaines Églises. Voici les deux principales approches :

Par exemple, beaucoup donneront la liste suivante, en tant que résumé des Dix Commandements :

  1. Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face.
  2. Tu ne te feras pas d’image taillée.
  3. Tu ne prendras pas le nom de Dieu en vain.
  4. Souviens-toi du jour du sabbat pour le sanctifier.
  5. Honore ton père et mère.
  6. Tu ne tueras pas.
  7. Tu ne commettras pas d’adultère.
  8. Tu ne déroberas pas.
  9. Tu ne porteras pas de faux témoignage.
  10. Tu ne convoiteras pas.

Pourtant, si vous posez la question à un catholique romain, vous obtiendrez peut-être cette liste de commandements résumés :

  1. Tu n’auras pas d’autres dieux.
  2. Tu ne prendras pas le nom de Dieu en vain.
  3. Souviens-toi du jour du sabbat pour le sanctifier.
  4. Honore ton père et ta mère.
  5. Tu ne tueras pas.
  6. Tu ne commettras pas d’adultère.
  7. Tu ne déroberas pas.
  8. Tu ne porteras pas de faux témoignage.
  9. Tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain.
  10. Tu ne convoiteras pas les biens de ton prochain.

Vous remarquerez certainement que ces deux listes ne sont pas identiques. La première contient le deuxième commandement contre l’utilisation des idoles. Mais ce commandement n’apparaît pas du tout dans la seconde liste, celle des catholiques romains. Dans la première liste, le dernier commandement interdit la convoitise. Mais dans la seconde liste, celle des catholiques romains, ce commandement est divisé en deux : ne pas convoiter la femme de son prochain et ne pas convoiter les biens de son prochain.

Cela nous amène à la deuxième question biblique d’aujourd’hui : « Quelle est la liste exacte des Dix Commandements ? »

Nous savons qu’il y en a dix parce que la Bible le dit elle-même. Nous le voyons dans Exode 34 :28, Deutéronome 4 :13 et Deutéronome 10 :4. Mais quelle est l’exacte énumération des Dix Commandements ?

Pour trouver la réponse, regardons d’abord Deutéronome 5, qui énumère les Dix Commandements. Le dernier passage y est formulé de cette manière au verset 21 : « Tu ne convoiteras point la femme de ton prochain ; tu ne désireras point la maison de ton prochain, ni son champ, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni aucune chose qui appartienne à ton prochain. »

Mais est-ce que « tu ne convoiteras point la femme de ton prochain » devrait être listé comme un commandement distinct de celui qui dit « tu ne désireras point la maison de ton prochain, ni son champ… [etc.] » ? La numérotation des versets dans la Bible a été ajoutée plus tard par les érudits.

En regardant le verset, il semble qu’il n’y ait aucun moyen de savoir s’il faut diviser le commandement sur la convoitise. Alors, la réponse à la question « quelle est l’exacte énumération des Dix Commandements » ? » est-elle « eh bien, cela dépend à qui vous demandez » ? C’est absurde ! Parce que la vérité n’est pas déterminée par les conseils catholiques romains, les synodes luthériens ou les conférences évangéliques. La vérité est déterminée par la parole de Dieu, et lorsqu’il s’agit de Ses Commandements, Il donne une réponse claire.

Examiner d’autres passages qui traitent du même sujet

Pour la découvrir, il suffit d’utiliser un autre principe utile à la compréhension de la Bible : Examiner d’autres passages qui traitent du même sujet. Jésus-Christ déclara dans Jean 10 :35 que « l’Écriture ne peut être anéantie », ce qui signifie que la parole de Dieu ne se contredit pas. Par conséquent, si deux passages de la Bible parlent du même sujet, ils doivent tous deux se tenir dans la vérité.

Dans le cas des Dix Commandements, nous devrions nous interroger : Existe-t-il un autre passage, à part Deutéronome 5, qui énumère aussi les Dix Commandements ? Eh oui, il y en a bien un ! Les Dix Commandements sont aussi énumérés dans Exode 20. En fait, ce chapitre vient avant Deutéronome 5, et c’est le chapitre vers lequel la plupart des gens se tournent en premier lieu pour lire les Dix Commandements dans la Bible. Nous pouvons y lire la fin des Commandements au verset 17 : « Tu ne convoiteras point la maison de ton prochain ; tu ne convoiteras point la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni aucune chose qui appartienne à ton prochain. »

Remarquez une différence très importante par rapport à la façon dont Moïse formula ce commandement dans Deutéronome 5. Lorsque Dieu prononça ces paroles dans Exode 20, la partie concernant le fait de ne pas convoiter la femme de son prochain est placée à l’intérieur du reste du verset, soit après la partie concernant l’interdiction de convoiter la maison de son prochain !

Ainsi, lorsque Dieu énonça les Dix Commandements dans Exode 20, les mettait-Il accidentellement dans le mauvais ordre ? Après le 8ème commandement, est-Il passé sous silence le 9ème pour donner une partie du 10ème commandement, « tu ne convoiteras point la maison de ton prochain », et ensuite revenir au 9ème commandement, pour stipuler « tu ne convoiteras point la femme de ton prochain », pour ensuite revenir et terminer le 10ème. Non, c’est ridicule ! Si quelqu’un comprend les Dix Commandements, c’est bien l’Être divin qui les prononça à haute voix sur le mont Sinaï !

Ces deux listes, Exode 20 et Deutéronome 5, ne peuvent pas toutes les deux être justes si le commandement contre la convoitise est divisé en deux parties – convoiter la femme de son prochain et ensuite convoiter tout le reste. Elles ne fonctionnent que s’il n’y a qu’un seul commandement – le dixième commandement – contre la convoitise d’une chose quelconque appartenant à son prochain !

Quelle est donc la liste correcte des Dix Commandements ? Celle qui inclut un 2ème commandement explicite contre la fabrication et l’adoration des idoles et qui comporte un 10ème commandement intégral à l’encontre de la convoitise. Vous n’avez pas besoin de me croire sur parole. Prenez celle de l’apôtre Paul, qui résuma lui-même l’unique 10ème commandement en disant tout simplement : « tu ne convoiteras point » (Romains 7 :7 ; 13 :9).

Ainsi, si vous vous demandez qui connaît mieux les Dix Commandements, votre pasteur ou le Créateur de l’Univers qui les transmit à Son peuple sur le mont Sinaï, je m’en remettrai au Créateur !

Question n°3 : Hénoc et Élie sont-ils au ciel ?

Notre troisième question concerne deux célèbres personnages de la Bible : Hénoc et le prophète Élie. Dans le cas d’Hénoc, Genèse 5 nous livre un récit intéressant concernant cet ancien patriarche. Au beau milieu d’un grand nombre de pécheurs qui vivaient dans l’injustice, il est fait mention de ce personnage à partir du verset 21 :

« Hénoc, âgé de soixante-cinq ans, engendra Metuschélah. Hénoc, après la naissance de Metuschélah, marcha avec Dieu trois cents ans ; et il engendra des fils et de filles. Tous les jours d’Hénoc furent de trois cent soixante-cinq ans. Hénoc marcha avec Dieu ; puis il ne fut plus, parce que Dieu le prit » (Genèse 5 :21-24).

Les expressions « il ne fut plus » et « Dieu le prit » ont conduit beaucoup de gens à croire qu’Hénoc fut enlevé ici-bas et emmené au ciel. En fait, lorsque j’étais enfant, j’avais une Bible racontée aux enfants très populaire qui racontait sa version de l’histoire d’Hénoc et l’intitulait « L’homme qui fut emmené au ciel » ! Cette compréhension est renforcée aux yeux de beaucoup par le fait que le passage ne mentionne pas explicitement sa mort, et l’apôtre Paul, dans l’épître aux Hébreux, dit qu’Hénoc « fut enlevé pour qu’il ne voie point la mort » (Hébreux 11 :5).

À l’instar d’Hénoc, un autre personnage biblique est considéré par beaucoup comme étant au paradis, c’est le prophète Élie. Au chapitre 2 du livre de 2 Rois, nous lisons que le temps était arrivé pour Élie de passer la main à son protégé Élisée : « Comme ils continuaient à marcher en parlant, voici, un char de feu et des chevaux de feu les séparèrent l’un de l’autre, et Élie monta au ciel dans un tourbillon » (2 Rois 2 :11).

Une partie du défi posé par ces passages réside dans le fait que le langage est ambigu et ouvert à l’interprétation. Nulle part dans l’histoire d’Hénoc n’est précisé où il fut emmené, et rien ne dit explicitement et clairement qu’il soit mort. Dans le cas d’Élie, nous savons que la Bible parle de trois cieux : l’atmosphère au-dessus de nous, où les oiseaux volent et les nuages se déplacent ; l’espace sidéral, dans lequel les étoiles brillent ; puis ce que Paul appelle « le troisième ciel », le niveau spirituel dans lequel Dieu réside (2 Corinthiens 12 :2).

Chaque fois que le mot « ciel » est mentionné dans les pages de la Bible, il est essentiel de garder à l’esprit ces trois cieux différents et de déterminer, à partir du contexte, lequel s’applique au passage. De quel ciel s’agit-il ici en ce qui concerne le char d’Élie ? Ce n’est pas a priori évident. Tout cela nous amène à la question commune : « Hénoc et Élie sont-ils au ciel ? » C’est-à-dire, Hénoc et Élie vivent-ils toujours au ciel, en présence de Dieu et des anges ?

Utiliser les versets plus clairs pour expliquer ceux qui sont abigus

Les détails de ce qu’il est devenu d’Hénoc et d’Élie après leur disparition est un sujet plus vaste que nous n’avons le temps de traiter, mais la réponse à la question elle-même est en fait très facile – et elle implique un troisième principe fondamental qui est éminemment utile pour toute personne essayant de comprendre la Bible : Utiliser les versets plus clairs pour expliquer ceux qui sont ambigus.

Dans ce cas, les récits d’Hénoc et d’Élie comportent des ambiguïtés qu’il nous faut résoudre. Pourtant, il y a des passages très clairs qui sont beaucoup plus faciles à comprendre. Et ces passages ne laissent aucun doute sur la présence ou non d’Hénoc et d’Élie au ciel.

Examinons-en un – prononcé par nul autre que le Fils de Dieu Lui-même : Jésus-Christ ! S’adressant à un pharisien nommé Nicodème, qui croyait peut-être lui-même qu’Hénoc ou Élie étaient au ciel, Jésus fut très clair, disant dans Jean 3 :13 : « Personne n’est monté au ciel, si ce n’est celui qui est descendu du ciel, le Fils de l’homme qui est dans le ciel. »

Voilà ce qui est sorti de la bouche même de Jésus : personne n’est monté au ciel. Jésus-Christ, le Fils de l’Homme et le Fils de Dieu, est le seul homme à avoir traversé le ciel et la Terre. Il n’a pas dit « personne d’autre que deux » ou « personne d’autre qu’Hénoc et Élie ». Il a dit « personne ». Aucun doute, il ne laisse aucune place à nos deux amis de l’Ancien Testament.

D’ailleurs, nous avons mentionné plus tôt qu’Hénoc est mentionné dans l’épître aux Hébreux. Ce passage, Hébreux 11, est appelé par certains le chapitre des « héros de la foi », et Hénoc y est mentionné au verset 5. Mais plus loin, au verset 13, on nous dit très clairement ce qui est arrivé à tous ces « héros de la foi » : « C’est dans la foi qu’ils sont tous morts, sans avoir obtenu les choses promises. »

Ces « tous » incluraient Hénoc, huit versets plus tôt. En fait, sans aucun doute Hénoc et Élie sont morts… Romains 3 :23 affirme que « tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu » et Romains 6 :23 déclare que « le salaire du péché, c’est la mort ».

On pourrait en dire plus, mais quelle que soit l’explication sur laquelle nous pourrions spéculer concernant Hénoc et Élie, ces versets clairs nous limitent à ce qui doit être vrai : Hénoc et Élie sont jusqu’à présents bel et bien morts, en attente de leur récompense, et ne sont pas au ciel. Affirmer le contraire reviendrait à être en désaccord avec la déclaration de Jésus-Christ Lui-même. Les versets clairs de la Bible aident à expliquer ceux qui sont plus susceptibles d’être mal interprétés et incompris.

Les paroles de la vie éternelle

Aujourd’hui, nous avons répondu à trois questions qui laissent certains d’entre vous perplexes quant à ce que dit la Bible, et nous avons vu les réponses inspirées de Dieu à ces questions.

En ce qui concerne la personne que Caïn aurait bien pu épouser, nous avons vu qu’Adam et Ève eurent beaucoup d’enfants, y compris des filles, ce qui a facilement permis à Caïn d’avoir une sœur pour épouse.

En ce qui concerne la liste des Dix Commandements, nous avons vu que le fait de supprimer le troisième commandement sur les idoles et de diviser le dixième commandement sur la convoitise en deux commandements distincts constitue une violation de la parole divine.

Quant à Hénoc et Élie, nous avons déterminé que, non, ils ne sont pas montés au ciel. Nous croyons à Jésus-Christ quand Il dit être le seul à avoir parcouru à la fois le ciel et la Terre à l’heure actuelle. Mais plus que de répondre simplement à trois questions, nous avons également illustré trois principes solides que vous pouvez utiliser dans votre étude personnelle de la Bible :

  • Examiner le contexte autour du verset ou du passage.
  • Examiner d’autres passages qui traitent du même sujet.
  • [Et] Utiliser les versets plus clairs pour expliquer ceux qui sont ambigus.

L’étude de la Bible vaut le temps que vous y consacrez. Comme l’apôtre Pierre dit à Jésus-Christ après que son Maître eut délivré un message difficile à comprendre : « Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle » (Jean 6 :68).

Les paroles inspirées de la Bible sont justement cela : les paroles de la vie éternelle. Vos efforts pour les comprendre seront récompensés au-delà de vos rêves les plus fous !

Si vous voulez en savoir plus, n’oubliez pas de nous demander les 4 premières leçons de notre Cours de Bible gratuit en 24 leçons.


La résurrection n’eut pas lieu un dimanche!

Dans l’émission d’aujourd’hui du Monde de Demain, nous montrerons, à partir de la Bible, quel est le seul signe que Jésus dit qu’Il donnerait aux chefs religieux pour prouver qu’Il était celui qu’Il affirmait être – le Fils de Dieu – et comment les traditions du « Vendredi saint » et du « Dimanche des Pâques » contredisent ce signe.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Remettre en question des traditions anciennes

Le « Dimanche des Pâques » était un jour amusant lorsque j’étais enfant. Qui n’aime pas la chasse au trésor ? Nous décorions des œufs, écrivions des noms dessus et les cachions les uns aux autres. Puis nous partions à la recherche de ceux qui portaient notre nom. Parfois, nous participions à de grandes chasses au trésor où des dizaines d’enfants partaient à la recherche d’un œuf à ajouter à leur panier. Tout cela semblait être un amusement inoffensif. Qui pourrait y trouver à redire ?

Devenus adultes, nous ne nous sommes jamais arrêtés pour nous demander :

  • Pourquoi faisons-nous cela ?
  • Quel rapport ont ces traditions avec la résurrection du Christ ?
  • Qu’est-ce que des œufs et des lapins ont à voir avec la résurrection ?
  • D’où vient le nom des Pâques ?
  • Ces questions sont-elles vraiment pertinentes ?
  • Quelle différence cela fait-il ?

Malheureusement, trop d’adultes ne s’interrogent jamais à ce sujet. Il semble presque sacrilège de remettre en question des traditions aussi anciennes. Mais est-ce le cas ?

Dans l’émission d’aujourd’hui du Monde de Demain, je répondrai à ces questions. Je vous montrerai aussi, à partir de la Bible, quel est le seul signe que Jésus dit qu’Il donnerait aux chefs religieux pour prouver qu’Il était celui qu’Il affirmait être – le Fils de Dieu – et comment les traditions des Pâques contredisent ce signe. Je vous offrirai également une ressource informative qui répondra aux questions suivantes : Quel jour Jésus fut-Il crucifié et quel jour fut-Il ressuscité ? Si vous pensez que la crucifixion eut lieu un vendredi et la résurrection un dimanche matin, vous ne pouvez pas être davantage dans l’erreur, et je vous le prouverai à partir des pages de la Bible. Comme nous le disons souvent : « Ne nous croyez pas simplement parce que nous le disons. Croyez-le parce que vous pouvez le prouver par vous-même en lisant les pages de la Bible. » Dépoussiérez donc votre Bible, et ayez de quoi écrire pour noter les passages des Écritures, et pour commander notre brochure gratuite : La vérité au sujet des Pâques.

La tradition du “Vendredi saint” et du “Dimanche des Pâques” contredit les paroles de Jésus

Je vous souhaite à tous une chaleureuse bienvenue de la part de toute l’équipe du Monde de Demain. Dans l’émission d’aujourd’hui, je pose des questions sur la fête pascale et j’y réponds. Je vous montrerai également, à partir des pages de la Bible, que Jésus ne fut pas crucifié un vendredi et qu’Il ne fut pas ressuscité un dimanche matin. Je sais que cela en surprendra plus d’un, mais vous pouvez le prouver par vous-même, et vous devez le faire, parce que cette tradition contredit les propres paroles de Jésus sur le signe qu’Il avait dit qu’Il donnerait aux chefs religieux, qui montrerait qu’Il est le Messie.

Avant de répondre, évoquons quelques autres traditions qui devraient inciter toute personne réfléchie à s’asseoir et à s’interroger sérieusement. Pourquoi, par exemple, la fête devant célébrer la résurrection du Christ porte-t-elle en anglais le nom d’une déesse païenne ? Réfléchissez-y, pourquoi ? Voici une histoire documentée que vous pouvez lire dans notre brochure gratuite, La vérité au sujet des Pâques :

« Plusieurs ouvrages évoquent un lien entre Éostre et l’ancienne déesse très populaire Ishtar : “De la même manière, les érudits spéculent sur le fait qu’Éostre, la déesse anglo-saxonne du printemps, dont le nom est à l’origine du terme anglais actuel ‘Easter’ [les Pâques], pourrait être étymologiquement reliée à Ishtar” (“Ishtar”, New World Encyclopedia).

L’Église grecque-catholique melkite reconnaît ces informations sur l’origine du mot “Easter”, tout en donnant une orthographe un peu différente d’Ishtar. Le mot anglais actuel “Easter” vient du vieil anglais et il se référait originellement à la déesse nordique de la fertilité, Istra – qui était représentée sous la forme d’un lapin […] mais pourquoi Istra était-elle représentée par un lapin ? Les historiens confirment que cette divinité mythologique, dont le nom est à la fois orthographié Ishtar ou Istra, était connue comme la déesse de la fertilité et que le lapin est un symbole bien connu de la fertilité.

Le lapin n’est pas le seul symbole de la fertilité qui nous est parvenu depuis l’Antiquité. “Le jour férié a lieu au début du printemps, et il est clairement associé aux anciens mythes de la fertilité et de la renaissance des héros […] Pour beaucoup, les Pâques [Easter] sont associées avec des symboles de la fertilité comme le lapin de Pâques, les œufs de Pâques et le lys de Pâques” (“Easter”, Oxford Companion to World Mythology, page 111) » (Weston, La vérité au sujet des Pâques, pp. 8-9).

Ces propos sont extraits de notre brochure La vérité au sujet des Pâques, que vous pouvez vous procurer gratuitement. En plus d’associer des coutumes et des traditions païennes à l’adoration du vrai Dieu, contrairement à l’ordre divin, nous constatons que même la partie des Pâques qui est censée provenir de la Bible est terriblement entachée d’erreurs.

Un examen attentif du signe de Jonas

Nombreux sont ceux qui croient que Jésus fut crucifié en fin d’après-midi, un vendredi, mis dans un sépulcre ce jour-là et qu’Il ressuscita tôt le dimanche matin. Mais est-ce bien ce que nous dit la Bible qui est la seule source légitime capable de répondre correctement à cette question ? Alors, qu’est-ce que la Bible dit exactement ?

« Alors quelques-uns des scribes et des pharisiens prirent la parole, et dirent : Maître, nous voudrions te voir faire un miracle. Il leur répondit : Une génération méchante et adultère demande un miracle ; il ne lui sera donné d’autre miracle que celui du prophète Jonas. Car, de même que Jonas fut trois jours et trois nuits dans le ventre d’un grand poisson, de même le Fils de l’homme sera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre » (Matthieu 12 :38-40).

Réfléchissez. Jésus dit qu’aucun miracle ne serait donné à cette génération méchante et adultère, si ce n’est le miracle de Jonas : Jésus serait dans la tombe exactement aussi longtemps que Jonas l’a été dans le ventre d’un grand poisson. Quelle fut cette durée ? Trois jours et trois nuits !

Entre le vendredi après-midi et le dimanche matin, vous avez beau essayer, vous n’arriverez jamais à trouver trois jours et trois nuits. Même si vous comptiez des jours partiels vous n’y parviendrez pas, mais essayons.

Les Écritures nous disent que Jésus fut mis dans le sépulcre juste avant le coucher du soleil, certains comptant quelques minutes du vendredi avant le coucher du soleil comme le premier jour. La nuit du vendredi compterait pour une nuit et la partie diurne du samedi serait le deuxième jour et la nuit du samedi serait la deuxième nuit. Maintenant, si Jésus fut ressuscité le dimanche matin après le lever du soleil, nous pourrions compter cela comme le troisième jour, mais où est la troisième nuit ? Elle n’existe tout simplement pas !

Nous devons donc conclure à l’une des trois possibilités suivantes concernant la tradition du « Vendredi saint » et du « Dimanche des Pâques » :

  1. Jésus s’est trompé et n’est donc pas notre Sauveur.
  2. La tradition du « Vendredi saint » et du « Dimanche des Pâques » est erronée.
  3. Nous n’avons pas bien compris le signe que Jésus donna.

Alors, laquelle de ces trois est correcte ? Si Jésus s’est trompé, nous avons un sérieux problème. Or, c’est exactement ce que prétend une source. Avons-nous bien compris le signe ? Lisons donc à nouveau le passage de Matthieu 12, et voyons ce qu’il dit attentivement :

« Une génération méchante et adultère demande un miracle ; il ne lui sera donné d’autre miracle que celui du prophète Jonas. Car, de même que Jonas fut trois jours et trois nuits dans le ventre d’un grand poisson, de même le Fils de l’homme sera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre » (Matthieu 12 :39-40).

Jésus voulait-Il littéralement dire trois jours et trois nuits ? Aussi choquant que cela puisse paraître, le commentaire biblique Abingdon nous dit carrément que Jésus s’est trompé : « La déclaration faite n’est pas correcte, car Jésus fut seulement dans le tombeau du vendredi soir au dimanche à l’aube » (Abingdon Bible Commentary, à propos de Matthieu 12 :40).

En réalité, la plupart des commentateurs ne considèrent pas la déclaration du Christ comme littérale. Pourquoi ? Principalement parce qu’ils ne veulent pas renoncer à leurs traditions et qu’ils doivent trouver un moyen de les adapter aux Écritures. Pour ce faire, ils déclarent qu’un jour et une nuit combinés signifient simplement un seul jour de 24 heures, mais qu’un segment de n’importe quelle durée de la journée est suffisant.

Cependant, nous devons nous rappeler que les paroles de Jésus furent consignées en langue grecque, et il se peut que l’expression grecque utilisée dans ce verset signifie des segments de trois jours, bien que, comme je viens de le lire, le commentaire biblique Abingdon rejette cette idée. Mais il y a un plus grand problème ici. Matthieu 12 :40 ne dépend pas d’une seule langue. Plus important encore, nous devons nous rappeler ce que Jésus dit dans Matthieu 12 :40 : « Car, de même que Jonas fut trois jours et trois nuits dans le ventre d’un grand poisson, de même le Fils de l’homme sera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre. »

Combien de temps Jonas resta-t-il dans le ventre du grand poisson ? Jonas 2 :1 nous apprend ce qui suit : « Jonas fut dans le ventre du poisson trois jours et trois nuits. » Le livre de Jonas fut rédigé en hébreu, et nous devons nous tourner vers cette langue et son usage pour comprendre cette expression. L’annexe 144 de la Bible Companion explore la signification de l’expression « trois jours et trois nuits » selon l’usage hébraïque. Après avoir donné une explication technique, elle résume l’expression de la manière suivante : « Par conséquent, lorsqu’il est dit que “Jonas fut dans le ventre du poisson trois jours et trois nuits” (Jonas 2 :1), cela signifie ce qui est écrit, et c’est la seule signification possible pour l’expression dans Matthieu 12 :40 » (The Companion Bible, annexe 144).

Trois preuves que l’affirmation de Jésus signifie 72 heures

C’est la première raison pour laquelle nous savons que l’affirmation de Jésus signifie trois jours et trois nuits complets :

  • Preuve no1 : Le sens de Matthieu 12 :40 ne dépend pas d’une seule langue. Mais il y a une deuxième preuve.
  • Preuve no2 : 72 heures est la seule durée qui puisse satisfaire toutes les déclarations faites par Jésus sur la durée de Son séjour dans le sépulcre.

Jésus parla de Son corps au sens figuré en l’appelant de façon symbolique « ce temple » : « Détruisez ce temple, et en trois jours je le relèverai. Les Juifs dirent : Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce temple, et toi, en trois jours tu le relèveras ! Mais il parlait du temple de son corps » (Jean 2 :19-21).

« En trois jours » signifie qu’Il devait être ressuscité dans les trois jours, mais à d’autres occasions, il est indiqué qu’Il serait ressuscité « trois jours après ». Remarquez-le dans Marc 8 :31 : « Alors il commença à leur apprendre qu’il fallait que le Fils de l’homme souffre beaucoup, qu’il soit rejeté par les anciens, par les principaux sacrificateurs et par les scribes, qu’il soit mis à mort, et qu’il ressuscite trois jours après. »

Après Sa résurrection, Il expliqua à Ses disciples ce qui s’était passé et pourquoi. Nous lisons cela dans Luc 24 :46 : « Et il leur dit : Ainsi il est écrit que le Christ souffrirait, et qu’il ressusciterait des morts le troisième jour ».

Nous avons donc ici trois expressions différentes qui nous aident à comprendre combien de temps Jésus est resté dans le sépulcre : « en trois jours » ; « trois jours après » ; et « le troisième jour ».

Lorsque nous considérons ces expressions ensemble avec l’explication de la Bible Companion sur la signification de l’expression hébraïque « trois jours et trois nuits », il ne peut y avoir qu’une seule période qui corresponde aux quatre expressions – exactement 72 heures ; pas une minute avant ou une minute après. La durée est exacte.

Mais il y a une troisième preuve que Jésus est resté dans le tombeau pendant trois jours et trois nuits, et c’est la suivante :

  • Preuve no3 : La chronologie biblique des événements

Cette preuve, chers amis, je la considère comme la preuve la plus passionnante et la plus définitive sur le sujet. Nul ne peut la contourner ; pourtant, c’est quelque chose que peu de gens comprennent parce que, la plupart de ceux qui se disent chrétiens ont rejeté les Fêtes et les Jours saints que l’on trouve dans la Bible et les ont remplacés par des traditions païennes.

Pourquoi la plupart des gens supposent-ils que Jésus fut crucifié un vendredi ? En vérité, beaucoup n’en ont aucune idée, ils respectent ce qu’on leur a enseigné. Ceux qui connaissent un peu mieux la Bible ont lu qu’Il fut crucifié un jour de la semaine précédant un jour de sabbat. Par exemple, nous avons la déclaration dans Luc 23, où il décrit à quel moment Joseph d’Arimathée déposa Jésus dans le sépulcre :

« Cet homme se rendit vers Pilate, et demanda le corps de Jésus. Il le descendit de la croix, l’enveloppa d’un linceul, et le déposa dans un sépulcre taillé dans le roc, où personne n’avait encore été mis. C’était le jour de la préparation, et le sabbat allait commencer » (Luc 23 :52-54).

La connaissance des Fêtes et Jours saints bibliques éclaircit la compréhension du sujet

Comme tous ceux qui étudient la Bible le savent bien, le sabbat biblique hebdomadaire commence au coucher du soleil le vendredi et se termine au coucher du soleil le samedi. Il semblerait donc dans un premier regard que Jésus ait été crucifié un vendredi matin et mis au tombeau en fin d’après-midi. Mais oublions-nous quelque chose ?

Nombre des erreurs que nous commettons sont le résultat d’une fausse hypothèse négligemment assumée et c’est le cas sur ce sujet. Il ne fait aucun doute que Jésus fut crucifié le jour de la préparation d’un sabbat. L’hypothèse erronée désigne ce sabbat comme un sabbat hebdomadaire. Mais était-ce bien le cas ?

Ce que beaucoup appellent le repas du Seigneur, ou le dernier repas, était en fait le repas de la Pâque. Il n’y a aucun doute à ce sujet, bien que certains érudits essaient de dire le contraire. Les Évangiles de Matthieu, Marc et Luc appellent tous le dernier repas de Jésus avec Ses disciples « la Pâque ». Jetons un coup d’œil sur l’un de ces récits, le récit de Luc :

« Le jour des pains sans levain, où l’on devait immoler la Pâque, arriva, et Jésus envoya Pierre et Jean, en disant : Allez nous préparer la Pâque, afin que nous la mangions. Ils lui dirent : Où veux-tu que nous la préparions ? Il leur répondit : Voici, quand vous serez entrés dans la ville, vous rencontrerez un homme portant une cruche d’eau ; suivez-le dans la maison où il entrera, et vous direz au maître de la maison : Le maître te dit : Où est le lieu où je mangerai la Pâque avec mes disciples ? […] Ils partirent, et trouvèrent les choses comme il le leur avait dit ; et ils préparèrent la Pâque. L’heure étant venue, il se mit à table, et les apôtres avec lui. Il leur dit : J’ai désiré vivement manger cette Pâque avec vous, avant de souffrir » (Luc 22 :7-11, 13-15).

Peut-on douter que le dernier repas fut bien une Pâque ? La Pâque est une Fête très spéciale, mais elle n’est pas un jour de repos, un sabbat. Cependant, le jour qui suit la Pâque est un jour sabbatique :

« Le premier mois, le quatorzième jour du mois, entre les deux soirs, ce sera la Pâque de l’Éternel. Et le quinzième jour de ce mois, ce sera la fête des pains sans levain en l’honneur de l’Éternel […] Le premier jour, vous aurez une sainte convocation : vous ne ferez aucune œuvre servile » (Lévitique 23 :5-7).

Nous savons ainsi que le jour suivant la Pâque était un jour de sabbat annuel, appelé « un grand jour » dans Jean 19, où le travail journalier ne devait pas être effectué. Rappelons que Dieu compte les jours d’un coucher de soleil à l’autre. Jésus célébra la Pâque avec Ses disciples au début du jour de la Pâque (peu après le coucher du soleil). Il fut ensuite déposé dans un sépulcre à la fin du jour de la Pâque, juste avant le prochain coucher du soleil. Lorsque le soleil se coucha ce soir-là, c’était le premier Jour des Pains sans Levain, un sabbat annuel, un Jour de Fête ; et c’est exactement ce que l’apôtre Jean révèle :

« Dans la crainte que les corps ne restent sur la croix pendant le sabbat, [et prenez note de ce qui suit] – car c’était la préparation, et ce jour de sabbat était un grand jour, – les Juifs demandèrent à Pilate qu’on rompe les jambes aux crucifiés, et qu’on les enlève » (Jean 19 :31).

Pourquoi cela n’est-il pas connu de tous ? Pourquoi n’avez-vous jamais entendu cela dans le christianisme dominant d’aujourd’hui ?

Permettez-moi de revenir sur Jean 19 :31, car il est essentiel à notre compréhension : « Dans la crainte que les corps ne restent sur la croix pendant le sabbat, [et prenez note de ce qui suit] – car c’était la préparation, et ce jour de sabbat était un grand jour, – les Juifs demandèrent à Pilate qu’on rompe les jambes aux crucifiés, et qu’on les enlève » (Jean 19 :31).

Comme nous l’avons expliqué, un « grand jour » veut dire un sabbat annuel, et non un sabbat hebdomadaire. Lisons à présent Marc 16 :1 : « Lorsque le sabbat fut passé, Marie de Magdala, Marie, mère de Jacques, et Salomé, achetèrent des aromates, afin d’aller embaumer Jésus. » Puis, Luc 23 :54-56 nous dit qu’elles préparèrent les aromates et se reposèrent ensuite le jour du sabbat :

« C’était le jour de la préparation, et le sabbat allait commencer. Les femmes qui étaient venues de la Galilée avec Jésus accompagnèrent Joseph, virent le sépulcre et la manière dont le corps de Jésus y fut déposé, et, s’en étant retournées, elles préparèrent des aromates et des parfums. Puis elles se reposèrent le jour du sabbat, selon la loi. »

Réfléchissez-y, chers amis. Vous ne pouvez pas préparer des aromates avant de les avoir en votre possession ! Marc nous dit que le sabbat (dans ce cas le sabbat annuel) était un délai trop court pour acheter les aromates. Elles ont donc dû attendre la fin du sabbat annuel. Mais Luc nous dit ensuite qu’elles les préparèrent et se reposèrent le jour du sabbat (dans ce cas, il s’agissait du sabbat hebdomadaire). Ces deux passages prouvent de manière irréfutable qu’il y a eu deux sabbats distincts cette semaine-là, avec un jour ordinaire entre les deux. C’est la seule façon de comprendre ces versets. Soit il y avait deux sabbats, avec un jour ordinaire entre les deux, soit la Bible se contredit.

Le chronologique biblique des trois jours et trois nuits

Permettez-moi de schématiser ceci pour vous. Jésus célébra la Pâque avec Ses disciples après le coucher du soleil le mardi soir. Il fut arrêté plus tard dans la nuit et crucifié le mercredi. Il fut déposé dans le sépulcre juste avant le coucher du soleil, mercredi en fin d’après-midi. Comptons maintenant trois jours et trois nuits. Mercredi, au coucher du soleil, commença le sabbat annuel du premier jour de la Fête des Pains sans Levain et la nuit de mercredi à jeudi fut la première nuit. Le jeudi, pendant la période diurne, le sabbat annuel du grand jour se poursuivit et constitua le premier jour. Le sabbat annuel prit fin au coucher du soleil de jeudi. Dans l’intervalle entre les deux sabbats, les femmes achetèrent et préparèrent les aromates. La nuit du jeudi est notre deuxième nuit et la partie diurne du vendredi constitua notre deuxième jour, un jour ordinaire. Lorsque le soleil se couche le vendredi en fin d’après-midi, le sabbat hebdomadaire commença. Le vendredi soir constitua notre troisième nuit et la partie diurne du samedi notre troisième jour. Jésus sortit du sépulcre le samedi en fin d’après-midi (juste avant le coucher du soleil), mais les femmes n’arrivèrent que tôt le lendemain matin (ce qu’on appelle communément le dimanche) et lorsqu’elles arrivèrent, Il était déjà parti !

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Des étudiants pro-vie menacés



Aujourd’hui, la haine envers quiconque ou quoi que ce soit qui reflète la moralité biblique ne cesse de croître. ITV a récemment rapporté un incident qui reflète cette tendance, une manifestation désordonnée contre une réunion d’étudiants pro-vie à l’Université de Manchester au Royaume-Uni (Catholic Herald, 2 mars 2024).

Enlèvement d’écoliers nigérians



Il y a deux semaines, plus de 250 enfants, enseignants et membres du personnel ont été enlevés dans une école du nord-ouest du Nigeria (France24, 8 mars 2024). L’événement s’est produit si rapidement que les autorités ne sont arrivées qu’après le départ des ravisseurs. Cette attaque fait suite à l’enlèvement de 200 femmes et enfants par des groupes extrémistes, également dans le nord du Nigeria.

Notes de veille



« Ce que je vous dis, je le dis à tous : Veillez » (Marc 13 :37).

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