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Trois questions sur la Pâque chrétienne

Qu’est-ce que la Pâque chrétienne ? Est-il possible qu’il y ait une Pâque chrétienne ? Ou s’agit-il d’une contradiction ? La plupart des gens pensent que les juifs célèbrent « la Pâque », et les chrétiens célèbrent « les Pâques ». Mais il existe bel et bien une Pâque chrétienne. Cela est démontré dans les pages de la Bible. Examinons ce sujet aujourd’hui, alors que nous explorons « Trois questions sur la Pâque chrétienne ».

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Qu’est-ce que la Pâque chrétienne ? Est-il possible qu’il y ait une Pâque chrétienne ? Ou s’agit-il d’une contradiction ? La plupart des gens pensent que les juifs célèbrent « la Pâque », et les chrétiens célèbrent « les Pâques ». Ce qui peut être considéré une affaire classée. Mais il existe bel et bien une Pâque chrétienne. Cela est démontré dans les pages de la Bible.

Si cela vous surprend, restez avec nous pour découvrir ce que la Bible dit vraiment sur ce sujet d’une grande importance.

Rejoignez-nous aujourd’hui au Monde de Demain, alors que nous posons – et répondons – à trois questions sur la Pâque chrétienne.

Je reviens tout de suite.

Bienvenue au Monde de Demain, où nous donnons un sens à votre monde à travers les pages de la Bible.

Plus de deux milliards de personnes sur cette Terre s’identifient comme chrétiennes. La plupart d’entre elles observent les fêtes normalement associées au christianisme, telles que Noël et les Pâques. Mais un nombre croissant de personnes découvrent que la Bible a quelque chose de différent à dire sur les Jours saints chrétiens. Ce n’est peut-être pas ce que vous pensez. La plupart des gens pensent aujourd’hui que les Jours saints bibliques sont exclusivement juifs. Mais est-ce bien le cas ?

Examinons ce sujet aujourd’hui, alors que nous explorons « Trois questions sur la Pâque chrétienne ». Nous commencerons par la première question :

Question n°1 : Jésus célébra-t-Il et enseigna-t-Il la Pâque chrétienne ?

Lorsque nous parlons de fêtes religieuses au printemps, les Juifs aujourd’hui célèbrent ce qu’ils appellent « la Pâque » en souvenir de leur séjour et de leur délivrance d’Égypte. D’autre part, la plupart des chrétiens célèbrent les Pâques (au pluriel) pour commémorer la résurrection du Sauveur, Jésus-Christ.

Parlons brièvement de la Pâque de l’Ancien Testament. En fait, les Juifs n’étaient pas les seuls à célébrer la Pâque : ils n’étaient qu’une tribu de la nation des Israélites, les enfants du patriarche Israël. Dieu donna des instructions aux Israélites dans Exode 12 :

« Parlez à toute l’assemblée d’Israël, et dites : Le dixième jour de ce mois, on prendra un agneau pour chaque famille […] Ce sera un agneau sans défaut, mâle, âgé d’un an ; vous pourrez prendre un agneau ou un chevreau. Vous le garderez jusqu’au quatorzième jour de ce mois ; et toute l’assemblée d’Israël l’immolera entre les deux soirs. On prendra de son sang, et on en mettra sur les deux poteaux et sur le linteau de la porte des maisons où on le mangera. Cette même nuit, on en mangera la chair, rôtie au feu ; on la mangera avec des pains sans levain et des herbes amères » (versets 3, 5-8).

Voyez-vous, la Pâque, dans les temps anciens, était célébrée en tant qu’une commémoration de la manière dont Dieu avait sauvé les Israélites en Égypte. Dieu frappa les premiers-nés des Égyptiens la nuit de la Pâque. Les Israélites marquèrent les montants de leurs portes avec un peu du sang de l’agneau pascal, et Dieu « passa par-dessus » les foyers des Israélites et les protégea du mal.

Venons-en ensuite à l’époque de Jésus-Christ. Jésus-Christ était un Israélite, Juif, de la tribu de Juda, qui observait la Pâque de Son vivant. Mais en tant que notre Sauveur, Il ne vint pas seulement sur Terre pour vivre la vie d’un juif obéissant, Il vint aussi mourir pour nos péchés et fonder Son Église.

La nuit précédant Sa mort, Jésus fit quelque chose de très spécial avec Ses disciples. Il institua la Pâque du Nouveau Testament, que nous pouvons également appeler la Pâque chrétienne. Dans Luc 22 :14-15, nous lisons que ce fut la dernière Pâque qu’Il observa avec Ses disciples : « L’heure étant venue, il se mit à table, et les apôtres avec lui. Il leur dit : J’ai désiré vivement manger cette Pâque avec vous, avant de souffrir ».

Oui, Jésus célébrait la Pâque. Cela impliquait un repas comprenant de l’agneau rôti, du pain sans levain et des herbes amères, conformément à la loi de l’Ancien Testament. Mais Il fit également quelque chose de nouveau cette nuit-là. Il établit les symboles de la Pâque du Nouveau Testament.

« Pendant qu’ils mangeaient, Jésus prit du pain ; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le donna aux disciples, en disant : Prenez, mangez, ceci est mon corps. Il prit ensuite une coupe ; et, après avoir rendu grâces, il la leur donna, en disant : Buvez-en tous ; car ceci est mon sang, le sang de l’alliance, qui est répandu pour beaucoup, pour le pardon des péchés » (Matthieu 26 :26-28).

Ce que Jésus fit, c’est de prendre les deux éléments que sont le pain et le vin et d’instituer de nouveaux symboles. Le pain sans levain représente Son corps brisé sous les coups qu’Il subirait avant Sa crucifixion, pour notre guérison. Le vin représente Son sang versé, alors qu’Il était « pendu au bois » et reçut un coup de lance et fût mort. En tant que véritable Agneau de Dieu – ce que la Pâque de l’Ancien Testament préfigurait – Il allait donner Sa vie pour le salut de toute l’humanité. Ces éléments qu’Il établit avaient un symbolisme très profond – et une signification impressionnante pour l’avenir de chaque être humain.

Avant d’aller plus loin, ne vous laissez pas déconcerter par le langage utilisé. Le pain n’est pas devenu mystérieusement le corps littéral du Christ. Le vin n’est pas devenu miraculeusement Son sang littéral. Non, les deux étaient des symboles, représentant Son corps brisé et Son sang versé. Encore une fois, ces symboles ont une signification sublime.

Remarquons encore une chose. Alors qu’Il enseignait à Ses disciples cette nuit-là, Il ajouta un élément supplémentaire. Cet élément se trouve dans Jean 13 :3-5 :

« Jésus, qui savait que le Père avait remis toutes choses entre ses mains, qu’il était venu de Dieu, et qu’il s’en allait à Dieu, se leva de table, ôta ses vêtements, et prit un linge, dont il se ceignit. Ensuite il versa de l’eau dans un bassin, et il se mit à laver les pieds des disciples, et à les essuyer avec le linge dont il était ceint. »

Ici, Jésus institua un autre élément de la Pâque chrétienne : le lavement des pieds de Ses frères. Cette pratique avait pour but d’apprendre aux disciples de Jésus à être humbles et à se servir mutuellement, comme le Christ les servit.

« Après qu’il leur eut lavé les pieds, et qu’il eut pris ses vêtements, il se remit à table, et leur dit : Comprenez-vous ce que je vous ai fait ? Vous m’appelez Maître et Seigneur ; et vous dites bien, car je le suis. Si donc je vous ai lavé les pieds, moi, le Seigneur et le Maître, vous devez aussi vous laver les pieds les uns aux autres ; car je vous ai donné un exemple, afin que vous fassiez comme je vous ai fait » (Jean 13 :12-15).

Ces trois symboles – le pain, le vin et le lavement des pieds – constitueraient la Pâque chrétienne du Nouveau Testament. Il l’institua la nuit précédant Sa mort. Jésus expliqua l’importance de cette nouvelle observance dans Jean 6 :53-54 :

« Jésus leur dit : En vérité, en vérité, je vous le dis, si vous ne mangez la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez son sang, vous n’avez point la vie en vous-mêmes. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle ; et je le ressusciterai au dernier jour. »

Encore une fois, il ne s’agit pas d’ingérer Son corps et Son sang au sens propre, mais de prendre les symboles qui représentent Son sacrifice et Sa mort pour l’humanité.

Jésus célébrait-Il donc la Pâque ? Oui. Il célébrait l’ancienne Pâque observée par les Israélites. Mais ce qui est encore plus important pour nous, c’est qu’Il institua les symboles de la Pâque chrétienne du Nouveau Testament pour Ses disciples. Il leur recommanda spécifiquement en disant : « Suivez mon exemple et faites comme j’ai fait. »

En d’autres termes, l’Église originelle célébrait la Pâque chrétienne.

Après Sa mort et Sa résurrection, au fur et à mesure que l’Église croissait, des païens furent également appelés dans l’Église. Cela soulève donc une question logique. Notre deuxième question sur la Pâque chrétienne. Nous y répondrons dans cette partie de l’émission.

Question n°2 : Les païens devaient-ils également observer la Pâque chrétienne ?

C’est une question importante. Beaucoup de gens croient qu’au fur et à mesure que l’Église croissait, Dieu permit que les règles changent, pour ainsi dire. Ils pensent que les païens qui entraient dans l’Église n’avaient pas à suivre les mêmes règles et les mêmes lois que les Juifs qui étaient déjà dans l’Église.

Les écrits de l’apôtre Paul sont souvent utilisés pour essayer de montrer que les règles changèrent pour les païens entrant dans l’Église. Mais examinons ce que Paul enseigna au sujet de la Pâque chrétienne.

Dans 1 Corinthiens 11, nous trouvons un passage très révélateur sur ce que Paul enseignait au sujet de la Pâque chrétienne.

« Car j’ai reçu du Seigneur ce que je vous ai enseigné ; c’est que le Seigneur Jésus, dans la nuit où il fut livré, prit du pain, et, après avoir rendu grâces, le rompit, et dit : Ceci est mon corps, qui est rompu pour vous ; faites ceci en mémoire de moi. De même, après avoir soupé, il prit la coupe, et dit : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang ; faites ceci en mémoire de moi toutes les fois que vous en boirez » (versets 23-25).

Paul, l’apôtre des païens, qui selon certains « supprima toutes les lois juives », décrit la Pâque chrétienne. Il décrit d’ailleurs cette Pâque à une Église composée de chrétiens d’origine païenne, les Corinthiens. Remarquez plus loin, au verset 26 : « Car toutes les fois que vous mangez ce pain et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu’à ce qu’il vienne. »

Certains pensent que cela signifie que nous devrions prendre les symboles du pain et du vin plusieurs fois par an, ou peut-être chaque fois que nous adorons Dieu. Mais ce n’est pas ce que Paul dit. Il déclara simplement que lorsque vous prenez le pain et le vin, vous proclamez ou commémorez la mort de votre Seigneur, jusqu’à ce qu’Il revienne. Il y a bien des points à comprendre ici. D’abord, c’est un rappel que Jésus-Christ va revenir sur cette Terre. Nous approchons de ce moment. Il est plus proche que jamais.

Mais l’autre point que nous remarquons ici, c’est qu’il expliqua que la Pâque est une commémoration de la mort du Christ. C’est l’anniversaire de la mort du Christ. Pourquoi commémorer un anniversaire le jour de votre choix ? Un jour différent de celui où l’événement s’est produit ? Aux États-Unis, nous célébrons le 4 juillet la fête nationale qui remonte à la publication de la déclaration d’indépendance en 1776. En France, le 14 juillet est la fête de la Bastille. C’est la fête nationale de la France, car elle rappelle la prise de la Bastille, le 14 juillet 1789. Au Mexique, le 16 septembre est le jour de l’indépendance, le jour où le prêtre catholique et patriote Miguel Hidalgo lança son célèbre appel à ses paroissiens pour qu’ils se soulèvent lors de la révolution. La fête est célébrée le 16 septembre, le jour même où ces événements se sont produits. La plupart des autres pays ont également des jours spécifiques pour honorer un événement particulier qui s’est bien produit ce jour-là.

Les couples mariés célèbrent souvent l’anniversaire de leur mariage. Quand le font-ils ? Le jour où ils se sont mariés. Tout homme sait que sa femme ne serait pas très heureuse s’il oubliait le jour de leur anniversaire.

Alors, pourquoi penserions-nous que Dieu serait satisfait si nous prenions les symboles représentant le sacrifice du Christ le jour de notre choix, sans tenir compte du jour correct ? La date est très importante pour Dieu. Dans ce cas, la date de la Pâque chrétienne nous rappelle l’importance et la signification de l’événement qui eut lieu ce jour-là. La crucifixion et la mort de Jésus sur le bois, pour nos péchés.

En outre, Paul décrit même comment se préparer à prendre cette Pâque. Remarquez 1 Corinthiens 11 :27-28 :

« C’est pourquoi celui qui mangera le pain ou boira la coupe du Seigneur indignement, sera coupable envers le corps et le sang du Seigneur. Que chacun donc s’éprouve soi-même, et qu’ainsi il mange du pain et boive de la coupe ».

Paul précise ici qu’il y a une façon appropriée de se préparer à prendre la Pâque chrétienne. Il s’agit de l’examen de conscience – l’introspection – une évaluation honnête de la manière dont on vit sa vie, à la lumière des lois et des directives divines. Reconnaître le besoin du sacrifice du Christ et du pardon de Dieu dans notre vie.

N’oubliez pas que Paul écrivait aux Corinthiens, qui étaient d’origine païenne, et non juive. Cette Pâque n’était pas réservée aux Juifs ou aux Israélites. Elle était destinée à tous les disciples de Christ. « Faites disparaître le vieux levain, afin que vous soyez une pâte nouvelle, puisque vous êtes sans levain, car Christ, notre Pâque, a été immolé » (1 Corinthiens 5 :7).

Lorsque les anciens Israélites célébraient la Pâque, ils préfiguraient en fait, sans le savoir, l’Agneau de Dieu mourant pour les péchés de l’humanité. C’est exactement ce que Paul expliquait. Remarquez donc qu’au verset 8, Paul dit ceci : « Célébrons donc la fête, non avec du vieux levain, non avec un levain de malice et de méchanceté, mais avec les pains sans levain de la pureté et de la vérité. »

Nous venons donc de lire que les disciples célébraient la Pâque chrétienne. Nous voyons à présent l’apôtre Paul enseigner la signification symbolique de la Pâque et expliquer comment s’y préparer. Comment conclure autrement que cette Pâque était bien destinée à être célébrée par tous les chrétiens du Nouveau Testament ?

En gardant tout cela à l’esprit, examinons notre troisième question :

Question n°3 : Pourquoi la plupart des chrétiens célèbrent-ils les Pâques au lieu de la Pâque chrétienne ?

N’est-il pas remarquable qu’il n’y ait pas une seule instruction ou un seul commandement de célébrer une fête commémorant la résurrection du Christ ? En revanche, la Bible parle beaucoup de la Pâque chrétienne, commémorant la mort du Christ.

Ne vous méprenez pas, la résurrection est extrêmement importante. C’est sur elle que nous fondons notre espérance de la vie éternelle. Nous lisons dans Romains 8 :11 : « Et si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité Christ d’entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous ».

La résurrection est extrêmement importante. Mais vous pouvez parcourir le Nouveau Testament du début à la fin, vous n’y trouverez aucune instruction ou commandement de l’observer comme un Jour saint. Alors, pourquoi tant de gens célèbrent-ils les Pâques ?

Les téléspectateurs de longue date du Monde de Demain savent que la plupart des fêtes du christianisme dominant d’aujourd’hui ont des racines païennes flagrantes. C’est le cas des Pâques. Dans la brochure La vérité au sujet des Pâques, le présentateur et évangéliste du Monde de Demain, Gerald Weston, l’explique :

« Le jour férié a lieu au début du printemps, et il est clairement associé aux anciens mythes de la fertilité et de la renaissance des héros […] Pour beaucoup, les Pâques [Easter] sont associées avec des symboles de la fertilité comme le lapin de Pâques, les œufs de Pâques et le lys de Pâques (“Easter”, Oxford Companion to World Mythology, page 111) » (La vérité au sujet des Pâques, Gerald Weston, p. 9).

Alors, pourquoi les gens continuent-ils à célébrer les Pâques, si cette fête est issue d’anciennes traditions païennes ? Les faits historiques révèlent qu’après la fondation de l’Église au 1er siècle, l’Église subit de profonds changements. Au fur et à mesure que de nouvelles générations arrivaient, la pression pour se conformer aux païens qui les entouraient augmentait considérablement – y compris par le maintien de la fête de la fertilité du printemps en l’honneur de la déesse Ishtar.

Les “quatordécimans” et la véritable observance de la Pâque

En revanche, les chrétiens fidèles s’en tenaient aux doctrines du Christ et des apôtres. Dexter Wakefield, rédacteur du Monde de Demain, l’explique dans son article paru dans le numéro de mars-avril 2013 (en anglais), intitulé « Êtes-vous un quartodéciman ? Devriez-vous l’être ? » :

« Au deuxième siècle de notre ère, une controverse fit rage au sein de la chrétienté originelle. L’Église romaine, sous l’égide du pape Sixte Ier, avait établi une première version des Pâques le dimanche. Mais les Églises du Moyen-Orient (Asie) avaient depuis longtemps pour pratique de célébrer la Pâque chrétienne, comme Jésus et les apôtres, le 14ème jour de nisan, le premier mois du calendrier juif (Lévitique 23 :5) » (“Are You a Quarto-Deciman? Should You Be?” Tomorrow’s World, Mars-Avril, 2013, p. 18).

Il mentionne que la Pâque chrétienne avait lieu le 14ème jour de nisan. Le terme « quartodéciman » signifie « 14e » en latin. Il désignait ceux qui continuaient à célébrer la Pâque chrétienne le 14 nisan, comme Jésus, alors que de nombreux membres de l’Église dominante l’avaient abandonnée au profit du dimanche des Pâques. M. Wakefield continue :

« L’Encyclopédie catholique rapporte : “Alors qu’Anicet était pape, saint Polycarpe, alors très âgé, vint s’entretenir avec lui (160-162) au sujet de la controverse pascale ; Polycarpe et d’autres en Orient célébraient la fête le quatorze du mois de nisan, quel que soit le jour de la semaine où elle tombait, alors qu’à Rome elle était toujours célébrée le dimanche” (article : “Pape saint Anicetus”) » (“Are You a Quarto-Deciman? Should You Be?” Tomorrow’s World, Mars-Avril, 2013, p. 18).

Polycarpe était un disciple de l’apôtre Jean lui-même. Anicet et Polycarpe ne parvinrent pas à se mettre d’accord sur le sujet et, quelques décennies plus tard, un autre évêque de Rome, Victor, tenta de forcer toutes les Églises d’Asie Mineure à rejeter la Pâque chrétienne du 14 nisan. Mais elles ne cédèrent pas à la pression. M. Wakefield poursuit :

« L’historien de l’Église originelle Eusèbe écrit : “Mais les évêques d’Asie, conduits par Polycrate, décidèrent de s’en tenir à l’ancienne coutume qui leur avait été transmise. Lui-même, dans une lettre qu’il adressa à Victor et à l’Église de Rome, exposa en ces termes la tradition qui lui était parvenue : ‘nous observons le véritable jour [de la Pâque], sans rien y ajouter et sans rien en retrancher. Car, en Asie, de grandes lumières se sont éteintes […] Philippe, l’un des douze apôtres, qui dort à Hiérapolis […] Jean, qui se reposa sur la poitrine de notre Seigneur […] Tous ceux-là observèrent la Pâque au quatorzième jour selon l’Évangile, sans faire d’écart, mais en suivant la règle de la foi’ […] Victor, évêque de Rome, tenta aussitôt d’excommunier les Églises de toute l’Asie et celles qui étaient d’accord avec elles, comme hétérodoxes ; il écrivit des lettres et déclara tous les frères qui s’y trouvaient totalement excommuniés.” (Life of Constantine, ch. XXIV) » (“Are You a Quarto-Deciman? Should You Be?” Tomorrow’s World, Mars-Avril, 2013, p. 23).

Ainsi, ceux qui pratiquaient la Pâque chrétienne étaient excommuniés du sein de ce qui était en train de devenir l’Église dominante. M. Wakefield conclut :

« Les Églises asiatiques continuèrent à observer la Pâque des quartodécimans et, en 325 apr. J.-C., lors du concile de Nicée, ceux qui étaient fidèles à cette Pâque ont été déclarés anathème. Le dimanche des Pâques catholique fut fixée comme pratique orthodoxe de l’Église catholique » (“Are You a Quarto-Deciman? Should You Be?” Tomorrow’s World, Mars-Avril, 2013, p. 23).

Les véritables disciples de Jésus continuent à observer la Pâque de nos jours

L’observance de la Pâque chrétienne ne disparut donc pas, elle fut simplement éclipsée par l’observance dominante des Pâques, parce que Constantin décréta que les Pâques devraient être la doctrine officielle de l’Empire romain.

Jésus n’a pas aboli la Pâque. Au contraire, Lui, Ses disciples et ceux qui Le suivirent continuèrent à observer la Pâque chrétienne pendant des siècles. Un nombre croissant de chrétiens observent encore aujourd’hui cette même pratique biblique.

Et vous ? Peut-être n’avez-vous jamais pensé à la Pâque chrétienne du Nouveau Testament. Peut-être supposez-vous que la Pâque n’est qu’une fête juive. Peut-être vous a-t-on toujours enseigné que les chrétiens devaient célébrer les Pâques. Vous devez étudier cette question et vous en convaincre. Il s’agit de la vie et de la mort de notre Sauveur, et de notre obéissance à Ses instructions. Cela concerne même le pardon de nos péchés et l’espérance en la vie éternelle.

Vous pourriez même être intéressé par la manière d’observer la Pâque chrétienne. Des milliers de personnes comme vous sont arrivées à la même conclusion et ont appris à observer fidèlement cette importante Fête chaque année. Pour en savoir plus, demandez notre brochure gratuite, Les Jours saints : le magistral plan divin. Si vous souhaitez poser directement des questions sur la Pâque, l’Église du Dieu Vivant, qui produit Le Monde de Demain, a des représentants qui se feront un plaisir de s’entretenir avec vous. Ils seront heureux de répondre à toutes vos questions sur cette observance fondamentale de l’Église fidèle du 1er siècle, une pratique qui est encore respectée de nos jours, la Pâque chrétienne.


Un autre changement étonnant dans le corps des femmes enceintes



Le corps d’une mère subit des changements dynamiques pendant la grossesse. De nombreux changements préparent son corps à l’accouchement et à l’alimentation de l’enfant après sa naissance. D’autres changements sont directement utilisés par son corps ou par le bébé pendant la grossesse. Par exemple, la future mère développe un organe entièrement nouveau pour soutenir l’enfant qui grandit dans son ventre, le placenta. Comment l’évolution aurait-elle pu faire cela ?

Le monde est-il à un “tournant” ?



Nombreux sont ceux qui pensent aujourd’hui que le monde se trouve à un « tournant » critique – un moment de l’histoire où tout change et où les jours à venir sont inquiétants et incertains (The Guardian, 28 janvier 2025).

Ce que vous croyez au sujet de Dieu est-ce la vérité ?

Pour toute personne sensée, quelle que soit sa foi, une question se pose : « Comment puis-je savoir si ce que je crois est vrai ? » Après tout, tout le monde ne pense-t-il pas que ce qu’il croit est la vérité ? Mais comment cela est-il possible alors que nous croyons tous quelque chose de différent ? Pouvons-nous tous avoir raison ? Dans cette émission du Monde de Demain, nous répondons à la question : « Ce que vous croyez au sujet de Dieu est-ce la vérité ? »

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Qu’est-ce qui vous fait penser que vos croyances sont les bonnes ?

Notre monde abrite plusieurs grandes religions avec une multitude de courants en leur sein. Le christianisme est le plus diversifié, avec différentes formes de catholicisme, d’orthodoxie et de protestantisme, chacune de ces trois ayant une pléthore de dénominations différentes.

Le deuxième système de croyance le plus important est l’islam, avec des factions chiites et sunnites. Viennent ensuite l’hindouisme, le bouddhisme, le shintoïsme, le sikhisme, l’athéisme, parmi d’autres. De nombreuses personnes reconnaissent ouvertement qu’elles ont leur propre foi. « Spirituel, mais pas religieux » est un refrain courant aujourd’hui. Il est impossible de dénombrer avec précision la prolifération sans fin des systèmes de croyances dans un monde qui compte plus de huit milliards d’êtres humains.

Pour toute personne sensée, quelle que soit sa foi, une question se pose : « Comment puis-je savoir si ce que je crois est vrai ? » Après tout, tout le monde ne pense-t-il pas que ce qu’il croit est la vérité ? Mais comment cela est-il possible alors que nous croyons tous quelque chose de différent ? Pouvons-nous tous avoir raison ? Ce n’est pas une question à laquelle nous devrions nous soustraire. Si Dieu existe, accepte-t-Il toutes les formes de croyances ? Pouvons-nous Lui dicter ce qu’Il doit accepter ? Réfléchissez-y, mes amis.

Dans cette émission du Monde de Demain, je pose la question suivante et j’y réponds : « Ce que vous croyez au sujet de Dieu est-ce la vérité ? » Je reviendrai dans cinq secondes pour vous montrer comment vous pouvez savoir si ce que vous croyez au sujet de Dieu est vrai.

Je vous souhaite chaleureusement la bienvenue de la part de tous les membres du Monde de Demain. Aujourd’hui, je pose la question cruciale suivante et j’y réponds : « Comment pouvez-vous savoir si ce que vous croyez au sujet de Dieu est la vérité ? » Pensez-y, chers amis. Voulez-vous arriver à la fin de votre vie pour découvrir que vous vous êtes trompés sur le but même de votre existence ?

C’est pourtant ce qui doit arriver à l’écrasante majorité de ceux qui ont vécu. Quelle autre conclusion pouvons-nous tirer lorsque nous examinons les idées diverses et contradictoires de toutes les religions majeures, mineures et obscures existant dans notre monde ? Certains prétendent que tous les chemins mènent au paradis, mais avez-vous déjà appliqué cette logique pour arriver à Détroit, Londres ou Pékin ? Pensez-y : toutes les religions ne sont pas d’accord sur la destination finale, ni sur ce qu’il faut faire pour y arriver. La logique pure nous dit que c’est absurde.

Qu’est-ce qui vous fait penser que vos croyances sont les bonnes ? J’ai dû me poser la même question et, franchement, je suis étonné de voir à quel point il est facile de trouver la réponse. Cependant, il y a deux obstacles que nous devons surmonter au préalable :

  • Numéro 1 : Suis-je prêt à affronter sincèrement la question ?
  • Numéro 2 : Par où commencer ?

Soyons honnêtes avec nous-mêmes. Aucun d’entre nous n’aime pas admettre avoir tort. Les chrétiens croient que la vérité se trouve dans le christianisme. Mais au sein du christianisme, les catholiques et les protestants croient que leur foi est la bonne. Les musulmans croient que l’islam détient la vérité. Les hindous croient que l’hindouisme est la voie à suivre. Quant aux athées, ils rejettent l’idée même de Dieu. Alors, quelles que soient vos convictions, pourquoi auriez-vous raison et les autres non ? Avez-vous examiné sérieusement et objectivement la question ? Vous l’êtes-vous prouvée à vous-même ? La réponse risque de ne pas vous plaire si vous remettez sincèrement en question vos croyances de longue date. Si vous n’aimez pas la réponse, quelles en sont les implications ? Que ferez-vous à ce sujet ? Allez-vous procéder à des changements difficiles ? Admettrez-vous vos erreurs ?

Si vous êtes prêt à remettre en question vos croyances de longue date, où allez-vous chercher la réponse ? Dans la suite de cette émission, je vous donnerai trois clés pour trouver la réponse à cette question d’une importance essentielle.

Clé no1 : Prouvez par vous-même que Dieu existe

Croire est une chose, mais prouver ses croyances en est une autre. S’il n’y a pas de Créateur tout-puissant et omniscient, il n’est pas nécessaire d’aller plus loin. Chacun d’entre nous doit décider par lui-même de ce qui est bien ou mal et du sens temporel de la vie. Toutefois, si la prépondérance des preuves exige un Créateur intelligent, il nous incombe de chercher à Le connaître et de découvrir ce qu’Il attend de nous. Les athées supposent que la théorie de l’évolution leur donne raison, mais ont-ils vraiment soumis cette théorie à un examen approfondi ?

Franchement, les preuves de l’existence de Dieu sont partout autour de nous. Pourquoi la Lune est-elle 1/400ème de la taille de l’astre solaire, placée à la distance exacte permettant une éclipse solaire totale ? Quelle « coïncidence » ! Pourquoi 70% de cette planète est-elle recouverte d’eau, ce qui apporte une multitude de bienfaits – certains évidents, d’autres moins, et ceux que nous découvrons encore ? Pourquoi l’eau est-elle la seule substance qui existe communément ici-bas sous forme liquide, solide et gazeuse ? Pourquoi la congélation de l’eau défie-t-elle la norme de la contraction en se dilatant, ce qui permet à la glace de flotter plutôt que de couler ?

Lorsque nous observons la perfection qui abonde dans les créatures petites et grandes, nous reconnaissons la conception, la fonctionnalité et la beauté.

Les hippopotames herbivores et mammifères, ainsi que les crocodiles carnivores et pondeurs d’œufs, ont-ils vraiment tous les deux évolué à partir d’un ancêtre commun il y a 55 millions d’années comme l’affirment les évolutionnistes ? Comment se fait-il que ces ancêtres communs, si essentiels à la théorie de l’évolution, n’existent que dans l’imagination des artistes et non dans les archives fossiles ?

Il y a aussi tout le sujet de la microbiologie et des protéines, les éléments constitutifs de la vie. Comment l’ADN, le code le plus sophistiqué connu de l’homme, a-t-il évolué ? Steve Jobs a eu besoin d’humains intelligents pour élaborer des codes pour ordinateur, mais tous les auteurs de code réunis ne peuvent égaler la sophistication, la précision et la concision de l’ADN. Comment l’évolution a-t-elle pu se produire alors que l’ADN a besoin de protéines et que les protéines n’existent pas en dehors de l’ADN ? Lequel est apparu en premier, et comment l’un a-t-il survécu en attendant que l’autre évolue ? Dans les cellules vivantes, les protéines sont assemblées par de petites « machines », elles-mêmes constituées de protéines. Là encore, qu’est-ce qui est apparu en premier, la chaîne de montage ou les protéines qui la composent ?

Mathématiquement, il est impossible que la vie surgisse spontanément d’un matériau non vivant, comme l’admettent même les évolutionnistes. La probabilité que cela se produise est stupéfiante. On estime que le nombre d’atomes dans l’Univers connu est de 10 à la puissance 78 jusqu’à 10 à la puissance 82. C’est-à-dire, le chiffre 1, suivi de 78 zéros jusqu’à 82 zéros. Pourtant, comme l’explique l’évolutionniste Bill Bryson, la probabilité qu’une protéine typique s’autoassemblant est d’une sur 10 à la puissance 260 – c’est-à-dire le chiffre 1 suivi de 260 zéros. Mes amis, comprenez-vous ce que cela signifie ? Chaque fois que vous ajoutez un zéro, le nombre est multiplié par dix. Ainsi, les chances qu’un seul type de protéine s’autoassemble sont franchement nulles. En réalité, il s’agit littéralement d’une chance sur un nombre supérieur à des milliards, et des milliards et des milliards de fois plus grand que le nombre d’atomes dans l’Univers observable. Il n’est pas étonnant que Bryson admette : « Que le hasard puisse produire même une seule protéine semble franchement improbable » (Bill Bryson, Une histoire de tout, ou presque…, éditions Payot, p. 346, traduction Françoise Bouillot).

Il est clair que la matière est apparue à un moment donné et qu’il n’y a pas eu assez de temps pour qu’une seule cellule ait pu évoluer. Ainsi, même si les évolutionnistes admettent que c’est mathématiquement impossible, ils disposent d’une réponse standard pour étayer leur foi en l’impossible : « Nous existons, donc c’est arrivé ». Bien entendu, il s’agit d’une fausse piste qui détourne l’attention de la question pertinente. Notre existence n’est pas en cause. La vraie question est de savoir comment nous en sommes arrivés là. Donc la clé n°1 était : Prouvez par vous-même que Dieu existe.

Les preuves de l’existence de Dieu sont omniprésentes pour quiconque a l’esprit et les yeux ouverts. Dans la partie précédente, je n’ai même pas effleuré la surface de toutes les preuves de l’existence de Dieu. Même en dehors de la microbiologie, les preuves de l’existence de Dieu sont partout. C’est pourquoi l’ancien roi David a déclaré dans un psaume à juste titre : « L’insensé dit en son cœur : Il n’y a point de Dieu ! » (Psaume 14 :1). L’apôtre Paul écrivit ces mots sévères :

« La colère de Dieu se révèle du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes qui retiennent injustement la vérité captive, car ce qu’on peut connaître de Dieu est manifeste pour eux, Dieu le leur ayant fait connaître. En effet, les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil nu, depuis la création du monde, quand on le considère dans ses ouvrages. Ils sont donc inexcusables » (Romains 1 :18-20).

Si vous voulez savoir si votre système de croyances est correct, vous devez prouver l’existence de Dieu. C’est la première clé. La deuxième clé est la suivante :

Clé n°2 : Prouvez par vous-même que la Bible est vraiment la parole de Dieu

N’est-il pas logique de croire que si Dieu existe, Il a un but pour l’humanité et qu’Il ne nous a pas laissés dans l’ignorance quant à ce but ? Comment, le cas échéant, s’est-Il révélé à nous ? Sont-ce les êtres humains, si merveilleusement faits, livrés à eux-mêmes sans aucun but d’existence révélé ? Ou bien notre Créateur nous a-t-Il donné un moyen par lequel Son but nous est révélé ?

Le temps ne me permet pas d’explorer tous les ouvrages religieux, mais je prendrai le temps de parler de la Bible. L’une des caractéristiques uniques de ce livre étonnant est l’accomplissement des prophéties. Aucun autre livre ne prédit avec autant de précision et de clarté des événements qui ont eu lieu, mais aussi des événements qui se déroulent actuellement et des événements à venir. Nous avons abordé de nombreuses prophéties bibliques dans les émissions du Monde de Demain et dans notre littérature, mais permettez-moi de me concentrer sur l’une des prophéties les plus remarquables que l’on trouve dans le livre d’Ésaïe. Ici, Dieu bouscule tous les imposteurs :

« Ainsi parle l’Éternel, ton rédempteur, celui qui t’a formé dès ta naissance : Moi, l’Éternel, j’ai fait toutes choses, seul j’ai déployé les cieux, seul j’ai étendu la terre. J’anéantis les signes des prophètes de mensonge, et je proclame insensés les devins ; je fais reculer les sages, et je tourne leur science en folie » (Ésaïe 44 :24-25).

Il se projette ensuite dans l’avenir, après la chute de Jérusalem et la destruction du temple, jusqu’au moment où Jérusalem et le temple seront reconstruits. Dieu nomme alors le roi païen qui libérerait les Juifs pour qu’ils retournent à Jérusalem et reconstruisent le temple, et Il le fait 200 ans à l’avance. Dieu dit :

« Je confirme la parole de mon serviteur, et j’accomplis ce que prédisent mes envoyés ; je dis de Jérusalem : Elle sera habitée, et des villes de Juda : Elles seront rebâties ; et je relèverai leurs ruines […] Je dis de Cyrus : Il est mon berger, et il accomplira toute ma volonté ; il dira de Jérusalem : Qu’elle soit rebâtie ! et du temple : Qu’il soit fondé ! » (Ésaïe 44 :26, 28).

Le récit se poursuit au chapitre 45, expliquant que Cyrus soumettra des nations et deviendra très riche grâce à ses conquêtes, ce que l’Histoire confirme :

« Je te donnerai des trésors cachés, des richesses enfouies, afin que tu saches que je suis l’Éternel qui t’appelle par ton nom, le Dieu d’Israël. Pour l’amour de mon serviteur Jacob, et d’Israël, mon élu, je t’ai appelé par ton nom, je t’ai parlé avec bienveillance, avant que tu me connaisses » (Ésaïe 45 :3-4).

Oui, par l’intermédiaire du prophète Ésaïe, Dieu appela Cyrus par son nom et déclara ce qu’Il ferait, 200 ans avant la naissance de Cyrus. Jusqu’à présent, je vous ai donné deux des trois clés nécessaires pour répondre à cette question.

  • Clé n°1 : Prouvez par vous-même que Dieu existe
  • Clé n°2 : Prouvez par vous-même que la Bible est vraiment la parole de Dieu

Ces deux clés ouvrent la voie à la troisième clé essentielle qui peut vous donner la certitude que vous détenez la vérité, quelque chose qui échappe à une grande partie de l’humanité :

Clé n°3 : Prouvez à partir de la Bible ce que Jésus enseigna et comment Il vécut

À première vue, la plupart des gens pensent qu’ils savent déjà ce que Jésus enseigna, mais est-ce vraiment le cas ? Feu M. Roderick Meredith posa la question suivante :

« Si Jésus de Nazareth revenait aujourd’hui, reconnaîtrait-Il la religion qui porte Son nom ? Se pourrait-il qu’Il soit choqué de constater que […] Ses prétendus disciples croi[ent] à des doctrines totalement opposées à celles qu’Il avait enseignées, en observant d’autres jours de culte, d’autres traditions et, plus grave encore, [en ayant] d’autres idées sur Dieu et sur Son dessein, des idées contraires à celles de Jésus et des premiers apôtres ? » (Meredith, La restauration du christianisme originel, p. 3).

Lorsque nous regardons le christianisme dominant, nous découvrons une religion qui, à bien des égards, s’écarte de Jésus, de Ses apôtres et de l’Église originelle de Dieu. Il n’est pas étonnant que Jésus ait parlé du faux christianisme comme premier signe de la fin de cette ère :

« Jésus leur répondit : Prenez garde que personne ne vous séduise. Car plusieurs viendront sous mon nom [c’est-à-dire en affirmant qu’ils Le représentent], disant : C’est moi qui suis le Christ [en d’autres termes, admettant que Jésus est le Christ ou le Messie]. Et ils séduiront beaucoup de gens » (Matthieu 24 :4-5).s

Jésus interpellait les gens, même en Son temps : « Pourquoi m’appelez-vous Seigneur, Seigneur ! et ne faites-vous pas ce que je dis ? » (Luc 6 :46).

Oui, les gens appellent Jésus leur Seigneur ou leur Maître, mais pratiquent-ils vraiment ce qu’Il enseignait ? Ou bien trouvent-ils des excuses pour ne pas croire aux affirmations claires de Jésus, comme celle que l’on trouve dans Son sermon sur la montagne :

« Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes ; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir. Car, je vous le dis en vérité, tant que le ciel et la terre ne passeront point, il ne disparaîtra pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre, jusqu’à ce que tout soit arrivé » (Matthieu 5 :17-18).

Le temps étant limité, permettez-moi de poser quelques questions sérieuses à ceux qui étudient sérieusement la Bible :

  • Pourquoi les chrétiens n’observent-ils pas le même sabbat du septième jour que Jésus et Ses apôtres ? Il est écrit à trois reprises que Jésus est « le maître du sabbat », alors pourquoi les gens appellent-ils le dimanche le Jour du Seigneur, alors que la Bible ne le fait jamais ?
  • Pourquoi la naissance du Christ est-elle célébrée le jour de l’anniversaire du dieu soleil Mithra ?
  • Pourquoi le nom d’une déesse païenne de la fertilité, Ishtar (les Pâques), est-il lié à une fête chrétienne des plus sacrées ?
  • Pourquoi les Pâques sont-elles célébrées avec des symboles de fertilité tels que des œufs et des lapins – quelque chose d’absolument absent dans le Nouveau Testament ?
  • Pourquoi des fêtes d’origine païenne sont-elles substituées aux Jours saints que Jésus et Ses apôtres célébraient ?

Ce n’est pas parce que nous croyons à quelque chose depuis notre plus tendre enfance que cela devient vrai. Pourtant, combien de personnes sont prêtes à remettre en question les croyances transmises de génération en génération ?

Je pense que si vous regardez Le Monde de Demain vous croyez d’une manière ou d’une autre au christianisme. Il est probable que seul un très faible pourcentage de notre public s’identifie comme non-chrétien. C’est pourquoi je me suis concentré sur le Dieu de la Bible. Néanmoins, cela n’enlève rien aux deux premières clés pour savoir si ce que vous croyez est vrai. À savoir :

  • Clé n°1 : Prouvez par vous-même que Dieu existe
  • Clé n°2 : Prouvez par vous-même que la Bible est vraiment la parole de Dieu

Mais lorsque nous parlons de la troisième clé à un public chrétien, les gens sont gagnés par les émotions et sont sur la défensive. L’orgueil y fait obstacle. La plupart des gens préfèrent croire que leurs croyances de longue date sont justes plutôt que d’admettre l’erreur et de changer. Mais savez-vous que Dieu nous dit que Satan a séduit le monde entier ? Savez-vous que le christianisme, la plus diverse de toutes les religions du monde, est le plus grand système de croyances au monde ? Selon une source, on estime que le christianisme à la fin de 2024 devrait compter plus de 2,63 milliards d’adeptes.

À quelle forme de christianisme souscrivez-vous ? Avec une telle diversité au sein de la plus grande de toutes les religions, comment peuvent-elles toutes avoir raison ? Seriez-vous surpris d’apprendre que, selon de nombreux spécialistes, très peu de personnes imitent aujourd’hui le fondateur du christianisme ?

Jesse Lyman Hurlbut, érudit protestant respecté, souligne qu’il n’a pas fallu longtemps pour que le christianisme prenne un mauvais tournant :

« Les cinquante années qui ont suivi cet événement [la mort de Paul] sont cachées comme derrière un rideau, à travers lequel nous aimerions discerner de quoi satisfaire notre soif d’information. Quand ce rideau se lève enfin, aux environs de l’an 120, grâce aux écrits des pères de l’Église, nous découvrons une chrétienté qui, sous bien des aspects, diffère beaucoup de celle que nous avons connue aux jours de Pierre et de Paul » (Histoire de l’Église chrétienne, Hurlbut, éditions Visa, p. 31, traduction Philippe le Perru).

Plus précisément, le philosophe et théologien Søren Kirkegaard écrit :

« Le christianisme du Nouveau Testament n’a aucune réalité. Ici : rien à réformer ; ce dont il s’agit, c’est de faire toute la lumière sur un crime perpétré au nom du christianisme pendant des siècles par des millions d’hommes (innocemment ou non) dont la prudente sagesse, sous prétexte de perfectionner le christianisme, a peu à peu tenté d’en frustrer Dieu et de faire de lui tout le contraire de ce qu’il est dans le Nouveau Testament » (Œuvres complètes, Søren Kirkegaard, tome 19, éditions de l’Orante, p. 41, traduction Paul-Henri Tisseau).

Et comme l’explique l’historien Will Durant :

« Le christianisme n’a pas détruit le paganisme ; il l’a adopté » (Histoire de la civilisation, Will Durant, “César et le Christ”, volume 9, éditions Rencontre, p. 239-240, traduction Jacques Marty).

   Donc, Clé n°3 : Prouvez à partir de la Bible ce que Jésus enseigna et comment Il vécut. Toutes les confessions chrétiennes prétendent détenir la vérité, mais l’apôtre Jean écrivit :

« Celui qui dit : Je l’ai connu, et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est point en lui. Mais l’amour de Dieu est véritablement parfait en celui qui garde sa parole : Par cela nous savons que nous sommes en lui. Celui qui dit qu’il demeure en lui doit marcher aussi comme il a marché lui-même » (1 Jean 2 :4-6).

Chers amis, marchez-vous dans les pas de Jésus ? En êtes-vous sûrs ?

Si vous vous voulez en savoir plus, assurez-vous d’obtenir votre brochure gratuite sur La Bible : Réalité ou fiction ?


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