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Vivre ensemble avant le mariage est une mauvaise idée



Les taux de mariage sont en baisse dans de nombreux pays occidentaux. Et dans ces pays, beaucoup de ceux qui choisissent de se marier ont déjà vécu ensemble avant le mariage. On pense souvent que la cohabitation avant le mariage permet de découvrir s’il s’agit du bon partenaire pour la vie, et donc que le mariage éventuel sera plus réussi. Mais est-ce vraiment le cas ?

Trois clés bibliques pour une meilleure santé

Il y a des choses que vous pouvez faire, gratuitement, et qui peuvent avoir un impact considérable sur votre santé. Ils demandent un peu de temps et d’efforts. Ce sont des principes qui sortent des pages de la Bible et ils ne portent pas atteinte à votre portefeuille. Dans cet épisode, nous parlerons de trois principes simples et pratiques qui peuvent fondamentalement améliorer votre santé.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de cette émission du Monde de Demain.]

Le coût des soins de santé augmente dans le monde entier. Partout dans le monde, les individus ressentent cette hausse, et vous êtes probablement l’un d’entre eux. Rester en bonne santé s’avère de plus en plus coûteux. Selon le site Internet du Forum économique mondial :

« Rien qu’en 2021, les dépenses mondiales de santé ont atteint le chiffre stupéfiant de 9.800 milliards de dollars, représentant 10,3% du PIB mondial » (“Health spending takes up 10% of the global economy: How can tech help reduce costs and improve lives?”, weforum.org, 5 août 2024).

C’est révoltant : plus de 10% du produit intérieur brut mondial sont consacrés aux soins de santé. C’est aux États-Unis que les dépenses sont les plus élevées. De tous les peuples du monde, ce sont les Américains qui dépensent le plus pour les soins de santé. Selon les données du gouvernement américain :

« Les dépenses de santé aux États-Unis ont augmenté de 7,5% en 2023, pour atteindre 4.900 milliards de dollars, soit 14.570 dollars par personne. Les dépenses de santé représentent 17,6% du produit intérieur brut du pays » (“National health expenditure data”, CMS.gov, 18 décembre 2024).

Il est difficile de comprendre comment il est devenu si coûteux de prendre soin de sa santé. Si je vous disais qu’il y a des choses que vous pouvez faire, gratuitement, et qui peuvent avoir un impact considérable sur votre santé ? Est-ce trop beau pour être vrai ?

Laissez-moi reformuler cette question. Il y a un prix. Il y a toujours un prix. Mais le prix dont je parle ne se mesurent pas en dollars, en livres ou en euros, mais en petits changements dans votre vie. Ils demandent un peu de temps et d’efforts. Ce sont des principes qui sortent des pages de la Bible. Mais ils ne portent pas atteinte à votre portefeuille.

Dans quelques instants, je vous montrerai trois principes simples et pratiques qui peuvent changer radicalement votre vie – parce qu’ils peuvent fondamentalement améliorer votre santé. Avant cela, préparez-vous à demander notre offre gratuite d’aujourd’hui, Des principes bibliques pour la santé. Elle vous ouvrira les yeux sur ce que Dieu dit à propos de ce sujet important mais souvent négligé.

Alors, rejoignez-nous aujourd’hui sur Le Monde de Demain, alors que nous dévoilons « Trois clés bibliques pour une meilleure santé ».

À tout de suite.

Bienvenue au Monde de Demain, où nous donnons un sens à votre monde à travers les pages de la Bible. Jésus se souciait de la santé de Ses semblables sur cette Terre. Il guérissait les malades de toutes sortes d’affections très graves. En fait, c’était une partie importante de Son ministère. Remarquez ce qu’Il dit dans Jean 10 :10, expliquant ce fait : « moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu’elles l’aient en abondance. »

Dieu nous offre la vie éternelle spirituelle au sein de Sa Famille. Cela constituera toujours la vie la plus importante que Dieu offre à toute l’humanité. Mais nous pouvons aussi comprendre un deuxième sens à cette déclaration comme signifiant que notre Sauveur désire que nous ayons une vie physique abondante et bénie dès maintenant. Cela inclut certainement notre santé.

Certains facteurs, tels que les facteurs génétiques ou environnementaux, échappent à notre contrôle. L’usure normale de notre corps par le processus de vieillissement fait partie de la vie. Par ailleurs, une grande partie de notre santé est affectée par les choix que nous faisons en matière de mode de vie, et qui peuvent avoir de bonnes ou de mauvaises conséquences.

Quels sont donc les principes bibliques que vous pouvez mettre en pratique pour une meilleure santé dès aujourd’hui ? Le premier est le suivant :

Clé n°1 : Bouger davantage – et rester assis moins souvent

Nous avons été créés par notre Dieu d’amour. Il nous a donné un corps physique et attend de nous que nous en prenions soin. Remarquez ce que l’apôtre Paul écrit :

« Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit qui est en vous, que vous avez reçu de Dieu, et que vous ne vous appartenez point à vous-mêmes ? Car vous avez été rachetés à un grand prix » (1 Corinthiens 6 :19-20).

Comment glorifier Dieu dans son corps ? Eh bien, tout simplement, en en prenant soin du mieux que l’on peut. L’un des aspects de cette démarche est de comprendre que Dieu a créé notre corps pour qu’il bouge. Nous avons besoin d’exercice. Remarquez ce que l’apôtre Paul écrit à Timothée : « L’exercice physique a son utilité, certes, mais celle-ci est limitée. L’attachement à Dieu, lui, est utile à tout puisqu’il possède la promesse de la vie pour le présent et pour l’avenir » (1 Timothée 4 :8, Semeur).

L’apôtre Paul mettait l’accent sur la valeur spirituelle durable de la piété. Elle dure pour toujours. Mais d’un autre côté, l’exercice physique est profitable pendant un certain temps. Cela vaut particulièrement la peine d’être souligné dans notre monde moderne, caractérisé par des emplois de bureau sédentaires et par l’explosion du temps passé devant un écran. En d’autres termes, la plupart d’entre nous sont assis beaucoup trop longtemps et bougent trop peu.

Il est intéressant de noter que, de Son vivant, Jésus-Christ parcourait la Judée, la Samarie et la Galilée, faisant de multiples allers-retours à Jérusalem. Dans la brochure Des principes bibliques pour la santé, l’évangéliste et auteur du Monde de Demain Douglas Winnail écrit :

« Jésus voyageait généralement à pied à travers le territoire montagneux de la Galilée […] Juste pour observer les Jours saints, Jésus aurait donc marché plus de 700 km par an. En considérant que Jésus ait marché au minimum 1 km (ou plus) les autres jours, nous voyons qu’Il aurait facilement pu marcher plus de 1000 km par an. Cela représente beaucoup d’activité physique ! » (Douglas Winnail, Des principes bibliques pour la santé, édition 1.0 septembre 2020, p. 37).

Bien sûr, nous ne vivons pas dans la Judée du 1er siècle. Mais pensez-y. Jésus était actif physiquement. Peut-être pouvons-nous suivre Son exemple un peu plus dans cet aspect de Sa vie. Comme l’a écrit l’apôtre Jean : « Celui qui dit qu’il demeure en lui doit marcher aussi comme il a marché lui-même » (1 Jean 2 :6).

Certes, il s’agit principalement de Ses enseignements et de Sa vie spirituelle. Mais nous pouvons tous nous permettre de marcher davantage et de nous asseoir moins souvent. Et peut-être qu’au cours de ces promenades, nous pouvons profiter de la chance de converser avec Dieu, de le remercier pour le Soleil, les arbres et l’air frais. Peut-être que l’expression « marcher avec Dieu » pourrait être prise un peu plus au pied de la lettre. Cela ne coûte rien.

Le site Internet du gouvernement de l’État de Victoria, en Australie, résume ainsi l’importance de ce mode de vie actif :

« L’être humain est fait pour se tenir debout. Le cœur et le système cardiovasculaire fonctionnent plus efficacement de cette manière. Les intestins fonctionnent aussi plus efficacement lorsque vous êtes debout…. L’inactivité physique est à l’origine de plus de trois millions de décès évitables dans le monde chaque année (soit 6% de la mortalité mondiale). C’est la quatrième cause de mortalité due aux maladies non transmissibles » (“The dangers of sitting: why sitting is the new smoking”, Victoria State Department of Health, betterhealth.vic.gov.au, 4 juillet 2022).

Le système lymphatique est un exemple de la nécessité du mouvement. Notre système lymphatique est un réseau d’organes, de tissus et de vaisseaux qui facilite le transport des fluides dans l’ensemble du corps. « CP+R » est un service privé de réadaptation cardiaque basé à Londres, en Angleterre. Sur son site Internet, il décrit la fonction du système lymphatique de la manière suivante :

« Les contractions des muscles squelettiques compriment les vaisseaux lymphatiques et ouvrent les valves à sens unique, favorisant l’élimination des liquides contenant des déchets et des toxines… Une mauvaise circulation de la lymphe entraîne une inflammation ou une maladie, il est donc impératif de modifier son mode de vie pour maintenir le système lymphatique en bonne santé. L’exercice physique est la solution » (“Exercise, lifestyle and the lymphatic system”, cpandr.co.uk, consulté le 7 janvier 2025).

Faut-il donc être un athlète de haut niveau pour être en bonne santé ? Bien sûr que non. Nous devons simplement bouger, quelle que soit la manière dont nous pouvons le faire. L’âge n’est pas un facteur limitant. Quel qu’il soit, nous pouvons ressentir les bienfaits d’une activité physique plus accrue. Il n’est pas nécessaire de s’abonner à une salle de sport ou de s’équiper d’un matériel sophistiqué et coûteux. Il suffit de bouger un peu. Comme l’explique Dr. Winnail dans Des principes bibliques pour la santé :

« Les personnes âgées qui commencent à faire de l’exercice ou qui restent physiquement actives, dans la limite de leurs capacités, peuvent aussi en tirer des bénéfices. Elles peuvent maintenir une masse musculaire et une densité osseuse […] L’activité physique régulière permet aussi de réduire le surpoids, de gérer le stress, d’améliorer son état d’esprit, de réduire les risques ou les effets du diabète, des maladies cardiovasculaires et des cancers. Les seniors qui restent actifs sont moins sujets à la dépression et ils nécessitent moins de soins médicaux coûteux. Leur espérance de vie augmente, leur qualité de vie s’en trouve améliorée et leur sentiment d’indépendance est renforcé » (Douglas Winnail, Des principes bibliques pour la santé, édition 1.0 septembre 2020, p. 34).

Quelle que soit votre situation, que vous soyez déjà très actif ou que votre mobilité soit fortement réduite, faites ce que vous pouvez pour bouger. C’est gratuit, de plus les bénéfices peuvent être considérables.

La deuxième clé biblique pour une meilleure santé est la suivante :

Clé n°2 : Réfléchir à ce que l’on mange

La Bible donne des directives très précises sur ce que nous devons manger et ce que nous ne devons pas manger. Pour commencer, prenons l’exemple de Pierre dans le livre des Actes des apôtres. Alors qu’il séjournait chez un tanneur qui vivait au bord de la mer, il eut une vision très déroutante :

« Pierre monta sur le toit, vers la sixième heure, pour prier. Il eut faim, et il voulut manger. Pendant qu’on lui préparait à manger, il tomba en extase. Il vit le ciel ouvert, et un objet semblable à une grande nappe attachée par les quatre coins, qui descendait et s’abaissait vers la terre, et où se trouvaient tous les quadrupèdes et les reptiles de la terre et les oiseaux du ciel. Et une voix lui dit : Lève-toi, Pierre, tue et mange. Mais Pierre dit : Non, Seigneur, car je n’ai jamais rien mangé de souillé ni d’impur » (Actes 10 :9-14).

Lorsque Pierre dit « impur », il parlait des animaux que Dieu ordonne de ne pas consommer. Des listes de ces animaux se trouvent dans Lévitique 11 et Deutéronome 14. Il est important de noter que, tout comme Dieu a créé notre corps pour que celui-ci bouge, Il a également créé certaines viandes que nous pouvons manger et d’autres que nous ne devons pas manger. Comme l’explique Dr Winnail dans la brochure Des principes bibliques pour la santé, de nombreux animaux figurant sur la liste des interdits sont souvent impliqués dans la transmission de maladies à l’homme. En voici quelques-uns :

  • La tularémie (transmise par les lapins et les rongeurs).
  • Le virus d’Ebola (transmis par les chauves-souris et les singes).
  • Le MERS (transmis par les chauves-souris et les chameaux).
  • Le SRAS, la grippe porcine, le Covid-19 (transmis par les chauves-souris, les porcs, les civettes et autres viandes dites “exotiques”).
  • La trichinose (transmise par les porcs, les ours, les morses, les écureuils, les rats, les chats, les lapins, les renards, les panthères, les lions et les chevaux).
  • Le choléra, la typhoïde, l’hépatite A, le virus de Norwalk, la salmonelle, l’intoxication paralysante par les coquillages (ces maladies sont souvent liées aux crustacés).

Un certain nombre d’animaux ont été créés par Dieu pour être les éboueurs et les nettoyeurs du monde naturel. Lorsque nous comprenons que les viandes déclarées comme impures par Dieu comportent effectivement des risques sérieux à la santé des êtres humains, n’est-il pas logique de les éviter ?

Pierre reçut une vision l’invitant à tuer et à manger toutes sortes d’animaux impurs. Vous souvenez-vous de sa réponse ? Lisons-la à nouveau :

« Et une voix lui dit : Lève-toi, Pierre, tue et mange. Mais Pierre dit : Non, Seigneur, car je n’ai jamais rien mangé de souillé ni d’impur. Et pour la seconde fois la voix se fit encore entendre à lui : Ce que Dieu a déclaré pur, ne le regarde pas comme souillé » (Actes 10 :13-15).

Que signifiait donc cette vision ? Pierre répond lui-même à cette question un peu plus loin dans le récit. Le centurion romain Corneille fit venir Pierre, et Pierre se rendit à Césarée pour le rencontrer. Il faut bien comprendre que Corneille était d’origine païenne. Jusque-là, tous les membres de l’Église fondée par le Christ étaient des Juifs circoncis ou des prosélytes. Mais Pierre était sur le point de vivre une expérience qui allait changer l’Église pour toujours. Dieu était sur le point de permettre à des païens physiquement incirconcis de rejoindre l’Église.

Reprenons, le récit de la rencontre de Pierre avec Corneille et de ceux qui l’accompagnaient :

« Et conversant avec lui, il entra, et trouva beaucoup de personnes réunies. Vous savez, leur dit-il, qu’il est défendu à un Juif de se lier avec un étranger ou d’entrer chez lui ; mais Dieu m’a appris à ne regarder aucun homme comme souillé et impur » (Actes 10 :27-28).

Le but de cette vision était de montrer à Pierre que les non-Juifs pouvaient être accueillis dans l’Église fondée par le Christ, à condition que ceux-ci se repentent aussi, acceptent Jésus comme leur Sauveur, soient baptisés et reçoivent l’Esprit de Dieu. La vision ne concernait pas du tout les viandes impures. Il s’agissait de la conversion des païens.

Un autre passage souvent mal compris par beaucoup se trouve dans 1 Timothée 4 : 

« Mais l’Esprit dit expressément que, dans les derniers temps, quelques-uns abandonneront la foi, pour s’attacher à des esprits séducteurs et à des doctrines de démons, par l’hypocrisie de faux docteurs portant la marque de la flétrissure dans leur propre conscience ; ils prescrivent de ne pas se marier, et de s’abstenir d’aliments que Dieu a créés pour qu’ils soient pris avec actions de grâces par ceux qui sont fidèles et qui ont connu la vérité » (versets 1-3).

Tout d’abord, les lois de Dieu dans Lévitique 11 et Deutéronome 14 ne seraient jamais appelées « doctrines de démons ». Par ailleurs, au verset 3, on remarque que Dieu créa certains aliments pour qu’ils soient pris avec actions de grâces. Quels aliments ? Ceux qui sont appelés « purs » dans Lévitique 11 et Deutéronome 14. Lisons plus loin : « Car tout ce que Dieu a créé est bon, et rien ne doit être rejeté, pourvu qu’on le prenne avec actions de grâces, parce que tout est sanctifié par la parole de Dieu et par la prière » (versets 4-5).

Certains interprètent ce verset comme signifiant que toutes les créatures sont bonnes à manger si l’on prie avant les consommer. Même s’il s’agit d’escargots, de rats ou de poulpes. Mais est-ce bien ce qu’il dit ? Non. Il dit : « tout est sanctifié [ou mis à part] par la parole de Dieu ». Mais de quelle « parole de Dieu » Paul parle-t-il ? La parole de Dieu, ce sont les Écritures hébraïques, y compris les lois alimentaires dans Lévitique 11 et Deutéronome 14.

Alors, que constatons-nous ? Nous avons noté qu’une deuxième clé de la santé biblique est de « Réfléchir à ce que l’on mange ».

Dans le segment restant, examinons un autre principe biblique fondamental pour une meilleure santé. Ce principe est le suivant :

Clé n°3 : Rester connecté à Dieu par la prière

Lorsque mon épouse était à l’université, elle suivit un cours en microbiologie. Le professeur, parlant de l’explosion des maladies résistantes aux antibiotiques, fit une déclaration remarquable. Il dit : « Nous pourrions bientôt en arriver au point où nous devrons recommencer à prier au chevet des malades. »

Réfléchissez-y. Il reconnut qu’en raison de l’utilisation excessive d’antibiotiques, les maladies pouvaient devenir résistantes à tous les médicaments. Il reconnut le danger d’un tel monde.

Nous entrons dans une période de maladies et d’épidémies sans précédent. Le Covid n’était qu’un début. Les prophéties de la fin des temps nous disent qu’avant le retour du Christ, il y aura de grandes souffrances dues à des maladies virulentes. Il est temps pour nous de commencer à nous tourner vers notre Père et notre Sauveur pour qu’Ils prennent soin de notre santé. Remarquez que Dieu pourvoit à la guérison, par l’onction et la prière :

« Quelqu’un parmi vous est-il dans la souffrance ? Qu’il prie. Quelqu’un est-il dans la joie ? Qu’il chante des cantiques. Quelqu’un parmi vous est-il malade ? Qu’il appelle les anciens de l’Église, et que les anciens prient pour lui, en l’oignant d’huile au nom du Seigneur ; la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera ; et s’il a commis des péchés, il lui sera pardonné » (Jacques 5 :13-15).

La prière et l’onction par les ministres du Christ au chevet des malades n’est pas une solution de dernier recours. Pour les vrais chrétiens, cela devrait être un mode de vie. Cela devrait être notre première approche, et non une considération de second plan.

Dieu ne guérit pas toujours immédiatement, même après une prière sincère. Mais même s’il semble que Dieu ne réponde pas à nos prières, nous devons rester en contact avec Lui. Paul en fit l’expérience. Il avait une « écharde dans la chair », et il priait ardemment Dieu de la lui enlever :

« Et pour que je ne sois pas enflé d’orgueil, à cause de l’excellence de ces révélations, il m’a été mis une écharde dans la chair, un ange de Satan pour me souffleter et m’empêcher de m’enorgueillir. Trois fois j’ai prié le Seigneur de l’éloigner de moi » (2 Corinthiens 12 :7-8).

Quelle fut la réponse de Dieu ? Remarquez, en continuant : « Et il m’a dit : Ma grâce te suffit, car ma puissance s’accomplit dans la faiblesse » (verset 9).

Dieu ne guérit pas Paul, mais Il lui donna la force et l’encouragea à supporter l’affliction dont il souffrait. Il l’aida à comprendre que les infirmités ne sont pas toujours des châtiments divins, mais souvent des épreuves qui nous enseignent de précieuses leçons. Remarquez la réponse de Paul :

« Je me glorifierai donc bien plus volontiers de mes faiblesses, afin que la puissance de Christ repose sur moi. C’est pourquoi je me plais dans les faiblesses, dans les outrages, dans les calamités, dans les persécutions, dans les détresses, pour Christ ; car, quand je suis faible, c’est alors que je suis fort » (versets 9-10).

Paul en vint à comprendre sa raison d’être. Il comprit que Dieu l’entraînait pour un but supérieur. Il lui apprenait à ne pas dépendre de sa propre force, mais plutôt à compter sur la force divine pour le soutenir, jour après jour.

La prière et la communication avec notre Créateur ne sont pas seulement un sentiment suranné d’une époque révolue. C’est le moyen de rester fort et en bonne santé dans le monde moderne d’aujourd’hui. Remarquez ce commentaire du Dr Winnail, à la page 57 de la brochure que nous vous proposons aujourd’hui :

« Des études de psychologie positive montrent que les personnes reconnaissantes prennent mieux soin d’elles-mêmes, font plus régulièrement de l’activité physique, ont une alimentation plus saine, gèrent mieux le stress, sont plus optimistes, ont un système immunitaire plus résistant et qu’elles ont des taux plus bas de maladies cardiaques et de cancers. Les adolescents reconnaissants qui apprécient ce qu’ils ont sont plus heureux, positifs, optimistes et ils ont un meilleur comportement. Ils ont des notes plus élevées, plus d’amis, dorment mieux et plus longtemps, sont moins déprimés, ont un système immunitaire plus résistant et ils présentent une meilleure santé en général » (Douglas Winnail, Des principes bibliques pour la santé, Winnail, p. 57).

Pour ceux qui connaissent la Bible, ce n’est pas une surprise. Il y a près de 2000 ans, l’apôtre Paul écrivit :

« Ne vous inquiétez de rien ; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces. Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus-Christ » (Philippiens 4 :6-7).

Dans un monde de cynisme, de doute et de négativité, nous avons plus que jamais besoin de cette paix et de ce sentiment d’utilité. Il n’en coûte rien de passer du temps à prier Dieu. Les bénéfices pour notre santé physique, notre guérison et même notre état d’esprit peuvent être considérables.

La santé nous concerne tous. Lorsque nous nous sentons bien, tout semble mieux fonctionner. Nous sommes capables de mieux nous acquitter de nos tâches et de notre travail ; nous apprécions mieux nos interactions avec nos amis et nos proches ; la vie est tout simplement plus agréable.

Au contraire, lorsque nous ne nous sentons pas bien, que nos articulations soient douloureuses, que nous ayons mal à la tête ou que nous souffrions d’une maladie grave, la vie est beaucoup plus difficile.

Nous considérons souvent qu’une bonne santé va de soi au début de notre vie. La force et la vitalité de la jeunesse peuvent sembler éternelles. Et avant que l’on s’en rende compte, les années filent, les ravages du temps font leur œuvre et nous souffrons des conséquences du vieillissement, et de tous les problèmes de santé qui en découlent. C’est ce que dit Moïse dans le Psaume 90 :

« Les jours de nos années s’élèvent à soixante-dix ans, et ; pour les plus robustes, à quatre-vingts ans ; et l’orgueil qu’ils en tirent n’est que peine et misère […] Enseigne-nous à bien compter nos jours, afin que nous appliquions notre cœur à la sagesse » (versets 10-12).

Moïse demande à Dieu de nous apprendre « à bien compter nos jours, afin que nous appliquions notre cœur à la sagesse ». Assurément, tout au long de notre vie, nous devrions rechercher la sagesse pour comprendre le but de la vie, pourquoi nous sommes ici, et ce que nous devrions faire pour Lui obéir et Lui plaire. Songez-y. Nous avons accès du bout des doigts aux meilleurs conseils de l’Univers sur la façon d’être heureux et en bonne santé. Cela ne coûte rien, tout juste un peu de notre temps et de notre énergie. De plus, tout cela en vaut la peine.


Melchisédek et le Christ : Le lien entre les deux personnages

Melchisédek et le Christ : Le lien entre les deux personnages

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de ce tableau blanc du Monde de Demain.]

L’épître aux Hébreux parle d’un Roi appelé Melchisédek qui bénit Abraham et qui était souverain sacrificateur du Dieu Très-Haut. Dans Hébreux 6 :20 nous lisons que Jésus est devenu « souverain sacrificateur pour toujours, selon l’ordre de Melchisédek ». Qui était ce personnage et quel est Son lien avec Jésus ? La première référence à Melchisédek se trouve dans Genèse 14 :18-20 :

« Melchisédek, roi de Salem, fit apporter du pain et du vin : Il était sacrificateur du Dieu Très-Haut. Il bénit Abram, et dit : Béni soit Abram par le Dieu Très-Haut, maître du ciel et de la terre ! Béni soit le Dieu Très-Haut, qui a livré tes ennemis entre tes mains ! Et Abram lui donna la dîme de tout. »

Examinons maintenant trois indices qui révèlent le lien entre le mystérieux Melchisédek et Jésus-Christ.

Indice N°1 : Melchisédek et Jésus-Christ sont tous deux des Rois confirmés

Le nom « Melchisédek » est traduit littéralement par « roi de justice », ce qui est mis en évidence dans l’épître aux Hébreux 7 :1-2 :

« En effet, ce Melchisédek était roi de Salem, sacrificateur du Dieu Très-Haut ; il alla au-devant d’Abraham lorsqu’il revenait de la défaite des rois, il le bénit, et Abraham lui donna la dîme de tout ; il est d’abord roi de justice ».

La suite du verset 2 explique également que le titre « roi de Salem », trouvé premièrement dans Genèse 14 :18, signifie « roi de paix ». Jésus porte également le titre de Roi. Jésus, qui est né pour être Roi (Jean 18 :37, Martin), est appelé le Prince de la paix (Ésaïe 9 :5) et le Germe de justice (Jérémie 33 :15) qui exercera la justice et l’équité sur la Terre. Son règne à venir à Jérusalem donne à la ville le nom de « l’Éternel notre justice » (Jérémie 33 :16). Il est également appelé « Roi des rois et Seigneur des seigneurs » (Apocalypse 19 :16).

Indice n°2 : Melchisédek et le Christ partagent un lien particulier avec Jérusalem

Melchisédek est appelé « roi de Salem » ou « roi de paix », comme nous venons de le voir. Mais Salem était aussi une ville. Salem était en fait un ancien nom de la ville de Jérusalem et Jérusalem est même parfois appelée Salem dans la Bible.

Dans le Psaume 76 :3, nous lisons : « Sa tente est à Salem, et sa demeure à Sion ». Tout comme le mot Salem est traduit par « paix », le mot Jérusalem signifie « cité de paix ». Melchisédek, Roi de Salem, a donc un lien direct avec Jérusalem.

Jésus-Christ régnera aussi à Jérusalem. Il régnera en tant que Roi des rois et Seigneur des seigneurs depuis Jérusalem. Jérusalem est appelée « la ville du grand roi » dans Matthieu 5 :35, en parlant bien sûr de Jésus-Christ. Lorsque Jésus est entré à Jérusalem avant Sa dernière Pâque, Il a accompli les paroles d’une prophétie de Zacharie : « Voici, ton roi vient à toi, plein de douceur, et monté sur un âne » (Matthieu 21 :4-5 ; Zacharie 9 :9).

Dans Jérémie, il nous est dit du moment où Jésus reviendra ici-bas, qu’« on appellera Jérusalem le trône de l’Éternel ; toutes les nations s’assembleront à Jérusalem, au nom de l’Éternel » (Jérémie 3 :17). Nous voyons donc que Melchisédek était Roi de la ville connue aujourd’hui sous le nom de Jérusalem et que Jésus régnera en tant que Roi de Jérusalem, mais Il régnera aussi sur toute la Terre (Apocalypse 11 :15).

Indice n°3 : Melchisédek et le Christ sont tous deux des Souverains Sacrificateurs

Dans Hébreux 7 :3, nous lisons que Melchisédek est « sans père, sans mère, sans généalogie [ce qui signifie que son existence n’a pas eu de commencement], il n’a ni commencement de jours ni fin de vie [c’est-à-dire qu’Il possède la vie éternelle], mais il est rendu semblable au Fils de Dieu ; ce Melchisédek demeure sacrificateur à perpétuité. »

Le verset suivant dit : « Considérez combien est grand celui auquel le patriarche Abraham donna la dîme du butin » (Hébreux 7 :4). Dans l’ancien Israël, les enfants d’Israël devaient payer leur dîme à la tribu de Lévi, tous issus d’Abraham. Mais le verset 6 explique que Melchisédek, qui n’était pas issu de la tribu de Lévi, « leva la dîme sur Abraham ».

« De plus, Lévi, qui perçoit la dîme, l’a payée, pour ainsi dire, par Abraham ; car il était encore dans les reins de son père, lorsque Melchisédek alla au-devant d’Abraham » (Hébreux 7 :9-10). En d’autres termes, ce Melchisédek était le Souverain Sacrificateur auquel même le patriarche Abraham et, par conséquent, tous les enfants d’Israël payaient la dîme.

Il s’agissait d’un sacerdoce différent et supérieur au sacerdoce d’Aaron et des Lévites, établi à l’époque de l’ancien Israël. Si l’on revient au verset 3, il est dit qu’Il fut « rendu semblable au Fils de Dieu », c’est-à-dire à Jésus-Christ, et qu’Il « demeure sacrificateur à perpétuité ». Le verset 17 cite le Psaume 110 :4, qui dit que Jésus-Christ est « sacrificateur pour toujours, selon l’ordre de Melchisédek » (Hébreux 7 :17).

Jésus est appelé « souverain sacrificateur pour toujours, selon l’ordre de Melchisédek » (Hébreux 6 :20). D’autres passages désignent également Jésus-Christ comme Souverain Sacrificateur. L’un de ces passages se trouve dans Hébreux 4 :14 : « nous avons un grand souverain sacrificateur qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu ».

Ainsi, comme nous le voyons, Melchisédek et Jésus-Christ détiennent les mêmes titres de noblesse, « Roi de paix » et « Roi de justice », et ils sont profondément rattachés au même lieu : Jérusalem. Jésus-Christ et Melchisédek occupent également la même fonction de Souverain Sacrificateur du même ordre.

L’examen de ces trois indices ne mène qu’à une seule conclusion : Melchisédek est Jésus-Christ. En d’autres termes, c’est Lui qui est devenu Jésus-Christ

Pour avoir une explication approfondie des enseignements de Jésus-Christ au sujet de la dîme, commandez gratuitement notre brochure Le peuple de Dieu et la dîme.

Que signifie le nombre 666 dans la Bible ?

Que signifie le nombre 666 dans la Bible ?

L’un des nombres les plus intrigants et les plus tristement célèbres concerne le sinistre et mystérieux 666. Ce nombre n’apparaît qu’une seule fois dans la Bible, dans le livre de l’Apocalypse. Dans cette vidéo, nous examinerons cinq points clairs de la Bible au sujet de ce nombre.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de ce tableau blanc du Monde de Demain.]

L’un des nombres les plus intrigants et les plus tristement célèbres concerne le sinistre et mystérieux « six cent soixante-six ». Ce nombre n’apparaît qu’une seule fois dans la Bible, dans le livre de l’Apocalypse. Depuis la rédaction de l’Apocalypse par l’apôtre Jean, il y a près de 2000 ans, la signification du nombre six cent soixante-six a fait l’objet de nombreuses spéculations au fil des siècles. Dans cette vidéo, nous nous en tiendrons à l’essentiel et nous nous contenterons de tirer cinq points clairs de la Bible au sujet de ce nombre. Ces points s’appuieront les uns sur les autres, chacun ajoutant plus de détails et de spécificités.

Point n°1 – La Bible montre que certains nombres ont une signification et un symbolisme particuliers

Le meilleur exemple est le chiffre sept, avec sept jours de la semaine, le sabbat étant le septième jour, et les sept Fêtes annuelles. L’Apocalypse décrit sept Églises, sept sceaux, sept trompettes et sept coupes. La Bible contient de nombreux autres exemples de ce chiffre.

Ces exemples et bien d’autres montrent que Dieu utilise le chiffre sept pour symboliser l’achèvement et la perfection. Le six n’est pas utilisé aussi souvent que le sept, mais deux exemples méritent d’être notés :

  1. L’homme fut créé le sixième jour (Genèse 1 :26-31), et
  2. Dans le quatrième commandement, Dieu ordonne à l’homme de travailler pendant six jours, comme Il le fit lorsqu’Il créa les cieux et la Terre, puis de se reposer le septième jour (Exode 20 :8-11).

Nous ne pouvons que spéculer, mais ces exemples suggèrent la possibilité que le chiffre six symbolise l’humanité et le monde actuel, par opposition au monde parfait à venir, que Dieu symbolise par le chiffre sept.

Point n°2 – La sagesse et l’intelligence spirituelles sont nécessaires pour calculer le nombre 666

C’est ce que l’on trouve dans le seul verset qui mentionne le six cent soixante-six. « C’est ici la sagesse. Que celui qui a de l’intelligence calcule le nombre de la bête. Car c’est un nombre d’homme, et son nombre est six cent soixante-six » (Apocalypse 13 :18). Ce point est important car il explique que les personnes dotées de sagesse et d’intelligence – des attributs qui proviennent de Dieu (Proverbes 2 :6) – seront en mesure de calculer le nombre au moment opportun. Mais à qui Dieu accorde-t-Il la sagesse et l’intelligence ? Le Psaume 111 :10 l’explique : « Le commencement de la sagesse, c’est la crainte de l’Éternel. Tous ceux qui pratiquent ses commandements sont vraiment sages » (Psaume 111 :10, Ostervald).

Ceux, qui éprouvent la crainte de Dieu en respectant profondément Ses commandements et en les observant, sont ceux qui obtiennent Sa sagesse et Son intelligence. Une remarque similaire est faite dans Actes 5 :32 qui explique que Dieu octroie Son Saint-Esprit à ceux qui Lui obéissent.

Un exemple de ce principe dans l’Ancien Testament se trouve dans Daniel 5, où le roi Belschatsar vit la fameuse « écriture sur la muraille ». Cet exemple montre également que Dieu utilise parfois des mots et des chiffres pour transmettre une connaissance cachée qu’Il révèle aux personnes qu’Il choisit. Le message que Belschatsar vit sur la muraille était un puzzle de mots et de chiffres en araméen écrit par une main mystérieuse. Belschatsar fit appel à ses sages et à ses astrologues pour déchiffrer l’inscription, mais ils n’y parvinrent pas. Mais l’un des serviteurs de Dieu, le prophète Daniel, qui avait l’Esprit de Dieu (Daniel 5 :11, 14), put expliquer l’énigme au roi :

« Voici l’écriture qui a été tracée : Compté, compté, pesé, et divisé. Et voici l’explication de ces mots. Compté : Dieu a compté ton règne, et y a mis fin. Pesé : Tu as été pesé dans la balance, et tu as été trouvé léger. Divisé : Ton royaume sera divisé, et donné aux Mèdes et aux Perses […] Cette même nuit, Belschatsar, roi des Chaldéens, fut tué » (Daniel 5 :25-28, 30).

Ce point nous aide à comprendre que nous ne pouvons pas faire confiance à tous les prédicateurs à la télévision et sur YouTube pour expliquer le nombre six cent soixante-six, mais que nous devons nous tourner vers les véritables serviteurs de Dieu qui enseignent et s’appliquent à garder Ses commandements et qui détiennent Son Saint-Esprit.

Point n°3 – 666 est le nombre de la bête

Apocalypse 13 :18 dit que six cent soixante-six est le nombre de la bête. Le verset 17 l’appelle « le nombre de son nom », en référence à la première bête décrite dans Apocalypse 13 :1-8, celle qui monte de la mer. L’explication la plus ancienne sur la signification de six cent soixante-six – le nombre du nom de la bête – est attribuée à Polycarpe, il fut un disciple de l’apôtre Jean qui rédigea l’Apocalypse.

Rappelez-vous, au point n°2, qu’Apocalypse 13 :18 dit aussi que ce nombre est calculé. Comment Polycarpe aurait-il calculé le nombre d’un nom ? Dans l’Antiquité, il était courant d’utiliser des lettres comme chiffres. Par exemple, il est courant d’utiliser les chiffres romains, dont les lettres de l’alphabet latin ont une valeur numérique, comme I qui égale 1, V qui égale 5, et X qui égale 10. La proposition de Polycarpe était que les lettres grecques pour « Lateinos », un terme se référant aux Romains, s’additionnaient pour donner six cent soixante-six. De même, l’expression « le royaume latin » en grec a également une valeur numérique de six cent soixante-six, et les écrivains grecs désignaient souvent l’Empire romain de cette manière. Il est à noter que le livre de l’Apocalypse fut rédigé en grec parce qu’il était destiné aux congrégations d’expression grecque de l’ancienne Asie Mineure.

En utilisant une méthodologie similaire dans laquelle les lettres représentent des nombres, une idée bien connue concerne l’infâme empereur romain Néron (qui est mort environ 25 ans avant que Jean ne rédige l’Apocalypse). Lorsque la forme grecque de son nom est écrite en lettres hébraïques, la valeur numérique est de six cent soixante-six. Ceci est lié au dernier point, car le règne de Néron représente un archétype des prophéties de la fin des temps liées à l’Empire romain.

Une autre explication intéressante au sujet de six cent soixante-six concerne le fondateur de la Rome antique, Romulus. La traduction hébraïque de son nom, Romiith, donne également six cent soixante-six. Ces explications plausibles sont intéressantes dans la mesure où des noms importants se rapportant à l’Empire romain s’additionnent à ce nombre.

Nous n’allons pas entrer dans les détails de l’identité de la bête dans cette, mais en comparant les chapitres 2, 7 et 8 de Daniel avec les chapitres 13 et 17 d’Apocalypse, nous apprenons que la bête qui monte de la mer dans Apocalypse 13 représente le système d’Empires humains issues de Babylone, y compris l’Empire romain et sa dernière résurgence à la fin des temps, dirigée par un puissant chef politique. (Voir nos vidéos sur Daniel 2 et Apocalypse 17 dans la description pour plus d’informations.) La résurgence finale de l’Empire romain concernera une forme d’alliance politique en Europe avec un chef éminent, suivant les traces des résurgences passées de l’Empire romain et de leurs leaders charismatiques.

Point no4 – Le nombre 666 n’est pas précisément la marque de la bête

Apocalypse 13 ne parle pas seulement du nombre de la bête, mais aussi de la mystérieuse marque de la bête :

« Et elle fit que tous, petits et grands, riches et pauvres, libres et esclaves, reçoivent une marque sur leur main droite ou sur leur front, et que personne ne puisse acheter ni vendre, sans avoir la marque, le nom de la bête ou le nombre de son nom » (versets 16-17).

Ces versets, ainsi que d’autres, indiquent que la marque de la bête et le nombre six cent soixante-six sont liés d’une certaine manière, bien qu’ils ne soient pas identiques. La marque de la bête est un signe de désobéissance à Dieu, tandis que le nombre six cent soixante-six sera spécifiquement lié à l’identité de la bête, son nom ou le titre qu’elle porte, comme nous le verrons dans notre prochain point. Pour plus de détails sur la marque de la bête, consultez notre vidéo : « Sept faits concernant la marque de la bête ». 

Point no5 – 666 est le numéro du nom ou du titre d’un homme

Relisons Apocalypse 13 :18 : « C’est ici la sagesse. Que celui qui a de l’intelligence calcule le nombre de la bête. Car c’est un nombre d’homme, et son nombre est six cent soixante-six. » Ce point indique fortement que le nombre six cent soixante-six se rapportera à un homme spécifique, probablement le leader de la résurgence de l’Empire romain à la fin des temps, qui, dans une certaine mesure, suivra les traces de ses prédécesseurs, tels que Justinien dans les années 500, Charlemagne dans les années 800, Otton le Grand dans les années 900, Napoléon dans les années 1800 et Hitler et Mussolini dans les années 1900. Notez que ces personnages historiques se situaient tous en Europe. Cet individu sera probablement à la tête d’une puissance politique qui émergera en Europe, composée de dix nations ou leaders principaux, représentés par les dix cornes de la bête dans Apocalypse 17 et les dix orteils de la statue de Nebucadnetsar dans Daniel 2.

Satan lui accordera un pouvoir extrême, l’amenant à proférer de grands blasphèmes contre Dieu, ce qui culminera par une adoration et un culte ultimes et mondiaux de cet homme et du diable lui-même, comme le décrit Apocalypse 13 :4 : « Et ils adorèrent le dragon, parce qu’il avait donné l’autorité à la bête ; ils adorèrent la bête, en disant : Qui est semblable à la bête, et qui peut combattre contre elle ? » Son nom ou son titre se rapportera au nombre six cent soixante-six, peut-être de la même manière que les noms de Néron ou de Romulus l’eurent été, comme mentionné précédemment.

Les chrétiens sincères ne devraient pas se focaliser sur le nombre six cent soixante-six, mais devraient adopter une approche de patience, de sagesse et de compréhension. Il est bien plus important, d’ici à la montée de la bête, de rechercher la sagesse et l’intelligence qui viennent de l’obéissance à Dieu et de la mise en pratique de Ses commandements.

Pour avoir un exposé détaillé des prophéties dans Daniel et l’Apocalypse concernant la bête, commandez un exemplaire gratuit de notre brochure La bête de l’Apocalypse : Mythe, métaphore ou réalité à venir ?

Pourquoi le livre d’Hénoch ne fait-il pas partie de la Bible ?

Tableau blanc : Pourquoi le livre d’Hénoch ne fait-il pas partie de la Bible ?

Vous avez probablement entendu parler du livre d’Hénoch. Certains le qualifient de « livre manquant » de la Bible et soutiennent qu’il faut le lire pour avoir une compréhension complète de la Bible. Dans cette vidéo, nous allons effectuer trois tests pour vérifier si le livre d’Hénoch devrait avoir sa place dans la Bible.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de ce tableau blanc du Monde de Demain.]

Vous avez probablement entendu parler du livre d’Hénoch. Certains le qualifient de « livre manquant » de la Bible et soutiennent qu’il faut le lire pour avoir une compréhension complète de la Bible. Dans cette vidéo, nous allons effectuer trois tests pour vérifier si le livre d’Hénoch devrait avoir sa place dans la Bible. Comme toujours, nous vous encourageons à ne pas vous contenter de nous croire, mais à vérifier ce que nous enseignons dans les pages de votre propre Bible. Tout d’abord, nous testerons la crédibilité de son contenu. 

Test n°1 : Le livre d’Hénoch a-t-il une crédibilité historique ?

Le livre parle de géants dont certains mesuraient jusqu’à 3000 aunes. En utilisant un moteur de recherche en ligne pour convertir 3000 aunes en mètres, nous parlons de géants qui auraient mesuré 3429 mètres (bien que les définitions de ces mesures varient). Le bâtiment le plus haut du monde est le Burj Khalifa, situé à Dubaï, qui mesure 828 mètres de haut.

Ces géants auraient été quatre fois plus grands ! Il est évident qu’il n’existe aucune preuve historique ou archéologique d’une race d’êtres humains de plus de trois kilomètres de haut déambulant sur la Terre. Le livre d’Hénoch manque de crédibilité dans la réalité et n’a pas de sens.

Test n°2 : Le livre d’Hénoch est-il en accord avec la Bible ?

Examinons trois déclarations du livre d’Hénoch et voyons si elles concordent avec la Bible. Premièrement, le livre d’Hénoch affirme (et je cite) : « Pas un ange ne pouvait entrer et voir la face du Glorieux et du Magnifique, et aucun être de chair ne pouvait le regarder » (Livre d’Hénoch [éthiopien], chapitre XIV, traduction de François Martin, etc. 1906).

Cependant, Apocalypse 7 :11 déclare : « Et tous les anges se tenaient autour du trône, des vieillards et des quatre êtres vivants, ils se prosternèrent sur leur face devant le trône, et ils adorèrent Dieu ». De plus, Jésus explique dans Matthieu 18 :10 : « Gardez-vous de mépriser un seul de ces petits ; car je vous dis que leurs anges dans les cieux voient continuellement la face de mon Père qui est dans les cieux. »

Deuxièmement, l’auteur du livre d’Hénoch affirme ce qui suit : « Et moi, Hénoch, moi seul, j’ai vu la vision, la fin de tout ; et aucun homme ne verra comme moi j’ai vu » (Livre d’Hénoch [éthiopien], chapitre XIX, traduction de François Martin, etc. 1906). Pourtant, le Nouveau Testament contient des visions de la fin des temps. Rappelons les visions données par Dieu à l’apôtre Jean, consignées pour nous dans le livre de l’Apocalypse.

Troisièmement, le livre d’Hénoch affirme que « les anges […] se sont unis aux femmes […] pour qu’ils les fécondent, et qu’ils en aient des enfants » (Livre d’Hénoch (éthiopien), chapitre XV, traduction de François Martin, etc. 1906). Pourtant, Jésus Lui-même dit, en expliquant ce que sera la vie éternelle des saints ressuscités, que « les hommes ne prendront point de femmes, ni les femmes de maris, mais ils seront comme les anges de Dieu dans le ciel » (Matthieu 22 :30). En d’autres termes, Jésus déclara sans ambages que les anges ne se marient pas. Ce ne sont là que trois exemples dans lesquels le livre d’Hénoch est en contradiction avec les Écritures. Ce qui nous amène à notre troisième test. 

Test n°3 : Qui a écrit le livre d’Hénoch ?

Ne soyez pas leurré par le nom du livre. Tout au long de l’Histoire, de nombreux imposteurs ont écrit des lettres au nom d’hommes et de femmes de la Bible. L’apôtre Paul met en garde contre de tels individus dans 2 Thessaloniciens 2 :2. Ces faux ouvrages sont appelés pseudépigraphes. Le terme « pseudépigraphe » vient du grec signifiant « qui porte faussement le titre de ».

Les deux principales caractéristiques des textes pseudépigraphiques sont :

  1. Qu’ils furent rédigés pendant une période de plus ou moins 200 ans après la naissance de Jésus-Christ, et
  2. Qu’ils portent faussement le titre en prétendant avoir été rédigés par un personnage biblique, probablement dans le but d’asseoir leur crédibilité, alors qu’ils ne furent pas du tout écrits par ces personnages bibliques (dans ce cas, Hénoc), mais plutôt par des imposteurs.

Certains affirment que Jude, aux versets 14-15, cite le livre d’Hénoch et que cela démontre donc que ce livre devrait faire partie de la Bible :

« C’est aussi pour eux qu’Hénoc, le septième depuis Adam, a prophétisé en ces termes : Voici, le Seigneur est venu avec ses saintes myriades, pour exercer un jugement contre tous, et pour faire rendre compte à tous les impies parmi eux de tous les actes d’impiété qu’ils ont commis et de toutes les paroles injurieuses qu’ont proférées contre lui des pécheurs impies » (Jude 1 :4-15).

Ce passage est très similaire à un passage contenu dans le livre d’Hénoch. Cependant, on remarquera que Jude ne mentionna pas un livre d’Hénoch. Jude n’a pas déclaré : « le livre d’Hénoch dit ». Au lieu de cela, il cita une prophétie d’Hénoc qui, bien qu’elle ne soit pas consignée ailleurs dans la Bible, faisait partie des connaissances et des traditions orales transmises à l’époque. Rien ne prouve que Jude citait le livre d’Hénoch, et le livre d’Hénoch lui-même aurait très bien pu citer autre chose ressemblant à ce passage.

Donc comment reconnaître un imposteur ? Il est possible que l’imposteur qui rédigea le livre d’Hénoch se soit renseigné et qu’il ait eu connaissance de certains faits réels concernant le véritable Hénoc. La plupart des érudits réputés s’accordent à dire que l’Hénoc de Genèse 5 n’est pas l’auteur du livre qui porte son nom à une lettre près.

En raison de ces preuves, il est largement admis que le livre d’Hénoch ait été écrit des millénaires après l’époque du véritable Hénoc (Genèse 5 :24). Le livre d’Hénoch, qui fait partie des écrits pseudépigraphiques et dont l’une des caractéristiques principales est de revendiquer faussement Hénoc comme auteur, échoue au test de la paternité. L’auteur, qui ment sur son identité, se révèle être un imposteur.

Quel est donc le rapport entre le livre d’Hénoch et la Bible ? Il ne s’y rattache pas. Il n’a aucune crédibilité historique et sa revendication d’Hénoc en tant qu’auteur est un mensonge. En bref, suivez l’avertissement de Paul « de ne pas vous laisser troubler, soit par quelque inspiration, soit par une parole, ou par une lettre qui semblerait venir de nous » (2 Thessaloniciens 2 :2). Tenez-vous-en plutôt à la parole inspirée de Dieu.

Pour apprendre comment le texte biblique a été fidèlement préservé à travers les siècles, commandez un exemplaire gratuit de notre brochure La Bible : Réalité ou fiction ?

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