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Une des premières mesures de Mark Carney fut d’inviter le roi Charles III à prononcer le discours du Trône marquant l’ouverture de la session parlementaire.
« Honorables Sénateurs et Sénatrices, Mesdames et Messieurs les Députés de la Chambre des communes, c’est avec beaucoup de fierté et de joie que mon épouse et moi sommes ici aujourd’hui, à l’heure où les Canadiens et les Canadiennes se mobilisent avec un regain de fierté nationale, d’unité et d’espoir. »1 C’est avec ces mots que commençait le discours du roi Charles III inaugurant la première session de la 45e législature du Canada, mettant fin à cinq mois de changements politiques vertigineux au sein de la nation.
Confronté à une baisse significative de sa cote de popularité, Justin Trudeau a officiellement démissionné de ses fonctions de chef du Parti libéral et de Premier ministre du Canada le 6 janvier. Mark Carney, qui avait précédemment occupé les fonctions de gouverneur de la Banque du Canada et de gouverneur de la Banque d’Angleterre, a remporté la course à la direction du Parti libéral le 9 mars et a prêté serment le 14 mars en tant que 24e Premier ministre du Canada.
Selon un sondage de CBC/Radio-Canada, la date de la démission de M. Trudeau a marqué des disparités sans précédent dans les sondages, avec 44,2% des Canadiens soutenant le Parti conservateur, 20,1% soutenant le Parti libéral et 19,3% soutenant le Nouveau Parti démocratique. À l’époque, beaucoup se demandaient quelle majorité Pierre Poilievre et le Parti conservateur obtiendraient pour former un nouveau gouvernement.
Cependant, au cours des trois mois et demi qui ont suivi, l’avance de 24% des conservateurs s’est complètement évaporée, le Parti libéral remportant 43,8% des suffrages populaires et conservant une minorité solide à la Chambre des communes, avec 169 sièges, à trois sièges seulement de la majorité. Mark Carney a non seulement remporté sa propre circonscription, mais il a aussi évité de devenir le Premier ministre ayant exercé le plus court mandat de l’histoire du Canada.
Une des premières mesures de M. Carney fut d’inviter le roi Charles à prononcer le discours du Trône marquant l’ouverture de la session parlementaire. Presque tout le monde connaît le rôle de Charles en tant que roi d’Angleterre, mais peu de gens savent que la monarchie de chaque pays du Commonwealth est distincte et juridiquement indépendante. Ainsi, ce discours n’a pas été prononcé par un chef d’État étranger, mais par le roi Charles III en sa qualité de roi du Canada.
Le discours du roi a abordé la période troublée que nous traversons. « Il nous faut confronter la réalité : depuis la Deuxième Guerre mondiale, notre monde n’a jamais été aussi dangereux et instable. Le Canada fait face à des défis qui, dans nos vies, sont sans précédent. »2 Parmi ces défis, le roi a cité le logement abordable, l’augmentation du déficit, la sécurité et l’unité nationale. L’opportunité de bâtir une économie plus forte fut un thème récurrent de son allocution.
Le discours du roi Charles III intervient à un moment où, pour la première fois dans la vie de nombreux Canadiens, la question de la souveraineté canadienne est au centre des préoccupations. Peu après son élection, le président américain Donald Trump fit des remarques sur le fait que le Canada pourrait devenir le « 51e État ». Si certains ont pris ces déclarations à la légère, elles ont néanmoins exacerbé les tensions entre le Canada et les États-Unis. Les droits de douane, dont certains sont déjà en vigueur et d’autres simplement brandis comme une menace, ont également affaibli les relations entre ces deux pays qui partagent la plus longue frontière non défendue au monde. Lorsque le Premier ministre Carney a rendu visite au président Trump dans le Bureau ovale en mai dernier, il y eut plusieurs moments gênants et des divergences d’opinion manifestes au cours de la conférence de presse commune.
La reine Élisabeth II est la seule autre monarque à avoir ouvert le Parlement canadien par un discours du Trône, en 1957 et 1977. Le discours du roi Charles III a souligné la valeur de la souveraineté canadienne. Il a reçu un tonnerre d’applaudissements après avoir déclaré : « Et comme nous le rappelle l’hymne national en anglais, le Grand Nord est en effet fort et libre ! »3 Sa présence à Ottawa et le contenu de son discours visaient assurément à affirmer l’identité nationale canadienne. Comme l’a déclaré M. Carney à Sky News à propos du déplacement du roi Charles III au Canada, « toutes les questions relatives à la souveraineté du Canada ont été exacerbées par le président [Trump]. Ce n’est donc pas une coïncidence, mais c’est aussi un moment de réaffirmation pour les Canadiens. »4
Bien que le Canada et les États-Unis aient connu des désaccords au fil des ans, il est difficile de trouver deux nations qui entretiennent des relations aussi respectueuses, fructueuses et stables. Les lecteurs de longue date du Monde de Demain comprennent qu’un facteur clé de ce lien étroit est une histoire commune qui remonte bien plus loin que le grand public ne le pense. Si vous n’êtes pas familier avec ce lien, n’hésitez pas à commander un exemplaire gratuit de notre brochure Les États-Unis et la Grande-Bretagne selon la prophétie. Cette étude met en lumière l’histoire surprenante des Britanniques et des peuples de souche britannique dont les États-Unis, le Canada, l’Australie et la Nouvelle-Zélande.
Ces grandes nations trouvent leur origine historique près de 2000 ans avant Jésus-Christ, lorsque le patriarche Joseph emmena son père, ses frères et leur famille en Égypte pour échapper à une famine dévastatrice (Genèse 46). Joseph amena ses deux jeunes fils, Manassé et Éphraïm, devant son propre père, Israël, afin qu’ils reçoivent la bénédiction de leur grand-père. Posant ses mains sur la tête de ses petits-fils, Israël prophétisa que les descendants d’Éphraïm deviendraient « une multitude de nations » et ceux de Manassé « un peuple [qui] lui aussi sera grand » (Genèse 48 :19). Beaucoup pensent que les dix tribus d’Israël emmenées en captivité par les Assyriens ont disparu dans l’obscurité, mais d’importants passages bibliques et des preuves historiques montrent qu’elles ont survécu, migré et prospéré, devenant une multitude de nations (les îles Britanniques, le Canada, l’Australie, la Nouvelle-Zélande et d’autres) ainsi qu’une grande nation (les États-Unis).
Le Canada et les États-Unis partagent un lien commun. Bien que cette relation soit instable pour le moment, les Écritures annoncent une époque à venir où toutes les nations de souche israélite seront confrontées à des bouleversements bien plus grands que ceux que nous connaissons aujourd’hui : « Malheur ! car ce jour est grand ; il n’y en a point eu de semblable. C’est un temps d’angoisse pour Jacob » (Jérémie 30 :7). Ce temps d’angoisse pour Jacob (Israël) est décrit comme une période de dévastation sans précédent. Il est décrit de manière similaire dans la prophétie du mont des Oliviers : « Car alors, la détresse sera si grande qu’il n’y en a point eu de pareille depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et qu’il n’y en aura jamais. Et, si ces jours n’étaient abrégés, personne ne serait sauvé » (Matthieu 24 :21-22).
Cependant, ces deux passages offrent l’espoir que la période de détresse à venir ne sera pas la fin de l’histoire : « … à cause des élus, ces jours seront abrégés » (Matthieu 24 :22) et Jacob (le peuple d’Israël) « en sera délivré » (Jérémie 30 :7). Le livre d’Ézéchiel décrit une époque future où les peuples de ces nations se tourneront à nouveau vers le Créateur qu’ils avaient auparavant rejeté : « Je manifesterai ma gloire parmi les nations […] La maison d’Israël saura que je suis l’Éternel, son Dieu, dès ce jour et à l’avenir » (Ézéchiel 39 :21-22).
Bien que nous vivions à une époque de discours enflammés, de démonstrations nationalistes et d’émotions exacerbées par les médias, l’humanité est incapable de résoudre les problèmes auxquels nos nations sont confrontées. Cependant, les défis mondiaux seront surmontés et les nations seront bénies d’une prospérité, d’une paix et d’une unité inimaginables lorsque tous les peuples de la Terre connaîtront l’Éternel leur Dieu.
1,2,3 “Sa Majesté le roi Charles III prononce le discours du Trône”, pm.gc.ca, 27 mai 2025
4 “Les Canadiens ‘pas impressionnés’ par l’invitation du Royaume-Uni à Trump…”, Sky News, 14 mai 2025