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Une nouvelle ère pour les maladies infectieuses



La grippe aviaire H5N1 continue de faire parler d’elle. Comme l’a rapporté The Guardian, elle a infecté des oiseaux, du bétail, des otaries et des êtres humains.

Pourquoi l'imposition des mains ?

Tableau blanc : Pourquoi l'imposition des mains ?

Selon Hébreux 6 :2, l’imposition des mains est une doctrine chrétienne fondamentale. Mais qu’est-ce que c’est exactement et pourquoi l’utilise-t-on ? Dans cette vidéo, nous allons explorer l’enseignement de l’imposition des mains en cinq points clés, en examinant son but, son symbolisme et ses leçons essentielles pour les chrétiens d’aujourd’hui.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de ce tableau blanc du Monde de Demain.]

Selon Hébreux 6 :2, l’imposition des mains est une doctrine chrétienne fondamentale. Mais qu’est-ce que c’est exactement et pourquoi l’utilise-t-on ? Dans cette vidéo, nous allons explorer l’enseignement de l’imposition des mains en cinq points clés, en examinant son but, son symbolisme et ses leçons essentielles pour les chrétiens d’aujourd’hui. Assurez-vous de regarder la vidéo en entier, afin d’avoir une vue d’ensemble. Comme toujours, ne vous contentez pas de nous croire, mais recherchez les versets et croyez-les, car vous pouvez prouver ces choses dans les pages de votre propre Bible.

L’imposition des mains est un acte cérémoniel au cours duquel un serviteur de Dieu prie en posant ses mains sur la ou les personnes pour lesquelles il prie. Pourtant, cette simple cérémonie revêt une grande importance spirituelle, que nous allons expliquer à l’aide d’exemples tirés de la Bible. Donc, qu’est-ce que l’imposition des mains signifie et pourquoi l’utilise-t-on ?

Point n°1 : L’imposition des mains peut symboliser un transfert ou une substitution

Dans l’Ancien Testament, cette pratique était utilisée dans les rituels sacrificiels. Par exemple, dans Lévitique 8, lorsque Aaron et ses fils furent consacrés au sacerdoce, ils imposèrent les mains sur un taureau avant de l’offrir en tant que sacrifice expiatoire. « Aaron et ses fils posèrent leurs mains sur la tête du taureau expiatoire » (verset 14).

Cet acte symbolisait le transfert figuratif de leurs péchés sur l’animal, nettoyant et purifiant Aaron et ses fils du péché. Le taureau devenait alors un substitut, subissant la peine de mort à leur place. Bien entendu, cet acte était symbolique et ne faisait que préfigurer le sacrifice ultime du Christ pour nos péchés (Jean 1 :29 ; Romains 3 :23-26 ; Hébreux 9 :9-15 ; Hébreux 10 :3-4).

De même, dans Lévitique 1, les individus étaient invités à imposer leurs mains sur les holocaustes, symbolisant ainsi leur dévouement à Dieu :

« Si son offrande est un holocauste de gros bétail, il offrira un mâle sans défaut ; il l’offrira à l’entrée de la tente d’assignation, devant l’Éternel, pour obtenir sa faveur. Il posera sa main sur la tête de l’holocauste, qui sera agréé de l’Éternel, pour lui servir d’expiation » (versets 3-4).

Ce sacrifice, au cours duquel pratiquement tout le cadavre était brûlé sur l’autel, représentait une vie entière consacrée à la volonté et au dessein de Dieu. Tout comme le sacrifice pour le péché, l’holocauste se référait à Jésus-Christ. Il représentait Sa vie, qui était entièrement soumise à la volonté et au dessein de Son Père (Éphésiens 5 :2-10). Ce sacrifice reflète le fait que les chrétiens sont appelés à mener leurs vies comme des sacrifices vivants (Romains 12 :1).

Ainsi, dans l’Ancien Testament, nous voyons que l’imposition des mains était un acte symbolique important dans les pratiques cultuelles des Israélites. Elle faisait référence au futur sacrifice de Jésus-Christ, lorsqu’Il deviendrait l’ultime substitut pour nous afin de nous purifier du péché, pour que nous puissions ensuite vivre une vie entièrement consacrée et agréable à Dieu.

Point n°2 : L’imposition des mains symbolise le désir de Dieu de mettre quelqu’un à part pour une raison particulière

Nous voyons dans Nombres 27 :

« Moïse fit donc comme l’Éternel lui avait commandé ; il prit Josué, et le plaça devant Éléazar, le sacrificateur, et devant toute l’assemblée. Puis il lui imposa les mains et lui donna ses instructions, comme l’Éternel l’avait dit par Moïse » (versets 22-23, Ostervald).

En réalité, Josué ne fut pas nommé par Moïse à la tête de tout Israël. Moïse imposa ses mains sur Josué pour représenter la décision de Dieu de nommer Josué en tant que successeur de Moïse. Dans Actes 6, nous voyons les apôtres imposer les mains sur ceux qui seraient nommés diacres. Dieu leur donnait l’autorité dans leur nouveau rôle par l’intermédiaire de Ses serviteurs choisis et ordonnés – les apôtres – qui « après avoir prié, leur imposèrent les mains » (Actes 6 :3-6).

Plus tard, dans Actes 13, nous voyons que les dirigeants de l’Église d’Antioche imposèrent les mains à Barnabas et Paul, les ordonnant en tant qu’apôtres et les mandatant pour leur voyage missionnaire :

« Il y avait dans l’Église d’Antioche des prophètes et des docteurs […] Pendant qu’ils servaient le Seigneur dans leur ministère et qu’ils jeûnaient, le Saint-Esprit dit : Mettez-moi à part Barnabas et Saul pour l’œuvre à laquelle je les ai appelés. Alors, après avoir jeûné et prié, ils leur imposèrent les mains, et les laissèrent partir » (versets 1-3).

Dans ces exemples, Dieu agit par l’imposition des mains pour montrer que Josué, les diacres, Paul et Barnabas furent tous mis à part pour Son dessein.

Point n°3 : L’imposition des mains est utilisée pour transmettre l’héritage et les bénédictions de Dieu, y compris le Saint-Esprit

Lorsque le patriarche Jacob, appelé aussi Israël, bénit les deux fils de Joseph, Jacob dit à Joseph : « Fais-les, je te prie, approcher de moi, pour que je les bénisse » (Genèse 48 :9). « Joseph les retira des genoux de son père, et il se prosterna à terre devant lui […] Israël étendit sa main droite et la posa sur la tête d’Éphraïm […] il posa sa main gauche sur la tête de Manassé […] Il les bénit ce jour-là » (Genèse 48 :12-20).

Les bénédictions, octroyées à Abraham à l’origine, furent transmises à son fils Isaac, qui les transmit ensuite à Jacob. Dans ce passage, Jacob confirma la transmission des bénédictions aux deux fils de Joseph en leur imposant les mains sur la tête. Bien sûr, c’est Dieu qui octroyait les bénédictions, mais l’imposition des mains était à nouveau un acte symbolique illustrant la volonté de Dieu et le transfert de l’héritage qu’Il accorderait à ces deux garçons et à leurs descendants.

Un autre exemple est celui de la bénédiction des petits enfants par Jésus : « On lui amena des petits enfants, afin qu’il les touche […] Puis il les prit dans ses bras, et les bénit, en leur imposant les mains » (Marc 10 :13-16 ; voir aussi Matthieu 19 :13-15). Jésus leur imposa les mains, demandant la bénédiction de Dieu le Père, comme un signe physique pour montrer où et par qui Dieu agissait.

La même pratique est utilisée après le baptême pour accorder le don du Saint-Esprit :

« Les apôtres, qui étaient à Jérusalem, ayant appris que la Samarie avait reçu la parole de Dieu, y envoyèrent Pierre et Jean. Ceux-ci, arrivés chez les Samaritains, prièrent pour eux, afin qu’ils reçoivent le Saint-Esprit […] Alors Pierre et Jean leur imposèrent les mains, et ils reçurent le Saint-Esprit » (Actes 8 :14-17).

Lorsque Paul fut appelé, Dieu envoya l’un de Ses serviteurs pour le baptiser et lui imposer les mains :

« Ananias sortit ; et, lorsqu’il fut arrivé dans la maison, il imposa les mains à Saul, en disant : Saul, mon frère, le Seigneur Jésus, qui t’est apparu sur le chemin par lequel tu venais, m’a envoyé pour que tu recouvres la vue et que tu sois rempli du Saint-Esprit » (Actes 9 :17).

Lorsque Paul arriva à Éphèse, se rendant compte que les disciples n’avaient reçu que le baptême de Jean, il les baptisa au nom du Seigneur Jésus. « Lorsque Paul leur eut imposé les mains, le Saint-Esprit vint sur eux » (Actes 19 :6). En même temps, Dieu octroie de dons spirituels selon Sa volonté.

Paul dit à Timothée : « Ne néglige pas le don qui est en toi, et qui t’a été donné par prophétie avec l’imposition des mains de l’assemblée des anciens » (1 Timothée 4 :14). Il dit également : « C’est pourquoi je t’exhorte à ranimer la flamme du don de Dieu que tu as reçu par l’imposition de mes mains » (2 Timothée 1 :6). Josué reçut le don spirituel de la sagesse lors de son ordination. « Et Josué, fils de Nun, fut rempli de l’esprit de sagesse ; car Moïse lui avait imposé les mains » (Deutéronome 34 :9, Ostervald). La Bible montre donc clairement que Dieu utilise Ses serviteurs, Ses ministres, et l’imposition des mains pour transmettre des bénédictions et le don du Saint-Esprit.

Point n°4 : Jésus a demandé à Ses serviteurs ordonnés d’imposer les mains aux malades pour les guérir

Tout d’abord, notons l’exemple de Jésus : « Après le coucher du soleil, tous ceux qui avaient des malades atteints de diverses maladies les lui amenèrent. Il imposa les mains à chacun d’eux, et il les guérit » (Luc 4 :40). Lorsque Jésus vint à Nazareth, il fut rejeté, de sorte qu’« il ne put faire là aucun miracle, si ce n’est qu’il imposa les mains à quelques malades et les guérit » (Marc 6 :5).

Il demanda à Ses serviteurs de faire de même lorsque quelqu’un avait besoin d’être guéri. Il leur dit que ce serait un signe indiquant où Dieu œuvre vraiment. Il leur dit :

« Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création […] Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru : en mon nom […] ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris » (Marc 16 :15-18).

Nous voyons Paul mettre en pratique cette instruction : « Le père de Publius était alors au lit, malade de la fièvre et de la dysenterie ; Paul, s’étant rendu vers lui, pria, lui imposa les mains, et le guérit » (Actes 28 :8). La Bible montre que Dieu guérit ceux qui en ont besoin selon Sa volonté et par Sa puissance. Il le fait souvent par l’imposition des mains de Ses serviteurs. Si l’on additionne les points un à quatre, on trouve une leçon essentielle concernant cette doctrine :

Point n°5 : L’imposition des mains est un signe de l’autorité de Dieu

Comme nous l’avons vu dans les Écritures, Dieu agit par l’intermédiaire de Ses serviteurs désignés. Alors que Dieu pourrait agir directement, Il utilise Ses serviteurs pour exécuter Sa volonté, en particulier pour guérir, bénir et ordonner le ministère. L’imposition des mains requiert la reconnaissance des instruments humains par lesquels Dieu agit.

Remarquez l’instruction de Jacques 5 :14 à l’intention de quiconque est malade : « Qu’il appelle les anciens de l’Église, et que les anciens prient pour lui, en l’oignant d’huile au nom du Seigneur » (Jacques 5 :14). Il est important de préciser qu’il ne s’agit pas d’un acte magique ou mystique. Les mains d’un ancien ne sont ni spéciales ni sacrées. Les mains de Moïse ne transmirent pas la sagesse à Josué. Les doigts physiques du Christ ne firent rien pour ces enfants. Paul ne fut pas celui qui ôta la maladie. Pierre et Jean ne transmirent pas le Saint-Esprit aux disciples, mais Dieu.

Le pouvoir ne réside pas dans l’acte physique ou dans les mains elles-mêmes. Simon le magicien pensait à tort qu’il pouvait acheter le pouvoir du Saint-Esprit pour s’en servir lui-même :

« Lorsque Simon vit que le Saint-Esprit était donné par l’imposition des mains des apôtres, il leur offrit de l’argent, en disant : Accordez-moi aussi ce pouvoir, afin que celui à qui j’imposerai les mains reçoive le Saint-Esprit » (Actes 8 :18-19).

Pierre lui reprocha vivement sa malveillance. Le Saint-Esprit, les dons spirituels, la guérison et l’autorité viennent tous de Dieu, pas de l’homme. Aujourd’hui encore, Dieu agit par l’intermédiaire de Son Église et de Son ministère. Dieu a chargé Son Église d’utiliser l’imposition des mains comme signe de Sa volonté, de Son Œuvre et de Son autorité. Jésus-Christ guide et dirige Son Église par l’intermédiaire de Son ministère désigné et habilité, qu’Il place dans Son Église.

C’est ainsi que Dieu confirme que le Christ est le chef de l’Église (Colossiens 1 :18). Toute ordination doit se faire par le véritable ministère du Christ, par l’imposition des mains. Lorsque les fidèles se soumettent à l’imposition des mains, ils reconnaissent cette autorité et se soumettent au règne de Dieu sur leur vie.

En conclusion, l’imposition des mains est un acte puissant qui illustre l’action de Dieu par l’intermédiaire de Son Église. Ce ne sont pas les mains elles-mêmes qui agissent, mais Dieu. Cette doctrine chrétienne fondamentale nous rappelle le sacrifice du Christ, l’autorité de Dieu, Ses dons et bénédictions et Son pouvoir de guérison. Lorsque nous comprenons cette doctrine et que nous nous y soumettons dans notre vie, nous reconnaissons davantage l’action de Dieu par Son Église et nous nous soumettons davantage à Son autorité.

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Le christianisme en Europe plus tôt qu’on ne le croyait



Ces dernières années, une amulette ou un phylactère en argent a été découvert dans une tombe en Allemagne (Le Figaro, 1er janvier 2025). La tombe date du milieu du troisième siècle de notre ère, soit environ 200 ans après la mort du Christ et une centaine d’années avant que Constantin ne se convertisse à sa propre version du « christianisme » païen.

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Hébreux 11 :5 - Qu’est-il arrivé à Hénoc ?

Tableau blanc : Hébreux 11 :5 - Qu’est-il arrivé à Hénoc ?

Qu’est-il arrivé à Hénoc et comment comprendre Hébreux 11 :5 correctement ? C’est ce que nous allons apprendre dans cette vidéo. Nous découvrirons la véritable explication et la signification de ce verset et pourquoi il est si mal compris.

[Le texte ci-dessous est l’adaptation de la transcription de ce tableau blanc du Monde de Demain.]

Qu’est-il arrivé à Hénoc et comment comprendre Hébreux 11 :5 correctement ? C’est ce que nous allons apprendre dans cette vidéo. Nous lisons dans ce verset : « C’est par la foi qu’Hénoc fut enlevé pour qu’il ne voie point la mort, et il ne parut plus parce que Dieu l’avait enlevé ; car, avant son enlèvement, il avait reçu le témoignage qu’il était agréable à Dieu. » Dans cette vidéo, nous découvrirons la véritable explication et la signification de ce verset et pourquoi il est si mal compris.

Pour mieux comprendre ce passage, examinons d’abord trois clés, dont l’ignorance nous conduit à divers malentendus. La première clé est de connaître la réponse à la question : « Hénoc est-il mort ? »

Clé n°1 : Hénoc est-il mort ?

La version Louis Segond (Nouvelle Édition de Genève) dit : « C’est par la foi qu’Hénoc fut enlevé pour qu’il ne voie point la mort » (Hébreux 11 :5). La Bible du Semeur et d’autres versions ont traduit cette partie par « pour échapper à la mort ». Pourtant, en parlant de tous les hommes et femmes de foi dans Hébreux 11, le verset 13 dit : « C’est dans la foi qu’ils sont tous morts ». Le groupe « tous » dont il est question ici comprend Hénoc.

Un autre verset évident concernant la mort d’Hénoc se trouve dans Hébreux 9 :27, qui déclare : « il est réservé aux hommes de mourir une seule fois ». Romains 5 :12 affirme que « le péché est entré dans le monde […] la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché ». 1 Corinthiens 15 :22 précise : « Et comme tous meurent en Adam, de même aussi tous revivront en Christ. »

Ensuite, dans Genèse 5 :23, où est relaté le récit d’Hénoc, il nous est dit que « tous les jours d’Hénoc furent de trois cent soixante-cinq ans ». L’expression « tous les jours d’une personne » est utilisée plusieurs fois dans Genèse 5 et signifie que l’individu vécut tout ce temps jusqu’à sa mort. Alors, est-il décédé ou non ? La réponse est que, selon les Écritures, il est bel et bien mort.

Donc, si Hénoc est mort, comment comprendre Hébreux 11 :5 ? La clé est de se rappeler qu’il existe deux types de mort selon la Bible, la première mort physique et la seconde mort dans l’étang de feu. Voici quelques versets qui mentionnent la seconde mort, et nous afficherons un lien dans la description vers une vidéo à ce sujet qui apportera de plus amples détails.

Les versets que nous avons lus précédemment affirmant que tout le monde mourra, parlent de la première mort. Tout le monde mourra de la première mort physique, mais seuls ceux qui sont couverts par le sang de Jésus-Christ, ceux qui remettent leur vie à Dieu échapperont à la seconde mort. Jésus révèle dans Jean 8 :51 : « En vérité, en vérité, je vous le dis, si quelqu’un garde ma parole, il ne verra jamais la mort. »

Jésus parlait manifestement de la seconde mort, puisqu’Il nous est dit clairement que tous verront la première mort physique (y compris Ses disciples et tous ceux énumérés dans Hébreux 11). Ainsi, en examinant le grand nombre de passages sur ce sujet pour plus de clarté, nous voyons que cette partie de Hébreux 11 :5 est correctement traduite « pour échapper à la mort », telle la version du Semeur.

En fait, nous comprenons quelle mort Hénoc échapperait, et nous pourrions lire le verset comme suit : « pour échapper à la [seconde] mort ». Ainsi, la réponse à la question « Hénoc est-il mort ? » est affirmative. Il est mort de sa première mort, comme tous, mais il ne mourra pas de la seconde mort.

Clé n°2 : Hénoc est-il monté au ciel ?

La clé suivante est de connaître la réponse à la question de savoir si Hénoc est monté au ciel, même s’il est mort à la suite de la première mort. La réponse se trouve dans une déclaration claire faite par Jésus Lui-même dans Jean 3 :13. Il révèle que « personne n’est monté au ciel, si ce n’est celui qui est descendu du ciel ». En d’autres termes, selon la déclaration claire de Jésus, ni Hénoc ni personne d’autre n’est monté au ciel, sauf bien sûr Jésus Lui-même.

Clé n°3 : Où se trouve Hénoc maintenant ?

La dernière clé pour bien comprendre ce verset se trouve dans les versets suivants de Hébreux 11. Nous avons vu au verset 13, que « c’est dans la foi qu’ils sont tous morts », mais il est précisé ensuite qu’ils sont morts « sans avoir obtenu les choses promises ; mais ils les ont vues et saluées de loin ». Et encore au verset 39 : « Tous ceux-là, à la foi desquels il a été rendu témoignage [Hénoc étant l’un d’entre eux], n’ont pas obtenu ce qui leur était promis ».

En d’autres termes, les hommes et les femmes fidèles tout au long de l’Histoire, y compris ceux dont les noms sont enregistrés dans le chapitre au sujet de la foi, dans Hébreux 11, sont tous morts sans avoir encore reçu la promesse de la première résurrection et de la vie éternelle. C’est parce que la première résurrection n’a pas encore eu lieu.

C’est lors de cette résurrection que les hommes et les femmes fidèles des temps anciens et que tous les saints fidèles seront ressuscités à la vie éternelle et recevront la promesse tant attendue. Nous lisons cette déclaration de Paul dans 1 Corinthiens 15 :52-53 :

« La trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible revête l’incorruptibilité, et que ce corps mortel revête l’immortalité. »

Ainsi, une grande partie de la confusion entourant ce qui est advenu d’Hénoc est fondée sur le fait que l’on ne tienne pas compte des clés dont nous venons de parler : Hénoc est mort de la première mort et sera sauvé de la seconde mort. Il n’est pas monté au ciel, comme Jésus Lui-même l’a déclaré. Comme tous les autres héros de la foi mentionnés dans Hébreux 11, Hénoc n’a pas encore reçu la promesse de la résurrection et de la vie éternelle.

Un examen approfondi d’Hébreux 11 :5

Nous garderons donc ces éléments à l’esprit lorsque nous examinerons le reste du verset 5. Maintenant que nous avons établi une base de vérités bibliques qui nous permettent de comprendre ce que ce verset n’entend pas, et un cadre approprié pour nous aider à comprendre ce qu’il pourrait dire, examinons ce qu’il révèle.

Pour ce faire, nous commencerons par examiner les trois définitions du mot « enlevé », utilisé dans Hébreux 11 :5 dans la Bible Louis Segond (Nouvelle Édition de Genève).

Ce mot en français, « enlever », provient d’un mot grec signifiant « transporter », « transférer à un autre endroit » ou « changer ».

Maintenant, par souci de simplicité, voyons la deuxième fois que le mot « enlevé » est utilisé dans ce verset, où il est dit : « et il ne parut plus parce que Dieu l’avait enlevé ». Compte tenu de tout ce que nous avons appris jusqu’à présent et de ce que nous enseigne le reste de la Bible, quel est le mot en français qui exprime le mieux ce que Paul voulait dire ?

Puisque Paul fait référence au récit de Genèse 5, lisons ce passage dans les versets 23 et 24, qui disent : « tous les jours d’Hénoc furent de trois cent soixante-cinq ans. Hénoc marcha avec Dieu ; puis il ne fut plus, parce que Dieu le prit. » Le mot hébreu qui a été traduit par « prit » signifie « prendre », « être pris » ou « emporter ». Ce mot nous aide à comprendre quel est le meilleur mot équivalent en grec, à savoir le mot « enlever » ou le mot « transporter ».

Tout d’abord, qu’est-ce que cela veut dire « Dieu le prit » dans Genèse 5 :24 ? Nous lisons au sujet de Moïse dans Deutéronome 34 :5-6 : « Moïse, serviteur de l’Éternel, mourut là, dans le pays de Moab […] et l’Éternel l’enterra dans la vallée, au pays de Moab […] personne n’a connu son sépulcre jusqu’à ce jour. » Nous voyons donc ici que Dieu intervint pour inhumer le corps de Moïse. L’une des raisons possibles de cette intervention était d’empêcher les gens de savoir où trouver son corps, voire d’adorer ses ossements.

Ainsi, dans ce cas, Dieu prit le corps de Moïse pour l’inhumer afin qu’il ne soit pas retrouvé. Il en fut apparemment de même pour Hénoc. Le fait que Dieu Lui-même fasse cela n’est rien de moins que miraculeux.

Mais il y a un autre passage qui réaffirme comment comprendre le mot « enlevé », la deuxième fois qu’il est utilisé dans Hébreux 11 :5. Ce passage se trouve dans Actes 7. Ici, le même mot grec est traduit par « transportés ».

Actes 7 :15-16 « Jacob descendit en Égypte, où il mourut, ainsi que nos pères ; et ils furent transportés [ou transférés à un autre endroit] à Sichem, et déposés dans le sépulcre ». Nous voyons donc que le corps de Jacob fut déplacé, « emmené » ou « transféré », à l’endroit où il fut enterré. Dans ce cas, ce n’est pas Dieu Lui-même qui le fit, comme ce fut le cas pour Hénoc et Moïse, mais ce furent les Israélites qui s’en chargèrent lors de leur périple de retour vers Canaan.

Ainsi, cette partie de Hébreux 11 :5 est plus clairement traduite par la version Nouvelle Bible Segond qui dit « on ne le trouva plus, parce que Dieu l’avait transporté ». Pour plus de clarté, nous pourrions le lire comme suit : « on ne le trouva plus [son corps], parce que Dieu l’avait transporté [comme Il le fit avec Moïse] ».

À présent, revenons en arrière et examinons de plus près la première utilisation du mot « enlevé » dans Hébreux 11 :5. « C’est par la foi qu’Hénoc fut enlevé [ou “transporté]” pour qu’il ne voie point [la seconde] la mort ». Dans ce cas, il ne signifie pas que Dieu déplaça physiquement son corps pour qu’il ne voie pas la seconde mort. Colossiens 1 :13 nous aide à comprendre ce que cela signifie. Ce verset utilise un verbe grec similaire. Il déclare que Dieu « nous a délivrés de la puissance des ténèbres et nous a transportés dans le royaume de Son Fils bien-aimé ».

Dans ce cas précis, il s’agit clairement d’un transfert figuratif de la voie des ténèbres spirituelles vers la voie menant au Royaume de Dieu. Cela arrive à tous ceux qui sont convertis et s’abandonnent à Dieu et à Ses voies. Ce fut le cas pour Hénoc. En d’autres termes, Hénoc connut la même translation spirituelle, ou conversion, lorsqu’il commença sa marche avec Dieu à 65 ans et continua sur cette voie pendant les 300 années suivantes avant de mourir physiquement à l’âge de 365 ans, comme spécifié dans Genèse 5 :22-24.

Considérons tout le contexte que nous avons extrait des Écritures et appliquons-le à la lecture de ce verset : « C’est par la foi qu’Hénoc fut enlevé [transporté figurativement ou converti] pour qu’il ne voie point la [seconde] mort [mais il sera dans la première résurrection], et il [son corps] ne parut plus parce que Dieu l’avait enlevé [ou pris, comme Il le fit avec le corps de Moïse] ; car, avant son enlèvement [avant d’être pris], il avait reçu le témoignage qu’il était agréable à Dieu. »

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Si vous souhaitez en savoir plus sur la résurrection à laquelle Hénoc participera, consultez notre tableau blanc Qu’est-ce que la première résurrection ? Si vous avez trouvé cette vidéo utile, cela vaut la peine de s’y abonner. Notre objectif est d’atteindre cent mille abonnés. Merci d’avoir regardé !

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