L’accomplissement des prophéties: la main de Dieu dans les affaires mondiales | Le Monde de Demain

L’accomplissement des prophéties: la main de Dieu dans les affaires mondiales

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De nos jours, l’humanité affronte des difficultés colossales engendrées par la guerre, la maladie, la pollution, la sécheresse et la famine. Où tout cela nous mènera-t-il ? Les prophéties bibliques révèlent que Dieu intervient dans les événements actuels afin de préparer une époque à venir où le monde entier connaîtra la paix. Si vous comprenez ce que Dieu effectue actuellement et ce qu’Il a prévu pour Sa création, alors vous pouvez avoir de l’espérance, même dans les périodes difficiles !

De nos jours, pour les politiciens et les hommes d’affaires, voire pour les théologiens qui ne prennent pas la Bible à la lettre, le plus grand obstacle pour comprendre les prophéties divines est leur échec à comprendre la réalité absolue du vrai Dieu – le Dieu créateur qui est révélé dans la Sainte Bible. Mais comment fonctionne la puissance divine ? Comment Dieu dirige-t-Il le destin des nations ? Des prophéties se sont-elles accomplies dans l’Histoire et d’autres se réalisent-elles de nos jours dans les affaires mondiales ?

Il est très important de nous rappeler que le Dieu révélé dans la Bible possède la capacité d’exercer un pouvoir total et un contrôle absolu sur les nations et les individus.

« Voici, les nations sont comme une goutte d’un seau, elles sont comme de la poussière sur une balance ; voici, les îles sont comme une fine poussière qui s’envole […] C’est lui qui est assis au-dessus du cercle de la terre, et ceux qui l’habitent sont comme des sauterelles ; il étend les cieux comme une étoffe légère, il les déploie comme une tente, pour en faire sa demeure. C’est lui qui réduit les princes à rien, et qui fait des juges de la terre une vanité » (Ésaïe 40 :15, 22-23).

Croyez-vous à cette déclaration ? Ou était-ce une invention d’Ésaïe, qui aurait pris des libertés littéraires dans cette description de la puissance divine ?

En vérité, de la Genèse à l’Apocalypse, la Bible regorge de prophéties montrant comment Dieu est intervenu dans l’Histoire, comment Il intervient de nos jours et comment Il continuera à intervenir dans les affaires du monde. Les propos de Jésus revêtent également une signification prophétique, qu’il s’agisse de la « prophétie du mont des Oliviers » dans Matthieu 24, Marc 13 et Luc 21, ou de la vision des temps futurs qu’Il révéla à l’apôtre Jean dans le livre de l’Apocalypse.

À quel niveau Dieu peut-Il intervenir pour guider les dirigeants d’une nation ? Le prophète Daniel décrivit comment le roi Nebucadnetsar, à la tête d’un des empires les plus remarquables de l’Antiquité, fut frappé de folie et chassé de ses fonctions « afin que les vivants sachent que le Très-Haut domine sur le règne des hommes, qu’il le donne à qui il lui plaît, et qu’il y élève le plus vil des hommes » (Daniel 4 :17). Dieu détermine qui seront les dirigeants des différentes nations et Il leur donne leurs fonctions, mais ce sont parfois les plus vils des hommes.

Nos peuples peuvent-ils se rassurer avec ces passages en pensant à leurs derniers dirigeants ? Les partis extrémistes et populistes font des percées remarquables en Europe. Les Français assistent ainsi à la montée en puissance d’une extrême droite qui aurait été très à l’aise sous le régime de Vichy pendant la Deuxième Guerre mondiale. Les Britanniques peuvent-ils voir la main de Dieu dans les actions de leurs Premiers ministres et dans la crise du Brexit qui a vu le Royaume-Uni sortir officiellement de l’Union européenne le 31 janvier 2020 ? L’Italie est particulièrement instable, avec plus de 60 gouvernements en place depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale. Que dire des dernières campagnes électorales aux États-Unis et des divisions provoquées par leurs dirigeants, qu’ils soient démocrates ou républicains ? Toutes ces nations héritent-elles les dirigeants qu’elles méritent, au lieu de dirigeants honnêtes et avisés dont elles ont désespérément besoin ? Songez aussi au rôle de l’Église catholique en Europe. Le pape François ne cesse d’exhorter les Européens à redécouvrir leur héritage catholique en tant que force fédératrice plus puissante que n’importe quel nationalisme. Avant lui, Benoît XVI avait soutenu si fermement l’importance de restaurer les racines « chrétiennes » de l’Europe qu’il avait non seulement aliéné les Turcs européens mais aussi les musulmans non-européens à travers le monde. La stabilité politique mondiale n’est pas plus solide qu’un feu follet.

Dans les Écritures, Moïse décrivit comment Dieu orchestra et guida la dispersion des nations et des peuples dans l’Antiquité : « Quand le Très-Haut donna un héritage aux nations, quand il sépara les enfants des hommes, il fixa les limites des peuples d’après le nombre des enfants d’Israël » (Deutéronome 32 :8). Comme un champion d’échecs, Dieu déplace les rois, les reines, les fous et les pions comme Il l’entend, selon Son dessein. Il guide les nations là où Il veut les placer sur la Terre. Selon qu’elles se soumettent ou non à Sa volonté, Il les bénit ou les maudit au moyen du climat, de la guerre ou de la prospérité (cf. Lévitique 26).

Jésus-Christ reviendra-t-Il ce soir ?

Des millions de protestants, pentecôtistes et évangéliques s’attendent à ce que Jésus-Christ revienne d’un moment à l’autre. Ils voient les événements mondiaux se dérouler selon les prophéties bibliques et ils veulent être « prêts ». Des prédicateurs annoncent lors de grands rassemblements : « Jésus-Christ peut revenir ce soir ! Donnez votre cœur au Seigneur maintenant, tandis qu’Il vous appelle. Vous n’aurez peut-être plus jamais cette chance ! » Beaucoup d’entre nous ont déjà entendu de tels sermons, soit en personne, soit à la radio, à la télévision ou sur Internet.

Franklin Graham, fils du célèbre prédicateur Billy Graham, est souvent cité pour ses propos : « Les Églises croient que le dénouement est proche et que Dieu est à l’œuvre. Beaucoup de monde dans la communauté évangélique pense que le retour de Jésus-Christ peut avoir lieu d’un instant à l’autre – et j’en fais partie ».1 Il est loin d’être le seul ! Depuis des décennies, au cours de réunions pour « réveiller la foi », des prédicateurs évangéliques s’époumonent en annonçant : « Jésus-Christ peut revenir ce soir. Vous devez être prêt, maintenant, à rencontrer votre Créateur ! »

Est-il possible que le Jésus-Christ de la Bible revienne ce soir ? Pour la plupart des gens de notre époque, la perspective d’une intervention divine ne fait pas partie du domaine du réel. Même chez les « croyants », de grands désaccords surviennent quant au moment et à la manière dont le Christ reviendra, voire s’Il reviendra réellement ou pas.

Dieu interviendra-t-Il soudainement et mystérieusement, d’une manière totalement inattendue ? Ou le Tout-Puissant a-t-Il révélé un enchaînement spécifique d’événements qui informera et avertira ceux qui prennent la Bible au sérieux ? Dieu est-Il déjà intervenu dans les affaires mondiales ?

Que dit vraiment la Bible ? Vous devez le savoir !

Avant toute chose, sachez que Dieu n’est pas capricieux. Le Créateur de l’Univers n’a pas établi un plan pour des raisons fantaisistes, impulsives ou capricieuses. Dieu le Père enverra bien Jésus-Christ sur cette Terre lorsque Son second Avènement deviendra une question de vie ou de mort pour l’espèce humaine. Les prédicateurs annonçant naïvement que « c’est pour ce soir » rendent un très mauvais service à leurs auditoires. Le retour de Jésus-Christ est un sujet extrêmement sérieux. Votre survie est en jeu !

La Sainte Bible est la seule source véritable qui révèle tout ce que vous devez savoir sur le retour du Christ. La plupart des spéculations et des idées humaines sur Son retour sont des inepties basées sur des suppositions et sur la vanité ! Avons-nous un moyen d’identifier les signes de Son avènement et de la fin du monde ? Pouvons-nous vraiment voir l’accomplissement des prophéties dans les affaires mondiales et comprendre ce que cela signifie, pour nous et pour l’humanité ?

La souffrance du monde aux temps de la fin

La Bible révèle que les connaissances technologiques de l’humanité augmenteront considérablement juste avant le retour du Christ. Cette époque sera aussi marquée par la multiplication des déplacements et des mouvements migratoires : « Et toi, Daniel, cache les paroles et scelle le livre jusqu’au temps de la fin. Plusieurs courront çà et là ; et la connaissance sera augmentée » (Daniel 12 :4, Darby).

Malgré cet essor technologique, la connaissance des hommes en matière spirituelle stagne ! Notre aptitude à nous entendre réciproquement ne s’est pas améliorée au cours des 4000 dernières années. Jésus a dit : « Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même à l’avènement du Fils de l’homme » (Matthieu 24 :37).

La Bible révèle clairement que l’époque de Noé était caractérisée par de multiples péchés et par la violence : « L’Éternel vit que la méchanceté des hommes était grande sur la terre, et que toutes les pensées de leur cœur se portaient chaque jour uniquement vers le mal […] Alors Dieu dit à Noé : La fin de toute chair est arrêtée devant moi ; car ils ont rempli la terre de violence ; voici, je vais les détruire avec la terre » (Genèse 6 :5, 13).

Dieu inspira également l’apôtre Paul à décrire les derniers jours comme des « temps difficiles », une époque de matérialisme éhonté, de dégradation morale et d’un semblant de spiritualité qui reniera la puissance du véritable Dieu de la Bible (2 Timothée 3 :1-5). Cette description ne s’applique-t-elle pas à la civilisation occidentale actuelle ?

L’époque qui précède immédiatement le retour de Jésus sera le théâtre d’une multitude de guerres atroces et de destructions (Matthieu 24 :3-20). Jésus a prévenu que l’espèce humaine sera au bord de l’extinction et que seule Son intervention sauvera l’homme de sa folie meurtrière : « Car alors, la détresse sera si grande qu’il n’y en a point eu de pareille depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et qu’il n’y en aura jamais. Et, si ces jours n’étaient abrégés, personne ne serait sauvé ; mais, à cause des élus, ces jours seront abrégés » (Matthieu 24 :21-22).

Une vision pour l’avenir

Imaginez le scénario d’une humanité désorientée en proie à des crises alarmantes : les réserves mondiales de nourriture et d’eau potable qui diminuent en raison de la pollution environnementale et du changement climatique ; des millions de gens qui souffrent de la faim, puis de la famine ; certaines régions qui affrontent de terribles tempêtes hivernales et des inondations, tandis que d’autres se dessèchent et brûlent sous un soleil de plomb ! Ces bouleversements climatiques entraînent des coûts financiers vertigineux et la faillite de nombreuses compagnies d’assurance.

De violents séismes, des éruptions volcaniques et des invasions d’insectes réduisent encore davantage les ressources locales et internationales allouées à l’aide humanitaire. Les tensions ethniques, le chômage et la criminalité urbaine omniprésente font planer le spectre de l’insécurité sur des villes autrefois paisibles. La vie a de moins en moins de valeur. Après tout, quel est le prix d’un couteau ou de quelques balles ?

Entre-temps, les attaques terroristes nous rappellent sans cesse que la montée du terrorisme va exacerber les problèmes déjà mentionnés. Souvenez-vous des attaques du 11 septembre 2001 aux États-Unis ou du double attentat à Bruxelles le 22 mars 2016. Quant à la France, elle a été particulièrement touchée en nombre de morts lors des attentats du 13 novembre 2015 à Paris et de l’attaque au camion-bélier le 14 juillet 2016 à Nice. En tout, plus de 120 attaques terroristes ont été perpétrées sur le territoire de l’Union européenne (y compris le Royaume-Uni) pendant la décennie 2010-2020. Et ces chiffres sont insignifiants à l’échelle mondiale. De 2010 à 2015, plus de 62.000 attentats ont été perpétrés dans le monde, causant plus de 130.000 morts.2

Des épidémies dévastatrices frapperont les gens par dizaines de millions ! À mesure que le climat se réchauffe, les maladies exotiques se répandent vers le nord, véhiculées par divers insectes, dont les moustiques, porteurs de maladies autrefois localisées dans certains pays tropicaux plus pauvres. Des souches bactériennes infectieuses et résistantes aux médicaments se multiplient rapidement dans les hôpitaux, anéantissant au passage l’efficacité des antibiotiques et d’autres médicaments « miracles ». La bio-ingénierie, qui permet de transplanter chez les êtres humains des organes issus de babouins, de porcs et d’autres animaux, facilite la dangereuse mutation de bactéries et de virus mortels. Ces manipulations leur permettent ainsi de franchir des barrières qui limitaient la transmission des maladies des animaux à l’homme. Les personnes les plus jeunes, âgées et défavorisées meurent en grand nombre. Les enterrements de masse deviennent monnaie courante.

Trouvez-vous cela absurde ? Pensez-vous qu’une telle chose n’arrivera pas dans votre pays ? Tout cela n’est-il que pessimisme et fatalisme injustifiés ? Faites-vous confiance à votre gouvernement et à la technologie moderne pour vous préserver de tels problèmes ? Croyez-vous que l’armée, la police, la sécurité sociale et les systèmes de santé sauront vous protéger indéfiniment de tels cauchemars intérieurs et extérieurs ? Qu’espérez-vous vraiment ? La crise économique et sanitaire liée à la pandémie de Covid-19, qui a débuté en 2020, n’est qu’un bref aperçu des choses à venir.

De nombreux gouvernements se débattent avec la dette publique qui ne cesse d’augmenter et qui atteint des proportions gargantuesques ! Les coupes budgétaires douloureuses alimentent de nombreux débats politiques nationaux. La priorité de nombreux pays en développement est d’utiliser l’argent pour acheter des armes et non de financer les frais de santé ou les prestations sociales.

Si vous vivez dans une nation occidentale riche et puissante, faites attention à ce qui suit. L’irresponsabilité fiscale nationale laisse présager un net recul du prestige et de la puissance de votre nation dans les années à venir. Si votre pays est obligé de réduire ses dépenses en raison d’une baisse de revenus, comment cela vous affectera-t-il personnellement ? L’avenir se présente-t-il bien ? Ou des nuages noirs commencent-ils à poindre à l’horizon ?

Un sombre portrait

Après avoir réduit son budget de 21 milliards de livres sterling (26 milliards d’euros) entre 2010 et 2015, le système de santé britannique peine désormais à délivrer des soins de qualité à l’ensemble de la population. Certes, des fonds spéciaux ont été alloués pour gérer la crise du Covid-19, mais les autres services doivent faire face à d’importantes coupes budgétaires.

« Au Royaume-Uni, le NHS, la sécurité sociale britannique, tire chaque année la sonnette d’alarme, dénonçant son manque de moyens. Cette fois, la situation des hôpitaux est dramatique et dangereuse. Pour le système de santé britannique, les résultats d’examen sont mauvais. Depuis 2010, les coupes dans les dépenses de santé auraient causé 120.000 décès supplémentaires. En cause : le manque d’infirmiers, qui entraînerait 100 décès de plus par jour. »3

Une telle détérioration des systèmes de santé publique se produit un peu partout dans le monde. Dans de nombreux pays européens, les économies sur les soins pour les pauvres, les jeunes et les personnes âgées font déjà partie du quotidien depuis des années, mais nous les voyons maintenant s’amplifier.

La crise du Covid-19 a révélé au grand jour les conséquences des compressions budgétaires dans la lutte contre les épidémies présentes et futures. Par exemple en Europe :

« Au fil des reportages dans des hôpitaux publics en Belgique, en Italie, en Espagne, les journalistes de la RTBF y ont entendu déplorer des coupes budgétaires dans les soins de santé. Des coupes qui ont affaibli les services hospitaliers et compliqué la lutte contre le coronavirus. Parfois l’Europe, avec ses exigences budgétaires, y est pointée du doigt […] Il faudra, après la crise sanitaire, se demander comment doter mieux le secteur hospitalier à l’avenir mais aussi comment lui éviter un tel assaut. »4

L’effondrement des valeurs sociales traditionnelles, la propagation des maladies et la détérioration des soins de santé poussent de nombreuses personnes au désespoir, voire au suicide. Selon l’Organisation mondiale de la Santé, plus de 800.000 personnes se donnent la mort chaque année.

« Toutes les 40 secondes, une personne se suicide quelque part dans le monde et bien plus tentent de mettre fin à leurs jours. Aucune région ni aucune tranche d’âge n’est épargnée. Il touche toutefois particulièrement les jeunes de 15 à 29 ans, chez qui il constitue la deuxième cause de mortalité à l’échelle mondiale […] Certains éléments indiquent que, pour chaque adulte qui se suicide, il pourrait y en avoir plus de vingt autres qui font des tentatives. »5

Les pays les plus riches et les jeunes sont particulièrement touchés par ce fléau, comme le rapporte cet article du journal Le Point :

« La très grande majorité des suicides se produisent dans des pays à revenu faible et intermédiaire, mais les pays à revenu élevé ont le taux le plus élevé de suicide (11,5 pour 100.000 habitants). Les taux de suicide en Afrique, Europe et Asie du Sud-Est sont supérieurs à la moyenne mondiale qui est [de] 10,5 pour 100.000 habitants […] Globalement, un peu plus de la moitié des personnes qui se suicident ont moins de 45 ans. Chez les 15-24 ans, c’est même la deuxième cause de décès, après les traumatismes dus aux accidents de la route »6 (c’est nous qui accentuons).

Suite à la crise économique provoquée par la crise du Covid-19, le Journal International de Médecine emploie même l’expression « épidémie de suicide » pour décrire la situation dans certains pays, comme le Malawi où « le taux de suicide aurait augmenté de 57% » entre janvier et octobre 2020.7

La surpopulation carcérale est une autre tendance alarmante dans notre société. Cela indique que notre société n’est pas ce qu’elle devrait être.

« Suroccupation des cellules, matelas posés au sol, insalubrité, présence d’animaux nuisibles […] La Cour européenne des droits de l’homme vient de condamner la France pour des “conditions de détention inhumaines et dégradantes” […] La France fait partie des États européens dont les prisons sont les plus encombrées et dont la population pénale augmente. Elle comptait 70.651 détenus pour 61.080 places opérationnelles au 1er janvier 2020, selon les statistiques de la population détenue et écrouée pour l’année 2020. La densité carcérale globale s’élève à 115,7%, marquant une légère baisse par rapport au 1er janvier 2019 (116,5%). »8

Malgré cette légère baisse, l’Observatoire international des prisons rapporte que cette tendance ne s’est pas confirmée pendant les mois suivants :

« Alors que la population carcérale a augmenté de manière quasi constante ces derniers mois, de nombreux établissements pénitentiaires affichent désormais des taux inquiétants de suroccupation. La propagation du virus [Covid-19] en détention, conjuguée à des décisions de justice en cascade qui enjoignent à la France de garantir la dignité des personnes détenues, [devrait] pourtant inciter le gouvernement à prendre des mesures à la fois urgentes et drastiques.

Il y avait au 1er janvier [2021] 62.673 personnes détenues dans les prisons françaises. Ce chiffre, en légère baisse par rapport au mois précédent (-262), ne reflète malheureusement pas la tendance récente : les établissements pénitentiaires abritent aujourd’hui près de 4000 prisonniers en plus qu’il y a six mois. Si le pays avait connu une diminution inédite des incarcérations au début de la crise sanitaire, créant l’espoir que la France pouvait en finir avec la surpopulation qui gangrène ses prisons depuis des décennies, force est de constater que la justice n’a pas su saisir l’occasion qui lui était offerte, renouant très vite avec ses réflexes carcéraux. »9

Quelles conclusions pouvons-nous tirer de ces chiffres à propos de la stabilité d’une société et de la satisfaction de ses citoyens ?

La fonte des glaces polaires

Même un sujet apparemment insignifiant, comme la hausse des températures, peut annoncer une crise grave. Depuis que les relevés existent, il y a toujours eu une épaisse banquise arctique de « glaces pérennes » qui sont présentes toute l’année et qui ne fondent pas durant l’été arctique. Cette épaisse couche de glace formait une barrière entre les côtes de l’Europe du Nord et le pôle Nord. Mais en 2006, des images satellites ont révélé qu’une partie de la calotte glacière, d’une superficie supérieure à la Grande-Bretagne, avait fondu en ouvrant ainsi une route maritime que les navires pourraient bientôt emprunter pour atteindre le pôle Nord depuis l’Europe septentrionale. Mark Drinkwater, responsable de l’analyse de ces images à l’Agence spatiale européenne a expliqué dans un entretien :

« De nouvelles anomalies sont survenues durant la dernière période estivale [en 2006], dont un nombre impressionnant de fortes tempêtes, ce qui n’est pas du tout typique de la fin de l’été dans cette région. Ces vents violents ont poussé et déplacé les glaces partout autour du pôle, en Alaska, au nord de l’Europe et aussi au Canada […] Mais ce qui est le plus dérangeant, c’est que les choses iront en s’aggravant […] Plus il y a de régions sans glace, plus les tempêtes seront fortes et fréquentes. Les énormes vagues qui étaient auparavant stoppées par la glace causeront dorénavant plus d’érosion et viendront modifier toute l’économie de ces régions […]

Les aventures estivales à pied ou à ski vers le pôle Nord sont sur le point de disparaître. Il n’y en aura bientôt plus. Peut-être verrons-nous cependant certains aventuriers tenter de traverser l’Arctique avec des kiteboard ou des planches à voile ! […] On peut s’attendre à ce que les glaces laissent de plus en plus fréquemment un passage, et que les aventuriers profiteront de ces brèches pour s’y lancer à pleine vitesse. Chose certaine, passer de l’Europe à l’Asie sera bientôt une chose aisée. Et la portion canadienne de l’Arctique subira le même sort. »10

Depuis lors, les choses évoluent lentement, mais sûrement. En 2013, « 71 passages de transit » avec l’aide de brise-glaces ont été effectués en empruntant le passage du nord-est, aussi appelé route maritime du Nord.11 Une nouvelle étape a été franchie en 2017, lorsque le Christophe de Margerie, affrété par Total, est devenu « le premier navire commercial à emprunter le passage Arctique du nord-est pour rallier l’Asie […] sans être escorté par un remorqueur brise-glace […] Et pour cause, [il] est à la fois un méthanier, navire transportant du gaz naturel liquéfié (GNL), et un brise-glace de dernière génération. »12

Le changement climatique affecte également les étendues de glace dans l’Antarctique. Une partie de la barrière de Larsen, qui forme une sorte de péninsule, « s’est désintégrée en 2002 en l’espace de trois mois ».13 Ce segment avait une épaisseur d’environ 200 m et une superficie de 3250 km², soit le double de la Guadeloupe.

« “C’est un événement important”, a déclaré le géologue Christian Hulbe, “cette barrière de glace a subi de nombreuses oscillations climatiques pendant des milliers d’années. Maintenant, elle n’existe plus.” Les scientifiques affirment qu’une tendance au réchauffement a été observée depuis 50 ans sur la péninsule, ce qui est considéré comme un indicateur précoce et sensible du réchauffement climatique mondial. »14

En 2017, une autre partie de cette barrière, appartenant au segment « Larsen C », s’est détachée à son tour :

« La superficie du nouvel iceberg est de 6000 km2, ce qui, en comparaison, équivaut à 50 fois la taille de Paris, ou un département français comme le Gard ou la Savoie. Quant à son poids, les chercheurs l’estiment à plus d’un million de millions de tonnes. Il contiendrait autant d’eau que le lac Ontario, situé à la frontière américano-canadienne. »15

Sécheresse et famine

En raison de l’augmentation des températures dans le monde, la sécheresse commence à mettre l’humanité à rude épreuve. Voyez ce que rapporte l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) :

« À l’horizon 2050, 3,9 milliards de personnes, soit plus de 40% de la population mondiale, vivront sans doute dans des bassins hydrographiques soumis à un stress hydrique élevé […]  Dans beaucoup de régions du monde, les eaux souterraines sont soumises à une exploitation que le renouvellement des nappes ne parvient pas à compenser, et s’avèrent en outre de plus en plus polluées. Le taux d’épuisement des eaux souterraines a plus que doublé entre 1960 et 2000, et dépasse désormais 280 km3 par an […] Globalement, la demande d’eau devrait augmenter de quelque 55% compte tenu des besoins croissants des industries manufacturières, de la production d’électricité thermique et des ménages […] Dans plusieurs régions l’épuisement des eaux souterraines pourrait devenir la plus grande menace pesant sur l’agriculture et sur l’approvisionnement en eau des zones urbaines. »16

Les Nations Unies décrivent l’impact des pénuries d’eau actuelles et futures sur les populations :

« La pénurie d’eau touche actuellement près de 700 millions de personnes dans 43 pays […] Selon le scénario actuel sur le changement climatique, près de la moitié de la population de la planète vivra dans des régions soumises à un fort stress hydrique d’ici 2030, dont entre 75 millions et 250 millions de personnes en Afrique […] La pénurie d’eau est un phénomène à la fois naturel et d’origine humaine. Il y a suffisamment d’eau douce sur la planète […] mais sa répartition est inégale et trop d’eau est gâchée, polluée et gérée de façon non durable. »17

Partout dans le monde, les principaux aquifères sont détruits à une vitesse alarmante et les conflits au sujet de l’eau deviennent de plus en plus préoccupants dans certains endroits, comme au Proche et au Moyen-Orient, ainsi que dans certaines régions d’Asie. Mais les risques menacent de s’étendre à beaucoup d’autres pays, « avec notamment des attaques terroristes pour l’accès à l’eau. Le directeur du renseignement américain a averti que la surexploitation de l’eau – comme en Inde et dans d’autres pays – est une source de conflits pouvant compromettre la sécurité nationale des États-Unis. »18

Le roi Willem-Alexander des Pays-Bas, qui avait présidé le 2ème Forum mondial de l’eau en mars 2000 à La Haye, a déclaré que « l’eau pourrait devenir le nouveau pétrole comme source de conflit ».19 En paraphrasant une citation du poète anglais W.H. Auden, une déclaration poignante fut prononcée au cours du 4ème Forum de l’eau qui s’est tenu à Mexico en mars 2006 : « Des millions de gens ont vécu sans amour, mais aucun n’a jamais vécu sans eau. »20

Notez encore ceci :

« Les Nations Unies ont promis de mobiliser des fonds privés pour soutenir les énormes investissements nécessaires pour financer les réseaux et les usines de traitement, ainsi que la technologie voulue pour assurer l’approvisionnement futur en eau [alors que] déjà plus d’un milliard de personnes n’ont pas accès à de l’eau potable […] La quantité limitée d’eau douce dont nous disposons disparaît rapidement à cause de l’assèchement de la surface de la terre causé par l’intensité des activités dans les domaines de l’urbanisation, du déboisement, de la déviation des cours d’eau et de l’agriculture industrielle. Si les tendances actuelles se poursuivent, l’eau de tous les bassins fluviaux de tous les continents risque de s’épuiser […] Le Nil en Égypte, le Gange en Asie du sud, le fleuve Jaune en Chine, et le fleuve Colorado en Amérique sont parmi les grands fleuves comptant tellement de barrages, de déviations ou dont on soutire tellement d’eau, que peu d’eau douce – et parfois pas d’eau du tout – atteint sa destination finale pendant de grandes périodes. »21

Ce rapport de Maude Barlow, membre du Comité sur la mondialisation de l’eau et ancienne présidente du Conseil de Canadiens, indique aussi que les fermiers de nombreux pays se voient désormais privés d’exploiter les ressources aquifères disponibles sur leurs propres terres et qui permettaient jusque-là « aux petits fermiers d’assurer leur autonomie agricole ». Puis elle cite de nombreux pays affectés par les pénuries d’eau, liées à la sécheresse ou à la pollution : Malaisie, Botswana, Namibie, Mexique, Jordanie, Canada, États-Unis, Arabie saoudite, Chine, Israël, Thaïlande, Slovaquie, Angleterre, Égypte, Kenya, Tanzanie, Ouganda, Pologne, Russie, Afghanistan, Iran, Indonésie, Chypre, Corée du Sud, Pérou, République dominicaine, Ghana, Honduras, Bengladesh, Zambie, Inde, Philippines, Afrique du Sud, Bolivie, Espagne, Grèce, Maroc, Pays de Galles et Chili (par ordre d’apparition dans le rapport). Comme le révèle cette publication, aucune région du monde n’est épargnée par les problèmes d’eau douce.

Suite à ces problèmes, des millions de gens pourraient mourir de faim. En octobre 2019, l’ONG Vision du Monde a rapporté :

« 1 personne sur 9 est en sous-alimentation chronique dans le monde, soit 821 millions de personnes […] La pauvreté, l’impossibilité d’accéder à de la nourriture, les maladies, les conflits, les changements climatiques, le manque d’eau potable sont autant de facteurs pouvant entraîner une crise alimentaire. »22

Comment les gens font-ils face à cette situation ? Le journaliste Craig Timberg a décrit les choix tragiques auxquels sont confrontés les réfugiés affamés de la région agitée du Darfour, au Soudan :

« De plus en plus souvent, les femmes du Darfour sont confrontées à des choix extrêmement difficiles : prendre le risque de se faire violer en quittant les camps [de réfugiés] pour chercher du bois de chauffage et de l’herbe, ou mourir de faim. Si elles demandent à leurs frères ou à leur mari de les protéger, les [miliciens] les violeront quand même, disent-elles, et ils tueront les hommes. “Il vaut mieux que je sois violée plutôt que de voir mon frère mourir”, a répondu Eisa, la voix douce et le visage rond, avec les cheveux finement tressés sous son foulard. Elle a deux enfants de 2 et 5 ans. »23

Les habitants des pays riches ne sont pas non plus à l’abri de la famine. Dans un article paru en novembre 2020 et intitulé « Le spectre d’une crise alimentaire refait surface », le journal Les Échos nous apprenait que « le blé n’a jamais été aussi cher depuis 2014 », le prix du soja et du maïs est en forte hausse et l’huile de palme « a atteint un niveau inédit depuis 2012 ».24

La situation en Belgique illustre bien la tendance qui se dessine dans la plupart des pays européens. Selon l’Institut royal météorologique (IRM), la situation prend « une tournure structurelle » :

« Les précipitations des derniers mois [printemps/été 2020] sont nettement plus faibles que la normale. Un phénomène qui s’installe dans la durée […] Seuls 50% des précipitations attendues sont tombées durant le trimestre écoulé […] Si ces observations se confirment, la tendance devrait s’accentuer dans un premier temps, alors que ses effets se font déjà ressentir chez nous, dans l’agriculture notamment, où les récoltes de cet été seront de “20 à 30% moins élevées que ce qui avait été planté”, assure la présidente de la Fédération wallonne de l’agriculture. »25

Cette pénurie hydrique a également « contraint la Flandre à solliciter les réserves wallonnes » :

« La pluie… enfin. Depuis le premier avril [2020], il est tombé 5 mm d’eau à Uccle [dans la région de Bruxelles], une quantité très faible. Comme les températures étaient assez élevées, 60 mm se sont évaporés. “Le déficit de pluie est de l’ordre de 55 mm. Un record absolu depuis… cent ans”, souligne Patrick Willems, ingénieur hydrologue à la KU Leuven. Après plusieurs étés caniculaires, la Flandre souffre de la sécheresse – on se souvient surtout de l’été 2018, classée année la plus sèche depuis 1976. »26

Quant à l’eau disponible, plusieurs études scientifiques, citées par l’Institut pour la politique agricole et commerciale, révèlent que celle-ci pourrait être de plus en plus toxique :

« Trois décennies après l’adoption de la loi sur la protection de l’eau, un nombre croissant de scientifiques spécialistes de l’environnement pensent que les préoccupations traditionnelles relatives aux contaminants de l’eau pourraient ne pas aller assez loin. Ils voient une menace potentielle émerger de l’utilisation généralisée et de la présence de substances chimiques en lien avec les médicaments et la vie ordinaire. Ces composés, qui vont des antibiotiques à la caféine, sont déversés dans l’environnement et dans les réserves d’eau […]

En Angleterre, par exemple, une diminution importante des spermatozoïdes chez les hommes a été associée à la présence de contaminants dans la Tamise. En Allemagne, où les eaux usées peuvent représenter plus de la moitié de l’eau de nombreux petits cours d’eau, les chercheurs ont mesuré des quantités considérables de médicaments anticonvulsivants [et] anti-inflammatoires […]

Des chercheurs du Kansas, du Vermont et d’ailleurs ont trouvé des traces de nonylphénol dans leurs eaux. Le nonylphénol est un ingrédient courant dans les détergents, les savons et les parfums. Certaines formes de nonylphénol […] seraient une cause de cancer, d’infertilité et de malformations physiques. »27

La pollution de l’eau

L’agriculture moderne est un autre facteur qui est en train de transformer la nature de nos réserves d’eau… pour le pire. Le Courrier international rapporte ainsi que le nord du golfe du Mexique est « une bombe à retardement qui pourrait exploser n’importe quand et dévaster l’industrie de la pêche » :

« Chaque année, durant l’été, une partie du golfe du Mexique se transforme en véritable cimetière pour animaux marins. Coupables : les centaines de milliers de tonnes d’engrais déversées par le Mississippi […] Les malheurs du golfe du Mexique peuvent être imputés pour l’essentiel aux 1.600.000 tonnes d’azote que le Mississippi et l’Atchafalaya y déversent chaque année. Et cet azote provient des immenses zones de cultures céréalières du Midwest […] La teneur des eaux du Mississippi en nitrates est aujourd’hui trois fois supérieure à celle des années 50. Or la consommation d’engrais chimiques a également triplé dans le Midwest pendant la même période […] Beaucoup de chercheurs estiment à ce sujet que les agriculteurs du Midwest utilisent certaines années environ 20% de fertilisants en trop. Les engrais étant peu coûteux, les fermiers ont en effet l’habitude d’augmenter les doses lorsque les conditions climatiques sont meilleures que d’ordinaire dans l’espoir d’obtenir des taux de productivité records. »28

Parfois, le problème est simplement lié à une négligence des hommes dans l’évacuation des déchets. Selon un rapport des Nations Unies publié en 2017 :

« À l’échelle mondiale, 80% des eaux usées retournent dans l’écosystème sans être traitées ou réutilisées, contribuant à une situation où environ 1,8 milliard de personnes utilisent une source d’eau potable contaminée […] En plus des effluents ménagers et des déchets humains, les hôpitaux et les industries en milieu urbain, comme les petites exploitations minières et les garages automobiles, déversent souvent des produits chimiques hautement toxiques et des déchets médicaux dans le système d’assainissement. »29

L’eau douce propre devenant de plus en plus rare et précieuse, combien de temps faudra-t-il avant que n’éclatent des guerres de l’eau ? Dans l’immédiat, « la plupart des litiges sur l’eau devraient se régler par la voie pacifique », selon Peter Gleick, directeur de l’Institut du Pacifique pour le développement, l’environnement et la sécurité, « mais il y a de plus en plus d’indices qui laissent penser que le droit international pourrait ne pas suffire pour gérer les tensions provoquées par les litiges actuels et futurs ».30

Le fléau du sida

Le sida (syndrome d’immunodéficience acquise) ne fait peut-être plus les gros titres comme dans le passé, mais il n’a pas disparu pour autant.

« Le sida touche en premier lieu le continent africain, qui représente les deux tiers des porteurs du VIH. L’agence Onusida effectue toutefois une distinction entre les pays d’Afrique de l’Est et du Sud, les plus concernés, où les deux tiers des patients suivent des traitements antirétroviraux, et l’Afrique de l’Ouest et du centre, où moins de 40% des séropositifs sont traités. C’est dans les pays occidentaux que la maladie est la mieux prise en charge, avec 77% de traitements, contre 37% en Europe de l’Est et en Asie centrale, et 28% au Moyen-Orient et au Maghreb […] Au niveau mondial, malgré la progression des traitements antirétroviraux, l’épidémie est loin d’être enrayée. »31

Dans le monde, le sida reste la première cause de mortalité chez les femmes âgées de 15 à 49 ans. Un communiqué de presse de l’association AIDES précise également que « chaque jour, un millier d’adolescentes et jeunes femmes de 15 à 24 ans sont infectées par le VIH. En Afrique australe et orientale, alors qu’elles ne représentent que 10% de la population générale, les jeunes femmes représentent 26% des nouvelles infections au VIH. »32

À l’occasion de la 25ème édition du Sidaction, en 2019, Europe 1 rapportait que le nombre de contaminations « ne baisse plus depuis plusieurs années » et que « le nombre de nouvelles infections chez les jeunes de 15-24 ans a pour sa part augmenté de 24% depuis 2007 en France. Les seniors sont également concernés avec une hausse de 22% des cas depuis 2008. »33

Le sida a également des effets dévastateurs sur l’économie. Des chercheurs ont ainsi calculé que, pour la seule année 2014, le sida avait coûté environ 29,7 milliards de dollars à l’économie américaine en coûts directs et indirects.34

Selon l’Organisation mondiale de la Santé, environ 38 millions de personnes vivaient avec le VIH fin 2019. Grâce aux traitements antirétroviraux, le bilan humain a diminué ces dernières années, mais l’année 2019 a tout de même enregistré « 690.000 décès liés au virus et 1,7 million de nouvelles infections […] Le VIH demeure un problème majeur de santé publique de portée mondiale, qui a entraîné jusqu’ici près de 33 millions de décès. »35

La Bible a clairement prophétisé ces tendances !

Jésus-Christ prophétisa que les « famines » (une pénurie de nourriture) et les « pestes » (des épidémies) se généraliseraient juste avant Son retour. Actuellement, nous ne voyons que le début de ces malédictions qui monteront en puissance jusqu’à affecter massivement notre mode de vie ! Le Christ prophétisa que notre époque serait similaire à celle de Noé (Matthieu 24 :37-39), une époque pleine de « violence » et de « méchanceté » (Genèse 6 :5, 13).

A-t-on résolu le problème de la criminalité ? Absolument pas ! Avec une population carcérale d’environ 2 millions de détenus, les États-Unis sont en tête du classement mondial en nombre d’incarcérations. En 2013, la nation enregistrait un taux de crimes violents d’environ 23,2 victimes pour 1000 personnes. Dans tout le pays, l’augmentation des trafics de drogue et des crimes violents, ainsi qu’un système judiciaire surchargé, contribue à créer un sentiment d’insécurité parmi la population : 70% des Américains interrogés pour un sondage Gallup estimaient que la criminalité s’était aggravée dans leur pays, malgré des rapports faisant état d’une « baisse » de la criminalité.36

Dans le même temps, beaucoup de gens aux idées conservatrices et traditionnalistes sont dégoûtés de constater que Hollywood et l’industrie du divertissement s’enrichissent fortement en faisant commerce de la dégénérescence morale à travers des contenus remplis de violence et de sexualité. Une telle influence corrompue est un mal social qui devrait être écarté, mais elle est de plus en plus recherchée par les jeunes, comme par les adultes, dans le monde occidental. « Une enquête internationale montre que 11% des filles/garçons (dans les pays en voie de développement) et 22% des filles (en Amérique latine et Caraïbes) âgés de 15 à 19 ans ont eu leur premier rapport sexuel avant d’avoir 15 ans » et une autre étude « menée dans 35 pays européens par l’OMS, sur les tendances sexuelles d’élèves de 15 ans, relève que 26% de ces jeunes avaient déjà eu des rapports sexuels ».37 Dans les années 2000, des chercheurs américains de Washington DC avaient conçu un programme de prévention destiné à réduire la sexualité précoce, qui était initialement destiné aux élèves de 11-12 ans entrant à l’école secondaire. Mais après une étude pilote, ils décidèrent de cibler plutôt les enfants de 9-10 ans, dès l’école primaire, car trop d’élèves avaient déjà eu des rapports sexuels à 11-12 ans !

Des extrémistes musulmans se préparent à la guerre !

L’islam radical galvanise des centaines de millions de gens opposés aux démocraties occidentales, alors même que l’armée américaine est poussée dans ses derniers retranchements dans la « guerre contre le terrorisme ». Nous devons comprendre que l’objectif ultime des dirigeants musulmans radicaux est de « conquérir » le monde afin que tous les êtres humains deviennent soit musulmans, soit totalement soumis à la domination musulmane, ou qu’ils disparaissent !

Notez ce que l’historien Bernard Lewis, professeur à l’université de Princeton et mondialement reconnu comme un des plus grands spécialistes de l’islam, a déclaré à propos de la menace musulmane dans son livre La crise de l’islam :

« Un nombre non négligeable [de] musulmans – en particulier, mais pas seulement, ceux que nous appelons les fondamentalistes – sont des gens hostiles et dangereux, pas parce que nous avons besoin d’un ennemi, mais qu’ils le sont vraiment.

Ces dernières années, on a pu constater un renversement de perspective et par conséquent de tactique dans les milieux musulmans. Certains continuent de voir dans l’Occident et dans son chef de file actuel, les États-Unis, l’ennemi irréductible de l’islam, l’obstacle le plus grand à la restauration de la religion et de la loi divine dans le monde musulman et à leur ultime triomphe universel. Pour eux, il n’y a pas d’autre voie qu’une guerre à la mort, afin d’accomplir les commandements divins tels qu’ils les comprennent […]

Pendant les quatorze siècles que compte l’histoire musulmane, le djihad a presque toujours désigné le combat armé pour la défense ou l’expansion de l’islam. Selon la tradition musulmane, le monde est partagé en deux : d’un côté la Maison de l’islam (D­­ār al-islām), où règne la charia et où sont établis des gouvernements musulmans ; de l’autre, la Maison de la guerre (Dār al-harb), encore peuplée et surtout gouvernée par des infidèles. En principe donc, le djihad doit se poursuivre jusqu’au jour où toute l’humanité se sera ralliée à l’islam ou du moins se sera soumise à l’autorité de l’État musulman. En attendant la réalisation de ce grand dessein, il ne peut théoriquement y avoir de paix, seulement des trêves »38 (pages 51, 55).

Bien que les États-Unis aient œuvré avec acharnement pour imposer une sorte de « démocratie » en Irak, Lewis et la plupart des spécialistes crédibles reconnaissent que l’islam est dépourvu de traditions politiques et sociales qui permettraient à la démocratie de s’épanouir. De nombreux musulmans religieux considèrent même la démocratie comme un acte de rébellion contre Dieu. C’est pourquoi ils s’y opposent souvent violemment et beaucoup se battront jusqu’à la mort pour faire tomber toute forme de démocratie véritable, même s’il leur arrive aussi d’utiliser la « démocratie », au moyen des élections, pour renverser un régime en place et instaurer une république islamique, qui devient alors un régime totalement antidémocratique et dictatorial !

Lewis écrivit au sujet de ce problème présent dans nombreuses nations musulmanes :

« On retrouve des situations semblables en Égypte, au Pakistan et dans plusieurs autres pays musulmans, où, très probablement, des élections vraiment libres donneraient une victoire aux islamistes.

Dans ces situations, les démocrates partent évidemment avec un handicap. En effet, les valeurs qu’ils défendent leur commandent, même lorsqu’ils sont au pouvoir, d’accorder la liberté d’expression et les autres droits politiques à l’opposition intégriste. En revanche, les islamistes, lorsqu’ils sont au pouvoir, ne se sentent tenus par aucune de ces obligations. Au contraire, leurs principes les obligent à réprimer tout ce qu’ils jugent impie ou subversif.

Pour les islamistes, la démocratie, expression de la volonté du peuple, est bien la route qui mène au pouvoir, mais il s’agit d’une route à sens unique, sans retour en arrière possible, car il n’est pas question de rejeter la souveraineté de Dieu, telle qu’elle s’exerce au travers des représentants [c.-à-d. des dirigeants islamistes religieux] qu’Il s’est choisis » (Lewis, page 128).

La Bible prophétise qu’un futur « roi du Sud » affrontera un empire européen résurgent, provoquant les événements de la fin des temps qui secoueront le monde. Si vous souhaitez comprendre ces prophéties, demandez un exemplaire gratuit de notre brochure Le Moyen-Orient selon la prophétie. Vous y verrez comment l’islam radical prépare le terrain à l’accomplissement spectaculaire des prophéties bibliques. Vous commencerez à comprendre comment le pouvoir croissant de l’islam radical est en train de fédérer des dizaines de millions de musulmans ! Et vous comprendrez davantage de quelle manière nous devons « veiller et prier », comme Jésus nous le demande !

Au cours de la seconde guerre du Golfe (2003-2011), un article du Washington Post donnait cet aperçu de la situation au Moyen-Orient :

« L’objectif de rassembler les musulmans sous un même drapeau est au cœur de l’idéologie islamique radicale contre laquelle Bush a régulièrement mis en garde pendant ses derniers discours importants sur le terrorisme. Dans un langage évoquant la guerre froide, Bush faisait du conflit en Irak le champ de bataille central d’un combat plus large entre les partisans de la liberté et ceux qui cherchent à établir “un empire islamique totalitaire allant de l’Espagne à l’Indonésie”.

L’enthousiasme des extrémistes pour cette vision est incontestable. Bien que sa réalisation semble peu probable, cette ambition peut aider à expliquer des actes terroristes souvent incompréhensibles. Lorsque Oussama ben Laden déclara que les attentats du 11 septembre contre le World Trade Center et le Pentagone ne représentent “qu’une infime partie de l’humiliation et du mépris subis depuis plus de 80 ans”, il faisait référence aux conséquences de la Première Guerre mondiale, lorsque le dernier califat fut interrompu, alors que les puissances européennes divisaient le Moyen-Orient. Al-Qaïda a appelé son journal télévisé en ligne, qui a débuté en septembre, “La voix du califat”.

Pourtant, le califat est également apprécié par de nombreux musulmans ordinaires. Pour beaucoup cependant, son réveil n’est pas une préoccupation urgente. Les sondages d’opinion publique montrent que les problèmes immédiats, comme le conflit israélo-palestinien et la discrimination, sont beaucoup plus urgents. Mais les musulmans se considèrent tous membres de l’oumma, ou de la communauté des croyants, qui forme le cœur de l’islam. Et en tant que chef terrestre de cette communauté, le calife est apprécié à la fois dans les souvenirs et dans les idéaux, comme l’indiquent les interviews.

Ce très grand respect représente un risque pour l’administration Bush qui s’attaque à un problème scruté par une population islamique mondiale estimée à 1,2 milliard de personnes [en 2014]. Déjà, de nombreux sondages montrent que depuis les invasions de l’Afghanistan et de l’Irak dirigées par les États-Unis, les musulmans ont presque universellement considéré la guerre contre le terrorisme comme étant une guerre contre l’islam.

“Pourquoi continuez-vous à envahir les pays musulmans ?” demanda Kerem Acar, un tailleur du centre d’Istanbul. “Je ne vivrai pas assez longtemps pour le voir, et mes enfants non plus, mais peut-être qu’un jour les enfants de mes enfants verront un individu se proclamer calife, comme le pape, et avoir un impact”. »39

Ces frustrations et ces ambitions portent leurs fruits ! En 2014, suite à la montée en puissance inédite d’une violente organisation militante islamique, désormais connue sous le nom « d’État islamique » (EI) ou « Daech », les objectifs de ce « régime » sont devenus parfaitement clairs : « Restaurer le califat, et avec lui la gloire qui accompagna l’âge d’or de l’islam, est l’objectif affiché des militants musulmans sunnites depuis des décennies, depuis les Frères musulmans jusqu’à Hizb ut-Tahrir [Parti de la Libération], en passant par Al-Qaïda d’Oussama ben Laden. Mais le groupe d’al-Baghdadi [l’État islamique] est le premier à le revendiquer »,40 comme en témoigne cette déclaration parue dans leur revue Dabiq :

« “Le temps est venu pour ces générations qui ont été noyées dans des océans de disgrâce, nourries au lait de l’humiliation et dirigées par les plus vils des hommes, après leur long sommeil dans l’obscurité de la négligence – le temps est venu pour elles de se redresser”, s’enflamme le premier numéro de Dabiq. »41

En effet, les musulmans attendent la venue d’un « Mahdi », connu dans la prophétie biblique comme le « roi du Sud » (Daniel 11 :40-45), qui apparaîtra bientôt et qui aura un impact spectaculaire sur les événements mondiaux. Ce puissant dirigeant religieux rassemblera de très nombreux partisans parmi les centaines de millions de musulmans. Il représentera une véritable menace pour l’Empire européen à venir qui devra alors l’écraser s’il souhaite continuer à exploiter le pétrole du Moyen-Orient indispensable à ses ambitions militaires.

Le monde est effectivement en guerre. Les dirigeants politiques et économiques de l’Amérique ont, peut-être inconsciemment, amené les musulmans à percevoir les États-Unis comme des « agresseurs » de toute la « nation islamique », comme ils se décrivent parfois. Et leur population a dépassé la barre des 2 milliards d’êtres humains en 2020.42

Dans cette escalade militaire, peu de gens ont noté que les États-Unis ont abandonné leur stratégie à « deux fronts » des décennies précédentes, lorsque la nation se tenait prête à mener deux guerres simultanément, par exemple, en Méditerranée et dans le Pacifique. Ce changement stratégique pourrait devenir un grave danger dans un proche avenir, alors que les États-Unis accumulent les ennemis.

N’oubliez pas que c’est une Europe résurgente, et non une Amérique affaiblie, qui sera à l’avant-garde de la lutte contre l’expansionnisme islamique. Malgré le choc du Brexit, n’oublions pas que depuis 2002 l’Union européenne est unifiée par une monnaie commune, l’euro, et qu’elle est davantage intégrée depuis le Traité de Lisbonne signé en 2007. Les nations de cette Union désirent de plus en plus intervenir dans le monde, là où elles estiment que les États-Unis échouent, qu’il s’agisse de la « guerre contre le terrorisme » ou au Moyen-Orient.

Toutes ces tendances combinées dépeignent une vision plutôt inquiétante de l’avenir ! Que se passe-t-il ? Ceux qui ont étudié ces sujets, qui ont voyagé et qui comprennent la complexité de ces problématiques se rendent compte que nous vivons dans des « temps difficiles ». Les événements mondiaux prennent forme tels qu’ils sont décrits dans les prophéties bibliques ! Le changement est dans l’air du temps, mais pas comme beaucoup l’ont imaginé.

Et ils furent dispersés !

Dieu n’a pas besoin de regarder le bulletin météorologique pour connaître le temps qu’il fera. C’est Lui qui décide si demain le ciel sera dégagé ou non. Jésus-Christ déclara que Dieu « fait pleuvoir sur les justes et sur les injustes » (Matthieu 5 :45). Tantôt Il retient la pluie, tantôt Il en envoie en quantité excessive pour enseigner des leçons aux hommes !

L’apôtre Jacques décrivit comment le prophète Élie « pria avec instance pour qu’il ne pleuve point, et il ne tomba point de pluie sur la terre pendant trois ans et six mois. Puis il pria de nouveau, et le ciel donna de la pluie, et la terre produisit son fruit » (Jacques 5 :17-18).

Dieu a donc le pouvoir d’arroser un territoire ou de l’assécher. Il en va de même pour le vent, le froid, les tempêtes et les nuages. Il utilise parfois ce pouvoir pour intervenir dans les affaires humaines : « Ainsi par le vent d’orient tu brises les navires de Tarsis » (Psaume 48 :8, Ostervald).

Plusieurs tournants décisifs de l’histoire des peuples anglophones sont la conséquence d’une intervention divine sur le climat au cours d’une bataille. Ces interventions ont permis de maintenir la liberté religieuse, la prospérité et la domination dont jouissent encore les puissances anglo-saxonnes des États-Unis, du Canada, de l’Australie, de la Nouvelle-Zélande et du Royaume-Uni.

En 1586-1587, l’exécution de Marie Stuart, reine d’Écosse, rendit impossible la domination catholique sur le trône d’Angleterre. L’année suivante, le roi Philippe II d’Espagne tenta de réinstaurer l’autorité catholique en envoyant les 124 navires de « l’invincible » Armada contre l’Angleterre. Bien que les forces navales anglaises aient combattu avec ténacité, elles finirent par épuiser leur poudre à canon ! À cet instant critique, un vent d’une rare violence se leva et provoqua le naufrage de nombreux galions espagnols lourdement armés. La plupart des navires, malmenés par les intempéries, qui réussirent tant bien que mal à regagner l’Espagne ne purent jamais repartir, tant les dégâts avaient été importants.

Pour commémorer cette défaite espagnole, la reine Elizabeth fit fabriquer une médaille d’argent portant l’inscription suivante : « Dieu a soufflé et ils furent dispersés ». Elle savait qui avait provoqué cette tempête à ce moment critique dans l’histoire de son peuple !

Un sauvetage miraculeux

En mai 1940, les forces d’Hitler envahirent rapidement les plaines du nord de la France et de la Belgique. Elles avaient coupé la route de 330.000 soldats britanniques, les forçant à battre en retraite dans le port de Dunkerque, sur les côtes de la Manche. Si les Britanniques avaient perdu cette armée, ils auraient difficilement pu espérer repousser les hordes nazies déterminées à les envahir. La nouvelle se répandit dans toute la Grande-Bretagne : « Winston [Churchill] a besoin de bateaux. »

Bien que la Manche soit souvent agitée et dangereuse, des centaines de navires, de yachts et de petits bateaux de pêche – tout ce qui navigue et flotte sans prendre l’eau – furent envoyés pour sauver une partie de l’armée. La situation semblait critique mais, à la surprise générale, le mauvais temps immobilisa la majeure partie des forces aériennes allemandes sur le continent. Parallèlement, la Manche d’habitude si houleuse, agitée et dangereuse pour les petites embarcations devint comme une mer d’huile ! Les habitants vivant sur son littoral ne l’avaient jamais vue aussi calme. L’armada hétéroclite de Winston Churchill, composée d’embarcations en plus ou moins bon état, évacua près de 220.000 soldats britanniques, l’épine dorsale de leur armée, ainsi que 120.000 militaires français et belges. Hitler fut consterné. Les généraux nazis rageaient amèrement d’avoir perdu une si belle occasion d’exterminer tous ces hommes. Quant aux Britanniques, ils étaient profondément reconnaissants et ils qualifièrent ce sauvetage de « miracle des eaux calmes ».

J’ai vécu quatre ans en Grande-Bretagne et j’ai parlé à plusieurs hommes âgés qui étaient en vie lors de l’opération de sauvetage de Dunkerque. Tous en parlaient avec une véritable lueur dans les yeux ou avec des larmes. Tous se rappelaient l’élan de gratitude du peuple britannique envers Dieu après cet événement. Une journée nationale d’action de grâce et de remerciement pour la délivrance divine à Dunkerque fut décrétée le dimanche 9 juin 1940. De nombreux vicaires anglais vous diront que les églises n’ont jamais été aussi bondées que ce jour-là.

La veille, le 8 juin, le Daily Telegraph de Londres publia un article intitulé « la délivrance miraculeuse » de Dunkerque. Un officier britannique, lui-même rescapé de Dunkerque, y déclarait :

« Une chose est sûre concernant la journée d’action de grâce qui se tiendra demain dans nos églises. Les remerciements les plus sincères et les plus profonds viendront des officiers et des hommes qui ont vu la Main de Dieu les sauver avec force et les délivrer d’un puissant ennemi qui les tenait, humainement parlant, à sa merci. »

Oui, Dieu contrôle le destin des nations et des individus, en agissant même sur le climat pour accomplir Ses desseins.

Les démons d’Hitler

Pour exécuter Sa volonté parmi les hommes, Dieu se sert d’agents secrets et invisibles, les anges justes (et parfois des anges déchus), pour influencer, délivrer ou détruire.

Dans 1 Rois 22, la Bible révèle un aperçu fascinant du fonctionnement du monde des esprits. Sous l’inspiration divine, l’auteur décrivit une réunion se déroulant devant le Seigneur. Il semble que Dieu avait déjà décidé d’éliminer Achab, un des plus mauvais rois de l’histoire d’Israël. La question était de savoir comment s’y prendre. Le plan divin consistait à pousser Achab à participer personnellement à la prochaine bataille contre les Syriens, à Ramoth en Galaad. Mais il fallait inciter Achab à monter au combat. C’est alors qu’un esprit maléfique prit la parole et se porta volontaire. L’Éternel demanda au démon comment il comptait s’y prendre. « Je sortirai, répondit-il, et je serai un esprit de mensonge dans la bouche de tous ses prophètes [les prophètes d’Achab] » (1 Rois 22 :22).

Le jour de la bataille, Dieu savait que l’armée syrienne était supérieure et qu’elle mettrait les Israélites en déroute. Achab, malgré son déguisement pour ne pas être la cible de l’ennemi, fut tué au cours de la bataille par une flèche « tirée au hasard » qui transperça son armure au point le plus faible (versets 34-37). Dieu avait décidé que ce mauvais roi n’échapperait pas au danger et ne sortirait pas vivant du champ de bataille, mais qu’il périrait avec une partie de ses troupes vaincues.

Quand Adolf Hitler arriva au pouvoir, un pasteur luthérien de renom, l’Allemand Martin Niemöller, déclara avec discernement : « En vérité, l’heure du criblage a sonné pour nous […] l’heure de l’épreuve, celle où Dieu donne à Satan toute liberté pour qu’il nous ballotte à son gré et que nous sachions quel genre d’hommes nous sommes. »43

De toute évidence, Dieu a spécifiquement autorisé des démons à posséder ou à influencer le dictateur nazi. L’auteur britannique George Bruce a écrit :

« Peut-on expliquer le mystère de la cruauté du nazisme ? Y avait-il un noyau satanique au cœur de tout cela ? Une interprétation notable de sa nature repose sur la relation entre le nazisme et l’attachement supposé à la magie noire et à l’occultisme de Hitler et de son cercle rapproché, dont Göring, Himmler, Goebbels, Ley et, dès le tout début, Dietrich Eckart et le professeur Karl Haushofer.

Beaucoup pourraient prendre cela pour une croyance farfelue, mais Hitler était le médium par lequel était établi le contact avec les puissances surnaturelles du mal. Hermann Rauschning, qui observa Hitler avec un œil froid et analytique, déclara qu’il était un médium, “possédé par des forces extérieures – presque démoniaques”. Rudolf Olden, rédacteur politique du journal Berliner Tageblatt à l’époque de la montée en puissance du nazisme, nota comment le torrent de mots impressionnant et quasi surhumain, qui se déversait lors des discours d’Hitler, atteignait parfois son paroxysme lorsqu’il “parlait en langues” et il semblait alors réellement possédé. André François-Poncet, ambassadeur de France à Berlin, fit aussi référence à cette apparente possession démoniaque »44 (page 154).

Après avoir cité d’autres d’observateurs qui avaient le sentiment qu’Hitler bénéficiait d’une aide spirituelle obscure, George Bruce a spéculé :

« La théorie selon laquelle Hitler était sous l’emprise de forces maléfiques surnaturelles n’éclaire-t-elle pas pour la première fois le motif [de la création] des camps d’Auschwitz et de Treblinka, la mort de six millions de Juifs, le projet d’assassinat de 33 millions de Slaves en Russie, le sacrifice de trois ou quatre millions de jeunes Allemands à la guerre et, finalement, l’objectif à long terme de la destruction totale et définitive du christianisme dans le monde, comme l’a rapporté Fabian von Schlabrendorff ? » (page 156).

L’Europe d’Hitler n’était qu’un élément précurseur des prophéties inspirées par Dieu sur le prochain réveil d’un « système babylonien-romain » sous influence satanique : « Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande ! Elle est devenue une habitation de démons, un repaire de tout esprit impur, un repaire de tout oiseau impur et odieux » (Apocalypse 18 :2).

Nous devons prendre conscience que certains des acteurs les plus importants sur la scène mondiale, qui agissent sur notre destinée, sont invisibles. Il s’agit des anges et des démons ! Nous devons être conscients que le monde des esprits autour de nous est bien réel et nous devons absolument nous assurer de nous laisser guider par l’Esprit de Dieu !

Comment Dieu sait-Il à l’avance ce qui arrivera ?

Comment Dieu peut-Il savoir ce qui se passera dans le futur ? Comment peut-Il prophétiser un événement des centaines, voire des milliers, d’années à l’avance ? Dès le commencement, Dieu fut un observateur perspicace du comportement humain. Il sait exactement comment nous nous comportons (Jérémie 17 :4-10). Il comprend parfaitement comment les êtres humains ont tendance à se pervertir, à faire des compromis et à abandonner le bon chemin.

Juste après avoir donné à Moïse les détails de Sa loi pour l’ancien Israël, l’Éternel lui dit :

Voici, tu vas être couché avec tes pères. Et ce peuple se lèvera, et se prostituera aux dieux étrangers du pays au milieu duquel il entre. Il m’abandonnera, et il violera mon alliance, que j’ai traitée avec lui. En ce jour-là, ma colère s’enflammera contre lui. Je les abandonnerai, et je leur cacherai ma face. Il sera dévoré, il sera la proie d’une multitude de maux et d’afflictions, et alors il dira : N’est-ce point parce que mon Dieu n’est pas au milieu de moi que ces maux m’ont atteint ? » (Deutéronome 31 :16-17).

Puisque Dieu a une connaissance si lucide et si profonde de l’être humain, Il peut prédire avec certitude le cours général de l’histoire des peuples et des nations. Puis, en agissant adroitement sur les facteurs de la puissance nationale, comme les conditions climatiques ou l’administration humaine, Dieu veille à l’accomplissement des prophéties spécifiques jusque dans leurs moindres détails.

L’histoire de Cyrus le Grand, à la tête de l’Empire perse, nous offre un exemple remarquable de cette intervention divine dans l’Histoire. En effet, Dieu inspira le prophète Ésaïe à décrire Cyrus par son nom et par ses actes près de deux siècles avant sa naissance !

Vers 740-720 av. J.-C., Ésaïe écrivit sous l’inspiration divine :

« Et je dis de Cyrus : C’est mon berger, et il accomplira tout ce que je désire. Il dira de Jérusalem : Qu’elle soit rebâtie, et il dira du Temple : Posez ses fondations ! Ainsi dit l’Éternel à son oint, à Cyrus, qu’il a pris par la main pour abaisser les nations devant lui et désarmer les rois, pour ouvrir devant lui les deux battants afin qu’aucune porte ne lui reste fermée » (Ésaïe 44 :28 ; 45 :1, Semeur).

Aujourd’hui, de nombreux érudits disent que ces passages ont probablement été écrits au moment où se sont produits ces événements. Ils refusent de croire qu’Ésaïe ait pu écrire cette prophétie 200 ans avant son accomplissement. Sur quelles bases réfutent-ils cette prophétie ? Ils n’ont aucune preuve pour justifier leur opinion, seulement un manque de foi pour accepter que Dieu soit le Tout-Puissant qui intervient réellement dans les affaires humaines !

Voyez à présent ce que les historiens savent des événements qui se déroulèrent autour de l’an 539 av. J.-C., lorsque Babylone tomba aux mains de Cyrus. Cette ville-forteresse était réputée « imprenable » en raison de sa puissance. Comme les troupes de Cyrus ne pouvaient escalader les fortifications massives de Babylone qui avaient repoussé tant d’envahisseurs, elles détournèrent les eaux de l’Euphrate qui traversaient la ville en passant habituellement sous de lourdes portes. En abaissant le niveau de l’eau et en envoyant un espion déverrouiller les portes de l’intérieur, le long de la rivière, l’armée de Cyrus put envahir la ville d’une manière totalement inattendue en prenant les Babyloniens au dépourvu.

Dieu fut-Il surpris ? Non, car Il avait décrit 200 ans plus tôt comment un dirigeant nommé Cyrus vaincrait de grands rois en passant par « les deux grands battants » !

Peu après, Cyrus publia un décret permettant aux Juifs de rentrer volontairement à Jérusalem, dans leur patrie, et il leur demanda de rebâtir le temple – un autre accomplissement remarquable de la prophétie (Esdras 1 :2-4 ; 6 :2-5).

Que fait Dieu ?

Ceux qui croient en Dieu se demandent parfois : « À quoi pense donc le Créateur ? Qu’a-t-Il en tête ? » Mais l’intérêt religieux populaire va et vient au gré des événements mondiaux. Notez le résultat de ce sondage effectué par le centre de recherche Pew quelques semaines après les attentats du 11 septembre 2001 :

« “La religion était dans l’air après le 11 septembre, comme elle ne l’avait plus été depuis longtemps et ne le sera peut-être plus avant un bon moment”, a déclaré Andrew Kohut, le directeur du centre […] Une personne sur trois a répondu que les attaques terroristes de septembre étaient le résultat d’un manque de religion dans le monde et non d’un excès de religion. »45

Après les attentats du 11 septembre, certains commentateurs laïcs incriminèrent la religion en général, mais ce sondage montre que l’opinion du peuple américain était bien différente. Il révéla aussi que 52% des Américains pensaient que l’influence de la religion déclinait déjà, quelques mois à peine après le regain d’intérêt en septembre 2001. Pourtant, la plupart des Américains considèrent toujours la religion comme étant importante : 69% des personnes interrogées en septembre 2012 pour un sondage Gallup se disaient « très religieuses » ou « modérément religieuses » et 31% « non religieuses ».

Malgré le scepticisme laïc, nous pouvons comprendre l’aboutissement de ces « temps difficiles » grâce à un livre que beaucoup de gens affectionnent mais dont ils ne connaissent pas grand-chose. Ce livre est la Sainte Bible. Il parle avec autorité de l’avenir de nos nations et Il révèle des prophéties sur des événements impressionnants qui s’abattront sur toute l’humanité.

Dans le monde, peu de gens sont conscients que Jésus-Christ fut le plus grand prévisionniste de tous les temps. Le livre de l’Apocalypse (du grec apokalupsis qui signifie “révélation”) décrit ce que Jésus-Christ dévoile aux êtres humains.

Notez le premier verset de ce livre passionnant et significatif : « Révélation de Jésus-Christ, que Dieu lui a donnée pour montrer à ses serviteurs les choses qui doivent arriver bientôt, et qu’il a fait connaître, par l’envoi de son ange, à son serviteur Jean » (Apocalypse 1 :1).

Mais ces prophéties n’ont pas été données seulement dans l’Apocalypse. Elles ont aussi été prononcées par Jésus-Christ lorsqu’Il était sur la Terre. Les chapitres entiers de Matthieu 24, Marc 13 et Luc 21 sont consacrés à la célèbre prophétie du mont des Oliviers délivrée par Jésus, une prophétie essentielle qui révèle la séquence des événements qui mèneront à la fin de la civilisation telle que nous la connaissons aujourd’hui, avant l’établissement d’une époque bien différente.

La discussion commença par la question de quelques-uns de Ses disciples : « Dis-nous, quand cela arrivera-t-il, et quel sera le signe de ton avènement et de la fin du monde ? » – c’est-à-dire la fin de cette époque sous la domination humaine (Matthieu 24 :3). Après avoir énuméré une série de conditions, dont les faux prophètes, les guerres locales et mondiales, les famines, les épidémies et les tremblements de terre, Jésus décrivit une « grande détresse » sur la Terre telle « qu’il n’y en a point eu de pareille depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et qu’il n’y en aura jamais » (verset 21).

L’époque la plus agitée de tous les temps frappera-t-elle cette Terre ? Hélas, oui. Le Jésus-Christ de la Bible a prophétisé en des termes parfaitement clairs : « Car la détresse, en ces jours, sera telle qu’il n’y en a point eu de semblable depuis le commencement du monde que Dieu a créé jusqu’à présent, et qu’il n’y en aura jamais » (Marc 13 :19).

La grande pauvreté, la sécheresse et la famine, les épidémies dévastatrices, puis la violence à l’échelle mondiale menaceront d’extinction toute vie biologique. La Bible prédit clairement que toutes ces choses surviendront vers la fin de la civilisation humaine.

Mais tout prendra-t-il fin ?

Jésus déclare sans équivoque que « si ces jours n’étaient abrégés, personne ne serait sauvé [ou ne resterait en vie] ; mais, à cause des élus, ces jours seront abrégés » (Matthieu 24 :22). Ces jours doivent être abrégés « à cause des élus », à cause des véritables chrétiens qui servent Dieu et Lui obéissent.

Mais avant d’intervenir avec miséricorde, Dieu permettra au monde occidental de passer par une époque d’angoisse nationale sans précédent, appelée la « grande détresse » ou la « grande tribulation » dans la terminologie biblique. Ce sera une période de châtiment national qui frappera les nations de souche israélite dont la France, la Belgique, la Suisse, le Canada, les États-Unis, la Grande-Bretagne, l’Australie, la Nouvelle-Zélande et de nombreuses nations du nord-ouest de l’Europe.

Pourquoi la grande tribulation ?

Le Dieu tout-puissant est celui qui élève et qui abaisse les nations. Il y a des milliers d’années, c’est Lui qui prophétisa la formation prochaine d’un dernier Empire européen (des “États-Unis d’Europe”) dont Il se servira pour punir les nations mentionnées au paragraphe précédent !

Dans Ésaïe 47, Dieu parle d’une vierge, fille de l’ancienne Babylone, dont Il décrit le châtiment futur :

« Assieds-toi en silence, et va dans les ténèbres, fille des Chaldéens ! On ne t’appellera plus la souveraine des royaumes. J’étais irrité contre mon peuple, j’avais profané mon héritage, et je les avais livrés entre tes mains : Tu n’as pas eu pour eux de la compassion, tu as durement appesanti ton joug sur le vieillard » (Ésaïe 47 :5-6).

Notez les mots utilisés par Dieu : « mon peuple » et « mon héritage ». À plusieurs reprises dans l’Ancien Testament, Il utilise les expressions « mon peuple », « ma maison » et « mon héritage » pour parler de la maison d’Israël (Ésaïe 19 :25 ; Jérémie 12 :7-9).

Souvenez-vous aussi que ce sont les anciens Assyriens qui envahirent et battirent les dix tribus du nord d’Israël.

Mais cette prophétie décrit une fille (un système politique, économique et religieux dans l’esprit de la Babylone antique) qui s’élèvera aux temps modernes et imposera un « joug » aux descendants physiques d’Israël, le peuple de Dieu.

Cette fille est appelée la souveraine des royaumes et elle dit : « Moi, et rien que moi ! Je ne serai jamais veuve, et je ne serai jamais privée d’enfants ! » (Ésaïe 47 :8). Nous devrions laisser la Bible s’interpréter elle-même pour identifier cette fille de Babylone, plutôt que de faire confiance à notre raisonnement humain et erroné. Apocalypse 17 décrit ce même faux système.

La Bible utilise des symboles pour illustrer des concepts spirituels. Apocalypse 17 parle d’une grande prostituée symbolique, vêtue de pourpre et d’écarlate, qui pratique le lobbying politique et qui « couche » avec les dirigeants laïcs de cette puissance économique, politique et militaire (verset 18). Cette femme vêtue d’écarlate représente un faux système religieux qualifié de « mystère : Babylone la grande, la mère des prostituées et des abominations de la terre » (verset 5). Les « eaux » sur lesquelles s’exerce sa domination sont « des peuples, des foules, des nations, et des langues » (verset 15). Il s’agit manifestement de la description d’une forme d’union, de fédération ou d’empire polyglotte. Elle est véritablement la « souveraine des royaumes », comme l’a prophétisé Ésaïe.

Comparez maintenant Ésaïe 47 :7-8 avec Apocalypse 18 :7 qui déclare : « Parce qu’elle dit en son cœur : Je suis assise en reine, je ne suis point veuve, et je ne verrai point de deuil ! »

L’apôtre Jean ajouta, en se référant à l’époque où cette prophétie sera comprise, vers la fin des temps : « Ce sont aussi sept rois : cinq sont tombés, un existe, l’autre n’est pas encore venu, et quand il sera venu, il doit rester peu de temps » (Apocalypse 17 :10).

Ceux qui étudient sérieusement les prophéties bibliques comprennent que la succession de cinq rois se réfère au « Saint-Empire romain » qui, sous cinq « royaumes » différents, domina l’Europe centrale et la région méditerranéenne pendant plus de 1000 ans, de la fin de l’Antiquité au début du 19ème siècle. En se transformant et en se réinventant à plusieurs reprises, ce système politique s’est avéré aussi résistant que les mauvaises herbes les plus coriaces. Ses dirigeants (ses têtes) les plus marquants furent chronologiquement : Justinien, Charlemagne, Otton le Grand, Charles Quint et Napoléon.

Jean parla aussi d’un sixième royaume – « un existe » – qui dominera au moment où cette prophétie sera comprise, vers la fin des temps. Ce royaume est la résurgence qui culmina avec l’Axe de Hitler et Mussolini, une alliance entre l’Italie et l’Allemagne au cours de la Deuxième Guerre mondiale.

Aujourd’hui, en voyant les événements de la fin des temps se mettre en place, nous savons que le dernier roi « n’est pas encore venu ». Ce dirigeant « attend en coulisses » pour surgir sur la scène mondiale et plusieurs d’entre vous seront en vie à ce moment-là.

La Bible mentionne-t-elle les États-Unis et le Royaume-Uni ?

Dieu promit à Abraham que ses descendants seraient aussi nombreux que le sable sur le bord de la mer (Genèse 22 :16-17). Cette promesse fut transmise à son petit-fils Jacob, dont le nom fut changé en Israël par Dieu, avec l’annonce que sa descendance comprendrait une « nation et une multitude de nations » (Genèse 35 :10-12). Dans sa vieillesse, Jacob transmit ces grandes promesses à ses petits-fils Éphraïm et Manassé (Genèse 48 :15-20). Celles-ci ne se limitaient pas à un « statut de chef » au Moyen-Orient. Les descendants d’Israël devaient être « au-dessus de toutes les nations » (Deutéronome 26 :19, Darby).

Où et quand Dieu a-t-Il accompli ces promesses ? Les royaumes de David et de Salomon étaient puissants, mais correspondaient-ils à cette description ? Non ! Bien que le royaume de Salomon fût probablement le plus riche de son époque, c’était une nation unique et non « une nation et une multitude de nations ». Par ailleurs, sa taille et sa population étaient insignifiantes par rapport à l’Empire chinois de l’époque. Depuis Salomon, aucune nation ayant sa capitale à Jérusalem n’a pu prétendre être « au-dessus de toutes les nations ». Dieu a-t-Il oublié toutes ces promesses au fil des années ?

Certainement pas ! Vous trouverez la réponse dans 1 Rois 12 et dans 2 Rois 17, 24 et 25. À la mort du roi Salomon, les maisons d’Israël et de Juda se séparèrent en deux nations distinctes, jusqu’à nos jours. Israël fut battu par l’Assyrie et Juda par Babylone, une centaine d’années plus tard. Toutes deux furent déportées, mais seule une partie de la nation de Juda retourna dans son pays !

C’est une histoire fascinante, trop longue à raconter dans cette brochure, mais les faits sont là. La nation moderne portant le nom « Israël » est en réalité composée des descendants de l’ancien royaume de Juda – les Juifs. Quant à l’ancien royaume d’Israël, il a perdu son identité, il est maintenant « comme le sable sur le bord de la mer » – les États-Unis, la Grande-Bretagne, la France, la Belgique, la Suisse, le Canada, l’Australie, la Nouvelle-Zélande et de nombreuses nations du nord-ouest de l’Europe. Les preuves bibliques et historiques sont là, même si beaucoup préfèrent les ignorer. Toutes ces nations physiques descendent du patriarche biblique Israël. Le Tout-Puissant frappera ces nations et les châtiera pour la multitude de leurs péchés, comme Il le fait avec chacun de Ses enfants bien-aimés (Hébreux 12 :6).

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Le dernier empire conçu par l’homme

Cette prophétie fut comprise pour la première fois vers la fin des années 1930 par Herbert Armstrong, alors que le monde assistait à la dernière résurgence en date du système babylonien-romain : l’Axe de Hitler et Mussolini, ce dernier ayant d’ailleurs reconnu avoir tenté de faire revivre le système de l’Empire romain.

Dans Apocalypse 17 :10-12, nous voyons qu’après la sixième tête, une dernière doit encore s’élever, une autre résurgence de ce système doit avoir lieu ! Les dix cornes sur la tête de la bête sont dix rois ou dix dictateurs ! Ils n’ont pas encore reçu de royaume, mais ils recevront autorité comme rois pendant une heure avec la bête. Ces dix rois, ou ces dictateurs, doivent s’élever en même temps et soutenir comme un seul homme un dirigeant charismatique que la Bible appelle « la bête ». Où aura lieu cette dernière résurgence du Saint-Empire romain ? Qui seront ces rois et ces nations ?

Les réponses sont claires ! Cet empire, unifiant l’Église et l’État, s’est relevé à plusieurs reprises en Europe centrale et dans les pays bordant la Méditerranée. C’est la même puissance d’un « État-Église » que Dieu condamne dans Apocalypse 17 et 18.

C’est en Europe continentale que le système surgira à nouveau ! Comme nous l’avons annoncé depuis des décennies, cette fédération de nations ne sera pas dirigée par le Royaume-Uni, épris de liberté, et le Brexit nous en a apporté la confirmation. Cet Empire européen sera dirigé par un système gouvernemental qui concentrera le pouvoir dans les mains de quelques acteurs clés en Europe et qui sera officiellement rattaché à une puissante autorité religieuse !

Notez aussi dans Apocalypse 17 :14 que ce système finira par s’écrouler lorsqu’il fera la guerre à l’Agneau, Jésus-Christ, au cours de Son second Avènement en tant que Roi des rois. L’accomplissement de ces grandes étapes est imminent, comme l’indique la prophétie de Matthieu 24.

Les prophéties présentent une dualité. Dieu utilisa l’ancienne nation assyrienne pour punir les dix tribus du nord d’Israël, plus d’un siècle avant que la maison de Juda ne soit emmenée en captivité par les Babyloniens (2 Rois 17 :6 ; 25 :21).

À la fin des temps, Dieu utilisera les descendants modernes de l’Assyrie, ainsi que la dernière résurgence prophétisée du système combiné du Saint-Empire romain et de Babylone, pour punir Son peuple rebelle et pécheur – principalement les États-Unis, la Grande-Bretagne et les nations de l’ancien Commonwealth britannique qui descendent des fils de Joseph à qui le droit d’aînesse a été transmis (voir 1 Chroniques 5 :1). Tout comme leurs ancêtres, ces descendants modernes du patriarche Israël seront châtiés pour leurs péchés. Les Juifs, les autres tribus d’Israël et les Gentils qui vivent sur leurs territoires recevront aussi leur part de châtiment à cette époque.

N’entendons-nous pas déjà parler de plus en plus du déclin des peuples anglophones du monde ? Cette tendance continuera de s’accentuer dans les années à venir. Ce ne sera généralement pas formulé en ces termes, mais vous remarquerez que les États-Unis, le Canada, la Grande-Bretagne, l’Australie et la Nouvelle-Zélande auront de plus en plus de problèmes et de difficultés financières. Ils seront progressivement écartés des instances dirigeantes du monde. Ils commettront de plus en plus d’impairs dans leurs actions militaires ou dans leurs interventions dans les affaires mondiales et ils seront plus détestés que jamais. De nombreuses grandes nations se joindront, au moins en esprit, aux Palestiniens, aux Irakiens, aux Iraniens et à ceux qui qualifient aujourd’hui l’Amérique de « grand Satan ».

Au début, beaucoup de pays se désoleront des difficultés et de l’incompétence actuelle de ces nations. Mais peu à peu, l’hostilité et l’amertume gronderont – en particulier contre les États-Unis. Par jalousie, ils se diront que l’Amérique est restée une puissance dominante pendant trop longtemps. Les États-Unis ont été riches et puissants, mais ils ont aussi été le principal exportateur de divertissements immoraux et d’un mode de vie égoïste qui provoquent le dégoût et le rejet dans d’autres sociétés.

Une nation surendettée

De nos jours, les États-Unis doivent des milliards de dollars qu’ils ne pourront jamais rembourser ! En 2021, la dette du pays a atteint 100% de son PIB.46 Qui en fera les frais et qui en sera irrité ? Une nation qui fut jadis le moteur économique de la planète est maintenant un débiteur qui pourrait bientôt devoir rendre des comptes. Pendant des décennies, l’Amérique parvint à maintenir un bon rendement de ses actifs à l’étranger, la protégeant ainsi des pires effets du déficit. Mais ce phénomène touche à sa fin.

Pour donner une idée du changement dramatique du rôle de l’Amérique, voyez ce qui s’est passé en 2011 lorsque l’agence de presse officielle chinoise Xinhua exprima ses inquiétudes concernant la stabilité financière américaine, après que l’agence de notation Standard & Poor’s eut retiré aux États-Unis son triple A :

« Dans un communiqué sévère de l’agence de presse officielle Xinhua, publié samedi, la Chine fit ses premiers commentaires officiels sur les États-Unis après la perte de leur AAA, meilleure note attribuée sur la capacité de crédit à long terme, par Standard & Poor’s.

“La Chine, le plus grand créancier de l’unique superpuissance mondiale, est maintenant en droit d’exiger des États-Unis qu’ils s’attaquent aux problèmes structurels de leur dette et qu’ils assurent la sécurité des actifs chinois en dollars”, déclare Xinhua.

La Chine a également exhorté les États-Unis à faire preuve de “bon sens” pour “se désintoxiquer des dettes” en réduisant leurs dépenses militaires et sociales.

“Le gouvernement américain doit se résoudre à la douloureuse réalité que le bon vieux temps où il lui suffisait d’emprunter pour s’en sortir est maintenant révolu.” »47

Il est temps que les dirigeants américains se réveillent ! L’époque de la puissance financière incontestée des États-Unis est derrière nous. Les Américains commencent à récolter les conséquences des choix économiques basés sur l’égoïsme et l’avidité depuis plusieurs générations ! Quant aux nations distancées par les États-Unis en matière de développement et d’influence mondiale, elles perdent de plus en plus le respect qu’elles avaient pour l’Amérique en raison de sa folie !

D’autres nations pourraient penser qu’elles ont le droit de s’attaquer à un pays réputé pour exporter un mode vie qui encourage la drogue, la sexualité libre, la musique dégénérée et les dettes toxiques. Ces pays accuseront-ils l’Amérique d’emprunter leur argent et de continuer à mener « la grande vie », sans avoir véritablement l’intention de rembourser ?

Voyez les instructions de Dieu à Ses véritables ministres, juste avant que ne commence la grande tribulation :

« Et toi, fils de l’homme, dis à la maison d’Israël : Vous dites : Nos transgressions et nos péchés sont sur nous, et c’est à cause d’eux que nous sommes frappés de langueur ; comment pourrions-nous vivre ? Dis-leur : Je suis vivant ! dit le Seigneur, l’Éternel, ce que je désire, ce n’est pas que le méchant meure, c’est qu’il change de conduite et qu’il vive. Revenez, revenez de votre mauvaise voie ; et pourquoi mourriez-vous, maison d’Israël ? » (Ézéchiel 33 :10-11).

Eh oui ! Si nous pouvions, en tant que peuple, nous repentir réellement, revenir à Dieu et observer Ses commandements, Il pourrait avoir pitié de nous. Il pourrait retarder ou ôter ce châtiment national, car Il dit : « Revenez, revenez de votre mauvaise voie ! »

Croyez-vous que le Royaume-Uni, les États-Unis et les autres nations de souche israélite auront un sursaut sincère pour la véritable religion ? Pensez-vous réellement que ces pays vont revenir aux Écritures, les étudier et vivre selon leur contenu ? Ces nations cesseront-elles d’être considérées comme des peuples enclins à la criminalité ? Cesseront-elles d’assassiner des millions d’enfants avant même leur naissance ? Cesseront-elles de se livrer à des relations sexuelles illégitimes qui engendrent des millions d’enfants condamnés à vivre sans leur père ?

Les habitants de ces nations auront-ils le courage de se débarrasser des divertissements gangrenés par les perversions sexuelles et la violence ? Reviendront-ils à la maîtrise de soi en cessant les abus d’alcool et la prise de drogues ? Arrêteront-ils de divorcer ou d’abuser de leurs enfants, pour honorer Dieu en observant Ses commandements et en faisant ce qui Lui est agréable (1 Jean 3 :22) ?

Vous le savez mieux que moi. À moins d’une repentance réelle et sincère, la grande tribulation est juste devant nous !

Seul le second Avènement du Christ, en tant que Roi des rois, suscitera un véritable changement à l’échelle nationale et mondiale, mais cela n’aura lieu qu’après d’énormes souffrances. Quel paradoxe ! Il est triste que le monde doive traverser la pire des époques avant de connaître la meilleure période de son Histoire. Mais Jésus-Christ reviendra bientôt établir un véritable gouvernement sur cette Terre, afin de nous sauver du « bourbier » dans lequel nous nous sommes enfoncés. Le gouvernement de Jésus enseignera alors à l’humanité les lois et les voies divines. Ceux qui désirent devenir de véritables chrétiens peuvent, et devraient, se préparer dès maintenant à prendre une part active dans le Royaume du Christ à venir.

Qu’a réellement dit Jésus ?

Tout au long de Son Évangile, Jésus ne cessa de parler du Royaume de Dieu à venir sur Terre. Dans la parabole des mines, Il révéla quelle serait la récompense de ceux qui auront utilisé leurs talents et leur temps pour servir Dieu avec zèle. Jésus dit à celui qui avait décuplé sa mine : « C’est bien, bon serviteur ; parce que tu as été fidèle en peu de chose, reçois le gouvernement de dix villes » (Luc 19 :17).

Jésus n’a pas dit que Ses fidèles serviteurs passeraient tout leur temps à flotter sur des nuages, en étant inactifs. Au contraire, Il affirma que les saints participeront activement au Royaume de Dieu à venir. Ils régneront sur un certain nombre de villes – en fonction de leur développement spirituel et de la façon dont ils auront fait fructifier leurs talents au cours de leur vie physique. Le véritable Jésus-Christ prédit qu’Il reviendra sur cette Terre en tant que Roi des rois pour établir un gouvernement mondial (Matthieu 25 :31-34 ; Apocalypse 19 :11-16).

Le message de Jésus, l’Évangile du Royaume, implique un gouvernement mondial. Cette Terre a vraiment besoin que la pureté, la morale et la paix soient restaurées. C’est pourquoi l’apôtre Pierre proclama que Dieu enverra encore « celui qui vous a été destiné, Jésus-Christ, que le ciel doit recevoir jusqu’aux temps du rétablissement de toutes choses, dont Dieu a parlé anciennement par la bouche de ses saints prophètes d’autrefois » (Actes 3 :20-21).

Pierre dit que les porte-paroles désignés par Dieu à travers les âges ont prophétisé un nouveau commencement pour le monde ! Qu’ont-ils prédit au sujet de l’établissement de ce gouvernement divin qui sera établi sur la Terre ?

Le monde à venir

Le prophète Michée a décrit cette époque de paix à venir :

« Il arrivera, dans la suite des temps, que la montagne de la maison de l’Éternel sera fondée sur le sommet des montagnes, qu’elle s’élèvera par-dessus les collines, et que les peuples y afflueront. Des nations s’y rendront en foule, et diront : Venez, et montons à la montagne de l’Éternel, à la maison du Dieu de Jacob, afin qu’il nous enseigne ses voies, et que nous marchions dans ses sentiers. Car de Sion sortira la loi, et de Jérusalem la parole de l’Éternel. Il sera le juge d’un grand nombre de peuples, l’arbitre de nations puissantes, lointaines. De leurs glaives ils forgeront des hoyaux, et de leurs lances des serpes ; une nation ne tirera plus l’épée contre une autre, et l’on n’apprendra plus la guerre. Ils habiteront chacun sous sa vigne et sous son figuier, et il n’y aura personne pour les troubler ; car la bouche de l’Éternel des armées a parlé » (Michée 4 :1-4).

Notez que les hommes n’apprendront plus la guerre. C’est un message de paix et de prospérité. Les gens profiteront du repos et du fruit de leurs efforts personnels. Plus personne ne vivra dans la crainte, car tous les êtres humains apprendront à obéir aux lois divines, à la fois à l’échelle mondiale et dans leur conduite personnelle.

Bien entendu, cette « loi » qui sortira de Jérusalem vers toutes les nations (verset 2) représente les Dix Commandements. Dès le commencement, la loi spirituelle de Dieu a été le fondement des instructions divines pour l’humanité.

Au cours de Son ministère terrestre, un jeune homme interrogea Jésus concernant le chemin qui mène à la vie éternelle. Jésus lui répondit : « Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements. Lesquels ? lui dit-il. Et Jésus répondit : Tu ne tueras point ; tu ne commettras point d’adultère ; tu ne déroberas point ; tu ne diras point de faux témoignage » (Matthieu 19 :17-18).

Une société mondiale basée sur les Dix Commandements, avec la promesse du Saint-Esprit pour aider les gens à les observer, ne connaîtrait plus de guerres, de crimes, d’adultères, de mariages brisés, de délinquance juvénile ou de mensonges. Les budgets nationaux pourraient supprimer toutes les dépenses liées à l’armée et à la sécurité intérieure. Beaucoup d’autres services gouvernementaux actuellement « nécessaires », en grande partie responsables des impôts élevés, pourraient également être supprimés puisqu’ils ne seraient « plus nécessaires ». Si personne ne mentait ni ne volait, imaginez les économies colossales réalisées suite à l’absence de cambriolages, de vols à l’étalage, d’escroqueries commerciales et de fraudes fiscales.

Quelle société bénie ce serait !

C’est ce qui arrivera bientôt, aussi certain que le soleil se lèvera demain matin et se couchera demain soir ! Les gens qui vivront dans cette société observeront les Dix Commandements comme mode de vie, grâce à la miséricorde, l’aide et les conseils du Christ.

Dieu a promis à cette époque : « Je vous donnerai un cœur nouveau, et je mettrai en vous un esprit nouveau […] Je mettrai mon Esprit en vous, et je ferai en sorte que vous suiviez mes ordonnances, et que vous observiez et pratiquiez mes lois » (Ézéchiel 36 :26-27).

Leurs terres deviendront plus fertiles et plus abondantes qu’elles ne l’ont été depuis des milliers d’années. Les hommes et les femmes recevront un nouvel esprit d’obéissance à Dieu et le monde connaîtra enfin la paix.

Beaucoup de gens ne comprennent pas que cette future époque de paix, sous le règne terrestre du Christ, est un des éléments majeurs de l’Évangile, ou de la « bonne nouvelle », que Jésus prêcha en personne. C’est un message essentiel sur le gouvernement mondial à venir !

Tout au long de Son ministère, Jésus ne cessa de parler du Royaume de Dieu à venir. Le mot « royaume » renvoie à un gouvernement, à une façon de diriger un pays ou un groupe de nations.

Après avoir prêché dans la synagogue de Capernaüm, Jésus déclara : « Il faut aussi que j’annonce aux autres villes la bonne nouvelle du royaume de Dieu ; car c’est pour cela que j’ai été envoyé » (Luc 4 :43). Dans la prière modèle, Il nous dit de demander : « Que ton règne vienne ; que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel » (Matthieu 6 :10). Il nous enseigna à prier pour la restauration du gouvernement divin sur cette Terre !

Le règne millénaire du Christ

Lorsque Jésus apparut aux apôtres après Sa résurrection, ils Lui demandèrent : « Seigneur, est-ce en ce temps que tu rétabliras le royaume d’Israël ? » (Actes 1 :6). Si le Royaume de Dieu n’avait été qu’une simple vision spirituelle et non un véritable gouvernement, annoncé par des dizaines de prophéties dans l’Ancien Testament et par les déclarations mêmes du Christ, alors Jésus aurait eu ici une occasion en or de dissiper ce malentendu.

L’a-t-Il fait ? Non !

Au contraire, Jésus leur répondit : « Ce n’est pas à vous de connaître les temps ou les moments que le Père a fixés de sa propre autorité » (verset 7). Les apôtres continuèrent donc à prêcher la bonne nouvelle du futur gouvernement de Dieu. Et jusqu’à leur mort, ils ne cessèrent d’annoncer le Royaume ou le futur gouvernement divin sur la Terre, dont le Christ sera le « Roi des rois » (Apocalypse 19 :16).

Après la mort des premiers apôtres, la plupart des dirigeants de l’Église originelle continuèrent à enseigner et à prêcher le futur règne de 1000 ans du Christ sur la Terre. Le célèbre historien Edward Gibbon révéla l’ampleur de cet enseignement dans le christianisme originel :

« L’ancienne doctrine des millénaires, qui eut tant de partisans, tenait intimement à l’opinion de la seconde venue du Messie. Comme les ouvrages de la création avaient été finis en six jours, leur état actuel était fixé à six mille ans, selon une tradition attribuée au prophète Élie. Par la même analogie on prétendait qu’à cette longue période, alors presque accomplie, de travaux et de disputes, succéderait un joyeux sabbat de dix siècles, et que Jésus-Christ, suivi de la milice triomphante des saints et des élus échappés à la mort, ou miraculeusement rappelés à la vie, régnerait sur la terre jusqu’au temps désigné pour la dernière et générale résurrection. »48

La fin des 6000 ans de l’histoire humaine est imminente ! Le Royaume du Christ sera bientôt établi sur cette Terre. Bien que certains pensent que les 6000 ans se soient déjà écoulés depuis Adam et Ève, ce n’est manifestement pas le cas ! De nombreux étudiants en chronologie biblique admettent que la chronologie communément acceptée, établie par l’archevêque Ussher, peut avoir 20 à 30 ans de marge d’erreur, à cause d’une différence de mois dans les années d’accession au trône des rois de Juda. En considérant les paramètres de la chronologie biblique, les 6000 premières années de l’histoire de l’humanité pourraient facilement durer encore 25 ans ou davantage.

Mais vu l’accélération des événements prophétiques, ces 6000 années pourraient être atteintes bien avant ! Ce sera la fin de 6000 ans de société humaine sous l’emprise de Satan le diable (Apocalypse 12 :9 ; 20 :3). Ce sera la fin des six « jours » millénaires au cours desquels l’humanité a écrit les leçons de la souffrance, en montrant que les voies de l’homme sont mauvaises et que, sans l’aide divine, elle est incapable de vivre dans la paix et le bonheur.

Le Christ vivant doit revenir pour nous sauver de nous-mêmes, de l’annihilation de toute vie sur cette planète par une guerre nucléaire ou des armes de destruction massive (Matthieu 24 :22) ! Ceux qui sont vraiment attentifs au message de Jésus auront l’immense opportunité de régner avec Lui sur les nations de la Terre, au cours du septième « jour » millénaire qui ne saurait tarder – un sabbat de 1000 ans au cours duquel le Christ et les saints restaureront la paix sur cette planète agitée. L’apôtre Jean fut inspiré à décrire le Millénium à venir : « Heureux et saints ceux qui ont part à la première résurrection ! La seconde mort n’a point de pouvoir sur eux ; mais ils seront sacrificateurs de Dieu et de Christ, et ils régneront avec lui pendant mille ans » (Apocalypse 20 :6).

Les véritables chrétiens auront un travail à accomplir

Les véritables saints ne flotteront pas sur des nuages après le retour de Jésus-Christ ! Au contraire, ils auront des responsabilités stimulantes et passionnantes sous l’autorité du Roi des rois, comme le déclare Apocalypse 2 :26-27 : « À celui qui vaincra, et qui gardera jusqu’à la fin mes œuvres, je donnerai autorité sur les nations. Il les paîtra avec une verge de fer, comme on brise les vases d’argile, ainsi que moi-même j’en ai reçu le pouvoir de mon Père. »

Le rôle des saints consistera à paître, c’est-à-dire à diriger les nations avec une verge de fer (voir Ésaïe 11 : 4 ; Hébreux 12 :6). Bien entendu, il n’y aura pas de nations rebelles dans le ciel ! Les saints seront ici-bas, sur la Terre, où se trouvent les problèmes et où ils travailleront avec le Christ pour apporter les solutions.

Dans la « prière des saints » d’Apocalypse 5 :8-10, ils déclareront à Dieu : « Tu nous as faits rois et sacrificateurs à notre Dieu ; et nous régnerons sur la terre » (Ostervald). Jésus a promis aux douze apôtres : « C’est pourquoi je dispose du royaume en votre faveur, comme mon Père en a disposé en ma faveur, afin que vous mangiez et buviez à ma table dans mon royaume, et que vous soyez assis sur des trônes, pour juger les douze tribus d’Israël » (Luc 22 :29-30).

Chaque véritable disciple, qui aura « persévéré » jusqu’à la fin de sa vie, régnera sur des villes. Chacun des apôtres sera en charge d’une tribu entière d’Israël sur la Terre. À qui les douze apôtres rendront-ils compte ?

En décrivant le rassemblement du peuple d’Israël au sortir de la grande tribulation à venir, Osée écrivit sous l’inspiration divine : « Après cela, les enfants d’Israël reviendront ; ils chercheront l’Éternel, leur Dieu, et David, leur roi ; et ils tressailliront à la vue de l’Éternel et de sa bonté, dans la suite des temps » (Osée 3 :5). Dans « la suite des temps », toutes les tribus d’Israël seront réunies. Le roi David sera ressuscité, ainsi que tous les véritables saints de Dieu. David régnera à nouveau sur les douze tribus ou nations d’Israël, comme il le fit il y a environ 3000 ans avec fidélité et efficacité !

Dans Jérémie 30, Dieu décrit le rétablissement d’Israël après la captivité : « Des étrangers ne t’assujettiront plus. Ils serviront l’Éternel, leur Dieu, et David, leur roi, que je leur susciterai » (versets 8-9). La quasi-totalité des érudits s’accordent à dire que le livre de Jérémie fut écrit vers l’an 600 av. J.-C., près de 400 ans après la mort du roi David. Ces versets décrivent donc ce qui se passera après la résurrection des morts (Jean 5 :28-29).

Jésus-Christ reviendra en tant que Roi des rois. David sera véritablement ressuscité pour devenir un des rois nés de l’Esprit sous le Christ. Les douze apôtres seront sous l’autorité directe du roi David. Et sous les apôtres se trouveront des véritables saints de Dieu par milliers, établis chacun sur des villes, comme nous l’avons déjà vu dans Luc 19 :11-19.

« Mon serviteur David sera leur roi, et ils auront tous un seul berger. Ils suivront mes ordonnances, ils observeront mes lois et les mettront en pratique » (Ézéchiel 37 :24). Ainsi, tout Israël apprendra de nouveau les lois et les ordonnances de Dieu. Les nouveaux dirigeants des nations auront été formés selon les lois divines et ils les maîtriseront entièrement, comme Dieu l’a toujours voulu (Deutéronome 17 :18-20).

Songez-y, mes amis ! Il ne s’agit pas d’un sentimentalisme « utopique » ! Le grand Dieu qui inspira tous les passages cités précédemment pense vraiment ce qu’Il dit, autrement la Bible nous mentirait !

Le message biblique est cohérent

De la Genèse à l’Apocalypse, les prophéties bibliques convergent vers un gouvernement réel établi par Dieu sur cette Terre. Comme le déclare très succinctement le prophète Daniel : « Dans le temps de ces rois, le Dieu des cieux suscitera un royaume qui ne sera jamais détruit, et qui ne passera point sous la domination d’un autre peuple ; il brisera et détruira tous ces royaumes-là, et lui-même subsistera éternellement » (Daniel 2 :44).

Après les Empires babylonien, perse, gréco-macédonien et romain – avec les sept « renaissances » de Rome, dont la dernière ne saurait tarder, lorsque dix rois ou dirigeants donneront leur pouvoir à un dictateur appelé la « bête » (Apocalypse 17 :9-14) – le Christ vivant reviendra en tant que Roi des rois (Apocalypse 19 :16) pour régner sur cette Terre et remettre de l’ordre dans la société humaine, avant qu’elle ne détruise toute vie sur cette planète (Matthieu 24 :21-22).

Si nous « croyons » au message de Dieu et que nous agissons en conséquence, vous et moi recevrons cette opportunité fantastique de faire partie de ces « autres rois » et ces dirigeants qui assisteront le Christ dans Son véritable gouvernement divin qui sera établi sur cette Terre ! Dieu inspira l’apôtre Paul à expliquer ce même point : « Ne savez-vous pas que les saints jugeront le monde ? Et si c’est par vous que le monde est jugé, êtes-vous indignes de rendre les moindres jugements ? Ne savez-vous pas que nous jugerons les anges ? Et nous ne jugerions pas, à plus forte raison, les choses de cette vie ? » (1 Corinthiens 6 :2-3).

Paul expliqua ensuite que les véritables chrétiens doivent mettre en pratique, dans l’Église de Dieu, la bonne forme de gouvernement et apprendre à « juger » les problèmes entre eux, car ils sont actuellement « en formation » pour devenir des rois et des sacrificateurs sous Jésus-Christ !

Pourquoi n’avez-vous jamais entendu cela auparavant ? Pourquoi ce message biblique si limpide n’est-il presque jamais prêché dans les Églises « dominantes » de cette société ?

Quelque part sur la Terre, le « petit troupeau » du Christ (Luc 12 :32) prêche la vérité au sujet du grand dessein de Dieu. Bien que Dieu ne cherche pas à « sauver » tout le monde aujourd’hui (si c’était le cas, Il réussirait à le faire !), Sa véritable Église prêche la bonne nouvelle du Royaume ou du gouvernement de Dieu à venir pour « servir de témoignage » à toutes les nations (Matthieu 24 :14). Les membres de cette Église apprennent quel est le véritable objectif de leur vie. Ils apprennent comment se préparer à devenir des rois sous le Christ et sous David dans le Royaume de Dieu à venir, qui est une réalité pour eux !

Ce Royaume est-il réel pour vous ?

Notre défi et notre opportunité

Tous ceux qui veulent faire partie de ce Royaume doivent apprendre à penser comme le roi David : « Combien j’aime ta loi ! Elle est tout le jour l’objet de ma méditation. Tes commandements me rendent plus sage que mes ennemis, car je les ai toujours avec moi » (Psaume 119 :97-98). Nous devons aimer et méditer la loi spirituelle, les Dix Commandements. Nous devons étudier comment ils ont été magnifiés dans le Nouveau Testament. Nous devons étudier les ordonnances et les statuts divins. C’est ainsi que nous apprendrons les voies justes et miséricordieuses de Dieu qui mènent à la vie abondante. Alors, nous serons d’autant plus qualifiés pour enseigner et faire appliquer ces mêmes lois dans le monde de demain, dans le Royaume de Dieu à venir !

De nombreux autres passages dans les Écritures ne laissent aucun doute quant au fait que le Royaume sera un véritable gouvernement établi sur cette Terre. Les véritables saints du Très-Haut ont devant eux une opportunité et un défi incroyables ! Car ils régneront non seulement sur les êtres humains ici-bas, mais aussi sur les armées angéliques que Dieu utilise actuellement pour « servir » les êtres humains et les aider à se préparer à leurs futures responsabilités dans le monde à venir (Hébreux 1 :14).

Parmi ceux qui n’ont pas réellement étudié la Bible, certains trouvent cette vérité assez surprenante car elle diverge de la fausse conception traditionnelle que nous flotterions oisivement dans les cieux après la mort. Cependant, la parole inspirée de Dieu ne cesse de nous remémorer cet appel, cette espérance et cette Œuvre.

C’est la récompense et le grand défi de tous les véritables saints de Dieu. Nous devons mettre à Son service nos talents et nos compétences dès maintenant. Nous devons vaincre Satan et le péché pour être prêts à servir sous le Christ vivant.

Les véritables chrétiens sont-ils destinés à « flotter » dans les cieux en se tournant les pouces pour l’éternité ?

Voyez ce que Daniel prophétisa après avoir décrit comment le dernier « Empire du mal » sera balayé et détruit : « Le règne, la souveraineté et la grandeur de tous les royaumes qui sont sous le ciel seront attribués aux membres du peuple saint du Très-Haut. Le règne de ce peuple est éternel, et toutes les puissances du monde le serviront et lui obéiront » (Daniel 7 :27, Semeur).

Il s’agit d’un gouvernement divin réel qui sera établi sur la Terre et qui sera confié aux « saints du Très-Haut », juste après la destruction de la dernière résurgence de l’Empire romain, la dernière tentative humaine d’instaurer un gouvernement mondial.

Il est difficile d’être plus clair !

Le Psaume 149 montre clairement comment les saints de Dieu agiront avec les dictateurs qui s’élèveront juste avant le retour du Christ :

« Que les fidèles triomphent dans la gloire, qu’ils poussent des cris de joie sur leur couche ! Que les louanges de Dieu soient dans leur bouche, et le glaive à deux tranchants dans leur main, pour exercer la vengeance sur les nations, pour châtier les peuples, pour lier leurs rois avec des chaînes et leurs grands avec des entraves de fer, pour exécuter contre eux le jugement qui est écrit ! C’est une gloire pour tous ses fidèles. Louez l’Éternel ! » (Psaume 149 :5-9).

Si vous et moi nous soumettons réellement au Christ vivant, si nous acceptons de Lui obéir et de Le servir, alors le Père nous donnera la merveilleuse opportunité d’apporter enfin à cette Terre la paix véritable et la joie durable, parce que nous aurons appris à vivre dans le chemin de la paix que les nations ignorent à notre époque (Ésaïe 59 :8).

Rappelez-vous comment Dieu décrit les chrétiens « fidèles », Ses véritables disciples : « C’est ici la persévérance des saints, qui gardent les commandements de Dieu et la foi de Jésus » (Apocalypse 14 :12).

Les desseins de Dieu ne changent pas

Dieu a prédit que la « connaissance » humaine augmentera aux « temps de la fin » (Daniel 12 :4). La principale caractéristique de notre époque est probablement l’explosion de la connaissance scientifique. Les changements technologiques bouleversent totalement ce que nous considérions comme « normal ». Dans Sa sagesse, le Créateur savait que nous nous laisserions piéger par l’idolâtrie et le paganisme, dès lors que notre attention s’attacherait au matérialisme. Ce que nous semons aujourd’hui, nous le récolterons demain. Dieu délivra des nations israélites de menaces nationales à plusieurs reprises, par exemple contre l’Armada espagnole ou contre les Nazis à Dunkerque. Mais Il a aussi prophétisé qu’Il châtierait et qu’Il humilierait Son peuple, avec amour, au cours de la grande tribulation à venir, car celui-ci L’a rejeté, Lui et Ses voies !

Seuls un changement national d’attitude et un retour sincère individuel à Dieu, avec la volonté de garder Ses voies, Ses lois et Ses règles dans notre vie, nous permettraient d’y échapper. Le ferons-nous ?

Si nous ne le faisons pas, le grand Créateur des cieux et de la Terre interviendra dans l’administration de différents pays. Il frappera les nations au moyen de conditions climatiques extrêmes, de séismes, d’épidémies et d’autres catastrophes. Il permettra à des esprits démoniaques de frapper et de dévaster les nations anglo-saxonnes, celtes et leurs alliés, ainsi que d’exercer leur influence sur des dirigeants envieux et odieux qui ne sont pas encore apparus sur la scène mondiale ! La montée du terrorisme servira aussi à « briser » l’orgueil de notre force (Lévitique 26 :19) !

Dieu est tout-puissant ! Il a le pouvoir d’accomplir les prophéties inspirées dans Sa parole. Sa volonté sera faite sur la Terre comme dans les cieux.

Le message du Christ, une réalité à venir

La bonne nouvelle que Dieu envoya à l’humanité par l’intermédiaire de Jésus-Christ n’est pas seulement Son offre merveilleuse du pardon total de nos erreurs et de nos péchés passés ou présents. C’est aussi le message d’un gouvernement mondial qui sera bientôt établi et mis en œuvre sur toute la Terre ! Il ne s’agira pas d’un gouvernement humain basé sur la compétition et la guerre. Au contraire, le Créateur de l’humanité interviendra pour nous sauver, nous enseigner et nous conduire vers la maturité spirituelle.

Son règne changera tout ce qui vous entoure : la société humaine tout entière, les systèmes éducatifs, culturels et les classes sociales. Il éliminera la politique, les guerres et les souffrances ! Nous parlons de changements colossaux ! Notre environnement quotidien, les programmes télévisés et radiophoniques, la musique que nous écoutons, les risques d’agression, de viol et de meurtre dans nos rues, nos parcs et même dans nos écoles… tout cela sera transformé pour le meilleur !

Vous ne rêvez pas ! Ce n’est pas un « mirage » religieux. Ce sera l’œuvre prophétisée du véritable Dieu qui nous a faits à Son image. Il interviendra afin de secouer le monde, de le faire sortir de sa torpeur et, finalement, de le sauver pour lui apporter la véritable paix, la prospérité et le bonheur.

La planète, qui souffre depuis des siècles des transgressions et de la négligence des hommes, sera également restaurée dans toute sa beauté. « Le désert et le pays aride se réjouiront ; la solitude s’égaiera, et fleurira comme un narcisse » (Ésaïe 35 :1).

Voilà les plans de Dieu pour l’avenir. Il possède la sagesse et la puissance suprême pour les réaliser ! Vous devez connaître et comprendre la volonté du grand Dieu qui interviendra bientôt dans notre monde pour tout changer !

Si vous souhaitez en apprendre davantage et prouver toutes ces choses à partir de la Bible, continuez à suivre nos émissions télévisées et notre revue Le Monde de Demain. Écrivez-nous pour recevoir notre littérature gratuite, et étudiez la Bible comme jamais auparavant !

Et si vous voulez vraiment aller plus loin, approfondir d’autres vérités puissantes par le biais de cette Œuvre, contactez le bureau régional le plus proche de chez vous (vous en trouverez la liste à la fin de cette brochure). Demandez la visite d’un de nos représentants. Personne ne se présentera devant votre porte sans avoir pris rendez-vous avec vous au préalable, à l’heure et au lieu qui vous conviennent. Une telle visite vous permettra de discuter avec un représentant de cette Œuvre qui croit et qui enseigne la vérité. Vous pourrez lui poser des questions sur la Bible ou sur d’autres sujets en relation. Si vous le souhaitez, vous pourrez aussi vous réunir avec un groupe de chrétiens fidèles. Nous ne vous demanderons pas d’argent et nous n’exercerons aucune pression pour faire quoi que ce soit ou pour nous « rejoindre » à tout prix.

Le Dieu de la création interviendra bientôt dans les affaires humaines ! Au final, ce sera un changement positif et merveilleux, bien au-delà de ce que la plupart d’entre nous pourraient atteindre aujourd’hui. Nous devons comprendre et nous préparer pour l’avenir que Dieu nous réserve.

Soyez prêt(e) ! Cherchez humblement Dieu et Sa volonté révélée dans la Sainte Bible. Assurez-vous de faire ce qu’Il dit. Alors, l’intervention divine sera une formidable bénédiction pour vous et votre famille. Tout comme vous avez vu les prophéties s’accomplir dans le passé, ainsi que les promesses divines se réaliser dans votre vie, vous saurez que Ses promesses pour l’avenir sont certaines. Souvenez-vous des paroles que Jésus adressa à Ses fidèles disciples dans Luc 21 :28 : « Quand ces choses commenceront à arriver, redressez-vous et levez vos têtes, parce que votre délivrance approche. »


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