La Bible: Réalité ou fiction? | Le Monde de Demain

La Bible: Réalité ou fiction?

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La Bible n’est-elle qu’un ensemble de mythes et de légendes, ou représente-t-elle la parole inspirée de Dieu ? Beaucoup de gens prétendent que l’érudition moderne a discrédité la Bible, mais la réalité historique ainsi que les découvertes archéologiques confirment qu’elle dit vrai ! La Bible relate le passé avec une exactitude fantastique, et prédit l’avenir comme aucun autre livre !

La plupart des gens ont été induits en erreur et désinformés au sujet de la Bible. Il faut que vous sachiez la vérité et comment celle-ci pourrait changer votre vie !

Chapitre 1 –
Que croyez-vous à propos de la Bible ?

La Bible est-elle réellement la parole inspirée de Dieu ? Son contenu fut-il intégralement préservé au cours des millénaires, en tant que révélation unique venant du Créateur de l’univers ? Ou n’est-elle qu’un ensemble de mythes et de fables, conçus par des hommes ? Possédons-nous les textes authentiques de la Bible, ou y aurait-il d’autres sources importantes, méconnues, qui pourraient changer notre vision de Dieu, de Jésus-Christ et du christianisme ? Peut-on croire aux Écritures ? Sont-elles importantes et actuelles, à notre époque ?

Partir à la découverte de la Bible pourrait bien devenir, pour vous, l’aventure la plus importante et la plus enthousiasmante, à laquelle vous n’ayez peut-être jamais participé. Quoique les critiques attaquent la Bible, et que les prédicateurs ignorent ou survolent succinctement ce qu’elle enseigne, la Bible contient une somme de connaissance presque totalement ignorée du monde actuel. La Bible révèle le véritable but de la vie. Les prophéties bibliques ont non seulement prédit l’ascension et la chute des nations, mais elles annoncent et expliquent également la signification réelle des événements mondiaux, qui font aujourd’hui les gros titres de nos journaux. En dépit de ce que l’on a fait croire à des millions de gens, la Bible représente beaucoup plus qu’un livre d’observances religieuses ou qu’une source de confort spirituel pour ceux qui vivent dans le chagrin ou sont sans ressources !

À notre époque, beaucoup d’individus éduqués prétendent que la science et l’éducation moderne ont complètement discrédité la Bible. Cette hypothèse est bien acceptée, car il y a énormément de gens qui n’ont qu’une infime connaissance biblique. Aujourd’hui, peu de gens sont au courant des récentes découvertes qui ne cessent de confirmer la véracité historique des Écritures. Au lieu de cela, on encourage les gens à croire que toutes les religions sont autant crédibles – ou autant fantaisistes – sans prendre la peine d’en vérifier les sources. par conséquent, la foule ignore à quel point la Bible est unique, et en quoi sa fantastique particularité la distingue de tous les autres ouvrages religieux.

Avant de conclure que la Bible n’est « qu’un livre comme les autres », faites l’effort de le prouver. Ce genre d’étude vous ouvrira les yeux et pourrait changer votre vie ! Sachez pourquoi tant de gens doutent, aujourd’hui, de la crédibilité de la Bible, et combien la vérité à son sujet pourrait influencer votre avenir.

Un changement d’attitude

À travers les siècles, des juifs et des chrétiens ont cru que la Bible était la parole inspirée d’un Dieu tout puissant, et certains l’on payé de leur vie. Depuis toujours, des contradicteurs et des sceptiques ont défié, attaqué et ridiculisé la Bible. Des papes et des empereurs romains ont tenté de détruire les Écritures, voire d’en altérer le contenu. Cependant, au cours de ces siècles de turbulences, la Bible fut soigneusement préservée, et son message se répandit de façon remarquable !

La Bible est certainement le livre le plus influent jamais rédigé. Elle a été traduite en plus de langues qu’aucun autre ouvrage littéraire. Plus de deux milliards de croyants qui vivent aujourd’hui acceptent, du moins le prétendent-ils, ce qu’elle enseigne. En dépit de cela, beaucoup de gens ne réalisent pas la profondeur de l’influence de la Bible sur la civilisation occidentale. Ils ne comprennent pas que, depuis des siècles, les lois et les enseignements bibliques ont été à l’origine des valeurs sociales et des systèmes juridiques du monde occidental. Sir Isaak Newton, l’un des esprits les plus brillants de son siècle, remarqua : « Il y a certainement davantage de marques d’authenticité dans la Bible que dans n’importe quelle autre histoire profane. » La reine Victoria remarqua à son sujet : « Ce livre explique le pourquoi de la suprématie de l’Angleterre. » Le président américain Andrew Jackson déclara : « Ce livre est le rocher sur lequel notre république est érigée. » Un autre président des États-Unis, Georges Washington, fit ce commentaire : « Il est impossible de gouverner le monde sans Dieu et sans la Bible. » En France, Napoléon fit remarquer que « la Bible est plus qu’un livre, c’est une Créature vivante, possédant la force de vaincre tous ceux qui s’opposent à elle » (Halley’s Bible Handbook, pages 18-19. C’est nous qui traduisons tout au long de cette brochure).

Néanmoins, beaucoup de choses ont changé, depuis cette époque. Aujourd’hui, des exemplaires de la Bible sont disponibles dans les coins les plus reculés du globe. Mais, dans notre monde occidental fondé sur les principes divins, le respect envers la Bible ne cesse d’aller en déclinant. La notion selon laquelle la Bible ne serait ni plus ni moins qu’un livre comme les autres, que ses enseignements seraient archaïques, dépassés et inappropriés à notre mode de vie moderne, ne cesse de croître. Beaucoup de gens doutent sérieusement que Dieu fût Celui qui inspira les Écritures. Parmi les nations qui ont envoyé autour du monde des missionnaires chargés de Bibles et dont leurs millions d’habitants ont appris à lire le texte, un grand nombre n’est même pas capable de nommer les différents livres qui la composent, ni d’expliquer ses doctrines de base. Des enquêtes menées dernièrement montrent que même ceux qui prétendent être chrétiens ne possèdent qu’une infime connaissance en matière biblique. Sur la monnaie des Américains figurent ces mots : « In God we trust » (en Dieu nous croyons). Cependant, de récentes décisions législatives et judiciaires ont rendu illégal l’affichage des Dix Commandements dans les lieux publics, et la prière à l’école !

Que s’est-il passé pour qu’un changement aussi profond à l’encontre de la Bible se soit produit au sein des nations qui, jadis, défendaient avec force leur foi dans les Écritures ? Comment se fait-il que des millions d’individus doutent, aujourd’hui, que Dieu ait inspiré la Bible ? Comment se fait-il que des milliards d’êtres humains cherchent ailleurs les réponses que l’on trouve clairement dans la Bible ? Pourquoi tant de gens n’arrivent pas à voir que la Bible contient des prophéties, qui montrent clairement où va le monde, ainsi que l’avenir de certaines nations ? Pourquoi les générations modernes ont-elles choisi d’ignorer un livre, qui révèle des détails essentiels sur le futur et qui explique la voie de la paix, ainsi que l’ultime destinée de l’existence humaine ? Pourquoi tant de choses aussi importantes sont-elles restées cachées aux yeux de la multitude ?

Les réponses à ces questions importantes peuvent être lues comme un roman plein de dangers, d’intrigues et d’aventures. Vous serez étonné d’apprendre que tant de choses accessibles, au sujet de la Bible, ont été volontairement et largement méprisées ou ignorées. Vous serez choqué d’apprendre comment des dirigeants religieux, avides de pouvoir, ont tordu le sens des Écritures pour soutenir des doctrines erronées et anti-bibliques.

Plus vous lirez des informations relatives aux Écritures, plus vous réaliserez que vous pouvez vous fier à la Bible, car elle a été inspirée et préservée par un Dieu réel, qui est toujours vivant aujourd’hui ! La Bible est fermement appuyée sur des faits historiques, et non sur des mythes ou des fictions.

Le défi des Écritures

À notre époque, il est courant d’entendre dire que si l’on croit à la Bible, il faut ignorer les faits scientifiques et historiques, et se contenter d’une « foi aveugle ». Certains croyants se plaisent à répéter la vielle formule : « Dieu le dit. J’y crois. Cela a été décrété » – mais cela ne convient pas bien au scepticisme ambiant de notre époque. D’autres veulent ignorer ce que les Écritures déclarent ouvertement, et imaginent les moyens de « concilier » la Bible avec les idées modernes, émises à son sujet. Beaucoup de théologiens enseignent que la Bible n’a d’autorité que lorsqu’elle parle de grands principes spirituels, et ils prétendent que les détails scientifiques ou historiques qu’elle renferme ne sont que des ajouts, sujets à caution, émanant de ses rédacteurs.

Cette volonté d’accommoder la Bible aux exigences du monde moderne transparaît dans un document d’octobre 2005, rédigé par des évêques catholiques d’Angleterre, d’Écosse et du Pays de Galles. Dans « The Gift of Scripture », les évêques préviennent qu’en tenant compte de la vérité biblique dans les passages relatifs au salut, « nous ne nous attendons pas à ce que le reste soit exact […] Nous ne devrions pas nous attendre à trouver, dans la Bible des vérités scientifiques parfaites ni des vérités historiques complètes ». Malgré cela, les évêques enseignent le respect envers les Écritures, en disant à leurs ouailles : « Nous avons découvert que la Bible était un précieux trésor, à la fois l’Ancien Testament et, bien entendu, le Nouveau également. » Ces déclarations à double sens reflètent bien l’état d’esprit d’un grand nombre de théologiens qui prétendent respecter la Bible, tout en niant son autorité. Lorsque des dirigeants religieux encouragent les gens à croire en un livre qui n’est pas digne de foi sur certains sujets, il n’est pas surprenant qu’avec le temps, l’assistance à l’Église décline fortement.

Les véritables enseignements bibliques contrastent de manière frappante avec ce qui est prêché, aujourd’hui. L’apôtre Paul n’encourageait pas les premiers chrétiens à « se contenter de croire » en Jésus, et d’accepter sans preuves les enseignements bibliques et chrétiens. Au contraire, il a dit : « Mais examinez toutes choses ; retenez ce qui est bon » (1 Thessaloniciens 5 :21). Il encourageait les gens à examiner les faits et à croire la vérité qu’ils avaient prouvée ! Son exhortation allait dans le même sens que celle des passages de l’Ancien Testament, où Dieu mettait au défi les anciens Israélites, en déclarant : « Mettez-moi de la sorte à l’épreuve […] et vous verrez si je n’ouvre pas pour vous les écluses des cieux, si je ne répands pas sur vous la bénédiction en abondance » (Malachie 3 :10). Dieu encouragea les Israélites à mettre Ses promesses à l’épreuve, et leur promit des bénédictions pour prouver qu’Il est réel, et que Ses promesses sont vraies ! L’apôtre Paul savait que les convictions religieuses ne reposent pas sur « une foi aveugle », mais qu’elles demandent des preuves, des garanties et des certitudes. Il écrivit : « Or, la foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas » (Hébreux 11 :1). Selon la Bible, la foi repose sur des preuves solides, et non sur de chaudes et douces émotions logées dans votre cœur. On ne devrait jamais croire quoi que ce soit sans examiner les faits, et cela inclut la croyance en l’authenticité et l’autorité de la Bible !

L’apôtre Pierre souligna que les Écritures et le message chrétien étaient crédibles en écrivant : « Ce n’est pas, en effet, en suivant des fables habilement conçues, que nous vous avons fait connaître la puissance et l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ, mais c’est comme ayant vu sa majesté de nos propres yeux » (2 Pierre 1 :16). L’apôtre Pierre mit également en garde ses lecteurs, « afin que vous vous souveniez des choses annoncées d’avance par les saints prophètes », car « dans les derniers jours, il viendra des moqueurs avec leurs railleries » qui mettront en doute et ridiculiseront les Écritures en disant : « Où est la promesse de son avènement » (2 Pierre 3 :1-9). L’apôtre Pierre défia les fausses idées courantes au sujet des Écritures ; il ne tenta pas de diluer l’enseignement fondamental de la Bible.

La Bible révèle que les rédacteurs apostoliques furent les avocats des Écritures, et des enseignements de la foi chrétienne ! Ils savaient qu’ils prêchaient la vérité ! Leur démarche était calquée sur celle de leur Enseignant : Jésus-Christ. Le Nouveau Testament montre que le Christ surprenait Son auditoire par Sa façon de prêcher : « Après que Jésus eut achevé ces discours, la foule fut frappée de sa doctrine ; car il enseignait comme ayant autorité, et non pas comme leurs scribes » (Matthieu 7 :28-29).

Il est possible de vérifier le contenu des Écritures par l’Histoire, par les découvertes de la science moderne et par l’archéologie. En plus, la Bible nous donne des réponses aux grandes interrogations de l’existence. Ce ne sont pas seulement les centaines de prophéties détaillées révélant les futurs événements mondiaux qui font de la Bible un livre différent de tous les autres ouvrages religieux ! En effet, la Bible nous procure, en outre, une connaissance qui n’est révélée nulle part ailleurs.

La question qui se pose consiste à se demander si l’on peut, oui ou non, croire la Bible. En lisant cette brochure, vous saurez que la réponse est affirmative.

Chapitre 2 –
La prophétie : une dimension unique de la Bible

Beaucoup de gens prétendent que toutes les religions sont crédibles, que leurs fidèles adorent tous le même Dieu, et que les différents livres saints auxquels elles se réfèrent se valent tous. Pourtant, rien n’est plus éloigné de la vérité ! Les érudits prétendent, avec assurance, que nul ne peut vraiment prédire l’avenir – que seuls, les fous s’y aventurent ! Cependant, ces commentaires ne tiennent pas compte de l’incroyable particularité des prophéties bibliques, qui classent ce Livre hors catégorie par rapport à tous les autres.

Le Dieu de la Bible affirme qu’Il a le pouvoir de prédire l’avenir et de faire en sorte qu’il se réalise ! Les Écritures contiennent des centaines de prophéties qui se sont révélées exactes, et qui sont accréditées par l’Histoire. La Bible contient également des dizaines de prophéties qui commencent à se concrétiser à notre époque ! Les prophéties bibliques expliquent la signification réelle des événements mondiaux qui, aujourd’hui, font la une des journaux. Elles révèlent également quel sera l’avenir des grandes nations actuelles – et de la race humaine ! Aucun autre livre, religieux ou profane, ne fait cela avec autant de précision et de détails ! Les prophéties bibliques sont clairement la partie la plus extraordinaire de ce livre exceptionnel !

Notez la déclaration étonnante que fit Dr Gleason Archer, un spécialiste renommé de l’Ancien Testament : « La Sainte Bible ne ressemble à aucun autre livre. Elle est le seul livre qui se définit comme étant la révélation écrite de l’unique Dieu véritable, dont l’intention est de sauver les hommes, et qui fait la démonstration de Sa divine autorité en mettant une profusion de preuves irréfutables à notre disposition. D’autres ouvrages religieux, comme le Coran par exemple, ont beau déclarer qu’ils représentent la parole de Dieu, ils ne contiennent aucune preuve d’authentification interne comme la Bible (par exemple, l’accomplissement prodigieux de ses prophéties) » (A Survey of Old Testament Introduction, Archer, page 9).

Une autre référence sérieuse remarque : « L’une des plus grandes preuves que la Bible soit inspirée de Dieu tient à ses prédictions prophétiques. Se démarquant de tous les autres livres, la Bible contient une multitude de prédictions prophétiques – annoncées des siècles auparavant – qui se sont littéralement accomplies ou qui s’accompliront à un moment clairement défini du futur » (Geisler, page 609). Le professeur d’Ancien Testament Milton C. Fischer admet qu’il y a une « nette distinction entre le prophétisme d’Israël et celui des cultures environnantes […] Tant le type de message que les écrits des prophètes d’Israël sont sans équivalent » (The Origin of the Bible, Bruce, pages 105-106). Un autre érudit a noté que « la Bible […] est l’ouvrage le plus remarquable qui ait été produit depuis cinq mille ans […] c’est le seul ouvrage écrit par un homme, ou par un groupe d’hommes, qui contient un si gros volume de prophéties relatives à certaines nations, à Israël, à tous les peuples de la terre, à certaines villes, et à Celui qui devait venir en tant que Messie. Le monde antique avait de multiples techniques divinatoires particulières pour tenter de percer la connaissance du futur, mais nulle part, que ce soit dans la littérature grecque ou latine […] il n’est fait mention d’une prophétie spécifique à un grand événement historique prédit pour un avenir lointain, ou d’une prophétie relative à un Sauveur issu de la race humaine » (Évidence That Demands a Verdict, McDowell, page 22). Ce sont là des déclarations remarquables qui admettent que la nature des prophéties bibliques est unique !

Le défi des prophéties

Annoncer l’avenir de façon précise et logique n’est pas à la portée d’un être humain. Même les meilleurs stratèges reconnaissent que la prédiction d’événements futurs – particulièrement géopolitiques – est difficile à court terme, et pratiquement impossible à long terme, si l’on veut être précis. Cependant, la Bible prédit, à maintes reprises l’ascension et la chute d’individus éminents, de nations et d’empires, avec une exactitude étonnante accompagnée de détails remarquables ! Des érudits bibliques ont calculé que plus d’un quart de la Bible – 27% environ – est consacré à la prophétie, et que la Bible contient plus de 1800 prédictions dont un grand nombre sont spécifiques. Des centaines de prophéties, annoncées des siècles avant leur accomplissement, prouvent de façon indéniable qu’un Dieu tout puissant agit et contrôle l’avenir !

Les Écritures soulignent cette évidence lorsque le Dieu de la Bible met au défi les sceptiques de prédire le futur, et de faire en sorte qu’il se réalise. Dans les écrits du prophète Ésaïe, Dieu clame avec force : « Dites ce qui arrivera plus tard, pour que nous sachions si vous êtes des dieux ; faites seulement quelque chose de bien ou de mal, pour que nous le voyions et le regardions ensemble. Voici, vous n’êtes rien, et votre œuvre est le néant ; c’est une abomination que de s’appuyer sur vous » (Ésaïe 41 :23-24). Et encore : « Souvenez-vous de ce qui s’est passé dès les temps anciens ; car je suis Dieu, et il n’y en a point d’autre, je suis Dieu, et nul n’est semblable à moi. J’annonce dès le commencement ce qui doit arriver, et longtemps d’avance ce qui n’est pas encore accompli ; je dis : Mes arrêts subsisteront, et j’exécuterai toute ma volonté » (Ésaïe 46 :9-10). Ces versets déclarent avec audace qu’aucun être humain n’est capable de prédire l’avenir et de faire en sorte que cela arrive, comme le Dieu de la Bible est capable de l’annoncer, de le vouloir et de l’accomplir.

Cette faculté unique de prédire le futur, de manière exacte, classe la Bible à part des autres livres. Des érudits reconnaissent que « d’autres livres se déclarent d’inspiration divine, comme le Coran, le livre de Mormon, et des portions du Veda (Hindou). Mais aucun de ces livres ne contient de prédictions. En conséquence, l’accomplissement des prophéties constitue un indice solide qui caractérise l’autorité unique et divine de la Bible » (The New Évidence That Demands a Verdict, McDowell, page 13). Les prophéties bibliques supplantent toutes les tentatives humaines de prédire l’avenir. Une étude sur vingt-cinq voyants de haut niveau a montré que 92% de leurs prédictions étaient totalement fausses et que la chance, ou une bonne connaissance des circonstances pouvaient expliquer les 8% restants qui s’étaient révélées exactes (Geisler, page 615). Celui qui connaît les prétendues prophéties de Nostradamus (Michel de Notre Dame), le voyant français du 16ème siècle qui touchait à l’astrologie, à l’alchimie et à d’autres pratiques occultes, est conscient que ses versets vagues et nébuleux ne peuvent tout simplement pas être comparés aux prophéties bibliques. Les prophéties spécifiques, données des siècles avant qu’elles s’accomplissent méthodiquement et avec exactitude, sont l’une des preuves les plus évidentes que la Bible représente la parole inspirée de Dieu !

Des centaines de prophéties au sujet de Jésus-Christ !

Parmi les exemples les plus frappants de prophéties accomplies, figurent celles qui contenaient de nombreux détails spécifiques au sujet de la vie, de la mort et de la résurrection de Jésus-Christ, des siècles avant Sa naissance ! Plus de deux cents prophéties Le concernant furent écrites avant Sa naissance et s’accomplirent à la lettre. Il devait naître d’une vierge à Bethléem (Michée 5 :1-2 ; Matthieu 2 :3-8), et s’appeler Emmanuel (Ésaïe 7 :14 ; Matthieu 1 :23). Il devait descendre de David (Matthieu 1 :1 ; 22 :42-45). Il devait séjourner en Égypte (Osée 11 :1 ; Matthieu 2 :13-15). Sa naissance devait provoquer un massacre d’enfants (Jérémie 31 :15 ; Matthieu 2 :19-23). Il devait entrer dans Jérusalem sur le dos d’un âne (Zacharie 9 :9 ; Matthieu 21 :1-5). Il devait mourir avec des brigands et être enseveli dans la tombe d’un homme riche (Ésaïe 53 :9, 12). Il devait ressusciter après trois jours (Matthieu 12 :40 ; Jonas 2 :1).

L’accomplissement remarquable de centaines de prédictions spécifiques, inscrites des siècles plus tôt dans les Écritures hébraïques, démontre sans doute possible, que Jésus était le Messie biblique prophétisé, et le Fils de Dieu. Il est à noter que « l’islam ne peut pas désigner une seule prophétie annonçant la venue de Mahomet des centaines d’années avant sa naissance. Aucun fondateur d’un culte quelconque n’est capable, sans se tromper, de se référer à un texte ancien qui ait prédit son apparition » (McDowell, page 22). Certains érudits musulmans citent des versets de l’Ancien Testament, qu’ils attribuent à l’apparition de Mahomet (Deutéronome 18 :15-18), mais en réalité, ce fut Jésus-Christ qui accomplit ces prophéties (voir Matthieu 21 :11 ; Luc 1 :76 ; 24 :19 ; Actes 3 :18-22) plus de six cents ans avant la naissance de Mahomet ! Les prophéties bibliques concernant Jésus-Christ sont uniques dans la littérature religieuse.

Des villes et des rois

La Bible renferme plus de mille cinq cents prophéties annonçant, avec une précision remarquable, l’avenir de certaines villes, de rois et de royaumes importants. L’accomplissement des prophéties relatives à l’ancienne cité phénicienne de Tyr représente un témoignage sérieux de la force et de l’exactitude des prédictions bibliques. Lorsque le prophète Ézéchiel rédigea ses prophéties (vers 585 av. J.-C.), Tyr était l’une des plus grandes villes du monde antique. Elle était implantée sur une île, au centre d’un réseau marchand maritime, qui contrôlait le commerce méditerranéen. Tyr était un centre commercial prospère, entouré de murs de quarante-cinq mètres de haut, réputés imprenables. La Bible raconte que les citoyens de Tyr se réjouirent lorsque Nebucadnetsar et l’armée de Babylone vainquirent Jérusalem ; ils spéculaient sur la possibilité d’accéder aux précieuses routes commerciales terrestres, qui passaient par Jérusalem. En réplique, Dieu énonça une série de prophéties sur la ruine future de Tyr. Le prophète Ézéchiel écrivit : « Fils de l’homme, parce que Tyr a dit sur Jérusalem : Ah ! ah ! Elle est brisée, la porte des peuples ! […] À cause de cela, ainsi parle le Seigneur, l’Éternel : Voici, j’en veux à toi, Tyr ! Je ferai monter contre toi des nations nombreuses, comme la mer fait monter ses flots. Elles détruiront les murs de Tyr, elles abattront ses tours, et j’en raclerai la poussière ; je ferai d’elle un rocher nu ; elle sera dans la mer un lieu où l’on étendra les filets […] on jettera au milieu des eaux tes pierres, ton bois, et ta poussière […] tu ne seras plus rebâtie. Car moi, l’Éternel, j’ai parlé, dit le Seigneur, l’Éternel » (Ézéchiel 26 :2-14).

Pour apprécier la puissance et la portée des prophéties d’Ézéchiel, imaginez-vous que quelqu’un se mette à prédire ce qui va arriver à New York ou à Londres, 2500 ans plus tard ! Et pourtant, l’Histoire rapporte comment les prédictions d’Ézéchiel se sont réalisées. En 585 av. J.-C., Nebucadnetsar entama un siège de treize années contre Tyr. Il fut le premier des multiples envahisseurs qui s’abattirent, comme des vagues, contre Tyr. Vers 530 av. J.-C., les Perses prirent le contrôle de Tyr. En 332 av. J.-C., Alexandre détruisit la partie continentale de Tyr et jeta les débris dans la mer pour y construire une voie lui permettant de prendre d’assaut la cité insulaire. Lorsqu’Alexandre vainquit la forteresse insulaire de Tyr, il fit tomber les murailles et réduisit la ville en ruine. Glenn Markoe, un spécialiste de la Phénicie, écrivit ce qui suit : « La conquête d’Alexandre […] marqua le commencement de la fin de Tyr et de la Phénicie […] Tyr devait bientôt retrouver son influence commerciale […] mais elle perdit à jamais sa fierté d’antan » (Phoenicians, Markoe, page 61). Plus tard, les Grecs et les Romains dominèrent ce qui restait de la cité. En 638 apr. J.-C., les musulmans capturèrent Tyr. Les Croisés la reprirent en 1124, et en firent un camp d’entraînement militaire. En 1291, les musulmans reprirent, à nouveau, Tyr et l’abandonnèrent en ruine « à la suite de cela, elle perdit définitivement toute son influence » (Geisler, page 870). De nos jours, il y a un petit village de pêcheurs près des ruines de la prestigieuse cité de Tyr, mais la puissance, la splendeur et l’influence commerciale de l’ancienne cité ont disparu. Le site de l’une des villes les plus opulentes du monde antique est devenu « un lieu où l’on étend les filets », conformément à ce que la Bible avait annoncé.

Il y a, dans la Bible, des prophéties qui concernent d’autres villes voisines de Tyr, dont les histoires, quoique sanglantes, leur réservaient un avenir différent. Sidon, une cité phénicienne religieuse située à près de trente-cinq kilomètres au nord de Tyr, était célèbre pour ses ouvrages d’art en métal et pour ses fines étoffes. Les prophéties bibliques révèlent que l’histoire de Sidon devait être sanglante et que la ville serait infestée par la peste, mais ses habitants « sauront que je suis l’Éternel » (Ézéchiel 28 :21-23). À aucun moment, Dieu ne prophétise que Sidon serait définitivement détruite ou oubliée. L’Histoire nous révèle que les Assyriens détruisirent Sidon en 678 av. J.-C., mais la ville fut reconstruite, et fut soumise à Nebucadnetsar après avoir souffert d’une grande peste dévastatrice. Les Perses brûlèrent la cité vers 351 av. J.-C. La Syrie et l’Égypte guerroyèrent contre Sidon, et elle devint une cité libre sous les Romains. La Bible indique que Jésus se rendit à Sidon (Matthieu 15 :21) et que les Sidoniens de cette époque entendirent Jésus prêcher l’Évangile (Marc 3 :7-8). L’apôtre Paul se rendit également à Sidon (Actes 27 :3). Aujourd’hui, la Sidon moderne est connue pour ses jardins et pour ses orangers. La Bible avait prophétisé un avenir très différent pour Sidon, la ville sœur de Tyr – et cela arriva comme annoncé par les Écritures !

Vers 700 av. J.-C., le prophète Ésaïe consigna certaines prophéties relatives à la chute de l’Empire babylonien et à la destruction de la ville de Babylone (voir Ésaïe 13 :14). Du temps d’Ésaïe, Babylone était assujettie aux Assyriens et ne deviendra une puissance majeure qu’une centaine d’années plus tard. Cependant, Ésaïe avait prévu la gloire à venir de Babylone dont l’apogée fut atteint sous le règne de Nebucadnetsar, avec ses jardins suspendus, ses palais magnifiques, son luxe, ses murailles imposantes et ses conquêtes militaires. Ésaïe avait également prévu la destruction de Babylone, et l’ultime désolation de la cité, plusieurs siècles à l’avance ! Les prophéties d’Ésaïe disaient : « Voici, j’excite contre eux les Mèdes […] et Babylone, l’ornement des royaumes, la fière parure des Chaldéens, sera comme Sodome et Gomorrhe, que Dieu détruisit. Elle ne sera plus jamais habitée, elle ne sera plus jamais peuplée ; l’Arabe n’y dressera point sa tente […] les animaux du désert y prendront leur gîte […] et ses jours ne se prolongeront pas » (Ésaïe 13 :1-22). L’Histoire témoigne que ces prophéties se sont réalisées : « En 539 [av. J.-C.] Babylone tomba aux mains des Mèdes et des Perses […] Xerxès détruisit la ville en 478, et elle fut finalement abandonnée au quatrième siècle av. J.-C. » (Eerdmans’ Handbook of the Bible, page 382).

Le peuple choisi

Certaines prophéties bibliques étonnantes concernent les descendants d’Abraham, Isaac et Jacob – les douze tribus d’Israël que Dieu choisit pour un dessein particulier (Exode 19 :1-6). Dieu promit à Abram (Abraham) que ses descendants deviendraient importants, et qu’ils seraient bénis à cause de son obéissance (Genèse 12 :1-3). Après cela, des prophéties annoncèrent que les descendants de Jacob, par l’intermédiaire de Manassé et d’Éphraïm, finiraient par devenir une « grande » nation et une grande « multitude [un ensemble, ou un Commonwealth] de nations » qui, avec les autres descendants de Jacob, seraient désignés du nom d’Israélites dans les prophéties bibliques (Genèse 48 :14-22). Dans la Bible, les termes Israël et Israélites s’appliquent aux descendants de chacune des douze tribus des fils de Jacob. Les Juifs sont les descendants de Juda, un des douze fils de Jacob. Plus précisément, Israël s’applique particulièrement aux dix tribus qui formèrent la nation d’Israël (dont la capitale était Samarie) séparée de la nation de Juda (avec Jérusalem comme capitale), lorsque le royaume de Salomon fut divisé (voir 1 Rois 12). Cette différence entre les Juifs et les autres nations israélites constitue une clé importante pour comprendre les prophéties bibliques.

Le chapitre 49 du livre de la Genèse contient une série remarquable de prophéties indiquant comment les Israélites – les descendants des douze fils de Jacob – pourraient être identifiés « dans les derniers jours ». Ruben devait devenir puissant, et comprendre la notion de grandeur, mais manquerait de stabilité nationale ; voyez combien cela se rapporte à la France. Juda (les Juifs) devaient donner le Messie et préserver la Loi de Dieu. Zabulon devait sillonner les mers et devenir une nation commerçante ; ce qui fait penser aux Pays-Bas actuels. Dan devait laisser ses traces en se déplaçant depuis sa base du Moyen-Orient ; une description évocatrice du Danemark et de l’Irlande. Joseph (Éphraïm et Manassé) deviendrait un peuple colonisateur résidant dans les lieux de choix de la terre – et s’installerait « à part de ses frères » – ce qui est une parfaite description du Commonwealth britannique originel et des États-Unis (voir Genèse 49 :22-26, version Darby). Ces prophéties remarquables ne furent pas accomplies exclusivement par les Juifs – a qui le monde attribue le nom « Israël » – mais également par les onze autres nations qui font partie de « toute la maison » d’Israël. Ces prophéties contiennent des clés pour identifier et localiser les descendants modernes des douze fils de Jacob – qui sont les enfants d’Israël. Pour plus de détails à ce sujet, vous pouvez vous reporter à notre brochure gratuite, intitulée Les États-Unis et la Grande-Bretagne selon la prophétie.

Le fait de connaître la véritable identité des nations israélites n’est pas seulement une clé pour comprendre les prophéties bibliques ; cette connaissance est également essentielle à l’Église de Dieu, qui doit accomplir la mission que Jésus lui a confiée. Jésus a commissionné Ses disciples d’aller « vers les brebis perdues de la maison d’Israël » – afin de prêcher la venue du Royaume de Dieu et d’avertir les Israélites des terribles épreuves auxquelles ils devront faire face, dans les derniers jours, à cause de leur désobéissance aux lois divines (voir Jérémie 30 :7-24). Les disciples de Jésus prirent leur mission au sérieux. À leur époque, les tribus d’Israël n’étaient pas « perdues ». L’apôtre Jacques adressa son épître « aux douze tribus qui sont dans la dispersion » (Jacques 1 :1). L’historien Josèphe révéla qu’à l’époque des apôtres, les dix tribus étaient « au-delà de l’Euphrate » et représentaient « une immense multitude » (Antiquities of the Jews, Livre XI, 5, 2). Cela explique pourquoi certains apôtres, dont Pierre et André, voyagèrent dans cette direction.

Des sources historiques indiquent également que Pierre, Paul, et d’autres se rendirent en Europe occidentale et en Grande-Bretagne pour prêcher l’Évangile. La raison évidente pour laquelle les voyages des apôtres les conduisirent dans ces pays, c’est que les peuples israélites s’y trouvaient ! Examinez l’histoire ancienne de l’Irlande, et notez quel est le nom d’une tribu israélite qui figure dans les chroniques. Lorsque vous étudiez les prophéties de Genèse 49, concernant les caractéristiques des descendants de Jacob, et leur histoire future, faites le rapprochement avec les peuples qui résident actuellement dans le nord-ouest de l’Europe, ou qui en ont émigré ! Lorsque l’identité des nations israélites modernes est déterminée, cela permet de comprendre ce qui va leur advenir – y compris aux autres nations mentionnées dans les prophéties bibliques !

L’avenir des nations

Les prophéties bibliques ne s’attachent pas seulement à l’histoire ancienne. Le livre de Daniel contient des prophéties précises, quoique générales, qui nous donnent les grandes lignes de l’Histoire, depuis l’époque de la Babylone de Nebucadnetsar jusqu’au retour de Jésus-Christ, à la fin des temps. Des détracteurs modernes, cherchant à discréditer les éléments prophétiques et surnaturels du livre de Daniel, ont ravivé les idées avancées par Porphyre, un philosophe païen du troisième siècle, originaire de Tyr. Porphyre déclarait que le livre de Daniel était un ouvrage frauduleux, rédigé au second siècle avant Jésus-Christ, après que les événements qu’il décrit se soient déjà réalisés ! Cependant, cette théorie ne cadre pas avec les faits. Le livre de Daniel fournit des dates, des lieux et des noms précis qui peuvent être vérifiés. Le prophète Ézéchiel était contemporain de Daniel et se référa à lui avec beaucoup de respect (Ézéchiel 14 :20). Le livre de Daniel était largement reconnu d’inspiration divine, et fut inclus à la Bible hébraïque au second siècle avant Jésus-Christ. Jésus reconnut que Daniel était l’auteur de ce livre (Matthieu 24 :15). Une source respectée note ce qui suit : « Dans les prophéties du Nouveau Testament, il y a plus de références à Daniel qu’à n’importe quel autre livre de l’Ancien Testament. En outre, il contient un grand nombre de prophéties déjà accomplies qui ne figurent nulle part ailleurs dans la Bible » (voir The Expositor’s Bible Commentary, volume 7, page 3).

Le prophète Daniel consigna un songe qu’il fit au sujet d’une immense statue (Daniel 2). Les quatre parties de la représentation – la tête, la poitrine, le ventre et les cuisses, et enfin, les jambes et les pieds – décrivaient quatre empires qui devaient surgir plus tard et dominer le monde méditerranéen. Aujourd’hui, nous reconnaissons que ces quatre empires furent l’Empire babylonien, l’Empire médo-perse, l’Empire gréco-macédonien d’Alexandre le Grand, et l’Empire romain. Le prophète Daniel révéla également que Jésus-Christ frappera le dernier vestige de l’Empire romain représenté par les pieds et les orteils (constitués d’un mélange de fer et d’argile) lorsqu’Il reviendra établir Son Royaume sur cette terre, à la fin de cet âge (Daniel 2 :41-45). Le prophète Daniel décrit également ces quatre empires sous forme de quatre bêtes, en y ajoutant des détails supplémentaires. Le troisième empire (gréco-macédonien sous Alexandre le Grand) avait quatre têtes (Daniel 7 :6). L’Histoire raconte qu’après la mort d’Alexandre, son empire fut divisé en quatre parties, trois cents ans environ après que Daniel eut annoncé cet événement. Le prophète Daniel décrit la quatrième bête (l’Empire romain) avec dix cornes représentant « dix rois qui s’élèveront de ce royaume » (Daniel 7 :7, 24). L’Histoire rapporte qu’au cours des siècles, il y eut beaucoup de tentatives destinées à maintenir ou à faire revivre l’Empire romain déchu. Elles se déroulèrent toutes en Europe, incluant les résurgences sous Charlemagne, Charles V de Habsbourg, Napoléon et Mussolini. Selon les prophéties bibliques, la résurrection finale sera conduite par un personnage appelé « la bête », soutenu par un dirigeant religieux dénommé « le faux prophète » (voir Apocalypse 13 et 17). Pour avoir plus de détails à propos de ces développements prophétiques des temps de la fin, lisez notre brochure gratuite La bête de l’Apocalypse.

Daniel mentionne également une « petite corne » qui récupérera les trois premières tentatives de prolongation de l’Empire romain, mais qui, ensuite, sera intimement impliquée aux résurrections suivantes de l’empire. Cette image « prononcera des paroles contre le Très-Haut […] opprimera les saints […] et […] espérera changer les temps et la loi » (Daniel 7 :8, 20, 24-25). Cette « petite corne » symbolise ces dirigeants religieux qui prétendaient être « vicaire du Christ » (ce qui veut dire “à la place du Christ”). Ce sont eux qui, au cours de l’Inquisition, assassinèrent des chrétiens fidèles à la Bible et qui remplacèrent les Jours saints bibliques commandés par des fêtes païennes. D’autres prophéties identifient cette « petite corne » comme étant une figure religieuse importante dont l’influence, aux temps de la fin, pèsera lourd sur les événements mondiaux qui hâteront le retour de Jésus-Christ (2 Thessaloniciens 2 ; Apocalypse 13 et 17).

Les dix orteils de la statue que Daniel a vue (Daniel 2 :40-43) correspondent à dix rois qui donneront leur puissance et leur autorité à « la bête » – un dirigeant religieux, puissant et séducteur, qui émergera sur la scène en Europe juste avant le retour de Jésus-Christ (Apocalypse 17 :1-13). Ce dirigeant politique recevra l’appui et l’influence d’un puissant dirigeant religieux – l’incarnation finale de la « petite corne ». Comme ses prédécesseurs, cette « petite corne » jouera un rôle politique mondial important. Le fer et l’argile des dix orteils sont à l’image des tentatives d’union entre nations européennes chicanières, sur base d’abandon de souveraineté au profit d’un gouvernement central (apparenté à ce que l’Union européenne est en train de faire depuis Bruxelles). Les tentatives actuelles de création d’une Europe unie, modelée sur le vieil Empire romain, furent appuyées par plusieurs papes, et par l’Église catholique romaine. Le livre de Daniel, ainsi que d’autres livres de la Bible indiquent que l’accomplissement final de ces prophéties remarquables aura lieu au cours des années qui sont juste devant nous !

Alors que ces anciennes prophéties sont en train de s’accomplir aujourd’hui, il est ironique d’entendre les dirigeants de l’Église romaine insister sur le fait que le langage symbolique utilisé dans Daniel et l’Apocalypse « ne doit pas être interprété de façon littérale. Nous ne devrions pas espérer découvrir, dans ce livre [l’Apocalypse], des détails sur la fin du monde » (The Times, 5 octobre 2005) – pourtant, c’est exactement ce que ces livres prophétiques affirment révéler ! Actuellement, pour ceux qui veulent réellement comprendre où nous mèneront les événements mondiaux, la gageure est la suivante : Qui croire ? Les théologiens ou la Bible ? C’est pour cette raison qu’il est important de déterminer si la Bible représente, ou non, la parole de Dieu – si elle est une réalité ou une fiction !

La fin du monde

Malheureusement, les critiques modernes – dont beaucoup prétendent croire en Jésus-Christ – rejettent la pensée d’une fin du monde comme si cela n’était que pure imagination et parlent du jour du jugement avec un air agacé. Cependant, la Bible considère l’Histoire de façon linéaire et dépeint la progression des événements jusqu’à leur point culminant. Les prophéties du livre de Daniel en sont l’illustration jusqu’à leur apogée, qui sera le retour de Jésus-Christ venant instaurer le Royaume de Dieu sur la terre. Jésus a parlé ouvertement et de manière détaillée, des événements spécifiques annonçant la fin de cet âge. Lorsque les disciples demandèrent à Jésus : « Quel sera le signe de ton avènement et de la fin du monde », Il n’éluda pas la question comme beaucoup de théologiens le font aujourd’hui (Matthieu 24 :3). Il répondit à Ses disciples de surveiller l’arrivée d’une époque qui connaîtrait une confusion religieuse générale, et une montée de la violence, des guerres, des luttes ethniques, des famines, des épidémies et des catastrophes naturelles à l’échelle mondiale (Matthieu 24 :4-7).

De nos jours, toutes ces choses sont à la une de l’actualité ! Cependant, Jésus a dit que cela ne serait que le « commencement des douleurs » (Matthieu 24 :8). Le Christ poursuivit en révélant qu’il y aurait une persécution générale des chrétiens, mais que la bonne nouvelle du véritable Évangile annonçant le Royaume de Dieu serait « prêchée dans le monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations. Alors viendra la fin » (Matthieu 24 :14). Jésus a dit que tous ces événements conduisant au point crucial de cet âge se produiront à une époque de l’Histoire, où toute vie sur cette planète risquerait d’être anéantie. Notez comment Jésus en fit la description : « Et, si ces jours n’étaient abrégés, personne ne serait sauvé ; mais, à cause des élus, ces jours seront abrégés » (Matthieu 24 :22). Jésus encouragea Ses disciples à veiller – c’est-à-dire à rester sur leurs gardes – pour qu’ils puissent reconnaître l’époque au cours de laquelle les civilisations de ce monde commenceront à vivre leurs derniers instants (Matthieu 24 :36-44 ; 25 :1-13 ; Marc 13 :32-37 ; Luc 21 :34-38).

Dans les années cinquante, les dirigeants du monde réalisèrent qu’avec la prolifération des armes atomiques, l’humanité avait les moyens de détruire toute forme de vie régnant à la surface du globe. Cette capacité de destruction n’avait jamais été atteinte avant la seconde moitié du vingtième siècle ! Est-ce une simple coïncidence si, depuis 1950 à aujourd’hui, nous avons connu la propagation du virus du sida, le retour d’une forme de la tuberculose résistante aux médicaments, la menace d’une pandémie internationale de grippe aviaire, et d’autres graves épidémies ? N’est-ce qu’une simple coïncidence si nous sommes, aujourd’hui, confrontés à la menace émergeante d’un réchauffement de la planète et aux graves conséquences d’un changement climatique général ? Est-ce une simple coïncidence si tout cela arrive dans une atmosphère de crainte du terrorisme international et d’une escalade des conflits au Moyen-Orient – conformément à ce que les Écritures avaient prédit, il y a fort longtemps ? Sont-ce là tout simplement des coïncidences, ou sommes-nous en train d’assister au début de l’accomplissement des prophéties de la Bible, qui décrivent la fin de cette époque ? Ces fantastiques prophéties détaillées distinguent la Bible du lot des autres livres, et sont une preuve que la Bible a été écrite du « doigt de Dieu ».

Chapitre 3 –
La Bible est-elle inspirée par Dieu ?

Une des caractéristiques les plus frappantes de la Bible est qu’elle affirme représenter la parole inspirée du Dieu tout puissant. Nous constatons cela dans une citation de l’apôtre Paul qui était, lui, un Hébreu hautement éduqué : « Toute Écriture est inspirée de Dieu » (2 Timothée 3 :16). En parlant du contenu des Écritures, l’apôtre Pierre dit : « Ce n’est pas par une volonté d’homme qu’une prophétie a jamais été apportée, mais c’est poussés par le Saint-Esprit que des hommes ont parlé de la part de Dieu » (2 Pierre 1 :21). Pour les dirigeants de l’Église primitive, « l’inspiration n’était pas le fruit d’une extase contrôlant l’esprit de l’écrivain, mais d’un degré élevé de lumière et de sérénité dont l’écrivain avait conscience en transcrivant la révélation divine […] sur chaque mot des Écritures » (The Origin of the Bible, Bruce, page 38). Les Écritures indiquent, comme le reconnaissait l’Église primitive, que Dieu avait inspiré les rédacteurs bibliques à utiliser leur propre esprit et leur propre style, afin de rédiger ce que Dieu leur demandait d’écrire.

La Bible indique comment agit l’inspiration divine lorsque Dieu utilisa Moïse : « Alors Dieu prononça toutes ces paroles […] Moïse écrivit toutes les paroles de l’Éternel […] Lorsque Moïse eut complètement achevé d’écrire dans un livre les paroles de cette loi, il donna cet ordre aux Lévites […] Prenez ce livre de la loi, et mettez-le à côté de l’arche de l’alliance » (Exode 20 :1 ; 24 :4 ; Deutéronome 31 :24-26). Des siècles plus tard, Esdras et Néhémie firent, au peuple d’Israël, la lecture du « Livre de la loi de Moïse », également appelé le « Livre de la loi de Dieu » (Néhémie 8 :1, 18). Jésus reconnut que Moïse était divinement inspiré, lorsqu’Il dit : « N’avez-vous point lu dans le livre de Moïse […] comment Dieu lui parla » (Marc 12 :26, version Ostervald). Le prophète Jérémie fait le récit d’une expérience identique : « La parole fut adressée à Jérémie de la part de l’Éternel, en ces mots : Ainsi parle l’Éternel, le Dieu d’Israël : Écris dans un livre toutes les paroles que je t’ai dites » (Jérémie 30 :1-2). La phrase « Ainsi parle l’Éternel » est utilisée plus de 350 fois dans l’Ancien Testament, ce qui implique clairement que les paroles contenues dans les Écritures viennent de Dieu.

Comme nous venons de le voir, les autres livres religieux ont beau se prétendre d’inspiration divine, il leur manque cependant les caractéristiques spécifiques de la Bible confirmant que ce livre est authentique.

La Bible prétend, non seulement, être divinement inspirée, mais encore être la source fondamentale de la Vérité révélée par l’unique vrai Dieu. L’apôtre Jean écrivit : « Ta parole est la vérité » (Jean 17 :17). David écrivit : « Ta loi est la vérité […] Tous tes commandements sont la vérité […] Le fondement de ta parole est la vérité » (Psaume 119 :142, 151, 160). Le prophète Ésaïe affirma : « À la loi et au témoignage ! Si l’on ne parle pas ainsi, il n’y aura point d’aurore pour le peuple » (Ésaïe 8 :20). Ces versets signifient que si des déclarations et des idées sont contraires à celles des Écritures, il est très facile de se rendre compte qu’elles sont erronées. L’apôtre Paul parle également des Écritures comme étant « la parole de la vérité » (2 Timothée 2 :15).

Ces déclarations contrastent fortement avec les mots incrédules de Ponce Pilate, qui demanda : « Qu’est-ce que la vérité ? » (Jean 18 :38). Aujourd’hui, beaucoup d’individus sceptiques et narquois questionnent comme Pilate. Toutefois, la fermeté dont fait preuve la Bible montre que ceux qui l’ont rédigée avaient foi que leurs écrits étaient absolument vrais et inspirés par un Dieu sage et tout puissant (voir Genèse 17 :1 ; Psaume 86 :10 ; Jude 1 :25). Qu’est-ce que la vérité ? Vous devez la prouver pour vous-même !

La Bible insiste souvent sur le fait que « l’Éternel est le véritable Dieu » (Jérémie 10 :10 ; voir également Jean 17 :3 ; 1 Thessa-loniciens 1 :9 ; 1 Jean 5 :20). Les Écritures disent que lorsque les prêtres égyptiens virent les miracles annoncés par Moïse et qu’ils constatèrent l’impuissance de leurs propres dieux, ils conclurent : « C’est le doigt de Dieu » (Exode 8 :12-15). Le livre de Daniel rapporte que Nebucadnetsar , le roi païen de Babylone, parvint à la même conclusion après avoir été confronté au Dieu de la Bible : « En vérité, votre Dieu est le Dieu des dieux et le Seigneur des rois, et il révèle les secrets » (Daniel 2 :47). La Bible rapporte que l’apôtre Paul, irrité de voir les Athéniens « envahis par les idoles », annonça le véritable Dieu aux philosophes grecs superstitieux (Actes 17 :16-34). Le message clair et sans ambiguïté de la Bible est que les Écritures sont la parole inspirée d’un Dieu réel et qu’elles sont la base même de la vérité ! Aujourd’hui, beaucoup de gens ont du mal à croire car nous vivons à une époque de scepticisme dans laquelle les prétendus érudits bibliques doutent eux-mêmes que la Bible représente réellement la parole de Dieu. Cependant, la Bible affirme avec autorité qu’elle est la parole inspirée d’un Dieu tout puissant, qu’elle est vraie dans son intégralité, qu’elle peut être prouvée par l’Histoire et les découvertes archéologiques. Les preuves sont là, pour quiconque veut les examiner !

Les détracteurs mettent la Bible au défi

Les Écritures affirment que « la parole de notre Dieu subsiste éternellement » et que « la parole du Seigneur demeure éternellement » (Ésaïe 40 :8 ; 1 Pierre 1 :25). Le roi David écrivit : « Il est bon, Yahvé, éternel est son amour, et d’âge en âge, sa vérité » (Psaume 100 :5, Bible de Jérusalem). Néanmoins, à travers les siècles, il y a toujours eu des opposants et des critiques qui ont essayé de saper, de mépriser, de défier et d’anéantir les Écritures, et même de railler le Dieu biblique. La Bible nous met en garde : « Ne vous y trompez pas : on ne se moque pas de Dieu » (Galates 6 :7). L’Ancien Testament raconte que, durant l’invasion de Juda par les Assyriens (vers 700 av. J.-C.), leur roi païen Sanchérib se moqua ouvertement du Dieu d’Israël devant le roi Ézéchias et le peuple de Jérusalem (2 Chroniques 32 :9-19), mais un peu plus tard, « l’Éternel envoya un ange, qui extermina dans le camp du roi d’Assyrie tous les vaillants hommes, les princes et les chefs. Et le roi confus, retourna dans son pays. Il entra dans la maison de son dieu, et là ceux qui étaient sortis de ses entrailles le firent tomber par l’épée » (2 Chroniques 32 :21-22)

L’Histoire confirme que Sanchérib ne vainquit pas Jérusalem, et ses propres fils l’assassinèrent. L’Histoire n’explique pas cet événement. Cependant, la Bible révèle que de graves conséquences peuvent résulter des moqueries proférées contre le Dieu réel ! À ce propos, l’historien grec Hérodote relate que Sanchérib essuya également un revers cuisant inexpliqué lorsque ses armées, ayant envahi l’Égypte, furent agressées par une nuée de mulots qui rongèrent leurs armes et les obligèrent, près de Péluse, à s’enfuir du champ de bataille en accusant de lourdes pertes (The Histories, 2 :141). Cette vérité biblique, relative au respect pour Dieu, demeure toujours valable.

Au siècle qui suivit celui des apôtres, des sources historiques confirment que Celse, un philosophe païen éloquent, créa un mouvement important en s’attaquant avec virulence à la Bible et au christianisme. Celse écrivit que les enseignements bibliques étaient « absurdes », que les récits de l’Évangile étaient « mensongers » et que celui qui croyait en un Dieu unique était « dupe » (Is the Bible True ?, Sheler, page 9). La Bible survécu, et le christianisme se répandit de par le monde, mais qui, aujourd’hui se souvient de Celse ? Ceux qui s’inspirent aujourd’hui des idées de Celse pourraient se référer à un érudit religieux du troisième siècle, du nom d’Origène, qui répondit point par point à ses attaques contre la Bible dans un ouvrage de huit volumes Contre Celse V (Editions du Cerf).

Au début du quatrième siècle, l’empereur romain Dioclétien tenta d’éradiquer la religion chrétienne. Il déclencha une terrible persécution contre les chrétiens, et ordonna que toutes les Bibles soient brûlées. Cependant, des années après, un nouvel empereur (Constantin) ordonna la production de cinquante Bibles ! Au cours du Moyen Age (vers 500 à 1500 apr. J.-C.) des érudits, influencés par des philosophes païens enseignèrent que les récits bibliques n’étaient que des allégories qu’il ne fallait pas interpréter littéralement. Leur approche allégorique affirmait que les passages bibliques contenaient une signification plus profonde dans le texte, et que la lecture littérale était sans importance. La Bible survécu mais cette façon de penser survit également, de nos jours, dans un certain nombre d’écoles de théologie. L’approche allégorique est une façon très subtile de miner le message biblique, car elle ignore ce que la Bible dit réellement.

Au dix-huitième siècle, des érudits séculiers commencèrent à se passionner pour la solidité apparente de la raison humaine et par les nouvelles découvertes scientifiques. Considérant que la raison humaine représentait l’autorité finale, et armés de préjugés contre le surnaturel, ces détracteurs commencèrent à proposer des théories spéculatives à propos des origines supposées de la Bible, et développèrent une stratégie de dénigrement fondée sur des contradictions apparentes et de prétendues erreurs. Cependant, les suppositions et les spéculations de ces critiques n’ont pas résisté à l’épreuve du temps. En fait, certaines de leurs déclarations semblent, aujourd’hui, extrêmement présomptueuses et naïves. Vers la fin du dix-huitième siècle, le philosophe français Voltaire prédit que le christianisme serait balayé en cent ans. Cependant, cinquante ans après sa mort, la Société Biblique de Genève faisait imprimer des quantités impressionnantes de Bibles et, ironie du sort, par la même maison qui imprimait les ouvrages de Voltaire, et sur la même presse que lui (The New Évidence That Demands a Verdict, McDowell, page 10). Les faits de l’Histoire, ainsi que les découvertes archéologiques, montrent clairement que les déclarations et les théories sans fondement des critiques séculiers ne sont que des baudruches gonflables remplies d’air chaud.

L’archéologie fournit des preuves

Les deux derniers siècles ont connu une montée de la critique contre la Bible, et beaucoup de déclarations arrogantes ont été rédigées par des érudits incrédules. Ces détracteurs prétendirent d’abord qu’en raison du manque de preuves externes à la Bible, l’existence des nombreux peuples et des lieux qu’elle évoquait, ne pouvaient être que le produit de l’imagination de ses différents rédacteurs. Cette approche trouva un terreau fertile dans l’enceinte des écoles de théologie « progressistes » et dans les cercles académiques séculiers. La presse et les médias prirent le relais en transmettant ces idées à la société et contribuèrent à alimenter des doutes sur la crédibilité de la Bible. Ces doutes et ce scepticisme persistent aujourd’hui, en dépit du fait que des découvertes archéologiques continuent à valider la véracité historique de la Bible, et qu’elles discréditent les allégations des sceptiques !

Jusqu’en 1992, certains spécialistes affirmaient avec aplomb « qu’il n’y avait aucune référence écrite nous autorisant à croire que David avait historiquement existé, pas plus que Josué, Abraham ou Adam » (voir “House of David Built on Sand”, Biblical Archeological Review, juillet-août 1994, pages 54-55). Cependant, tout juste un an plus tard, des archéologues découvrirent, sur les hauteurs de la Galilée, une inscription du neuvième siècle av. J.-C. faisant mention de la « maison de David ». Jeffrey Sheler, un journaliste de la revue religieuse US News & World Report écrivit : « La référence à David fut une bombe historique. Avant cette découverte, jamais le nom usuel de l’ancien roi conquérant de Juda […] n’avait été évoqué dans les récits de l’antiquité, en dehors des pages de la Bible » (Is The Bible True ?, Sheler, page 60).

Des critiques considéraient également que l’histoire biblique de David et de Goliath n’était qu’une fiction religieuse fantaisiste. Cependant, récemment, « des fouilles archéologiques sur les lieux de la patrie biblique présumée de Goliath [Gath, voir 1 Samuel 17 :4] ont mis à jour un morceau de poterie comportant le nom du Philistin, une trouvaille qui donnerait un crédit historique à l’anecdote biblique de la lutte entre David et le géant » (The London Times, 13 novembre 2005). Il s’agit de la plus ancienne inscription dans la langue des Philistins, jamais découverte, dont l’ancienneté remonte à environ 950 ans av. J.-C. – c’est-à-dire plus ou moins 70 ans autour des événements rapportés par la Bible.

Des érudits incrédules assuraient, depuis des années, qu’il « n’y avait pas de Hittites à l’époque d’Abraham, car aucun récit ne mentionnait leur existence en dehors de l’Ancien Testament. Ce n’était qu’un mythe » (McDowell, page 11). Cependant, plus tard « des recherches archéologiques […] mirent à jour plus de mille deux cents années de civilisation hittite » (ibid.). De la même façon, des détracteurs affirmaient que les patriarches bibliques Abraham, Isaac et Jacob étaient des figures fictives sorties du folklore hébreu. Des tablettes en écriture cunéiforme, découvertes dans les archives royales du palais de Mari au nord de la Syrie, datant du second millénaire avant Jésus-Christ (à l’époque approximative des patriarches), mentionnent « des noms comme celui d’Abam-ram (Abraham), Jacob-el et Benjamites » (When Skeptics Ask, Geisler & Brooks, pages 186-187). Toutes ces découvertes confirment le récit biblique et réfutent les attaques des critiques.

Certains détracteurs de la Bible ont noté des similitudes entre le récit de la création selon la Genèse, et les tablettes d’argile babyloniennes décrivant la création du monde. Ces savants discutent de détails relatifs à des différences majeures entre les récits, et ils insinuent que les rédacteurs bibliques auraient emprunté leur matériau à d’autres sources. Cependant, la découverte de plus de 17.000 tablettes d’argile à Ébla (en Syrie actuelle), dont l’origine remonte aux années 2500 av. J.-C., a renversé les théories des critiques. Les tablettes d’Ébla (qui datent la version épique babylonienne de la création 600 ans plus tôt) contiennent « le plus ancien récit connu de la création en dehors de la Bible […] cette version de la création se rapproche de manière saisissante de celle de la Genèse, en faisant mention d’un être qui créa les cieux, la lune, les étoiles et la terre. Des parallèles montrent que la Bible demeure la version la plus ancienne, quoique moins embellie […] Elles (les tablettes d’Ébla) anéantissent, en fin de compte, l’idée critique de l’évolution du monothéisme à partir d’un supposé polythéisme originel » (Baker Encyclopedia of Christian Apologetics, Geisler, page 208).

Ces découvertes remarquables, s’ajoutant à des dizaines d’autres – comme le Merneptah Stela, qui parle d’un pharaon d’Égypte des années 1200 av. J.-C. ayant conquis Israël, l’Obélisque noir de Nimrod qui représente le roi israélite Jehu s’inclinant devant le roi assyrien Salmanasar III, l’inscription près de Jérusalem mentionnant « Joseph, fils de Caïphe » (ce dernier étant le grand souverain sacrificateur à l’époque de la crucifixion du Christ ; voir Matthieu 26 :57), ainsi que la pierre du premier siècle de César sur laquelle est gravée l’inscription « Ponce Pilate, préfet de Judée » (Pilate était le gouverneur romain au moment de la crucifixion de Jésus ; voir Matthieu 27 :2) – tous ces témoignages nous autorisent à conclure que les rédacteurs de la Bible ont rapporté des faits réels et non pas imaginaires (voir The Signature of God, Jeffrey, pages 72-74 ; Is The Bible True ?, Sheler, pages 110-112).

La façon dont l’archéologie prouve l’exactitude historique de la Bible est remarquable. Notez ce qu’écrit l’archéologue Nelson Glueck : « On peut déclarer catégoriquement qu’aucune découverte archéologique n’a jamais contredit une seule référence biblique. Les résultats des trouvailles archéologiques confirment clairement les grandes lignes, ou précisent des détails historiques mentionnés dans la Bible » (Rivers in the Desert, Glueck, page 136). Le commentaire de Glueck fait échos aux paroles d’un autre archéologue éminent, William F. Albright, qui a déclaré : « Il n’y a aucun doute que l’archéologie ait confirmé la réelle historicité de la tradition de l’Ancien Testament […] Le scepticisme outrancier des grandes écoles d’histoire des 18ème et 19ème siècles à l’encontre de la Bible […] est graduellement tombé dans le discrédit » (Évidence that Demands a Verdict, McDowell, Volume 1, page 65). Les preuves apportées par l’Histoire et l’archéologie défient les critiques, et confirment les Écritures !

Chapitre 4 –
La Bible a-t-elle été rigoureusement préservée ?

Comment savoir si le texte biblique a été fidèlement préservé à travers les siècles ? Est-il logique de croire qu’un livre écrit sur plus de mille cinq cents ans, par plus de quarante auteurs natifs de contrées différentes, puisse être digne de confiance ? Peut-on prouver que le texte que nous possédons aujourd’hui est exact ?

Si la Bible représente la parole inspirée d’un Dieu tout puissant qui encourage les gens à « vérifier les faits », on peut s’attendre à trouver des preuves convaincantes témoignant que les Écritures furent préservées avec soin et exactitude, au fil du temps. De telles preuves existent dans les Écritures elles-mêmes. On peut également trouver des preuves dans la littérature traitant de l’histoire juive, dans les textes des premiers érudits de l’Église et dans une multitude de sources modernes. Les preuves que la Bible nous est parvenue intacte sont remarquables, étonnantes et irréfutables !

La préservation de l’Ancien Testament

L’apôtre Paul révéla où aller chercher la preuve de la préservation des Écritures, lorsqu’il écrivit : « Quel est donc l’avantage des Juifs ? […] en ce que les oracles de Dieu leur ont été confiés » (Romains 3 :1-2). Le spécialiste biblique Bernard Ramm commente : « Les Juifs l’ont préservé (l’Ancien Testament) comme aucun autre manuscrit n’a jamais été conservé » (McDowell, page 9). Lorsque Dieu révéla Ses lois à leurs ancêtres, ils reçurent une mission : « Vous n’ajouterez rien à ce que je vous prescris, et vous n’en retrancherez rien ; mais vous observerez les commandements de l’Éternel, votre Dieu, tels que je vous les prescris […] enseigne-les à tes enfants et aux enfants de tes enfants » (Deutéronome 4 :1-10). L’Histoire nous montre comment cela s’est réalisé.

La Bible révèle que Dieu donna directement Ses lois à Moïse (vers 1400 av. J.-C.), et que « lorsque Moïse eut complètement achevé d’écrire dans un livre les paroles de cette loi, il donna cet ordre aux Lévites […] Prenez ce livre de la loi, et mettez-le à côté de l’arche de l’alliance de l’Éternel » (Deutéronome 31 :24-26). Cette arche était un coffre contenant la loi gravée par Dieu sur des tables de pierre, et les écrits de Moïse (voir Deutéronome 10 :5). L’Arche était conservée dans le Tabernacle, et plus tard, dans le temple à Jérusalem. La Bible mentionne que le sacrificateur Esdras lut et expliqua le « Livre de la Loi de Moïse » au peuple revenu à Jérusalem, au cinquième siècle av. J.-C., après avoir été emmené captif à Babylone (Néhémie 8 :1-12). Vers 150 av. J.-C., nous possédons une preuve externe au récit biblique, qui atteste que le Pentateuque (les cinq premiers livres de l’Ancien Testament) était attribué à Moïse (The Origin of the Bible, Bruce, page 56). Au premier siècle de notre ère, Jésus et les apôtres citèrent et se référèrent aux livres de Moïse en tant qu’Écritures inspirées (voir Marc 12 :19-27 ; Jean 1 :17 ; Romains 10 :5). La Bible mentionne donc comment les Écritures furent préservées et également en usage, au cours des générations.

Un canon en opposition au désordre

La Bible, comme d’autres sources historiques, montre que l’Ancien Testament était composé de livres spécifiques largement reconnus pour avoir été divinement inspirés. La liste des livres reconnus d’inspiration divine constitue le canon de l’Ancien Testament, la Bible hébraïque. Au premier siècle de notre ère, tant Jésus (Luc 24 :44) que l’enseignant juif Philo mentionnèrent trois divisions majeures du canon de l’Ancien Testament : la Loi, les Prophètes et les Écrits (voir Bruce, page 60). Josèphe, historien juif du premier siècle, reconnaissait que la Bible hébraïque était composée de vingt-deux livres dont le contenu, classé différemment, forme les trente-neuf livres de notre Ancien Testament actuel, et que ces livres « ont tous été admis dans le canon depuis des temps immémoriaux » (ibid., page 61). Le fait que vingt-deux livres de l’Ancien Testament et vingt-sept livres du Nouveau Testament forment les quarante-neuf livres de la Bible (quarante-neuf étant considéré comme le nombre de l’achèvement) indique qu’une pensée divine avait guidé la procédure. La Bible n’est pas un ensemble de livres choisis par chance !

Les érudits actuels reconnaissent généralement que les Écritures hébraïques étaient considérées comme inspirées depuis fort longtemps. Selon l’un d’eux : « Il y a des preuves qui accréditent la théorie d’après laquelle le canon hébraïque était déjà établi bien avant la fin du premier siècle av. J.-C., probablement depuis le quatrième siècle avant notre ère, et certainement pas plus tard qu’en 150 av. J.-C. » (McDowell, page 26). Une autre source déclare : « Il n’y a aucun doute que le Pentateuque fut à la fois complété et accepté dans le canon à l’époque d’Esdras et de Néhémie, au cinquième siècle av. J.-C. […] Ce témoignage implique qu’au début de l’ère chrétienne, l’identité de tous les livres canoniques [l’Ancien Testament] était bien connue et généralement acceptée » (The Origin of the Bible, Bruce, page 56). Il est intéressant de remarquer qu’aucun des rédacteurs bibliques, ou des premiers érudits de l’Église, n’avait accepté comme étant inspirés, les livres apocryphes écrits dans la période transitoire entre les deux Testaments.

Des copies exactes !

Dans quelle mesure, les livres de l’Ancien Testament à notre disposition aujourd’hui sont-ils fiables ? Le texte de l’Ancien Testament nous a-t-il été transmis de façon exacte ? Considérez ce témoignage : « Au sein du judaïsme, une suite d’érudits fut chargée de maintenir le standard et la préservation du texte biblique », au cours d’une époque qui s’étendit d’environ 500 av. J.-C. à 1000 apr. J.-C. » (Mc Dowell, pages 73-77). Les premiers scribes, les Sopherim (400 av. J.-C. à 200 apr. J.-C.) travaillèrent avec Esdras et ils « étaient considérés comme les gardiens de la Bible jusqu’à l’époque du Christ » (ibid.). Les Talmudistes (100 av. J.-C. à 500 apr. J.-C.) leur succédèrent, et finalement, vinrent les Massorètes (500 à 1000 apr. J.-C.). De nombreux récits confirment que ces scribes recopièrent les textes bibliques avec un soin extrême, vérifiant le nombre de mots dans le livre recopié, le nombre de fois qu’une lettre particulière apparaissait dans le livre, et même la lettre du milieu du Pentateuque et celle du milieu de la Bible !

À cause de ce souci du détail dans l’exécution et dans la transmission des manuscrits de l’Ancien Testament, les spécialistes modernes reconnaissent que « la Bible hébraïque fut transmise de la manière la plus exacte […] on peut dire, sans se tromper, qu’aucun autre ouvrage de l’antiquité n’a été transmis avec autant de fidélité […] cela tient du miracle » (Évidence That Demands a Verdict, McDowell, pages 55-56). La découverte des rouleaux de la mer Morte, en 1947, confirme que les Juifs ont préservé et transmis avec exactitude les textes de l’Ancien Testament. Avant la découverte des rouleaux dans une grotte située à proximité de la mer Morte, la plus ancienne copie des textes hébreux datait d’environ l’an 1000 apr. J.-C., or, les rouleaux retrouvés remontaient au premier siècle avant notre ère – c’est-à-dire près de mille ans auparavant ! Les rouleaux renfermaient deux copies presque complètes du livre d’Ésaïe, qui se révélèrent « être à 95% identiques, mot pour mot, à la Bible hébraïque que nous possédons. Les 5% de différences étaient des erreurs évidentes de calligraphie ou des fautes d’orthographe » (When Skeptics Ask, Geisler & Brooks, pages 158-159). Les rouleaux de la mer Morte nous fournissent une preuve solide que le texte de l’Ancien Testament n’a pas changé depuis plus de deux mille ans !

Le Nouveau Testament préservé

La fiabilité du Nouveau Testament repose sur un abondant matériel disponible. Les érudits admettent volontiers : « Il y a davantage de textes anciens, et une plus grande quantité de manuscrits du Nouveau Testament que pour tout autre livre du monde antique » (Geisler, page 93). Ces manuscrits révèlent que le Nouveau Testament « nous a été transmis sans, ou presque sans variation » (McDowell, page 44).

Il existe plus de 24.000 copies manuscrites du Nouveau Testament en grec, en latin et en d’autres langues. Les plus anciens manuscrits du Nouveau Testament datent de quelques dizaines d’années, à peine, après leur rédaction originale à l’époque des apôtres. En comparaison, il n’y a que 643 manuscrits de l’Iliade d’Homère (rédigée vers 900 av. J.-C.) et la plus ancienne copie existante, aujourd’hui, date d’environ 400 av. J.-C. – quelques 500 ans après sa première parution. Seules 10 ou 20 copies des écrits de Jules César, de l’historien romain Tacite et de l’historien grec Hérodote subsistent encore de nos jours – quant à la plus ancienne de ces copies, elle fut rédigée mille ans après la sortie des originaux (McDowell, pages 39-43). Comparé au Nouveau Testament, aucun autre document de l’antiquité n’a laissé une telle quantité de matériel établissant la fiabilité de la transmission de son texte. Outre le grand nombre de manuscrits à notre disposition, les premiers écrivains chrétiens ont tellement cité le Nouveau Testament, dans leurs écrits, que presque tout le texte pourrait être reconstitué à partir de ces citations !

Quoique les sceptiques disent que les Évangiles furent rédigés des siècles après les apôtres, nous possédons le plus ancien fragment de l’Évangile de Jean, qui date de 130 apr. J.-C. – approximativement trente ans après la mort de l’apôtre Jean – ce qui conforte le point de vue traditionnel que l’apôtre Jean aurait écrit son Évangile vers la fin du premier siècle (voir McDowell, pages 39-47). De plus, « rien ne prouve que les Évangiles des deux premiers siècles circulaient sans le nom de leur auteur » (Sheler, page 33). Comme un expert l’a fait remarquer : « Si nous confrontons ce que déclare le texte du Nouveau Testament actuel avec n’importe quel autre écrit ancien, nous devons […] déclarer qu’il est merveilleusement exact » (McDowell, page 45). Une autre personnalité éminente a déclaré : « On ne pourra jamais assez insister sur le fait qu’en substance, le texte de la Bible est sûr ; particulièrement dans le cas du Nouveau Testament […] On ne peut pas en dire autant pour tout autre livre ancien dans le monde » (ibid.).

Le canon du Nouveau Testament

Pendant des dizaines d’années, des critiques ont accusé les livres du Nouveau Testament d’avoir été écrits un siècle, ou plus, après Jésus-Christ et les apôtres, et qu’ils avaient probablement été assemblés par des auteurs anonymes. Une telle composition tardive aurait laissé le temps aux mythes et aux légendes d’infiltrer le texte. Certains théologiens progressistes et certains écrivains modernes, comme celui du Da Vinci Code, prétendent également que les livres du Nouveau Testament furent sélectionnés par des comités aux motivations politiques, tandis que les livres valables auraient été écartés délibérément, ce qui compromettrait la véracité et la valeur de la Bible. Cependant, les preuves internes au Nouveau Testament, les faits historiques et le poids de nos connaissances actuelles réfutent ces idées.

Aujourd’hui, la plupart des experts crédibles s’accordent à dire que « le canon du Nouveau Testament, comportant les Évangiles et la plupart des épîtres de l’apôtre Paul, fut composé vers la fin du premier siècle […] la date certifiée pour les Évangiles canoniques n’est pas postérieure à 60-100 de notre ère » (Geisler, page 520). Ni l’Évangile de Luc, ni le livre des Actes (également écrit par Luc) ne mentionnent la destruction de Jérusalem et du temple qui, pour les Juifs, furent les événements les plus significatifs de ce siècle. En effet, aucun auteur du Nouveau Testament ne mentionne la destruction du temple, ce qui suggère fortement que le canon du Nouveau Testament avait déjà été établi.

Les livres du Nouveau Testament révèlent que leurs auteurs reconnaissaient les écrits inspirés par Dieu comme faisant partie du canon. L’apôtre Paul écrivit : « Ce que je vous écris est un commandement du Seigneur » (1 Corinthiens 14 :37). Paul écrivit que l’enseignement des apôtres était divinement inspiré, et devait être lu dans les Églises : « En recevant la parole de Dieu, que nous vous avons fait entendre, vous l’avez reçue, non comme la parole des hommes, mais, ainsi qu’elle l’est véritablement, comme la parole de Dieu » (1 Thessaloniciens 2 :13 ; 5 :27). Pierre mit en garde ceux qui tordaient les écrits de Paul, en disant qu’ils tordaient également le sens des « autres Écritures » (2 Pierre 3 :15-16). Les érudits de l’Église des premiers siècles acceptaient les écrits des apôtres comme faisant partie des Écritures, et ils « prenaient soin de faire une nette distinction entre leurs propres écrits et les écrits des apôtres qui faisaient autorité » (Bruce, page 71). Cela montre que dès le début de l’histoire de l’Église, on reconnaissait le canon du Nouveau Testament.

Tertullien, un historien religieux du début des années 200 semble être le premier à utiliser le terme de Nouveau Testament en parlant des textes canoniques chrétiens. Ce point est très intéressant car il montre « que les écrits du Nouveau Testament étaient considérés comme étant placés au même niveau que ceux de l’Ancien Testament » (Bruce, page 66). Nous possédons des écrits des années 300 montrant que le canon du Nouveau Testament comprenait 27 livres – le même nombre qu’aujourd’hui. Une lettre écrite en l’an 367 par Athanase, évêque d’Alexandrie constitue la plus ancienne référence au nombre exact des 27 livres du canon du Nouveau Testament. Sa lettre qui était « destinée à éliminer, une fois pour toutes, l’usage de certains livres apocryphes » contient cet avertissement : « Ne laissez personne en ajouter, et que rien n’en soit retranché » (Bruce, page 74). Plus tard, en 397 après Jésus-Christ, un concile à Carthage décréta « qu’en dehors des Écrits canoniques [dont le concile arrêta la liste à 27 livres] rien ne doit être lu dans l’Église sous la désignation d’Écritures divines » (Bruce, page 74). Le but affiché consistait à définir quels étaient les livres faisant partie du canon inspiré du Nouveau Testament, et d’en écarter la littérature apocryphe.

À propos des livres apocryphes

Que sont exactement les livres apocryphes ? Pourquoi ont-ils été un sujet de controverse au début de l’Église ? Sont-ils valables aujourd’hui ? Le terme « apocryphe » (qui signifie caché ou secret) s’applique aux livres que les Juifs et l’Église d’origine n’ont jamais accepté comme étant inspirés ou comme faisant partie du canon (voir Bruce, pages 79-94 ; Geisler, pages 28-34). La plupart des livres apocryphes datent de l’époque intermédiaire entre les deux Testaments, et furent rédigés par des auteurs anonymes ou sous le nom d’un individu, ou d’un endroit référencé dans les Écritures. Ces livres ne prétendent pas avoir été inspirés. Ils ne contiennent pas de prédictions prophétiques, mais ils comportent des erreurs historiques et géographiques, et avancent des idées fantaisistes ou des fausses doctrines contraires aux Écritures canoniques. Jésus et les rédacteurs du Nouveau Testament n’ont jamais reconnu que les apocryphes faisaient partie des Écritures : « Aucun canon, ni aucun concile n’a reconnu les apocryphes au cours des quatre premiers siècles » (Geisler, page 33).

Quoique certains livres apocryphes fussent publiés à la suite des livres canoniques de la version des Septante (une traduction grecque des Écritures hébraïques rédigée par soixante-dix érudits à Alexandrie vers 250 apr. J.-C.), cette traduction ne fut pas supervisée par des scribes de la tradition judaïque, dont les centres se trouvaient à Tibériade et à Babylone.

Flavius Josèphe, qui vécut au premier siècle après Jésus-Christ, a exclu expressément les livres apocryphes du canon hébreu lorsqu’il a écrit : « Nous ne possédons que vingt-deux livres dont nous croyons, à juste titre, qu’ils sont d’inspiration divine » (Against Apion, 1 :8). Philo, un enseignant juif d’Alexandrie ayant vécu au premier siècle, « cita abondamment l’Ancien Testament en se référant à des passages de presque tous les livres canoniques. Cependant, pas une seule fois, il ne mentionna les apocryphes, comme s’ils avaient été inspirés » (Geisler, page 32). Des anciens auteurs célèbres comme Origène, Cyril de Jérusalem, Athanase d’Alexandrie et Jérôme rejetèrent tous les livres apocryphes en tant qu’ouvrages dont on ne reconnaissait pas l’authenticité. En fait, ce fut Jérôme (qui composa la Vulgate en latin vers 400 apr. J.-C.) qui utilisa pour la première fois le terme d’apocryphes pour désigner les livres qui n’étaient pas considérés comme faisant partie du canon biblique inspiré, et qui ne devaient pas servir de référence pour établir la doctrine. Jérôme s’opposa au théologien Augustin, qui avait le sentiment que les livres apocryphes étaient inspirés et qu’ils devaient être ajoutés au canon, au motif probable qu’ils avaient été acceptés par les traducteurs de la version des Septante.

Les livres apocryphes devinrent un important sujet de discussion durant la Réforme, lorsque les protestants (en accord avec la pensée de Jérôme) rejetèrent les apocryphes comme non inspirés. Cependant, au concile de Trente, en 1546, les dirigeants de l’Église catholique romaine (conformément à la pensée d’Augustin), déclarèrent que ces livres faisaient partie du canon du Nouveau Testament. C’était une manœuvre de l’Église romaine pour contrer l’influence de Martin Luther et d’autres réformateurs qui étaient contre le célibat des prêtres, contre les prières pour les morts, et le purgatoire – des idées qui ne venaient pas des Écritures canoniques, mais de certains livres apocryphes. Toutefois, la controverse à ce sujet ne s’éteignit pas à cette époque-là.

Les “Évangiles” gnostiques

En 1945, un ensemble de manuscrits, communément désignés comme les « Évangiles gnostiques », fut découvert près de Nag Hammadi, une ville égyptienne située au nord de Louxor, sur le Nil. Le gnosticisme contient un grand nombre d’idées hérétiques que les dirigeants de l’Église primitive attribuaient à Simon le magicien (voir Actes 8 :9-25 ; Geisler, page 274). Les écrits gnostiques contiennent des supposés « secrets oraux » du Christ qui diffèrent gravement de Son enseignement rapporté dans le Nouveau Testament. Dans l’Évangile de Thomas, Jésus s’emporte de colère et provoque le dessèchement d’un enfant qui l’avait offensé (3 :1-3). Dans un autre ouvrage, Jésus confectionne des oiseaux en argile, un jour de sabbat et lorsque Ses parents le réprimandent, Il frappe des mains et les oiseaux prennent leur envol. L’Évangile de Philippe suggère que Jésus connut une relation romantique avec Marie Madeleine. L’Évangile de Marie fait croire que Marie était le dirigeant réel des disciples du Christ.

Les dirigeants de l’Église primitive ont dénoncé les écrits gnostiques comme faux et hérétiques. Néanmoins, des critiques bibliques modernes, dont des théologiens révisionnistes, des écrivains inventifs et des mystiques New Age, ont ressuscité ces évangiles « alternatifs », et leur accordent autant de crédibilité qu’aux Écritures canoniques. Dan Brown, l’auteur bien connu du livre de fiction Da Vinci Code, utilise abondamment les idées hérétiques des écrits gnostiques, autant que le culte païen et le mysticisme pour construire son histoire. Dans son roman, il « présente Marie Madeleine comme étant […] une figure indépendante influente, protectrice de Jésus, co-fondatrice de Son mouvement, Sa seule disciple restée fidèle au pire moment de Sa vie, auteur de son propre évangile, Sa partenaire amoureuse et la mère de Son enfant. Pour les millions de femmes qui, aujourd’hui, se sentent offensées, discriminées ou peu considérées au sein des différentes confessions religieuses de tout bord, cette histoire imaginaire leur donne une occasion de regarder les débuts de l’histoire religieuse sous un nouvel angle entièrement différent. […] Da Vinci Code permet à chacun de ses lecteurs de reconsidérer d’un point de vue différent le rôle des femmes à la naissance du christianisme. Ces thèmes sont devenus à la mode à l’école de théologie d’Harward et dans d’autres centres intellectuels » (Secrets of the Code, Bernstein, page xxvii).

Lorsque Dan Brown fait dire à ses personnages : « Presque tout ce que nos pères nous ont enseigné au sujet du Christ est faux », et « La Bible est un produit de l’homme, mon cher, pas de Dieu », il va dans le sens d’une entreprise et d’un point de vue général, qui cherchent à ébranler et à discréditer les Écritures, ainsi que le Jésus-Christ de la Bible. Quoique l’intrigue du Da Vinci Code semble donner l’impression d’une « recherche courageuse de la vérité, à n’importe quel prix, son véritable but consiste à saper l’une des particularités fondamentales de la foi chrétienne – c’est-à-dire la croyance que le message original de l’Évangile, conservé dans la Bible, est la seule parole inspirée de Dieu » (Cracking the Code, Garlow & Jones, page 72). Le vrai danger des livres comme Da Vinci Code est qu’ils sèment le doute dans l’esprit des gens qui manquent de connaissances historiques et bibliques. Pour de tels individus, la fiction des écrits apocryphes risque d’être interprétée comme un fait réel et les conduire à se laisser tromper quant à la véritable particularité des Écritures inspirées. L’une des principales raisons pour lesquelles certains livres étaient incorporés aux canons de l’Ancien et du Nouveau Testaments et que d’autres ne l’étaient pas, consistait à marquer une nette distinction entre les livres inspirés et les faux écrits fallacieux des Gnostiques.

Chapitre 5 –
Les vraies réponses aux grandes questions de la vie

À l’heure actuelle, beaucoup de gens vivent dans un monde dominé par le matérialisme. Beaucoup de gens jouissent, aujourd’hui, d’un standing nettement plus élevé qu’à n’importe quelle autre époque de l’histoire humaine. Néanmoins, quoique disposant de plus d’argent et de temps libre, des millions d’individus considèrent encore que leur vie est vide et qu’elle n’a pas de sens. Une couche grandissante de nos populations trouve que l’argent, les biens matériels et la recherche du plaisir n’apportent pas la sérénité, ne suppriment pas l’impression de vide et ne répondent pas aux grandes questions de la vie : Pourquoi suis-je né ? Pourquoi suis-je ici ? Pourquoi j’existe ? Quel est le véritable but de la vie ? Que se passe-t-il après la mort ?

Ceux qui prennent la peine de s’intéresser à ce qui les entoure s’aperçoivent bien vite qu’il y a de terribles injustices dans notre monde actuel, et se demandent pourquoi des millions d’êtres humains souffrent de faim, de soif, d’insalubrité et de logement indécent. Pourquoi tant de gens sont exploités et maltraités par certains dirigeants corrompus ? Pourquoi y a-t-il des guerres et des actes délibérés d’une rare violence, ainsi qu’une recrudescence du terrorisme à travers le monde ? Pourquoi n’y a-t-il pas de paix ? Des millions de gens souhaitent un monde meilleur, mais ils savent qu’ils ne peuvent rien faire pour que cela change. Pourquoi, finalement, Dieu n’intervient-Il pas – pour autant qu’Il existe réellement ?

Peu de gens se satisfont des réponses vagues émanant de la plupart des dirigeants religieux, ou des philosophes du monde. On leur dit que les êtres humains ne sont que des « singes en pantalon » – ou des sacs d’ADN qui luttent pour survivre dans un univers sans but, en attendant le vide éternel après la mort – sans raison inspirante de vivre. D’autre part, qui croit encore que le but de la vie consisterait à passer l’éternité sur un nuage, en jouant de la harpe ? Entendre que « Dieu est amour » – et voir autour de soi tout le mal et toutes les injustices qui sont perpétrés dans le monde – n’apporte pas davantage d’éléments de réponse. Il est tragique qu’un grand nombre de gens, actuellement, ont été amenés à croire que ces réponses sont suffisantes pour trouver la tranquillité.

Cela n’a pas de sens ! La plupart de ceux qui prétendent que ces réponses sont les meilleures qui soient n’ont jamais compris ce que Dieu déclare réellement dans la Bible ! Beaucoup de théologiens ne savent pas, ou ne croient pas ce que la Bible dit à propos des questions essentielles de la vie. À cause des préjugés de la société qui est opposée à ce qui est surnaturel, encouragée par des érudits bibliques qui ne croient pas au Dieu personnel et tout puissant de la Bible, des millions de gens ont été conditionnés à devenir sceptiques envers les Écritures et ce qu’elles révèlent. Cependant, la Bible fournit les vraies réponses aux questions essentielles de la vie !

Le but de la vie

Contrairement à l’opinion courante qui suppose que la vie ait émergé d’une soupe pré biotique chaude et visqueuse (apparentée à l’idée adoptée par les philosophes païens grecs) et que les êtres humains auraient évolué à partir d’une sorte de singe (selon les disciples de Charles Darwin), la Bible révèle que Dieu a créé les êtres humains à Sa propre image (Genèse 1 :26-28). Si vous croyez que la Bible est véritablement la parole de Dieu, vous êtes obligé de croire à cette déclaration. Selon les Écritures, les êtres humains ne furent pas créés pour divertir les divinités, comme certains philosophes de l’antiquité le prétendaient. Dieu créa les humains afin qu’ils apprennent à administrer la terre (Genèse 1 :26-28 ; 2 :15), et à édifier leur caractère en apprenant à discerner le vrai du faux (Genèse 2 :16-17). Selon les Écritures, Dieu établit l’institution du mariage et de la famille (Genèse 2 :18-24). Il distribua également les rôles au sein du mariage, et révéla des directives importantes de sorte que ces institutions, divinement ordonnées, fonctionnent correctement et efficacement (Matthieu 19 :3-9 ; Éphèsiens 5 :22-33 ; 6 :1-4 ; 1 Timothée 2 :8-15 ; 1 Pierre 3 :1-7).

La raison pour laquelle la Bible insiste pour que nous apprenions à gérer notre propre vie, et à cheminer sereinement au sein du mariage et de la famille, tient au fait que nous ayons été créés pour devenir membres de la famille spirituelle de Dieu (voir Romains 8 :15-17 ; Hébreux 2 :5-11 ; 1 Jean 3 :1-3). Si nous nous qualifions pour devenir membres de cette famille spirituelle, nous régnerons avec Jésus-Christ lorsqu’Il viendra établir le Royaume de Dieu sur la terre (voir Apocalypse 1 :4-6 ; 5 :10). Si on la comprend bien, la Bible révèle distinctement que nous ne monterons pas au ciel lorsque nous mourrons (voir Jean 3 :13 ; Actes 2 :29, 34 ; 13 :36). Lorsque vous comprenez ce que les Écritures révèlent concernant le but de la vie, vous commencez à réaliser pourquoi les enseignements du christianisme « traditionnel » ne sont ni satisfaisants, ni très convaincants. Pour en savoir plus au sujet du but réel de la vie, lisez notre brochure gratuite intitulée Votre ultime destinée.

Le plan divin

Quelle est la cause des souffrances qui ne cessent d’affecter le monde depuis qu’il existe ? Pourquoi y a-t-il tant de méchanceté autour de nous ? Pourquoi Dieu permet-Il cela ? Les gens posent ces questions parce qu’ils ne comprennent pas que Dieu est en train d’agir sur la terre selon un plan et un dessein bien précis. Il révèle Son plan, qui est symbolisé par les Jours saints que le peuple de Dieu doit observer (Lévitique 23). Le plan divin ne révèle pas seulement la cause, mais également la solution aux problèmes que nous voyons autour de nous.

Aujourd’hui, beaucoup de gens ne croient pas en l’existence de Dieu ; il y en a même très peu qui croient que Satan existe. Cependant, les Écritures révèlent un certain nombre d’éléments concernant cet être spirituel. D’après la Bible, Satan était, à l’origine, un chérubin dont les ailes déployées couvraient le trône de Dieu. Cet être puissant pécha et fut « rempli de violence ». Il fomenta une rébellion contre Dieu en entraînant à sa suite le tiers des anges (voir Ézéchiel 28 :1-19 ; Ésaïe 14 :12-17 ; Jude 6 ; Apocalypse 12 :4). S’il y a tellement de mal, dans notre monde, c’est parce que Satan est « le dieu de ce siècle […] qui séduit toute la terre », en poussant les gens à rejeter les instructions et le mode de vie révélés par Dieu, dans la Bible (2 Corinthiens 4 :3-4 ; Éphèsiens 2 :1-2). Lisez ces passages pour vérifier ce que la Bible dit au sujet de cet être séducteur (Apocalypse 12 :9).

Les Jours saints bibliques décrivent les étapes majeures du plan de salut de Dieu. Ces étapes révèlent que Jésus-Christ est venu mourir pour les péchés de l’humanité, afin de remplacer Satan qui est encore le dieu de ce monde. Jésus forma Son Église (Actes 2) – appelée « l’Église de Dieu » (1 Corinthiens 1 :2 ; 10 :32 ; 15 :9 ; 2 Corinthiens 1 :1) – afin qu’elle prêche l’Évangile du Royaume de Dieu au monde entier (Marc 16 :15), et qu’elle prépare un groupe de croyants destinés à devenir les « prémices » (Jacques 1 :18 ; Romains 8 :23 ; Apocalypse 14 :1-5), qui régneront avec Lui pendant mille ans – une époque appelée le Millénium (Apocalypse 20 :4-6) – lorsque le Royaume de Dieu sera établi sur cette terre.

D’après la Bible, lorsque le Christ reviendra, Satan sera lié et destitué (Apocalypse 20 :1-2). C’est de cette manière que Dieu éradiquera le mal et emploiera les individus qu’Il a formés pour résoudre les problèmes mondiaux. Cela se déroulera selon le plan divin révélé dans les Écritures. Afin d’approfondir ce sujet, lisez notre brochure gratuite intitulée Les Jours saints – Le magistral plan divin. Nous tenons également à votre disposition notre brochure L’Église de Dieu à travers les âges, qui dévoile l’identité de l’Église établie par Jésus-Christ, ainsi que son histoire remarquable et périlleuse à travers les siècles.

L’ère à venir

Y a-t-il un réel espoir pour l’avenir ? Pourquoi devrions-nous constamment lutter contre les épreuves et les tentations de ce monde ? Pourquoi est-il important d’apprendre à vivre selon les lois divines et les instructions bibliques ? Les réponses apparaissent lorsqu’on comprend ce que la Bible révèle au sujet du Royaume de Dieu, et pourquoi il est étroitement associé à l’Évangile. Le mot « Évangile » signifie « Bonne Nouvelle », et le message biblique relatif au Royaume de Dieu est effectivement une bonne nouvelle – c’est une nouvelle très enthousiasmante ! L’Évangile du Royaume de Dieu, tel qu’il est annoncé dans la Bible, n’est pas une sorte de sentiment indéfinissable de douceur, qui émane du cœur d’un individu. Il s’agit, en réalité, d’un message qui concerne un gouvernement mondial à venir que Jésus-Christ établira sur cette terre.

La Bible révèle que Jésus reviendra à Jérusalem (Zacharie 14 :4). Il prendra en charge les gouvernements de ce monde (Apocalypse 11 :15-18) et Il établira un gouvernement universel, qui apportera la véritable justice et établira une paix durable sur cette planète. Jésus sera secondé par les saints, des individus qui comprennent les lois divines, qui se seront préparés à assumer un poste dans la famille de Dieu, et qui serviront en tant que dirigeants civils et religieux – en tant que « rois et sacrificateurs » (Apocalypse 5 :10). Le gouvernement de Dieu apportera la paix et la justice sur la terre (Ésaïe 9 :6-7). Les saints assumeront également des fonctions d’enseignants (Ésaïe 30 :20-21) qui expliqueront les lois divines (Ésaïe 2 :2-4), montreront aux gens le chemin de la paix (Psaume 119 :165), et les aideront à comprendre les causes réelles des conflits et des guerres (Jacques 4 :1-4). Les chrétiens sont encouragés à croître « dans la grâce et dans la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ » (2 Pierre 3 :18) dans le but de se préparer à gouverner avec le Christ dans Son Royaume à venir.

Dans le Royaume de Dieu, les villes reconstruites favoriseront les bons rapports entre les habitants et elles seront en harmonie avec l’environnement naturel (Ésaïe 61 :4 ; 11 :6-9 ; Amos 9 :14-15). Notre planète polluée sera restaurée et fertile (Ésaïe 35 :1-7 ; Amos 9 :13). L’escalade mondiale de la pauvreté disparaîtra, car les gens apprendront à vivre en tant que peuple d’après les lois bibliques de la santé (voir Lévitique 3 :17 ; 7 :23-27 ; 11 :1-47). Les peuples du monde n’auront plus qu’un seul langage (Sophonie 3 :9), « car la terre sera remplie de la connaissance de l’Éternel, comme le fond de la mer par les eaux qui le couvrent » (Ésaïe 11 :9). La Bible parle du Royaume de Dieu à venir comme « des temps de rafraîchissement », au cours desquels il y aura un « rétablissement de toutes choses » (Actes 3 :19-20). L’apôtre Paul a appelé cela « le monde à venir » ou « l’ère à venir » (Hébreux 2 :5). Nous l’appelons aussi le Monde de Demain. Ces enseignements bibliques constituent notre réel espoir d’avenir !

Les critiques modernes considèrent l’interprétation littérale des Écritures comme n’ayant aucune valeur. Beaucoup de prédicateurs ne mentionnent même pas les fantastiques informations bibliques et ignorent volontairement ce que l’Histoire révèle à propos des enseignements et des croyances de l’Église primitive. L’historien Edward Gibbon écrivit : « La doctrine ancienne et populaire du Millénium était intimement liée au second avènement du Christ […] un joyeux sabbat de mille ans ; et que le Christ, avec la troupe triomphante des saints et des élus […] régnera sur la terre […] La croyance en un tel Millénium fut soigneusement inculquée par une succession de pères depuis Justin Martyr et Irénée, qui furent en contact direct avec les premiers disciples […] Quoique cela ne soit pas universellement admis, il semblerait que cela fut l’opinion générale des croyants orthodoxes ; il semblerait également que cela correspondait aux aspirations et aux appréhensions de l’humanité, ce qui contribua considérablement à faire progresser la foi chrétienne » (The Decline and Fall of the Roman Empire, Gibbon, volume 1, pages 187-188).

Gibbon écrivit que les premiers chrétiens croyaient au Millénium – c’est-à-dire au Royaume de Dieu à venir, et qu’ils l’enseignaient. L’Évangile enthousiasmant et inspirant du Royaume de Dieu motivait les croyants, et contribua à la croissance de l’Église primitive. Cependant, Gibbon dit également que, dès le début, certains théologiens influencés par la philosophie païenne – s’estimant plus intelligents que la parole de Dieu – diluèrent progressivement cet enseignement biblique essentiel, pour l’éliminer ensuite en prétendant qu’il s’agissait d’une allégorie, puis d’une hérésie. Des millions de gens ont perdu de vue – ou n’ont jamais entendu prêcher – les réponses bibliques réelles aux questions essentielles de la vie, parce que la plupart des érudits et des dirigeants religieux ont rejeté – ou n’ont jamais écouté – ces réponses ! C’est une des raisons pour lesquelles tant de gens, actuellement, trouvent que la vie est vide et manque de sens.

Conclusion –
Vérités et conséquences

À notre époque, beaucoup de gens doutent de Dieu ou disent ouvertement ne pas croire en un Dieu tout puissant qui inspira les Écritures. Certains prétendent que la Bible ne diffère pas d’un autre livre écrit par des hommes. D’autres disent que l’érudition moderne a permis de discréditer la Bible, et qu’aucune preuve ne vient contredire cela. Cependant, comme nous l’avons vu dans cette brochure, la vérité montre le contraire ! Ces croyances et suppositions largement répandues sont, en réalité, des fictions totalement contraires aux faits réels !

La grande question et le défi qui s’imposent à nous, consistent à savoir où nous en sommes, par rapport à la Bible. Acceptons-nous les faits présentés dans cette brochure (qui ne font qu’effleurer ce vaste sujet), ou acceptons-nous les spéculations des sceptiques, qui démolissent et discréditent la Bible – en passant allègrement la réalité sous silence !

Le Dieu de la Bible nous lance le défi « d’examiner toutes choses » et de « prouver » Son existence (par conséquent, l’inspiration divine de la Bible), car de nombreuses preuves irréfutables existent ! Les érudits bibliques savent que la Bible ne ressemble à aucun autre livre religieux, et qu’elle a pour particularité d’être un livre prophétique. Ceux qui étudient les prophéties savent que les Écritures contiennent des centaines de prédictions spécifiques, qui ont du sens et qui se sont réalisées. Aucun autre livre ne contient une telle abondance de matière prophétique, et les tentatives humaines pour prédire l’avenir ne peuvent tout simplement pas être comparées à la portée et à l’exactitude bibliques. Tout cela montre avec force l’origine divine de la Bible.

Les faits historiques démontrent que la Bible a été préservée et transmise avec exactitude à travers les millénaires, en dépit de toutes les tentatives engagées pour la mettre hors la loi, pour la supprimer, la corrompre, la brûler et la détruire. La conservation de la Bible, malgré une telle adversité et une telle hostilité, confirme avec force qu’un Dieu tout puissant a inspiré les déclarations bibliques suivantes : « La parole de l’Éternel dure à jamais » et « Mes arrêts subsisteront ». La façon remarquable dont les découvertes archéologiques continuent de confirmer l’exactitude historique des Écritures, et à ébranler les théories spéculatives des critiques, confirme que la Bible est la parole inspirée de Dieu ! Elle nous procure des vraies réponses aux grandes interrogations de la vie, à l’inverse des universitaires, des philosophes et des théologiens qui n’ont à proposer que des platitudes dérisoires. Cela montre forcément que les réponses bibliques ont été révélées de façon surnaturelle.

Pourquoi donc les critiques et les sceptiques – qui sont souvent hautement éduqués – ignorent les faits et continuent à déclarer que la Bible n’est qu’un ensemble de mythes et de légendes, qui ne nous permettent pas de la considérer comme une source d’informations historiques, théologiques ou scientifiques fiable ? Il est significatif qu’à l’heure actuelle, des érudits laïcs aient semé le doute dans l’esprit de millions de gens concernant la Bible. Quels sont les résultats de l’ignorance des gens qui ne savent pas que la Bible est la parole inspirée de Dieu ? Les Écritures répondent à cela et nous adressent de sérieux avertissements.

La Bible dévoile la cause de cette séduction largement répandue : Satan a « séduit toute la terre » (Apocalypse 12 :9). Il est aisé de s’en rendre compte lorsqu’on examine les idées erronées, incroyables, que tant de gens ont adoptées au sujet de la Bible. Jésus a prophétisé qu’un des signes de « la fin des temps » serait un accroissement du nombre de faux prophètes, qui « séduiront beaucoup de gens » en répandant de faux enseignements (Matthieu 24 :3-5, 11). L’apôtre Pierre a annoncé que de faux enseignants « introduiraient sournoisement des sectes pernicieuses », qui discréditeraient la vérité divine et séduiraient beaucoup de gens (2 Pierre 2 :1-3). Il a également prévenu que « dans les derniers jours, il viendra des moqueurs avec leurs railleries, et marchant selon leurs propres convoitises », en jetant le doute sur les Écritures et en ignorant les faits historiques (voir 2 Pierre 3 :3-9). Cette séduction sera générale à la fin des temps.

Toutefois, l’apôtre Paul révèle que les moqueurs et les faux enseignants récolteront les fruits amers de leurs moqueries et de leur opposition envers l’Éternel Dieu. L’apôtre Paul écrivit ce qui suit : « La colère de Dieu se révèle du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes qui retiennent injustement la vérité captive, car ce qu’on peut connaître de Dieu est manifeste pour eux […] Ils sont donc inexcusables, car ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces ; mais ils se sont égarés dans leurs pensées, et leur cœur sans intelligence a été plongé dans les ténèbres. Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous » (Romain 1 :18-22). La condamnation de l’apôtre à l’encontre des intellectuels païens de son époque s’adresse également aux érudits et aux critiques égarés de notre époque – qui préfèrent ignorer qu’il existe des preuves manifestes que Dieu est l’Auteur et le Gardien de la Bible. N’oublions jamais qu’il y aura un temps où il faudra rendre des comptes !

Les reproches cinglants que le prophète Jérémie adressa à ses contemporains s’appliquent également à notre époque. Il avertit : « Les prophètes ne sont que du vent ; il n’y a point d’oracle en eux […] Les prophètes prophétisent le mensonge […] et mon peuple a pris plaisir à cela […] la plume menteuse des scribes en fait un mensonge […] C’est le mensonge, que ces prophètes prophétisent en mon nom. Je ne les ai point envoyés […] prophètes de la tromperie de leur cœur, ont-ils le projet de faire oublier mon nom à mon peuple, par les songes que chacun d’eux raconte à son prochain […] qui égarent mon peuple par leurs mensonges et par leur témérité […] ils n’apportent aucun profit à ce peuple, dit l’Éternel » (Jérémie 5 :13, 31 ; 8 :8 ; 14 :14 ; 23 :26, 30-32, version Ostervald). Par l’intermédiaire de Jérémie, Dieu a dit que puisque Son peuple a « abandonné ma loi […] et qu’ils n’ont pas écouté ma voix et ne l’ont pas suivie […] Mais qu’ils ont suivi la dureté de leur cœur […] Je les disperserai parmi des nations […] et j’enverrai après eux l’épée, jusqu’à ce que je les aie consumés » (Jérémie 9 :13-16). La Bible précise que ceux qui négligent les lois de Dieu, qui les remplacent par leurs propres théories, ou qui suivent ceux qui font ces choses en supporteront les lourdes conséquences.

Cependant, ceux qui prouvent et qui croient que la Bible est la parole inspirée de Dieu, et qui mettent en pratique les instructions bibliques, en retireront des merveilleux bénéfices. Le roi David a écrit : « Tes commandements me rendent plus sage que mes ennemis […] Ta parole est une lampe à mes pieds, et une lumière sur mon sentier […] Tu es proche, ô Éternel ! Et tous tes commandements sont la vérité […] Il y a beaucoup de paix pour ceux qui aiment ta loi, et il ne leur arrive aucun malheur » (Psaumes 119 :98, 105, 151, 160, 165). La Bible dit que Dieu portera un regard favorable sur ceux qui respectent profondément Sa parole, et qui veulent observer Ses instructions. Le prophète Ésaïe a écrit : « Voici sur qui je porterai mes regards : sur celui qui souffre et qui a l’esprit abattu, sur celui qui craint ma parole » (Ésaïe 66 :2).

Dieu n’a pas livré les êtres humains à eux-mêmes, sans directives ou sans réponses aux grandes interrogations de l’existence. Dieu a inspiré et préservé la Bible comme aucun autre livre n’a jamais été préservé. Il a fait en sorte que les Écritures contiennent des centaines de prophéties, qui annoncent l’avenir avec précision – ce qui en fait un livre complètement différent de tous les autres livres religieux. Les découvertes archéologiques et les faits historiques ne cessent de confirmer la véracité des Écritures, quoique ces dernières aient été écrites il y a des milliers d’années. Ces faits sont stupéfiants et ne peuvent pas être niés.

Si vous comparez ce que les critiques déclarent au sujet de la Bible à la fantastique évidence de l’inspiration divine des Écritures, vous êtes obligé de faire un choix. Ou bien vous choisissez de croire que les théories des critiques se fondent sur des faits réels, en attendant que les théories qui se succèdent se réfutent. Ou bien vous faites confiance aux preuves archéologiques, à l’Histoire, et aux prophéties accomplies qui montrent clairement que la Bible est la parole inspirée de Dieu : une réalité, et non une fiction !

La symétrie des Écritures

Quoique l’on pense que la Bible contienne 66 livres – 39 dans l’Ancien Testament et 27 dans le Nouveau – les Hébreux décomptaient anciennement 22 livres dans l’Ancien Testament. Toutefois, on peut constater que le canon de la Bible comprend 49 livres – sept fois sept – un nombre qui, à travers les Écritures, indique l’achèvement. À leur tour, les 49 livres peuvent être classés en sept divisions.

Certaines Bibles incorporent, à l’Ancien Testament, des livres supplémentaires connus sous le nom « d’Apocryphes ». Ce sont des textes non canoniques qui ne sont pas considérés comme inspirés et dont on ne peut pas faire confiance en ce qui concerne la doctrine, mais qui, occasionnellement peuvent clarifier certains points de l’Histoire. Ils furent composés après Malachie (le dernier des douze prophètes mineurs) mais avant le Nouveau Testament. Certains textes non canoniques écrits après la résurrection du Christ sont également appelés « Apocryphes » – mais ces derniers ne sont pas dignes de confiance ni du point de vue historique, ni du point de vue doctrinal. Dans la plupart des cas, ils furent écrits pour promouvoir des idées contraires aux enseignements de Jésus-Christ.

L’Ancien Testament

I. La Loi
Les cinq « livres de Moïse » commencent par la création et continuent avec l’énoncé de la loi, ainsi que le début de l’histoire des Israélites.

  1. Genèse
  2. Exode
  3. Lévitique
  4. Nombres
  5. Deutéronome

II. Les Prophètes
Les six livres suivants contiennent des récits et des prophéties après Moïse

  1. Josué-Juges
  2. Samuel-Rois
  3. Ésaïe
  4. Jérémie
  5. Ézéchiel
  6. Les douze prophètes mineurs

III. Les Écrits
Ce sont des histoires, des traités, des chants, des poèmes et des récits historiques, ayant accompagné le peuple de Dieu depuis leur exil à Babylone jusqu’à la construction du second temple.

  1. Psaumes
  2. Proverbes
  3. Job
  4. Cantique des cantiques
  5. Ruth
  6. Lamentations
  7. Écclésiaste
  8. Esther
  9. Daniel
  10. Esdras-Néhémie
  11. Chroniques

Le Nouveau Testament

IV. Le Christ établit Son Église
Les quatre Évangiles et les Actes racontent la naissance de Jésus, Son ministère, Sa mort et Sa résurrection. Il décrit également l’établissement et la dissémination de l’Église primitive du Nouveau Testament.

  1. Matthieu
  2. Marc
  3. Luc
  4. Jean
  5. Actes

V. Les Épîtres générales
Les dirigeants originaux de l’Église adressèrent ces lettres « généralement » aux membres de l’Église plutôt qu’à une congrégation ou à un individu en particulier.

  1. Jacques
  2. 1 Pierre
  3. 2 Pierre
  4. 1 Jean
  5. 2 Jean
  6. 3 Jean
  7. Jude

VI. Les Épîtres de Paul
L’apôtre Paul écrivit ces lettres aux congrégations ou aux individus dont il avait la charge.

  1. Romains
  2. 1 Corinthiens
  3. 2 Corinthiens
  4. Galates
  5. Éphèsiens
  6. Philippiens
  7. Colossiens
  8. 1 Thessaloniciens
  9. 2 Thessaloniciens
  10. Hébreux
  11. 1 Timothée
  12. 2 Timothée
  13. Tite
  14. Philémon

VII. Les Prophéties
L’apôtre Jean composa ce livre mystérieux de sorte que les chrétiens puissent comprendre l’histoire de l’Église et les événements des temps de la fin.

  1. Apocalypse