Les Dix Commandements | Le Monde de Demain

Les Dix Commandements

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La société « moderne » est en conflit au sujet des Dix Commandements. Ceux-ci ont-ils été annulés par ordonnance divine, ou par l’esprit humain qui s’est tourné vers la connaissance scientifique ? Devrait-on les afficher dans les endroits publics, ou les réserver à l’Eglise ? Sont-ils une charge pour des « illuminés », ou une bénédiction pour ceux qui obéissent à Dieu ? Le roi David a dit : « Combien j’aime ta loi ! », et il a ajouté que la loi est parfaite. L’apôtre Paul qualifie les commandements de saints, justes et bons. Jésus les a respectés, magnifiés et nous ordonne d’obéir aux Dix Commandements. Mais pour la plupart des gens, les Dix Commandements demeurent une énigme, qui n’a jamais été résolue. Cette brochure explique, en détail, cette loi vivante, inexorable, qui sera bientôt le fondement du Monde de Demain, paisible, prospère et joyeux.

Préface

Il y a plus de quarante ans, j’ai eu le privilège d’écrire la première édition de cette brochure Les Dix Commandements. Elle fut mise sous forme de brochure à partir d’une série d’articles, et fut envoyée à des centaines de milliers de personnes. Elle fut imprimée durant plus de dix ans. Mais aujourd’hui, je l’ai remise à jour pour les lecteurs, les auditeurs et les abonnés du Monde de Demain, même si elle ressemble beaucoup à la première brochure, offerte il y a plus de quarante ans. Cela n’est pas une surprise, car elle traite des lois divines immuables. Dieu a dit : « Car je suis l’Eternel, je ne change pas » (Malachie 3 :6).

Même les érudits laïcs reconnaissent que les tout premiers chrétiens fondaient leur vie sur la grande Loi spirituelle de Dieu – c’est-à-dire les Dix Commandements. Lorsqu’ils disaient « le Seigneur Jésus-Christ », ils reconnaissaient que le mot « Seigneur » signifiait le « Chef » – Celui à qui vous obéissez ! Jésus a constamment rappelé, qu’ils étaient essentiels dans nos rapports avec Lui. « Pourquoi m’appelez-vous Seigneur, Seigneur ! Et ne faites-vous pas ce que je dis ? » (Luc 6 :46).

J’espère et je prie que vous étudierez cette brochure attentivement, et que vous en viendrez à apprécier la loi divine – cette même loi qui sera appliquée au cours du Millénium tout proche – et qui est une bénédiction pour les individus, les familles ainsi que les nations qui l’observeront, en suivant l’exemple parfait de notre Sauveur Jésus-Christ.

Les clés pour comprendre

Notre époque est connue comme étant celle où les lois sont peu respectées. Le crime et la violence s’accroissent à un rythme effarant, parce qu’on fait fi de la loi ou de l’autorité établie, qu’il s’agisse de celle de Dieu ou de celle des hommes ! Sur la scène internationale, les nations vivent constamment dans la crainte ; elles savent fort bien que les prétendues « garanties » et traités de paix ne valent même pas le papier sur lequel ils ont été rédigés. Il n’y a pas de loi – pas de respect pour l’autorité – de par le monde. C’est l’environnement dans lequel nous évoluons !

La source de la loi

Les hommes ont perdu tout respect pour la loi, parce qu’ils ont oublié quelle est la véritable source de toute loi et de toute autorité ! La Bible dit : « Un seul est législateur et juge, c’est celui qui peut sauver et perdre » (Jacques 4 :12). Ce Législateur n’est autre que le Dieu tout puissant. Dans leur quête d’une prétendue « sérénité », ou d’une « religion satisfaisante », les hommes ont totalement oublié le Dieu suprême qui gouverne l’univers ! Il n’est donc pas surprenant que les jeunes d’aujourd’hui – dont certains seront les dirigeants de demain – aient une attitude hostile à la loi. Feu Dr. Rufus von Klein Smid, chancelier de l’Université du sud de la Californie, a déclaré : « Je n’ai pas d’objection à ce que l’on insiste sur l’importance de la science comme on le fait actuellement ; mais nous payons pour aider les écoles qui agissent, du 1er septembre au 30 juin, comme s’il n’y avait pas de Dieu. » Dr. von Klein Smid fit remarquer que « l’absence de valeurs morales », chez les jeunes, est la conséquence directe d’un tel enseignement. Lorsqu’on ignore Dieu, il n’y a plus de norme réelle de conduite. Il en résulte dérèglement, misère et chaos spirituel. A l’heure actuelle, la tendance de presque toutes les dénominations religieuses est d’essayer de « moderniser », ou de « démocratiser » Dieu ; elles cherchent à se débarrasser de l’autorité que Dieu a sur nous tous – qui sommes Ses créatures. Après avoir fait son « dieu » favori à son image, l’humanité ne peut plus éprouver de crainte respectueuse envers lui. Elle ne le craint pas, et veut encore moins obéir à une « créature » issue de son imagination ! Cependant, le message de Jésus-Christ se rapportait au Dieu suprême, qui a créé cette terre ! Ce Dieu bénit ceux qui obéissent à Ses lois, mais Il châtie ceux qui désobéissent. Le Jésus-Christ de la Bible a toujours prêché l’Evangile du Royaume de Dieu (Marc 1 :14 ; Luc 4 :43). Autrement dit, Il prêcha la bonne nouvelle du règne divin – du gouvernement de Dieu. Il a dit : « Repentez-vous, et croyez à la bonne nouvelle » (Marc 1 :15). Avant que le sang répandu par Jésus-Christ n’efface nos transgressions, nous devons nous repentir de nos péchés, sincèrement croire en Lui, et L’accepter en tant que notre Sauveur. Mais nous repentir de quoi ? Du péché, bien sûr ! Qu’est-ce que le péché ? Quoi qu’en disent les idées contradictoires, communément admises par un grand nombre de dénominations religieuses, la Bible déclare sans ambiguïté que « le péché est la transgression de la loi » (1 Jean 3 :4) la transgression de la loi divine spirituelle – les Dix Commandements. Voilà, en peu de mots, la définition de ce qu’est le péché ! Avant que Dieu ne pardonne nos péchés, nous devons premièrement nous repentir d’avoir transgressé les lois divines. Nous devons apprendre à craindre et à respecter Dieu, en tant que notre Roi et Maître, et en tant que Souverain suprême de tout l’univers. Salomon, l’homme le plus sage qui ait jamais vécu, a écrit sous l’inspiration divine : « La crainte de l’Eternel est le commencement de la science [sagesse] » (Proverbe 1 :7). Cette crainte n’est pas une crainte envers Sa personne, mais un respect profond, une vénération intense à l’égard de l’autorité de Dieu, de Sa puissance, de Sa sagesse et de Son amour.

L’homme est incomplet sans la foi en Dieu. Séparé de Lui, il est sans but ; sa vie est vide, frustrante et confuse. Le moyen d’échapper à ce vide et à cette confusion peut sembler simple et banal de prime abord, mais il est réel et efficace. Il faut cesser d’adorer de faux dieux, et revenir au Dieu de la Bible – Celui de la création, le Dieu qui gouverne l’univers. Pour résumer la voie qui mène à l’accomplissement du désir intense de l’homme de jouir d’une vie heureuse, Salomon a écrit : « Ecoutons la fin du discours : Crains Dieu et observe ses commandements. C’est là ce que doit faire tout homme » (Ecclésiaste 12 :13). L’homme est frustré et incomplet sans ce contact vivant avec Dieu – c’est-à-dire sans marcher selon Sa voie et sans observer les commandements. L’obéissance aux commandements divins peut procurer la paix, la sérénité et la joie à toutes les nations et à tous les peuples de la terre. Telle est la réponse à tous nos problèmes, qu’ils soient d’ordre individuels ou collectifs. C’est la façon de vivre que Jésus-Christ enseignera, lorsqu’Il viendra éduquer ce monde (Michée 4 :2).

Comprenez-vous réellement les commandements divins ?

Le roi David était un homme selon le cœur de l’Eternel (Actes 13 :22). Après sa résurrection, il gouvernera toute la nation d’Israël, au cours du Millénium (Ezéchiel 37 :24), lorsque le Christ amènera la paix ici-bas. David a écrit : « Combien j’aime ta loi ! Elle est tout le jour l’objet de ma méditation » (Psaume 119 :97). Il étudiait et méditait les lois divines. Il apprit comment les appliquer dans toutes les circonstances de sa vie, et cela lui permit d’avoir de la sagesse. « Tes commandements me rendent plus sage que mes ennemis » (verset 98). La loi divine montra à David la voie à suivre – une manière de vivre. Il dit encore : « Ta parole est une lampe à mes pieds, et une lumière sur mon sentier » (verset 105). Tout au long de ce Psaume, David déclare combien il aime la loi, et l’utilise en tant que guide dans sa vie.

Faites-vous de même ? Probablement pas. On vous a peut-être enseigné – et vous avez peut-être cru – que les lois divines avaient été abolies, parce que vous ne vous êtes pas rendu compte qu’elles révèlent la nature et le caractère de Dieu Lui-même. « Vous serez saints, car je suis saint », a dit Dieu (1 Pierre 1 :16). Les véritables chrétiens, le « petit troupeau », sont décrits comme étant ceux « qui gardent les commandements de Dieu et qui retiennent le témoignage de Jésus » (Apocalypse 12 :17). Dieu donne la description suivante du caractère des saints : « C’est ici la persévérance des saints, qui gardent les commandements de Dieu et la foi de Jésus » (Apocalypse 14 :12). Si vous désirez faire partie des saints de Dieu qui échapperont aux sept derniers fléaux, il faudra que vous possédiez cette foi vivante – la foi obéissante – au Dieu suprême, à travers Jésus-Christ qui vit Sa vie en nous ! Il sera nécessaire d’apprendre et d’observer la loi divine spirituelle, telle qu’elle nous est révélée dans les Dix Commandements ! A cette fin, étudiez réellement cette brochure, examinez chaque passage biblique mentionné, et vivez selon cette sainte loi spirituelle.

Le Dieu suprême d’Israël

Afin de bien comprendre les Dix Commandements et d’en saisir l’importance, examinons brièvement dans quelles circonstances ils furent donnés. Rappelons-nous que Moïse et les Israélites avaient conservé la connaissance que leur Dieu était le Créateur des cieux et de la terre – Celui qui avait provoqué le déluge du temps de Noé, leur ancêtre. Or, le Dieu d’Israël venait de les délivrer de la servitude d’Egypte, en réalisant des miracles fantastiques. Il les avait libérés d’Egypte en les faisant traverser le lit de la mer Rouge, dont les flots s’érigeaient à leur droite et à leur gauche comme deux grandes murailles liquides (Exode 14).

Dieu S’occupa d’eux et leur rappela Ses lois qu’ils avaient en partie oubliées. Avant même qu’ils eussent atteint le mont Sinaï, Il fit cesser tout doute dans leur esprit, quant au jour qui était Son sabbat, en faisant une série de miracles (Exode 16). D’après Exode 18, Moïse jugeait déjà le peuple selon les lois et les ordonnances de Dieu (verset 16). Arrivés au mont Sinaï, Dieu proposa, non pas de leur donner une nouvelle loi, mais de conclure un pacte – ou accord – avec eux ; ils allaient être Son peuple, et Lui-même serait leur Dieu, s’ils obéissaient fidèlement à Ses lois, à Ses ordonnances et à Ses statuts. Puisque les Dix Commandements représentaient – et représentent toujours – la loi divine spirituelle et fondamentale (Romains 7 :14), ils constituaient une partie de cet accord conclu entre Dieu et Israël.

Longtemps avant le Sinaï, Dieu avait particulièrement béni Abraham, le « père des croyants » (Romains 4 :11, version Parole Vivante), « parce qu’Abraham a obéi à ma voix, et qu’il a observé mes ordres, mes commandements, mes statuts et mes lois » (Genèse 26 :5). Il est donc certain qu’Abraham connaissait et obéissait aux Dix Commandements.

Du fait qu’il s’agissait de Ses lois saintes, Dieu les donna avec un grand déploiement de puissance, pour les distinguer du reste de l’alliance, I1 les écrivit de Sa propre main. Veuillez noter le contexte du 19ème chapitre de l’Exode. Dieu ordonna à Son peuple de se purifier et d’être prêt pour le troisième jour, lorsqu’Il descendrait vers eux (versets 10-11). « Le troisième jour au matin, il y eut des tonnerres, des éclairs, et une épaisse nuée sur la montagne, le son de la trompette retentit fortement, et tout le peuple qui était dans le camp fut saisi d’épouvante » (verset 16). Lorsque Dieu proclama de Sa propre voix les Dix Commandements, Il manifesta Sa puissance. Tandis qu’Il descendait dans toute Sa gloire sur le mont Sinaï, la « fumée s’élevait comme la fumée d’une fournaise, et toute la montagne tremblait avec violence » (verset 18).

Dans ce décor de gloire, de majesté et de puissance, Il proclama les Dix Commandements au peuple qui tremblait de terreur, en bas de la montagne. Sa voix puissante dut littéralement secouer ces gens-là, alors qu’elle se répercutait à travers le pays, comme le bruit du tonnerre (Psaume 104 :7).

Le premier commandement

C’est ainsi que Dieu commença à énoncer les Dix Commandements, à révéler à nouveau les lois de la vie qui ont pour conséquence la réussite, le bonheur et la paix. A notre époque où prédominent le raisonnement humain et l’agnosticisme, il est important de remarquer que le Tout-Puissant parla d’abord, non pas de la « fraternité humaine », mais de l’obéissance et du culte à l’égard de Dieu – le Créateur et le Dirigeant des cieux et de la terre, le Dieu personnel de ceux qui Le servent et qui Lui obéissent ! « Alors Dieu prononça toutes ces paroles en disant : Je suis l’Eternel, ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Egypte, de la maison de servitude. Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face » (Exode 20 :13). C’est le premier et le plus grand des commandements. Etudiez-le avec soin, méditez-le comme le fit David. « Je suis l’Eternel, ton Dieu » est une phrase qui révèle plus que ce que l’on pourrait croire à première vue. Le « Je » qui parlait avec une puissance fantastique est le grand Créateur des cieux et de la terre. De par Sa façon même de Se manifester, Il démontra Sa puissance en envoyant le tonnerre et des éclairs, et en secouant littéralement le mont Sinaï.

Le premier commandement et vous

Après avoir vu avec quelle puissance et avec quel pouvoir Dieu S’est manifesté au mont Sinaï, lorsqu’Il proclama les Dix Commandements, examinons maintenant comment chacun d’eux s’applique à nous, personnel-lement. Si vous êtes chrétien, vous devez vous rappeler que Jésus-Christ, le Fondateur du christianisme, a dit que vous devez vivre de toute parole qui sort de la bouche de Dieu (Matthieu 4 :4). Grâce à Son aide, vous devez vivre selon les commandements divins, afin d’obtenir la vie éternelle (Matthieu 19 :17).

Comment, dans ce cas, le premier commandement s’applique-t-il à vous ? Le Créateur déclare : « Je suis l’Eternel, ton Dieu. » Est-Il réellement votre Dieu que vous servez et à qui vous obéissez ? Vous êtes-vous forgé d’autres « dieux » ? Rendez-vous un culte selon les « traditions des hommes », au sujet desquelles Jésus a dit qu’elles finiraient par vous faire adorer Dieu en vain ? (Marc 7 :7.) Ce sont des considérations auxquelles vous devriez penser !

Dieu a fait sortir les chrétiens « du pays d’Egypte », c’est-à-dire de la servitude. Tout au long de la Bible, « l’Egypte » est utilisée comme représentation symbolique du péché. Ceux qui ne sont pas convertis sont soumis à leurs propres convoitises, et à l’esclavage organisé du système païen de ce monde. Lorsqu’une personne est réellement convertie, elle sort de son plein gré de cette servitude. Vous devez savoir si vous êtes réellement sorti des fausses traditions et des voies de ce monde, et si vous vous êtes repenti de vos péchés personnels.

Dieu ordonne : « Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face. » Avez-vous mis quelqu’un ou quelque chose à la place de Dieu ? Votre temps, vos intérêts, le travail que vous faites, sont-ils à vos yeux plus importants que le véritable Dieu ? Quelle idole avez-vous placée entre Lui et vous, entre l’étude de Sa parole et le fait de vivre selon elle ? Dieu dit : « Les cieux racontent la gloire de Dieu, et l’étendue manifeste l’œuvre de ses mains » (Psaume 19 :2). En maints endroits, la Bible déclare que Dieu est le Créateur de l’univers. C’est Lui qui donne la vie et le souffle à toutes les créatures (Genèse 1). Pensez-vous réellement à Lui ? Lui rendez-vous un culte en tant que votre Créateur, qui vous donne l’air que vous respirez ? Vous le devriez, car cela fait partie du culte qu’on doit rendre au véritable Dieu, en excluant tous les faux dieux que l’on pourrait avoir !

De nos jours, la plus grande séduction n’est ni le communisme ni l’athéisme, mais la doctrine païenne de l’évolution. Elle représente une tentative en vue d’expliquer la création sans le Créateur. Elle nie le véritable Dieu, Sa nature et Son poste. Et pourtant, elle constitue le fondement majeur de « l’éducation » de ce monde. La sagesse humaine n’est que folie devant Dieu (1 Corinthiens 1 :20) ! Dans la Bible, Dieu ne Se révèle pas uniquement en tant que notre Créateur, mais encore comme Celui qui maintient et qui gouverne Sa création – intervenant dans les affaires de Ses serviteurs pour les guider, les bénir et les délivrer, si nécessaire. David a dit : « Je t’aime, ô Eternel, ma force ! Eternel, mon rocher, ma forteresse, mon libérateur ! Mon Dieu, mon rocher, où je trouve un abri ! Mon bouclier, la force qui me sauve, ma haute retraite ! » (Psaume 18 :2-3). David fit appel à Lui maintes et maintes fois, pour qu’Il intervienne, le délivre de situations délicates ou de diverses calamités.Vous adressez-vous à Dieu lorsque de telles choses se produisent dans votre vie, ou vous fiez-vous à votre propre force, et à des moyens purement humains ?

Le dessein divin

Jésus a dit que lorsque nous prions, nous devons nous adresser à Dieu en tant que notre « Père » (Matthieu 6 :9), qui veille sur Ses enfants, les bénit et les protège. Dieu châtie également tous ceux qu’Il aime (Hébreux 12 :6). Il est, en effet, le père de l’humanité. En créant l’homme, Il a dit : « Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer » (Genèse 1 :26). L’homme a été fait à l’image divine. Il a reçu certaines responsabilités, comme par exemple la domination sur toutes les créatures qui peuplent la terre. Certains pouvoirs limités lui ont été octroyés pour faire ou pour « créer » certaines choses. Dieu a pour dessein que nous devenions finalement Ses enfants spirituels (1 Jean 3 :2). Un jour, l’homme doit naître de l’Esprit – être composé d’esprit (Jean 3 :6). Il fera partie de la Famille divine. Mais pour cela, nous devons vaincre notre nature humaine au cours de cette vie, nous devons apprendre à observer les lois divines grâce à l’aide du Saint-Esprit. C’est ainsi que nous naîtrons un jour dans Sa Famille et dans Son Royaume (pour en savoir davantage, lisez notre brochure gratuite, intitulée Votre ultime destinée).

Et pourtant, même en cela, la science et la civilisation cherchent à rivaliser avec Dieu ; elles deviennent de faux dieux ! La science tente de donner à l’homme une puissance qui excède de loin ses propres capacités à manipuler de telles forces. Comme l’ancien président américain Eisenhower l’a dit dans son discours d’investiture : « La science semble nous avoir octroyé, comme don final, le pouvoir de rayer la vie humaine de cette planète. » De nos jours, les scientifiques s’acharnent à tenter de coloniser les cieux, tandis que sur terre notre civilisation persiste à croire que l’homme, en fin de compte, est le juge de ce qui est bien ou mal. Que nous nous en rendions compte ou non, cette attitude charnelle – cette attitude de rejet de Dieu – imprègne chacune des phases et chacun des aspects de la civilisation actuelle !

Quel “Dieu” servez-vous ?

La plupart des gens qui se contentent d’aller plus ou moins régulièrement à l’église, et de considérer leur religion comme allant de soi, ne savent pas en réalité ce qu’est le véritable culte. Ils ne se rendent pas compte que leur religion devrait affecter chacune de leurs pensées, de leurs paroles et de leurs actions, tout au long de leur vie. Dans tout ce que vous pensez, ce que vous dites et ce que vous faites, ou bien vous servez Dieu ou bien vous servez votre propre convoitise – ou encore, Satan le diable ! L’apôtre Paul a écrit sous l’inspiration divine : « Ne savez-vous pas qu’en vous livrant à quelqu’un comme esclaves pour lui obéir, vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez, soit du péché qui conduit à la mort, soit de l’obéis-sance qui conduit à la justice ? » (Romains 6 :16). Il n’y a pas de position intermédiaire ! Soit vous cherchez à plaire à Dieu en Le servant continuellement et en obéissant à Ses lois, soit vous obéissez à votre propre convoitise ! A quoi passez-vous votre temps ? Car votre temps, c’est votre vie ! La Bible nous dit : « Rachetez le temps, car les jours sont mauvais » (Ephésiens 5 :16). Combien de temps consacrez-vous à l’étude de la parole et des lois divines, en les méditant comme le fit David ? Pendant combien de temps, chaque jour, priez-vous Dieu avec ferveur ? Combien de temps passez-vous à parler de la Bible en famille, à écrire un mot d’encouragement à quelqu’un, et à vous intéresser aux autres ?

Pour la plupart de ceux qui se disent chrétiens, la religion occupe simplement un petit « coin » de leur existence. Malheureusement, le jour viendra où ils se rendront compte que cette sorte de religion n’est qu’une fausse religion et un faux culte ! Quelle est la chose la plus importante pour vous ? Lorsque quelqu’un posa cette question à Jésus-Christ, notre Sauveur, Il répondit : « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. C’est le premier et le plus grand commandement. Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes » (Matthieu 22 :37-40).

La destinée de toutes les nations et de tous les individus dépend de ces deux commandements ! Ceux qui sont disposés à obéir à ces deux commandements – tels que ceux-ci sont développés tout au long de la Bible – seront bénis ! Sinon, ils seront maudits et malheureux ! Chacune des prophéties écrites contre une nation montre que Dieu savait d’avance que cette dernière désobéirait, en se détournant des lois et des commandements divins ! Ce sont des lois vivantes – au même titre que la loi de la pesanteur – qui dirigent le monde où nous vivons !

Aimer Dieu par-dessus tout

Jésus a dit que le plus grand commandement consiste à aimer Dieu de tout notre cœur, de toute notre âme et de toute notre pensée. Nous devons adorer et servir Dieu de tout notre être ! Chaque fois que vous pensez à quelque chose de beau ou de magnifique, chaque fois que vous en entendez parler ou que vous le voyez, vous devriez penser à Dieu. « Toute grâce excellente et tout don parfait descendent d’en haut, du Père des lumières, chez lequel il n’y a ni changement, ni ombre de variation » (Jacques 1 :17). Du fait que vous L’aimez, que vous savez que Sa voie est juste, et que vous L’adorez réellement, vous devriez méditer chaque jour Ses lois et Sa parole. Vous devriez étudier régulièrement la Bible, afin de vivre de toute parole qui sort de la bouche de Dieu. Vous devriez Le prier chaque jour, de tout votre cœur, comme Jésus le fit, en nous donnant un exemple. Chaque fois que vous constatez que Dieu vous ordonne, dans Sa parole, de faire quelque chose, vous devriez dire : « Oui Seigneur », et non pas discuter en cherchant à raisonner ou à éluder la question, comme tant de prétendus chrétiens le font, aujourd’hui. Sachant que Dieu vous a créé, et que votre vie Lui appartient, vous devriez offrir votre corps à Dieu, en tant que sacrifice vivant, comme l’apôtre Paul l’a écrit (Romains 12 :1). Vous devriez servir Dieu et Lui obéir de tout votre être – d’un cœur bien disposé – afin de vous préparer personnellement, et afin de faire avancer l’Œuvre de propagation du message de l’établissement du gouvernement de Dieu, lequel finira par établir une paix réelle sur la terre. Votre attitude devrait toujours être celle de Jésus-Christ, votre exemple, qui a dit en donnant Sa vie : « Toutefois, que ma volonté ne se fasse pas, mais la tienne » (Luc 22 :42).Voilà ce que signifie la véritable adoration ! C’est ainsi qu’il faut observer le premier et le plus grand des commandements !

Le deuxième commandement

Dans le sermon ou la prédication qu’Il donna sur la montagne, Jésus déclara : « Celui donc qui supprimera l’un de ces plus petits commandements et qui enseignera aux hommes à faire de même sera appelé le plus petit dans le royaume des cieux ; mais celui qui les observera, et qui enseignera à les observer [même les plus petits commandements], celui-là sera appelé grand dans le royaume des cieux » (Matthieu 5 :19).

Tout au long de Son message, Jésus expose, explique et développe les Dix Commandements. Il montre que cette loi spirituelle est une loi vivante – comme la loi de la pesanteur. Lorsqu’on la transgresse, on en subit les conséquences !

Nous avons déjà constaté que lorsque les individus et les nations violent le premier commandement – « Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face » (Exode 20 :3) – ils s’attirent un châtiment inévitable, sous la forme de souffrances et de misère. Lorsqu’ils se détournent du but de la vie, ils se soustraient aux lois qui leur procureraient le bonheur, la paix et la joie.

Ceux qui sont « coupés » de Dieu sont malheureux ; ils éprouvent des sentiments de vide et de frustration. Que ce soit à cause de la guerre, ou par suite de maladie ou d’accident, le sort ultime de tous ceux qui sont séparés de Dieu est une mort ignominieuse, sans espoir de vie éternelle (Romains 6 :23 ; Apocalypse 21 :18).

Ce que déclare le deuxième commandement

Il manque quelque chose à l’homme, car l’homme s’est éloigné lui-même du véritable culte à rendre au véritable Dieu. Le premier commandement déclare qu’il faut uniquement adorer Dieu : « Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face » (Exode 20 :3). Le deuxième commandement nous indique les pièges à éviter dans notre culte à Dieu, afin d’être continuellement bénis, ainsi que notre progéniture : « Tu ne te feras point d’image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre. Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point ; car moi, l’Eternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis l’iniquité des pères sur les enfants jusqu’à la troisième et à la quatrième génération de ceux qui me haïssent, et qui fais miséricorde jusqu’en mille générations à ceux qui m’aiment et qui gardent mes commandements » (Exode 20 :4-6).

L’esprit naturel de l’homme réclame quelque chose pour l’aider dans le culte qu’il rend à Dieu. Il désire un objet physique pour lui « rappeler » le Dieu invisible, une « aide » quelconque pour adorer. Et pourtant, c’est exactement ce que ce commandement interdit ! Jésus a dit : « Mais l’heure vient, et elle est déjà venue, où les véritables adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité ; car ce sont là les adorateurs que le Père demande » (Jean 4 :23). Seuls les véritables adorateurs sont capables d’adorer le Père en esprit et en vérité. Les autres essaient d’adorer sous une forte quelconque, mais parce qu’ils limitent leur culte à une conception erronée de Dieu, leur adoration se fait, dans une large mesure, en vain. « Dieu est esprit, et il faut que ceux qui l’adorent, l’adorent en esprit et en vérité » (verset 24). Lorsqu’on a recours à une représentation quelconque de Dieu, on nie ce qui est essentiel en Lui. En effet, Dieu est l’essence de toute puissance, de toute sagesse et de tout amour. Il est infini. Lorsqu’une personne érige une image physique ou mentale de Dieu, elle limite automatiquement, dans sa pensée et dans son culte, le Dieu qui ne peut pas être limité !

Le fondement de l’idolâtrie

Après avoir réitéré les Dix Commandements, Dieu mit Israël en garde contre toute forme d’idolâtrie : « Vous ne vous ferez point d’idoles, vous ne vous élèverez ni image taillée, ni statue, et vous ne placerez dans votre pays aucune pierre ornée de figures, pour vous prosterner devant elle ; car je suis l’Eternel, votre Dieu » (Lévitique 26 :1). Il a toujours été contre toute forme d’idole ou d’image utilisée pour le culte. Précisons que Dieu ne condamne pas l’art ou la sculpture, mais le fait de placer un tableau, une image ou une représentation quelconque « afin de se prosterner » devant ces choses. Dans l’ordre initial qui se trouve dans Exode 20 :4-6, Il ne condamne pas nécessairement chaque tableau et chaque statue, mais l’adoration devant ces objets : « Tu ne te prosterneras point devant elles, et tu ne les serviras point. » Ainsi, c’est le mauvais usage de l’art ou de la sculpture en tant que forme de culte, ou « d’accessoire » de culte, que Dieu condamne ! Le fondement de toute idolâtrie est que l’homme, entêté et rebelle, refuse de se soumettre à Dieu et de L’adorer comme il convient. Ne connaissant pas Dieu et n’ayant pas Son Esprit, il croit avoir besoin d’une « représentation » quelconque pour l’aider à adorer l’idée qu’il se fait de son Créateur. Ce deuxième commandement ne parle pas directement de l’adoration d’une idole, cela est déjà interdit par le premier commandement. Il défend surtout l’utilisation d’une représentation physique quelconque, pour adorer le Dieu invisible.

Un individu vraiment converti connaît Dieu

Celui qui connaît réellement Dieu comme un Père – et qui est continuellement en communion avec Lui – n’a nul besoin d’un tableau ou d’une image pour l’aider à prier. Si tel n’est pas le cas, on ne connaît pas Dieu – et on manque manifestement de Saint-Esprit. Pour adorer Dieu en esprit, nous devons avoir le Saint-Esprit. « Si quelqu’un n’a pas l’Esprit de Christ, il ne lui appartient pas » ! (Romains 8 :9). Dieu ne donne Son Saint-Esprit qu’après une repentance sincère précédant le baptême – et seulement à ceux qui « lui obéissent » (Actes 2 :38 ; 5 :52). Au cours des âges, très peu d’individus se sont véritablement soumis à Dieu pour Lui obéir, pour marcher avec Lui, pour Le laisser guider chaque pensée, chaque parole et chaque action. En conséquence, nombreux sont ceux qui ne connaissent pas Dieu. Il leur apparaît éloigné – irréel – nébuleux. C’est pour cette raison qu’ils ont besoin de quelque chose, afin de les aider à réaliser que Dieu existe et qu’Il écoute leurs prières !

Les tableaux représentant Jésus

Des milliers de prétendus chrétiens font usage d’images ou de tableaux, censés représenter Jésus-Christ, dans le culte qu’ils Lui vouent – ils en accrochent même aux murs de leurs habitations. Que dit la Bible au sujet de ces représentations ? Etant donné que Jésus-Christ est Dieu (Hébreux 1 :8), toute représentation de Sa personne est déjà une violation du deuxième commandement. En outre, pour ceux qui pourraient éprouver le désir de « raisonner » ou de discuter à ce sujet, les prétendus portraits du Christ n’ont pas la moindre ressemblance avec Son aspect réel. Jésus, alors qu’Il était dans la chair, était Juif (Hébreux 7 :14). Les traits qui apparaissent dans les tableaux, lesquels, censément, Le représentent n’ont en général rien de juif ! L’apôtre Paul écrit : « La nature elle-même ne vous enseigne-t-elle pas que c’est une honte pour l’homme de porter de longs cheveux ? » (I Corinthiens 11 :14). Et pourtant, presque tous les tableaux représentent Jésus comme un homme aux longs cheveux, ayant de doux traits féminins, et des yeux dont l’expression sentimentale est pitoyable ! Ce n’est pas là le Christ dont la Bible parle !

Il ne fait aucun doute que Jésus avait un aspect viril. Il était charpentier et devait travailler à l’extérieur. Il passa la plus grande partie de Son temps dehors, même au cours de Son ministère. Vous pouvez donc constater que les crucifix, les tableaux et les représentations de Jésus sont en opposition directe avec la description qui est donnée de Lui dans la Bible. Ils donnent à tout point de vue une fausse impression du véritable Jésus-Christ. Son visage devait être hâlé, et Son apparence n’était point efféminée. Ses cheveux étaient courts, comme doivent l’être ceux d’un homme. Il n’avait pas de traits particulièrement beaux : « Il n’avait ni beauté, ni éclat pour attirer nos regards, et son aspect n’avait rien pour nous plaire » (Esaïe 53 :2). Jésus était un jeune Juif normal et en bonne santé. Il était plein de sérieux et de conviction. Il prêchait avec force le message du Royaume de Dieu. S’il nous arrivait à songer à Son apparence, nous devrions penser, tout au moins en termes généraux, à celle qu’Il a aujourd’hui. L’apôtre Jean Le décrit dans Apocalypse 1 :14-16 : « Sa tête et ses cheveux étaient blancs comme de la laine blanche, comme de la neige ; ses yeux étaient comme une flamme de feu, son visage était comme le soleil lorsqu’il brille dans sa force. »

Le visage de Jésus brille maintenant d’un vif éclat et avec puissance. Nous autres humains, nous ne pourrions pas Le regarder en face. Beaucoup de gens disent qu’ils n’adorent pas ces tableaux ou ces images. Il est possible qu’il en soit ainsi, mais il ne fait pas de doute que, cette fausse représentation, ou cette idée erronée du Christ, leur vient souvent à l’esprit lorsqu’ils pensent à Lui, ou lorsqu’ils prient. Ces faux tableaux et ces statues s’interposent entre eux et le Christ. Ils Le séparent de ceux qui L’adorent ! L’utilisation de telles images ou de représentations revient à violer le deuxième commandement ; elle limite en même temps notre conception du Christ Vivant, qui est assis à l’heure actuelle dans Sa gloire, à la droite de Dieu le Père, au ciel, le visage brillant comme le soleil dans toute sa force !

Une vaine adoration

L’une des formes les plus courantes de l’idolâtrie moderne consiste à faire une sorte d’idole d’une Eglise, ou de la société dans laquelle on vit. Pour beaucoup de gens, la société, avec ses impératifs, ses coutumes et ses traditions, devient un « dieu » au sens propre du terme. Beaucoup ont peur d’agir différemment de la masse, ou d’être considéré comme un « original ». Ils estiment devoir se conformer aux voies du monde, mais Dieu nous ordonne : « Ne vous conformez pas au siècle [le monde] présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence » (Romains 12 :2). Pour ceux qui pensent que les voies et les pratiques de la société sont bonnes, il doit sembler très difficile d’obéir à ce commandement. La Bible nous montre que bon nombre de gens, à l’époque de Jésus, aimaient « la gloire des hommes plus que la gloire de Dieu » (Jean 12 :43).

Si vous obéissez aveuglement aux coutumes et aux traditions de votre famille, de votre Eglise ou de la société, à la place des ordres divins énoncés dans les Ecritures, vous êtes coupable d’idolâtrie. Ce groupe, ou cette institution devient votre idole en se substituant au véritable Dieu ! Même le cérémonial de certains services religieux, si beau et raffiné soit-il, peut être un sujet d’idolâtrie, s’il fait appel à nos sens physiques, et s’il se substitue au véritable culte de Dieu « en esprit ». La Bible mentionne que, de nos jours, des gens ont « l’apparence de la piété », mais ils renient « ce qui en fait la force » (2 Timothée 3 :5).

Le Créateur suprême, le Souverain invisible et éternel, nous dit comment L’adorer : « Voici sur qui je porterai mes regards : sur celui qui souffre et qui a l’esprit abattu, sur celui qui craint ma parole » (Esaïe 66 :2). Nous devons adorer Dieu en nous adressant directement à Lui – avec un cœur humble et bien disposé. Nous devons étudier Sa parole et la laisser nous corriger, en tremblant devant Son autorité ! Nous devons prier Dieu à genoux, chaque jour, et également en silence, alors que nous vaquons à nos activités habituelles. Il faut en arriver à Le connaître et à L’aimer comme notre « Père ». Comme toute cette brochure l’explique : « Car l’amour de Dieu consiste à garder ses commandements. Et ses commandements ne sont pas pénibles » (1 Jean 5 :3). C’est de cette manière que vous aimerez et honorerez sincèrement votre Créateur en vivant dans l’obéissance aux Dix Commandements – comme Jésus l’a fait avant nous.

A l’instar d’Enoch, de Noé et d’Abraham, un véritable chrétien a besoin d’apprendre à « marcher avec Dieu », à Lui céder complètement, et à être en communion constante et croissante avec Lui. S’il est guidé par le Saint-Esprit, il ne lui viendra même pas à l’idée d’envisager d’utiliser une statue, une idole ou un tableau, en tant qu’aide, pour prier ou pour adorer le Souverain suprême de l’univers, qui est en même temps notre Père céleste !

Un avertissement solennel et une promesse

Dieu interdit la fabrication d’une image ou d’une idole qui Le représente, en déclarant : « Car moi, l’Eternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui punis l’iniquité des pères sur les enfants jusqu’à la troisième et à la quatrième génération de ceux qui me haïssent, et qui fait miséricorde jusqu’en mille générations à ceux qui m’aiment et qui gardent mes commandements » (Exode 20 :5-6).

Du fait qu’Il est notre Père et qu’Il souhaite notre bien-être, Dieu est jaloux à notre sujet, Il n’autorise pas Ses enfants – pour leur propre bien – à adorer de faux dieux. Si nous persistons à pratiquer une forme quelconque d’idolâtrie, Dieu dit que même nos enfants, nos petits-enfants et nos arrières petits-enfants souffriront les conséquences de notre iniquité. Cette déclaration a bien des répercussions. Si, dans notre culte, nous mettons une idole, une image, ou quoi que ce soit à la place de Dieu, et si nous tombons sous l’influence de ce faux culte, alors, non seulement nous nous ferons mal à nous-mêmes, mais aussi à nos enfants et à leurs descendants. Autrement dit, nos fausses idées en matière de culte seront transmises à nos enfants, et nuiront à leur vie et à leur bonheur. C’est une chose grave et terrible que de transmettre ainsi à nos descendants une fausse conception de Dieu. C’est même l’une des choses les plus terribles qu’un parent puisse faire ! Tous ceux qui croient, tant soit peu, à la Bible peuvent constater que l’adoration des idoles et des faux « dieux », a automatiquement fait des ravages dans la vie de milliards de personnes. Du fait qu’ils ne connaissent pas leur Créateur, des millions de gens ont été séduits par Satan (Apocalypse 12 :9), et c’est pour cela qu’ils connaissent la guerre, les foyers brisés, la famine, l’esclavage – et toute sorte d’indescriptibles souffrances humaines !

Toutefois, en même temps que cet avertissement, Dieu fait une promesse, pleine de miséricorde, à ceux qui sont disposés à L’adorer comme Il L’ordonne. Il dit qu’Il fera « miséricorde jusqu’en mille générations » à ceux qui L’aiment et qui gardent Ses commandements. Il y a là un contraste remarquable : d’une part, Dieu ne punit l’iniquité que jusqu’à la troisième et à la quatrième génération ; d’autre part, Il fait miséricorde jusqu’à la millième génération. Il convie donc les hommes à adorer leur Créateur en s’adressant directement à Lui, Il les appelle en Sa présence spirituelle. En conséquence, il nous est possible de connaître le Dieu suprême de l’univers en tant que notre Père. Nous pouvons marcher constamment avec Lui et Lui parler. Toutes les fois qu’un homme interrompt ce face à face avec Dieu, il court à la ruine de son caractère – en transgressant le commandement de Dieu. Telle est la signification du deuxième commandement.

Le troisième commandement

Dieu occupe-t-Il réellement la première place dans votre vie ? Une enquête menée auprès de mille cinq cents étudiants a démontré qu’ils préféraient plutôt obéir à leurs propres principes, puis à ceux de leur famille, ensuite à ceux de leurs amis, et dans une moindre mesure, à ceux de la civilisation (en général) et finalement, à ceux que Dieu a prescrits. Il est triste de constater que Dieu figurait à la dernière place du classement établi par ces jeunes gens « instruits » ! N’est-ce pas étrange ? Et pourtant, au cours de la même enquête, 90% des étudiants interrogés ont déclaré croire en Dieu ! Cette prédominance de la léthargie spirituelle et de l’irrespect passif à l’égard de Dieu – et envers la grandeur de Son poste et de Sa puissance – révèle une tendance croissante, même chez ceux qui vont à l’église et qui se disent chrétiens. On aime parler de Dieu, mais on n’éprouve pas de respect profond à l’égard de Son nom. Ce cancer spirituel porte en lui les germes de la destruction de notre civilisation.

Ce que déclare le troisième commandement

Nous avons déjà appris qu’il nous faut prendre garde à ne pas faire un dieu d’un être ou d’un objet quelconque, et à ne pas le mettre à la place du véritable Dieu. Nous avons également appris que nous devons « marcher » avec Dieu, Lui parler au moyen de nos prières, Le connaître davantage et L’adorer « en esprit et en vérité ». Le troisième commandement concerne le nom divin – le poste que Dieu occupe en qualité de Souverain suprême de l’univers : « Tu ne prendras point le nom de l’Eternel, ton Dieu, en vain ; car l’Eternel ne laissera point impuni celui qui prendra son nom en vain » (Exode 20 :7). Dans la Bible, les noms propres ont une signification toute particulière.

Le nom d’Abram fut changé en Abraham – ce qui signifie « père d’une multitude de nations ». C’est précisément ce qu’Abraham allait devenir : le père – ou l’ancêtre – d’une multitude de nations (Genèse 17 :5). Il en est de même des noms que la Bible attribue à Dieu.

Le nom divin identifie Celui que nous adorons

Chacun des noms ou des titres qui appartiennent à Dieu révèle l’un des attributs de Son caractère. En étudiant les Ecritures, nous apprenons à connaître la nature et le caractère de Dieu d’après les noms par lesquels Il se désigne. En d’autres termes, Dieu révèle qui Il est, et ce qu’Il est, en Se désignant par un nom particulier. Lorsqu’on emploie le nom divin de façon à en nier la véritable signification, ou le véritable caractère, on transgresse le troisième commandement. Dieu déclare par l’intermédiaire d’Esaïe : « Ecoutez ceci, maison de Jacob, vous qui portez le nom d’Israël, et qui êtes sortis des eaux [de la source] de Juda ; vous qui jurez par le nom de l’Eternel, et qui invoquez le Dieu d’Israël, mais sans vérité [sincérité] ni droiture ! » (Esaïe 48 :1).

Ceux contre qui cette prophétie est dirigée utilisent le nom divin, mais négligent d’obéir à ce que ce nom révèle. Aussi choquant que cela puisse paraître, il faut mentionner qu’en répétant sans cesse le nom divin dans des sermons ou des prières, un grand nombre de personnes « pieuses » utilisent le nom de Dieu en vain – c’est-à-dire de façon inappropriée ou injustifiée ! Le commandement ajoute : « L’Eternel ne tiendra point pour innocent celui qui aura pris son nom en vain. » Le mot hébreu qui a été traduit ici par « innocent » signifie également « pur » – « l’Eternel ne tiendra point pour pur celui qui aura pris son nom en vain ». Le critère de la pureté spirituelle est l’attitude d’une personne à l’égard du nom divin. Un homme est pur, ou impur, selon la façon dont il utilise ce nom avec respect et sincérité, dans un esprit d’adoration ou par motif de vanité seulement. Réalisez-vous ce que cela signifie ? Cela veut dire qu’il vaut bien mieux renoncer à se servir du nom divin, que d’en parler et de le mentionner fréquemment, sans le respect et l’adoration qu’on lui doit. Ce point important fait l’objet de l’un des Dix grands Commandements de la loi divine spirituelle !

Précisons tout d’abord que le fait de révérer le nom divin ne signifie pas d’essayer de parler l’hébreu ou le grec, ou d’apprendre à prononcer Son nom dans les langues bibliques originales ! Certaines sectes font grand cas d’une telle chose. Elles prétendent que le nom du Père est seulement Jéhovah. D’autres disent que c’est Yahweh ; d’autres encore ont leur propre façon, souvent secrète, de Le nommer. A vrai dire, étant donné que les voyelles, dans l’hébreu ancien, n’étaient pas employées, personne ne connaît la façon exacte de prononcer les différents noms hébreux de Dieu.

L’ouvrage Vocabulary of the Greek Testament de Moulton-Milligan déclare : « De même que chez les Hébreux [onoma, « nom »] dans le Nouveau Testament peut dénoter le “caractère”, le “nom”, “l’autorité” de la personne dont on parle » (page 451). Dieu Lui-même a inspiré Daniel et Esdras à utiliser un mot araméen pour Son nom, dans neuf chapitres de la Bible qu’ils ont écrits dans cette langue ; quant aux rédacteurs du Nouveau Testament, ils ont été inspirés à utiliser des noms grecs pour Le désigner. L’important, dans tout cela, n’est pas le son qui est employé pour décrire Dieu, mais le sens réel que Son nom évoque ! Dans le langage biblique, le nom d’un individu décrit son poste, son autorité et, principalement, son caractère. Les noms de Dieu nous indiquent ce que Dieu représente – ils révèlent Son caractère ! Savez-vous vraiment comment est Dieu ? Respectez-vous Ses différentes fonctions et Son nom comme vous devriez le faire ? Cherchez dans la Bible, et vérifiez !

La nature et le caractère de Dieu

« Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre » (Genèse 1 :1). Dans ce tout premier verset de la Bible, Dieu Se révèle sous le nom hébreu Elohim. Il n’y a qu’un Dieu – mais il y a plus d’un membre dans le Royaume de Dieu ou la Famille divine ! Ce même mot Elohim est employé dans Genèse 1 :26 : « Puis Dieu [Elohim] dit : Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance. » Ici, il est manifeste que plus d’une personne partagent le nom de Dieu – Elohim – et les pages du Nouveau Testament révèlent que Dieu le Père créa toute chose par et à travers Jésus-Christ – qui était avec Dieu, et qui était Dieu dès le commencement (Jean 1 :1-14 ; Ephésiens 3 :9).

A la lecture de ces passages, la Bible révèle donc que Dieu Se compose de plus d’un Etre – Dieu le Père et la « Parole », ou Porte-Parole, qui devint Jésus-Christ en naissant dans la chair. Ce rapport de Père à Fils montre que Dieu est une Famille. La façon dont le mot Elohim est employé dans ces premiers versets de la Genèse, et même ailleurs, indique que Dieu est un Royaume ou une Famille. Il est intéressant de remarquer que Elohim est à la forme plurielle – mais il n’est utilisé ni au singulier, ni au pluriel, tout dépend du contexte. Du fait que Dieu est le Créateur, Il est également le Souverain de Sa création. Nous constatons qu’aussitôt après avoir créé le premier homme et la première femme, Il leur donna des instructions et un ordre : « Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l’assujettissez » (Genèse 1 :28).

Dieu S’appelle aussi El Shaddai, ce qui signifie « Dieu tout puissant ». Il est la source de tout pouvoir. Son nom doit être révéré parce qu’Il représente Celui qui est la source de toute puissance, de tout pouvoir et de toute autorité. Le nom le plus souvent employé dans l’Ancien Testament, et traduit en français par « Eternel », est tiré des lettres hébraïques YHVH, parfois rendues par Yahweh ou Yahveh. Ce mot est à la fois utilisé et défini dans Genèse 21 :33 : « Abraham planta des tamaris à Beer-Schéba ; et là il invoqua le nom de l’Eternel [YHVH], Dieu de l’éternité. » Ce mot hébreu, parfois traduit par Jehovah, montre le caractère divin en tant que Dieu éternellement vivant. Il a toujours existé – et Il existera toujours. Il octroie Ses bénédictions à ceux qui croient en Lui et qui Lui obéissent. Tout au long de la Bible, le nom divin est en rapport avec Ses attributs : Sa puissance, Son existence éternelle, Sa miséricorde, Sa fidélité, Sa sagesse et Son amour. Remarquez comment le prophète David associe le nom et la puissance créatrice de Dieu : « Eternel, notre Seigneur ! Que ton nom est magnifique sur toute la terre ! Ta majesté s’élève au-dessus des cieux […] Quand je contemple les cieux, ouvrage de tes mains, la lune et les étoiles que tu as créées : Qu’est-ce que l’homme, pour que tu te souviennes de lui ? Et le fils de l’homme, pour que tu prennes garde à lui ? » (Psaume 8 :1-5). Ces versets représentent Dieu comme élevant Sa gloire au-dessus de tout. Il n’est donc pas étonnant que Son nom et Son poste doivent être respectés.

Il arrive souvent que l’on entende injurier le nom de notre Créateur et de notre Dieu ! Comment concevoir que l’on puisse maudire et injurier le nom de Celui qui nous donne la vie ! Il y a des expressions fréquemment utilisées qui expriment le souhait que Dieu damne quelqu’un. Pauvres ou riches, des hommes se laissent facilement aller à ce genre de viles imprécations – en pensant souvent qu’il s’agit d’une preuve de « virilité » et de témérité. L’utilisation de ces expressions prend le nom de Dieu à la légère – en Lui demandant de réaliser une malédiction qu’Il n’a jamais eu l’intention d’exécuter. Dieu n’a jamais « damné » qui que ce soit de la manière dont les gens pensent, en général. Cette idée n’est qu’une abominable hérésie ! L’action divine est une action salvatrice, et Dieu n’empêchera personne d’accéder à la vie éternelle, sauf en cas de volonté délibérée de rejeter la voie divine. Dieu dit : « Voici sur qui je porterai mes regards : sur celui qui souffre et qui a l’esprit abattu, sur celui qui craint ma parole » (Esaïe 66 :2). Le même principe s’applique au sujet du profond respect et de la crainte que nous devrions témoigner pour le nom divin – lequel représente le caractère, la parole et les intentions divines.

Peut-on prêter serment ?

Dans bien des pays, il est d’usage de prêter serment devant un tribunal et de jurer sur la Bible, ou en invoquant le nom de Dieu. Mais le Christ nous enseigne « de ne jurer aucunement, ni par le ciel, parce que c’est le trône de Dieu ; ni par la terre, parce que c’est son marchepied ; ni par Jérusalem, parce que c’est la ville du grand roi » (Matthieu 5 :34-35). Le nom divin est tellement sacré et saint que nous n’avons pas le droit de l’invoquer pour appuyer notre parole ou un serment ! En conséquence, même si parfois les autorités publiques vous demandent de lever la main et de « jurer », elles se contenteront bien souvent du terme « j’affirme » au lieu de « je jure ». En fin de compte, la simple affirmation ou la parole d’un véritable chrétien doit avoir plus de valeur que mille serments prêtés à la barre des témoins.

Les titres religieux à proscrire

Quant à l’emploi des titres religieux, le Christ a dit : « N’appelez personne sur la terre votre père ; car un seul est votre Père, celui qui est dans les cieux » (Matthieu 23 :9). C’est clair ! Notre seul Père spirituel est Dieu. Le fait d’appliquer d’une façon quelconque ce terme, ou d’autres termes similaires, en tant que titres religieux à un être humain, constitue un blasphème aux yeux du Créateur. Il est question ici, bien entendu, d’un titre religieux, et non pas du degré de parenté entre certains membres d’une même famille. Le terme de « révérend » appliqué à un être humain – fut-il membre du clergé – représente une autre mauvaise application courante du nom divin. Le mot « révérend » s’applique à une personne digne d’être révérée – à un être digne d’adoration ! Aucun être humain mortel n’est digne d’un tel titre ! Aussi grand serviteur de Dieu que fut l’apôtre Paul, il a déclaré : « Ce qui est bon, je le sais, n’habite pas en moi, c’est-à-dire dans ma chair : j’ai la volonté, mais non le pouvoir de faire le bien » (Romains 7 :18). Quiconque se considérant digne d’être adoré – ou de porter le titre de « révérend » – devra, un jour, s’en repentir, car il aura violé le troisième commandement !

Le péché le plus courant

En enseignant à Ses disciples, et à nous qui sommes chrétiens, comment prier, Jésus-Christ a souligné l’attitude de profond respect que nous devrions éprouver envers Dieu et Son nom. Il a dit : « Notre Père qui es aux cieux ! Que ton nom soit sanctifié ; que ton règne vienne ; que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. »

Cette précision « sur la terre comme au ciel » se rapporte non seulement à la demande « que ta volonté soit faite », mais également avec la demande « que ton règne vienne », et « que ton nom soit sanctifié ». Ces trois points contenus dans la « prière du Seigneur » évoquent la même idée. En effet, nous sanctifions le nom divin en étant soumis à Son Royaume et à Son gouvernement, en faisant Sa volonté et en obéissant à Ses lois. Le fait d’éprouver tout simplement un profond respect pour le son de ce nom ne représente qu’une partie de l’accomplissement du troisième commandement. « Pourquoi m’appelez-vous Seigneur, Seigneur ! et ne faites-vous pas ce que je dis ? » demanda le Christ (Luc 6 :46). Prier Dieu sans Lui obéir est une autre forme de blasphème ! Ceux qui s’imaginent être pieux, qui dissertent de religion et de Dieu, mais qui refusent de Lui obéir sont coupables d’un plus grand péché que ceux qui admettent leurs faiblesses charnelles. L’hypocrisie des dénominations religieuses et des individus censément pieux est, de loin, pire que l’indifférence des gens de la rue à l’égard de la religion. Louer Dieu en étant rebelle à Ses lois constitue un blasphème – c’est prendre le nom divin en vain ! Celui qui prêche, ou qui prie avec éloquence, avec les apparences de la piété, mais qui trans- gresse les commandements divins (Matthieu 5 :19), blasphème en priant ! Cet individu parviendra peut-être à tromper son entourage, mais il ne pourra jamais tromper Dieu !

En parlant de ces gens-là, Jésus a déclaré : « Ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est éloigné de moi. C’est en vain qu’ils m’honorent, en donnant des préceptes qui sont des commandements d’hommes » (Marc 7 :6-7). De nos jours, il y a également beaucoup de gens qui honorent Dieu des lèvres, mais leur culte est vain ! « Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur ! n’entreront pas tous dans le royaume des cieux », a dit le Christ « mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux » (Matthieu 7 :21).

Que Dieu vous accorde le désir d’obéir à Sa volonté et à Ses lois ! Puissiez-vous apprendre à adorer Dieu en esprit et en vérité ! Puissiez-vous apprendre à honorer et à révérer Son saint nom, qui exprime Sa puissance, Sa sagesse, Sa fidélité, Son amour, de même que Sa bonté, Sa patience et Sa miséricorde infinies ! Le nom divin représente le caractère, le poste et la dignité du Dieu suprême qui dirige l’univers entier !

Le quatrième commandement

Quel est donc le sens de la vie ? Quel est le but de l’existence, et quelles sont les lois grâce auxquelles on peut atteindre ce but ? La plupart des gens sont tellement préoccupés par leur souci quotidien de « joindre les deux bouts », qu’ils ne consacrent, pour ainsi dire, pas de temps aux questions spirituelles. L’étude de la Bible, ainsi que la prière, leur paraissent être une perte de temps.

C’est ainsi que l’homme moderne et civilisé ne connaît presque rien au sujet de ses croyances religieuses. Il est lamentablement ignorant des vérités fondamentales de la Bible.

Dieu lui semble « éloigné », et il estime que « la Bible n’est destinée qu’aux vieux et aux prédicateurs ». Quant à lui, il espère s’améliorer « un de ces jours ». Mais comment – et quand ? Quand prendra-t-il le temps d’étudier la Bible, de prier avec ferveur, de méditer les lois divines et le but de la vie ? La réponse sera probablement « jamais » – à moins qu’il n’apprenne à obéir au quatrième commandement du Dieu tout puissant. L’obéissance à ce commandement, lequel est si peu compris, constitue un facteur puissant pour rapprocher l’humanité de Dieu, afin que le Créateur puisse la bénir et la guider.

Explication de ce commandement

Nous avons déjà vu l’importance du péché qui consiste à placer un autre dieu avant le Dieu véritable. Nous avons étudié que Dieu nous ordonne de L’adorer sans nous servir d’images, de représentations ou d’objets physiques, qui pourraient censément nous venir en aide afin d’adorer notre Créateur suprême. Ensuite, nous avons reçu l’avertissement de ne point utiliser le nom divin en vain – ce nom qui représente Sa position, Son caractère, Sa puissance, Sa fonction de Dirigeant suprême du vaste univers. Le quatrième commandement complète la première section du Décalogue, qui règle les rapports entre Dieu et les hommes. Il traite de l’observance d’un signe entre Dieu et ceux qui L’aiment et qui Lui obéissent. « Souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier. Tu travailleras, six jours, et tu feras tout ton ouvrage. Mais le septième jour est le jour du repos de l’Eternel, ton Dieu : tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l’étranger qui est dans tes portes. Car en six jours l’Eternel a fait les cieux, la terre et la mer, et tout ce qui y est contenu, et il s’est reposé le septième jour : C’est pourquoi l’Eternel a béni le jour du repos et l’a sanctifié » (Exode 20 :8-11).

Ce commandement, qui est le plus long des Dix, est celui au sujet duquel les hommes « raisonnent » et discutent le plus ; c’est aussi celui qu’ils voudraient avant tout voir aboli, ou séparé du reste des commandements. Notez qu’il commence par l’injonction de « se souvenir ». Cela prouve qu’il avait déjà été donné auparavant. Dieu rappelait au peuple quelque chose que celui-ci connaissait déjà. « Souviens-toi » du jour du repos pour le sanctifier, c’est-à-dire pour le garder saint. L’homme mortel ne peut rendre saint quoi que ce soit ! En conséquence, afin de saisir pleinement la signification de ce commandement, il nous faut apprendre qui a rendu le jour du sabbat saint – et quand cela a eu lieu. Jésus a dit : « Le sabbat a été fait pour l’homme, et non l’homme pour le sabbat, de sorte que le Fils de l’homme est maître même du sabbat » (Marc 2 :27-28). Notez cela : Jésus a dit que le jour du sabbat « a été fait ». Toute création a son Façonnier ! Notez également que Jésus n’a pas dit que le sabbat avait été fait pour le Juif, mais pour l’homme – pour toute l’humanité. Jésus S’est déclaré, Lui, le Christ, « Maître » du sabbat. Dans cette déclaration, Il affirme qu’Il n’est pas Celui qui est venu abolir le sabbat, mais qu’Il en est le Maître. Au cours de Sa vie terrestre, Jésus observa fidèlement le sabbat. Il donna des instructions précises à Ses disciples sur la façon de l’observer, afin de les libérer des traditions que les Juifs y avaient ajoutées. Avant de poursuivre, posons-nous la question : « Qui a fait le sabbat ? »

Qui a fait le sabbat ?

Afin de comprendre qui a fait le sabbat, comment l’observer et le « garder saint » – et pourquoi nous en souvenir – il nous faut nous reporter au récit biblique de la Création. « Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu. Elle était au commencement avec Dieu. Toutes choses ont été faites par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle » (Jean 1 :1-3). Ici, nous constatons que Jésus-Christ, la « Parole » – ou le « Porte-Parole » – était avec le Père au commencement, et que rien n’a été fait sans Lui – Jésus-Christ ! En tant que second Etre de la Famille divine, le Christ fut l’Instrument du Père pour exécuter la Création. C’est pour cette raison que l’apôtre Paul a déclaré, sous l’inspiration, que « Dieu […] a créé toutes choses par Jésus-Christ » (Ephésiens 3 :9, version Ostervald).

Dans l’Epître aux Hébreux, le Christ est décrit en tant que Fils de Dieu, que le Père « a établi héritier de toutes choses, par lequel il a aussi créé le monde » (Hébreux 1 :2). Ces passages des Ecritures, de même que de nombreux autres, montrent qu’Il était l’Etre au sein de la Divinité qui, par la suite, devint Jésus-Christ. C’est Lui qui a dit : « Que la lumière soit ! » – et la lumière fut. Il créa l’homme et le plaça dans le jardin d’Eden. « Dieu acheva au septième jour son œuvre qu’il avait faite ; et il se reposa au septième jour de toute son œuvre qu’il avait faite. Dieu bénit le septième jour, et il le sanctifia, parce qu’en ce jour il se reposa de toute son œuvre qu’il avait créée en la faisant » (Genèse 2 :2-3).

Jésus a dit que le sabbat fut créé pour l’homme. Ici, nous constatons que le sabbat a été fait lorsque l’homme fut créé ; il a été fait par Celui qui devint Jésus-Christ, en tant que partie intrinsèque de l’environnement de l’homme, au cours de la semaine de la Création. Notez que Dieu a béni le septième jour et l’a « sanctifié » – honneur qui ne fut conféré à aucun des six autres jours précédents. Lorsque Dieu bénit quelque chose, Il lui octroie Sa faveur et le remplit en quelque sorte de Sa présence. On pourrait définir le mot « sanctifier » en disant que cela revient à mettre à part, en vue d’un usage, ou d’un objectif saint. Nous constatons donc que, lors de la Création, le Dieu tout puissant a honoré, et mis à part, une période de temps pour un but et un usage sacrés.

Le sabbat est une bénédiction

Cet aperçu rapide des circonstances de la création du sabbat nous permet de mieux saisir la signification profonde de l’ordre divin : « Souviens-toi du jour du repos, pour le sanctifier. » Par l’intermédiaire de Jésus-Christ, Dieu a rendu saint le septième jour de la semaine, et, de par Son autorité en tant que Créateur, Il nous ordonne de le garder saint. Néanmoins, ce jour a été créé pour l’homme, en tant que grande bénédiction pour toute l’humanité ! Notre Créateur savait que nous aurions besoin d’une période de repos chaque semaine ; c’est pourquoi, Il a créé le sabbat. Tous, autant que nous sommes, nous avons tendance à être trop absorbés par nos soucis, nos tâches et nos plaisirs quotidiens, au cours de la semaine. Mais, au cours du sabbat, nous pouvons – et nous devons oublier notre routine journalière, et nous approcher de Dieu par l’étude, la méditation et la prière. L’humanité a désespérément besoin de ce laps de temps pour être en communion avec son Créateur. Prendre du temps pour songer à Dieu et pour L’adorer, pour prier, pour étudier Sa parole, et pour méditer sur le but de l’existence, ainsi que sur les lois divines, ajoute beaucoup de force et de signification à la vie. Le sabbat est, en effet, l’une des plus grandes bénédictions qui n’aient jamais été octroyées à l’humanité !

Explication de ce commandement

Maintenant que nous comprenons que le commandement relatif au sabbat nous engage autant que ceux contre le meurtre, l’adultère et le mensonge, voyons comment il s’applique à notre vie personnelle. Ce commandement se compose de deux injonctions fondamentales. Tout d’abord : « Souviens-toi du jour du repos pour le sanctifier », et ensuite : « Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage. »

C’est en vertu de l’autorité divine que les six premiers jours de la semaine ont été institués pour le travail de l’homme. C’est la volonté divine que ce dernier gagne son pain quotidien au cours de six jours de travail, chaque semaine. Une personne oisive est ordinairement portée au vice et au péché. La seconde partie de ce commandement est indissociable de la première ! Celui qui ne travaille jamais est totalement incapable d’adorer Dieu. Un travail honnête, réfléchi et tenace, au cours des six jours, est en soi-même un acte de culte et un acte d’obéissance à Dieu. L’homme a été placé dans un monde qui contient tout ce qui est nécessaire à son existence ; mais, pour l’obtenir, il doit travailler. Au jardin d’Eden, Dieu lui avait dit de « cultiver » et de « garder » la terre, c’est-à-dire de l’entretenir (Genèse 2 :15).

Cependant, à l’inverse, celui qui n’interrompt jamais son travail hebdomadaire pour rendre un culte le septième jour, comme Dieu l’a ordonné, est incapable de donner toute sa mesure dans le travail au cours des six autres jours ; cela s’applique à la fois aux services qu’il rend et à la joie qu’il éprouve à accomplir sa tâche. Etant donné que c’est le Créateur Lui-même qui l’a ainsi ordonné, nous pouvons observer ce jour de repos et de rafraîchissement spirituel avec l’entière confiance que Lui-même nous bénira et nous fera prospérer.

Un véritable congé payé

Normalement, si vous cessiez de travailler au bout de quelques jours, afin de prendre du repos, vous pourriez tout naturellement vous attendre à être en retard dans votre travail, et à être moins rémunéré. Cependant, Dieu est l’Auteur d’une grande loi. Les Dix Commandements divins sont des lois vivantes et actives – aussi réelles que les lois de la pesanteur. Ces lois sont sans cesse en mouvement, et elles sont automatiques. Or, la loi du sabbat – soutenue par la puissance même du Créateur – dit que si vous vous reposez et adorez Dieu le septième jour, vous accomplirez davantage en six jours qu’en sept !

Réalisez-vous ce que cela signifie ? Simplement que Dieu nous donne une sorte de congé payé tous les sept jours ! Ce congé n’est pas seulement destiné à notre repos physique, mais il nous permet également de nous consacrer spirituellement à Dieu, de méditer sur les objectifs et sur les lois de la vie, que Dieu a institués, pour les pratiquer ensuite. En observant le septième jour que Dieu a sanctifié – le seul des sept jours de la Création – l’homme entre en communion étroite avec son Créateur. En effet, ce jour que Dieu a mis à part et sanctifié est le seul qui soit spécialement béni, et au cours duquel Il soit présent.

Nous vivons actuellement les jours les plus affairés que l’humanité ait jamais connus. C’est une époque où la plupart des gens semblent n’avoir que peu de temps – ou même pas du tout – pour méditer sur les objectifs spirituels de la vie. Grâce à la formidable bénédiction que représente le véritable sabbat de Dieu, l’homme peut prendre le temps de réfléchir aux questions essentielles de la vie, et communier avec son Créateur. L’observance du sabbat permet à l’homme de rester en contact avec Dieu ! Sans ce contact, l’homme s’éloigne du but de son existence, et des lois qui régissent sa réussite dans la vie ; il ne lui est pas possible de comprendre ce qu’il est, où il va, et comment y parvenir. Sans ce contact, la vie est vide, frustrante et vaine. A notre époque plus qu’à n’importe quelle autre, nous avons tous besoin du contact avec Dieu, ainsi que de la compréhension spirituelle que l’observance convenable du sabbat nous procure ; elle nous permet d’être bénis et guidés par Dieu.

L’exemple de Jésus

Jésus-Christ est l’exemple de la façon dont tout véritable chrétien doit vivre. Il a enseigné, par Sa vie et Ses actes, que le sabbat est un jour de réunion entre chrétiens – une assemblée commandée – pour le peuple de Dieu, comme cela est enseigné dans Lévitique 23 :3. Dans Luc 4 :16, nous voyons ce que Jésus pratiquait selon Sa coutume : « Selon sa coutume, il [Jésus] entra dans la synagogue le jour du sabbat. Il se leva pour faire la lecture. » Il est manifeste que le véritable sabbat est un jour de culte et d’adoration, c’est également un jour au cours duquel la parole et les lois vivantes divines sont prêchées et expliquées. Il est du devoir de chaque véritable chrétien de rejoindre l’Eglise au sein de laquelle il lui est possible d’adorer réellement Dieu « en esprit et en vérité ». Cette Eglise doit observer correctement le sabbat du Dieu Créateur, et enseigner aux chrétiens à « vivre de toute parole de Dieu ».

Beaucoup d’Eglises croient à l’observance du quatrième commandement, mais la plupart d’entre elles enseignent et pratiquent la violation directe à l’un ou à l’autre des autres commandements ! Jésus n’a fondé qu’une Eglise (Matthieu 16 :18), qui est la seule à observer tous les commandements divins. Il faut que vous trouviez cette Eglise. Lisez notre brochure intitulée L’Eglise de Dieu à travers les âges. L’Eglise du Dieu Vivant a des représentants de par le monde ; ils peuvent vous conseiller personnellement et répondre aux questions que vous vous posez. Bien entendu aucun de nos représentants ne prendra l’initiative de vous contacter, à moins que vous en ayez personnellement exprimé le désir.

Réjouissez-vous au cours du sabbat

Apprenez donc à observer le sabbat d’une façon positive ! Utilisez le septième jour que Dieu a sanctifié, comme cela était dans Ses intentions, afin de vous reposer de vos tâches quotidiennes, de prier, d’étudier et de méditer la parole divine. Prenez le temps de faire du bien aux autres, en vous souciant d’un malade, ou en rendant visite à une personne. Assemblez-vous en compagnie d’autres véritables chrétiens, si cela est possible. Le septième jour que Dieu a sanctifié est un laps de temps que Dieu a commandé et béni pour le repos, pour l’exercice du culte et pour la méditation. Si vous avez des questions concernant la manière dont le sabbat devrait être observé, lisez notre brochure intitulée Quel est le jour du sabbat chrétien ? Le quatrième commandement constitue, non seulement, l’une des plus grandes bénédictions que le Créateur ait jamais octroyées aux hommes, mais c’est également un signe d’identification entre Lui et ceux qui L’aiment. Souvenez-vous en, et sanctifiez-le !

Le cinquième commandement

La violence et l’insolence des jeunes caractérisent notre époque. Le nombre des foyers brisés s’accroît ; celui des crimes et des délits, surtout commis par les adolescents, monte littéralement en flèche. Le juge Samuel Leibowitz, qui fait autorité en matière de problèmes juvéniles, a voulu découvrir pourquoi les jeunes se sentaient frustrés. Il s’est donc rendu dans la nation occidentale qui présentait le taux d’incidents et de crimes juvéniles le plus bas : l’Italie. Après avoir interrogé diverses personnalités officielles de la police et de l’enseignement, il a constaté que là où les jeunes respectaient l’autorité, le pourcentage en matière de criminalité juvénile était le plus bas. Il constata que, dans les foyers les plus modestes, l’épouse et les enfants respectaient le père, en tant que chef de famille.

Il a constaté que la société moderne, dont la devise semble être « faites comme bon vous semble » – cette société qui permet presque tout – ne rend pas un enfant heureux et équilibré. Ce dernier a besoin « des murs solides de la discipline et des règles » qui l’entourent et qui définissent son univers, en lui montrant jusqu’où on peut aller. Depuis sa plus tendre enfance, on doit lui enseigner à respecter ses parents et à leur obéir.

Le juge Leibowitz a conclu ses recherches en proposant la simple solution suivante : Remettez le père à la tête de la famille. Cette solution, dans toute sa simplicité, remonte à la source même du problème : dès l’âge le plus tendre, on doit apprendre à respecter l’autorité. Cet enseignement doit nécessairement commencer au foyer, bien avant qu’un enfant ait conscience de l’existence de l’église, de l’école et de la nation ; il édifie en lui une attitude convenable à l’égard de ceux qui sont ses supérieurs à la crèche, à la maison et dans le quartier. Lorsqu’il est développé dès le commencement, cet aspect du caractère d’un enfant affectera ses pensées et ses actes, pendant le restant de sa vie !

Ce que déclare le cinquième commandement

Les quatre premiers commandements régissent notre attitude à l’égard de Dieu. Ils nous enseignent l’importance de la puissance de Dieu et de Son nom – et ils nous exhortent à nous rappeler qu’Il est le Créateur de toute chose. Le cinquième commandement est le premier des six autres qui se rapportent à notre attitude envers notre prochain ; il en constitue pour ainsi dire le point principal, lorsqu’on comprend bien sa signification réelle. Il agit en tant que liaison entre les deux groupes, qui forment les Dix Commandements. L’obéissance au cinquième commandement est inévitablement en liaison avec l’obéissance à Dieu Lui-même, et avec la façon de L’honorer. C’est le premier commandement avec une promesse (Ephésiens 6 :2). « Honore ton père et ta mère, afin que tes jours se prolongent dans le pays que l’Eternel, ton Dieu, te donne » (Exode 20 :12). Pourquoi devrait-on honorer nos parents ? La réponse révèle la profondeur de ce commandement, ainsi que son intention.

Chaque parent devrait réaliser que l’existence future d’un enfant, est automatiquement liée aux conséquences de son obéissance, ou de sa désobéissance au cinquième commandement de Dieu ! Sous la dispensation de l’Ancien Testament, l’amende pour avoir violé ce commandement, de façon directe et flagrante, était la mort : « Celui qui frappera son père ou sa mère sera puni de mort […] Celui qui maudira son père ou sa mère sera puni de mort » (Exode 21 :15-17). Cela montre l’importance que Dieu attache à ce commandement.

La famille constitue le fondement de toute société convenable ; les rapports des enfants avec leurs parents rappellent les rapports spirituels qui existent entre Dieu et les véritables chrétiens. Les leçons d’édification du caractère, apprises dans le contexte familial, sont déterminantes pour le restant de la vie – et même de la vie éternelle ! Aux yeux d’un petit enfant, ses parents tiennent la place de Dieu ; ils sont ses protecteurs, ses maîtres, ses législateurs – ceux qui l’aiment et qui pourvoient à ses besoins. L’éducation élémentaire d’un enfant et sa façon de réagir à ces rapports détermineront, dans une large mesure, ses réactions ultérieures aux rapports plus étendus qu’il aura avec la société. En fin de compte, elle affectera certainement ses rapports avec son Père céleste.

L’honneur et le respect dû aux parents

A maintes reprises, le Nouveau Testament amplifie ce commandement. L’apôtre Paul écrit : « Enfants, obéissez à vos parents, selon le Seigneur, car cela est juste. Honore ton père et ta mère (c’est le premier commandement avec une promesse) » (Ephésiens 6 :1-2). Nous devons tous honorer nos parents pendant toute notre vie. Mais, dans ce passage particulier, qui est surtout adressé aux enfants, il leur est enjoint d’obéir à leurs parents « selon le Seigneur ». Un enfant manque d’expérience et de jugement ; il a besoin d’apprendre à obéir immédiatement, sans réplique à ses parents. Néanmoins, de temps à autre, il est souhaitable et recommandé que des explications lui soient données. Cependant, lorsqu’une décision parentale doit être exécutée, il n’est peut-être pas toujours opportun de la justifier sur le champ. En conséquence, il est impératif qu’un enfant prenne l’habitude d’obéir à ses parents, sans poser de questions. Répétons-le, aux yeux d’un jeune enfant qui n’a pas encore atteint un certain degré de maturité, ses parents représentent Dieu. Et Dieu tient les parents pour responsables d’enseigner et de diriger les enfants comme il convient.

L’obéissance “selon le Seigneur”

Par sa teneur même, le cinquième commandement oblige les parents à être honorables. En effet, afin d’être honoré, on doit d’abord s’en montrer digne. Les parents doivent mener une vie qui soit de nature à inspirer un profond respect. Et ils devraient enseigner à leurs enfants à honorer et à respecter leurs deux parents. Dès que l’enfant est capable de comprendre, les parents doivent lui révéler l’existence de Dieu – du Père spirituel, du Créateur des cieux et de la terre. Il faut que l’enfant apprenne à honorer ce Père spirituel, et à Lui obéir avec une foi et un amour encore plus purs que dans le cas de ses parents terrestres. La plus grande leçon que l’on puisse enseigner à un enfant est celle de la crainte de Dieu qui doit toujours demeurer à la première place ! C’est pourquoi les enfants doivent apprendre à obéir et à respecter l’autorité. En temps voulu, lorsque leur esprit s’ouvrira à la connaissance du Père suprême, ils auront déjà appris les bases du caractère divin – l’obéissance aimante envers Dieu, et le profond respect envers les lois et l’autorité.

Une bénédiction liée à l’obéissance

L’apôtre Paul insiste sur la bénédiction qui va de pair avec le cinquième commandement : « Afin que tu sois heureux et que tu vives longtemps sur la terre » (Ephésiens 6 :3). De l’obéissance au cinquième commandement résulte la formation d’habitudes et un caractère qui durera toute la vie. Un jeune ainsi formé évitera les imprudences, la violence, les mauvaises compagnies et la rébellion contre les lois – choses qui entraînent souvent une mort prématurée. Quant à sa signification ultime, ceux qui apprennent à respecter leurs parents – et Dieu Lui-même – vivront longtemps ici-bas, et hériteront un jour la vie éternelle. Jésus a dit : « Heureux les débonnaires [c’est-à-dire les humbles et ceux qui obéissent], car ils hériteront la terre » (Matthieu 5 :5).

Pour l’enfant qui obéit à ses parents, les bénédictions sont nombreuses – parmi lesquelles le sentiment de sécurité n’est certainement pas la moindre. Comme le juge Leibowitz l’a souligné, un enfant est désemparé si on ne lui indique pas jusqu’où il peut aller. L’enfant désobéissant est un enfant frustré ; son esprit est constamment tourmenté par des sentiments de culpabilité et de rébellion. Il n’en est pas de même de celui qui aime ses parents, qui les honore et qui leur obéit, car lui, il sera vraiment béni. Il tendra à mener une existence heureuse et, dans l’ensemble, exempte de soucis. Ayant acquis l’habitude d’honorer ses parents, ce sera pour lui une chose beaucoup plus naturelle de rendre un culte à Dieu.

Jusqu’à présent, nous avons surtout évoqué l’application du cinquième commandement aux enfants et aux jeunes personnes ; toutefois, il s’adresse à chaque individu, quel que soit son âge.

Tous doivent honorer leurs parents

Il arrive un moment dans notre existence où il n’est plus nécessaire d’obéir strictement à nos parents, mais jamais le moment où l’on pourrait cesser de les honorer. Le mot « honorer » a une signification beaucoup plus étendue que le mot « obéir ». Il indique un respect profond à l’égard de quelqu’un, et dénote un sentiment de haute estime. Un individu qui a appris à obéir à ses parents exprime, par la suite, sa façon de les honorer en appréciant plus profondément le confort et l’éducation qu’ils lui ont donnés au cours de son enfance. Cette façon de les honorer s’exprime par la courtoisie, la gentillesse et l’amabilité à leur égard. A mesure que nous mûrissons, nous nous rendons compte que nos parents ont passé d’innombrables heures de labeur, d’anxiété et de prières angoissées, pour assurer notre bien-être. Nous devrions éprouver du plaisir à leur rendre cet amour qu’ils ont eu pour nous. Au soir de leur vie, bien des parents ressentent le désir de jouir de cette même affection et d’éprouver ce sentiment de solidarité avec leurs enfants ; leur rendre cet honneur peut être la bénédiction la plus importante que nous pourrions nous-mêmes recevoir. Souvenons-nous en, et agissons en conséquence !

Quelle honte, pour nos sociétés censément chrétiennes, que des milliers de parents âgés soient, aujourd’hui, réduits à vivre de la maigre retraite que leur accordent parfois des organismes gouvernementaux ! Dans de trop nombreux cas, les enfants sont en mesure de fournir à leurs parents l’aide nécessaire, mais ils n’y sont tout simplement pas disposés. Jésus-Christ a donné l’une des recommandations les plus énergiques à cet égard. A cette époque là, on trouvait également des « excuses » pour ne pas subvenir aux besoins des parents. Les gens prétendaient que les fonds qui auraient pu être utilisés de cette manière étaient « corban », c’est-à-dire consacrés au service de l’autel. Ces fonds ne faisaient pas partie de la dîme de Dieu, mais constituaient plutôt une offrande supplémentaire. Adressant un reproche à ceux qui se montraient si hypocrites et entichés de religion, Jésus a dit : « Vous anéantissez fort bien le commandement de Dieu, pour garder votre tradition. Car Moise a dit : Honore ton père et ta mère, celui qui maudira son père ou sa mère sera puni de mort » (Marc 7 :9-10). Veuillez main- tenant remarquer comment ces gens raisonnaient pour ne pas obéir à ce commandement. Jésus poursuivit en ces termes : « Mais vous, vous dites : Si un homme dit à son père ou à sa mère : Ce dont j’aurais pu t’assister est corban, c’est-à-dire, une offrande à Dieu, vous ne le laissez plus rien faire pour son père ou pour sa mère, annulant ainsi la parole de Dieu par votre tradition, que vous avez établie » (versets 11-13). Ces paroles enseignent clairement qu’on doit accorder une assistance matérielle et financière à ses parents âgés, s’ils sont dans le besoin, et si l’on en a les moyens. Ce devoir fait également partie de l’obéissance au cinquième commandement.

L’exemple de Jésus

Jésus a vécu pleinement le message qu’Il enseignait. Sa vie est un exemple spectaculaire d’obéissance au cinquième commandement. Juste avant Sa mort. Il affirma : « J’ai gardé les commandements de mon Père » (Jean 15 :10). Par Son obéissance à Son Père céleste, ainsi qu’à Ses parents humains, le jeune Jésus croissait en sagesse et en maturité. Même au moment de Sa mort, tandis qu’Il endurait l’une des tortures les plus atroces qui aient été inventées par les hommes, Il honora Sa mère en S’assurant de l’avenir de cette dernière : « Jésus, voyant sa mère, et auprès d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : Femme, voilà ton fils. Puis il dit au disciple : Voilà ta mère. Et, dès ce moment, le disciple la prit chez lui » (Jean 19 :26-27). Il prit donc des dispositions en faveur de Sa mère, afin que Jean s’occupât d’elle par la suite.

A un moment où les pensées de tout autre homme auraient été centrées sur lui-même, Jésus Se rappela encore le cinquième commandement, et témoigna Son amour à l’être humain qui Lui avait donné le jour. Il honora la femme qui L’avait nourri et éduqué conformément aux principes divins, et qui était maintenant à cet endroit effroyable – avec courage – en larmes. L’exemple parfait, que Jésus-Christ nous a donné, nous permet certainement de mieux comprendre la portée du cinquième commandement, qui nous ordonne : « Honore ton père et ta mère, afin que tes jours se prolongent dans le pays que l’Eternel, ton Dieu, te donne » (Exode 20 :12).

Le sixième commandement

La haine et la violence règnent un peu partout à notre époque de lutte, de concurrence et de tensions. L’humanité tente à s’accoutumer à l’éventualité du suicide mondial. Tout naturellement, celle-ci exerce un effet dévastateur sur les principes et sur les idéaux des peuples. Nous avons déjà vu quelles sont les bénédictions qui résultent du respect que l’on éprouve pour Dieu, lorsqu’on honore Son nom et on sanctifie Son jour de sabbat, de même que lorsqu’on honore nos parents, qui sont le reflet de la paternité de Dieu et de Son amour envers Sa Création. Tous les commandements divins reposent sur l’amour et amènent des bénédictions.

Au milieu du tonnerre, des éclairs et de l’ébranlement au sens propre de ce terme, du haut du mont Sinaï, Dieu proclama d’une voix tonitruante le sixième commandement : « Tu ne tueras point » (Exode 20 :13). Les érudits bibliques sont d’accord sur le fait que le verbe « assassiner » rendrait plus correctement le sens du mot hébreu original, traduit ici par « tuer ». En effet, il est possible de tuer sans pour autant assassiner. Précisons également que, seule, la lettre de la loi divine fut donnée à l’ ancien Israël, tandis que les chrétiens doivent vivre non seulement selon la lettre, mais aussi selon l’esprit de cette loi, telle que le Christ l’expliqua. Sous la lettre de la loi, c’était l’assassinat ou le meurtre qui était interdit. Rappelez-vous que, sous l’Ancienne Alliance, Dieu avait ordonné à Son peuple de tuer ou d’exécuter ceux qui se rendaient coupables de crimes (Exode 21 :12-17). La mort provoquée accidentellement n’était pas considérée comme un meurtre (Nombres 35 :7-34). L’homicide involontaire était, de toute évidence, un acte délictueux grave, et le meurtrier involontaire devait demeurer dans une ville de refuge pendant plusieurs années, jusqu’à la mort du souverain sacrificateur. D’après la lettre de la loi, la peine capitale pour un crime délibéré, de même que les guerres qu’Israël livrait sur l’ordre divin, n’étaient pas considérées comme des actes meurtriers, mais comme l’exécution de la volonté divine, par l’intermédiaire d’instruments humains. A titre d’exemple, Dieu a ordonné à Israël d’exterminer les tribus païennes du pays de Canaan (Deutéronome 7 :1-2). Il ne s’agissait pas de guerres conçues par les hommes ; il n’était pas davantage question de vengeance ou de méchanceté individuelles ou nationales. Il s’agissait d’une soumission à la volonté de Dieu, qui donne la vie et qui, Seul, a le droit de décider quand celle-ci doit être reprise. Notons au passage que l’Histoire indique que les nations qui occupaient alors le pays de Canaan étaient méchantes à l’extrême ; elles brûlaient vifs leurs enfants au cours de sacrifices humains, offerts à leurs dieux païens. Le Créateur n’hésita pas à ordonner, à l’époque, leur extermination. Notez que dans les cas où Dieu permettait à la nation d’Israël de partir en guerre, Il l’utilisait en tant que Son instrument de jugement. A l’origine, il était dans les intentions divines que l’homme apprenne à ne pas tuer. Et, bien que cet acte fût « permis » dans certains cas, au peuple charnel et non converti d’Israël, nous verrons que Dieu, à l’heure actuelle, développe chez Ses enfants « engendrés » par Son Esprit le caractère, qui les porte à aimer, à servir autrui et à sauver la vie – et non à la supprimer.

La source de la vie

Dieu a dit : « Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il domine » (Genèse 1 :26). Il a donné la vie à l’homme ; ce dernier ne se l’est pas donnée lui-même. Il n’a pas le droit de se l’ôter, ni d’ailleurs de la prendre à d’autres. Parmi toutes les créatures physiques, seul l’homme a le genre d’esprit que Dieu possède. Dieu est le Souverain de tout ce qui existe ; néanmoins, Il forme à partir de la chair des fils spirituels, qui, un jour, domineront avec Lui. L’homme a besoin d’expérience afin de développer en lui le caractère que Dieu a en vue pour lui. L’expérience exige du temps ; la vie d’un homme n’a qu’une durée déterminée. Dieu nous a donné cette vie, en vue de nous préparer à être dans Son Royaume, à jamais. Le fait de donner la vie, le souffle et les capacités inclut tout. C’est le don le plus merveilleux que l’on connaisse. Prendre la vie, c’est tout anéantir ; c’est mettre fin cruellement et de façon inattendue aux espoirs, aux rêves et aux projets de quelqu’un qui a été fait à l’image du Créateur Lui-même. C’est usurper une prérogative qui appartient à Dieu seul (Job 1 :21). En conséquence, le meurtre, sous toutes ses formes, est l’un des plus graves péchés que l’on puisse commettre ; il met fin à la vie de la plus importante création du Dieu tout puissant, et cela revient à faire obstacle au but poursuivi par le Souverain suprême de l’univers ! La vie est un don divin ; aucun être humain mortel n’a le droit de toucher au plus beau des dons divins !

L’application du commandement

Jésus-Christ est venu « amplifier les lois divines et les rendre plus magnifiques » (Esaïe 42 :21). Il a mis en lumière les Dix Commandements. Il a montré leur signification spirituelle dans la vie chrétienne, en disant : « Vous avez entendu, qu’il a été dit aux anciens : Tu ne tueras point ; celui qui tuera mérite d’être puni par les juges. Mais moi, je vous dis que quiconque se met en colère contre son frère mérite d’être puni par les juges, que celui qui dira à son frère : Raca ! mérite d’être puni par le sanhédrin ; et que celui qui lui dira : Insensé ! mérite d’être puni par le feu de la géhenne » (Matthieu 5 :21-22). Ici, nous apprenons l’origine du meurtre : la haine et la colère. Jésus déclare que si la colère emplit le cœur de quelqu’un, celui-ci est en danger de tomber sous le jugement. Si la colère l’incite à tourner en dérision son prochain, ou à éprouver un mépris total pour lui, alors il « mérite d’être puni par le sanhédrin », c’est-à-dire par le châtiment divin. Si, dans son amertume et dans son mépris, quelqu’un dit à son prochain : « Insensé » – expression qui, dans la langue grecque originale, marquait la condamnation, il mérite d’être jeté dans l’étang de feu. Telle est l’application que le Christ a faite du sixième commandement ! Si nous laissons pénétrer dans notre cœur la haine et la colère, nous entretenons en nous un « esprit » de meurtre. L’acte suit la pensée ; d’abord, nous pensons, puis nous agissons. L’Esprit du Christ nous guide, non seulement pour être maîtres de nos actes, mais également de nos pensées et de nos attitudes. La Nouvelle Alliance est en partie le processus par lequel Dieu écrit Sa loi dans notre cœur et dans notre esprit (Hébreux 8 :10). Il nous dit, par l’intermédiaire de l’apôtre Paul : « Ne vous vengez point vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez agir la colère ; car il est écrit : A moi la vengeance, à moi la rétribution, dit le Seigneur » (Romains 12 :19). L’homme est incapable de tirer vengeance en faisant preuve de sagesse et de justice. Dieu seul a la sagesse, la puissance et le « droit » de tirer une vengeance équitable des êtres humains – et même, s’il le faut, de les mettre à mort. Dieu est réel, Sa protection et Sa vengeance le sont aussi ! Comment, dans ce cas, devrions-nous traiter nos ennemis ? « Mais si ton ennemi a faim, donne-lui à manger ; s’il a soif, donne-lui à boire ; car en agissant ainsi, ce sont des charbons ardents que tu amasseras sur sa tête. Ne te laisse pas vaincre par le mal, mais surmonte le mal par le bien » (Romains 12 :20-21). Il nous faut une réelle force de caractère pour aider et pour servir notre prochain, lorsqu’il a essayé de nous nuire. Nous avons besoin de sagesse pour nous rendre compte qu’il est, après tout, un être humain comme nous, fait à l’image de Dieu, quelqu’un qui s’est tout simplement fourvoyé momentanément, tant dans ses pensées que dans ses actes.

Le plus grand crime de l’humanité

Le fléau de la guerre est peut-être le plus grand crime collectif de l’humanité. Au cours des âges, des millions de vies humaines, créées à l’image de Dieu, ont été supprimées sans pitié dans des guerres qui, le plus souvent, ont totalement échoué quant à l’objectif qu’elles étaient censées atteindre. L’esprit de la loi divine, tel que Jésus-Christ l’a expliqué, est totalement contre toute forme de guerre ! Presque tous les dirigeants religieux et politiques du monde reconnaissent l’inutilité des guerres. Le pape Pie XII avait déclaré : « On gagne tout en faisant la paix ; on ne gagne rien en faisant la guerre. » Le général MacArthur, l’un des hommes d’Etat et des chefs militaires les plus respectés de notre époque, avait dit : « Depuis toujours, les hommes veulent la paix […] les alliances militaires, l’équilibre des forces, les ligues de nations, tout cela a échoué en laissant libre la voie qui mène à la guerre. Le pouvoir de destruction absolu de la guerre supprime désormais cette alternative. Nous avons eu notre dernière chance. Si nous ne voulons pas inventer un autre système plus grand et plus équitable, Harmaguédon sera à notre porte. Le problème fondamental est d’ordre théologique et implique qu’il y ait plus de spiritualité, et une amélioration du caractère humain, en parallèle avec l’évolution incroyable de la science, de l’art, de la littérature, et de tous les progrès matériels et culturels cumulés depuis deux mille ans. Nous devons faire appel à l’esprit si nous voulons sauver la chair. La “dernière chance ” de l’humanité consiste à se repentir du péché de la guerre, avant que l’annihilation de l’humanité fasse disparaître toute trace de vie de la planète ! » Le général MacArthur savait que notre problème était théologique – directement lié à la connaissance du véritable Dieu – et qu’il implique « une amélioration du caractère humain ».

Le plus grand homme d’Etat de tous les temps fut Jésus-Christ. Il fut le Porte-Parole du gouvernement, ou du Royaume de Dieu. Il a dit : « Vous avez appris qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain, et tu haïras ton ennemi. Mais moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent » (Matthieu 5 :43-44). Il y a eu plus de morts prématurées, de souffrances, de foyers anéantis – et plus de temps et de biens gâchés à cause du fléau de la guerre, que par n’importe quel autre moyen employé au cours de l’Histoire. La guerre n’a jamais résolu les problèmes des hommes, ni amené une paix permanente. Elle ne fait qu’engendrer d’autres guerres ; tous ceux qui prennent l’épée périssent par l’épée (Matthieu 26 :52).

Ce que la Bible enseigne

Jésus-Christ vint dans le monde en tant que Messager du gouvernement, ou du Royaume de Dieu. Il ne participa ni aux affaires politiques, ni aux conflits du monde. Sa vie étant en jeu devant Pilate, Il déclara : « Mon royaume n’est pas de ce monde […] Si mon royaume était de ce monde, mes serviteurs auraient combattu pour moi afin que je ne sois pas livré aux Juifs ; mais maintenant mon royaume n’est point d’ici-bas » (Jean 18 :36). Comme nous l’avons déjà dit, Dieu seul nous donne la vie, et Lui seul a le droit de la reprendre. En conséquence, Dieu seul a le droit aux guerres ! Jésus a enseigné, en outre, que Dieu ne désirait pas que Ses enfants se battent pour Lui. Si Son Royaume avait été de ce monde, Ses serviteurs se seraient battus pour Lui, mais tel n’était pas le cas. Par l’intermédiaire de l’apôtre Jacques, Dieu montre que la guerre résulte d’un genre d’esprit qui est opposé à celui qu’Il désire voir chez les chrétiens. « D’où viennent les luttes et d’où viennent les querelles parmi vous ? N’est-ce pas de vos passions qui combattent dans vos membres ? Vous convoitez, et vous ne possédez pas ; vous êtes meurtriers et envieux, et vous ne pouvez pas obtenir, vous avez des querelles et des luttes, et vous ne possédez pas, parce que vous ne demandez pas » (Jacques 4 :1-2).

Le gouvernement divin mettra fin à la guerre

Jésus-Christ est venu prêcher la bonne nouvelle du gouvernement de Dieu ; celui-ci est fondé sur les Dix Commandements – la loi spirituelle. Jésus magnifia cette loi, et en décrivit son intention, ainsi que son but. Il alla même jusqu’à dire que si nous haïssons notre frère, nous devenons coupables de meurtre ! Jésus enseigna que des hommes obéiraient aux lois divines et prépareraient Son Royaume à venir, en acceptant que le caractère de Dieu, édifié par l’obéissance à ces lois, soit placé en eux. Lorsque le gouvernement de Dieu sera établi ici-bas, Sa loi rayonnera en tant que modèle de conduite pour toutes les nations (Michée 4 :1-2). A cette époque, Dieu seul fera la guerre avec sagesse et avec justice, pour châtier les nations rebelles. Qu’en résultera-t-il ? « Une nation ne tirera plus l’épée contre une autre, et l’on n’apprendra plus la guerre » (verset 3). Pour faire la guerre, on apprend à haïr et à tuer. Les jeunes hommes ne seront plus obligés d’apprendre à développer une attitude diamétralement opposée à la loi divine d’amour. Un jour, Dwight D. Eisenhower a dit : « L’espérance humaine d’un monde pacifique ne réside pas dans le maintien de troupes armées antagonistes, mais dans une idée. Cette idée consiste à concevoir une loi pour régler les disputes entre Etats. » Que cet ancien président en ait eu conscience ou non, il suggéra que seul, le gouvernement de Dieu, fondé sur Ses lois, résoudra les problèmes des hommes et des nations ! En attendant, les véritables chrétiens doivent agir et prier pour le Royaume pacifique de Dieu, en réalisant qu’un esprit conflictuel équivaut à un esprit de meurtre ; il faut fuir cela de toutes nos forces.

Il y a longtemps, avant la fondation de la Société des Nations, un ecclésiastique américain, Dr. Harry Emerson Fosdick, avait dit une chose qui est encore valable aujourd’hui : « Par essence, Jésus-Christ et la guerre ne sont pas conciliables. Ce défi devrait inciter la chrétienté à bouger. La guerre est le plus colossal et le plus ruineux péché de la société qui puisse nous atteindre ; elle n’a strictement rien de chrétien, quel qu’en soit son impact ou la méthode, elle va dans un sens opposé à celui de Jésus, et elle ne s’accorde en rien avec ce qu’Il a enseigné. Pire que n’importe quelle théorie athée imaginable, elle contredit de façon flagrante toute doctrine chrétienne relative à Dieu et à l’homme. Il serait encourageant, n’est-ce pas, d’entendre l’Eglise chrétienne clamer son adhésion à cette très haute valeur morale de notre époque, comme du temps de nos pères, afin de définir, à nouveau, un standard clair et net contre le paganisme actuel, et refuser de se faire dicter sa conduite par des Etats belligérants, plaçant le Royaume de Dieu au-dessus du nationalisme, et appelant le monde à faire la paix. Cela n’illustrerait pas un manque de patriotisme, mais en serait plutôt l’apothéose. »

Jésus-Christ est contre le meurtre sous toutes ses formes. Il est contre la guerre – et Il y mettra définitivement fin un jour ! Il est contre toute forme de malice, d’envie et de haine. Jésus-Christ a enseigné la dignité envers l’homme « créé à l’image divine » – et le caractère sacré de la vie humaine. Le Père de Jésus-Christ, le Dieu tout puissant, qui gouverne l’univers à partir de Son trône dans les cieux, ce Dieu S’adresse d’une voix de tonnerre à une génération violente et rebelle, en lui disant : « Tu ne tueras pas. »

Le septième commandement

La compatibilité sexuelle est-elle la chose la plus importante dans le mariage ? A notre époque de foyers brisés, de délinquance juvénile et de psychologie moderne, bien des gens répondront à cette question par l’affirmative. Toutefois, le fait est que plus ces théories modernes sont appliquées, plus le taux de divorces s’élève, et plus il y a d’enfants qui sont condamnés à grandir sans connaître la bénédiction que représente un foyer stable et heureux. Il est désolant, qu’en Amérique, presque la moitié des mariages finissent par un divorce. Le mariage prend fin, mais la souffrance, l’angoisse et le ressentiment continuent. Pour les jeunes enfants, issus de ces foyers brisés, les années de frustration et de sentiments d’abandon ne font que commencer. Le mariage a-t-il un sens pour l’homme et la femme modernes ? Dieu a-t-Il donné des lois et des principes qui peuvent garantir un mariage chrétien, le rendre heureux et enrichissant ?

Ce que déclare le septième commandement

Dieu a consacré deux d’entre les Dix Commandements à la protection des rapports qui existent au sein de la famille. Nous avons déjà discuté du premier, qui dit : « Honore ton père et ta mère. » L’autre se résume dans le septième commandement où Dieu déclare : « Tu ne commettras point d’adultère » (Exode 20 :14). Ce commandement protège l’honneur et la sainteté du mariage. Immédiatement après le sixième commandement qui confirme le caractère sacré de la vie humaine, Dieu donne cette loi destinée à sauvegarder les rapports terrestres les plus élevés qui soient. Le mariage et le foyer sont le fondement de toute société digne de ce nom. Les termes de ce commandement interdisent formellement l’adultère, en tant que violation des règles sacrées des relations au sein du mariage. Dans son esprit, il est manifeste qu’une conduite qui ne soit pas chaste avant le mariage est préjudiciable à un mariage ultérieur, et constitue une violation du septième commandement, au même titre que l’adultère commis après le mariage. Dans son principe, le septième commandement englobe toutes les formes de sexualité illicite, incluant l’homosexualité masculine et féminine – un péché énorme, qui caractérise notre monde occidental à l’heure actuelle. Le mariage est une institution sainte et précieuse aux yeux de Dieu ; il ne doit pas être souillé. La signification du mariage et sa signification dans le plan divin sont désespérément nécessaires en cette époque de mariages malheureux et de foyer brisés.

Le but du mariage

Il est impossible de saisir la signification réelle du mariage sans comprendre, au préalable, que le sexe et le mariage sont donnés et ordonnés par Dieu. En exclure Dieu – comme on le fait à notre époque – revient à dégrader l’union maritale au niveau animal. Quelle était l’intention divine à la création de l’homme et de la femme ? « Il n’est pas bon que l’homme soit seul », dit-Il. « Je lui ferai une aide semblable à lui » (Genèse 2 :18). L’homme était en effet incomplet de par lui-même ; aussi, Dieu décida-t-Il de faire une aide semblable à l’homme, avec qui ce dernier pourrait partager son existence. Le but principal du mariage est de rendre l’homme et la femme complets, car l’un sans l’autre est incomplet.

A lui seul, l’homme n’était pas à même d’atteindre l’objectif pour lequel il avait été créé ; il n’était pas en mesure d’apprendre les leçons de caractère que Dieu avait prévues pour lui ; c’est ainsi que Dieu créa la femme, une « aide » pour l’homme, et leur montra qu’ils devaient vivre ensemble, en tant que mari et femme, au sein d’une union physique, afin de tout partager dans leur vie. Le deuxième but du sexe et du mariage est l’engendrement des enfants et leur éducation. Dieu a dit au couple : « Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l’assujettissez » (Genèse 1 :28). Mettre au monde des enfants sous-entend que l’on est disposé à assumer la responsabilité de les protéger et de les éduquer. Un foyer et un mariage heureux sont indispensables pour l’éducation et la formation des enfants. Dieu a dit : « Instruis l’enfant selon la voie qu’il doit suivre et quand il sera vieux, il ne s’en détournera pas » (Proverbe 22 :6). Le foyer et la famille sont le fondement de toute société qui se respecte ! Les leçons de caractère que l’on apprend au foyer, la patience, la compréhension et la bonté sont les qualités que Dieu désire trouver en nous pendant toute l’éternité ; or, mieux qu’en tout autre endroit, c’est dans un foyer heureux bien équilibré que l’on apprend ces leçons. En conséquence, le troisième grand but du mariage, outre de rendre l’homme complet et apte à engendrer et à éduquer des enfants, c’est l’édification du caractère par les rapports existant au sein de la famille. Le Royaume et la loi divine sont fondés sur l’amour. Jésus a dit : « Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir » (Actes 20 :35). Afin d’obéir aux lois divines relatives au mariage, l’homme et la femme doivent donner d’eux-mêmes, l’un à l’autre, dans chaque phase et chaque aspect de leur vie.

Le Christ et Son Eglise

L’union conjugale est tellement sainte que Dieu, dans Sa parole, S’en sert comme symbole des rapports qui existent entre le Christ et Son Eglise. Veuillez noter à ce propos ce que déclare Ephésiens 5 :22-23 : « Femmes, soyez soumises à vos maris, comme au Seigneur ; car le mari est le chef de la femme, comme Christ est le Chef de l’Eglise, qui est son corps, et dont il est le Sauveur. Or, de même que l’Eglise est soumise à Christ, les femmes aussi doivent l’être à leurs maris en toutes choses. » Ici, Dieu montre que, dans une famille chrétienne, la femme doit se soumettre à son mari, qui est le chef du foyer ; elle et lui doivent apprendre à se soumettre au Christ, à tout jamais ! Par l’intermédiaire de ces rapports saints, ils apprennent tous deux une leçon de fidélité durable.

Dieu S’adresse ensuite aux maris, en disant : « Maris, aimez vos femmes, comme Christ a aimé l’Eglise, et s’est livré lui-même pour elle […] C’est ainsi que les maris doivent aimer leurs femmes comme leurs propres corps. Celui qui aime sa femme s’aime lui-même » (versets 25, 28). De même que Jésus-Christ a servi, aidé et protégé Son Eglise, de même, les maris doivent protéger, guider, encourager, aimer leurs femmes, et pourvoir à leurs besoins. Il est du devoir du mari d’utiliser ce poste pour servir et pour guider sa femme et sa famille, pour les protéger et pour leur procurer du bonheur. Dieu le tient responsable d’être le véritable chef de la famille. C’est à cause de cette grande leçon, et du but recherché au sein du mariage, que Dieu a dit : « C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, s’attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair » (verset 31). Dans l’union conjugale, l’homme et la femme deviennent un seul corps. Leurs rapports ont pour but de symboliser les rapports éternels, pleins d’amour et de serviabilité, entre le Christ et Son Eglise. En conséquence, rien ne justifie qu’ils se séparent. Le mariage nous enseigne une fidélité éternelle à Jésus-Christ, en tant que notre Chef. Le fait de se séparer d’un conjoint revient à ne pas avoir appris cette leçon. Comment pourrons-nous jamais être fidèles à Dieu, pendant toute l’éternité, si nous refusons égoïstement de l’être au conjoint auquel nous sommes liés, pour quelques années, au cours de cette vie terrestre ? Comment pourrons-nous apprendre les leçons de patience, de bonté, de persévérance, de maîtrise de soi, d’amour et de fidélité, que sous-entend l’union sacrée du mariage ?

L’enseignement de Jésus-Christ

Lorsque les pharisiens hypocrites demandèrent à Jésus pourquoi Moïse avait permis le divorce, à l’époque de l’Ancien Testament, Il répondit : « C’est à cause de la dureté de votre cœur que Moïse vous a permis de répudier vos femmes ; au commencement, il n’en était pas ainsi. Mais je vous dis que celui qui répudie sa femme, sauf pour infidélité, et qui en épouse une autre, commet un adultère » (Matthieu 19 :8-9). Un divorce engendre un autre divorce ! Précisons que le divorce était rare, il y a encore une soixantaine d’années. Autrefois, les dirigeants religieux nous prévenaient que, si l’on commençait à tolérer le divorce, on ne pourrait plus le retenir. Aujourd’hui, nous pouvons constater l’exactitude de cet avertissement. Malheureusement, aujourd’hui, nous contemplons le triste et lamentable spectacle de la moitié (et dans certaines régions, d’un pourcentage supérieur) de tous les mariages qui se terminent par une rupture devant les autorités compétentes ! Mais après cela, que se passe-t-il ? Les statistiques prouvent que la plupart des divorcés se mettent en quête d’un autre conjoint ; la majorité en trouvent un deuxième, puis un troisième, ou même un quatrième. Il était dans les intentions divines que ce désir naturel soit canalisé et satisfait par le premier mariage, ou après un remariage, à la suite du décès de l’un des conjoints. Ce que nous constatons est un spectacle pitoyable et une honte à l’échelle nationale !

Bien que Dieu autorise le divorce dans certains cas, il est de loin préférable que toute personne mariée apprenne à aider, à servir et à pardonner à son conjoint, en maintenant le lien sacré du mariage. La clause d’exception mentionnée par Jésus : « Sauf pour infidélité [porneia] » (Matthieu 19 :9), ne devrait être appliquée qu’en dernier ressort, et après beaucoup de prières, de conseils et de tentatives sérieuses pour sauvegarder le mariage. Le même principe devrait s’appliquer à la permission donnée par l’apôtre Paul au chrétien qui se remarie, après avoir été abandonné par son conjoint non converti (1 Corinthiens 7 :15).

Décrété par Dieu

Nous avons déjà vu que le mariage n’est pas une institution qui a censément « évolué », du fait du raisonnement de l’homme. Il a été ordonné par Dieu, le Créateur, en tant qu’union sainte, représentant la fidélité éternelle entre le Christ et Son Eglise. Toute forme d’adultère est néfaste et mauvaise, car le mariage est saint aux yeux de Dieu. L’adultère ne nuit pas seulement aux époux lésés, qui en sont les victimes, mais également à leur foyer et à leurs enfants. C’est une offense contre la société, car elle s’attaque au fondement de toute société acceptable. Avant tout, c’est un crime contre Dieu et contre l’institution que Dieu a prescrite et sanctifiée.

Aujourd’hui, notre société rebelle à Dieu recherche trop souvent un idéal romantique de type hollywoodien, dans le mariage. Par conséquent, des hommes et des femmes sont subtilement poussés à rompre leur alliance, si leurs désirs sexuels égoïstes ne sont pas assouvis avec leur épouse ou avec l’époux de leur jeunesse. Dans une société où les mariages se font et se défont « à la chaîne », il n’est pas possible d’apprendre les leçons essentielles de caractère, que le mariage peut et devrait enseigner – la patience, la miséricorde, l’humilité, le service et la fidélité durable entre conjoints. En outre, c’est faire peu de cas des souffrances et des frustrations imposées aux enfants, qui sont nés de leur union – des dommages irréparables qu’ils devront supporter dans leur être et dans leurs pensées, et qu’ils transmettront probablement à la génération future.

Quoique Dieu permette – sous condition restrictive – que certains mariages soient annulés par un divorce, c’est une chose que notre Créateur déteste. « Car je hais la répudiation, dit l’Eternel, le Dieu d’Israël » (Malachie 2 :16). La Bible dit également : « Parce que l’Eternel a été témoin entre toi et la femme de ta jeunesse, à laquelle tu es infidèle, bien qu’elle soit ta compagne et la femme de ton alliance » (verset 14). Aucun doute n’est permis : Dieu hait le divorce – même s’Il le tolère parfois. Afin d’apprendre les leçons que Dieu veut nous enseigner à travers le mariage, les véritables chrétiens devraient « se mettre en quatre » pour leur conjoint, physiquement, mentalement et par leur attitude. Ils devraient s’efforcer de se comprendre mutuellement – partager leurs projets, leurs espoir et leurs rêves librement et dans la joie. Avec l’aide de Dieu, ils devraient rejeter toute pensée d’adultère ou licencieuse qui se présente à eux. On comprend mieux le péché de convoitise lorsqu’on saisit à quel point l’usage convenable du sexe, dans le mariage, est juste et saint aux yeux de Dieu. L’adultère et le divorce commencent habituellement dans la tête.

Jésus-Christ a traité ce point particulier lorsqu’Il a développé la loi divine en disant : « Vous avez appris qu’il a été dit : Tu ne commettras point d’adultère. Mais moi, je vous dis que quiconque regarde une femme pour la convoiter a déjà commis un adultère avec elle dans son cœur » (Matthieu 5 :27-28). En d’autres termes, on transgresse le septième commandement lorsqu’on conçoit des pensées de convoitise sexuelle à l’égard d’une autre personne. A la pensée succède l’acte. Aussi est-ce une partie du développement du caractère, pour toute personne qui craint Dieu, que d’apprendre à guider et à maîtriser ses pensées loin de toute convoitise et de tout désir sensuel.

La plupart des industries qui contrôlent les médias, comme la télévision et le cinéma, mettent l’accent sur un nombre toujours plus grand de productions basées sur la violence ou le sexe, ou sur la combinaison des deux, mais la société moderne paie une terrible amende pour ces abominations et ces péchés si répandus. De plus en plus de foyers deviennent malheureux, à cause des relations adultères de l’un des conjoints, ou même de la part des deux. Une quantité croissante de foyers se brisent et finissent par le divorce. Il en résulte qu’un grand nombre d’enfants sont privés de l’amour de leurs parents, et ne sont plus guidés par eux. Les relations sexuelles illicites avant le mariage – appelées fornication – deviennent choses courantes chez un grand nombre de jeunes, aujourd’hui. Chacune de ces choses est une transgression du septième commandement. Ces jeunes qui, par la fornication, méprisent et compromettent le bonheur de leur futur mariage, compromettent fortement leur avenir dans une vie future ; s’ils ne se repentent pas en stoppant leurs viles pratiques, ils forceront Dieu à les exclure de Son Royaume, et de la vie éternelle (1 Corinthiens 6 :9-10). Les lois divines contribuent toujours à notre bien et à celui de notre entourage. Nous devrions nous y soumettre. Nous devrions craindre d’être trouvés parmi les « abominables » et les « débauchés », qui auront leur part dans l’étang de feu et de souffre, qui est la seconde mort ! (Apocalypse 21 :8).

Obeissez au septième commandement

Dieu donne un certain nombre de conseils à ceux qui seraient tentés de pratiquer la fornication ou l’adultère. En cet âge de stimulation et de convoitise sexuelles, il est d’une valeur inestimable de tenir compte de ces conseils, si l’on désire entrer dans le Royaume de Dieu, et participer à la vie éternelle. Dieu déclare : « Fuyez l’impudicité » (1 Corinthiens 6 :18). Il nous dit de ne pas permettre à notre esprit d’accepter d’entretenir des pensées ou des désirs sexuels. Un individu ne doit pas se retrouver seul avec une personne mariée, ou célibataire du sexe opposé, susceptible de se tenter sexuellement. Dieu nous dit de ne pas regarder des films de cinéma ou des émissions de télévision, ou de ne lire des livres qui nourrissent un appétit malsain pour le sexe. Dieu dit de nous éloigner, autant que possible, de ces choses ! Il dit de fuir rapidement les tentations sexuelles.

Le sexe n’est pas un « jouet » avec lequel on pourrait se livrer à des expériences. C’est une bénédiction octroyée par Dieu dans l’union matrimoniale. On devrait y penser avec respect, en tant qu’expression d’amour altruiste, au sein d’une union qui symbolise la fidélité éternelle du Christ et de Son Eglise ! Notre génération a désespérément besoin d’apprendre la fidélité dans le mariage et dans la famille. Il faut obéir à la fois à la lettre et à l’esprit du septième commandement divin, qui vous ordonne : « Tu ne commettras point d’adultère » (Exode 20 :14).

Le huitième commandement

Après avoir tonné du sommet du mont Sinaï les commandements ordonnant de L’adorer de la bonne manière, et les lois protégeant les relations humaines les plus saintes de toutes – le foyer, la famille et la vie humaine – Dieu énonça le huitième commandement. Cette loi divine protège tous les biens et les possessions privées : « Tu ne déroberas point » (Exode 20 :15).

L’homme ne pense pas que Celui qui a donné ce commandement est réel ; il ne craint pas de désobéir à la loi divine, c’est pour cette raison que nous n’avons jamais connu autant de vols. Mais il y a encore des centaines de façons de violer ce huitième commandement. A titre d’exemple, après avoir discuté sur les moyens de frauder un concurrent ou un client, des « cadres » hausseront les épaules et se contenteront de déclarer : « Que voulez-vous, ce sont les affaires ! » Ou encore, après une livraison qui sous-entend de la mauvaise qualité, ou une publicité trompeuse, un homme d’affaires s’écriera : « Que ce soit moi ou un autre qui le fasse, quelle différence après tout ? »

Lorsqu’un contribuable fraude le gouvernement, ou fait une fausse déclaration sur ses revenus, afin d’apaiser sa conscience, il se tient à peu près le raisonnement suivant : « Au tour du gouvernement, maintenant ! De toute façon, il nous prend déjà trop d’argent. Qu’est-ce que cela peut faire ? » En effet, qu’est-ce que cela peut faire ? Ne sont-ce que des affaires ? Ce sont, en réalité, les affaires de Dieu, qui a décrété un arrêt par une loi qui déclare : « Tu ne déroberas point. » Lorsque vous transgressez une loi divine, vous tombez sous une condamnation ! Les lois divines sont vivantes et agissantes – comme la loi de la pesanteur. Lorsqu’on les transgresse le châtiment est automatique.

Le droit à la propriété

D’après la Bible, il n’y a que deux façons justes d’entrer en possession d’un bien. La première est de recevoir un don – ou un héritage – d’une autre personne, ou de Dieu Lui-même. La seconde est la rétribution d’un travail honnête, qui nous fait gagner quelque chose en tant que rémunération légitime. Tout autre moyen peut être assimilé à du vol, c’est-à-dire l’appropriation de ce qui appartient à autrui. Le huitième commandement reconnaît l’acquisition légitime de la propriété, en même temps qu’il interdit le vol. Il est important de noter que, dans son principe, ce commandement condamne toutes formes de systèmes qui nient le droit de l’homme à la propriété, que ce soit en tant qu’individu ou que collectivité. Il interdit également le vol entre nations, par lequel des gouvernements confisquent et dérobent par la force, les biens et les possessions de leurs propres ressortissants ou des citoyens d’autres nations. A notre honte, toutes les nations sont coupables de telles violations de la loi divine. Aujourd’hui, le vol s’étend à tous les domaines. Non seulement, on dérobe des milliers d’articles dans les magasins, dans les hôtels, les écoles et même les églises, mais parfois on organise encore, dans les écoles et les universités, un système complexe de fraude lors des épreuves et des examens. Du fait qu’on la considère, en général, sans trop s’alarmer, cette pratique s’étend à un rythme sans précédent, « tricher » de cette façon, revient à s’approprier une note ou un diplôme de façon illégale, ce qui équivaut à transgresser le huitième commandement.

L’industriel ou le marchand qui a recours à des mesures ou à des poids faux, à des matériaux de mauvaise qualité ou défectueux, en vue de tromper le public, est tout aussi coupable de transgresser ce commandement qu’un voleur ordinaire. Il essaie de se procurer davantage que ce qu’il doit légitimement retirer de son produit. C’est du vol ! Combien de fois, cette sorte de délit et de fraude est pratiquée ? Dieu seul le sait.

Le vol au moyen d’une publicité fallacieuse

L’un des péchés commerciaux, les plus courants à notre époque, consiste à faire une publicité trompeuse. On incite le consommateur à attendre d’une certaine « pilule » qu’elle lui fasse perdre ou gagner du poids, qu’elle accroisse ses capacités physiques, qu’elle fasse repousser ses cheveux, ou encore qu’elle résolve tous les problèmes pouvant se poser à lui ! La plupart du temps, cette publicité est fondée sur le mensonge. Cette pratique revient à voler les gens qui versent de l’argent dans l’espoir d’obtenir ce qui leur a été promis. Bien souvent, l’argent est soutiré aux victimes de ces fraudes gigantesques, mais on leur vole également leur santé, leur sérénité et leur bonheur. Nombre d’hommes d’affaires sont parvenus à la situation qu’ils occupent, en grande partie grâce à ce genre de tromperie et de vol à grande échelle !

Il faut absolument que l’humanité se réveille, car un péché peut sembler « respectable » en apparence, mais Dieu est notre véritable Juge. Le Tout-Puissant déclare : « Ne savez-vous pas que les injustes n’hériteront point le royaume de Dieu ? Ne vous y trompez pas, ni les impudiques […] ni les voleurs […] n’hériteront le royaume de Dieu » (1 Corinthiens 6 :9-10). Comprenez bien qu’il est dans les intentions divines que Ses serviteurs soient prospères – tant qu’ils gagneront leur vie honnêtement, et qu’ils ne mettront pas leur cœur dans les biens matériels. L’apôtre Jean a écrit : « Bien-aimé, je souhaite que tu prospères à tous égards et sois en bonne santé, comme prospère l’état de ton âme » (3 Jean 2).

Une richesse ternie

Le principe dont s’inspire ce commandement est très souvent transgressé dans les rapports entre patrons et salariés. L’apôtre Jacques, sous l’inspiration divine, met en garde le patron malhonnête : « Il crie contre vous, le salaire dont vous avez frustré les ouvriers […] et les cris [de ceux-ci] sont parvenus jusqu’aux oreilles du Seigneur des armées » (Jacques 5 :4, version Synodale). A notre époque de mœurs corrompues, plus d’un salarié vole également son patron ! Il le fait en touchant son salaire, tout en s’abstenant d’accomplir pleinement sa part de travail honnête. C’est du vol ! Il n’est pas rare d’entendre un travailleur dire à un autre : « Vas-y doucement, mon vieux, tu travailles trop dur. Si tu continues comme ça, il va falloir qu’on en mette tous un coup ! » Dans nos pays occidentaux, beaucoup d’employés s’arrêtent exagérément pour faire des « pauses café », ou des « pauses cigarette », sur le compte de leur employeur. Ce manque de productivité a un coût qui affecte finalement toute la population ! Le huitième commandement contient un message qui s’adresse, à la fois aux patrons et aux salariés. Aux premiers, il recommande : « Un salaire journalier équitable pour une journée de travail équitable », aux autres : « Une journée de travail équitable pour un salaire journalier équitable. » Ce principe va au-delà du vol entre les êtres humains. Les possessions de Dieu sont – de loin – immensément supérieures à celles de n’importe quel être humain (Aggée 2 :8).

Le vol envers Dieu

En parlant aux descendants modernes de Jacob (dont le nom est également Israël), Dieu déclare dans le livre de Malachie : « Un homme trompe-t-il Dieu ? Car vous me trompez, et vous dites : en quoi t’avons-nous trompé ? Dans les dîmes et les offrandes » (Malachie 3 :8). Dieu accuse l’humanité de tromper Son Créateur et de spolier Son Œuvre. Rien d’étonnant que la véritable religion soit si peu répandue sur la terre, aujourd’hui ! Il n’est pas étonnant non plus qu’il y ait tant de confusion et de tromperie au sujet du christianisme ! Dieu dit ensuite : « Vous êtes frappés par la malédiction, et vous me trompez, la nation tout entière. Apportez à la maison du trésor toutes les dîmes, afin qu’il y ait de la nourriture dans ma maison, mettez-moi de la sorte à l’épreuve, dit l’Eternel des armées. Et vous verrez si je n’ouvre pas pour vous les écluses des cieux, si je ne répands pas sur vous la bénédiction en abondance » (versets 9-10).

Voilà un défi lancé par Dieu à tous les hommes ! Il affirme qu’Il vous bénira si vous Lui donnez la dîme, comme Il l’ordonne, et si vous mettez votre foi en Lui et en Sa parole. Il est possible de citer des centaines de cas montrant que Dieu bénit toujours – spirituellement et physiquement – celui qui verse la dîme. Cela ne veut pas dire pour autant que Dieu le fera immédiatement. Vous devez toujours Lui obéir et avoir foi en Lui ; de Son côté, Il accomplira Sa promesse. Voici la lettre d’une personne qui a littéralement, pris au mot la promesse divine : « Il y a quelques semaines, ma situation financière était désespérante. Un jour, quelqu’un m’a donné un euro, je fus tenté de garder la dîme pour moi, mais finalement, je décidai de donner le dixième à Dieu. Quelques jours plus tard, je reçus dix euros. Je fus encore tenté de garder la dîme pour moi, à cause de l’urgence de mes besoins. Et voilà que je viens de recevoir deux cents euros, je m’empresse donc de vous envoyer ma dîme. J’ai été fidèle, comme Dieu l’a été envers moi. Que personne ne vienne me dire que Dieu ne tient pas parole ! »

L’application positive du commandement

L’application précise et positive du huitième commandement est énoncée dans l’Epître de Paul aux Ephésiens. « Que celui qui dérobait ne dérobe plus mais plutôt qu’il travaille, en faisant de ses mains ce qui est bien, pour avoir de quoi donner à celui qui est dans le besoin » (Ephésiens 4 :28). D’un côté, le vol est condamné dans ce passage ; de l’autre, le fait de travailler, en vue d’aider les autres, est exposé comme étant la voie de vie, que l’application positive de ce commandement prescrit. Nous devons acquérir nos possessions au moyen d’un travail honnête, non seulement pour satisfaire des besoins et des nécessités d’ordre personnel, mais également pour aider ceux qui sont dans la gêne. Dans « l’esprit » de ce commandement, voler n’est pas seulement prendre à quelqu’un ce qui lui appartient, mais aussi refuser de travailler pour aider ceux qui sont dans le besoin. Dieu dit aux véritables chrétiens : « Pourvoyez aux besoins des saints. Exercez l’hospitalité » (Romains 12 :13).

Les enfants engendrés de Dieu sont appelés à Lui ressembler (Matthieu 5 :48). Or, Jésus a dit : « Mon Père agit jusqu’à présent ; moi aussi, j’agis » (Jean 5 :17), et Il a résumé la leçon positive du huitième commandement, en déclarant : « Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir » (Actes 20 :35). Si, par l’intermédiaire du Saint-Esprit, nous pouvons apprendre à vivre de cet enseignement, nous vivrons alors selon l’esprit du huitième commandement.

Le neuvième commandement

Nous vivons à une époque de corruption. C’est l’âge du mensonge « sophistiqué » et de la double norme morale. C’est l’âge des législateurs, des capitaines d’industrie, des officiels gouvernementaux et des professeurs d’enseignement, d’apparence respectable, qui parjurent à la barre, ou même devant les parlements. Cet âge offre, également, le spectacle singulier de millions de gens qui croient à l’évolution, tout en fréquentant des Eglises qui, tout au moins théoriquement, croient au Dieu Créateur de la Bible. Le Christ a condamné les hypocrites de Son époque. Que dirait-Il de ceux de notre génération ?

Une société baignant dans le mensonge

Dans son livre intitulé Sexe, Vice et Affaires, Monroe Fry parle de « la latitude publique envers le vice lorsqu’il profite indirectement à ses respectables hommes d’affaires ». Son livre montre ce que des milliers d’adultes cultivés savent déjà : des dirigeants religieux et séculiers « respectables » sont souvent prêts à accorder leur aide à ceux qui vivent du jeu, de la prostitution et des stupéfiants, s’ils peuvent eux-mêmes en tirer profit. Aux yeux du public, ils passent pour être des exemples de vertu et d’honnêteté. Pour les mafieux en tous genres, ils ne sont que des « dealers de l’ombre ». Ils sont disposés à user de leur influence et de leur position, afin d’organiser des filières du vice et du crime, tant qu’ils peuvent en retirer un bénéfice.

Pour parler franc, ils vivent dans le mensonge ! On serait abasourdi d’apprendre, à quel point, la société « chrétienne » elle-même est fondée sur ce genre d’hypocrisie ! Dans cette brochure, nous avons déjà vu que le plus grand péché de tous consiste à donner plus d’importance à quelqu’un ou à quelque chose plutôt qu’à Dieu. Cela mène automatiquement à l’idolâtrie – à blasphémer le nom de Dieu, à violer Son sabbat, à déshonorer ses parents, à commettre le meurtre, l’adultère et le vol. Ce principe s’applique exactement au neuvième commandement.

Ce que déclare le neuvième commandement

Dieu a dit : « Tu ne porteras point de faux témoignage contre ton prochain » (Exode 20 :16). C’est seulement dans la mesure où il recherche la vérité, et lui rend témoignage par ses actes, que l’homme peut connaître Dieu ; la parole divine est la vérité (Jean 17 :17). Le Christ a déclaré : « Je suis le chemin, la vérité, et la vie » (Jean 14 :6).

Quels que soient ses autres défauts et faiblesses, si un individu est disposé à vivre sans mentir, sans dissimulation, à dire la vérité, et à la reconnaître quand elle lui est révélée, il mérite le respect et toute l’aide nécessaire dont il a besoin, afin de vaincre ses penchants charnels.

La portée spirituelle du neuvième commandement est immense. Les voies et les lois de notre Dieu Créateur sont intrinsèquement droites. En conséquence, celui qui est honnête – qui ne veut pas mentir, et qui veut comprendre la vérité lorsqu’elle lui est révélée, arrivera tôt ou tard à se convertir au véritable Dieu et à Ses voies. En revanche, celui dont la parole ne vaut rien, et qui a pour habitude de mentir aux autres et à lui-même, finira par avoir un caractère tellement perverti qu’il ne parviendra jamais à comprendre la vérité divine. C’est pourquoi, bien qu’on puisse avoir des divergences d’opinion dans de nombreux domaines, il est essentiel de se décider à vivre et à parler selon la vérité. La société actuelle est de plus en plus pénétrée de formes variées, de contre vérités et d’hypocrisie. Afin d’édifier en nous le caractère divin et d’hériter ainsi un jour, la vie éternelle, nous devons considérer le neuvième commandement dans ses diverses ramifications et apprendre à lui obéir.

C’est en l’aidant à conserver sa réputation que le neuvième commandement protège l’homme juste et honnête. Il n’y a peut-être pas de péché plus méprisable que celui qui consiste à calomnier, c’est-à-dire inventer un mensonge et le répandre dans l’intention de nuire au prochain. Un voleur prend des biens matériels qui, d’ordinaire, peuvent être remplacés, mais un faux témoin, qui calomnie son prochain, lui vole l’estime et la réputation qui, parfois, ne peuvent jamais lui être rendues.

La valeur de l’honnêteté

L’avantage de pouvoir compter sur la parole d’un individu aurait pour effet, non seulement de conserver intacte la réputation de tout homme honnête, mais aussi d’éliminer les innombrables heures perdues à établir la véracité de chaque déclaration et de chaque rapport. En même temps, cela empêcherait de nommer des hommes indignes à des postes élevés de responsabilité – bref, cela aurait pour effet de « nettoyer » la société ! De par le monde, il y a des dirigeants qui sont des fantoches et qui s’élèvent en promettant, à leurs partisans, « quelque chose pour rien ». Au moyen d’une propagande astucieuse, ils font croire au peuple ce qu’eux-mêmes savent être un mensonge. Et alors, ce sont l’incertitude, l’angoisse et des sentiments de frustration, jusqu’à ce que, finalement, un désastre frappe et que les circonstances dévoilent la vérité.

Nos nations démocratiques ne sont pas exemptes de cas de tromperies, de la part de certains dirigeants de partis qui, par opportunisme, n’hésitent pas à faire naître la suspicion à l’égard de leurs propres amis politiques.

Songez un peu de quelle façon fantastique, le public en bénéficierait, dans les domaines de l’industrie et des affaires, si chaque compagnie proclamait la vérité au sujet de ce qu’elle produit, et si elle cherchait honnêtement à satisfaire aux besoins des consommateurs ! Pour peu que vous appliquiez ce principe à toutes les phases de la société, vous aurez quelque chose qui ressemblera beaucoup à une utopie ! Ce n’est pas là une suggestion « tirée par les cheveux », comme on dit. C’est la bénédiction dont jouirait la société, si elle obéissait vraiment au neuvième commandement. En ce qui vous concerne, si votre désir est de vivre éternellement dans une société régie par Dieu, Celui qui vous donne la vie et la respiration vous ordonne : « C’est pourquoi, renoncez au mensonge, et que chacun de vous parle selon la vérité à son prochain ; car nous sommes membres les uns des autres » (Ephésiens 4 :25).

L’application du neuvième commandement

La vanité est à la source du péché. « Vanité des vanités, dit l’Ecclésiaste, vanité des vanités, tout est vanité » (Ecclésiaste 1 :2). La raison pour laquelle la plupart des hommes rejettent Dieu, c’est qu’ils désirent être des « dieux » à leurs propres yeux, ainsi qu’à ceux de leurs semblables. C’est là encore une question de vanité. La racine de n’importe quel péché remonte finalement à cette cause. Ainsi en est-il également du mensonge, sous toutes ses formes. Les hommes mentent, parce qu’ils se soucient davantage de leur amour propre, et du sentiment de leur propre importance, que du bien-être de leurs semblables. Ils profèrent des mensonges parce qu’Ils craignent l’opinion des autres plus que celles de Dieu Lui-même. Comme l’apôtre Jean l’a dit : « Ils aimèrent la gloire [l’approbation ou la louange] des hommes plus que la gloire de Dieu » (Jean 12 :43). Souvent, les gens éprouvent de la honte à propos de ce qu’ils appellent un « échec » dans une affaire, ou encore au sens social de ce terme. Ils tricheront, falsifieront et mentiront afin de l’éviter, ou tout au moins ils essaieront de le masquer.

Du point de vue de ce qui est, intrinsèquement, « juste » – et de celui des valeurs éternelles – la chose qu’ils devraient redouter, c’est le péché. En effet, « si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? » (Romains 8 :31). Jésus a dit : « Heureux serez-vous, lorsqu’on vous outragera, qu’on vous persé-cutera et qu’on dira faussement de vous toute sorte de mal, à cause de moi » (Matthieu 5 :11). Nous ferions mieux, nous tous, de cesser de nous soucier tellement de ce que pensent des hommes mortels, et de nous inquiéter davantage de ce que Dieu pense. Cela nous aiderait à ne pas avoir recours à l’hypocrisie, que ce soit dans les affaires ou dans la vie sociale ou politique, et même en matière de religion et de science. Rappelez-vous que c’est par l’intermédiaire du péché, du faux témoignage et du mensonge, que Jésus-Christ fut assassiné : « Car plusieurs rendaient de faux témoignages contre lui, mais les témoignages ne s’accordaient pas » (Marc 14 :56).

Etant donné que les hommes, à cause de leur vanité, désirent croire ce qui est « populaire » sur le moment, ils en viendront à accorder créance à des théories religieuses et scientifiques, dépourvues de fondement. Dieu nous met en garde contre l’hypocrisie : « La colère de Dieu se révèle du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes qui retiennent injustement la vérité captive » (Romains 1 :18).

De nombreux hommes de science et des théologiens, qui croient à la théorie de l’évolution, devraient savoir à quoi s’en tenir, mais ils préfèrent se conformer à ce qui plaît aux hommes ; ils vivent donc dans le mensonge. Selon la Bible, ils sont « inexcusables », car ils nient que Dieu a littéralement créé l’univers, et qu’Il le gouverne (verset 20). Ces hommes, qui croient à la théorie de l’évolution inspirée par Satan, ne divulguent pas toute la vérité ; certains savent beaucoup de choses qu’ils gardent pour eux-mêmes, mais ils préfèrent plaire à leurs semblables et mentent ! C’est pour cette raison que Dieu a dit qu’ils sont « inexcusables » !

On peut également mettre dans la même catégorie les ministres et les étudiants de la Bible, qui enseignent et pratiquent les croyances et coutumes païennes, qu’ils savent issues de l’ancien paganisme, et que la parole divine condamne. Dans bien des cas, ils en savent plus qu’ils n’en disent ; c’est pour cette raison qu’ils sont « inexcusables ». L’enseignement continuel de tels mensonges, qu’ils soient de nature scientifique ou spirituelle, rend aveugle la plus grande partie de ce monde, quant à la nature réelle de Dieu et de Son véritable dessein ici-bas. Tant que nos dirigeants, censément « cultivés », continueront à se séduire eux-mêmes, et qu’ils séduiront les autres au sujet de l’existence de Dieu – de Son plan et de Son dessein – notre civilisation sera condamnée !

Vivez par la vérité

Apprenez combien il est important de dire la vérité, d’y croire et de vivre en conséquence. Prenez soin de ne pas fonder votre existence sur une série de mensonges – qu’il s’agisse de distorsions personnelles, politiques, scientifiques ou religieuses de la vérité. Rappelez-vous que c’est la vérité qui vous affranchit (Jean 8 :32). Lors de vos conversations, surveillez avec soin vos paroles. Dites toujours la vérité. Rappelez-vous qu’un homme ne vaut pas plus que sa parole. S’il devient un menteur invétéré, on ne peut l’aider puisqu’on ne peut ni compter sur lui, ni croire ce qu’il dit. L’une des qualités essentielles de Dieu est qu’Il dit toujours la vérité. Si nous ne pouvions compter sur Sa parole, nous n’aurions aucune assurance de pardon pour nos péchés, ni d’aide en cas de besoin, ni de récompense future, ni de vie éternelle. Avez-vous songé à cela ?

L’exacte antithèse du caractère divin est celui de Satan. « Lorsqu’il [Satan] profère le mensonge, il parle de son propre fonds ; car il est menteur et le père du mensonge » (Jean 8 :44). Un sort terrible attend ceux qui le suivent dans son refus de vivre selon la vérité : « Mais pour les lâches, les incrédules […] et tous les menteurs, leur part sera dans l’étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort » (Apocalypse 21 :8). Aux yeux de Dieu, il n’existe pas de mensonge « pieux », ou « blanc » ou « innocent ». Un mensonge est un mensonge. Les demi-vérités, les distorsions et les tromperies sont condamnées dans Sa parole. Jésus a dit : « Ta parole est la vérité » (Jean 17 :17). Efforçons-nous donc de vivre selon la vérité, afin que nous puissions hériter la vie éternelle, dans le Royaume de Dieu !

Le dixième commandement

D’après ce que révèlent les enquêtes, les soucis financiers qui harcèlent la plupart des familles ne sont pas dus principalement à des revenus trop modestes, ils sont surtout causés parce que les gens, dans leur désir de s’offrir le superflu, dépensent plus qu’ils ne gagnent, et parce qu’ils ont l’habitude d’acheter à crédit. « Achetez maintenant, vous paierez plus tard », entend-on dire. Mais a-t-on vraiment besoin de ce qu’on achète maintenant ? Et a-t-on la certitude d’être en mesure de « payer plus tard » ?

Une société basée sur la convoitise

Une publicité aussi persuasive qu’intense encourage les gens à vivre au-dessus de leurs moyens. Elle leur donne l’impression qu’ils sont « vieux jeu », ou dans leur tort, s’ils ne s’efforcent pas de rivaliser avec leur prochain, et s’ils ne convoitent pas les biens matériels que ce dernier possède. L’idée générale, c’est de « se procurer tout ce qu’on peut pendant qu’il en est encore temps ». L’incessante sollicitation dont on fait l’objet pour « percer » – ce qui, d’ordinaire, signifie acquérir plus d’argent et de biens matériels – est devenue une sorte d’idolâtrie. Elle aveugle l’esprit et le cœur de millions de gens.

« Avant de venir étudier chez les Blancs, j’étais un bon chrétien, a dit un Africain. Je rêvais de devenir un jour missionnaire médical. Maintenant, je suis athée. »

Lorsqu’on lui en a demandé la raison, il a répondu : « Depuis mon arrivée ici, je m’aperçois que l’homme blanc a deux sortes de dieux : celui qu’il nous a enseigné, et un autre qu’il adore. Vous me dites que les doctrines tribales de mes ancêtres, qui adoraient des statues et qui croyaient à la sorcellerie, étaient erronées et ridicules […] Mais ici, vous adorez des idoles de plus grande taille : des automobiles et des appareils électriques. Franchement, je ne vois pas la différence ! » Et pour cause ! La plupart des gens sont tellement habitués à vivre dans le péché qu’ils ne le discernent même plus. Nous vivons dans une société censément chrétienne, mais elle est, en réalité, fondée sur la convoitise et la concupiscence. Les efforts frénétiques des gens, pour rivaliser et dépasser les autres, sont la source, non seulement de la plupart des problèmes d’ordre financier, mais encore la cause de nombreuses maladies physiques et mentales. Il en résulte un grand nombre de foyers brisés et de vies frustrées. Le plus grave, en l’occurrence, est que cette forme d’idolâtrie ne laisse aux gens presque pas le temps – ou le désir – de vouloir connaître le véritable Dieu, dont les lois vivantes et les voies sont les seules à procurer la paix intérieure et la joie réelle.

Ce que déclare le dixième commandement

La plupart des gens ne réalisent pas que les Dix Commandements sont l’énoncé de lois vivantes et dynamiques, au même titre que la loi de la pesanteur. Ce sont des lois dont les effets sont automatiques. Lorsque vous les transgressez, elles vous brisent ! Il en est de même en ce qui concerne ce dixième commandement, et l’amende, en cas de transgression, devra tôt ou tard être payée ! Dieu a dit : « Tu ne convoiteras point la maison de ton prochain ; tu ne convoiteras point la femme de ton prochain, ni son serviteur, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni aucune chose qui appartienne à ton prochain » (Exode 20 :17).

De tous les commandements, le dixième se rapporte plus particulièrement aux rapports entre les hommes. La force de ce commandement réside dans les mots : « Ton prochain » et « qui appartienne à ton prochain. » Il n’y a rien de mal à désirer, en toute légitimité, une épouse, un serviteur, un bœuf ou un âne, mais non pas ceux de votre prochain. Et, lorsque l’objet admiré est au-dessus des moyens de l’individu, cette admiration, qui se confond avec le désir de posséder, transgresse le commandement. Les exigences spirituelles de ce commandement sont, à certains égards, plus rigides que celles des autres commandements, car celui-ci réglemente même nos pensées. Souvent, on ne considère le péché que comme une chose physique. On ne se rend pas compte que le caractère saint, que Dieu envisage en nous, exige également que nos pensées soient purifiées. Les actions suivent les pensées. Nous sommes ce que nous pensons ! Si, secrètement, vous rejetez la norme de Dieu et Sa voie, si vous convoitez ce que vous ne pouvez pas posséder – ou ce que vous ne possédez pas légitimement, avec la bénédiction divine, alors cette rébellion mentale donnera naissance à un péché.

Ce commandement va au-delà du christianisme superficiel, et permet de voir si un homme a réellement soumis sa volonté à Son Créateur ! C’est là où le dixième commandement intervient ; il montre l’autorité divine sur nos pensées les plus intimes. Il nous enseigne à penser comme Dieu : « Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus-Christ » (Philippiens 2 :5). Par l’intermédiaire de l’Esprit divin, nous devons soutenir le combat de la foi – nous débarrasser de la nature qui convoite en nous et réussir, en fin de compte, à amener « toute pensée captive à l’obéissance de Christ » (2 Corinthiens 10 :5). Tel est le but ultime du véritable chrétien ; cet objectif devra être atteint au moment de la résurrection.

Dans la vie présente, nous devons croître dans le caractère divin. Nous avons besoin d’apprendre, comme le firent des justes tels qu’Enoch, Noé, Abraham et d’autres serviteurs du Très-Haut, à « marcher avec Dieu ». Nous devons suivre Sa voie, L’imiter, et penser comme Lui. Toutefois, l’esprit naturel de l’homme est empli d’égoïsme, de vanité, d’esprit de compétition, de convoitise, de haine et de concupiscence. C’est un esprit qui est retranché des voies et des pensées de Dieu (Esaïe 55 :8-9). C’est pourquoi, notre esprit a besoin d’être changé, converti et purifié : « Heureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu » (Matthieu 5 :8).

Où en sommes-nous ?

Le rythme de la vie s’est accéléré dans nos sociétés occidentales, surtout depuis la Deuxième Guerre mondiale. Nous voulons, en général, gagner plus d’argent. Nous sommes pressés de passer du bon temps, et de tirer tout ce que nous pouvons de la vie. De tous côtés, on nous enseigne à rivaliser avec nos semblables. Nous en sommes venus à désirer ardemment, au sens propre de ce terme, des superfluités matérielles qui, dans certains cas, étaient inconnues il y a encore deux ou trois générations. On nous pousse à dépenser plus que ce que nous gagnons, et à nous amuser toujours davantage. Une publicité habile nous fait croire que nous le devons à nous-mêmes ; elle nous fait accepter l’idée que nous serions stupides de ne pas acheter une voiture plus puissante, de ne pas manger dans un restaurant plus coûteux, ou de ne pas entreprendre des voyages plus longs et plus onéreux. L’accent est porté sur le « moi » et sur le fait de se procurer. Sur la scène internationale, les gens combattent et tuent, à cause de cette attitude de cœur. « D’où viennent les luttes, et d’où viennent les querelles parmi vous ? N’est-ce pas de vos passions qui combattent dans vos membres ? Vous convoitez, et vous ne possédez pas ; vous êtes meurtriers et envieux, et vous ne pouvez pas obtenir ; vous avez des querelles et des luttes, et vous ne possédez pas, parce que vous ne demandez pas » (Jacques 4 :1-2).

Bien souvent, le patron désire plus d’argent qu’il ne peut s’en procurer, en versant des salaires équitables. Aussi vole-t-il ses employés ou ses ouvriers en les rémunérant insuffisamment, et ne consacre-t-il que des sommes insuffisantes à l’amélioration des conditions et de sécurité du travail. De même, le travailleur moderne apprend à convoiter plus d’argent qu’il ne peut honnêtement en gagner. Souvent, habilement manipulé et trompé de l’extérieur, il convoite une rémunération qu’il n’a pas légitimement méritée.

Pourquoi de nombreux « auteurs » écrivent-ils des romans à bon marché, fondés sur des obscénités, des saletés, ainsi que sur des stupidités qui manquent de maturité ? Pourquoi certains éditeurs impriment-ils des ouvrages de ce genre, qui avilissent l’amour, la bonté et l’idéalisme, ravalant les émotions humaines à un niveau plus bas, à celui de brutes stupides ? Dans notre société, il existe des centaines d’autres exemples de convoitise. Mais, soyez disposé à discerner surtout votre propre convoitise, à vous en repentir, et à demander à Dieu l’amour et la force nécessaires pour la vaincre. Notre génération a besoin d’entendre ces paroles du Christ : « Gardez-vous avec soin de toute avarice ; car la vie d’un homme ne dépend pas de ses biens, fût-il dans l’abondance » (Luc 12 :15). Notez bien cela ! La véritable réussite et le véritable bonheur ne consistent pas à être estimé d’après la nouveauté ou la puissance de la voiture qu’on conduit, le genre de maison dans laquelle on demeure, les vêtements que l’on porte, ou même la nourriture que l’on mange. Le bonheur est un état d’esprit. Il résulte du fait que l’on a l’Esprit et les pensées du Christ en soi-même. Jésus a dit : « Les renards ont des tanières, et les oiseaux du ciel ont des nids, mais le Fils de l’homme n’a pas un lieu où il puisse reposer sa tête » (Luc 9 :58). L’amour, la joie et la paix dont Jésus a donné l’exemple viennent du fait de donner et de servir, et non point d’une chose matérielle quelconque qu’Il était en mesure de Se procurer. Jésus a été capable de vaincre la vanité et la convoitise humaines, parce qu’Il a cherché avant tout à servir Dieu. Après avoir indiqué comment les gens non convertis recherchent les nécessités et le confort matériels, Il a ordonné : « Cherchez premièrement le royaume et là justice de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus » (Matthieu 6 :33).

Un lien commun

Parvenus à ce point, nous constatons que le dernier commandement rejoint le premier. En effet, quelle que soit la chose que vous recherchez, si elle est contraire à la volonté divine, vous la convoitez. Si, dans votre esprit et dans votre cœur, vous désirez ardemment quelque chose plus que vous ne désirez obéir au Créateur, cette chose devient pour vous une idole. « La cupidité […] est une idolâtrie » (Colossiens 3 :5). Tout ce que vous idolâtrez, vous le mettez à la place du véritable Dieu, et vous transgressez ainsi le premier commandement : « Tu n’auras pas d’autres dieux devant ta face » (Exode 20 :3). L’apôtre Paul a dit : « Ne savez-vous pas qu’en vous livrant à quelqu’un comme esclaves pour lui obéir, vous êtes esclaves de celui à qui vous obéissez, soit du péché qui conduit à la mort, soit de l’obéissance qui conduit à la justice ? » (Romains 6 :16).

Lorsque vous convoitez des choses matérielles, vous les servez. Vous y consacrez votre temps, votre énergie et votre argent. Elles deviennent littéralement votre dieu. En effet, en les servant et en les « adorant » en quelque sorte, vous ne trouvez ni le temps ni l’énergie d’étudier la Bible, ou de prendre une heure, tôt le matin, pour prier Celui qui vous accorde la vie et le souffle. Il est possible également que vous deveniez avare et jaloux de l’argent que vous devez à votre Créateur, pour financer la proclamation de Sa vérité. C’est ainsi que les choses matérielles que vous désirez, en les convoitant, peuvent finalement devenir votre « dieu ». En effet, en les servant et en les « adorant » en quelque sorte, vous ne trouvez pas le temps de servir le véritable Dieu de toute votre force, de tout votre cœur et de tout votre esprit.

La convoitise est une chose terrible ; elle vous retranche de l’amitié, des bénédictions et de l’amour du Créateur suprême qui a fait tout ce qui existe, dans l’intention que la création fût utilisée pour Son service et pour Sa gloire. La convoitise transgresse le principe fondamental de la façon de vivre, qui est énoncée par tous les commandements divins. Jésus a résumé ce principe quand Il a dit : « Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir » (Actes 20 :35).

En apprenant à servir votre semblable avec amour et sincérité – et à adorer le véritable Dieu – vous découvrirez l’unique façon de donner un sens réel à votre vie, et vous connaîtrez la joie. Dans le Monde de Demain, vous hériterez la vie éternelle dans la gloire, après l’établissement littéral du gouvernement de Dieu sur la terre. Ce gouvernement sera fondé sur les Dix Commandements institués par Dieu, afin de régir les rapports des hommes entre eux-mêmes et avec Lui, en adorant et en louant l’Auteur de cette loi donnée pour notre bien éternel !

Les nouveaux commandements de Jésus

Certains enseignent que Jésus-Christ aurait, en quelque sorte, donné des commandements « nouveaux » pour remplacer la loi de Son Père. Où est la vérité ? Doit-on encore obéir aux Dix Commandements ? Nous vivons à une époque de rébellion contre toute loi et contre toute autorité. Des nations et des gouvernements sont renversés, des foyers et les instances éducatives sont au bord du chaos, à cause de toutes sortes de rébellion.

La réaction révélatrice de la nature humaine à la phrase de la prière du Seigneur – « que ton règne vienne, que ta volonté soit faite » – fut bien décrite, il y a plusieurs années, par un ministre de l’Ohio, lorsqu’il écrivit : « Nous n’avons pas l’intention d’appliquer cela. Nous n’aimons pas l’autorité, nous ne voulons pas céder facilement, même au Roi des cieux […] Il est manifeste que la plupart des gens pensent plutôt : « Que Ton règne ne vienne pas, que ma volonté soit faite. »

Les Dix Commandements sont-ils abolis ?

Dans les chapitres précédents, nous avons vu comment appliquer les Dix Commandements, en tant que lois vivantes et actives, dans les différents aspects de notre vie personnelle. Mais, à l’heure actuelle, un grand nombre de ministres du culte et d’enseignants de la Bible prétendent, erronément, que les Dix Commandements sont abolis – ou qu’ils sont remplacés par les nouveaux commandements de Jésus.

Quels sont ces « nouveaux » commandements ? Se substituent-ils – ou contredisent-ils – les Dix Commandements ? Que révèle la Bible sur ce point important ?

Premièrement, notez quel fut l’un des buts principaux pour lesquels Jésus-Christ vint sur terre, dans la chair humaine. Esaïe prophétisa au sujet de Jésus : « Mais à cause de son salut, l’Eternel a voulu rendre sa loi magnifique et sublime » (Esaïe 42 :21). Nous voyons ici que le Christ n’est pas venu abolir la loi ; Il est venu l’amplifier pour la « rendre magnifique » (version la Bible du Semeur).

Rendre magnifique et sublime signifie le contraire de changer ou d’abolir quelque chose. Cela veut dire révéler dans les moindres détails – élargir. C’est précisément cela que Jésus a fait avec la loi de Son Père, comme en témoignent les exemples de Sa vie, et Sa prédication.

Jésus a dit : « Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes ; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir » (Matthieu 5 :17). Jésus S’est conformé exactement à ce qu’Il avait déclaré. A la fois par Son exemple et par Sa prédication, Il accomplit la loi, Il la sublima, Il l’accomplit intégralement, non seulement à la lettre, mais également au-delà, afin d’observer dans les moindres détails l’intention spirituelle et le but de la loi parfaite de Son Père.

Personne ne peut insinuer que le Christ aurait pu substituer les traditions humaines aux commandements divins. Il obéit aux Dix Commandements, à la lettre et en esprit. Il les enseigna, et Il en fit Son mode de vie.

Jésus a dit : « Celui donc qui supprimera l’un de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire de même, sera appelé le plus petit dans le royaume des cieux ; mais celui qui les observera, et qui enseignera à les observer [y compris « les plus petits » commandements], celui-là sera appelé grand dans le royaume des cieux » (Matthieu 5 :19).

Nous devrions désirer être « grands » dans le Royaume de Dieu. Nous devrions nous efforcer de vaincre le mieux possible, afin d’avoir l’occasion de servir le plus possible ! En conséquence, nous devrions sincèrement et avec enthousiasme appliquer et enseigner, jusqu’au « plus petit » commandement divin. Pensez-vous que le commandement du sabbat soit « petit » ? Si telle est votre opinion, vous feriez mieux de changer d’idée, et de le respecter comme Dieu l’a ordonné, en suivant le parfait exemple du Christ qui considérait comme saint le septième jour de la semaine, et non pas le dimanche qui est le « jour du soleil » !

Le chemin de la vie éternelle

Lorsqu’un jeune homme vint Lui demander quel était le chemin de la vie éternelle, Jésus dit : « Si tu veux entrer dans la vie, observe les commandements » (Matthieu 19 :16-18).

Le jeune homme répliqua : « Lesquels ? »

La réponse de Jésus fut : « Tu ne tueras point ; tu ne commettras point d’adultère » puis, Il cita une liste reprenant quelques-uns des Dix Commandements. Jésus-Christ connaissait le chemin du salut ! Il dit que ce chemin était celui de l’obéissance à la loi de Dieu le Père, et la soumission à Sa volonté.

Jésus déclara : « Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur ! n’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais seulement celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux » (Matthieu 7 :21).

Loin de les abolir, Jésus obéit aux Dix Commandements (Jean 15 :10). Le Christ fut la « lumière » que Dieu envoya dans le monde, afin de montrer aux hommes comment vivre. Après Sa mort et Sa résurrection, le Christ missionna Ses apôtres en leur donnant cet ordre : « Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit » (Matthieu 28 :19-20).

Les apôtres étaient présents lorsque le Christ dit au jeune homme : « Observe les commandements. » Ils L’avaient entendu magnifier les commandements divins, au cours de ce que l’on a appelé le « sermon sur la montagne » (Matthieu 5-7).

Les apôtres avaient été les témoins de l’obéissance du Christ aux Dix Commandements, et savaient qu’Il était, Lui, un exemple parfait. En conséquence, lorsque Jésus-Christ les envoya vers toutes les nations avec l’ordre de leur enseigner tout ce qu’Il leur avait prescrit, aucun d’eux n’eut le moindre doute que les Dix Commandements divins en faisaient partie.

L’obéissance aux Dix Commandements fut le véritable fondement de l’enseignement du Christ et des premiers apôtres. Mais que penser des « nouveaux » commandements de Jésus ? Ne devaient-ils pas changer ou abolir l’observance littérale des Dix Commandements, révélés dans l’Ancien Testament ?

Un “nouveau” commandement

Tout compte fait, en dépit de ce que la plupart des gens pensent, il n’y a qu’un seul endroit dans la Bible où Jésus annonce qu’Il prescrit un « nouveau » commandement. Les autres références – d’après l’apôtre Jean – découlent d’un même principe, que nous allons examiner.

« Je vous donne un commandement nouveau : Aimez-vous les uns les autres ; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. A ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres » (Jean 13 :34-35).

Jésus donna ce « nouveau » commandement au cours de la dernière nuit de Sa vie physique, sur terre. Par Sa prédication et par Son exemple, Il avait déjà montré à Ses disciples que l’observance aux Dix Commandements était simplement une façon d’exprimer l’amour.

Nous exprimons un amour réel envers Dieu lorsque nous L’adorons, et que nous Lui obéissons, sans tolérer que d’autres « dieux », des idoles, des images ou quoique ce soit d’autre, viennent prendre Sa place ; en honorant toujours Son nom et en observant d’une manière sainte Son sabbat, lors du septième jour de la semaine – comme Jésus et les premiers apôtres l’ont toujours observé ! Et nous faisons preuve d’amour autour de nous, lorsque nous obéissons avec zèle aux six derniers commandements.

Le Christ avait déjà résumé la loi divine par ces deux grands principes : « Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, et de toute ta pensée […] Tu aimeras ton prochain comme toi-même » (Matthieu 22 :37, 39). En fait, dans la dernière partie de ce résumé de la loi divine, Jésus cite directement l’Ancien Testament (Lévitique 19 :18) !

Qu’y avait-il donc de si « nouveau » dans le commandement de Jésus d’aimer notre prochain ?

La réponse est toute simple. Le principe qui consistait à aimer notre prochain n’était pas nouveau, mais l’amplification donnée à ce principe par Jésus, à la lumière de Son exemple d’une vie parfaite, jette un nouvel éclairage sur l’intention spirituelle, et sur la profonde signification de ce commandement.

Souvenez-vous de l’insistance de Jésus sur ce point : « Comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. »

L’exemple parfait d’amour et de service de Jésus fut porté au niveau le plus élevé qui soit envers le prochain, comme cela est requis par Dieu. Dans Sa vie, Jésus démontra comment cet amour doit s’exprimer jour après jour.

Comment doit-on aimer notre prochain ?

Par trois fois, la voie divine rompit le silence habituel des cieux, pour proclamer l’appréciation de Dieu envers la vie de Jésus. Même le proconsul romain, Ponce Pilate, déclara : « Je ne trouve en lui aucun crime » (Jean 19 :4).

C’est parce que Jésus vivait une existence de don envers les autres. Que ce soit en enseignant les gens, en guérissant les malades, en nourrissant la foule affamée, ou en S’humiliant pour laver les pieds des disciples, Il donnait toujours de Sa personne.

Ce même Jésus-Christ S’adressait pourtant aux dirigeants religieux de Son époque, en des termes assez forts : « Serpents, race de vipères ! Comment échapperez-vous au châtiment de la géhenne ? » (Matthieu 23 :33).

Ces mots ne sont-ils pas étranges dans la bouche d’un homme rempli d’amour ? Non, ils sont la manifestation de l’amour parfait lorsqu’il faut parfois dire, ou prendre des décisions qui, sur le moment ne font pas plaisir, mais qui sont nécessaires pour le bien d’autrui.

Jésus aimait ces pharisiens ! C’était par amour qu’Il les invectiva pour les secouer de leur hypocrisie et de leur perversité religieuse, dont ils étaient coupables. Souvenez-vous que ce fut par l’intermédiaire de ces mêmes pharisiens que Jésus mourut, et pourtant, ce fut pour eux et pour ceux qui leur ressemblaient, que Jésus pria en ces termes : « Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font » (Luc 23 :34).

C’est également à cause de cet amour parfait et bienveillant, que Jésus Se retirait occasionnellement de la foule pour Se reposer, pour méditer ou pour prier. Il savait, en effet, que ce n’était qu’en restant proche du Père, et en acceptant d’être un instrument entre Ses mains, que Sa présence humaine et Sa prédication pourrait enrichir la vie des autres.

Jésus ne Se contentait pas simplement d’agir en aimant les autres. Il les aimait d’un amour parfait. Grâce au Saint-Esprit de Dieu qui était en Lui, Il désirait de tout cœur aimer, et servir les autres pour leur plus grand bien.

Jésus vivait littéralement d’après les paroles que l’apôtre Paul exprima plus tard : « Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir » (Actes 20 :35). De cette manière, Son commandement de nous aimer les uns les autres – « comme je vous ai aimé » – est devenu un commandement « nouveau », et plus élaboré dans nos rapports humains.

Jésus a-t-Il littéralement obéi aux Dix Commandements ?

Beaucoup de personnes pieuses pensent que Jésus avait, dans le cœur, une sorte « d’amour » sentimental, mais qu’Il n’obéissait pas vraiment aux commandements divins, d’une manière littérale.

En réalité, Jésus-Christ gardait et observait chacun des Dix Commandements, à la lettre, et en esprit – exactement comme Ses disciples doivent encore le faire, à notre époque. Comme nous l’avons déjà lu, Il déclara qu’Il avait obéi aux commandements de Son Père (Jean 15 :10).

Il est tout à fait clair que Jésus-Christ n’a jamais eu un autre dieu devant la face du véritable Dieu. Il n’a jamais été idolâtre, et n’a jamais blasphémé le nom de Dieu. Jésus a respecté le sabbat que Dieu avait déclaré saint. Il Se rendait régulièrement au culte à la synagogue durant ce jour, selon Sa coutume (Luc 4 :16).

Jésus honora Ses parents, et ne tua jamais personne, Il ne commit ni adultère, ni vol, ni mensonge, ni convoitise. Il établit un exemple à notre intention, afin que nous L’imitions en marchant dans Ses pas (1 Pierre 2 :21).

Aujourd’hui, le véritable chrétien est quelqu’un qui est soumis à Dieu, au point que le Christ vit Sa vie en lui, en le guidant par le Saint-Esprit, selon ce qu’a déclaré l’apôtre Paul : « J’ai été crucifié avec Christ ; et si je vis, ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi ; si je vis maintenant dans la chair, je vis dans la foi au [« du » selon la version originale] Fils de Dieu, qui m’a aimé et qui s’est livré lui-même pour moi » (Galates 2 :20).

Le véritable chrétien ne doit pas se contenter d’avoir la foi en Christ, mais il doit vivre selon la foi du Christ, qui se trouve en lui grâce au Saint-Esprit. Le Christ – par l’Esprit – doit vivre littéralement dans le véritable chrétien. Notez qu’aujourd’hui, le Christ veut vivre la même vie en vous, qu’il y a 1900 ans, lorsqu’Il était dans la chair, en nous laissant un exemple à suivre. « Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui, et éternellement » (Hébreux 13 :8).

Dans Son corps humain, Jésus « a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché » (Hébreux 4 :15). Oui, Il fut effectivement tenté, mais au cours de Sa vie terrestre, Il obéit aux Dix Commandements. En guidant actuellement Ses véritables disciples par le Saint-Esprit, Il continue à observer les commandements en eux.

C’est l’amour du Christ et Sa force en nous qui nous permettent d’observer la loi divine spirituelle, car Jésus-Christ a obéi à Dieu le Père, et Il continue à le faire.

L’apôtre Jean a-t-il donné un “nouveau” commandement ?

Dans la deuxième Epître de Jean – l’apôtre que Jésus aimait – nous trouvons également une référence à un « nouveau » commandement.

« Bien-aimés, ce n’est pas un commandement nouveau que je vous écris, mais un commandement ancien que vous avez eu dès le commencement ; ce commandement ancien, c’est la parole que vous avez entendue. Toutefois, c’est un commandement nouveau que je vous écris, qui est vrai en lui et en vous, car les ténèbres se dissipent et la lumière véritable paraît déjà. Celui qui prétend être dans la lumière, et qui hait son frère, est encore dans les ténèbres » (1 Jean 2 :7-9).

Ici, l’apôtre Jean fait d’abord référence à la « parole » divine, que les gens de l’époque connaissaient déjà. Ensuite, il mentionne quelque chose de « nouveau ». Il explique qu’il s’agit de l’amour spirituel profond, que les frères en Christ devraient avoir les uns pour les autres. Dans cet amour, il n’y a tout simplement pas de place pour la haine, l’envie ou la malice.

Réfléchissez un peu ! Est-ce que cet amour chrétien « annule » ou change les Dix Commandements de Dieu ?

Bien sur que non !

Il souligne et amplifie l’amour personnel que les chrétiens doivent avoir pour les autres. Cet amour va au-delà de la lettre des Dix Commandements, mais cela ne signifie pas qu’il les remplace !

Comme l’apôtre Jean l’a écrit dans sa deuxième Epître : « Et maintenant, ce que je te demande, Kyria – non comme te prescrivant un commandement nouveau, mais celui que nous avons eu dès le commencement, – c’est que nous nous aimions les uns les autres. Et l’amour consiste à marcher selon ses commandements. C’est là le commandement dans lequel vous devez marcher, comme vous l’avez appris dès le commencement » (2 Jean 5-6).

Ici, l’apôtre Jean dit que l’amour chrétien consiste à garder les commandements !

Il ne suffit pas d’aimer ceux qui aiment Dieu et le Christ. Nous devons aimer la voie – le caractère – qui s’exprime dans les Dix Commandements. Le Christ ne S’est pas contenté d’enseigner l’obéissance aux Dix Commandements. Il les pratiquait !

En fin de compte, l’apôtre Jean ajoute : « Quiconque va plus loin et ne demeure pas dans la doctrine de Christ n’a point Dieu ; celui qui demeure dans cette doctrine a le Père et le Fils » (verset 9).

Ce que les “nouveaux” commandements nous enseignent

Lorsque nous examinons le côté positif des « nouveaux » commandements, nous nous rendons compte qu’ils ne font que renforcer et rendre plus exigeants ceux de l’Ancien Testament ! Ils accentuent la voie de l’amour – du don – de l’altruisme, qui ne peuvent être atteints que par le Christ vivant en nous.

Nous devons apprendre à nous aimer les uns les autres, de façon désintéressée, comme Jésus nous a aimés. Cela est la doctrine du Nouveau Testament ! Elle est, de loin, beaucoup plus exigeante que la lettre des commandements exposés dans l’Ancien Testament.

Mais elle ne les remplace pas. Au contraire, elle les sublime pour leur donner toute leur dimension spirituelle. Quant aux « nouveaux » commandements, ils se réfèrent à la façon parfaite dont le Christ les a observés, durant Sa vie.

Jésus-Christ a littéralement et spirituellement obéi aux Dix Commandements. Il est notre « lumière » et notre exemple.

En décrivant le principe d’après lequel nous devrions aimer notre prochain, l’apôtre Paul a déclaré : « L’amour est donc l’accomplissement de la loi » (Romains 13 :10). Car l’amour spirituel divin coule dans le lit de la rivière, ou le canal des Dix Commandements.

En obéissant parfaitement aux Dix Commandements – dans tous leurs aspects – la vie de Jésus fut rayonnante d’amour, et l’amour est l’accomplissement de la loi. Le « nouveau » commandement qu’Il donna attire l’attention sur Son exemple parfait d’obéissance au Père, et à Sa bonté pour tous les hommes.

Des millions de prétendus chrétiens ont appris que tout ce « l’amour de Dieu ». Qu’est-ce que cet amour ? Comment Dieu Lui-même nous recommande d’exprimer Son amour ? A la fin de l’ère apostolique, des dizaines d’années après la résurrection de Jésus, Dieu inspira l’apôtre Jean (l’ami du Christ le plus intime parmi les apôtres) à écrire : « Car l’amour de Dieu consiste à garder ses commandements. Et ses commandements ne sont pas pénibles » (1 Jean 5 :3).

Souvenez-vous que Jésus a appliqué la loi divine dans tout ce qu’Il pensait, disait et faisait. En tant que créatures humaines, personne n’est capable d’observer la loi divine à la perfection. Mais la loi divine doit être notre « modèle » d’existence. La Bible nous commande de croître « dans la grâce et dans la connaissance de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ » (2 Pierre 3 :18) – c’est-à-dire copier notre vie sur celle du Christ, et nous en approcher de plus en plus parfaitement, d’année en année.

Puisse Dieu vous aider à suivre l’exemple de Son Fils en obéissant à Sa loi ! Et, puissiez-vous, en étant soumis et obéissant, développer le véritable caractère de Dieu ! Que par Sa miséricorde, à travers le sacrifice du Christ, et l’abandon total de votre vie au Christ, vous puissiez vivre Sa vie d’obéissance par Son Saint-Esprit, afin de parvenir à la vie éternelle, dans le Royaume de Dieu !