L’œil humain : une fenêtre pour l’esprit | Le Monde de Demain

L’œil humain : une fenêtre pour l’esprit

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Chaque image que nous voyons pendant notre vie est acquise par deux petits miracles divins que nous prenons trop facilement pour acquis : nos yeux. Avez-vous déjà considéré quelle merveille d’ingénierie vos yeux représentent ?

 

Alors que j’écris cet article, mon épouse est au volant et nous longeons une chaîne montagneuse. En quelques instants, mes yeux collectent une grande diversité d’images : depuis les panoramas sublimes au loin jusqu’aux plus petits détails proches de moi. D’un coup d’œil, je vois le sommet des montagnes se détacher sur un ciel d’un bleu profond, ainsi que les nuances de vert des forêts qui recouvrent les pentes escarpées.

Au sommet d’une des montagnes, je peux même apercevoir les branches et les feuilles des arbres. Puis, un instant plus tard, mon regard se porte sur un champ de fleurs sauvages jaunes à quelques mètres de la voiture. Soudain, nous entrons dans un tunnel, passant d’un environnement très lumineux à une obscurité profonde. Mais pendant tout ce trajet, je vois continuellement les paysages ou les lieux qui nous entourent.

Pendant quelques secondes, je perçois toutes ces images grâce aux yeux qui ont dû s’adapter instantanément et automatiquement à différents besoins. Pour y parvenir, les yeux possèdent un des mécanismes les plus complexes et les plus coordonnés du corps humain.

Le fonctionnement de l’œil

La lumière entre par la cornée – une membrane claire, robuste et flexible qui se trouve devant l’œil. Le dessin remarquable de la cornée lui permet d’accomplir deux objectifs. Tout d’abord, sa structure solide et auto-réparatrice lui permet de résister au stress biochimique et d’agir comme un bouclier en protégeant l’intérieur de l’œil des débris ou des matériaux polluants. Mais elle commence aussi le travail de focalisation des images en faisant converger la lumière vers la pupille, cette ouverture au milieu de l’iris.

Agissant comme la porte de l’œil, l’iris donne non seulement la couleur de nos yeux – bleus, gris, marrons ou verts – mais il permet aussi de changer automatiquement et précisément la taille de la pupille, comme le ferait le diaphragme d’un appareil photo, afin d’ajuster la quantité de lumière entrant dans l’œil avec une vitesse et une précision à peine croyables.

Une fois dans l’œil, la lumière traverse le cristallin, placé juste derrière l’iris afin d’achever la focalisation. Mais contrairement aux lentilles des appareils photos, la lentille cristalline est une structure organique et flexible qui change constamment et rapidement de forme afin d’améliorer ses performances.

Une fois focalisée, la lumière traverse le corps vitré, un liquide transparent au centre de l’œil qui permet simultanément de maintenir la pression nécessaire à la forme ronde de l’œil, de délivrer les nutriments aux vaisseaux rétiniens et de permettre à la lumière d’arriver intacte depuis la lentille jusqu’à la rétine.

La rétine se trouve au fond de l’œil et elle fonctionne comme l’écran d’un rétroprojecteur sur lequel l’image est projetée par la cornée et la lentille. Elle se compose de plus de 130 millions de cellules rétiniennes microscopiques et très sensibles. Ces cellules ont des formes variables – en forme de bâtonnets pour optimiser le traitement de la lumière lorsqu’il fait sombre, ou en forme de cônes sensibles à la couleur et permettant de distinguer des petits détails. En fait, il existe trois types de cellules coniques, chacune étant conçue pour détecter une des couleurs primaires de la lumière visible : le rouge, le bleu et le vert. En combinant ces informations, les trois types de cellules sensibles à la couleur permettent de détecter toutes les couleurs du spectre visible.

Lorsque la lumière focalisée atteint une cellule rétinienne, une cascade de réactions chimiques transforme l’énergie lumineuse en énergie électrique qui est ensuite envoyée à travers les fibres nerveuses (environ un million par œil) au cerveau qui décrypte et interprète ces signaux en images que nous « voyons ».

Bien évidemment, tout cela a lieu à une vitesse inimaginable ! Alors que vos yeux sont inondés de lumière et d’images qui changent en permanence, ce système travaille sans cesse en ajustant avec expertise la quantité de lumière entrant dans l’œil afin d’optimiser la luminosité, en focalisant la lumière avec une précision remarquable alors qu’elle traverse différentes couches solides et liquides, en convertissant les photons en signaux électriques et en envoyant ces derniers sous forme codée au cerveau afin que vous puissiez bénéficier de la bénédiction de la vue.

Et cette description n’est qu’un bref résumé de la structure et du fonctionnement de l’œil. Le temps nous manquerait pour décrire tous les éléments qui travaillent ensemble pour former un œil fonctionnel : la sclérotique, les muscles extra-oculaires, la choroïde, la fovéa, etc. Mais ce que nous avons décrit est déjà suffisant pour affirmer que ces deux petites orbites à travers lesquelles nous voyons ce qui nous entoure sont une merveille de design et d’ingénierie qu’aucun être humain n’a encore réussi à répliquer.

L’apparition de ce design

Un astrophysicien et astronome agnostique célèbre, Robert Jastrow, écrivit que « l’œil semble avoir été conçu ; aucun concepteur de télescope ne pourrait faire mieux. Comment ce merveilleux instrument aurait-il pu évoluer par hasard, à travers une succession d’événements aléatoires ? » (The Enchanted Loom, pages 96-97).

Jastrow, qui est évolutionniste, ne faisait que paraphraser et refléter la pensée de Charles Darwin – l’instigateur de la théorie de l’évolution. En qualifiant l’œil d’organe « très parfait et très complexe », Darwin fit ce commentaire : « Il semble absurde au possible, je le reconnais, de supposer que la sélection naturelle ait pu former l’œil avec toutes les inimitables dispositions qui permettent d’ajuster le foyer à diverses distances, d’admettre une quantité variable de lumière et de corriger les aberrations sphériques et chromatiques » (De l’origine des espèces, éditions Schleicher, page 195, traduction Edmond Barbier).

Mais Darwin pensait que cela pouvait quand même être le cas et de nombreux évolutionnistes peinent à prouver que sa théorie est exacte. Même les meilleures explications qu’ils ont élaborées pour tenter d’expliquer comment l’œil a pu se former, par le fruit du hasard à travers des processus naturels aléatoires, en créant des modèles simplistes et fantaisistes, sont basées sur des suppositions sans fondement – démontrant plus d’imagination que de preuves.

Aucune théorie satisfaisante, à part une conception effectuée par un Créateur intelligent, ne peut expliquer le miracle d’ingénierie qu’est l’œil.

Ces yeux – ceux que vous utilisez pour lire cet article – sont les fenêtres sur le monde que Dieu a conçu pour notre esprit. Des fenêtres à travers lesquelles les images de notre vie et les choses glorieuses de la création divine continuent de briller pour notre bonheur et notre contemplation. Comme le roi Salomon, nous pouvons louer Dieu pour Son Œuvre : « L’oreille qui entend, et l’œil qui voit, c’est l’Éternel qui les a faits l’un et l’autre » (Proverbes 20 :12).

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