Une éducation dévoyée et le trépas de l’Occident | Le Monde de Demain

Une éducation dévoyée et le trépas de l’Occident

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L’éducation moderne dans la civilisation occidentale poursuit avant tout des objectifs laïcs. Mais il n’en a pas toujours été ainsi. Comment ce changement est-il intervenu ?

Les nations occidentales sont emportées au large par une vague de pathologies sociales – les crimes violents, l’incivilité en hausse, la corruption politique, une dette insoutenable, la généralisation de la consommation de drogue, la dépression et le suicide. Les gens ressentent l’absence de but et de croyance religieuse, alors que la société autour d’eux manifeste une animosité croissante envers les accomplissements de la civilisation occidentale.

L’Occident – jadis considéré par des millions de gens dans le monde comme le phare de la civilisation et de la prospérité – est désormais perçu comme une culture sur le déclin et une société en décomposition. Des millions d’Occidentaux pourtant choyés en viennent à dédaigner et à rejeter leur propre héritage culturel.

Pourquoi cela se produit-il actuellement ? Quelle sera l’issue de ces tendances troublantes ?

De nombreux intellectuels dressent un parallèle alarmant entre le déclin des anciennes civilisations et ce qui se déroule dans notre monde occidental. Le critique social Russell Kirk observe que « l’analogie entre la décadence des anciennes civilisations et la décadence de notre propre culture est à la fois frappante et terriblement vraie » (Lorsque les nations meurent : l’Amérique au bord du précipice1, page xi). L’auteur et chercheur Jim Nelson Black illustre ce parallèle inquiétant en énumérant dix signaux d’alerte d’une culture en crise, dont l’augmentation de l’anarchie, la perte de discipline économique, l’affaiblissement des traditions et des assises culturelles, la hausse de l’immoralité, le déclin de la croyance religieuse, le déclin dans la qualité de l’éducation et la dévalorisation de la vie humaine (ibid., page ix).

De nos jours, beaucoup de gens voient les symptômes du déclin culturel, mais peu comprennent les forces historiques qui ont contribué aux dilemmes sociaux actuels et l’issue de ces tendances troublantes. Encore moins de gens réalisent que les prophéties bibliques avaient annoncé que ces événements éclateraient dans les nations occidentales à un certain moment de l’Histoire – et pour des raisons spécifiques. La Bible révèle non seulement la signification prophétique de cette vague de pathologies sociales et leur issue, mais aussi les réponses qui seront finalement apportées à cette période tumultueuse – des réponses qui fournissent un espoir pour le monde.

Comme nous le verrons, l’éducation et les enseignants ont joué un rôle essentiel dans la redéfinition des valeurs et des perspectives du monde occidental – à la fois en encourageant son ascension et en participant maintenant à son déclin. Nous verrons comment ces innovations conçues à dessein ont changé la direction prise par la civilisation occidentale. Vous devez comprendre les tenants et les aboutissants du monde dans lequel vous vivez et comment ces problèmes affecteront radicalement votre avenir.

Le rôle essentiel de l’éducation

Pourquoi se focaliser sur l’éducation ? Les enseignants sont-ils plus influents que les politiciens, les prédicateurs, les stars de cinéma ou les dirigeants militaires ? Les enseignants et l’éducation ont joué un rôle essentiel et largement reconnu dans la transmission de la connaissance et la définition du caractère des individus, ainsi que dans la culture des civilisations.

Le roi Salomon écrivit il y a presque 3000 ans : « Instruis l’enfant selon la voie qu’il doit suivre ; et quand il sera vieux, il ne s’en détournera pas » (Proverbes 22 :6). Beaucoup d’observateurs qui ne se préoccupent pas de la Bible approuvent aussi ce principe. Vers 400 av. J.-C., le philosophe grec Platon avait noté que « l’élan donné par l’éducation détermine tout ce qui suit ».2 Érasme, philosophe de la Renaissance, a écrit que « le principal espoir d'une nation repose sur l’éducation appropriée de sa jeunesse ».3 Le réalisateur George Lucas a même déclaré que les enseignants sont les individus les plus puissants dans notre société.

Les instigateurs ou les « pères » des civilisations occidentales comprenaient l’importance du rôle de l’éducation pour déterminer le caractère et les valeurs d’une culture – mais les ennemis de la civilisation occidentale le comprennent aussi et ils veulent utiliser les enseignants et l’éducation comme des armes pour changer radicalement l’emphase et la direction de cette culture. Il est important de comprendre l’Histoire et l’influence de l’éducation en Occident pour réussir à saisir la signification des événements actuels.

L’éducation initiale en Amérique

Dans la Grèce et la Rome antique, l’éducation était essentiellement placée entre les mains des philosophes païens, en se focalisant sur la rhétorique et la littérature – surtout pour les jeunes hommes des classes privilégiées. L’éducation libre et gratuite, financée par les impôts, pour tous les enfants – filles et garçons – a débuté avec les réformateurs protestants en Europe et, plus tard, dans les colonies de la Nouvelle-Angleterre. Vers la fin du 18ème siècle, les efforts pour éduquer les enfants pauvres (qui travaillaient habituellement 12 heures par jour, six jours par semaine, dans les mines, les usines et les fermes) commencèrent à prendre de l’ampleur – avec le but de les alphabétiser afin qu’ils puissent lire la Bible et améliorer leur vie. Des écoles pour les sourds et les aveugles, des hôpitaux et des soins institutionnels pour les pauvres reflétaient l’enseignement de Jésus dans le Nouveau Testament d’aimer son prochain comme soi-même (cf. Matthieu 22 :36-40).

L’Histoire révèle que les responsables des premiers établissements scolaires occidentaux « croyaient avec ferveur » à de nombreuses valeurs bibliques et que « ces valeurs étaient inculquées aux étudiants » en tant qu’élément fondamental de leur éducation.4 À partir de ce point de départ, les progrès de l’éducation en Amérique reflètent comment les philosophies pédagogiques ont évolué au fil des siècles dans le monde occidental.

La Bible et les valeurs judéo-chrétiennes ont joué un rôle majeur dans le développement des établissements scolaires dans les premières colonies américaines. C’est particulièrement flagrant dans le cas des puritains qui s’étaient établis en Nouvelle-Angleterre afin de pouvoir pratiquer librement leur religion. Ils amenèrent avec eux une forte volonté de promouvoir l’éducation – ainsi qu’une traduction en anglais de la Bible qu’ils utilisèrent abondamment. Une décennie après être arrivés en Amérique du Nord, ils fondèrent le collège de Harvard en 1636 dans le Massachussetts. Il était enseigné à chaque étudiant que :

« Le principal but de sa vie et de ses études était de connaître Dieu et Jésus-Christ qui est la vie éternelle (Jean 17 :3) et donc de placer le Christ à la base de tout, comme la seule fondation de toute la saine connaissance et de l’apprentissage. Et voir que seul le Seigneur donne la sagesse, que chacun s’emploie à la chercher auprès de Lui par la prière en privé (Proverbes 2 :3). »5

Cela n’est pas surprenant car au moins 130 colons de la première génération dans la baie du Massachussetts avaient étudié à l’université et 35 étaient diplômés d’un collège dédié à l’éducation des ministres protestants à Cambridge, en Angleterre.6

Les étudiants d’Harvard devaient prier en privé, lire la Bible deux fois par jour, étudier diligemment, mais aussi respecter les parents, les magistrats et les enseignants. Il leur était enseigné d’éviter les paroles obscènes, les mensonges et les comportements insensés.

Le collège de William et Mary (fondé en 1693, en Virginie) et celui de Yale (fondé en 1701, dans le Connecticut) cherchaient aussi à éduquer des ministres pour les colonies et ils publièrent des directives similaires disant que les étudiants devaient « mener religieusement une vie selon Dieu et sans tache, d’après les règles de la parole divine, en lisant avec diligence les saintes Écritures, la fontaine de lumière et de vérité ».7 

Bien que l’influence séculière des Lumières, au milieu du 18ème siècle, commençât à affaiblir l’emphase portée à la Bible comme source de la révélation divine8, ces dispositions initiales concernant la parole de Dieu – et beaucoup de principes qui en découlent – continuaient de bien des manières à guider et à modeler l’esprit des premiers dirigeants des jeunes États-Unis d’Amérique.

L’engagement puritain pour l’éducation était basé sur le désir que chaque enfant puisse lire la Bible et s’imprégner de son contenu. Ainsi, dans la colonie de la baie du Massachussetts, chaque communauté de plus de 50 familles devait employer un enseignant et chaque communauté de plus de 100 familles devait ouvrir une école secondaire. Le principal objectif « de l’enseignement de la lecture et de l’écriture dans les colonies était religieux et moral », en se basant sur la croyance qu’une « bonne société ne peut être établie qu’à travers l’obéissance à la parole de Dieu ».9 Dans l’éducation supérieure américaine, presque tous les collèges (ou universités) fondés avant la guerre d’Indépendance (1775-1783) l’ont été par des groupes protestants ; de plus, les Églises ont établi plus de 90% des universités et des collèges fondés avant la guerre de Sécession (1861-1865). Plusieurs auteurs font remarquer que « l’éducation chrétienne américaine a été la fondation de la grande croissance, du progrès et de la réussite de [cette] nation ».10

William McGuffey (1800-1873), un ministre presbytérien, créa la collection la plus influente de manuels scolaires qui ont formé le socle de tout le système scolaire public américain au 19ème siècle. Ces manuels contenaient des personnages, des récits et des concepts bibliques afin d’enseigner l’orthographe, le vocabulaire, la lecture et l’art oratoire, tout en instillant des valeurs morales bibliques aux jeunes générations. McGuffey pensait que la religion et la morale étaient indissociables et que les écoles publiques étaient « le lieu adéquat pour l’instruction religieuse et morale ».11 Plus de 120 millions d’exemplaires des manuels McGuffey Readers ont été vendus entre 1836 et 1960, en fournissant un système de valeurs et un référentiel unifié pour des générations entières d’Américains. Aux côtés de la Bible, ces manuels « représentent l’influence la plus significative dans l’élaboration de la morale et des penchants nationaux » des États-Unis (ibid., page 15) – et ils sont toujours utilisés de nos jours. Malheureusement, les dernières éditions sont devenues plus séculières afin de satisfaire les changements d’orientation de l’Amérique en matière d’éducation.

Un changement de direction radical

Chaque nouvelle vague d’immigration aux États-Unis, venue de pays et d’environnements religieux différents, exerça une pression pour « mitiger » le contenu doctrinal du programme des écoles publiques. Cependant, certaines valeurs « chrétiennes » étaient toujours plébiscitées, comme l’honnêteté, la bonté, la modération, le travail et le respect de l’autorité – des valeurs qui ont formé le socle de ce qui est parfois appelé la « religion civile » de l’Amérique.

À partir du milieu du 19ème siècle, plusieurs facteurs puissants commencèrent à émerger et à remettre en question le rôle de l’éducation basée sur la Bible en Amérique et dans le monde occidental. De l’origine des espèces, publié par Charles Darwin en 1859, sema le doute sur la crédibilité de la Bible, sur la validité des principes moraux judéo-chrétiens et sur le rôle de Dieu en tant que Créateur – des principes qui furent longtemps enseignés dans les écoles européennes et américaines. Alors que l’influence des Lumières prenait de l’ampleur au début du 18ème siècle, un nombre croissant d’enseignants progressistes commencèrent à croire que les découvertes scientifiques et les raisonnements humains, débarrassés des « superstitions » religieuses, seraient bien plus bénéfiques pour la société que les vérités et les valeurs bibliques.

Un autre facteur dans le changement de direction de l’éducation américaine (et par voie de conséquence, ailleurs en Occident) fut l’influence de John Dewey, souvent considéré comme le « père » de l’éducation progressiste. Au tournant du 20ème siècle, Dewey rejeta la religion de son enfance, le calvinisme, et il plaça son espérance dans la science, l’évolution, la psychologie et les fantasmes utopiques socialistes qui étaient en vogue parmi les intellectuels de son époque. Dewey développa sa philosophie pédagogique autour de l’idée que les raisonnements humains et la psychologie comportementale pourraient former des étudiants qui vivraient en harmonie comme de bons socialistes – ce qu’il pensait être un mode de vie « moralement supérieur ». Il « considérait que le rôle principal de l’éducation supérieure n’était pas de diriger les étudiants vers la poursuite de la vérité, qu’il voyait comme un concept mouvant… mais plutôt vers la “socialisation” afin qu’ils puissent être recrutés dans le mouvement intellectuel pour “changer le monde” ».12 En tant qu’humaniste laïc, Dewey rejetait l’existence d’un Dieu biblique et de valeurs morales absolues du bien et du mal. Il se focalisait sur les émotions et les expériences, en minimisant l’importance de la lecture, de l’écriture et de l’Histoire.

Imbu de sa « vision » pour la civilisation, John Dewey et ses collègues socialistes développèrent un plan à long terme pour « changer radicalement l’Amérique en instillant leur vision utopique d’une société collectiviste » au travers des étudiants qui seraient utilisés comme les vecteurs de leur objectif idéaliste.13 Depuis 150 ans, les idées nouvelles et chimériques de Dewey et de ses partisans ont influencé – et influencent toujours – les enseignants progressistes en Occident.

Les enseignants ont été influencés par un troisième facteur qui a apporté un élément spécifiquement anti-occidental. Dans les années 1930, un groupe d’intellectuels marxistes allemands de l’Institut pour la Recherche sociale de Francfort s’est enfuit d’Allemagne lorsque les nazis arrivèrent au pouvoir. Ces théoriciens, dont les idées sont connues sous le nom de « l’École de Francfort », trouvèrent refuge dans les universités libérales américaines, où ils développèrent la « culture marxiste » – une stratégie destinée à créer une révolution culturelle qui renverserait le capitalisme occidental et les valeurs bibliques « démodées », afin d’apporter une société socialiste utopique. Ces théoriciens croyaient (et ils croient toujours) que la révolution prolétarienne de Karl Marx échoua en Occident à cause de l’enracinement des valeurs morales et familiales chrétiennes, des libertés individuelles et de la propriété privée.

Afin d’imposer leur révolution culturelle, ces « marxistes culturels » durent entreprendre « une longue ascension au sein des institutions », selon les mots d’un activiste, pour réussir à s’approprier la culture en prenant le contrôle de l’éducation, des médias, des tribunaux et, finalement, du système politique. Pour beaucoup de partisans de ce mouvement, cela impliquait de renverser et d’éliminer l’influence de la Bible et de la chrétienté, en brisant la famille, en bouleversant les rôles traditionnels des hommes et des femmes, ainsi qu’en discréditant les éléments fondateurs de l’Histoire et de la civilisation occidentale au nom du multiculturalisme – l’idée que toutes les cultures se valent et qu’aucune culture n’est supérieure à une autre (surtout pas la culture occidentale). De nouvelles valeurs de tolérance et de diversité ont été introduites, avec une emphase placée sur l’acceptation de comportements sexuels longtemps condamnés, désormais considérés comme normaux, voire préférables.

Dans ce nouveau monde, tous les commentaires négatifs à propos d’une autre culture sont réprimés et qualifiés « d’insensibles » ou de « sectaires » – sauf s’ils sont dirigés contre les concepts culturels judéo-chrétiens qui peuvent être critiqués librement.14 Ces idées insidieuses ont imprégné les institutions pédagogiques occidentales qui sont passées sous le contrôle des étudiants radicaux de la génération de « mai 68 » – des militants radicaux qui sont désormais enseignants, directeurs, juges, journalistes, acteurs, producteurs et politiciens.

De nos jours, les effets pervers de cette approche pédagogique « progressiste » sont visibles dans tous les pays occidentaux. La liberté de parole – voire la liberté de penser – a cédé la place au lissage permanent du discours académique afin de bannir les « paroles provocantes » et les « micro-agressions », sans se soucier de la vérité qu’elles pourraient décrire. Les idées qui ne font pas progresser le mouvement contre la culture occidentale sont ridiculisées, voire interdites.

Les résultats font froid dans le dos. Giulio Meotti, journaliste italien, a écrit que « les universités occidentales sont devenues des lieux de crainte personnelle et de terreur intellectuelle […] Si vous faites preuve de dissidence, les enseignants, les dirigeants politiques, les médias et le grand public feront tout pour vous détruire » (“Le nouveau fascisme académique en Europe”).15 C’est une description pertinente de l’état des nations occidentales qui enseignaient jadis le respect pour l’autorité et qui étaient attachées à la liberté de parole.

En plus d’attaquer directement la morale judéo-chrétienne, presque toutes les références à l’importance de l’Histoire et aux bienfaits de la civilisation occidentale sont tournées en ridicule dans les salles de classe et dans les médias. Des professeurs activistes et radicaux deviennent les rédacteurs populaires de récits dénaturés qui ignorent les réalisations des cultures occidentales et qui se focalisent de façon disproportionnée sur les erreurs liées à l’oppression, l’exploitation et l’extermination. Certains de ces ouvrages sont largement diffusés dans les écoles et ils ont rendu amers des millions de jeunes au sujet de leur propre héritage culturel. Alors que des enseignants progressistes radicaux sont occupés à diaboliser les réussites et les bienfaits de la civilisation occidentale, ainsi que les aspects bibliques de ses fondations, l’ironie de notre époque est que de nombreux non-Occidentaux font l’éloge de ses contributions pour le mieux-être de l’humanité – par exemple Le Livre qui a fait votre monde : comment la Bible a créé l’âme de la civilisation occidentale, de l’universitaire indien Vishal Mangalwadi.

Un état de dégradation prophétisé depuis longtemps

De nos jours, il est tragique de constater que beaucoup d’étudiants – et d’adultes qui sont le produit de ce système pédagogique dévoyé – ne se rendent pas compte qu’ils ont été conditionnés à mépriser et à ignorer la source même qui met en garde contre ce qui se passe dans le monde occidental. Cette source révèle aussi l’issue de ces changements majeurs et l’avenir au-delà de cette époque tumultueuse. Cette source unique est la Bible.

Il y a plus de 3000 ans, Dieu dit à Moïse d’avertir les Israélites qu’ils seraient bénis s’ils obéissaient aux lois divines, mais qu’ils subiraient de graves conséquences – y compris la captivité nationale – s’ils Lui désobéissaient et Le rejetaient (Lévitique 26 ; Deutéronome 4 et 28). Moïse déclara même : « Car je sais qu’après ma mort vous vous corromprez, et que vous vous détournerez de la voie que je vous ai prescrite ; et le malheur finira par vous atteindre, quand vous ferez ce qui est mal aux yeux de l’Éternel, au point de l’irriter par l’œuvre de vos mains » (Deutéronome 31 :29). Malgré les avertissements incessants des prophètes, les Israélites se détournèrent de Dieu et de Ses voies au cours des siècles suivants. L’Histoire rapporte qu’ils endurèrent les conséquences exactes qui leur avaient été annoncées.

De nombreux spécialistes de la Bible reconnaissent que ces prophéties ont une application au-delà de l’époque de l’ancien Israël et que leur accomplissement ultime aura lieu à « la fin des temps ». Une des raisons pour lesquelles l’ancien Israël se détourna de Dieu était sa volonté à suivre des dirigeants égarés – des rois, des sacrificateurs et des enseignants qui promouvaient des mensonges et de fausses idées qui entraînèrent le peuple loin de Dieu et de Sa parole. Tout cela est clairement expliqué dans les Écritures lorsque Dieu avertit le peuple : « Ceux qui te conduisent t’égarent » (Ésaïe 3 :12) ; leur culture était devenue si pervertie qu’ils appelaient « le mal bien, et le bien mal » (Ésaïe 5 :20). Malheureusement, nous assistons actuellement à l’accomplissement de ces prophéties dans les nations modernes d’Israël en Occident (lisez nos brochures Les pays de langue française selon la prophétie et Les États-Unis et la Grande-Bretagne selon la prophétie pour en apprendre davantage sur l’identification de ces nations dans la Bible).

La mauvaise nouvelle pour les nations occidentales est que leurs philosophies impies et leur mode de vie les conduiront vers une époque imminente de grandes difficultés et de tragédies. Cependant, la bonne nouvelle – le véritable Évangile que peu de gens entendent, croient ou comprennent de nos jours – est que Jésus-Christ reviendra sur notre planète pour bénir non seulement les nations israélites (Ésaïe 11 :11-13), mais aussi tous les peuples de la Terre en établissant le Royaume de Dieu qui apportera la paix et la prospérité à toute l’humanité (Ésaïe 9 :5-6). Il y aura alors un « rétablissement de toutes choses » (Actes 3 :19-21) et la parole de Dieu se répandra sur l’ensemble de la planète depuis Jérusalem (Ésaïe 2 :2-4). Cet effort universel de rééducation sera dirigé par des enseignants qui expliqueront au monde la bonne manière de vivre – basée sur les principes bibliques énoncés dans la parole inspirée de Dieu (Ésaïe 30 :20-21). Le manuel qui a fourni les fondations de la civilisation occidentale – un ouvrage désormais moqué et rejeté par les enseignants progressistes (Osée 8 :12) – deviendra le socle de toutes les sociétés et les cultures dans le Royaume de Dieu à venir. Vous pouvez vous préparer à en faire partie – si vous arrivez à voir clair à travers le brouillard créé de nos jours par des enseignants égarés et à discerner les vérités qu’ils essaient de masquer.

  1. When Nations Die, America on the Brink, Kim Nelson Black
  2. La République, livre IV, Œuvres complètes de Platon, traduction Robert Baccou
  3. L’intelligence émotionnelle, Daniel Goleman, France Loisirs/Robert Laffont, page 325, traduction Thierry Piélat
  4. How Christianity Changed the World, Alvin Schmidt, page 181
  5. “Shield and ‘Veritas’ History”, HCS.Harvard.edu
  6. The Shaping of American Higher Education, Arthur Cohen, page 17
  7. A Documentary History of Religion in America to 1877, Ewin Gaustad et Mark Noll, pages 176-181
  8. The Shaping of American Higher Education, Arthur Cohen et Carrie Kisker, page 12
  9. The American School, 1642-1993, Joel H. Spring, pages 8, 10
  10. Liberating the Nations, Stephen McDowell et Mark Beliles, page 100
  11. McGuffey and His Readers, John Westerhoff, pages 24, 51
  12. The Fall of the Ivory Tower, George Roche, page 188
  13. Crimes of the Educators, Samuel Blumenfeld, page 1
  14. The Menace of Multiculturalism, Alvin Schmidt, page 3
  15. “Europe’s New Academic Fascism”, GatestoneInstitute.org, 23 février 2020

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