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Le scénario suivant s’est déroulé à maintes reprises sur les écrans de cinéma, dans les pages des livres populaires, ainsi que dans l’imagination de milliers, voire de millions de personnes, dont vous faites peut-être partie.
Alors que la journée s’annonçait pareille aux autres, des millions de personnes à travers le monde se sont volatilisées en un instant. Le chaos s’installe alors sans tarder : des avions sans pilote s’écrasent au sol et des voitures sans conducteur deviennent incontrôlables. Des familles sont désemparées, des parents et des conjoints disparaissent. Leurs proches, paniqués, ne trouvent que des vêtements à l’endroit où ils dormaient ou se tenaient debout.
Les journaux télévisés du monde entier rapportent l’anarchie, la confusion et le désespoir ambiants. Quant à ceux qui sont restés sur place, ils tentent de donner un sens à cette situation sans précédent. Parallèlement, les dirigeants mondiaux s’arrogent de nouveaux pouvoirs, affirmant qu’ils vont ramener la paix et l’ordre dans une civilisation ébranlée.
Pour ceux laissés en arrière, l’événement semble un mystère absolu, du moins au début. Mais certains comprennent plus vite que d’autres que les disparus étaient tous chrétiens. En ce jour fatidique, Jésus-Christ est venu secrètement chercher Ses fidèles pour les emmener au paradis, juste avant le début des années de souffrance connues sous le nom de grande tribulation. Parmi les dirigeants mondiaux prenant le pouvoir se trouve l’Antéchrist, prêt à instaurer une fausse religion et à imposer sa volonté diabolique.
Quelques années plus tard, après que la colère de Dieu s’est déchaînée sur l’humanité, la seconde venue visible et publique de Jésus a lieu. Il revient alors avec Ses disciples pour détruire les méchants et instaurer le Royaume de Dieu.
Des millions de personnes dans le monde croient sincèrement que cet événement, ou une situation similaire, aura lieu dans un futur proche. Leur plus grand espoir est de faire partie des chrétiens qui se volatiliseront à ce moment-là, au cours d’un événement appelé l’enlèvement.
L’idée d’un enlèvement, tel que décrit ci-dessus, est largement répandue parmi les chrétiens évangéliques, qui s’attendent à ce que Jésus-Christ revienne à tout moment, sans le moindre avertissement, pour les emporter au paradis où ils seront protégés des années dévastatrices de tribulation qui suivront. Cette opinion suscite tant de passions que, pour beaucoup, en contester le moindre élément revient à remettre en question la Bible elle-même. Pourtant, au cours des deux siècles qui se sont écoulés depuis que cette doctrine a commencé à se répandre, beaucoup l’ont remise en question. Des observateurs attentifs ont fait remarquer que, si le scénario de l’enlèvement secret correspond à certains faits bibliques, il ne semble pas correspondre à tous.
Certains versets affirment clairement que les chrétiens rencontreront Jésus-Christ dans les nuages lors de Son apparition. Ces passages devraient remplir Ses disciples d’une espérance profonde qui changera leur vie ! Nous examinerons plus tard certains de ces versets qui contiennent des descriptions inspirées de l’événement que l’apôtre Paul appelle notre « bienheureuse espérance » (Tite 2 :13).
Dans le livre de l’Apocalypse, d’autres passages avertissent d’une terrible tribulation à venir sur le monde, sous la férule de l’Antéchrist et de la bête. De nombreux passages prophétiques dans la Bible décrivent cette époque, la grande tribulation, comme la période la plus horrible de toute l’histoire de l’humanité, bien pire que celles qui l’ont précédée. Nous étudierons également ces passages.
Beaucoup de gens s’interrogent à ce sujet. Certains se tournent vers la parole de Dieu où ils trouvent des promesses de protection pendant la grande tribulation. D’autres citent des passages suggérant que les chrétiens passeront par la grande tribulation. Bien que la rencontre prophétisée avec le Christ dans les nuages soit indéniable, certains se demandent quand celle-ci aura lieu : soit plusieurs années avant Son retour, soit quelques jours, voire quelques instants, avant qu’Il ne combatte les armées du monde.
Par conséquent, de multiples versions de « l’enlèvement » ont proliféré depuis que l’idée a commencé à se répandre largement au début du 19ème siècle. Cela a obligé les croyants à nommer les différentes versions de cette théorie. Par exemple, les partisans d’un enlèvement secret avant la grande tribulation (le scénario décrit au début de ce chapitre) disent souvent croire dans un enlèvement pré-tribulation au cours duquel les chrétiens seraient protégés au ciel pendant les années d’épreuves et de souffrances sur la Terre.
En revanche, les partisans de l’enlèvement après la grande tribulation, lors du retour de Jésus pour gouverner le monde, croient dans un enlèvement post-tribulation, impliquant ainsi que les chrétiens devront endurer les épreuves de la grande tribulation et faire face à la terreur de l’Antéchrist. Au fil des années, les concepts et les termes se sont multipliés, même si « l’enlèvement » signifie un enlèvement secret pour la grande majorité d’entre eux.
Les désaccords sur ces questions ont brisé des congrégations et des familles. De nombreuses pages ont été écrites, de nombreux sermons ont été prononcés et de nombreuses paroles agressives ont été prononcées entre amis pour tenter de convaincre les autres de la véracité d’une théorie de l’enlèvement plutôt qu’une autre.
Pourtant, Jésus-Christ ne veut pas que Ses fidèles disciples soient dans la confusion ; Il veut qu’ils soient en mesure de « tenir tous un même langage » et de « ne point avoir de divisions » parmi eux (1 Corinthiens 1 :10). La confusion à ce sujet ne vient assurément ni du Père ni du Christ, « car Dieu n’est pas un Dieu de désordre, mais de paix. Comme dans toutes les Églises des saints… » (1 Corinthiens 14 :33). Notez que le terme « saints » désigne ici tous les véritables disciples, partout dans le monde. Dieu attend de tous les croyants qu’ils vivent dans la paix et l’unité.
Si nous voulons cette paix, si nous voulons tenir le même langage, sans division, alors la question de l’enlèvement doit recevoir une réponse adéquate. Dieu le Père ne cherche pas uniquement des croyants sincères, Il cherche ceux qui sont attachés à la vérité (Jean 4 :23-24). La vérité est importante.
Quelle est donc la vérité sur l’enlèvement ? Est-il imminent ? Si oui, peut-il se produire à n’importe quel moment ? Aura-t-il lieu avant ou après la grande tribulation ? Les chrétiens seront-ils protégés de l’époque dangereuse à venir ? Certains d’entre eux, voire tous, devront-ils traverser cette époque ?
Dans les prochains chapitres, nous verrons d’abord comment est apparu le concept de l’enlèvement, puis nous nous tournerons vers la parole inspirée de Dieu afin de comprendre par nous-mêmes le récit divin de ce qui aura lieu à la fin des temps. Nous nous efforcerons ainsi de suivre l’instruction inspirée de l’apôtre Paul : « Examinez toutes choses ; retenez ce qui est bon » (1 Thessaloniciens 5 :21).
Parmi toutes les théories qui défendent l’idée d’un enlèvement, la variante la plus populaire est celle de l’enlèvement pré-tribulation, aussi appelée enlèvement secret. Lorsque vous parlez de « l’enlèvement », c’est ce à quoi pense la majorité des gens. Des enquêtes menées ces dix dernières années ont montré que 40 à 50% des chrétiens évangéliques croient en un scénario d’enlèvement pré-tribulation, de même qu’un pasteur protestant sur trois.
La notion d’enlèvement secret implique que le retour de Jésus-Christ, destiné à rassembler les fidèles chrétiens, sera invisible à ceux qu’Il n’appelle pas, qu’il pourra se produire à tout moment et qu’il n’y aura pas d’avertissement. Le moment venu, les croyants du monde entier disparaîtront instantanément lorsqu’ils seront enlevés dans les airs ; dans le même temps, les croyants morts au fil des siècles seront ramenés à la vie et rassemblés. Tous iront alors à la rencontre du Christ sur les nuées. De là, Il les emmènera au ciel afin qu’ils patientent pendant les années de la grande tribulation qui ravagera l’humanité ici-bas. À la fin de ces années de souffrance, Jésus apparaîtra au monde entier, visiblement et publiquement, avec tous ces chrétiens ressuscités et glorifiés, pour détruire l’Antéchrist et ses forces maléfiques, ainsi que pour inaugurer le Royaume de Dieu.
Les partisans de ce scénario fondent leur croyance sur 1 Thessaloniciens 4 :13-17 qui est probablement le passage le plus important pour cet enseignement. Or, avant le 19ème siècle, des millions de personnes ont lu ce passage sans croire pour autant à un enlèvement secret qui « emporterait » les fidèles avant la grande tribulation. En fait, il n’existe aucune trace claire de l’enseignement d’un enlèvement secret et invisible avant cette époque. Bien que nous puissions trouver ici ou là, avant le 19ème siècle, un commentaire isolé d’un érudit reflétant cet aspect de la théorie de l’enlèvement, il faut souvent faire preuve d’imagination pour y voir une description complète de la doctrine moderne.
Avant d’examiner les sources bibliques, les seules qui comptent vraiment, il est utile d’examiner l’origine de l’enseignement moderne sur l’enlèvement.
Le mot enlèvement a une longue histoire, mais son association avec cet enseignement particulier remonte à deux siècles seulement. Au 19ème siècle, l’enlèvement était plus communément appelé le ravissement, du verbe latin rapere signifiant ravir, saisir, enlever ou emmener de force. Au 4ème siècle de notre ère, le théologien Jérôme de Stridon utilisa le mot latin rapiemur, traduit en français par « nous serons enlevés » dans 1 Thessaloniciens 4 :17. Cette traduction est la base de la Vulgate, une ancienne traduction latine de la Bible issue d’une commande du pape Damase Ier.
Passé du latin médiéval raptus au français, le mot ravissement conservait, à la fin du 16ème et au début du 17ème siècle, les mêmes significations d’enlèvement forcé et violent, de transport de personne ou de rapt. Au sens figuré, il s’appliquait à des états d’excitation ou d’extase physique, émotionnelle ou religieuse, comme lorsqu’une personne est transportée mentalement ou spirituellement dans un état d’exaltation ou dans un autre lieu.
Le mot latin raptus, traduit par ravissement en français moderne, donna aussi la forme intermédiaire rapture en ancien français – un mot adopté dans la langue anglaise et toujours utilisé de nos jours. Le dictionnaire de l’université d’Oxford (Oxford English Dictionary) rapporte que l’emploi le plus ancien du mot rapture pour décrire l’ascension des chrétiens dans les airs à la rencontre du Christ remonte à 1768, sous la plume de l’ecclésiastique anglais Thomas Broughton. Ce dernier semblait penser que son application du mot rapture à l’ascension des chrétiens était une nouveauté. Cependant, il considérait cet événement comme étant simplement la fin du monde et le jugement dernier, suivis d’aucun développement ultérieur. Ainsi, son utilisation du mot était loin de correspondre à ce que la doctrine de l’enlèvement allait devenir par la suite.
L’utilisation moderne du ravissement ou de l’enlèvement pour suggérer une rencontre secrète avec Jésus-Christ – un rassemblement soudain plusieurs années avant qu’Il ne revienne dans la gloire pour commencer Son règne – devrait attendre encore 60 ans.
À la fin du 18ème et au début du 19ème siècle, presque toutes les formes de religion portant le nom de « christianisme » étaient très éloignées du christianisme de Jésus-Christ et de la Bible. Il restait un petit groupe issu de l’Église fondée par Jésus-Christ, comme Il l’avait promis (Matthieu 16 :18), mais il ne s’agissait ni de l’Église catholique, ni de l’Église orthodoxe orientale, ni des dénominations protestantes. La grande majorité de ceux qui portent le nom de « chrétiens » possèdent des croyances qui ont bien peu de choses en commun avec la foi biblique prêchée par le Christ.
Au cours des siècles, le monde chrétien, ou professant l’être, a dilué les anciennes compréhensions prophétiques et a commencé à interpréter pratiquement toutes les prophéties bibliques comme étant métaphoriques ou symboliques. Par exemple, le règne millénaire de Jésus-Christ, mentionné dans Apocalypse 20, a été considéré comme un simple symbole de l’influence croissante du christianisme à mesure qu’il se développait pour convertir le monde et non comme un règne littéral de Jésus sur la Terre à la fin de cette ère. La grande tribulation mentionnée dans Matthieu 24, le Royaume de Dieu, ainsi que bien d’autres éléments prophétiques de la Bible et des enseignements du Christ ont également été traités comme de simples métaphores.
Depuis plusieurs siècles, cette « spiritualisation » des prophéties bibliques a été la norme au sein des principaux courants du christianisme dominant, dont le catholicisme, l’anglicanisme et les dénominations protestantes qui se multiplient. Les individus croyant que certaines prophéties bibliques renvoyaient à des événements futurs et bien réels constituaient de rares exceptions en marge de la société. Mais ces écrits étaient rares et presque universellement méprisés.
Dans son œuvre maîtresse Le déclin et la chute de l’Empire romain, publiée au 18ème siècle, le célèbre historien Edward Gibbon décrivit cette évolution par rapport à la compréhension littérale du Royaume de Dieu prophétisé et du règne de mille ans du Christ : « La doctrine du règne de Jésus-Christ sur la terre, traitée d’abord d’allégorie profonde, parut par degrés incertaine et inutile ; elle fut enfin rejetée comme l’invention absurde de l’hérésie et du fanatisme » (tome 1, éditions Laffont, page 344, traduction François Guizot). Considérer les paroles des promesses prophétiques de Dieu comme des descriptions littérales de l’avenir revenait ainsi à se rendre coupable d’hérésie et de fanatisme.
Dans cet environnement manifestement non biblique, quelques-uns ont commencé à s’opposer à cette dilution de la parole de Dieu. De petits groupes ont commencé à se séparer des principales dénominations, recherchant des pratiques cultuelles et des interprétations bibliques qu’ils croyaient plus proches du sens littéral du texte original, bien qu’ils aient inévitablement conservé de nombreuses erreurs et hérésies provenant de leurs confessions d’origine. Ces rassemblements de croyants sincèrement mécontents formèrent un environnement naturel dans lequel le concept d’un enlèvement pouvait prendre racine.
C’est dans ce contexte que nous faisons la connaissance de John Nelson Darby, ancien membre du clergé de l’Église d’Irlande et souvent considéré comme le principal penseur à l’origine de l’idée d’un enlèvement secret.
Au début des années 1800, Darby faisait partie de ceux qui étaient mécontents de ce qu’ils considéraient comme des pratiques non bibliques dans les croyances et les cultes anglicans ou catholiques. Ces individus commencèrent à former leurs propres communautés en divers endroits d’Angleterre, d’Écosse et d’Irlande. Une de leurs principales préoccupations était la prophétie biblique, qui, selon eux, devait être prise au sérieux et au pied de la lettre en tant que révélation par le Christ d’événements futurs. Des conférences virent le jour dans les années 1820 et 1830, notamment à Dublin, en Irlande, et à Albury, en Angleterre. Les croyants s’y réunissaient dans l’espoir de comprendre plus en détail les prophéties bibliques.
La plupart des récits attribuent l’origine de la théorie de l’enlèvement secret, formulée par Darby, à une série de conférences tenues à Powerscourt House, dans le comté de Wicklow, en Irlande, entre 1831 et 1833. L’idée était que Jésus ferait un retour préliminaire invisible dans l’atmosphère terrestre pour enlever les vrais chrétiens et les emmener au ciel avant le début de la terreur de la grande tribulation sous la férule de l’Antéchrist. Selon cette théorie, l’enlèvement pourrait se produire à tout moment, sans aucun avertissement.
Beaucoup attribuent exclusivement à Darby l’idée d’un enlèvement secret, mais la manière exacte dont il est parvenu à cette interprétation n’est pas totalement claire. Au lieu d’accorder tout le crédit à l’étude des Écritures par Darby et à ses discussions avec d’autres croyants lors des conférences prophétiques, d’autres affirment que le mérite revient à d’autres personnes. William Kelly, ami et fervent défenseur de Darby, mentionna que Thomas Tweedy, un autre membre de la communauté des Frères de Plymouth, avait écrit à Darby afin de lui suggérer que certains passages des deux épîtres aux Thessaloniciens faisaient allusion à un enlèvement secret. L’historien Crawford Gribben, de l’université Queens de Belfast, affirme qu’il est tout à fait possible que Tweedy soit à l’origine de ce concept et non Darby.
Déjà à l’époque, certains accusèrent Darby et ses collègues d’avoir tiré l’idée d’un enlèvement secret des glossolalies (langue inintelligible parlée par les mystiques) des membres du mouvement charismatique dans les congrégations d’Edward Irving, contemporain et associé de Darby, et plus particulièrement des « visions » d’une adolescente répondant au nom de Margaret MacDonald. Les partisans de Darby nient avec véhémence un tel lien, ajoutant qu’il considérait ces supposées visions et le parler en langues inconnues, accompagné de transes, comme étant de nature démoniaque.
Il est difficile de démêler le vrai du faux, car les sources les plus sérieuses sont principalement des lettres et des tracts concurrents, souvent remplis d’accusations et de récits divergents. Les Frères de Plymouth ont eux-mêmes connu leurs propres désaccords, disputes et scissions sur diverses doctrines, dont la théorie de l’enlèvement, tout en se fragmentant en de nombreuses sectes concurrentes.
En dépit des aspects contestés, les informations essentielles sont claires : le concept de l’enlèvement secret pré-tribulation est apparu au début du 19ème siècle parmi les Frères de Plymouth en Grande-Bretagne et en Irlande. Que Darby en soit à l’origine ou qu’il ait adapté des idées émises par d’autres, son travail acharné pour développer et diffuser le concept de l’enlèvement secret pré-tribulation est universellement reconnu. Avant les années 1800, nous avons peu de traces d’une croyance en un enlèvement secret et invisible au début de la grande tribulation, et il n’existe absolument aucun indice montrant qu’un tel concept ait été pris au sérieux. Pourtant, une fois conçue, l’idée d’un enlèvement secret ne pouvait rester confinée aux îles Britanniques. Darby et d’autres se rendirent en Europe continentale et traversèrent les océans pour répandre leurs théories. Les voyages de Darby le conduisirent au Canada, aux États-Unis et en Australie, où beaucoup accueillirent avec enthousiasme sa proclamation d’un enlèvement secret.
Plus important encore, la théologie de Darby et sa compréhension de la prophétie finiront par influencer l’avocat et théologien américain Cyrus Ingerson Scofield, qui intégrera ces idées dans sa très influente Bible de référence éponyme. Publiée pour la première fois en 1909, puis révisée en 1917, la Bible Scofield allait exercer un impact puissant sur le protestantisme évangélique américain, alors que le traumatisme choquant de la Première Guerre mondiale attisait l’intérêt pour ce que la Bible avait à dire sur la fin du monde.
En 1970, le prédicateur évangélique américain Hal Lindsey publia La fin de la grande planète Terre, popularisant l’idée d’un enlèvement secret pré-tribulation et contribuant à l’ancrer dans les croyances évangéliques.
En 1995, les auteurs Tim LaHaye et Jerry Jenkins publièrent le premier volet de leur série de romans Les survivants de l’Apocalypse. Le premier roman de LaHaye et Jenkins, devenu un best-seller dans le monde entier, utilisait une intrigue fictive mêlant conspiration, action et références bibliques pour illustrer l’idée d’un enlèvement secret pré-tribulation. Pour de nombreuses personnes, dans les années 1990 jusqu’aux années 2000, les romans de la série Les survivants de l’Apocalypse ont été leur première exposition à l’idée d’un enlèvement secret et à la notion que Jésus-Christ pourrait revenir à tout moment pour emmener en secret Ses disciples au paradis, juste avant le début du règne de l’Antéchrist.
Le scénario dépeint par LaHaye et Jenkins aurait été très familier à Darby et aux Frères de Plymouth, car il correspond bien à l’interprétation novatrice de la prophétie biblique qu’ils avaient introduite près de deux siècles auparavant. L’idée lancée par Darby et ses confrères eut une telle influence que même ceux qui la dénigrent formulent souvent leurs propres concepts dans des termes similaires, en décrivant par exemple un enlèvement post-tribulation plutôt que pré-tribulation.
L’enlèvement secret n’a jamais été universellement accepté. Si le concept semble correspondre à certains versets importants de la Bible, il est contredit par d’autres passages, conduisant de nombreux croyants à le rejeter. Cependant, les théories alternatives proposées par la plupart de ceux qui la dénigrent semblent souffrir de leurs propres lacunes. Les divergences d’opinion ont transformé des amis en ennemis et divisé amèrement des congrégations et des familles, comme à l’époque des Frères de Plymouth, il y a 200 ans.
Ces divisions se résument en une seule et unique question d’une importance capitale : l’enlèvement est-il réel ?
Les origines historiques peuvent apporter un éclairage et les controverses peuvent jeter le doute, mais elles ne permettent pas de déterminer la vérité ou l’imposture d’une croyance. Seule la parole de Dieu peut servir de test et nous allons nous tourner à présent vers cette parole infaillible.
Nous avons examiné les origines historiques de la théorie de l’enlèvement qui vit le jour il y a environ 200 ans dans les îles Britanniques. Pourtant, le fait d’en connaître ses origines n’a pas répondu à la question : l’enlèvement est-il réel ?
Il peut être déconcertant qu’une idée aussi centrale dans la foi de tant de gens n’ait pas de trace d’un enseignement sérieux antérieur aux années 1800. Ce fait était aisément admis par ses initiateurs à l’époque, mais est-ce une raison suffisante pour la rejeter ? Après tout, Jésus a promis que Ses paroles ne passeraient pas (Matthieu 24 :35), mais cela ne signifie pas que la compréhension correcte de ces mêmes paroles ne pourrait pas être perdue pendant un certain temps. Se pourrait-il que Darby et ses collègues aient redécouvert une signification présente à l’origine dans les paroles du Christ, mais qui aurait été perdue avec d’autres vérités au travers de l’apostasie et des hérésies qui ont ravagé le christianisme dominant au fil des siècles ?
Comment le savoir ? Nous avons vu à la fin du chapitre précédent que les preuves historiques ne sont pas le seul véritable test de la vérité. Ce ne sont pas non plus la science, ni la philosophie, ni même le bon sens. Le test de la vérité est la parole de Dieu.
Alors qu’Il priait Son Père au cours de la nuit précédant Sa crucifixion, Jésus a dit : « Ta parole est la vérité » (Jean 17 :17). La parole écrite de Dieu a été conservée pour nous sous la forme de la Sainte Bible. Cette parole est le seul critère par lequel l’idée de l’enlèvement doit être confirmée ou rejetée.
Nous sommes tous confrontés à une question importante à laquelle nous devons répondre individuellement : « Suis-je prêt(e) à mettre de côté mes croyances les plus chères et les plus anciennes si je constate que la Bible enseigne quelque chose d’autre ? » Malheureusement, la réponse est « non » pour bien trop de gens. Lorsqu’ils constatent que la parole de Dieu les conduit vers une conclusion différente de celle qu’ils souhaitent, celle à laquelle ils tiennent et croient depuis longtemps, ils abandonnent leur quête de la vérité afin de camper sur leur idée de départ.
Jésus a souvent lancé de tels défis à Son auditoire et aux dirigeants religieux de Son époque, leur montrant que les conceptions « traditionnelles » auxquelles ils croyaient si passionnément, et qu’ils pensaient refléter la parole de Dieu, n’étaient que des traditions d’hommes et non de Dieu. Malheureusement, lorsqu’Il leur montrait une différence entre la parole de Dieu et leur ancienne compréhension, ils mettaient trop souvent de côté la parole de Dieu pour s’accrocher à ces traditions (Marc 7 :6-13).
Le défi que nous devons relever est de ressembler aux anciens Béréens. Lorsqu’ils étaient confrontés à une nouvelle compréhension qui différait de leurs croyances antérieures, les Béréens examinaient la parole de Dieu pour voir si la nouvelle compréhension était vraie. La Bible souligne le contraste entre les Béréens et les Thessaloniciens, ces derniers ne voulant pas abandonner leurs convictions antérieures. « Ces Juifs [les Béréens] avaient des sentiments plus nobles que ceux de Thessalonique ; ils reçurent la parole avec beaucoup d’empressement, et ils examinaient chaque jour les Écritures, pour voir si ce qu’on leur disait était exact » (Actes 17 :11).
Ne vous méprenez pas, ce n’est pas facile et la plupart des gens ne le feront pas. Ils s’accrocheront à ce qu’ils croyaient avant que la parole de Dieu ne les confronte. Au lieu de modifier leurs croyances pour se conformer à la parole de Dieu, ils essaieront de faire rentrer la parole de Dieu dans le moule de leurs convictions actuelles, peu importe comment ils devront plier, déformer ou altérer cette parole afin d’y parvenir. Paul nous avertit pourtant de ne pas agir ainsi : « Examinez toutes choses ; retenez ce qui est bon » (1 Thessaloniciens 5 :21). Nous devons mettre nos croyances à l’épreuve de la parole de Dieu, puis conserver nos convictions qui correspondent à cette parole, mais avoir le courage de rejeter celles qui ne correspondent pas à la parole divine.
Si nous sommes incapables d’agir comme les Béréens, si nous ne possédons pas la rationalité nécessaire pour mettre nos croyances à l’épreuve de la vérité de la parole de Dieu puis changer en conséquence, alors il n’y a même pas lieu de poursuivre cette étude au sujet de l’enlèvement. En revanche, si nous sommes capables d’être comme les Béréens, la voie est claire : mettons de côté nos croyances antérieures (enlèvement pré-tribulation ou post-tribulation, absence d’enlèvement, ou toute autre croyance à ce sujet) et laissons la Bible parler d’elle-même. Une fois que nous aurons vu clairement le tableau dépeint dans les Écritures, nous pourrons reconsidérer nos croyances afin de comprendre ce qu’il faut retenir et ce qu’il faut rejeter.
C’est ainsi que nous allons procéder dans le reste de cette brochure. Si vous êtes prêt(e) à découvrir ce que la Bible dit vraiment au sujet de la bienheureuse espérance des vrais chrétiens, continuez la lecture.
Commençons par lire une des déclarations les plus claires de la parole divine concernant ce qui arrivera aux fidèles disciples du Christ lorsque Celui-ci reviendra. Comme nous l’avons vu au chapitre précédent, la traduction latine de la Vulgate emploie la forme rapiemur (du verbe rapere) pour exprimer l’expression « nous serons enlevés » (1 Thessaloniciens 4 :17).
Ce très beau passage des Écritures renferme une description encourageante de la bienheureuse espérance que tous les véritables disciples de Jésus-Christ souhaitent voir se concrétiser.
« Nous ne voulons pas, frères, que vous soyez dans l’ignorance au sujet de ceux qui sont décédés, afin que vous ne vous affligiez pas comme les autres qui n’ont point d’espérance. Car, si nous croyons que Jésus est mort et qu’il est ressuscité, croyons aussi que Dieu ramènera par Jésus et avec lui ceux qui sont décédés. Voici, en effet, ce que nous vous déclarons d’après la parole du Seigneur : nous les vivants, restés pour l’avènement du Seigneur, nous ne devancerons pas ceux qui sont décédés. Car le Seigneur lui-même, à un signal donné, à la voix d’un archange, et au son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront premièrement. Ensuite, nous les vivants, qui serons restés, nous serons tous ensemble enlevés avec eux sur des nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs, et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. Consolez-vous donc les uns les autres par ces paroles » (1 Thessaloniciens 4 :13-18).
Aucun instant de cette vie physique ne pourrait jamais être comparé à ce jour à venir ! C’est assurément ce que Paul avait à l’esprit lorsqu’il décrivit l’attente de « la bienheureuse espérance, et la manifestation de la gloire de notre grand Dieu et Sauveur Jésus-Christ » (Tite 2 :13).
Ces mots sont extrêmement clairs et devraient être acceptés par tous ceux qui affirment croire à la véracité des Écritures. Si quiconque nie la réalité des événements décrits dans ce passage (le retour du Christ depuis le ciel, la voix d’un archange et le son de la trompette de Dieu, les morts en Christ s’élevant dans les airs pour Le rencontrer, puis les vivants transformés de la même manière pour s’élever avec eux), il devrait alors rejeter ces enseignements trompeurs et mensongers. Paul affirma que ces événements sont aussi sûrs que la résurrection même du Christ. Il ajouta que c’est notre source de réconfort dans les moments de tristesse et de chagrin. Alors, croyez-le !
Nous devons laisser ce passage nous enseigner et non essayer de le faire correspondre à nos propres idées. Ces versets décrivent les croyants, morts et vivants, qui s’élèvent à la rencontre du Seigneur dans les airs. Notez que le déroulement de cet événement n’aura absolument rien de secret. En effet, le « signal donné » mentionné au verset 16 est traduit du grec keleusma, signifiant « un cri stimulant » ou « une sommation bruyante ». Dans sa traduction de la Bible en français, Darby lui-même employa l’expression « un cri de commandement » et David Martin traduisit keleusma par « un cri d’exhortation ». De plus, la Bible précise que ce cri, ou ce signal, sera accompagné de la voix d’un archange et d’une sonnerie de trompette. Une telle description est tout l’inverse de quelque chose de discret et de secret. Nous devrions nous tourner vers d’autres passages bibliques pour clarifier ce point.
Notez aussi que ce passage ne précise pas la date de l’événement qu’il décrit, bien qu’il fournisse des indices essentiels à ce sujet, montrant que cette résurrection, cette élévation dans les airs et cette glorification auront lieu au son de la trompette de Dieu. Gardons ces informations à l’esprit en étudiant à présent une description parallèle de ce même événement.
Cette description parallèle se trouve dans une lettre que Paul adressa à une autre congrégation de croyants, celle de Corinthe.
Comme ceux de Thessalonique, les frères de Corinthe se posaient des questions sur l’espérance des véritables chrétiens après cette vie. En fondant son espoir d’une résurrection future sur la résurrection passée du Christ (1 Corinthiens 15 :12-22 ; 1 Thessaloniciens 4 :14), Paul cherchait à donner aux Corinthiens un aperçu de la puissance et de la gloire qui les attendaient dans la vie éternelle. Il s’agit d’un passage d’espoir et de puissance, contenant des éléments qui devraient nous sembler extrêmement familiers après avoir lu 1 Thessaloniciens 4. Pour votre gouverne, lisez aussi 1 Corinthiens 15 dans son intégralité. Dans le cadre de cette brochure, nous nous concentrerons sur les versets 50 à 53 :
« Ce que je dis, frères, c’est que la chair et le sang ne peuvent hériter le royaume de Dieu, et que la corruption n’hérite pas l’incorruptibilité. Voici, je vous dis un mystère : nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons changés, en un instant, en un clin d’œil, à la dernière trompette. La trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons changés. Car il faut que ce corps corruptible revête l’incorruptibilité, et que ce corps mortel revête l’immortalité. »
À moins de se voiler volontairement la face, il est impossible de ne pas voir les parallèles entre ces deux récits du même événement glorieux. Tous deux parlent de la résurrection des disciples qui sont morts. Tous deux parlent des vivants qui sont transformés à leurs côtés, passant de la chair et du sang à un esprit incorruptible et immortel (versets 42-49). Tous deux parlent du son d’une trompette retentissante. L’un parle aussi de la venue du Christ et l’autre de l’héritage du Royaume de Dieu, un héritage qui est régulièrement associé à Son avènement (par ex., Matthieu 16 :28). Comme Jean l’a écrit : « Lorsqu’il paraîtra, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est » (1 Jean 3 :2).
Ces deux chapitres (1 Thessaloniciens 4 et 1 Corinthiens 15) sont remarquablement cohérents l’un avec l’autre. Ils sont également cohérents avec d’autres passages, tels que Matthieu 24 :30-31 qui mentionne les anges rassemblant les justes au son de « la trompette retentissante ». Comme Jésus-Christ l’a déclaré au cours de Sa première venue : « L’Écriture ne peut être anéantie » (Jean 10 :35).
Encore une fois, seule une personne refusant volontairement de regarder les choses en face pourrait conclure que 1 Thessaloniciens 4 et 1 Corinthiens 15 parlent d’événements différents.
En plus de tous les endroits où les deux passages s’harmonisent, 1 Corinthiens 15 ajoute une précision extrêmement importante qui nous permet de résoudre la question de la date de cet événement grandiose. Relisons attentivement 1 Corinthiens 15 :51-52 : « Voici, je vous dis un mystère : nous ne mourrons pas tous, mais tous nous serons changés, en un instant, en un clin d’œil, à la dernière trompette. La trompette sonnera, et les morts ressusciteront incorruptibles, et nous, nous serons changés. »
Nous voyons donc que la résurrection, la transformation des justes à la vie spirituelle et leur rassemblement autour de Jésus-Christ ne se produiront pas à n’importe quelle trompette, mais « à la dernière trompette ». Cela révèle qu’il y aura une succession de trompettes et que la résurrection et l’élévation dans les airs des fidèles disciples doivent se produire à la fin de cette séquence, à la dernière trompette.
Notre but est de chercher à comprendre les événements prophétisés de la fin des temps, en laissant les descriptions bibliques s’interpréter elles-mêmes. Ainsi, cette précision inspirée par Dieu entraîne obligatoirement la question de savoir s’il existe un passage biblique décrivant une série ou une succession de trompettes pour la fin des temps. Si nous trouvions dans la prophétie une telle séquence de trompettes sonnées par des anges, nous localiserions alors le moment précis de la résurrection et de la transformation des fidèles disciples du Christ.
Un tel passage existe-t-il ? Oui, la Bible décrit effectivement une séquence de trompettes à la fin des temps, comme les paroles de Paul nous le laissaient penser. Intéressons-nous donc à ces trompettes.
Nous avons vu qu’à la résurrection des fidèles disciples qui sont morts, ainsi qu’à la transformation de ceux qui seront vivants, tous s’élèveront dans les airs à la rencontre de Jésus-Christ et cela aura lieu à la dernière trompette. Cela signifie que des trompettes successives retentiront, les unes après les autres, à la fin des temps. Découvrons la description que la Bible donne de ces événements, en laissant de côté nos propres idées ou nos attentes.
Si nous localisons cette séquence de trompettes divines de la fin des temps, nous trouverons le moment où les fidèles disciples rencontreront le Seigneur sur les nuées – la « bienheureuse espérance ». Nous trouvons cette succession de trompettes de la fin des temps dans le livre de l’Apocalypse.
Beaucoup de gens rejettent l’Apocalypse comme étant un livre « facultatif » de la Bible, trop difficile à comprendre. Cependant, ce raisonnement va à l’encontre des intentions de Jésus-Christ Lui-même. Notez ce qu’Il inspira à l’apôtre Jean d’écrire dès les tout premiers versets de l’Apocalypse :
« Révélation de Jésus-Christ, que Dieu lui a donnée pour montrer à ses serviteurs les choses qui doivent arriver bientôt, et qu’il a fait connaître, par l’envoi de son ange, à son serviteur Jean ; celui-ci a attesté la parole de Dieu et le témoignage de Jésus-Christ : soit tout ce qu’il a vu. Heureux celui qui lit et ceux qui entendent les paroles de la prophétie, et qui gardent les choses qui y sont écrites ! Car le temps est proche » (Apocalypse 1 :1-3).
Ceux qui lisent et gardent les paroles de l’Apocalypse connaîtront la bénédiction de Dieu. Notez aussi que Jésus accorda ces visions à Jean « pour montrer à ses serviteurs » les événements qui les attendent.
Depuis les lettres aux sept congrégations dans les chapitres 2 et 3, jusqu’au tout dernier chapitre, le livre de l’Apocalypse correspond exactement aux paroles d’introduction de l’apôtre Jean. L’Apocalypse donne une description prophétique de la progression de l’Histoire depuis l’époque de Jean, au premier siècle de notre ère, jusqu’à la fin des temps et l’établissement du Royaume éternel de Dieu. Vous trouverez de plus amples informations à ce sujet dans notre brochure Le mystère révélé de l’Apocalypse. Vous pouvez en commander un exemplaire gratuit en écrivant au bureau régional le plus proche de votre domicile (adresses à la fin de cette brochure) ou lire cet ouvrage en ligne sur notre site Internet MondeDemain.org.
Au chapitre 6 de l’Apocalypse, Jean détailla l’ouverture de sept sceaux prophétiques qui sont la clé pour comprendre la rencontre dans les airs des fidèles chrétiens avec leur Sauveur. Dans une vision, Jean vit un rouleau scellé de sept sceaux remis à l’Agneau, Jésus-Christ, qui seul est digne de les ouvrir (Apocalypse 5). Au fur et à mesure que le Sauveur ouvre les sceaux, une séquence d’événements de la fin des temps est révélée. Les quatre premiers sceaux représentent les célèbres cavaliers de l’Apocalypse, symbolisant un christianisme mondial de contrefaçon, des guerres, des famines et des maladies (Apocalypse 6 :1-8).
Ces cavaliers représentent la situation extrême de la fin des temps, lorsque les mêmes catastrophes mentionnées par Jésus dans Matthieu 24 :4-7 (décrites dans le même ordre) atteindront leur paroxysme. Nous lisons à propos de ces cavaliers symboliques et destructeurs que « le pouvoir leur fut donné sur le quart de la terre, pour faire périr les hommes par l’épée, par la famine, par la mortalité, et par les bêtes sauvages de la terre » (Apocalypse 6 :8).
La séquence prophétique se poursuit avec le cinquième sceau, représentant le martyre des véritables chrétiens (Apocalypse 6 :9-11). Jésus décrivit aussi cette période comme une époque à laquelle « la détresse [la tribulation] sera si grande qu’il n’y en a point eu de pareille depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et qu’il n’y en aura jamais » (Matthieu 24 :21). Il s’agira d’une période si effrayante qu’elle ne pourra être comparée à aucune de celles qui l’auront précédée. L’Ancien Testament mentionne également cette époque, la qualifiant de « temps d’angoisse pour Jacob » (Jérémie 30 :7), une référence s’appliquant non seulement aux Juifs, mais aussi aux autres nations de souche israélite, dont la Grande-Bretagne, les États-Unis, le Canada, la France, la Belgique ou la Suisse. (Pour en savoir davantage sur l’identification de ces nations dans la prophétie, lisez nos brochures gratuites Les États-Unis et la Grande-Bretagne selon la prophétie et Les pays de langue française selon la prophétie.)
Considérez le sens des paroles de Jésus. Songez à l’horreur des champs de la mort au Cambodge, au génocide rwandais contre les Tutsis, au massacre de Nankin, au génocide arménien, à l’Holodomor (grande famine de 1932 en Ukraine), à l’Holocauste. Jésus nous dit que la grande tribulation à venir sera une période si dévastatrice qu’aucune de ces horreurs ne lui sera comparable, au point que « si ces jours n’étaient abrégés, personne ne serait sauvé » (Matthieu 24 :22) ou, comme le traduit la Bible de Neuchâtel, « nulle chair ne serait sauvée ». Si Dieu n’intervenait pas, toute vie sur Terre connaîtrait une fin totale et définitive.
Heureusement, Dieu interviendra et les sceaux suivants décrivent cette intervention. Mais assurons-nous d’abord de bien comprendre le symbolisme utilisé dans le cinquième sceau. Au cours de cette période de tribulation à venir, de nombreux disciples du Christ seront assassinés, comme le décrit la vision de Jean à propos des âmes sous l’autel (Apocalypse 6 :9). Les âmes des morts vivront-elles littéralement sous un autel dans le ciel ? Non, le symbolisme est clair pour ceux qui connaissent les sacrifices de l’autel, comme c’était le cas des chrétiens du premier siècle. Dans le temple de Dieu, le sang des sacrifices d’expiation était versé au pied de l’autel des holocaustes (Lévitique 4 :7, 18, etc.). Dans la vision de Jean, le sang des martyrs, versé lors de leur sacrifice, crie vengeance (Apocalypse 6 :10), tout comme celui du juste Abel (Genèse 4 :10). Nous examinerons cela plus en détail ultérieurement.
Notons à présent que plusieurs passages décrivent la durée totale de cette période de persécution et de souffrance : elle durera trois ans et demi, « un temps, des temps et la moitié d’un temps » (Daniel 7 :25) ou 42 mois (Apocalypse 13 :5-7).
À un moment donné, au cours de ces années de souffrance, le sixième sceau sera ouvert et des signes célestes se produiront : un grand séisme, l’obscurcissement du Soleil, la Lune devenant rouge comme du sang, des étoiles (météores) tombant du ciel, ainsi que toutes les montagnes et les îles de la Terre remuées de leurs places (Apocalypse 6 :12-17).
Ces signes miraculeux et cataclysmiques annonceront que le Père et Jésus-Christ seront sur le point d’intervenir de façon spectaculaire et directe dans les affaires du monde ! Les signes célestes du sixième sceau représentent la transition entre la colère de Satan qui s’exerce sur la Terre et la période appelée le Jour du Seigneur, pendant laquelle le Père et l’Agneau exerceront leur colère.
Beaucoup confondent la grande tribulation et le Jour du Seigneur, mais la Bible est claire : le Jour du Seigneur vient après la grande tribulation. Ces deux événements seront séparés par les signes célestes (Joël 2 :30-31 ; Matthieu 24 :21, 29-30). Le Jour du Seigneur aura lieu pendant la dernière année de la période prophétisée de trois ans et demi (Ésaïe 34 :8 ; 63 :4). Le Jour du Seigneur est une époque attendue depuis longtemps par le Père et le Fils. Il n’est pas étonnant que Son avènement soit annoncé à toute l’humanité par des signes spectaculaires et miraculeux dans le ciel et sur notre planète, au point que toute la création en soit ébranlée.
Le Jour du Seigneur sera annoncé lorsque le Christ ouvrira le septième et dernier sceau : « Quand il ouvrit le septième sceau, il y eut dans le ciel un silence d’environ une demi-heure. Et je vis les sept anges qui se tiennent devant Dieu, et sept trompettes leur furent données » (Apocalypse 8 :1-2).
Notez bien cette information ! Paul nous a dit que la résurrection et la glorification des chrétiens (c.-à-d. le jour où ils rencontreront leur Sauveur sur les nuées) se produiront à la fin d’une succession de trompettes. Nous avons donc cherché une telle séquence de trompettes pour la fin des temps et la voici ! « Que Dieu, au contraire, soit reconnu pour vrai, et tout homme pour menteur » (Romains 3 :4) !
Désormais, nous pouvons situer dans le temps la résurrection, la glorification et l’ascension des véritables chrétiens à la rencontre de Jésus-Christ dans les airs (un événement décrit dans 1 Thessaloniciens 4 et 1 Corinthiens 15). Les paroles inspirées de Paul nous disent que ces choses auront lieu à la « dernière trompette » de la séquence décrite par Jean, trompette qui retentira à la fin de l’année du Jour du Seigneur.
Avant que la septième trompette ne retentisse, les six premières sonneries seront dévastatrices. Vous pouvez lire leur description aux chapitres 8 et 9 de l’Apocalypse. Pendant l’année du Jour du Seigneur, un tiers de la végétation sera brûlé, un tiers des mers deviendra comme du sang, un tiers des navires et de la vie marine sera détruit, un tiers de l’eau douce de la planète deviendra amer, enfin, un tiers du Soleil, de la Lune et des étoiles sera obscurci. Puis, à la suite du conflit militaire le plus destructeur de l’Histoire, un tiers de l’humanité sera anéanti.
Ce n’est pas pour rien que le Jour du Seigneur, ou le Jour de l’Éternel, est qualifié de « grand » et « terrible » (Joël 2 :11). La Bible révèle qu’on « entendra des cris amers au jour de l’Éternel » (Sophonie 1 :14, Semeur), ce sera « un jour de fureur, un jour de détresse et d’angoisse, un jour de ravage et de destruction, un jour de ténèbres et d’obscurité, un jour de nuées et de brouillards, un jour où retentiront la trompette et les cris de guerre » (Sophonie 1 :15-16).
Cette série de catastrophes s’étendra sur une année entière, représentant la colère de Dieu contre l’humanité rebelle qui refuse de se repentir. Cependant, ces terribles catastrophes ne représentent que les six premières trompettes.
Voyez ce qui aura lieu au son de la septième et dernière trompette : « Le septième ange sonna de la trompette. Et il y eut dans le ciel de fortes voix qui disaient : Le royaume du monde est remis à notre Seigneur et à son Christ ; et il régnera aux siècles des siècles » (Apocalypse 11 :15).
Le Royaume de Dieu est annoncé. Toute autre autorité sur Terre, notamment l’Antéchrist influencé par Satan et la bête de l’Apocalypse, sera déclarée nulle et non avenue, alors que la direction du monde sera remise à l’Agneau de Dieu, le Sauveur de l’humanité.
L’Apocalypse indique clairement que le Royaume de Dieu sera annoncé au son de la septième et dernière trompette. Paul écrivit que la dernière sonnerie de trompette sera le moment où les véritables disciples du Christ seront ressuscités et changés pour aller à la rencontre de leur Sauveur dans les airs. Le témoignage indéniable de la parole de Dieu est que ces événements sont concomitants. À moins d’être prêts à nier le témoignage biblique selon lequel ces événements se produiront tous deux au son de la dernière trompette, nous ne pouvons pas affirmer que le moment de la résurrection et de la rencontre avec le Christ dans les airs n’est pas le même que celui où le Royaume sera proclamé, à la fin du Jour du Seigneur.
Il n’est pas surprenant que Paul ait parlé de notre héritage du Royaume de Dieu en décrivant la résurrection (1 Corinthiens 15 :50). C’est à ce moment-là, au son de la dernière trompette, que le Royaume de Dieu sera instauré et que les fidèles disciples ressuscités en hériteront, prêts à entamer leur règne avec Jésus-Christ !
Une fois cet événement passé, la chronologie prophétique de la fin des temps ne comporte plus que les sept derniers fléaux par lesquels « s’accomplit la colère de Dieu » (Apocalypse 15 :1), ainsi que la mise à l’écart de Satan qui aura lieu peu après (Apocalypse 20 :1-2). Les sept fléaux s’achèveront par l’arrivée de Jésus-Christ et de Son Épouse glorifiée (Son Église) venant du ciel sur des chevaux blancs et détruisant les armées qui se seront rassemblées pour défier le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs (Apocalypse 19). La lecture des sept derniers fléaux montre clairement que la Terre et ses habitants ne pourraient les endurer au-delà de quelques jours : l’eau sera changée en sang, toute vie marine mourra, la chaleur brûlera les chairs des hommes et une douleur intense rongera leur langue (Apocalypse 16). Il serait impossible de supporter ces fléaux pendant les mois et les années qui seraient nécessaires à un scénario de l’enlèvement pré-tribulation. S’ils duraient plus de quelques jours, toute l’humanité serait anéantie.
Avant de poursuivre, faisons une pause afin de récapituler ce que nous avons vu jusqu’à présent dans les Écritures. Nous devrions nous rappeler qu’il s’agit du témoignage des paroles de la Bible et non des paroles de prédicateurs ou de théologiens. Ce sont des faits tirés de la parole de Dieu. Certes, ils ne nous fournissent pas encore la vue d’ensemble, mais celle-ci doit correspondre à ces faits inspirés.
Les véritables disciples, qu’ils soient morts ou en vie au retour du Christ, s’élèveront dans les airs pour Le rencontrer au son de la septième et dernière trompette. Cette succession de trompettes, conduisant au retour du Christ, est expliquée dans le livre de l’Apocalypse et dans la description faite par Jésus des événements qui se dérouleront avant Son retour, à la fin des temps. Comme nous l’avons vu, la parole de Dieu révèle la chronologie suivante :
Cette chronologie, clairement révélée dans le livre de l’Apocalypse, est non seulement cohérente avec la description faite par Paul de la rencontre des véritables disciples allant à la rencontre de leur Sauveur lors de la résurrection, mais aussi avec les descriptions faites par Jésus Lui-même. Lisez par exemple la célèbre prophétie du mont des Oliviers dans Matthieu 24. Dans ce passage, Jésus, le même Être divin et le Fils de Dieu qui inspira la vision de Jean dans le livre de l’Apocalypse, a décrit exactement la même chronologie :
« Aussitôt après ces jours de détresse [c.-à-d. la grande tribulation décrite au verset 21], le soleil s’obscurcira, la lune ne donnera plus sa lumière, les étoiles tomberont du ciel, et les puissances des cieux seront ébranlées. Alors le signe du Fils de l’homme paraîtra dans le ciel, toutes les tribus de la terre se lamenteront, et elles verront le Fils de l’homme venant sur les nuées du ciel avec puissance et une grande gloire. Il enverra ses anges avec la trompette retentissante, et ils rassembleront ses élus des quatre vents, d’une extrémité des cieux à l’autre » (Matthieu 24 :29-31).
La chronologie révélée par Jésus correspond exactement aux détails de l’Apocalypse et à ceux donnés par Paul : la tribulation, suivie des signes célestes, puis l’apparition du Fils de l’homme dans la puissance, au son de la trompette, alors qu’Il rassemble Son peuple dans les airs.
Si nous rejetons l’ordre de cette succession d’événements, nous rejetons le témoignage clair de la parole de Dieu.
Après avoir examiné le panorama biblique de la fin des temps et la séquence des événements tels qu’ils sont décrits dans la parole de Dieu, nous devons tirer certaines conclusions, même si nous constatons que d’importantes questions subsistent.
Premièrement, les justes qui sont morts et ceux qui seront en vie seront glorifiés et rencontreront leur Sauveur sur les nuées à un moment précis. De nombreux passages bibliques attestent de cette glorieuse vérité qui mérite notre foi totale et entière. Nous ne devrions laisser personne nous enlever cette conclusion. Paul considérait cette résurrection comme « la bienheureuse espérance » (Tite 2 :13) et se consolait avec cette connaissance : « La couronne de justice m’est réservée ; le Seigneur, le juste juge, me la donnera dans ce jour-là, et non seulement à moi, mais encore à tous ceux qui auront aimé son avènement » (2 Timothée 4 :8).
Deuxièmement, cet événement (l’ascension dans les airs et la glorification des fidèles disciples) sera tout le contraire d’un événement secret. Il sera spectaculaire et visible. Il se produira après la période la plus traumatisante que le monde ait jamais connue – en commençant par le pire que Satan, fou de rage, puisse infliger à l’humanité, suivi d’une année d’intervention dramatique de Dieu dans les affaires du monde, culminant avec le signe du Fils de l’homme dans le ciel, provoquant chez les rebelles du monde entier des cris de colère et de désespoir.
Paul situe clairement la rencontre avec le Christ dans les airs au moment de la dernière des sept trompettes. Dans l’Apocalypse, Jean indique clairement qu’il ne s’agira pas d’un événement secret ou caché : « Voici, il vient avec les nuées. Et tout œil le verra » (Apocalypse 1 :7).
Enfin, il est évident que les croyants ne passeront pas des années au ciel avant que le Christ ne revienne pour établir le Royaume de Dieu sur la Terre. Le temps qui s’écoulera entre le moment où ils seront enlevés dans les airs à la rencontre du Seigneur à la dernière trompette et celui où ils reviendront avec Lui, en tant qu’Épouse glorifiée pour vaincre Ses ennemis, ne peut être que de quelques jours au maximum. Cette période ne peut pas durer plusieurs mois, encore moins quelques années. Si les derniers fléaux duraient plus que quelques jours, il ne resterait plus personne en vie lorsque le Christ reviendrait pour régner.
Ainsi, certaines parties de la théorie de l’enlèvement secret, comme le fait de rencontrer le Seigneur dans les airs et de revenir avec Lui pour exercer le jugement de Dieu, sont vraies et conformes aux Écritures, mais d’autres points ne correspondent pas à ce que la Bible nous enseigne. Les chrétiens ne seront pas enlevés dans les airs à la rencontre le Christ avant la grande tribulation ; ils Le rencontreront dans les airs juste après la période de trois ans et demi comprenant la grande tribulation et le Jour du Seigneur, juste avant le début du Millénium.
Cela signifie-t-il que la doctrine de l’enlèvement post-tribulation est correcte ? Tous les vrais disciples en vie au début de la grande tribulation seront-ils confrontés à la colère de l’Antéchrist et à la persécution de la bête de l’Apocalypse ? Comme nous l’avons vu, de nombreuses prophéties, dans l’Apocalypse et ailleurs, parlent de martyrs pendant cette période. Mais certains disciples de Jésus-Christ seront-ils protégés durant cette terrible période ?
Après tout, Jésus-Christ n’encourage-t-Il pas Ses disciples à prier pour ne pas vivre les horreurs de ces événements de la fin des temps ? Oui, Il le fait, par exemple dans la prophétie du mont des Oliviers mentionnée précédemment :
« Prenez garde à vous-mêmes, de peur que vos cœurs ne soient appesantis par la gourmandise et l’ivrognerie, et par les soucis de la vie, et que ce jour-là ne vous surprenne inopinément ; car il viendra comme un filet sur tous ceux qui habitent sur la face de toute la terre. Veillez donc, priant en tout temps, afin que vous soyez estimés dignes d’échapper à toutes ces choses qui doivent arriver, et de vous tenir devant le fils de l’homme » (Luc 21 :34-36, Darby).
Nous avons vu que les fidèles disciples seront enlevés dans le ciel après les événements de la grande tribulation, mais de nombreux disciples du Christ seront martyrisés avant Son retour. Dans ce cas, où et comment se manifeste la protection promise ? Pourquoi Jésus dit-Il également que nous devrions prier afin d’être jugés dignes d’échapper à toutes ces choses ?
Comment peut-on concilier ces informations ? Continuons à « éprouver toutes choses » au moyen de la Bible, sans idées préconçues, afin de comprendre le scénario de la fin des temps. Nous découvrirons ainsi les encouragements et les avertissements que la parole de Dieu nous adresse.
Nous avons vu que l’ascension des véritables disciples, à la fin des temps, pour rencontrer Jésus-Christ dans les airs est un fait biblique irréfutable. Mais nous avons aussi vu très clairement que cette ascension aura seulement lieu au son de la septième et dernière trompette, c’est-à-dire trois ans et demi après le début de la grande tribulation et du martyre des saints.
À première vue, cela semble aller dans le sens d’un enlèvement post-tribulation, ne permettant aucune protection des chrétiens au cours de ces terribles années. Cependant, nous avons lu également que Jésus déclara à Ses disciples : « Veillez donc, priant en tout temps, afin que vous soyez estimés dignes d’échapper à toutes ces choses qui doivent arriver, et de vous tenir devant le fils de l’homme » (Luc 21 :36, Darby).
Puisque les croyants rencontreront le Christ dans les airs après la grande tribulation, comment pourrait-il y avoir une protection pendant cette tribulation ? Puisque le Christ a déclaré qu’il serait possible d’y échapper, pourquoi certains chrétiens seront-ils malgré tout persécutés et martyrisés pendant la grande tribulation ?
Remarquons en premier lieu que le commentaire de Jésus concernant la protection pendant la période redoutable de la colère de Dieu à la fin des temps est abordé dans l’ensemble des Écritures. Nous avons par exemple reçu cette exhortation : « Cherchez l’Éternel, vous tous, humbles du pays, qui pratiquez ses ordonnances ! Recherchez la justice, recherchez l’humilité ! Peut-être serez-vous épargnés au jour de la colère de l’Éternel » (Sophonie 2 :3).
Nous lisons également :
« Va, mon peuple, entre dans ta chambre, et ferme la porte derrière toi ; cache-toi pour quelques instants, jusqu’à ce que la colère soit passée. Car voici, l’Éternel sort de sa demeure, pour punir les crimes des habitants de la terre ; et la terre mettra le sang à nu, elle ne couvrira plus les meurtres » (Ésaïe 26 :20-21).
Tout comme l’Éternel protégea la famille du juste Noé dans l’arche, lorsqu’Il frappa d’un déluge les méchants de la Terre, et tout comme Il protégea les familles d’Israël pendant les dernières plaies infligées aux Égyptiens, Dieu protégera de nombreux disciples pendant Sa colère à venir. Mais notez que Sa protection est conditionnelle. Tous les exemples bibliques mentionnent les actions que doivent entreprendre ceux qui désirent être protégés : « Va, mon peuple, entre dans ta chambre, et ferme la porte derrière toi », « Cherchez l’Éternel, vous tous », « Recherchez la justice, recherchez l’humilité ».
Même la famille de Noé dut monter dans l’arche, sans parler des années qui furent nécessaires à sa construction. Quant aux Israélites, ils devaient obéir aux instructions divines concernant l’agneau de la Pâque afin d’être épargnés de la dernière plaie d’Égypte (Exode 12 :6-7, 12).
Les paroles de Jésus à Ses disciples montrent aussi que la promesse d’échapper aux jours terribles à venir est conditionnelle. Il déclara que ceux qui désirent être protégés doivent en être estimés dignes (Luc 21 :36). Cela nous indique que certains disciples seront jugés dignes d’être protégés en ces temps-là, tandis que d’autres ne le seront pas.
Nous devons comprendre ce que signifie être « estimé dignes » à la fin des temps et connaître les détails de cette protection. Parmi tous les passages qui évoquent cette période de protection et de refuge à venir, deux d’entre eux sont particulièrement utiles à notre réflexion. Nous les trouvons dans le livre de l’Apocalypse, tout d’abord à la fin des lettres aux sept Églises, rapportées aux chapitres 2 et 3.
Beaucoup de gens se méprennent sur la nature de ces sept lettres cruciales. Bien qu’il s’agisse effectivement de lettres écrites à sept congrégations chrétiennes du premier siècle, établies le long d’une route postale en Asie Mineure, elles représentent bien plus que cela.
Souvenez-vous du premier verset du livre de l’Apocalypse : il s’agit d’une révélation de Jésus-Christ à Ses serviteurs, leur annonçant « les choses qui doivent arriver bientôt ». C’est précisément ce que fait l’ensemble du livre de l’Apocalypse. La vision révélée à Jean décrivait des événements qui commenceraient à se produire à son époque et qui se poursuivraient jusqu’au retour du Christ, environ 2000 ans plus tard. Les sept lettres d’Apocalypse 2 et 3 se rapportent à ce que ces congrégations ont vécu dans l’Antiquité, mais elles contiennent aussi des éléments qui ne se sont jamais accomplis au premier siècle. En effet, ces sept lettres sont également prophétiques, révélant les sept époques successives de la petite Église fondée par Jésus, depuis ses débuts au premier siècle de notre ère jusqu’aux années précédant Son retour spectaculaire.
Une telle compréhension éclaire les 2000 ans d’histoire de l’Église de Dieu. Au fil des siècles, ces lettres prophétiques s’accordent parfaitement aux époques du véritable troupeau du Christ. Si vous souhaitez obtenir plus de détails à ce sujet, demandez un exemple gratuit de notre brochure L’Église de Dieu à travers les âges. Vous pouvez contacter le bureau régional le plus proche de votre domicile, dont la liste figure à la fin de cet ouvrage, ou la lire en ligne sur MondeDemain.org.
Une fois que nous comprenons cela, la situation de l’Église de Dieu à la fin des temps est clairement décrite dans Apocalypse 3. Au cours de l’avant-dernière ère de l’Église, celle-ci sera dominée par un groupe de disciples énergiques et zélés, symbolisé par la congrégation de Philadelphie (Apocalypse 3 :7). Cette Église, petite mais zélée, prêchera l’Évangile du Royaume de Dieu, en franchissant les portes que le Christ lui aura ouvertes et en s’accrochant aux précieuses vérités que Dieu lui aura révélées (verset 8).
Cependant, au cours de l’ère suivante de l’Église (la dernière ère menant au retour de Jésus-Christ), ceux qui manifestent l’esprit zélé de Philadelphie deviendront moins influents dans le corps du Christ. À ce moment-là, le plus grand groupe de fidèles ne sera plus représenté par la congrégation zélée de Philadelphie, mais par celle de Laodicée (verset 14). Au lieu de poursuivre avec passion l’Œuvre de la prédication du message du Christ au monde et de refuser de compromettre la foi, la Bible décrit les chrétiens laodicéens comme étant tièdes. Ils ne seront ni « froids » aux vérités de Dieu et à la mission du Christ, ni « bouillants » et passionnés par ces vérités.
Jésus adressa un avertissement à tout chrétien qui aurait une attitude laodicéenne dans les derniers jours : « Je te vomirai de ma bouche » (Apocalypse 3 :16). Il fustigea cette sorte de disciple pour sa confiance insensée dans son état spirituel, alors qu’en réalité un tel individu est « malheureux, misérable, pauvre, aveugle et nu » (verset 17). Par conséquent, Il expliqua au verset 18 qu’un tel disciple devra être éprouvé par le feu (un symbole biblique de la tribulation et de la persécution) afin d’obtenir la richesse spirituelle et revêtir des vêtements blancs, représentant les actions et les comportements justes (cf. Apocalypse 19 :8).
Après avoir souffert, les laodicéens pourront se voir tels qu’ils sont, comme si leurs yeux avaient été oints avec un collyre (Apocalypse 3 :18). Beaucoup se repentiront alors de leur tiédeur. Aussi dure que puisse paraître la persécution au cours de la grande tribulation, Dieu nous rassure en nous disant qu’Il est motivé par Son amour à leur égard, cherchant à les aider à découvrir le zèle qui leur aura manqué (verset 19). Nous lisons : « Vous n’avez pas encore résisté jusqu’au sang, en luttant contre le péché. Et vous avez oublié l’exhortation qui vous est adressée comme à des fils : Mon fils, ne méprise pas le châtiment du Seigneur, et ne perds pas courage lorsqu’il te reprend ; car le Seigneur châtie celui qu’il aime, et il frappe de la verge tous ceux qu’il reconnaît pour ses fils » (Hébreux 12 :4-6 ; cf. Proverbes 3 :11-12).
La Bible montre que l’attitude laodicéenne dominera dans les derniers jours, mais il est aussi prophétisé qu’un plus petit groupe de philadelphiens existera à ce moment-là et sera protégé de la terrible épreuve mondiale que les laodicéens devront endurer : « Parce que tu as gardé la parole de la persévérance en moi, je te garderai aussi à l’heure de la tentation qui va venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre. Je viens bientôt. Retiens ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne » (Apocalypse 3 :10-11).
Cette prophétie ne s’est pas accomplie au premier siècle de notre ère. « L’heure de la tentation qui va venir sur le monde entier, pour éprouver les habitants de la terre » est l’épreuve mondiale de la grande tribulation qui aura bientôt lieu et au cours de laquelle les philadelphiens zélés, ceux qui seront « estimés dignes d’échapper à toutes ces choses » selon les paroles du Christ dans Luc 21, bénéficieront d’une protection à l’heure de cette grande épreuve.
Comprendre ces deux attitudes radicalement différentes parmi le peuple de Dieu, à la fin des temps, nous aide à comprendre un autre passage du livre de l’Apocalypse et à répondre à la question importante de savoir où se trouvera ce lieu de protection. Nous lisons que l’Église de la fin des temps, symbolisée par une femme, sera persécutée par le diable, symbolisé par un serpent ressemblant à un dragon. Comme nous l’avons vu dans la promesse aux chrétiens philadelphiens, cette femme, l’Église, recevra une protection à l’heure de l’épreuve et de la persécution :
« Quand le dragon vit qu’il avait été précipité sur la terre, il poursuivit la femme qui avait enfanté le fils [il s’agit ici de Jésus-Christ, “le premier-né de beaucoup de frères” (Romains 8 :29)]. Et les deux ailes du grand aigle furent données à la femme, afin qu’elle s’envole au désert, vers son lieu, où elle est nourrie un temps, des temps, et la moitié d’un temps [c.-à-d. trois ans et demi], loin de la face du serpent. Et, de sa gueule, le serpent lança de l’eau comme un fleuve derrière la femme, afin de l’entraîner par le fleuve. Mais la terre secourut la femme, elle ouvrit sa bouche et engloutit le fleuve que le dragon avait lancé de sa gueule » (Apocalypse 12 :13-16).
La Bible utilise les eaux notamment pour symboliser un grand nombre de personnes ou une armée (par ex. Apocalypse 17 :15 ; Ésaïe 8 :7 et 59 :19). Jésus indiqua clairement que Dieu interviendrait de manière surnaturelle pour contrecarrer les plans de ces armées, afin que Son peuple puisse s’échapper « au désert, vers son lieu ».
Mais le récit ne s’arrête pas là. Tout comme les prophéties de Philadelphie et de Laodicée révèlent qu’un groupe de disciples zélés sera protégé de la grande tribulation alors qu’un groupe de disciples tièdes devra l’endurer, Apocalypse 12 rapporte le même scénario. Lorsque la femme échappera aux armées qui la poursuivent, « le dragon [Satan] fut irrité contre la femme, et il s’en alla faire la guerre au reste de sa postérité, à ceux qui gardent les commandements de Dieu et qui retiennent le témoignage de Jésus » (Apocalypse 12 :17).
Apocalypse 3 et 12 s’accordent parfaitement : une partie de l’Église sera protégée de « l’heure de la tentation », tandis que l’autre devra la subir. Certains prétendent que la femme d’Apocalypse 12 représente l’Israël physique, mais cela n’est pas conforme aux Écritures. L’Israël physique ne possède pas « le témoignage de Jésus-Christ » (Apocalypse 1 :2). Jésus-Christ est « le premier-né de beaucoup de frères », c’est-à-dire les véritables chrétiens, Ses disciples (Romains 8 :29). Et tous les chrétiens doivent observer les commandements (1 Corinthiens 7 :19).
Oui, certains membres de la véritable Église de Dieu, possédant le témoignage de Jésus et gardant les commandements mais avec tiédeur, expérimenteront la colère du diable à leur encontre, faisant face à la persécution de la bête de l’Apocalypse et de l’Antéchrist (Apocalypse 13 :7). Dieu leur déclare que la grande tribulation sera pour eux l’occasion de se ressaisir : « Je te conseille d’acheter de moi de l’or éprouvé par le feu, afin que tu deviennes riche, et des vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte de ta nudité ne paraisse pas, et un collyre pour oindre tes yeux, afin que tu voies » (Apocalypse 3 :18).
Ainsi, bien que les différentes théories de l’enlèvement soient erronées, il est vrai que Dieu protégera certains chrétiens de la tribulation à venir à la fin des temps. Il protégera Ses disciples qui sont zélés, obéissants et dévoués dans l’accomplissement de Son Œuvre.
Où et comment seront-ils protégés ? La théorie de l’enlèvement prétend que cette protection aura lieu au ciel, mais nous avons déjà vu le témoignage biblique, sans équivoque, selon lequel les fidèles disciples iront à la rencontre du Christ bien après le début de la grande tribulation.
Ceux qui lisent attentivement la parole de Dieu trouveront la réponse dans Apocalypse 12. Relisez bien la description de l’endroit où la femme sera protégée : « Les deux ailes du grand aigle furent données à la femme, afin qu’elle s’envole au désert, vers son lieu, où elle est nourrie un temps, des temps, et la moitié d’un temps, loin de la face du serpent » (verset 14).
Certains pourraient considérer que « les deux ailes du grand aigle » fassent allusion à une sorte de vol dans les airs, mais cela ne va pas de soi. Dieu déclara aussi qu’Il « porta » les anciens Israélites « sur des ailes d’aigle » lorsqu’ils quittèrent le pays d’Égypte (Exode 19 :4), or le récit biblique montre clairement que cet exode s’effectua en marchant.
En réalité, une information essentielle se trouve dans le lieu où la femme sera protégée : « au désert ».
Vous pouvez chercher dans toute la Bible, de la Genèse à l’Apocalypse, et vous ne verrez jamais le terme « désert » utilisé pour décrire le ciel. Si vous avez besoin de confirmer cela par vous-même, prenez le temps de le faire au moyen d’une concordance biblique. Dieu ne qualifie jamais le ciel de « désert ».
Au contraire, le mot grec inspiré traduit par « désert » est erēmos, signifiant un désert, un endroit désolé, solitaire et souvent inhabité. Il est utilisé pour désigner les lieux déserts où le diable tenta Jésus après Son jeûne de 40 jours (Matthieu 4 :1), ainsi que le désert dans lequel succomba la première génération d’Israélites, après y avoir erré pendant 40 ans (Hébreux 3 :17). Lorsque Jésus se lamenta sur Jérusalem à cause de ses péchés, en disant : « Voici, votre maison vous sera laissée déserte » (Matthieu 23 :38), il s’agit du même terme grec erēmos.
Ce mot n’est jamais utilisé pour désigner le glorieux Royaume des cieux, où Dieu et les anges vivent dans la splendeur. Le ciel est comparé à un paradis (2 Corinthiens 12 :4), autrement dit, tout le contraire de l’aridité d’un désert. Puisque les armées humaines poursuivant les fidèles disciples seront englouties par la terre (Apocalypse 12 :16), un lieu de protection sur cette planète n’est-il pas beaucoup plus logique ?
Les chrétiens fidèles et zélés de la fin des temps seront protégés, mais pas au ciel. L’emplacement de leur lieu de refuge sera un endroit sauvage et désolé ici-bas, sur la Terre.
Bien que la théorie de l’enlèvement reconnaisse, à juste titre, que Dieu offrira aux « chrétiens » une protection contre la grande tribulation, nous avons vu qu’elle ne définit pas correctement ceux qui recevront cette protection, ceux qui en sont « estimés dignes », ni le lieu de cette protection.
Où se trouvera donc ce « désert » ? N’oublions pas que nous recherchons la vérité dans la Bible et non dans des spéculations ou des raisonnements humains. Pour l’instant, il est clair que Dieu n’a pas encore révélé cette information, bien que les spéculations abondent. Certains considèrent l’ancienne ville de Petra, dans le sud-ouest de la Jordanie, comme le lieu probable de cette protection à venir, mais aucun passage biblique ne permet d’établir que le lieu de refuge sera situé à cet endroit. Il est possible qu’il y ait une bonne raison à cela ! Songez au nombre de personnes qui seraient tentées de s’approcher d’un tel lieu, dès maintenant, afin de n’être qu’à « un saut de puce » de l’endroit où elles s’attendent à être protégées. Pourtant, la parole de Dieu indique clairement que la proximité ou l’éloignement ne sera pas un facteur lorsque Dieu décidera qui sera protégé et qui devra endurer la grande tribulation.
Au contraire, le Fils de Dieu indique clairement, à l’attention de chacun d’entre nous, quelle devrait être notre priorité : être estimés dignes.
Le moment venu, Dieu avertira Ses disciples fidèles et zélés, dans Son Église, de fuir vers un lieu de refuge et Il leur révèlera alors où celui-ci se situe et comment s’y rendre. La vraie question est de savoir si nous ferons partie des disciples zélés et fidèles qui seront protégés. C’est cette question qui doit retenir notre attention.
Il devrait maintenant être clair que la question de l’enlèvement n’est pas qu’un problème académique ou théorique, un sujet dont les théologiens pourraient débattre ou sur lequel les croyants pourraient se disputer. En fin de compte, il s’agit d’un fait inévitable et d’un choix auquel nous devons faire face à l’approche du retour de Jésus-Christ.
En étudiant la chronologie des événements clairement révélée dans la Bible, nous avons vu que les chrétiens seront encore sur la Terre, et non au ciel, lorsque la grande tribulation commencera. L’élévation dans les airs, à la rencontre du Christ, n’aura lieu qu’à la septième trompette, soit trois ans et demi après le début de ces années de persécution et de souffrance. D’ailleurs, la sonnerie de la première trompette n’aura lieu qu’au début de l’année du Jour du Seigneur, soit deux ans et demi après le début de la grande tribulation.
Nous avons également vu que Dieu imposera à certains chrétiens d’endurer cette époque de persécution et de souffrance, afin qu’ils se purifient et se perfectionnent pour leur rôle dans Son futur Royaume. En revanche, d’autres chrétiens auront été « estimés dignes » par leur Sauveur et recevront le moyen d’échapper vers un lieu de refuge. Nous devons donc nous poser une question essentielle : comment pouvons-nous être estimés dignes ?
Nous avons déjà examiné cette question et y avons répondu de manière générale : « Soyez zélés, ne faites pas de compromis et soutenez l’Œuvre du Christ dans la prédication de l’Évangile. »
Cependant, il s’agit d’une question bien trop importante pour s’en tenir à des généralités. La Bible nous donne les informations dont nous avons besoin si nous voulons sincèrement être estimés dignes.
Jésus décrivit Ses disciples ayant un esprit philadelphien fidèle comme ceux qui ont gardé Sa parole et qui n’ont pas renié Son nom (Apocalypse 3 :8). Que cela signifie-t-il ?
Dans Matthieu 24 :5, Jésus décrivit les séducteurs comme ceux qui « viendront sous [Son] nom ». En effet, porter le nom du Christ en se qualifiant de « chrétien » ne suffit pas. Nous devons faire bien davantage qu’emmagasiner Sa parole dans notre mémoire, nous devons la mettre en pratique. Le Sauveur Lui-même fit clairement cette distinction :
« Ceux qui me disent : Seigneur, Seigneur ! n’entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais seulement celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Plusieurs me diront en ce jour-là : Seigneur, Seigneur, n’avons-nous pas prophétisé par ton nom ? n’avons-nous pas chassé des démons par ton nom ? et n’avons-nous pas fait beaucoup de miracles par ton nom ? Alors je leur dirai ouvertement : Je ne vous ai jamais connus, retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité » (Matthieu 7 :21-23).
Commettre l’iniquité signifie transgresser la loi (1 Jean 5 :17). Notez que Jésus parle non seulement de ceux qui revendiquent Son nom, mais également de ceux qui font des miracles en Son nom. Pourtant, Il rejettera ces personnes en disant qu’Il ne les a « jamais connues ». Il leur dira qu’ils commettent l’iniquité ou, comme le formule la version Parole vivante : « Vos actes sont mauvais, ils sont contraires à la loi de Dieu ! »
Le Christ ne les rejette pas à cause d’une contravention pour un excès de vitesse ou d’une pénalité pour avoir rendu un livre en retard à la bibliothèque. Ces personnes déclarent porter Son nom, mais elles désobéissent aux commandements divins et les ignorent.
De nombreux autres passages vont dans le même sens, comme cette déclaration de Jean : « Celui qui dit : Je l’ai connu [à propos de Jésus-Christ], et qui ne garde pas ses commandements, est un menteur, et la vérité n’est point en lui » (1 Jean 2 :4). Paul dit aussi que ceux qui prétendent connaître Dieu par leurs paroles peuvent malgré tout le renier par leurs œuvres, c’est-à-dire par les choses qu’ils font réellement (Tite 1 :16).
Nous ne pouvons pas désobéir systématiquement et délibérément aux commandements de Dieu, tout en croyant que nous serons emmenés dans un lieu de refuge pour être protégés de la grande tribulation à venir.
Dans Apocalypse 19, ceux qui redescendront sur Terre dans la gloire avec Jésus-Christ sont décrits comme étant revêtus « d’un fin lin, blanc, pur » (verset 14). Il s’agit des vêtements de « son épouse qui s’est préparée » (verset 7). Que représentent ces vêtements blancs et immaculés ? Ce passage dit clairement que « le fin lin, ce sont les œuvres justes des saints » (verset 8).
Qu’est-ce que la justice biblique ? Bien que le sujet soit trop imposant pour être résumé en quelques lignes, un élément clé nous est donné lorsque le roi David s’adressa à Dieu, Lui disant que « tous [Ses] commandements sont justes » (Psaume 119 :172).
Certains affirment que la grâce et la loi n’ont fondamentalement rien à voir l’une avec l’autre et que nous ne jouons aucun rôle dans le salut que Dieu nous offre, mais il s’agit là d’un tissu de mensonges proclamés par un « christianisme » de contrefaçon. Si vous souhaitez en savoir davantage à ce sujet, demandez un exemplaire gratuit de notre brochure La loi ou la grâce ? La vérité est bien plus belle que ne l’imaginent tous ceux qui font passer soit la grâce avant la loi, soit la loi avant la grâce.
Le contexte mondial actuel pousse de plus en plus les chrétiens à compromettre leur foi avec une forme de christianisme contrefait et corrompu qui prétend respecter les commandements divins, mais qui, en réalité, les atténue ou les discrédite. Ce compromis a un prix. Seuls ceux qui persévèrent dans leur obéissance aux Dix Commandements et aux lois de Dieu seront préservés « à l’heure de la tentation qui va venir sur le monde entier » (Apocalypse 3 :10).
Les disciples qui seront protégés au lieu de refuge présentent une autre caractéristique illustrée par la description des chrétiens philadelphiens dans Apocalypse 3 : ils se consacrent à la mission confiée par Jésus-Christ de prêcher l’Évangile de Son Royaume au monde entier.
Jésus déclara qu’Il a mis devant eux « une porte ouverte » (verset 8). Dans le Nouveau Testament, de telles portes, ouvertes par Dieu Lui-même, symbolisent les opportunités pour Son Église de prêcher le message du Christ au monde non converti (par ex. 1 Corinthiens 16 :9 ; 2 Corinthiens 2 :12 ; Colossiens 4 :3). Jésus ordonna à Son Église de prêcher l’Évangile du Royaume de Dieu à toutes les nations (Matthieu 28 :18-20 ; Marc 16 :15-16 ; Luc 24 :46-47 ; Jean 20 :21). Ceux qui ont un esprit philadelphien prennent ce commandement avec autant de sérieux que le reste des commandements divins.
Lorsque les disciples du Christ commencèrent à trop se préoccuper de la date de Son retour, Il leur rappela quelle devait être leur priorité : prêcher Son message « jusqu’aux extrémités de la terre » (Actes 1 :6-8). Il prophétisa aussi que la fin viendra seulement après que « cette bonne nouvelle du royaume [aura été] prêchée dans le monde entier, pour servir de témoignage à toutes les nations » (Matthieu 24 :14).
Ceux qui seront protégés au lieu de refuge sont ceux qui se seront approprié la mission du Christ, non avec un esprit de tiédeur, mais avec zèle et détermination. L’Église de Dieu du premier siècle donna l’exemple de cet engagement zélé lorsque, face à la persécution, elle demanda à Dieu le courage et la force de parler avec encore plus d’assurance (Actes 4 :29).
Cet esprit de zèle est si important aux yeux de Dieu qu’Il déclara que ceux qui seront glorifiés au retour du Christ sont « ceux qui auront enseigné la justice à la multitude » (Daniel 12 :3). Ce zèle implique que chaque recoin du monde entende le message de Jésus-Christ appelant à se repentir du péché et à se préparer à la venue de Son Royaume.
Cela s’applique non seulement à ceux qui ont été ordonnés dans le ministère pour proclamer le message du Royaume de Dieu à venir, mais aussi à ceux qui les soutiennent en priant Dieu, en soutenant financièrement cet effort et en servant en tant que co-ouvriers, ou « compagnons d’œuvre », dans la prédication de l’Évangile (par ex. Romains 16 :3 ; Philippiens 4 :3 ; Colossiens 4 :11). Paul fit l’éloge de ses compagnons d’œuvre, car il n’aurait pas été en mesure de prêcher l’Évangile efficacement sans leur soutien. Ce faisant, par son intermédiaire, ils enseignaient eux aussi la justice à la multitude et ils participaient à l’Œuvre de Dieu.
Enfin, ne négligeons pas l’évidence. Loin d’annoncer simplement qu’une protection sera disponible, Jésus déclara dans le même verset : « Veillez donc, priant en tout temps, afin que vous soyez estimés dignes d’échapper à toutes ces choses qui doivent arriver, et de vous tenir devant le fils de l’homme » (Luc 21 :36, Darby). Nous voyons ici deux recommandations de notre Seigneur : nous devons veiller et prier en tout temps.
Concernant le premier point, que signifie « veiller » ? Dans une certaine mesure, Jésus nous encourage à surveiller la situation mondiale en prévision de Son retour. Jésus condamna les dirigeants religieux de Son époque qui n’étaient pas capables de « discerner les signes des temps » (Matthieu 16 :3) et nous ne devrions pas tomber dans cette même catégorie. Nous devons être comme les Thessaloniciens auxquels Paul a écrit : « Mais vous, frères, vous n’êtes pas dans les ténèbres, pour que ce jour [le retour du Christ à la fin des temps] vous surprenne comme un voleur » (1 Thessaloniciens 5 :4).
En effet, nous devrions être familiers avec les signes qui nous entourent et qui indiquent l’imminence du retour du Christ. Voir ces conditions devrait nous encourager à vérifier que nous sommes prêts. Mais l’exhortation de Jésus à « veiller » ne se limite pas à observer le monde environnant. Il s’agit aussi de nous surveiller. Juste avant de mentionner que certains seront « estimés dignes d’échapper », Jésus déclara : « Prenez garde à vous-mêmes, de crainte que vos cœurs ne s’appesantissent par les excès du manger et du boire, et par les soucis de la vie, et que ce jour ne vienne sur vous à l’improviste » (Luc 21 :34).
Les « soucis de cette vie » peuvent effectivement être mortels ! Dans la parabole du semeur, Jésus décrivit ceux qui s’enflamment initialement pour la parole de Dieu et pour l’Évangile de Son Royaume, « mais en qui les soucis du siècle et la séduction des richesses étouffent cette parole, et la rendent infructueuse » (Matthieu 13 :22).
Si nous voulons être estimés dignes, nous devons chercher à porter du fruit (Jean 15 :8 ; Galates 5 :22-23) et nous devons veiller sur nous-mêmes afin que les soucis de la vie ne nous accablent pas et ne nous détournent pas de notre objectif.
Ensuite, nous devons « prier en tout temps ». La justice que Dieu le Père recherche chez les disciples de Son Fils est bien plus qu’une simple liste de commandements ou le versement régulier d’une dîme. À l’époque de Jésus, les scribes et les pharisiens se concentraient uniquement sur ces questions (en échouant d’ailleurs à bien les appliquer) ; pourtant, Jésus déclara que leur justice était bien inférieure à ce que Dieu désire (Matthieu 5 :20).
Le Père recherche des personnes qui aspirent à entretenir une relation avec Lui et avec Son Fils. Jésus a dit clairement : « La vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi, le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus-Christ » (Jean 17 :3). Comme nous l’avons vu, il est impossible d’établir une telle relation si nous ne sommes pas disposés à obéir à Ses commandements (1 Jean 2 :3). Malgré tout, nous devons faire encore davantage que la simple obéissance à Ses commandements.
Même Jésus-Christ, dont l’obéissance était parfaite et totale, chercha souvent Son Père dans la prière. Il Lui demanda de bénir Ses aliments (Matthieu 14 :19), Il impliqua Son Père dans les décisions importantes qu’Il devait prendre (Luc 6 :12-13), Il Le remercia de L’avoir écouté et d’avoir répondu à Ses prières (Jean 11 :41-42). Il Lui confia également Sa tristesse et Ses angoisses (Matthieu 26 :36-44). Sa relation avec Son Père était si forte que Ses disciples Lui demandèrent de leur apprendre à prier comme Lui (Luc 11 :1).
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Jésus voyait dans le Tout-Puissant bien plus qu’un Dieu dont les commandements doivent être respectés. Il Le considérait également comme Son Père et s’investissait régulièrement dans Sa relation avec ce Père, Le recherchant, Lui et Sa volonté, dans la prière et dans les Écritures, marchant ensuite en conséquence.
Ceux que Dieu protègera dans un lieu de refuge au cours des épreuves à venir seront ceux qui auront bâti une relation avec Lui, appris à Lui obéir dans l’amour, contribué à Son Œuvre proclamant le message du Christ au monde et recherché premièrement Son Royaume (Matthieu 6 :31-33). Ces qualités caractériseront ceux qui seront « estimés dignes d’échapper à toutes ces choses qui doivent arriver, et de [se] tenir devant le fils de l’homme ». Les chrétiens doivent développer ces qualités. Les disciples du Christ qui ne les auront pas apprises à la fin des temps, avant la grande tribulation, se verront alors demander par leur Père de les apprendre pendant la grande tribulation.
En débutant cette étude, nous avions dit que nous mettrions à l’épreuve les diverses idées concernant l’enlèvement, suivant l’exhortation de Paul : « Examinez toutes choses ; retenez ce qui est bon » (1 Thessaloniciens 5 :21). Notre moyen de tester ces idées fut de laisser la Bible nous expliquer, avec ses propres mots, la vérité sur les événements de la fin des temps et leur chronologie.
Nous devons nous accrocher à la vérité selon laquelle tous les véritables disciples, à la fois ceux qui sont morts et ceux qui seront encore en vie au retour du Christ, Le rencontreront sur les nuées. Nous avons l’assurance que cet événement se produira, tout comme le Soleil se lèvera demain matin. Cependant, nous devons rejeter l’idée non biblique que cet événement se produira avant la grande tribulation. Il aura lieu à la dernière trompette, car nous avons vu que la grande tribulation commencera deux ans et demi avant la sonnerie de la première trompette.
Nous devons aussi nous accrocher à la vérité selon laquelle Dieu offrira à Ses fidèles disciples Sa protection pendant la grande tribulation, bien que d’autres de Ses disciples devront endurer cette terrible épreuve. Cependant, nous devons rejeter l’idée que cette protection sera accordée au ciel. Elle se produira quelque part sur la Terre.
En laissant la Bible s’interpréter elle-même, la vérité coule de source. Cette vérité ne se trouve pas dans la théorie de l’enlèvement, ni dans aucune de ses variantes.
Il serait donc raisonnable de nous poser la question suivante : puisque la parole de Dieu décrit si clairement une chronologie contredisant les éléments essentiels de la théorie de l’enlèvement secret, pourquoi tant de gens croient-ils que la Bible l’enseigne ?
Un élément important est que Dieu doit ouvrir notre esprit pour que nous puissions comprendre Sa vérité (Luc 24 :32, 45). Celle-ci n’est pas accessible au seul raisonnement humain, sans l’aide de l’Esprit de Dieu (1 Corinthiens 2 :14). Les gens ne peuvent pas venir à Christ, dans cette vie, à moins que Dieu le Père ne les appelle et ne les attire à Lui (Jean 6 :44). Par ailleurs, Il n’appelle pas et n’ouvre pas l’esprit de tout le monde à notre époque (1 Corinthiens 1 :26-29). Qu’arrivera-t-il à ceux qu’Il n’aura pas appelés avant le retour du Christ ? La Bible révèle que cette compréhension leur sera accordée plus tard, après le Millénium, lorsque tous les morts, petits et grands, seront ressuscités à la vie mortelle et que les livres de la Bible leur seront enfin ouverts (Apocalypse 20 :12). Cette magnifique période à la fin du plan de salut divin est le thème principal de notre brochure gratuite Aujourd’hui est-ce le seul jour de salut ? Cet ouvrage est disponible sur notre site Internet MondeDemain.org ou vous pouvez en commander un exemplaire papier en écrivant au bureau régional le plus proche de votre domicile, dont la liste est disponible à la fin de cette brochure.
Une autre raison pour laquelle tant de gens croient que la Bible enseigne l’enlèvement est qu’ils supposent que l’enlèvement est vrai. Cela crée une sorte de filtre, un peu comme les filtres que les photographes utilisent devant l’objectif de leur appareil photo. Un lecteur de la Bible qui croit déjà à un enlèvement secret, et qui lit un passage biblique en regardant à travers ce filtre, peut facilement « voir » un enlèvement secret, antérieur à la grande tribulation, reflété dans ces versets, même si les mots employés n’ont pas vraiment cette signification-là.
Pour vous en convaincre, voici un test simple. Lisez le passage suivant dans Matthieu 24 :40-41 : « Alors, de deux hommes qui seront dans un champ, l’un sera pris et l’autre laissé ; de deux femmes qui moudront à la meule, l’une sera prise et l’autre laissée. »
Maintenant, demandez-vous si quelque chose dans ce passage prouve la véracité de la théorie de l’enlèvement. Cet événement est-il même mentionné dans ce passage ?
Ce passage ne peut pas prouver que la théorie de l’enlèvement soit véritable, car nous avons déjà vu qu’un enlèvement secret, antérieur à la grande tribulation, ne correspond pas à la chronologie des événements décrite dans la Bible. La transformation des disciples et leur ascension à la rencontre du Christ dans les airs auront lieu après la grande tribulation – et l’Écriture ne peut être anéantie (Jean 10 :35).
En adoptant cette vérité au sujet de la chronologie des événements décrite dans la Bible, nous pouvons enlever le « filtre de l’enlèvement » et relire ce passage. Nous voyons alors qu’il ne mentionne nullement un enlèvement secret. En fait, nous devons même lire entre les lignes pour réussir à interpréter la notion d’un enlèvement dans ce passage.
Cela nous permet d’être ouverts à d’autres interprétations. Notez, par exemple, que ces versets sont entourés de déclarations du Christ se concentrant sur la punition des personnes insouciantes et non sur leur protection. Il décrivit des gens qui sont « emportés », mais pas d’une bonne manière. Il fit ainsi référence au grand déluge qui, à l’époque de Noé, s’abattit sur les rebelles et les emporta tous (Matthieu 24 :39). À ce moment-là, le fait d’être « emporté » par les eaux tumultueuses étaient loin d’être une bénédiction.
Plus tôt dans la même prophétie, Jésus dit à Ses disciples de fuir physiquement pour se mettre à l’abri lorsque la grande tribulation commencera et de ne pas s’attendre à une disparition mystérieuse (Matthieu 24 :15-21). Cela ressort clairement dans le récit parallèle de Luc 17 :31-33 : « En ce jour-là, que celui qui sera sur le toit, et qui aura ses effets dans la maison, ne descende pas pour les prendre ; et que celui qui sera dans les champs ne retourne pas non plus en arrière. Souvenez-vous de la femme de Lot. Celui qui cherchera à sauver sa vie la perdra, et celui qui la perdra la retrouvera. »
Il ne s’agit pas d’être « emporté » par l’Esprit, sans rien faire. Il s’agit plutôt d’une fuite active vers un lieu terrestre et d’un choix volontaire de laisser ses biens terrestres derrière soi et de s’enfuir physiquement.
Lorsque nous mettons de côté le « filtre de l’enlèvement » afin de considérer les choses selon la chronologie biblique, nous commençons à comprendre ces versets, et d’autres, d’une manière bien différente. Nous voyons qu’aucun d’entre eux n’exige de croire à l’enlèvement pour être compris. Bien au contraire, ils sont parfaitement cohérents avec la chronologie biblique des événements.
Nous devrions nous poser la question suivante : si l’origine du terme « enlèvement » remonte à une idée bien intentionnée mais non biblique, promue il y a environ 200 ans, et si la vérité biblique ne correspond pas aux diverses idées qui ont émané de ce concept au fil des années… pourquoi utiliser le mot « enlèvement » ?
La Bible a déjà donné un nom à l’événement qui aura lieu à la dernière trompette : « C’est la première résurrection. Heureux et saints ceux qui ont part à la première résurrection ! La seconde mort n’a point de pouvoir sur eux ; mais ils seront sacrificateurs de Dieu et de Christ, et ils régneront avec lui pendant mille ans » (Apocalypse 20 :5-6).
Il n’est pas nécessaire de trouver un nouveau nom pour un événement que la parole inspirée du Dieu tout-puissant a déjà nommé clairement. L’événement attendu par les fidèles disciples est la première résurrection. Paul déclara qu’il plaçait son espérance dans la résurrection (Actes 23 :6 ; 24 :15, 21). Il enseigna aux chrétiens que l’espérance de la résurrection devait les réconforter (1 Thessaloniciens 4 :16-18). Jésus-Christ déclara être « la résurrection et la vie » (Jean 11 :25).
Dans tout le Nouveau Testament, aucun auteur ou orateur n’a jamais employé le mot « enlèvement » pour qualifier un événement quelconque. En revanche, il est souvent question de la résurrection dans le Nouveau Testament et ses auteurs employèrent le terme « résurrection » de manière constante, y compris le Seigneur en personne.
Il est peut-être temps d’enlever le terme « enlèvement » de notre vocabulaire et d’employer l’expression que la parole de Dieu elle-même donne à ce magnifique événement à venir : la première résurrection.
La résurrection et la glorification des fidèles lors du retour de Jésus-Christ est l’espérance de Ses disciples au fil des siècles. Rappelant comment il avait laissé derrière lui tout ce qu’il avait acquis dans son ancienne vie, avant sa conversion, l’apôtre Paul a déclaré : « Ainsi je connaîtrai Christ, et la puissance de sa résurrection, et la communion de ses souffrances, en devenant conforme à lui dans sa mort, pour parvenir, si je puis, à la résurrection d’entre les morts » (Philippiens 3 :10-11).
Ce jour viendra. Au son de la septième trompette, les anges se disperseront aux quatre vents pour escorter les élus de Dieu à la rencontre du Fils de Dieu, leur Sauveur.
Les fidèles disciples morts au cours de l’Histoire seront ressuscités, recevront un corps incorruptible et seront emmenés sur les nuées pour être avec le Christ lors de Son retour. Immédiatement après la résurrection des morts, les disciples qui sont encore en vie seront transformés à leur tour. Toutes les douleurs et tous les maux qu’ils ont ressentis appartiendront désormais au passé, car leur corps corruptible et mortel revêtira l’incorruptibilité et l’immortalité.
Pour ceux qui seront nés de Dieu au cours de cette première résurrection, la mort sera engloutie pour toujours dans la victoire (1 Corinthiens 15 :54).
Là-haut dans les cieux, Jésus-Christ glorifié attendra Ses disciples, prêt à accueillir Son Épouse et à la voir, face à face, pour la première fois. Lorsque ces chrétiens transformés et/ou ressuscités Le verront, ils verront aussi ce qu’ils sont devenus, chacun ayant été transformé à Son image (2 Corinthiens 3 :18 ; 1 Jean 3 :2).
À partir de cet instant, Jésus et Son Épouse commenceront à vivre ensemble pour l’éternité, sans jamais se séparer. Ensemble, la famille divine nouvellement élargie inaugurera le règne du Royaume de Dieu et la restauration tant attendue de toutes choses (Actes 3 :21).
Voici quelle est la bienheureuse espérance de tous les véritables chrétiens. Que Dieu hâte ce jour !
Puisse Dieu vous aider à adopter la vérité de ces promesses et à parvenir à la première résurrection, aux côtés de tous ceux qui auront aimé Son avènement (2 Timothée 4 :8).