La vérité au sujet des Pâques | Le Monde de Demain

La vérité au sujet des Pâques

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Quelle est l’origine du lapin de Pâques ou des œufs colorés ? Quel est le lien entre ces symboles et le Christ ? Connaissez-vous les événements entourant la mort et la résurrection de Jésus ? Les réponses se trouvent dans la Bible. 

Préface
Une vérité négligée

Tous les ans, la plupart des prétendus chrétiens célèbrent la fête des Pâques, mais très peu en comprennent les vraies origines. Dans les pays anglophones, la fête des Pâques, censée représenter la résurrection du Christ, est même appelée « Easter », du nom de la déesse païenne Éostre. Quelle est l’origine des symboles du lapin ou du lièvre de Pâques, ainsi que des œufs colorés ? Comment ont-ils été associés à ce jour ? Quel est le lien entre tout cela et la résurrection du Christ ?

Réalisez-vous que la tradition du Vendredi saint et de la résurrection le dimanche de Pâques contredit le seul signe donné par Jésus pour prouver qu’Il était le Messie prophétisé ? Il est choquant de voir des millions de gens prétendre que Jésus-Christ est leur Sauveur, alors même que leurs traditions renient le seul et unique signe que Jésus Lui-même donna lorsqu’Il affirma être le Fils de Dieu. Pensez aux implications que cela engendre ! Soit Jésus n’est pas le Messie qu’Il affirmait être, soit la prétendue tradition chrétienne est fausse. Il n’y a pas d’autre alternative !

Il est temps d’ouvrir la Bible et de regarder ce que la seule et unique source de vérité révèle sur les événements entourant la crucifixion de Jésus ! Cette vérité, rapportée par la Bible, diffère de ce que la plupart des gens imaginent ! Si vous êtes prêt à étudier les récits bibliques et les preuves rapportées par des historiens de renom, vous pourrez connaître la vérité au sujet des Pâques et de leurs origines païennes. Vous pourrez aussi connaître la vérité au sujet de la crucifixion et de la résurrection de Jésus-Christ.

Chapitre 1
Qu’est-ce qu’un nom ?

Pour la plupart des prétendus chrétiens, les Pâques représentent le jour saint le plus sacré de l’année. Ce jour-là, d’autres portent des vêtements neufs par superstition. Quant aux enfants, ils sont tout excités à l’idée de partir à la chasse aux œufs colorés dans le jardin ou la maison. Certains enfants reçoivent aussi des lapins ou des poules en chocolat de la part des adultes.

Mais quel est le lien entre tout cela et la résurrection de Jésus-Christ ? La réponse est simple : il n’y en a pas ! Néanmoins, beaucoup de gens pensent que de telles traditions sont sans danger pour les enfants. Est-ce vraiment le cas ? Pourraient-elles masquer la vérité concernant l’événement le plus important de l’Histoire de l’humanité : la vie du Christ, Son message, Sa crucifixion et Sa résurrection ?

Je raconte souvent l’histoire vraie de mon oncle Georges qui était un personnage haut en couleur. C’était un autodidacte qui était parti de chez lui à l’âge de 16 ans, pour aller développer des instruments électroniques utilisés dans les forages pétroliers. Je savais qu’il était fermement athée, mais je ne savais pas pourquoi, jusqu’à ce qu’il m’en ait expliqué la raison, quelques années avant sa mort. Lorsqu’il avait cinq ans, sa mère lui avait dit d’aller chercher les œufs déposés par les lapins. C’était un dimanche de Pâques. Même à ce jeune âge, il savait bien que les lapins ne pondent pas d’œufs, car sa mère élevait des lapins qu’elle vendait. Il protesta : « Mais les lapins ne pondent pas d’œufs ! » Et elle lui répondit : « Mon petit Georges, en cherchant bien, tu les trouveras. »

Il m’expliqua alors qu’il chercha attentivement, mais qu’il n’en trouva aucun. En rentrant à la maison, il annonça de façon révoltée : « Maman, tu m’as menti. Les lapins ne pondent pas d’œufs. » Il me dit encore : « C’est à partir de ce moment-là que j’ai commencé à remettre en question le concept tout entier de Dieu et du christianisme. »

Pourquoi des prétendus chrétiens mentent-ils à leurs enfants sur ce genre de choses, alors que le neuvième commandement nous dit : « Tu ne porteras point de faux témoignage » (Exode 20 :16) ? N’ont-ils jamais lu Apocalypse 21 :8 nous disant que pour « tous les menteurs, leur part sera dans l’étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort » ? Ces « petits mensonges » sont peut-être beaucoup plus importants que nous ne le croyons ! Peut-être devrions-nous repenser la façon dont nous instruisons nos enfants !

Des informations historiques

D’où viennent ces mensonges apparemment inoffensifs et ces traditions bizarres ? Les historiens apportent beaucoup d’informations sur les origines des traditions des Pâques, à commencer par le nom lui-même.

Dans la langue française actuelle, l’usage est d’employer l’expression la Pâque (singulier) pour désigner la Fête biblique commémorant la mort du Christ et les Pâques (pluriel) pour désigner la fête qui a lieu « le premier dimanche suivant la pleine lune de l'équinoxe de printemps, pour commémorer la résurrection du Christ » (“Pâque”, Dictionnaire Le Grand Robert).

Toutefois, il est intéressant de noter que dans plusieurs langues d’origine proto-germanique, les Pâques sont traduites par Easter (anglais), Ostern (allemand) ou Ouschteren (luxembourgeois) – ces orthographes sont simplement des variantes du nom de la déesse anglo-saxonne Éostre (ou de son équivalent germanique Ostara). Mais quelle est l’origine de cette déesse ? Plusieurs ouvrages évoquent un lien entre Éostre et l’ancienne déesse très populaire Ishtar : « De la même manière, les érudits spéculent sur le fait qu’Éostre, la déesse anglo-saxonne du printemps, dont le nom est à l’origine du terme anglais actuel “Easter” [les Pâques], pourrait être étymologiquement reliée à Ishtar » (“Ishtar”, New World Encyclopedia).

L’Église grecque-catholique melkite reconnaît ces informations sur l’origine du mot « Easter », tout en donnant une orthographe un peu différente d’Ishtar. Le mot anglais actuel « Easter » vient du vieil anglais et il se référait originellement à la déesse nordique de la fertilité, Istra – qui était représentée sous la forme d’un lapin.

Nous avons déjà élucidé le lien entre les Pâques et les lapins, mais pourquoi Istra était-elle représentée par un lapin ? Les historiens confirment que cette divinité mythologique, dont le nom est à la fois orthographié Ishtar ou Istra, était connue comme la déesse de la fertilité et que le lapin est un symbole bien connu de la fertilité. Même de nos jours, il n’est pas rare d’entendre l’expression triviale « se reproduire comme des lapins ».

Le lapin n’est pas le seul symbole de la fertilité qui nous est parvenu depuis l’Antiquité. « Le jour férié a lieu au début du printemps, et il est clairement associé aux anciens mythes de la fertilité et de la renaissance des héros […] Pour beaucoup, les Pâques [Easter] sont associées avec des symboles de la fertilité comme le lapin de Pâques, les œufs de Pâques et le lys de Pâques » (“Easter”, Oxford Companion to World Mythology, page 111).

Les œufs de Pâques

Bien que l’œuf soit clairement un symbole de fertilité, de nombreux historiens font remonter l’origine des œufs de Pâques à une légende babylonienne selon laquelle un grand œuf tomba du ciel dans l’Euphrate et la déesse Astarté en sortit lorsqu’il eut éclos. Les Phéniciens adoraient Astarté en tant que déesse de la Lune et de la mesure du temps. Mais qui était Astarté ? Existe-t-il un lien entre cette déesse et les traditions des Pâques ? Les historiens nous apprennent qu’Astarté n’est ni plus ni moins qu’un autre nom d’Ishtar : « Le nom Ishtar est vraisemblablement d’origine sémitique et dans les temps anciens, il était assimilé à la déesse cananéenne Ashtoreth ou Astarté » (“Ishtar”, New World Encylopedia).

Comme nous commençons à le voir, cette déesse – qui a donné son nom à la fête des Pâques dans la culture anglophone (Easter) ou germanophone (Ostern), une fête qui serait la célébration chrétienne la plus solennelle – possède une longue histoire. Son histoire n’est pas anodine et elle était connue sous différents noms selon les langues et les cultures. La très sérieuse Encyclopædia Britannica confirme le lien entre Astarté et Ishtar : « Astarté était adorée en Égypte et Ugarit l’était chez les Hittites, ainsi que chez les Cananéens. Son équivalence akkadienne était Ishtar. Plus tard, elle fut assimilée aux divinités égyptiennes Isis et Hathor (déesse du ciel et des femmes), ainsi qu’à Aphrodite, Artémis et Junon dans le monde gréco-romain » (article “Astarte”).

Toutes ces orthographes et ces noms différents se réfèrent à la même déesse dans diverses cultures. Voici une citation faisant le lien entre Ishtar et un autre nom influent : « Ishtar, à la fois déesse de la fertilité et de la guerre, est le nom akkadien de la déesse sumérienne Inanna et de la déesse sémitique Astarté ; les trois noms se référant à la même divinité dans des contextes culturels différents. Elle inspira une grande dévotion dans l’ancien Empire babylonien, comme le prouvent les nombreux temples majestueux, les autels, les inscriptions et les objets d’art qui lui étaient consacrés » (“Ishtar”, New World Encyclopedia).

Tout comme il existait un lien entre la Lune et ces différentes déesses de la fertilité, il est intéressant de noter que le symbole du lapin était souvent associé à beaucoup de ces mythes. Pourquoi le lapin ? Avec une période de gestation d’environ un mois, le cycle d’une lapine fut associé au cycle lunaire dans de nombreuses cultures.

Même si l’affirmation suivante peut prêter à sourire de nos jours, grâce à nos connaissances en biologie, beaucoup de gens dans l’Antiquité pensaient que le lapin était hermaphrodite – un animal qui peut se reproduire sans perdre sa virginité. Cela a conduit à une association du soi-disant lapin vierge et de la « vierge Marie », comme par exemple dans le tableau du Titien, La Vierge au lapin, exposé au musée du Louvre. Lorsque les anciens adorateurs de la déesse découvraient le catholicisme, il était facile pour eux de transférer leur ancienne révérence pour une déesse vers Marie, en contradiction avec les Écritures et le véritable christianisme. C’est ainsi que différents mythes se sont développés et se sont imposés.

Tout comme il existait des variantes au sein du mythe et des rituels différents entre les diverses cultures antiques, il existe dans notre monde actuel des orthographes et des traditions différentes qui transcendent les frontières nationales et culturelles dans l’adoration des dieux.

Mais tout cela a-t-il de l’importance ? Tant que nous célébrons la résurrection du Christ, quelle différence cela fait-il ? En fait, si Dieu n’existait pas, alors cela ne ferait aucune différence, mais si le Dieu de la Bible existe, alors cela revêt une importance extrême !

Par l’intermédiaire de Moïse, Dieu donna un avertissement spécifique à l’ancienne nation d’Israël : « Vous ne prononcerez point le nom d’autres dieux : qu’on ne l’entende point sortir de votre bouche » (Exode 23 :13). Cependant, c’est exactement ce qu’a fait une grande partie du christianisme ! Et il n’est pas question d’utiliser l’argument éculé affirmant que cet avertissement s’appliquait seulement aux Juifs sous l’ancienne alliance, car Malachie 3 :6 nous dit que Dieu ne change pas et Hébreux 13 :8 que « Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui, et éternellement » ! Avant de naître dans la chair, ce même Jésus-Christ était le Membre de la famille divine qui inspira Exode 23 :13, que nous venons de lire au début de ce paragraphe. Voyez l’explication de l’apôtre Paul à ce sujet : « Frères, je ne veux pas que vous ignoriez que nos pères ont tous été sous la nuée, qu’ils ont tous passé au travers de la mer, qu’ils ont tous été baptisés en Moïse dans la nuée et dans la mer, qu’ils ont tous mangé le même aliment spirituel, et qu’ils ont tous bu le même breuvage spirituel, car ils buvaient à un rocher spirituel qui les suivait, et ce rocher était Christ » (1 Corinthiens 10 :1-4). Il n’est pas surprenant que Jésus déclara : « Pourquoi m’appelez-vous Seigneur, Seigneur ! et ne faites-vous pas ce que je dis ? » (Luc 6 :46).

Si Jésus-Christ avait proclamé l’observance des Pâques, nous serions bien entendu obligés de le faire en suivant Ses instructions. Et si Ses premiers apôtres avaient commencé cette observance en harmonie avec Ses instructions, nous aurions tout intérêt à suivre leur exemple. Mais ni le Christ ni les apôtres ne nous ont laissé un exemple de l’observance d’une telle fête.

Au contraire, comme nous allons le voir dans cette brochure, la vaste majorité des prétendus chrétiens observent actuellement une fête que les Écritures qualifient précisément de non-chrétienne – cela est inacceptable pour Dieu. Encore pire : la plupart d’entre eux négligent la véritable célébration de la Pâque que Jésus-Christ observa et enseigna à Ses disciples à perpétuer en mémoire de Sa mort sacrificielle. Lisez la suite et découvrez cette vérité surprenante qui pourrait changer votre vie à tout jamais !

Chapitre 2
La reine du ciel

Comme nous l’avons vu, Ishtar était l’ancienne déesse de la fertilité et de l’amour. Elle était aussi appelée Istra, Éostre, Astarté, Aphrodite, Artémis et Inanna. En hébreu, la forme plurielle d’Astarté était Ashtaroth et nous trouvons de nombreuses références à son adoration dans l’Ancien Testament, mais jamais dans un contexte positif ! Elle semble avoir été connue comme « la reine du ciel » : « Astarté pourrait aussi être la “reine du ciel” dont a parlé le prophète Jérémie quelques siècles plus tard, pendant le septième ou le début du sixième siècle AEC [avant l’ère commune]. Ici, le peuple de Juda craignait d’avoir provoqué sa propre ruine en prêtant attention aux paroles des prophètes et en abandonnant l’adoration de la déesse » (New World Encylopedia, “Astarte”).

Un lourd tribut à payer

Cette encyclopédie fait référence à Jérémie 44 :18, un passage très instructif des Écritures que nous allons examiner de plus près. Ce passage se situe peu après la chute de la nation juive entre les mains de l’Empire chaldéen de Nebucadnetsar. La plupart des habitants furent tués ou déportés à Babylone, mais quelques-uns furent abandonnés sur place. Jérémie fut également épargné et il put rester en Judée.

Les responsables restants allèrent vers Jérémie, en lui demandant de chercher la volonté de Dieu pour eux. Devaient-ils rester en Judée ou se réfugier en Égypte ? Ils garantirent sans équivoque à Jérémie qu’ils feraient ce que Dieu leur ordonnerait : « Que ce soit du bien ou du mal, nous obéirons à la voix de l’Éternel, notre Dieu, vers qui nous t’envoyons, afin que nous soyons heureux, si nous obéissons à la voix de l’Éternel, notre Dieu » (Jérémie 42 :6).

Dix jours plus tard, Jérémie leur transmit la réponse de Dieu : ils devaient rester en Judée. Mais ils avaient déjà mis de côté leur engagement et ils étaient désormais décidés à partir en Égypte. La nature humaine en action ! Nous voulons faire la volonté de Dieu… tant qu’elle correspond à notre propre volonté !

Par l’intermédiaire de Son prophète Jérémie, Dieu adressa un réquisitoire sévère contre ce reste rebelle du peuple, concernant leur départ pour l’Égypte. « Maintenant ainsi parle l’Éternel, le Dieu des armées, le Dieu d’Israël : Pourquoi vous faites-vous à vous-mêmes un si grand mal, que de faire exterminer du milieu de Juda hommes, femmes, enfants et nourrissons, en sorte qu’il n’y ait plus de vous aucun reste ? Pourquoi m’irritez-vous par les œuvres de vos mains, en offrant de l’encens aux autres dieux du pays d’Égypte, où vous êtes venus pour y demeurer, afin de vous faire exterminer et d’être un objet de malédiction et d’opprobre parmi toutes les nations de la terre ? […] Ils ne se sont point humiliés jusqu’à ce jour, ils n’ont point eu de crainte, ils n’ont point suivi ma loi et mes commandements, que j’ai mis devant vous et devant vos pères » (Jérémie 44 :7-8, 10).

L’idolâtrie était la première raison ayant provoqué la captivité de la maison d’Israël et, plus tard, la maison de Juda fut renversée pour le même motif. Ils persistèrent dans leur rébellion contre leur Créateur, au lieu d’admettre l’évidence. Peut-être aurons-nous tendance à condamner un peu rapidement les actions des Israélites, car il est certain que très peu d’entre vous brûlent de l’encens en adorant une statue ou un faux dieu. Mais combien d’entre nous font la même chose dans leur manière de vivre ? Défendons-nous de la même manière nos coutumes et nos traditions païennes, tout en désobéissant à notre Créateur ? Notez ce qu’ils répondirent à Jérémie et le lien avec la reine du ciel : « Nous ne t’obéirons en rien de ce que tu nous as dit au nom de l’Éternel. Mais nous voulons agir comme l’a déclaré notre bouche, offrir de l’encens à la reine du ciel, et lui faire des libations, comme nous l’avons fait, nous et nos pères, nos rois et nos chefs, dans les villes de Juda et dans les rues de Jérusalem. Alors nous avions du pain pour nous rassasier, nous étions heureux, et nous n’éprouvions point de malheur. Et depuis que nous avons cessé d’offrir de l’encens à la reine du ciel et de lui faire des libations, nous avons manqué de tout, et nous avons été consumés par l’épée et par la famine » (versets 16-18).

Des gâteaux pour la reine

Notez à quel point les gens sont facilement séduits ! Ce reliquat de la nation de Juda avait choisi d’adorer une déesse païenne impuissante au lieu de se tourner vers le Créateur de l’univers qui les avait délivrés de l’esclavage en Égypte afin qu’ils deviennent une nation. L’attitude que nous voyons aujourd’hui au sein de la majorité des prétendus chrétiens n’est pas différente de celle des gens à l’époque de Jérémie – ils veulent à tout prix défendre leurs traditions contre les Écritures ! Et si une logique humaine ne fonctionne pas, alors ils en testent une autre. Voici un raisonnement que nous ne verrions probablement pas de nos jours : « D’ailleurs, lorsque nous offrons de l’encens à la reine du ciel et que nous lui faisons des libations, est-ce sans la volonté de nos maris que nous lui préparons des gâteaux pour l’honorer et que nous lui faisons des libations ? » (Jérémie 44 :19).

Jérémie répondit au peuple en expliquant la raison de la chute de leur nation et de leur condition misérable : « L’Éternel ne s’est-il pas rappelé, n’a-t-il pas eu à la pensée l’encens que vous avez brûlé dans les villes de Juda et dans les rues de Jérusalem, vous et vos pères, vos rois et vos chefs, et le peuple du pays ? L’Éternel n’a pas pu le supporter davantage, à cause de la méchanceté de vos actions, à cause des abominations que vous avez commises ; et votre pays est devenu une ruine, un désert, un objet de malédiction, comme on le voit aujourd’hui. C’est parce que vous avez brûlé de l’encens et péché contre l’Éternel, parce que vous n’avez pas écouté la voix de l’Éternel, et que vous n’avez pas observé sa loi, ses ordonnances, et ses préceptes, c’est pour cela que ces malheurs vous sont arrivés, comme on le voit aujourd’hui » (versets 21-23).

Une tradition familiale

Le peuple avait été prévenu. Plusieurs années avant cette captivité, Jérémie les avait déjà tancés à cause de l’adoration qu’ils portaient à cette reine du ciel et il les avait avertis des conséquences s’ils ne s’en repentaient pas. Cependant, comme nous le savons, les traditions liées à des émotions et des sentiments familiaux peuvent exercer une attraction puissante ! Les familles entières participaient à ces coutumes et ces célébrations païennes. Chaque membre de la famille avait un rôle à jouer dans cette tradition familiale chaleureuse et réconfortante : « Les enfants ramassent du bois, les pères allument le feu, et les femmes pétrissent la pâte, pour préparer des gâteaux à la reine du ciel » (Jérémie 7 :18). Nous ne devrions pas minimiser l’attrait que représente une telle célébration sur l’esprit humain.

Cuire des gâteaux peut sembler innocent. Bien entendu, le problème ne vient pas des aliments en eux-mêmes, mais du but pour lequel ils sont préparés. Combien de prétendus chrétiens qui lisent ces paroles regardent de haut cette pauvre tribu de Juda égarée, tout en faisant exactement la même chose ? Pourtant, la coutume décrite par Jérémie est toujours pratiquée dans beaucoup de pays à l’époque des Pâques avec la tradition des « brioches du Vendredi saint » ornées d’une croix sur le dessus – cette dernière pouvant être tracée à la pointe d’un couteau avant la cuisson, ou effectuée après coup avec un glaçage au sucre. Comme leur nom l’indique, elles sont surtout servies lors du Vendredi saint, qui serait soi-disant le jour de la crucifixion de Jésus. En gardant à l’esprit la condamnation de Jérémie, notez ce que rapporte Le Petit Journal, une publication Internet à destination des Français de l’étranger, au sujet de ces brioches : « Ces petites brioches serties d’une croix ont une longue histoire. Leur origine remonte bien avant l’ère chrétienne : à l’époque païenne, pour célébrer l’équinoxe de printemps, des petits gâteaux étaient offerts à Éostre, déesse saxonne de la fertilité […] Plus tard, l’Église bâtit sur ces anciennes croyances. Elle les adapta en y associant le dessin à la croix du Christ » (“L’incontournable brioche de Pâques”, avril 2011).

Après que Jérémie a décrit cette pratique, nous lisons aussi quelle fut la réaction de Dieu. « Est-ce moi qu’ils irritent ? dit l’Éternel ; n’est-ce pas eux-mêmes, à leur propre confusion ? C’est pourquoi ainsi parle le Seigneur, l’Éternel : Voici, ma colère et ma fureur se répandent sur ce lieu, sur les hommes et sur les bêtes, sur les arbres des champs et sur les fruits de la terre ; elle brûlera, et ne s’éteindra point » (Jérémie 7 :19-20).

L’Encyclopædia Britannica fait le lien entre la reine du ciel et Astarté, ou Ashtoreth, dont Dieu condamne l’adoration : « Astarté/Ashtoreth est la reine du ciel à laquelle les Cananéens brûlaient [de l’encens] en offrande et faisaient des libations (Jérémie 44). » La Bible qualifie la déesse païenne Astarté d’abomination (1 Rois 11 :5, 33 ; 2 Rois 23 :13).

Ézéchiel 8 ajoute un élément supplémentaire à ce sombre tableau. Le prophète Ézéchiel avait été emmené en captivité à Babylone et il fut transporté en vision au temple à Jérusalem afin qu’il voie les abominations commises par son peuple. Il fut d’abord placé « à l’entrée de la porte intérieure, du côté du septentrion, où était l’idole de la jalousie, qui excite la jalousie de l’Éternel » (Ézéchiel 8 :3). De quoi pouvait-il bien s’agir ? Nous ne savons pas avec exactitude, mais un commentaire très respecté émet cette hypothèse : « L’idole de la jalousie […] pourrait avoir été une image de la déesse cananéenne Asherah. Manassé avait placé une telle image […] dans le temple avant qu’elle ne soit enlevée ultérieurement (2 Chroniques 33 :7, 15) » (New Bible Commentary Revised).

Qui était la déesse cananéenne Asherah ? « D’autres noms de cette divinité étaient Ashtoreth [Astarté] et Anath. Elle était fréquemment représentée sous la forme d’une femme nue chevauchant un lion, en tenant un lys dans une main et un serpent dans l’autre […] Typiquement cananéen, le lys représente la grâce et l’attirance sexuelle, et le serpent la fécondité [la capacité à avoir une descendance nombreuse] » (“Asherah”, Unger’s Bible Dictionnary).

Nous ne savons pas avec certitude si « l’idole de la jalousie » mentionnée par Ézéchiel se rapporte à la même déesse, mais cette dernière porte un grand nombre de noms et elle est toujours associée à l’attirance sexuelle, à la fertilité et à des coutumes désormais associées avec les Pâques ! Nous savons pertinemment que les lapins, les œufs, les brioches et les lys n’ont pas de péché inhérent en eux, mais lorsqu’ils sont associés à la célébration des Pâques, nous devons nous demander quel est le lien entre tout cela et le Christ.

Plus loin dans le récit, il fut dit à Ézéchiel de se retourner afin de voir des abominations encore plus grandes. Après avoir percé la muraille, il trouva une porte, il l’ouvrit et il vit « toutes les idoles de la maison d’Israël, peintes sur la muraille tout autour » (Ézéchiel 8 :10). Il lui fut dit : « Tu verras encore d’autres grandes abominations qu’ils commettent » (verset 13). Quelles étaient-elles ? « Et voici, il y avait là des femmes assises, qui pleuraient Thammuz [ou Tammuz] » (verset 14).

Qui était Tammuz et quel rapport a-t-il avec les Pâques ? Ce récit mythique important commence avec la descente d’Ishtar aux enfers. Une fois sur place, elle essaya de détrôner sa sœur, Ereshkigal, qui était la reine des enfers, mais celle-ci suspendit Ishtar à un crochet fixé au mur. Cependant, son oncle intervint et la libéra, mais elle devait trouver quelqu’un pour prendre sa place. L’espace d’un instant, Ishtar fut irritée contre son époux Tammuz, aussi elle le captura et le traîna jusqu’aux enfers.

Ishtar, également appelée Inanna dans ce récit, regretta rapidement son acte de colère contre Tammuz. L’histoire se poursuit : « Ishtar s’arrangea pour que la sœur de Tammuz prenne sa place six mois par an – expliquant ainsi le mystère de l’intensité du soleil qui diminue en hiver et qui augmente en été. L’histoire d’Ishtar et de Tammuz préfigure celles de Cybèle et d’Attis, d’Aphrodite et d’Adonis, ainsi que d’Isis et Osiris en Égypte – toutes des histoires relatives à un jeune dieu qui meure et à une déesse qui le pleure » (“Ishtar”, New World Encyclopedia).

Une cérémonie de l’aube et des dieux païens de l’orient

Pour ceux qui ont grandi dans une Église ou une culture prétendument chrétienne (catholique, orthodoxe, protestante ou autre), il est difficile de réaliser à quel point leurs pratiques sont influencées par d’anciennes traditions païennes, mais il en reste encore une à découvrir dans Ézéchiel 8, lorsqu’il est dit au prophète : « Tu verras encore d’autres abominations plus grandes que celles-là » (verset 15). De quoi s’agit-il ?

« Et il me conduisit dans le parvis intérieur de la maison de l’Éternel. Et voici, à l’entrée du temple de l’Éternel, entre le portique et l’autel, il y avait environ vingt-cinq hommes, tournant le dos au temple de l’Éternel et le visage vers l’orient ; et ils se prosternaient à l’orient devant le soleil » (verset 16).

Ce passage décrit clairement une « cérémonie de l’aube », alors que le soleil se lève à l’est (ou à l’orient). Ces pratiques ancestrales faisaient le lien entre le soleil et d’anciennes divinités païennes. L’historien Alexander Hislop écrivit à ce sujet : « Longtemps avant le IVe siècle, et même bien avant l’ère chrétienne, les païens célébraient une fête à cette même époque de l’année, en l’honneur de la naissance du fils de la reine Babylonienne ; or on peut présumer que pour se concilier les païens, et augmenter le nombre de ceux qui adhéraient de nom au christianisme, la même fête fut adoptée par l’Église Romaine qui se contenta de lui donner le nom de Christ. Cette tendance de la part des chrétiens à faire des concessions au paganisme se développa de bonne heure » (Les Deux Babylones, Librairie Fischbacher, 3ème édition, page 140, traduction J.-E. Cerisier). Les fêtes mettant l’accent sur les solstices étaient observées en l’honneur de dieux païens, bien avant l’idée « chrétienne » de célébrer Noël ou les Pâques !

Plus de mille ans avant les Romains, les Hittites adoraient déjà une grande déesse-mère dans l’est de l’Asie mineure. Sur les flancs d’une montagne près de Sardes se trouve une immense pierre gravée à l’effigie d’une déesse-mère que les anciens poètes Homère, Ovide et Sophocle décrivirent comme « la Mère des Dieux, la plus grande déesse de toutes » (The Hittite Empire, Garstang, pages 176-177). Sous forme de statue ou de gravure, cette divinité hittite « remplissait tous les aspects d’une déesse des cieux, ou de la Reine du Ciel, un aspect familier d’Astarté » (ibid., pages 114, 204-205). Astarté était la déesse phénicienne de la guerre, de l’étoile du soir, de la sexualité et de la fertilité. La prostitution dans le temple était un des aspects de son adoration. Elle était souvent représentée nue, « portant une couronne avec des cornes de vache encerclant un disque solaire » – comme la déesse égyptienne Isis (Encyclopedia of Gods, page 33). L’armée romaine diffusa l’adoration de cette ancienne déesse hittite à travers l’Europe, de la Germanie à la Grande-Bretagne, car son culte « devint très populaire parmi les soldats » (Garstang, page 302).

Cette reine païenne avait également un enfant. En Égypte, Isis était révérée comme une des plus grandes divinités. Elle était habituellement représentée assise sur un trône « portant l’enfant Horus […] La théologie officielle et la croyance populaire proclament toutes les deux […] qu’Isis et Horus étaient la mère et le fils parfaits » (Encyclopædia Britannique, 15ème édition).

Quelle abomination ! C’est ainsi que Jésus – la Parole devenue chair – fut associé avec une déesse-mère dont l’adoration était antérieure de plusieurs centaines d’années à Sa naissance !

À travers le monde, beaucoup de personnes sincères se lèvent de bonne heure pour observer le lever du soleil pendant le dimanche de Pâques – la cérémonie de l’aube pascale. Non seulement cette pratique vient de l’ancienne adoration de la déesse-mère et de l’enfant, mais en plus elle suppose que Jésus serait ressuscité un dimanche matin. Or, comme nous allons le voir au chapitre suivant, même cette simple question chronologique est une tromperie qui s’oppose à la Bible !

Chapitre 3
Adorer le Christ en vain

Il serait facile de regarder avec condescendance des peuples aussi ignorants qui croyaient à ces fables et pratiques absurdes. Et pourtant, pourquoi les symboles même de leur adoration se retrouvent-ils si profondément ancrés dans le soi-disant christianisme actuel ? Pourquoi les prétendus chrétiens ont-ils choisi, dans certaines langues, le nom d’une déesse païenne pour désigner ce que beaucoup considèrent comme la fête chrétienne la plus sacrée – les Pâques (Easter en anglais ou Ostern en allemand) ?

Quelle importance ? Malgré les preuves accablantes des origines païennes des célébrations de Pâques, certains essaient de justifier le fait de mélanger un peu de paganisme inoffensif dans les fêtes chrétiennes, car cela permet d’amener plus de gens au Christ et de rendre ces célébrations plus pittoresques et agréables. Mais comment le Dieu de la Bible voit-Il cela ? Nous avons déjà lu dans les livres d’Ézéchiel et de Jérémie que ces pratiques païennes n’étaient pas agréables à Dieu il y a 2600 ans. Alors pourquoi les aimerait-Il aujourd’hui ?

Beaucoup de gens se trompent en pensant que la seule chose qui importe est de croire en Jésus. Le simple fait de croire est-il suffisant ? L’apôtre Jacques répondit par la négative ! Voyez plutôt : « Tu crois qu’il y a un seul Dieu, tu fais bien ; les démons le croient aussi, et ils tremblent » (Jacques 2 :19). De plus, avons-nous pensé au fait qu’il serait possible d’adorer Jésus en vain ? Notez ce qu’Il déclara : « Hypocrites, Ésaïe a bien prophétisé sur vous, ainsi qu’il est écrit : Ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est éloigné de moi. C’est en vain qu’ils m’honorent, en donnant des préceptes qui sont des commandements d’hommes » (Marc 7 :6-7).

Jésus posa aussi cette question qui mérite réflexion : « Pourquoi m’appelez-vous Seigneur, Seigneur! et ne faites-vous pas ce que je dis ? » (Luc 6 :46). Une des raisons pour lesquelles Jésus condamna les dirigeants religieux de Son époque est qu’ils rejetaient les commandements de Dieu auxquels ils substituaient leurs traditions. Un des commandements de Dieu est de ne pas emprunter des idées païennes pour les associer aux observances divines. La Bible nous ordonne de ne même pas envisager de le faire : « Garde-toi de t’informer de leurs dieux et de dire : Comment ces nations servaient-elles leurs dieux ? Moi aussi, je veux faire de même. Tu n’agiras pas ainsi à l’égard de l’Éternel, ton Dieu ; car elles servaient leurs dieux en faisant toutes les abominations qui sont odieuses à l’Éternel […] Vous observerez et vous mettrez en pratique toutes les choses que je vous ordonne ; vous n’y ajouterez rien, et vous n’en retrancherez rien » (Deutéronome 12 :30-32).

Pourtant, c’est exactement ce que fait le soi-disant christianisme ! Des encyclopédies et des livres d’histoire très réputés reconnaissent qu’une grande partie de ce que nous pensons être chrétien ne l’est pas. Le très sérieux manuel Eerdman admet que « l’Église chrétienne a adopté de nombreuses idées et représentations païennes. Par exemple, l’adoration du soleil est devenue la célébration de la naissance du Christ le 25 décembre, l’anniversaire de la naissance du Soleil. Les Saturnales, la fête romaine hivernale du 17-21 décembre, a apporté les réjouissances, les échanges de cadeaux et les bougies caractérisant plus tard les fêtes de Noël. L’adoration du soleil est entrée dans le christianisme romain et, au milieu du cinquième siècle, le pape Léon Ier réprimanda les croyants qui se retournaient pour s’incliner devant le soleil avant d’entrer dans la basilique Saint-Pierre. Certaines coutumes païennes furent christianisées par la suite, comme l’utilisation de bougies, d’encens et de guirlandes, mais elles furent d’abord évitées par l’Église à cause de leur symbolisme païen » (Eerdman’s Handbook to the History of Christanity, pages 131-132).

Comme nous l’avons montré, ces influences païennes se retrouvent clairement dans les traditions des Pâques. Comment de telles coutumes « païennes » ont-elles pu être christianisées ? Lorsque les prétendus chrétiens lisent l’Ancien Testament, ils ont souvent une mauvaise compréhension de la nature du véritable problème de l’ancien Israël. Il est vrai qu’à certaines périodes, ils s’adonnèrent complètement aux influences païennes, mais l’histoire ne s’arrête pas là.

À l’époque du prophète Élie, leur principal problème était de mélanger le paganisme avec le culte du véritable Dieu. Après qu’Élie eut prié pour qu’il ne pleuve pas pendant trois ans et demi, afin d’essayer de faire prendre conscience au peuple de ses péchés, Élie et le roi Achab réunirent le peuple afin de régler le problème. Notez la question très intéressante posée par Élie au peuple : « Jusqu’à quand boiterez-vous des deux côtés ? Si l’Éternel est Dieu, allez après lui ; si c’est Baal, allez après lui ! » (1 Rois 18 :21). Sa question montre que l’adoration du vrai Dieu était mélangée à celle du dieu païen Baal.

Notez le commentaire suivant à propos de la question d’Élie : « La question littérale semble être : “Jusqu’à quand allez-vous hésiter entre deux choix ?” Le péché du peuple n’était pas [uniquement] de rejeter le culte de [Dieu], mais d’essayer de le combiner avec l’adoration de Baal. Un tel syncrétisme [le fait de mélanger des coutumes et des cultes religieux] est toujours considéré comme une ouverture d’esprit, tandis que l’inverse dénote un esprit étroit. Mais [le Dieu] d’Israël ne laissait aucune place à d’autres dieux. Élie l’expliqua très clairement : Si Yahvé est Dieu, suivez-le ; mais si c’est Baal, suivez-le » (New Bible Commentary Revised).

L’origine païenne de la célébration des Pâques est un problème majeur pour le soi-disant christianisme, mais ce n’est qu’une partie du problème. En plus de mélanger des coutumes et des traditions païennes à l’adoration du vrai Dieu, contrairement à Ses ordres, nous voyons que même l’aspect des Pâques censé provenir de la Bible est terriblement erroné – comme nous allons le voir au chapitre suivant !

Chapitre 4
Trois jours et trois nuits

Avez-vous déjà examiné et prouvé dans la Bible les choses auxquelles vous croyez ? Si nous sommes honnêtes avec nous-mêmes, nous commençons tous par croire ce qui nous a été enseigné lorsque nous étions enfants. Même si vous ne croyez plus vraiment en Dieu, vous acceptez probablement ce que vous supposez que la Bible dit. Vous imaginez Jésus avec des cheveux longs et Ses douze disciples alignés sur le même côté d’une table pendant Son dernier repas, « la Cène ». Malheureusement, ces représentations sont uniquement le fruit de l’imagination. Même ceux qui ne franchissent la porte d’une église que pour des mariages ou des obsèques pensent probablement que la Bible enseigne que Jésus a été crucifié un vendredi et qu’Il a été ressuscité un dimanche matin.

Tous les ans, beaucoup de soi-disant chrétiens et d’athées célèbrent le Mardi gras. Une des manifestations les plus connues ce jour-là est le célèbre carnaval du Mardi gras de la Nouvelle-Orléans. Les gens « se lâchent » et font la fête. Combien de gens ne font-ils pas le lien entre ce jour et les célébrations des Pâques ? Le Mardi gras est un jour de « laisser-aller » avant les 40 jours de carême qui commencent dès le lendemain, le mercredi des Cendres. Le dimanche des Rameaux clôt ces 40 jours, avant la semaine sainte qui s’achève avec le Vendredi saint et le dimanche de Pâques. Mais aucune de ces fêtes n’est vraiment basée sur la Bible.

Ces coutumes et ces traditions sont tellement ancrées dans l’esprit et la culture des gens que c’est presque une hérésie de les remettre en question. Pourtant, nous lisons dans 1 Thessaloniciens 5 :21 : « Examinez toutes choses ; retenez ce qui est bon. »

La plupart des gens qui pensent connaître la Bible croient souvent que Jésus fut crucifié un vendredi, qu’Il fut placé dans le tombeau en fin d’après-midi et qu’Il fut ressuscité tôt le dimanche matin.

D’où vient cette idée ? Les gens ont l’impression de l’avoir lue dans la Bible, car cela leur a été enseigné au catéchisme ou à l’école du dimanche. Ils voient cela chaque année – lorsque des centaines de millions de chrétiens pensent à la crucifixion du Christ pendant le « Vendredi saint », puis lorsqu’ils célèbrent le dimanche de Pâques deux jours (ou est-ce un jour et demi ?) plus tard. Dans certaines régions, les cérémonies de « l’aube pascale » sont très populaires et les gens s’y rendent parce que « tout le monde le fait ». Après tout, pourquoi agir différemment des autres ?

Cependant, si la Bible décrit quelque chose de différent, nous devrions agir autrement. Peu importe les traditions humaines associées à ce jour (comme les lapins qui pondraient des œufs !), la Bible est la seule source fiable vers laquelle nous pouvons nous tourner pour obtenir une réponse précise à cette question.

Le seul signe donné par Jésus

Commençons par une question basique : combien de temps Jésus Lui-même a-t-Il dit qu’Il resterait dans le tombeau ? « Alors quelques-uns des scribes et des pharisiens prirent la parole, et dirent : Maître, nous voudrions te voir faire un miracle. Il leur répondit : Une génération méchante et adultère demande un miracle ; il ne lui sera donné d’autre miracle que celui du prophète Jonas. Car, de même que Jonas fut trois jours et trois nuits dans le ventre d’un grand poisson, de même le Fils de l’homme sera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre » (Matthieu 12 :38-40).

Jésus a bien dit qu’aucun autre signe ne serait donné à cette génération en dehors du signe de Jonas. Quel était ce signe ? Le temps passé par Jésus dans le tombeau serait exactement de la même durée que le séjour de Jonas dans le ventre d’un grand poisson. Combien de temps cela dura-t-il ? Trois jours et trois nuits pour Jésus comme pour Jonas !

Essayez toutes les options possibles, mais vous ne pourrez jamais faire rentrer trois jours et trois nuits du vendredi après-midi au dimanche matin. Même en comptant des journées incomplètes, vous n’atteindrez jamais la durée requise. Essayez par vous-même. Les Écritures nous disent que Jésus fut mis dans le tombeau au coucher du soleil, mais certaines personnes disent qu’il faut compter les quelques minutes avant le coucher du soleil comme le premier jour. La nuit du vendredi serait la première nuit ; la journée du samedi serait le deuxième jour et la nuit du samedi serait la deuxième nuit. Dans l’éventualité où Jésus aurait été ressuscité un dimanche matin après le lever du soleil, cela pourrait être compté comme étant le troisième jour. Mais où serait la troisième nuit ? Il est impossible de trouver une troisième nuit, même incomplète ! Sans compter le fait que nous arrivons à trois jours uniquement en comptant les quelques minutes de clarté pendant le vendredi et le dimanche comme deux jours bien distincts.

Beaucoup de prétendus chrétiens n’ont jamais lu de leur vie Matthieu 12 :38-40 et la plupart de ceux qui l’ont lu n’ont jamais étudié sa véritable signification. Par conséquent, ces prétendus chrétiens présument simplement que la période de temps allant du Vendredi saint au dimanche de Pâques compte pour trois jours. Mais cela ne correspond en rien à ce que Jésus a enseigné ! Si nous acceptons la tradition du Vendredi saint et du dimanche de Pâques, trois options s’offrent à nous : 1) nous n’avons pas bien compris le signe donné par Jésus, 2) Jésus avait tort et Il n’est pas notre Sauveur, 3) la tradition du Vendredi saint et du dimanche de Pâques est erronée.

Le monde a-t-il bien compris le signe donné par Jésus ? Si oui, quelles sont les implications ? Jésus s’est-Il trompé sur la durée qu’Il passerait dans le tombeau ? Parlait-Il littéralement de trois jours et trois nuits ? Car, comme nous l’avons vu, il est impossible de trouver trois jours et trois nuits entre le vendredi après-midi et le dimanche matin. Si les paroles du Christ doivent être prises au sens littéral, alors nous sommes face à un grand problème. En admettant ce problème, le commentaire suivant nous dit carrément que Jésus s’est trompé : « La déclaration faite n’est pas correcte, car Jésus fut seulement dans le tombeau du vendredi soir au dimanche à l’aube » (Abingdon Bible Commentary, à propos de Matthieu 12 :40).

La plupart des commentaires ne sont pas aussi cyniques et ils décident d’expliquer que cette déclaration ne doit pas être prise au pied de la lettre. Est-ce parce que les Écritures lues de façon impartiale le prouvent ? Ou est-ce parce que la tradition l’emporte sur la vérité ?

Les traditionalistes prétendent que l’expression grecque utilisée dans ce verset signifie juste un ensemble « jour/nuit » ou un jour de 24 heures. De plus, ils disent que le premier et le troisième jour peuvent être seulement un fragment d’un ensemble « jour/nuit ». Cependant, le signe de Jésus ne dépend pas seulement de Matthieu 12 :40. Les paroles de Jésus furent rapportées en grec et il est vrai que, dans cette langue, l’expression utilisée peut désigner des jours incomplets. Cependant, ce raisonnement est sujet à controverse parmi les meilleurs érudits de la langue grecque (comme nous l’avons vu dans l’Abingdon Bible Commentary, qui est tellement méticuleux avec le texte grec qu’il en conclut de façon choquante que Jésus avait tort !).

Où se trouve la vérité ? Nous devons nous souvenir que Jésus a dit : « Car, de même que Jonas fut trois jours et trois nuits dans le ventre d’un grand poisson, de même le Fils de l’homme sera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre » (Matthieu 12 :40). Ne devrions-nous pas aller voir de plus près ce que la Bible nous dit concernant le temps passé par Jonas dans le ventre du poisson ? Que lisons-nous dans le récit original ? « Jonas fut dans le ventre du poisson trois jours et trois nuits » (Jonas 2 :1).

Le livre de Jonas fut écrit en hébreu. Nous devons donc examiner cette langue et son usage pour bien comprendre l’expression en question. Dans ses notes, le théologien Ethelbert Bullinger explora en détail la signification des trois jours et des trois nuits selon l’usage hébreu. Après avoir donné une explication technique montrant que trois jours en hébreu peuvent désigner des jours entiers ou partiels, il démontre que selon l’usage hébreu, l’expression « jours et nuits » indique quant à elle qu’il s’agit à la fois de trois jours et de trois nuits. Il résume ainsi cette discussion : « Par conséquent, lorsqu’il est dit que “Jonas fut dans le ventre du poisson trois jours et trois nuits” (Jonas 2 :1), cela signifie ce qui est écrit, et c’est la seule signification possible pour l’expression dans Matthieu 12 :40 » (The Companion Bible, annexe 144).

C’est la première raison pour laquelle nous savons que la déclaration de Jésus parle bien de trois jours entiers et de trois nuits entières. À la lumière du récit de Jonas, la signification de Matthieu 12 :40 peut uniquement désigner trois jours et trois nuits.

Trois petits mots : “en, après, le”

La deuxième raison pour laquelle nous savons que la tradition du Vendredi saint et du dimanche de Pâques est erronée découle de la comparaison des autres déclarations de Jésus à propos du temps qu’Il passerait dans le tombeau. Jésus parla plusieurs fois de Son corps en l’appelant de façon symbolique « ce temple » et Il déclara même : « Détruisez ce temple, et en trois jours je le relèverai » (Jean 2 :19).

L’expression « en trois jours » signifie que cela aurait lieu dans les limites d’une période de trois jours, mais à d’autres occasions, nous lisons qu’Il serait ressuscité à la vie après trois jours. « Alors il commença à leur apprendre qu’il fallait que le Fils de l’homme souffre beaucoup, qu’il soit rejeté par les anciens, par les principaux sacrificateurs et par les scribes, qu’il soit mis à mort, et qu’il ressuscite trois jours après » (Marc 8 :31).

Après Sa résurrection, Jésus expliqua à Ses disciples ce qui arriva et pourquoi. « Et il leur dit : Ainsi il est écrit que le Christ souffrirait, et qu’il ressusciterait des morts le troisième jour, et que la repentance et le pardon des péchés seraient prêchés en son nom à toutes les nations, à commencer par Jérusalem » (Luc 24 :46-47).

Nous avons ici trois expressions différentes qui clarifient la durée qu’Il passa dans le tombeau : « en trois jours », « trois jours après » et « le troisième jour ». Lorsque nous comparons ces trois déclarations avec Matthieu 12 :40 et Jonas 2 :1, une seule et unique possibilité s’offre à nous : exactement 72 heures, pas une minute de plus ni une minute de moins. L’indication de temps est précise !

Chapitre 5
La signification de la Pâque

Il existe une troisième preuve démontrant que Jésus a passé exactement 72 heures dans le tombeau. Celle-ci se trouve dans la chronologie biblique des événements. Malheureusement, très peu de gens la comprennent car la plupart de ceux qui se prétendent chrétiens l’ont substituée par des fêtes et des traditions païennes, en choisissant de rejeter les Fêtes et les Jours saints que Dieu donna à Son peuple – des jours observés par Jésus-Christ Lui-même, ainsi que par Ses apôtres et l’Église originelle du premier siècle.

Pourquoi tant de gens pensent-ils que Jésus fut crucifié un vendredi ? En fait, la plupart des gens y croient car cela leur a été enseigné. Ceux qui sont un peu plus familiers avec les Écritures comprennent qu’Il fut crucifié pendant un jour de la préparation, la veille d’un sabbat. Lisez par exemple ce qu’écrivit Luc à propos de la mise au tombeau du corps de Jésus par Joseph d’Arimathée : « Cet homme se rendit vers Pilate, et demanda le corps de Jésus. Il le descendit de la croix, l’enveloppa d’un linceul, et le déposa dans un sépulcre taillé dans le roc, où personne n’avait encore été mis. C’était le jour de la préparation, et le sabbat allait commencer » (Luc 23 :52-54).

Tous ceux qui étudient la Bible devraient savoir que le sabbat hebdomadaire commence le vendredi soir au coucher du soleil et se termine le samedi soir au coucher du soleil. En apparence, nous pourrions donc croire que Jésus fut crucifié le vendredi matin avant d’être déposé dans le tombeau vendredi en fin d’après-midi, mais ce n’est pas ce qu’il s’est passé – comme nous allons le voir.

Beaucoup d’erreurs sont commises en se basant sur de fausses suppositions et nous sommes ici dans ce cas de figure. Il ne fait aucun doute que Jésus fut crucifié pendant un jour de la préparation de sabbat, mais de quel sabbat s’agissait-il ? Un sabbat hebdomadaire, du vendredi soir au samedi soir ? Ou bien un sabbat annuel, c’est-à-dire un Jour saint ?

Ce que le monde appelle communément la Cène ou le dernier repas du Seigneur était en fait la Pâque (au singulier). Il n’y a aucun doute à ce sujet, même si certains érudits rejettent clairement les Écritures pour n’en faire qu’à leur tête. Matthieu, Marc et Luc désignent tous le dernier repas de Jésus avec Ses disciples comme étant la Pâque. Voici le récit de Luc : « Le jour des pains sans levain, où l’on devait immoler la Pâque, arriva, et Jésus envoya Pierre et Jean, en disant : Allez nous préparer la Pâque, afin que nous la mangions. Ils lui dirent : Où veux-tu que nous la préparions ? Il leur répondit : Voici, quand vous serez entrés dans la ville, vous rencontrerez un homme portant une cruche d’eau ; suivez-le dans la maison où il entrera, et vous direz au maître de la maison : Le maître te dit : Où est le lieu où je mangerai la Pâque avec mes disciples ? […] Ils partirent, et trouvèrent les choses comme il le leur avait dit ; et ils préparèrent la Pâque. L’heure étant venue, il se mit à table, et les apôtres avec lui. Il leur dit : J’ai désiré vivement manger cette Pâque avec vous, avant de souffrir » (Luc 22 :7-15).

De même, le mot Pâque est mentionnée trois fois en lien avec Son dernier repas dans Matthieu 26 :17-20 et cinq fois dans Marc 14 :12-17. En tout, les Évangiles synoptiques (Matthieu, Marc et Luc) mentionnent au moins douze fois la Pâque en lien avec La Cène, c’est-à-dire le dernier repas de Jésus ! Y a-t-il le moindre doute sur le fait que ce dernier repas ait été la Pâque ?

Dieu compte les jours du coucher du soleil au coucher du soleil suivant (Genèse 1 :3-5). Comme nous pouvons le voir, le jour de Sa crucifixion, Jésus observa la Pâque avec Ses disciples au cours de la soirée, puis Il fut arrêté pendant la nuit et Il fut crucifié pendant la portion éclairée (après le lever du soleil), du jour de la Pâque. Bien que la Pâque soit un jour très spécial, ce n’est pas un jour de sabbat. Mais comme nous allons le voir, le jour qui débuta au coucher du soleil, après Sa mort, était un sabbat annuel : le Premier Jour de la Fête des Pains sans Levain !

La plupart des gens qui se proclament chrétiens ignorent totalement ce que la Bible enseigne et ils ne connaissent pas les événements historiques mentionnés dans les Écritures. Et s’il n’y avait pas eu le film sur Les Dix Commandements, encore moins de gens connaîtraient le périple des Israélites à l’époque de leur sortie d’Égypte, mais il est important pour nous de connaître ces événements si nous voulons comprendre le véritable récit de la crucifixion et de la résurrection.

La nation d’Israël était esclave en Égypte et elle devait travailler sous une servitude cruelle. Le moment venu, Dieu envoya Moïse pour les sauver et les emmener dans le pays qu’Il avait promis de donner à leur ancêtre Abraham. Neuf plaies miraculeuses s’abattirent sur l’Égypte, mais Pharaon refusa de laisser partir les Israélites. Lorsque la dixième plaie eut lieu, tous les premiers-nés moururent en Égypte, sauf ceux qui avaient été protégés par une cérémonie spéciale.

Les Israélites avaient reçu l’ordre de mettre de côté, le dixième jour du mois, un agneau ou un chevreau d’un an, puis de suivre les instructions suivantes : « Vous le garderez jusqu’au quatorzième jour de ce mois [14 nisan] ; et toute l’assemblée d’Israël l’immolera entre les deux soirs. On prendra de son sang, et on en mettra sur les deux poteaux et sur le linteau de la porte des maisons où on le mangera. Cette même nuit, on en mangera la chair, rôtie au feu ; on la mangera avec des pains sans levain et des herbes amères. Vous ne le mangerez point à demi cuit et bouilli dans l’eau ; mais il sera rôti au feu, avec la tête, les jambes et l’intérieur. Vous n’en laisserez rien jusqu’au matin ; et, s’il en reste quelque chose le matin, vous le brûlerez au feu. Quand vous le mangerez, vous aurez vos reins ceints, vos souliers aux pieds, et votre bâton à la main ; et vous le mangerez à la hâte. C’est la Pâque de l’Éternel » (Exode 12 :6-11).

Encore une fois, puisque les jours sont comptés d’un coucher du soleil à l’autre dans la Bible, cette soirée marquait le début du quatorzième jour, qui tombait un mardi cette année-là. Les premiers-nés furent épargnés de la mort dans les maisons sur lesquelles le sang de l’agneau ou du chevreau sacrifié avait été badigeonné – cette soirée devint connue sous le nom de la Pâque.

Pendant les heures de clarté du 14 nisan, les enfants d’Israël « dépouillèrent » les Égyptiens et ils se regroupèrent dans la cité de Ramsès, d’où partit l’exode au début du 15 nisan, après le coucher du soleil. Il fallut sept jours aux enfants d’Israël aller de Ramsès jusque de l’autre côté de la mer Rouge. Cette période fut immortalisée comme les Jours des Pains sans Levain, car les Israélites étaient en mouvement et ils n’eurent pas le temps de laisser lever leur pâte à pain.

La Pâque et les Jours des Pains sans Levain sont étroitement associés, au point que l’expression « la Pâque » est parfois utilisée pour décrire la période regroupant ces deux Fêtes. La différence entre la Pâque et la Fête des Pains sans Levain est clairement décrite dans Lévitique 23 :5-7 : « Le premier mois [nisan], le quatorzième jour du mois, entre les deux soirs, ce sera la Pâque de l’Éternel. Et le quinzième jour de ce mois, ce sera la fête des pains sans levain en l’honneur de l’Éternel ; vous mangerez pendant sept jours des pains sans levain. Le premier jour, vous aurez une sainte convocation : vous ne ferez aucune œuvre servile. » Lisez aussi Nombres 28 :16-18. Dans les deux cas, nous apprenons que le 15 nisan, le lendemain de la Pâque, est un jour de sainte convocation et que nous devons nous abstenir de travailler. C’est un sabbat annuel – un Jour saint ou un grand jour – et cet élément peu ou mal compris engendre de profondes implications, comme nous le verrons au chapitre suivant.

Le magistral plan divin

La signification des Jours saints

Ancien Testament
Nouveau Testament
La Pâque
Le sang d’un agneau immolé fut appliqué autour des portes des maisons des Israélites avant que Dieu ne fasse périr les premiers-nés des Égyptiens (Lévitique 23 :5).
La Pâque
Elle représente le sang versé par Jésus-Christ pour les péchés de l’humanité.
Jours des Pains sans Levain
Une Fête de sept jours où le levain est sorti des maisons et ne doit pas être consommé ; du pain sans levain est consommé pendant sept jours (Lévitique 23 :6-14).
Jours des Pains sans Levain
Ils représentent le travail du chrétien pour « sortir le péché » de sa vie et se nourrir du Christ symbolisé par le pain sans levain.
Jour de la Pentecôte
Un jour célébrant la récolte des prémices de la moisson du froment (Exode 34 :22) ; s’observe 50 jours après avoir présenté devant Dieu les prémices de la récolte d’orge (Lévitique 23 :10-11, 16-17).
Jour de la Pentecôte
Ce jour représente la réception du Saint-Esprit de Dieu par le chrétien.
Fête des Trompettes
Rosh Hashana chez les juifs ; un jour de réjouissances marqué par le son des trompettes (Lévitique 23 :23-25).
Fête des Trompettes
Elle représente une époque de guerres et de fléaux s’achevant au son de la septième trompette, avec le second Avènement de Jésus-Christ et la première résurrection.
Jour des Expiations
Un jour de jeûne et de repentance ; appelé Yom Kippour chez les juifs (Lévitique 23 :26-32).
Jour des Expiations
Il représente l’enchaînement de Satan au début du Millénium et la réconciliation du monde avec Dieu.
Fête des Tabernacles
Une célébration de sept jours de la récolte des produits et des fruits du pays, observée dans des demeures temporaires pendant la durée de la Fête (Lévitique 23 :33-35, 39-40).
Fête des Tabernacles
Elle représente le Millénium, lorsque Jésus-Christ et Ses saints régneront sur la Terre.
Dernier Grand Jour
Immédiatement après la Fête des Tabernacles, ce huitième jour est considéré comme une Fête à part entière (Lévitique 23 :36, 39).
Dernier Grand Jour
Il représente la deuxième résurrection et le « jugement du grand trône blanc » où ceux qui n’avaient pas été appelés pourront entendre le véritable Évangile et accepter le salut.

Chapitre 6
“Et ce jour de sabbat était un grand jour”

Si nous ignorons que le sabbat qui suivit immédiatement la crucifixion du Christ n’était pas un sabbat hebdomadaire mais un « sabbat annuel », il est difficile de comprendre le récit du Nouveau Testament ; par contre, cette compréhension nous permet d’appréhender l’ensemble du récit dans son contexte. Le jour suivant la Pâque était un grand jour, un sabbat annuel pendant lequel aucune œuvre servile ne devait être effectuée. Jésus observa la Pâque avec Ses disciples au début du quatorzième jour du premier mois (peu après le coucher du soleil), puis il fut mis dans le tombeau tard dans l’après-midi, vers la fin du jour de la Pâque. Lorsque le soleil se coucha ce soir-là, ce fut le début du Premier Jour des Pains sans Levain, un sabbat annuel. C’est exactement ce que l’apôtre Jean décrivit : « Dans la crainte que les corps ne restent sur la croix pendant le sabbat, – car c’était la préparation, et ce jour de sabbat était un grand jour, – les Juifs demandèrent à Pilate qu’on rompe les jambes aux crucifiés, et qu’on les enlève » (Jean 19 :31). Bien entendu, les Écritures révèlent que les jambes du Christ ne furent pas brisées (verset 33), afin que s’accomplisse la prophétie de l’Ancien Testament à ce sujet (Psaume 34 :21).

Dans ce passage, Jean révèle qu’il ne s’agissait pas de la préparation d’un sabbat hebdomadaire, mais d’un grand jour de sabbat ! Jésus observa la Pâque avec Ses disciples le 14 nisan. Puis, comme Jean le confirme (et comme toute personne étudiant la Bible devrait le savoir), le lendemain était un sabbat annuel ! Le jour pendant lequel s’observe la Pâque est aussi le jour de la préparation avant le Premier Jour des Pains sans Levain.

Pourquoi cela n’est-il pas compris par la majorité des prétendus chrétiens de nos jours ? Pourquoi les curés et les ministres n’enseignent-ils pas cela ? Jean 19 :31 est bien connu chez les théologiens, mais comment l’expliquent-ils ? Les commentaires bibliques proposent différentes explications. Une idéologie courante est de tenter de justifier la véritable signification de ce verset en disant qu’il décrit uniquement « le premier jour des pains sans levain, et, alors qu’il coïncide avec un sabbat ordinaire, la saison la plus solennelle de l’année ecclésiastique » (Jamieson, Fausset and Brown Commentary on the Whole Bible). Un autre commentaire dit encore : « Il était doublement important pour les Juifs d’observer leurs exigences rituelles pendant un jour qui était à la fois un sabbat et une fête » (New Bible Commentary Revised). Mais cela est-il correct ? Les théologiens reconnaissent que Jésus est mort pendant le jour de la préparation d’un sabbat annuel, mais ils ne saisissent pas l’importance de cette déclaration. En s’accrochant à leur tradition, ils rejettent l’enseignement clair contenu dans les Écritures !

Deux sabbats

L’élément manquant est que la Bible mentionne l’existence de deux sabbats lorsque Jésus était dans le tombeau ! Les Écritures nous disent que les femmes se reposèrent pendant le sabbat, avant d’aller acheter des aromates. « Lorsque le sabbat fut passé, Marie de Magdala, Marie, mère de Jacques, et Salomé, achetèrent des aromates, afin d’aller embaumer Jésus » (Marc 16 :1). L’action se passe après un sabbat !

Mais Luc 23 nous dit qu’elles préparèrent les aromates avant de se reposer pour le sabbat. « C’était le jour de la préparation, et le sabbat allait commencer. Les femmes qui étaient venues de la Galilée avec Jésus accompagnèrent Joseph, virent le sépulcre et la manière dont le corps de Jésus y fut déposé, et, s’en étant retournées, elles préparèrent des aromates et des parfums. Puis elles se reposèrent le jour du sabbat, selon la loi » (Luc 23 :54-56).

Inutile de dire que vous ne pouvez pas préparer les aromates avant de les avoir achetés ! Relisez bien ces deux passages. Marc nous dit qu’elles achetèrent les aromates après le sabbat, et Luc nous dit qu’elles les préparèrent, puis qu’elles se reposèrent pendant le sabbat. Ces deux passages donnent une preuve infaillible que les femmes se sont reposées pendant le grand jour (le sabbat annuel), puis qu’elles ont acheté et préparé les aromates le lendemain, avant de se reposer à nouveau pendant le sabbat hebdomadaire. C’est la seule façon d’harmoniser ces versets ! Soit il s’agit de deux sabbats avec un jour ordinaire entre les deux, soit la Bible se contredit !

Si vous avez un peu de mal à visualiser cette chronologie, après avoir eu en tête pendant tant d’années le mauvais déroulement des événements, consultez simplement notre graphique dans les pages centrales de cette brochure. Jésus observa la Pâque avec Ses disciples le mardi soir après le coucher du soleil. Après le repas de la Pâque, Il quitta la chambre haute et Il emmena Ses disciples avec Lui au jardin de Gethsémané. C’est là que Judas conduisit les autorités venues arrêter Jésus et qu’il Le trahit avec un baiser. Jésus subit un procès injuste et Il fut maltraité pendant la nuit et les premières heures du mercredi matin, avant d’être crucifié vers 9h. Il mourut vers 15h le mercredi après-midi. Que se passa-t-il ensuite ?

« Le soir étant venu, – comme c’était la préparation, c’est-à-dire, la veille du sabbat [le Jour saint annuel, cf. Jean 19 :31], – arriva Joseph d’Arimathée [qui] osa se rendre vers Pilate, pour demander le corps de Jésus » (Marc 15 :42-43). Après que Pilate eut demandé au centurion de vérifier que Jésus était bien mort, Joseph eut l’autorisation de récupérer le corps (versets 44-45).

L’Évangile de Jean nous dit que Joseph, aidé de Nicodème (le pharisien qui était venu voir Jésus de nuit, cf. Jean 3 :1-21), décrochèrent le corps et le déposèrent dans un tombeau proche. En lisant ce récit, nous constatons qu’ils firent tout cela à la hâte car il n’y avait pas beaucoup de temps entre la mort de Jésus et le début du sabbat annuel qui commençait le mercredi soir au coucher du soleil. « Nicodème, qui auparavant était allé de nuit vers Jésus, vint aussi, apportant un mélange d’environ cent livres de myrrhe et d’aloès. Ils prirent donc le corps de Jésus, et l’enveloppèrent de bandes, avec les aromates, comme c’est la coutume d’ensevelir chez les Juifs. Or, il y avait un jardin dans le lieu où Jésus avait été crucifié, et dans le jardin un sépulcre neuf, où personne encore n’avait été mis. Ce fut là qu’ils déposèrent Jésus, à cause de la préparation des Juifs, parce que le sépulcre était proche » (Jean 19 :39-42).

Luc mentionne explicitement que le début du sabbat était très proche lorsque Joseph et Nicodème finirent de préparer et d’envelopper le corps du Christ. Joseph « descendit [le corps de Jésus] de la croix, l’enveloppa d’un linceul, et le déposa dans un sépulcre taillé dans le roc, où personne n’avait encore été mis. C’était le jour de la préparation, et le sabbat allait commencer. Les femmes qui étaient venues de la Galilée avec Jésus accompagnèrent Joseph, virent le sépulcre et la manière dont le corps de Jésus y fut déposé » (Luc 23 :53-55).

Comptez à présent trois jours et trois nuits en ayant tout ce contexte à l’esprit. Le grand jour de sabbat annuel commença le mercredi soir au coucher du soleil, c’est la première nuit. Les heures de clarté du jeudi faisaient toujours partie du sabbat annuel, c’est le premier jour. Ce grand jour s’acheva au coucher du soleil le jeudi soir. Le jour allant du coucher du soleil le jeudi soir au coucher du soleil le vendredi soir était un autre jour de la préparation et un jour de travail ordinaire entre deux sabbats. C’est pendant ce jour que les femmes achetèrent et préparèrent les aromates – selon les récits concordants de Marc 16 :1 et Luc 23 :56.

Le jeudi soir est la deuxième nuit, tandis que les heures de clarté du vendredi sont le deuxième jour. Le sabbat hebdomadaire commença au coucher du soleil le vendredi soir, c’est la troisième nuit. Et les heures de clarté du samedi sont le troisième jour. Jésus fut donc ressuscité le samedi en fin d’après-midi (peu avant le coucher du soleil), trois jours et trois nuits après qu’Il fut placé dans le tombeau. Les paroles du Christ dans Matthieu 12 :40 ont clairement été accomplies : « Car, de même que Jonas fut trois jours et trois nuits dans le ventre d’un grand poisson, de même le Fils de l’homme sera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre. » L’apôtre Paul fut également inspiré à nous rappeler que Jésus fut ressuscité exactement comme Il l’avait annoncé (1 Corinthiens 15 :4).

Le signe de Jonas

Jésus déclara à Ses ennemis : « Une génération méchante et adultère demande un miracle; il ne lui sera donné d’autre miracle que celui du prophète Jonas. Car, de même que Jonas fut trois jours et trois nuits dans le ventre d’un grand poisson, de même le Fils de l’homme sera trois jours et trois nuits dans le sein de la terre » (Matthieu 12 :39-40).

Le signe donné par Jésus pour prouver qu’Il était le Messie était donc cette période de trois jours et trois nuits. Notre Sauveur apporta la preuve de Sa véritable identité sur un élément que certains trouvent banal et qu’ils balaient du revers de la main. Cependant, les pharisiens ne considéraient pas que cet élément fût anodin. Notez comment ils réagirent à la mort de Jésus : « Le lendemain, qui était le jour après la préparation, les principaux sacrificateurs et les pharisiens allèrent ensemble auprès de Pilate, et dirent : Seigneur, nous nous souvenons que cet imposteur a dit, quand il vivait encore : Après trois jours je ressusciterai » (Matthieu 27 :62-63).

Les principaux sacrificateurs et les pharisiens craignaient que les disciples du Christ essaient de falsifier Sa résurrection, en suivant la chronologie exacte qu’Il donna, afin de maintenir Son influence même après Sa mort. Pilate autorisa donc des mesures de sécurité supplémentaires afin de s’assurer que personne ne puisse pénétrer dans le tombeau (versets 65-66).

« L’Éternel fit venir un grand poisson pour engloutir Jonas, et Jonas fut dans le ventre du poisson trois jours [yowm] et trois nuits [layli] » (Jonas 2 :1). Il est important de noter que les mots utilisés dans ce verset pour « jour » et « nuit » sont exactement les mêmes que dans Genèse 1 :5.

Notre Créateur est un Dieu de précision. Il donna des instructions concernant le moment précis de l’observance de la Pâque (Exode 12 :12, 22). Il donna des instructions précises aux êtres humains concernant l’observance d’un jour spécifique de repos et d’adoration (Exode 20 :8). Il nous ordonne d’observer des Jours saints annuels spécifiques au cours de l’année (Lévitique 23). Quant à la prophétie, Il l’accomplit selon un emploi du temps précis, en sachant « dès le commencement ce qui doit arriver » (Ésaïe 46 :10).

Le prophète Daniel avait même annoncé le moment de la première venue du Christ des centaines d’années à l’avance (Daniel 9 :24-26). Nous pouvons donc comprendre que la mort et la résurrection du Sauveur du monde aient également eu lieu selon un emploi du temps précis, comme cela fut confirmé par le signe de Jonas.

Chapitre 7
Que s’est-il passé le dimanche ?

Les Écritures n’utilisent jamais le vocabulaire actuel pour définir les jours de la semaine. Nous ne lisons jamais le mot « dimanche » dans la Bible. Lorsque nous regardons comment sont appelés les jours entourant la crucifixion du Christ, nous trouvons les termes de jour de la préparation, sabbat, premier jour de la semaine et grand jour. Presque tous les théologiens comprennent que le jour de la préparation peut se situer indifféremment avant un sabbat hebdomadaire ou annuel. Le sabbat hebdomadaire s’étale du vendredi soir au coucher du soleil jusqu’au samedi soir au coucher du soleil. Le premier jour de la semaine dans la Bible désigne le dimanche. Enfin, les théologiens s’accordent à dire qu’un grand jour désigne un sabbat annuel. Malheureusement, beaucoup d’érudits et de responsables religieux ont essayé de fusionner le sabbat annuel avec le sabbat hebdomadaire afin de maintenir leur tradition (en opposition avec les Écritures).

De façon ironique, pour ceux qui prétendent qu’il est impossible de savoir quand avait lieu le sabbat du septième jour mentionné dans la Bible, la fausse tradition du Vendredi saint/dimanche de Pâques identifie à la fois le samedi comme étant le sabbat hebdomadaire et le dimanche le premier jour de la semaine ! Cela est aussi confirmé par la véritable chronologie des événements que nous venons de voir. Ceux qui utilisent l’argument fallacieux que le temps a été perdu et que nous ne pouvons pas connaître le jour n’ont aucune excuse !

Si vous n’avez pas encore lu nos brochures Quel est le jour du sabbat chrétien et Les Jours saints : Le magistral plan divin, contactez-nous par courrier pour en recevoir un exemplaire gratuit. Vous pouvez aussi vous connecter sur notre site Internet MondeDemain.org pour les commander ou les lire en ligne !

D’où vient l’idée que Jésus fut ressuscité un dimanche matin ? Cela vient de la tradition, mais les Écritures ont plus d’autorité que la tradition. Une lecture attentive révèle que les femmes arrivèrent au tombeau au lever du jour le premier jour de la semaine. Beaucoup de gens pensent à tort que la résurrection eut lieu à ce moment-là. Mais notez bien ce que disent (et surtout ce que ne disent pas) les versets de Luc 24 :1-6 : « Le premier jour de la semaine [dimanche], elles se rendirent au sépulcre de grand matin, portant les aromates qu’elles avaient préparés. Elles trouvèrent que la pierre avait été roulée de devant le sépulcre ; et, étant entrées, elles ne trouvèrent pas le corps du Seigneur Jésus. Comme elles ne savaient que penser de cela, voici, deux hommes leur apparurent, en habits resplendissants. Saisies de frayeur, elles baissèrent le visage contre terre ; mais ils leur dirent : Pourquoi cherchez-vous parmi les morts celui qui est vivant ? Il n’est point ici, mais il est ressuscité. » Notez bien que ces versets ne disent pas que Jésus fut ressuscité le dimanche matin. Ils disent seulement que lorsque les femmes arrivèrent, Il n’était plus là – Il était déjà ressuscité !

Certains demanderont peut-être : « La Bible ne dit-elle pas que Jésus a été ressuscité un dimanche matin ? » En apparence, oui, mais pourtant ce n’est pas le cas ! Lisons d’abord le verset en question dans Marc 16 :9 : « Jésus, étant ressuscité le matin du premier jour de la semaine, apparut d’abord à Marie de Magdala, de laquelle il avait chassé sept démons. » Ce verset semble en effet indiquer que Jésus a été ressuscité le dimanche matin, mais que faire alors des autres preuves qui s’opposeraient à ce passage ? Où se trouve la vérité ? Jean nous dit que « l’Écriture ne peut être anéantie » (Jean 10 :35). Nous devons donc examiner ce verset de plus près.

La plupart des gens prennent pour acquise la structure des chapitres, des versets et des phrases dans la Bible, mais ce « découpage » n’a pas toujours existé. Les premiers manuscrits grecs du Nouveau Testament ne contenaient pas de ponctuation comme de nos jours. Toutes les lettres étaient écrites en graphie onciale, l’équivalent de nos lettres majuscules. Plus tard, les manuscrits furent recopiés en lettres minuscules. Dans la graphie onciale, il n’y avait aucun espace entre les mots. Ainsi, Marc 16 :9 ressemblait à ce qui suit dans les manuscrits originaux (mais avec des caractères grecs) :

JÉSUSÉTANTRESSUSCITÉLEMATINDUPREMIERJOURDE
LASEMAINEAPPARUTDABORDÀMARIEDEMAGDALA

Heureusement que les traducteurs et les éditeurs ont rendu le texte grec plus lisible en utilisant des majuscules/minuscules et en ajoutant des signes de ponctuation. La plupart du temps, ils ont fait un travail remarquable, mais nous devons reconnaître que leur propre parti pris se retrouve dans nos traductions et ce verset en fait partie.

Il y a deux façons possibles de ponctuer Marc 16 :9. Comme la majorité des traductions en français, la traduction Louis Segond utilise la ponctuation allant dans le sens de la croyance traditionnelle ; c’est-à-dire que Jésus aurait été ressuscité le premier jour de la semaine. Cependant, comme nous l’avons vu précédemment, cela contredirait le seul signe donné par Jésus pour prouver qu’Il était le Messie et le Fils de Dieu. Cela contredirait aussi la chronologie lorsque les femmes achetèrent et préparèrent les aromates – et tout le déroulement des événements rapportés dans la Bible serait faux.

Nous croyons fermement que la Bible a été inspirée par Dieu et qu’elle ne contient aucune erreur dans les textes originaux. Mais les traductions modernes contiennent de petites erreurs. La plupart de ces petites différences ne provoquent pas de gros problèmes de compréhension, mais l’erreur dans Marc 16 :9 crée un grave problème doctrinal. Si nous changeons la ponctuation pour être en accord avec le reste les Écritures, ce verset se lirait ainsi : « Jésus, étant ressuscité, le matin du premier jour de la semaine apparut d’abord à Marie de Magdala. » Il faut à présent remettre les éléments de cette phrase dans le bon ordre afin d’en faciliter la lecture : « Jésus, étant ressuscité, apparut d’abord à Marie de Magdala le matin du premier jour de la semaine. » Désormais, l’accent n’est plus mis sur le fait qu’Il soit ressuscité, mais qu’Il soit apparu d’abord à Marie de Magdala. La seule façon de savoir quelle est la ponctuation exacte est de lire ce verset dans son contexte immédiat et dans le contexte de la Bible entière. Puisque nous connaissons la chronologie correcte des événements, nous savons qu’ici l’accent n’est pas mis sur la résurrection de Jésus, mais sur l’instant où Il apparut à Marie. Cette ponctuation est tout à fait légitime, car c’est la seule façon d’harmoniser ce verset avec le reste des Écritures.

Cela est-il important ?

Le fait de renier le signe donné par Jésus équivaut à Le renier en tant que notre Sauveur. C’est pourtant ce que font des millions de gens très sincères, en ne réalisant pas qu’ils ont été séduits par des traditions qui se sont transmises de génération en génération, et qui ont été perpétuées par les grandes Églises dites chrétiennes. Au lieu de suivre les instructions de Paul dans 1 Thessaloniciens 5 :21 – « Examinez toutes choses ; retenez ce qui est bon » –, ils préfèrent s’accommoder des traditions sentimentales mettant en scène des lapins, des œufs et des lys, ainsi que des divinités et des jours païens.

Certains protesteront en disant que c’est l’intention qui compte et qu’il n’y a pas de problème tant que nous le faisons pour Jésus. Mais est-ce vraiment ce que ce dernier enseigna à Ses disciples ? Non ! Voyez plutôt : « Mais l’heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité ; car ce sont là les adorateurs que le Père demande » (Jean 4 :23). Adorer Dieu avec sincérité est très important, mais nous devons aussi L’adorer en vérité.

Nous avons reçu l’ordre de ne pas nous « informer de leurs dieux et de dire : Comment ces nations servaient-elles leurs dieux ? Moi aussi, je veux faire de même. Tu n’agiras pas ainsi à l’égard de l’Éternel, ton Dieu ; car elles servaient leurs dieux en faisant toutes les abominations qui sont odieuses à l’Éternel, et même elles brûlaient au feu leurs fils et leurs filles en l’honneur de leurs dieux. Vous observerez et vous mettrez en pratique toutes les choses que je vous ordonne ; vous n’y ajouterez rien, et vous n’en retrancherez rien » (Deutéronome 12 :30-32).

Si vous souhaitez en apprendre davantage sur les Jours saints que Dieu a ordonnés à l’humanité d’observer et comment ils représentent le formidable plan divin qui se déroule ici-bas, contactez-nous par courrier ou par Internet (MondeDemain.org), afin de recevoir un exemplaire gratuit de notre brochure Les Jours saints : Le magistral plan divin. Vous pouvez aussi lire cet ouvrage en ligne. Si vous en avez assez d’être dirigé par des traditions d’hommes, non bibliques et païennes, et si vous souhaitez rencontrer d’autres personnes qui observent le sabbat et les Jours saints mentionnés dans la Bible, veuillez contacter le Bureau régional le plus proche de votre domicile et demandez à parler à l’un de nos représentants. Nous avons des congrégations dans de nombreux pays et de nombreuses villes à travers le monde où des membres observent fidèlement les sabbats et les Jours saints institués par Dieu.