Pourquoi Dieu permet-Il les catastrophes naturelles ? | Le Monde de Demain

Pourquoi Dieu permet-Il les catastrophes naturelles ?

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Pourquoi des catastrophes naturelles ravagent-elles notre monde ? Les ouragans, les séismes et les autres désastres sont-ils simplement l’ordre naturel des choses ? L’humanité est-elle responsable de ces phénomènes ou Dieu permet-Il qu’ils se produisent, avec des implications bien plus profondes que beaucoup ne le pensent ? Que nous réserve l’avenir ? 

Les réponses à ces questions auront un puissant impact sur votre avenir. Vous devez connaître la vérité à ce sujet !
 

Chapitre 1
L’enjeu le plus important

Lorsque le climat se dérègle ou que des catastrophes naturelles surviennent, beaucoup de gens disent que « Mère Nature » se révolte. Apparemment, lorsqu’elle est maltraitée, des catastrophes se produisent, dont les intempéries. Les phénomènes météorologiques destructeurs, les séismes, les tsunamis et les éruptions volcaniques sont généralement considérés comme des phénomènes purement naturels, qui s’inscrivent dans l’ordre naturel des choses.

Les volcans et les tremblements de terre font partie intégrante de la création des îles et des montagnes, mais ils s’accompagnent de tsunamis et d’autres effets destructeurs. Les ouragans causent souvent de graves dégâts, mais ils transfèrent aussi la chaleur des eaux chaudes des océans vers des zones plus froides de la planète et sont connus pour mettre fin aux sécheresses.

Le fait est que notre demeure dans le cosmos est très différente de toutes les autres planètes qui ont été découvertes jusqu’à présent. Bien qu’il existe des milliards de planètes dans l’Univers, la Terre présente des caractéristiques particulières qui permettent la vie telle que nous la connaissons. Il suffit de considérer les autres planètes de notre système solaire pour se rendre compte à quel point notre planète est conçue pour la vie. Puisqu’il y a autant de planètes diverses et variées dans l’Univers, nous pourrions raisonnablement penser que certaines doivent être semblables à la nôtre. Cela semble rationnel, mais il s’agit d’une spéculation sans preuve ni indice pour l’étayer. Ces spéculations sont en partie motivées par une conception naturaliste de l’Univers qui aspire à prouver que la vie a évolué, que nous pouvons avoir une loi sans un législateur, une conception sans un concepteur et une vie sans un donneur de vie. Autrement dit, il n’y aurait ni Dieu ni intelligence supérieure derrière tout cela. Pourtant, c’est un raisonnement naïf si nous prenons en compte tout ce que nous connaissons avec certitude. Des questions importantes se posent et des réponses valables auraient dû être apportées.

D’où vient la Terre qui se trouve sous nos pieds ? Nous tenons pour acquis le fait que la matière physique soit venue de quelque part, à un moment donné dans le passé. L’expansion cosmique, aussi appelée « Big Bang », indique qu’il y a eu un commencement, un moment avant lequel la matière n’existait pas. Comment la matière est-elle apparue ? Comment s’est-elle formée ? Pour quelle raison ? Ce sont là des questions très importantes.

La plupart des scientifiques actuels s’accordent à dire que notre Univers a connu un commencement. Ils reconnaissent également que cet Univers est finement ajusté et conçu de manière à permettre l’existence de la vie telle que nous la connaissons. Cela pose un problème à ceux qui adhèrent au matérialisme (croyance selon laquelle tout peut être expliqué par des forces matérielles sans aucune intervention extérieure). Mais dans ce cas, comment pourrions-nous être aussi chanceux ?

Plusieurs hypothèses ont été avancées au cours du siècle dernier pour expliquer un Univers sans Dieu. Certains ont suggéré que le cosmos se dilate et se contracte, qu’il explose pour former quelque chose, puis s’effondre jusqu’à devenir un point incroyablement minuscule et chargé d’énergie dans l’espace vide, avant de se dilater à nouveau et de recommencer à zéro. Certains espèrent ainsi éviter l’idée d’un commencement de notre Univers en suggérant que notre cosmos actuel soit issu d’un cosmos antérieur. En mettant de côté le fait qu’il n’existe aucune preuve soutenant une telle affirmation, cette théorie soulève une autre question. Même si c’était le cas, comment ce processus aurait-il débuté ? Quelles lois suivrait-il pour se réaliser ? La cosmologie moderne affirme qu’un tel processus ne peut pas remonter indéfiniment dans le passé. À un moment donné, il doit bien y avoir un début.

Ces dernières années, de nombreux scientifiques ont été séduits par le concept du multivers, c’est-à-dire par l’idée qu’il pourrait exister un nombre infini d’univers parallèles au nôtre, chacun d’entre eux possédant son propre ensemble de lois aléatoires. Il est largement admis que la probabilité d’obtenir par hasard un univers propice à la vie, comme le nôtre, est seulement d’une chance sur plusieurs milliards. En émettant l’hypothèse d’un nombre infini d’univers, ces théoriciens espèrent surmonter ces probabilités invraisemblables en supposant que la vie a bénéficié d’un nombre infini de « tentatives » pour y parvenir. Nous pourrions qualifier cette théorie de « loterie de l’Univers ».

Quel est le problème de cette théorie ? Elle n’est étayée par aucune preuve. Absolument aucune preuve ne justifie cette spécula-tion insensée et infondée. De plus, les théories du multivers ne répondent jamais à la question essentielle : comment l’ensemble du processus s’est-il mis en mouvement ?

Les théories du multivers doivent aussi se conformer à l’exigence d’un commencement. Quelle est la source de la matière et de l’énergie ? Comment le coup d’envoi de cet hypothétique multivers a-t-il été donné ? Quelles que soient leurs réponses, pourquoi les matérialistes se sentent-ils obligés de faire de telles spéculations ? La réponse est évidente. Ils sont convaincus, contre toute évidence, qu’il ne peut y avoir d’intelligence supérieure (autrement dit, pas de Dieu) derrière tout ce que nous voyons et connaissons. Comme l’a dit sans ambages le cosmologue Bernard Carr dans le magazine Discover : « Si vous ne voulez pas croire en Dieu, il est préférable d’avoir un multivers. »

Des preuves difficiles à nier

Oui, notre Univers est finement ajusté pour exister et notre planète est bien réglée pour accueillir la vie, mais la vie en soi n’est pas une preuve, même sur la planète la mieux ajustée. L’écart entre la poussière et les organismes vivants est aussi grand que celui existant entre le néant d’un espace vide et un Univers complet contenant des milliards de galaxies remplies d’étoiles, de planètes et de lunes. Voyez ce que Michael Denton écrit à propos de la probabilité que la vie naisse d’elle-même :

« Malgré sa taille incroyablement minuscule […] la plus petite des bactéries est en effet une véritable usine miniature dotée d’une puissante machinerie moléculaire, riche de milliers de pièces magnifiquement conçues ; ce système […] est beaucoup plus complexe que n’importe quelle machine fabriquée par l’homme et absolument sans équivalent dans le monde inorganique […] La complexité des types de cellules les plus simples que l’on connaisse est si grande qu’on ne peut pas admettre qu’un tel objet ait pu être assemblé soudainement par un événement fantastiquement improbable. Un tel phénomène équivaudrait à un miracle. »

Peu de gens comprennent à quel point la vie est complexe, mais à mesure que des athées et des évolutionnistes, titulaires d’un doctorat, découvrent cette vérité, est-il surprenant que beaucoup reconnaissaient en leur for intérieur que l’évolution est une escroquerie ? Beaucoup de gens trouvent plus facile de croire en une série de « miracles aléatoires » plutôt qu’en un Créateur intelligent qui gouvernerait notre vie. En voici la raison : « Car l’affection de la chair est inimitié contre Dieu, parce qu’elle ne se soumet pas à la loi de Dieu, et qu’elle ne le peut même pas » (Romains 8 :7) et c’est ainsi que les hommes « retiennent injustement la vérité captive » (Romains 1 :18).

La seule fois où le nom de Dieu est mentionné, c’est lorsque nous voulons L’accuser d’un terrible malheur. Saviez-vous que dans les polices d’assurance rédigées en anglais, l’expression Acts of God (les actes de Dieu) est communément employée pour désigner les événements de force majeure ? Ainsi, bien que les hommes rejettent Dieu, ils n’hésitent pas à Le blâmer lorsque cela les arrange. Les compagnies d’assurance dans les pays anglophones ont probablement choisi cette expression bien pratique pour désigner des événements qui sont hors de contrôle. Qui est donc responsable des catastrophes naturelles ?

La réponse semble simple, mais est-ce vraiment le cas ? Les catastrophes naturelles font-elles simplement partie de « l’ordre naturel des choses » ? Sont-elles le fruit du hasard ? Sont-elles provoquées par Dieu ? Sont-elles la conséquence des agissements de l’humanité, du changement climatique que celle-ci provoquerait, voire de conspirations gouvernementales ?

Chapitre 2
L’homme peut-il contrôler le climat ?

Les catastrophes naturelles existaient bien avant que des archives météorologiques ne soient tenues à jour. Les êtres humains ont appris à atténuer leurs effets désastreux grâce à des systèmes d’alerte et à des normes de construction plus strictes. Néanmoins, nous sommes bien minuscules lorsque nous devons affronter la rage des forces de la nature.

Dès le premier trimestre de l’année 2019, deux catastrophes météorologiques majeures ont frappé notre planète. En Australie, après une longue période de sécheresse, la pluie fut d’abord accueillie avec joie, mais l’espoir tourna à la tragédie :

« Après sept années de sécheresse, les pluies diluviennes qui se sont abattues sur la région du Queensland en Australie […] ont dévasté la faune et la flore locales. Les autorités estiment ainsi à plus de 500.000 le nombre de bovins tués par le déluge qui a déferlé sur ces terres […] Les fermiers chiffrent les dégâts à plus d’un milliard de dollars, selon CNN. “Les gens ont souffert de la sécheresse, ils ont survécu à des années et des années de sécheresse, et ils sont maintenant confrontés à un événement climatique sans précédent”, a déclaré la Première ministre du Queensland […] “Presque en une nuit, nous sommes passés de la sécheresse à des inondations sans précédent…” »3

À peine un mois plus tard, de l’autre côté du globe, la fonte des neiges et les pluies massives ont provoqué des inondations parmi les pires de l’histoire du Midwest américain. L’État du Nebraska, qui est très agricole, a été durement touché. 70% de ses comtés ont été déclarés zones de catastrophe naturelle. Le bétail fut piégé et de nombreuses terres arables étaient tellement gorgées d’eau qu’il n’y eut aucune plantation cette année-là. Les éleveurs et les agriculteurs, déjà sous pression, se sont demandé s’il ne fallait pas tout arrêter. Comme l’a dit un éleveur : « C’est peut-être un signe de Dieu nous disant de partir et de faire autre chose. »4

Les catastrophes naturelles peuvent changer le cours de l’Histoire et faire vaciller des nations. Dans les années 1930, les États-Unis connurent l’épisode du Dust Bowl, signifiant littéralement « Bassin de poussière », en référence à une série de tempêtes de poussière qui provoquèrent une catastrophe écologique et agricole. Cet événement provoqua la migration de familles entières de l’Oklahoma, du Texas et du Kansas, qui plièrent bagage pour aller chercher fortune en Californie. Lorsque nous sommes personnellement touchés par des catastrophes, celles-ci gravent des moments et des lieux dans notre esprit. Ainsi, ceux qui vivaient à la Nouvelle-Orléans ou le long de la côte du golfe du Mexique, en août 2005, ne pourront jamais oublier l’ouragan Katrina. Même lorsque l’ampleur de la catastrophe est comparativement moindre, ceux qui subissent la puissance destructrice de la nature sont souvent marqués à vie.

Les violents orages, les tornades et les ouragans (aussi appelés typhons ou cyclones selon la zone géographique où ils ont lieu) sont un problème constant dans certaines régions du monde. Les tempêtes de grêle endommagent les récoltes, les maisons et les automobiles. Les sécheresses entraînent des pertes de récoltes, des incendies destructeurs, des famines et des pertes de vies humaines. Les blizzards font des victimes et rendent la vie misérable à ceux qui sont pris au piège. Tous ces phénomènes, et bien d’autres encore, se produisent dans le monde entier de façon apparemment aléatoire. Les scientifiques peuvent expliquer la plupart de ces événements, ainsi que d’autres catastrophes naturelles, mais quelles sont les causes des phénomènes météorologiques imprévisibles et extrêmes ?

Selon certains amateurs de théories du complot, le gouvernement américain contrôlerait le climat par le biais de produits chimiques dispersés dans l’atmosphère. Un nombre surprenant de personnes pensent que certaines, voire la majorité, des catastrophes météorologiques seraient la conséquence des traînées chimiques (chemtrails) observées dans le ciel et dispersées à haute altitude par des avions gouvernementaux. Cette rumeur a commencé à se répandre en 1996 et elle continue à faire de nombreux adeptes, bien qu’elle ait été démentie par de nombreuses preuves, telles que d’anciennes photographies démontrant la présence de telles traînées de condensation, causées par des avions pendant la Deuxième Guerre mondiale, des décennies avant le début de cette théorie complotiste. Bien entendu, beaucoup de gens en déduiront que la conspiration remonte à plus loin qu’on ne le pensait. Il est plus difficile de faire tomber une conspiration que de transformer du plomb en or. Certaines personnes sont convaincues par ce qu’elles lisent sur Internet, quels que soient les faits. La Terre plate, vous connaissez ?

Il ne fait aucun doute que des tentatives de modification du climat ont eu lieu et sont encore en phase d’expérimentation. Des programmes pour « ensemencer les nuages » existent depuis le milieu des années 1940 et sont mis en œuvre par plusieurs pays, dont les États-Unis. Un succès célèbre a été enregistré en 2009, lorsque la province chinoise du Hebei eut recours à l’ensemencement des nuages pour tenter de mettre fin à une grave sécheresse. « Avant la tempête, les ingénieurs firent exploser dans le ciel plus de 400 bâtons d’iodure d’argent de la taille d’une cigarette. Un ingénieur en chef déclara à Reuters qu’il s’agissait d’une “procédure ayant rendu la neige beaucoup plus lourde”. »5 La neige produite par cet ensemencement fut la première précipitation dans la région depuis plus de trois mois.

Voici ce qu’Arlen Huggins, spécialiste de l’ensemencement des nuages à l’Institut de recherche sur le désert de Reno (Nevada), a répondu à une question concernant l’expérience chinoise :

« En règle générale, vous ne pouvez pas prendre en compte une seule tempête. Aurait-il neigé de toute façon ? Vous ne le savez pas […] Il est très difficile d’attribuer une tempête à l’ensemencement, à moins que le système nuageux soit incroyablement simple, comme du brouillard qui n’aurait aucune chance de se transformer en précipitation. Si vous observez des chutes de neige à ce moment-là, c’est une preuve évidente que vous avez réussi. »6

Les Émirats arabes unis, situés dans une des régions les plus arides de la planète, ont commencé à procéder régulièrement à l’ensemencement de nuages dès l’an 2000. En 2017, ils avaient réalisé 242 opérations d’ensemencement. En agissant sur les cumulus (les seuls nuages offrant à ces opérations une chance de réussite) avec un mélange de chlorure de potassium, de chlorure de sodium, de magnésium et de quelques autres produits chimiques, ils espéraient augmenter de 15 à 30% la quantité de précipitations en provenance d’un nuage individuel. Le gouvernement est convaincu de réussir à augmenter la quantité de pluie, mais admet qu’il est difficile de l’évaluer. Amar Aly Azeedi, du Centre national de météorologie des Émirats arabes unis, a expliqué : « Jusqu’à présent, il n’existe aucun moyen de mesurer le taux de réussite de chaque nuage [car] il n’y a pas deux nuages identiques. Par exemple, avant de voir le nuage, vous ne savez pas si la pluie va tomber d’elle-même ou non, ni en quelle quantité. »7

Le projet Stormfury fut une tentative des États-Unis de réduire la puissance des ouragans. Le gouvernement américain a commencé l’expérimentation en 1962. Bien qu’il ait semblé y avoir un certain succès au début, l’analyse ultérieure des résultats a démontré que ceux-ci étaient illusoires. Le projet fut abandonné en 1983.

Il est raisonnable de penser que les efforts humains ont modifié certaines tempêtes dans une faible mesure, mais nous sommes loin de pouvoir nous vanter d’être capables de contrôler le climat.

La question du changement climatique

Beaucoup de temps et de moyens sont désormais consacrés à la promotion de la théorie selon laquelle l’activité humaine réchauffe la planète, avec des conséquences désastreuses à l’horizon. Ceux d’entre nous qui ont connu les années 1970 se souviennent des cris d’alarme similaires concernant la catastrophe qui attendait l’humanité, mais il s’agissait alors d’un « refroidissement mondial » ! À l’époque, je vivais dans le Michigan et sept des neuf années que j’y ai passées furent plus froides que la normale. Il n’en fallait pas plus pour me convaincre. Cependant, il s’agit de preuves anecdotiques simplistes qui sont loin d’être scientifiques. En effet, le climat peut changer en raison de causes naturelles, et la plupart des preuves du réchauffement climatique d’origine humaine reposent sur des modèles informatiques et des simulations. Les conditions météorologiques sont complexes et dépendent de nombreux facteurs, tels que les cycles solaires et les éruptions volcaniques. Certains scientifiques estiment que ces facteurs contribuent davantage que les activités humaines aux variations de température à travers le monde. Au-delà de l’argumentaire, les modèles informatiques ne sont, en définitive, que des formes sophistiquées de spéculation.

Certains s’offusqueront peut-être à l’idée de qualifier le réchauffement climatique d’origine humaine de « théorie » plutôt que de « fait », mais le scandale du Climategate, qui éclata le 19 novembre 2009, a donné de solides arguments à ceux qui remettent en question les idées reçues sur le changement climatique. Une grande quantité d’emails et d’autres documents sensibles de l’unité de recherche climatique (CRU) de l’université d’East Anglia, en Angleterre, ont été divulgués au public, révélant des manipulations de données concernant la recherche sur le réchauffement climatique. Selon certains, cette manipulation équivaudrait à une fraude, bien qu’une telle conclusion soit naturellement contestée. L’importance de cette affaire est immense, car le CRU d’East Anglia promeut activement la théorie selon laquelle la planète se réchauffe, qu’une catastrophe se profile à l’horizon et que l’homme en est la cause. Cette fuite de données, appelée Climategate, a reçu beaucoup plus d’attention au Royaume-Uni qu’en Amérique du Nord, où la presse libérale l’a évitée, mais comme le montre le reportage suivant, publié dans le journal britannique The Telegraph, il ne s’agit pas d’une question sans importance :

« Nous parlons ici d’un petit groupe de scientifiques qui, depuis des années, a été la force la plus influente dans le mouvement tirant la sonnette d’alarme sur le réchauffement de la planète, notamment par le rôle qu’il joue au sein du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) des Nations Unies. Le professeur Philip Jones, directeur du CRU, est responsable des deux principaux ensembles de données utilisés par le GIEC pour rédiger ses rapports. Grâce à son lien avec le Centre Hadley, qui fait partie du Met Office britannique [service national de météorologie] et sélectionne la plupart des contributeurs scientifiques clés du GIEC, ses relevés de température globale sont les plus importants des quatre ensembles de données sur lesquels s’appuient le GIEC et divers gouvernements, notamment pour leurs prédictions annonçant que le monde se réchauffera à des niveaux catastrophiques, à moins que des milliers de milliards de dollars ne soient dépensés pour l’éviter. »8

Nous pouvons éviter le débat politique tout en reconnaissant des faits pertinents : le refroidissement mondial des années 1970 a été remplacé par le réchauffement mondial qui s’est transformé en un dérèglement climatique plus général afin de couvrir toutes les éventualités. Bien entendu, le climat change. La Terre a traversé des époques pendant lesquelles d’épaisses couches de glace recouvraient une grande partie de l’hémisphère nord. Les preuves sont là pour tous ceux qui veulent les vérifier. Ensuite, il y eut une période de réchauffement à l’époque médiévale. Selon certains scientifiques, les températures terrestres (du moins dans certaines régions) étaient de 1 à 2 °C plus élevées qu’au début du 20ème siècle, qui est considéré comme une période plus représentative.9

Négationnistes et fanatiques

Les partisans du réchauffement mondial ou du dérèglement climatique accusent généralement ceux qui sont en désaccord avec eux d’être des « négationnistes » du changement climatique. Or c’est souvent l’inverse qui est vrai. Beaucoup de ceux qui sont accusés d’être « négationnistes » croient que le climat change et passe par différents cycles, comme le montrent clairement les archives historiques écrites, les anneaux de croissance des arbres, les carottes de glace prélevées et bien d’autres sources. Ces individus remettent simplement en question la compréhension et l’interprétation populaires de ce qui se passe actuellement avec notre climat.

Il ne fait aucun doute que certains prennent au sérieux le réchauffement climatique d’origine humaine, à tel point qu’une équipe de chercheurs de l’université de Harvard prévoit une expérience visant à refroidir la Terre en diminuant l’impact du Soleil sur notre planète. En 2018, la revue scientifique Nature titrait : « La première expérience d’atténuation du rayonnement solaire permettra de tester un moyen de refroidir la Terre. » L’article indiquait ensuite que, début 2019, « les chercheurs prévoient de pulvériser dans la stratosphère des particules réfléchissant la lumière du Soleil, une approche qui pourrait finalement être utilisée pour abaisser rapidement la température de la planète […] L’idée est simple : pulvériser une grande quantité de particules dans la stratosphère pour qu’elles refroidissent la planète en réfléchissant une partie des rayons du Soleil dans l’espace. »10

L’expérience, chiffrée à 3 millions de dollars, prévoyait de pulvériser une très faible quantité de carbonate de calcium (la substance administrée contre les brûlures d’estomac) dans la stratosphère du sud-ouest des États-Unis. Cela devait permettre aux chercheurs d’observer la façon dont il allait se disperser et surveiller les autres effets. Mais jouer avec la nature n’est pas exempt de critiques. Selon la revue Nature, « les chercheurs ont grandement limité leurs travaux à des modèles informatiques. Ils craignent notamment que l’assombrissement du Soleil ne se retourne contre eux, ou du moins ne désavantage fortement certaines régions du monde, par exemple en privant des cultures de la lumière du Soleil et en modifiant le régime des pluies. »1

Il se peut que nous traversions une période de réchauffement climatique. Il est également possible que l’humanité en soit partiellement ou totalement responsable. Il se peut aussi que des forces politiques et financières soient à l’origine d’une vaste supercherie. Une telle « enquête » dépasserait le cadre de notre ouvrage. En revanche, il est possible de connaître avec certitude qui contrôle le climat. Peu importe à quel point l’homme altère le climat ou provoque des changements météorologiques, cette brochure montrera qu’il existe une autre source possédant un pouvoir infiniment plus grand, capable d’influer sur les forces de la nature.

Chapitre 3
La puissance de la nature

Une des pires tragédies de l’histoire de l’humanité eut lieu à l’aube du 21ème siècle. Le 26 décembre 2004, un séisme sous-marin, d’une magnitude comprise entre 9,1 et 9,3 sur l’échelle de Richter, eut lieu au large des côtes de Sumatra. Selon les estimations, environ 225.000 personnes sont mortes suite au tsunami qui s’est propagé sur le pourtour de l’océan Indien.

Le 11 mars 2011, un séisme d’une magnitude de 9,0 eut lieu au large des côtes japonaises, provoquant un autre tsunami aux effets dévastateurs. Les pertes en vies humaines furent moindres que celles du tsunami dans l’océan Indien, mais elles restèrent tout de même très élevées. Plus de 15.000 personnes trouvèrent la mort et 2.500 sont toujours portées disparues. Les pertes matérielles, dont la destruction de la centrale nucléaire de Fukushima, furent estimées à 199 milliards de dollars. En 2017, 50.000 Japonais vivaient encore dans des logements temporaires.

Notre planète est très différente de toutes les autres que nous connaissons. Considérez sa beauté et sa diversité, ses montagnes et ses vallées, ses déserts, ses marécages, ses régions polaires, ses îles, ses rivières et ses lacs. Les vastes océans régulent les températures en réchauffant et en refroidissant le climat. Le Gulf Stream apporte de l’eau chaude le long de la côte est de l’Amérique du Nord, avant de se disperser à travers l’Atlantique jusqu’au Royaume-Uni et au nord-ouest de l’Europe. Des milliers de tonnes de sable désertique, riche en nutriments, traversent l’océan Atlantique depuis l’Afrique et alimentent les forêts tropicales d’Amérique du Sud. Le cycle de l’oxygène et du dioxyde de carbone constitue un équilibre délicat nécessaire pour maintenir en vie la faune et la flore. Les plantes produisent de l’oxygène et les animaux rejettent du dioxyde de carbone, chacun ayant besoin de l’autre. Un excès ou une carence de l’un ou de l’autre finirait par mettre fin à la vie telle que nous la connaissons. Heureusement, notre atmosphère maintient, de manière étonnante, un taux constant d’oxygène établi à 20,95%. Oui, nous vivons sur une planète remarquable, bien plus complexe que nous pourrions l’imaginer de prime abord.

La complexité, la beauté, la perfection et l’équilibre sont omniprésents. Cela devrait amener tout esprit curieux à se demander s’il s’agit du résultat d’un hasard providentiel ou d’une conception réfléchie. Comme nous l’avons indiqué en introduction, lorsque nous examinons les preuves, seul un insensé pourrait conclure que notre monde est le fruit du hasard. Il a été conçu par un Être suprême. Il serait donc logique que cet Être ait quelque chose à voir avec ce que nous appelons « les forces de la nature ». Cela signifie-t-il que toutes les perturbations météorologiques et les catastrophes naturelles seraient directement causées par cet Être ? Chaque désastre serait-il un « acte de Dieu » ?

Un monde puissant et dynamique

Nous vivons sur une planète dynamique. De nombreux facteurs complexes contribuent à créer un monde aux conditions météorologiques changeantes et parfois aléatoires. Les orages peuvent être effrayants, mais ils ont leur utilité. Ils fournissent l’eau nécessaire à l’agriculture, en particulier pendant les mois chauds de l’été (dans l’hémisphère nord). Ils purifient l’air, répandent les semences et élaguent naturellement les arbres. Environ 20% des composés azotés nécessaires à la croissance des plantes sont le résultat direct de la foudre.

Les ouragans, aussi appelés cyclones ou typhons selon la zone géographique où ils se produisent, déplacent l’air chaud des tropiques vers des latitudes plus fraîches, modérant ainsi les températures aux deux endroits. La neige est parfois gênante, mais elle constitue une couverture protégeant le sol et les cultures, comme le blé lorsqu’il est semé avant l’hiver. Quel enfant n’a pas été impressionné en voyant la neige pour la première fois ? Elle transforme des paysages banals en des lieux de toute beauté et en aires de jeu pour les enfants comme pour les adultes.

Certains séismes contribuent à la formation de montagnes, au même titre que les volcans. Hawaï et les îles du Pacifique Sud sont des destinations touristiques très populaires. Ces magnifiques îles volcaniques font l’objet de chansons et de comédies musicales. Mais, comme nous le savons, les volcans peuvent être très dangereux pour ceux qui vivent à proximité. En 79 apr. J.-C., des milliers de personnes périrent à Pompéi et dans ses environs lors de l’éruption du Vésuve.

Le 18 mai 1980, 57 personnes sont mortes lors de l’éruption du mont Saint Helens. Songez aux ravages causés par cet événement :

« Un couple est mort alors qu’il observait l’éruption à 40 km de la montagne. Les décès furent causés par la chaleur, par l’ensevelissement sous l’avalanche de débris ou par la suffocation lors de l’inhalation des cendres qui retombaient […] À 315 °C, des gaz brûlants et des morceaux pulvérisés de la montagne furent projetés vers le nord et dévalèrent la pente à une vitesse d’au moins 480 km/h […] Moins de 5 minutes après l’éruption, la détonation s’est répercutée à une distance de 29 à 37 km de la montagne, détruisant la quasi-totalité de la végétation. Les arbres, principalement des pins de Douglas, hauts de 60 m, furent dépouillés de leurs branches et de leur écorce, et mis à terre comme des cure-dents. Certains arbres anciens ont été entièrement déracinés et projetés par-dessus une crête haute de 460 m […] En quelques instants, le mont Saint Helens passa de la cinquième (2950 m) à la trentième (2549 m) montagne la plus haute de l’État de Washington. Le versant sud de la montagne perdit 401 m d’altitude et le versant nord environ 880 m. Le volcan laissa un cratère de plus de 1,5 km² de superficie […] Plus de 1500 km d’autoroutes et de routes nationales durent être fermées, parfois pendant plusieurs mois. À elles seules, les réparations des autoroutes se chiffrent en centaines de millions de dollars. »2

Comme ce fut jadis le cas pour le Vésuve, des signes avant-coureurs avaient annoncé la catastrophe imminente. Le flanc nord du mont Saint Helens commença à présenter un renflement d’environ 90 m qui augmentait de 1,5 à 1,8 m par jour. Des ordres d’évacuation furent lancés, mais comme c’est souvent le cas, beaucoup de gens n’en tinrent pas compte : « L’homme prudent voit le mal et se cache ; les simples avancent et sont punis » (Proverbes 27 :12).

Il est possible de minimiser certaines conséquences des intempéries en évitant les zones basses et côtières sujettes aux inondations. Peu d’endroits sur la Terre sont totalement exempts de danger, mais nous avons la responsabilité de choisir sagement l’endroit où nous construisons et la manière dont nous le faisons, en tenant compte des risques potentiels dans cette région. Les structures peuvent être construites pour résister aux vents violents et aux séismes. Il y a souvent des signes avant-coureurs indiquant lorsqu’il est temps de déménager vers un endroit plus sûr. Les « êtres intelligents » autoproclamés que nous sommes devraient être capables de comprendre certaines de ces choses !

En fait, les effets destructeurs de nombreuses catastrophes naturelles auraient pu être atténués, voire totalement évités, grâce à une planification intelligente. Il n’est pas judicieux de construire en zone inondable. Certes, construire sur le sable d’une plage peut offrir une vue magnifique, mais cela implique aussi un risque prévisible. Il n’a pas fallu attendre le 21ème siècle pour apprendre cette leçon. Il y a 2000 ans, les gens savaient que construire une maison sur le sable était une décision insensée (Matthieu 7 :26-27).

Construire une ville sur le flanc d’un volcan présente certains avantages. L’eau courante provenant de la montagne et le port naturel situé à proximité de Pompéi ont contribué à en faire une cité très prospère, mais cela comportait un risque connu. En outre, des signes avant-coureurs montrèrent que la montagne était sur le point d’exploser. Certains se sont enfuis, mais ceux qui ne l’ont pas fait ont payé le prix fort. Lorsque l’éruption s’est déclenchée, la destruction fut rapide. Des cendres épaisses et étouffantes sont tombées pendant 18 heures avant que le cône ne s’effondre et crée un mur de boue dévalant la pente à plus de 150 km/h. Selon les estimations, entre 10.000 et 25.000 personnes ont été ensevelies là où elles se trouvaient, figées dans le temps.

Pourtant, comme nous l’avons noté, le monde qui nous entoure possède clairement un concepteur, un architecte et un ingénieur ! N’a-t-Il pas prévu un but pour nous ? Pourquoi permet-Il que de telles calamités s’abattent sur Sa création ? Peut-Il empêcher ces catastrophes ? Les provoque-t-Il parfois ? Et nous aurait-Il fourni les réponses d’une manière ou d’une autre ?

Oui, Il l’a fait ! Et ce qu’Il nous a révélé devrait attirer notre attention.

Chapitre 4
Le Dieu de la nature

La Bible est unique parmi tous les « livres saints » jamais écrits. Il n’existe aucun autre ouvrage comparable. Une quarantaine d’auteurs l’ont écrite sur une période de 1500 ans et sur un territoire s’étalant sur près de 2500 km, de l’Irak à l’Italie. Elle contient des récits historiques, des généalogies, de la poésie, de la prose, des proverbes, des chants et des déclarations prophétiques.

L’exactitude de ses prophéties, qui représentent entre un quart et un tiers de son contenu, est remarquable. Certaines prophéties simples à comprendre se sont déjà accomplies il y a plusieurs millénaires. D’autres s’accomplissent en ce moment même et d’autres encore s’accompliront à l’approche de la fin des temps.

La cohérence du message de la Bible est également remarquable. Une simple comparaison entre le premier et le dernier livre illustre ce point. La Companion Bible énumère plus de vingt thèmes communs dans les livres de la Genèse et de l’Apocalypse. Pourtant, ces livres ont été écrits par deux hommes différents, vivant à 15 siècles d’écart, issus de cultures très différentes et n’écrivant pas dans la même langue.

Nous devrions faire attention à ce que ce livre remarquable déclare à propos des catastrophes naturelles. Ceux qui n’ont jamais lu la Bible pourraient être surpris d’apprendre qu’elle parle des conditions météorologiques et des catastrophes apparemment naturelles dans ses pages. Selon ce livre, notre avenir proche sera bien affecté par des catastrophes météorologiques, des séismes, des éruptions volcaniques, voire des astéroïdes !

Un Dieu qui se sert de la nature

La plupart des chrétiens ont entendu parler de l’arche de Noé qui lui permit de survivre à un déluge catastrophique. Même ceux qui considèrent ce récit comme un conte ou une légende sont généralement familiers avec cette histoire. Il y a même eu un film à ce sujet. Malheureusement, il représentait une corruption terrible du récit original ! Ce déluge mondial a-t-il véritablement existé ?  Pourrait-il se produire à nouveau ? Même les pluies torrentielles les plus violentes, qui durèrent 40 jours sans discontinuer, auraient difficilement pu recouvrir des montagnes de taille moyenne. Pour cette raison et d’autres encore, de nombreuses personnes aujourd’hui, y compris parmi les chrétiens, considèrent qu’un déluge universel est trop extraordinaire pour y croire. Cependant, une lecture attentive des Écritures révèle que l’histoire est plus complexe que la plupart des gens ne le pensent.

Selon la Bible, le déluge fut causé non seulement par la pluie, mais aussi par des perturbations géologiques. « L’an six cent de la vie de Noé, le second mois, le dix-septième jour du mois, en ce jour-là toutes les sources du grand abîme jaillirent, et les écluses des cieux s’ouvrirent » (Genèse 7 :11). Il ne s’agissait pas seulement d’une pluie torrentielle. Quelque chose de spectaculaire se produisit. L’eau venait à la fois d’en haut et d’en bas.

Certains pensent que l’atmosphère a changé et qu’à l’origine, il y avait peut-être des réservoirs d’eau beaucoup plus importants, dans la stratosphère, qui tombaient sous forme de pluie. Si tel est le cas, davantage de radiations auraient pénétré l’atmosphère après le déluge, réduisant ainsi la durée de vie. Cette spéculation interpelle car la Bible rapporte effectivement qu’avant le déluge, les hommes vivaient jusqu’à 900 ans, mais qu’après, l’espérance de vie s’est progressivement établie autour de 70 à 80 ans (Psaume 90 :10). Personne ne connaît avec certitude la raison scientifique d’un tel changement, aussi ne pouvons-nous que spéculer à ce sujet.

Ce déluge fut-il provoqué par Dieu ? Ou s’agissait-il d’un phénomène naturel, bien que mystérieux ? S’il s’agit d’un acte délibéré de Dieu, quelle en était la raison ? Pourquoi Dieu aurait-Il provoqué une telle destruction ? La Bible nous donne la réponse et nous aide à comprendre pourquoi de nombreuses catastrophes ont lieu : la plupart d’entre elles sont causées par les péchés de l’humanité. « L’Éternel vit que la méchanceté des hommes était grande sur la terre, et que toutes les pensées de leur cœur se portaient chaque jour uniquement vers le mal […] La terre était corrompue devant Dieu, la terre était pleine de violence » (Genèse 6 :5, 11). Ce déluge fut effectivement provoqué par Dieu.

La Bible nous dit que l’état du monde sera le même à la fin des temps qu’à l’époque de Noé. Lorsque les disciples de Jésus Lui demandèrent : « Quel sera le signe de ton avènement et de la fin du monde ? » (Matthieu 24 :3), Il mentionna un signe très spécifique dans Sa réponse détaillée : « Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même à l’avènement du Fils de l’homme » (verset 37).

Malheureusement, nous ne sommes pas loin de cette époque ! Toutes les pensées des êtres humains commencent à être tournées vers le mal ; la Terre est corrompue et remplie de violence ! Songez aux divertissements populaires. Si les scènes de sexe et de violence étaient supprimées, la plupart des scénaristes seraient au chômage. Il est difficile de trouver un livre dont le langage et le contenu soient « propres ». Même la musique encourage l’exploitation des femmes et la violence contre toute forme d’autorité.

L’adultère et la fornication (c.-à-d. les relations sexuelles avant le mariage) sont monnaie courante. La politesse a disparu du discours public. Le mariage entre personnes de même sexe est accepté et l’acceptation du transgendérisme est inculquée aux enfants dès l’école primaire ! L’avortement provoque l’assassinat de millions d’innocents sous prétexte que « la femme a le droit de choisir ». Qu’en est-il du choix du bébé ? Début 2019, les législateurs de l’État de New York ont littéralement célébré l’adoption d’une loi autorisant le meurtre de bébés à tout moment, jusqu’aux derniers instants précédant leur naissance. Nous jouons avec le feu et, comme nous le verrons, une catastrophe se profile à l’horizon.

L’Histoire est façonnée par des catastrophes

Le livre de la Genèse révèle d’autres interventions divines ayant eu un impact direct sur les conditions météorologiques. Dieu avait manifestement un plan en tête pour l’arrière-petit-fils d’Abraham. À l’âge de 17 ans, Joseph fut vendu par ses frères à une caravane qui se rendait en Égypte, où il finit par être emprisonné sur la base d’accusations forgées de toutes pièces par une femme vexée et vindicative. Mais, par une série d’événements que vous pourrez lire dans le livre de la Genèse, Joseph attira l’attention de Pharaon, après que ce dernier eut été très troublé par deux songes exceptionnellement réalistes. Voici ce qu’il vit dans le premier :

« Pharaon dit alors à Joseph : Dans mon songe, voici, je me tenais sur le bord du fleuve. Et voici, sept vaches grasses de chair et belles d’apparence montèrent hors du fleuve, et se mirent à paître dans la prairie. Sept autres vaches montèrent derrière elles, maigres, fort laides d’apparence, et décharnées : je n’en ai point vu d’aussi laides dans tout le pays d’Égypte. Les vaches décharnées et laides mangèrent les sept premières vaches qui étaient grasses. Elles les engloutirent dans leur ventre, sans qu’on s’aperçoive qu’elles y étaient entrées ; et leur apparence était laide comme auparavant. Et je m’éveillai » (Genèse 41 :17-21).

Le deuxième songe était similaire, mais il s’agissait à présent des récoltes de céréales. Voici comment Pharaon le décrivit :

« Je vis encore en songe sept épis pleins et beaux, qui montèrent sur une même tige. Et sept épis vides, maigres, brûlés par le vent d’orient, poussèrent après eux. Les épis maigres engloutirent les sept beaux épis. Je l’ai dit aux magiciens, mais personne ne m’a donné l’explication » (Genèse 41 :22-24).

Pharaon avait entendu dire que Joseph pouvait interpréter les songes et il lui demanda de les expliquer. Joseph répondit que c’était Dieu qui lui avait donné cette capacité et il expliqua à Pharaon que le Tout-Puissant utilisait le songe pour l’avertir de ce qu’Il était sur le point d’accomplir : il y aurait sept années de récoltes abondantes en Égypte, suivies de sept années de grande famine (Genèse 41 :25-32). Cela se déroula exactement comme Joseph l’avait prédit. Dieu utilisa à la fois un climat idéal, suivi d’une sécheresse causant une famine, pour accomplir Son plan remarquable. D’autres auraient pu penser qu’il s’agissait d’événements aléatoires et fortuits. Ce n’était pas le cas. Dieu était directement à la manœuvre pour modifier le climat.

L’alternance des sept années d’abondance et des sept années de famine permit l’émouvante réunion de la famille de Joseph en Égypte, où elle resta et s’agrandit pendant plus de 200 ans. Au fil du temps, sous le règne d’un autre Pharaon, ils devinrent esclaves des Égyptiens. Lorsque Dieu jugea que le moment était venu, Il les fit sortir d’Égypte et les emmena dans le pays que nous connaissons aujourd’hui sous le nom d’Israël. Mais comment fit-Il cela ?

Le livre de l’Exode rapporte une succession de dix catastrophes surnaturelles. Certaines d’entre elles étaient directement ou indirectement liées au climat. Voyez les paroles de l’Éternel que Moïse annonça à Pharaon avant la septième plaie : « Voici, je ferai pleuvoir demain, à cette heure, une grêle tellement forte, qu’il n’y en a point eu de semblable en Égypte depuis le jour où elle a été fondée jusqu’à présent » (Exode 9 :18). Cette catastrophe entraîna la mort d’un grand nombre d’hommes et d’animaux. Tous ceux qui étaient à l’extérieur périrent. Il s’agit là aussi d’un événement causé directement par Dieu.

La fin de Sodome et Gomorrhe

La Bible rapporte la destruction qui s’abattit sur les villes antiques de Sodome et Gomorrhe. À l’instar de Pompéi, cette région était riche et sexuellement pervertie, à tel point que Dieu la détruisit. Sa patience a des limites. Cela ne devrait pas nous échapper. Lorsqu’une population atteint un certain niveau de corruption, Dieu déclare : « Trop, c’est trop ! » C’est ce qui provoqua le déluge à l’époque de Noé. Comme nous l’avons déjà lu, « l’Éternel vit que la méchanceté des hommes était grande sur la terre, et que toutes les pensées de leur cœur se portaient chaque jour uniquement vers le mal » (Genèse 6 :5).

Les villes de Sodome et Gomorrhe étaient tout aussi corrompues. La Bible nous révèle que Dieu les aurait épargnées s’Il y avait trouvé ne serait-ce que dix justes (Genèse 18 :23-32). Malheureusement, ce n’était même pas le cas. Lorsque le juste Lot hébergea deux étrangers pour la nuit, des hommes de la ville allèrent jusqu’à tenter d’entrer dans sa maison pour les violer, montrant ainsi la corruption abjecte de la population. Le seul recours pour Lot (et trois membres de sa famille) était de fuir l’enceinte de la cité avant que Dieu ne la détruise.

Certains pensent qu’un météore a explosé au-dessus de la ville, comprimant l’air, le chauffant ainsi à une température élevée et faisant pleuvoir des particules enflammées sur les villes. Les archéologues peuvent débattre du mécanisme exact par lequel Dieu a détruit ces villes, mais la Bible révèle que « l’Éternel fit pleuvoir du ciel sur Sodome et sur Gomorrhe du soufre et du feu, de par l’Éternel. Il détruisit ces villes, toute la plaine et tous les habitants des villes, et les plantes de la terre » (Genèse 19 :24-25). Dans tous les cas de figure, il s’agit bien d’un autre acte causé directement par Dieu.

Nous pourrions nous demander si la destruction de Pompéi n’est pas également le résultat d’un jugement divin, car cette ville est connue pour avoir été l’une des plus licencieuses de l’Antiquité. Les fouilles ont révélé qu’il y avait au moins 26 maisons de prostitution et, pendant plusieurs décennies, le Musée archéologique national de Naples ferma certaines salles au public en raison de leur nature sexuellement explicite. Aujourd’hui encore, les jeunes de moins de 14 ans doivent être accompagnés d’un adulte pour être autorisés à entrer dans cette section du musée, justement appelée « Cabinet secret ».

Un contrôle suprême

Nous constatons que c’est bien Dieu qui contrôle en fin de compte tout ce qui se passe sur notre planète.

Pourtant, les désastres frappent non seulement des personnes manifestement méchantes, mais aussi des innocents. La destruction causée par les catastrophes naturelles semble parfois aveugle. Nous pourrions nous demander pourquoi Dieu permet que des personnes apparemment innocentes soient blessées ou meurent dans des catastrophes inattendues. Nous pourrions être tentés de penser que Dieu est cruel et injuste. Si c’est notre cas, cela vient peut-être du fait que nous ne comprenons pas la situation dans son ensemble.

Comment le monde est-il devenu ce qu’il est ? Nous répondrons à cette question dans le prochain chapitre.

Chapitre 5
Notre passé explique notre présent

Lorsque nous considérons notre expérience sur la Terre, des questions se posent naturellement. Pourquoi Dieu a-t-Il créé une planète si dangereuse – tremblements de terre, tsunamis, sécheresses, inondations, tornades, typhons ? Et n’oublions pas les gouffres qui peuvent s’ouvrir soudainement, détruisant des biens et emportant des vies. Un Dieu d’amour ne pourrait-Il pas créer un endroit plus sûr pour l’homme ? La survie sur notre Terre est-elle laissée au hasard ?

Depuis le début, l’humanité s’est moquée de Dieu. Nos tout premiers parents nous ont mis sur la mauvaise voie, puis nous avons suivi cette même direction de plein gré, individuellement et collectivement. Dieu plaça Adam et Ève dans un magnifique jardin comportant des arbres fruitiers de toutes sortes. Ils avaient accès à tous ces arbres, sauf un. Or c’est celui-là qu’ils choisirent. En réalité, ce n’était pas le fruit en lui-même qui importait, mais ce qu’il représentait. En prenant ce qui était interdit, Adam et Ève déclarèrent leur indépendance vis-à-vis de Dieu. Ils Lui ont dit : « Laisse-nous tranquilles. Nous voulons déterminer nous-mêmes ce qui est bien et ce qui est mal. »

Par conséquent, ils furent expulsés du jardin pour avoir voulu suivre leurs propres désirs. Ils reçurent la « liberté » de vivre par eux-mêmes : une voie qui leur apporta de nombreuses leçons douloureuses. Dieu n’allait plus intervenir automatiquement en leur faveur lorsque des problèmes surgiraient sous leurs pieds ou dans les cieux. Notez ce que Dieu dit à l’homme à cause de sa désobéissance : « Le sol sera maudit à cause de toi. C’est à force de peine que tu en tireras ta nourriture tous les jours de ta vie, il te produira des épines et des ronces, et tu mangeras de l’herbe des champs. C’est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière » (Genèse 3 :17-19). Juste avant, Dieu déclara aussi à la femme : « J’augmenterai la souffrance de tes grossesses, tu enfanteras avec douleur, et tes désirs se porteront vers ton mari, mais il dominera sur toi » (verset 16).

Il y a un certain symbolisme dans ces malédictions. Lorsque Dieu parle de la femme qui conçoit et enfante dans la douleur, Il fait référence non seulement à la douleur physique de l’accouchement, mais aussi à la douleur qu’elle éprouvera de donner naissance à des enfants dans un monde coupé de Dieu. Combien il est douloureux pour un parent, en particulier pour une mère, de voir un enfant mourir prématurément à cause d’une vie dissolue. Pourtant, nous continuons à vouloir faire ce que nous désirons. Nous pensons que nous savons mieux que Dieu. Les résultats sont la toxicomanie, les maladies sexuelles, les foyers brisés et bien d’autres drames. En outre, Dieu a cessé de bénir automatiquement notre monde physique. Les « épines » et les « ronces » décrivent bien davantage que les appendices piquants de ces buissons.

Ce monde est le résultat de nos actions

Comprendre le début de la civilisation humaine explique pourquoi le monde est ce qu’il est aujourd’hui.

Dieu pourrait-Il arrêter les catastrophes naturelles ? Pourrait-Il donner des avertissements adéquats afin que les gens puissent s’éloigner lorsqu’Il fait émerger une île ou apparaître une nouvelle montagne ? Pourrait-Il diriger le vent pour qu’il s’éloigne de Ses enfants ? Bien sûr qu’Il peut faire tout cela ! Qui a créé la Terre sous nos pieds ? Qui a créé la loi de la gravitation, l’interaction forte et l’interaction faible ? Le Dieu qui a créé l’Univers et la vie sur cette planète ne pourrait-​Il pas nous protéger ? Les scientifiques savent que notre Univers n’a pas toujours existé. Comment est-il donc apparu ? Nous sommes si arrogants que nous en concluons que c’est le fruit du hasard ; et Dieu permettrait donc d’exister dans un monde soumis aux aléas de la vie. Les catastrophes que « le temps et le hasard » nous infligent devraient nous faire réfléchir.

Après avoir ignoré Dieu pendant des années, voire des décennies, beaucoup de gens se tournent soudainement vers Lui lorsqu’un malheur les atteint. Certains athées croient sincèrement et profondément que Dieu n’existe pas. Mais beaucoup de ceux qui pensent que Dieu pourrait peut-être exister se mettent à prier lorsque la terre tremble violemment sous leurs pieds. Combien de personnes se mettent à implorer Dieu lorsqu’une tornade détruit leur maison et que des débris s’écrasent autour d’eux ? Combien de marins « reviennent » soudainement à la religion lorsqu’un ouragan menace de faire chavirer leur navire ?

L’extrait du psaume suivant explique les émotions que nous ressentons lorsque nous sommes confrontés à des forces effrayantes qui échappent à notre contrôle :

« Ceux qui étaient descendus sur la mer dans des navires, et qui travaillaient sur les grandes eaux, ceux-là virent les œuvres de l’Éternel […] Il dit, et il fit souffler la tempête, qui souleva les flots de la mer. Ils montaient vers les cieux, ils descendaient dans l’abîme ; leur âme était éperdue en face du danger ; saisis de vertige, ils chancelaient comme un homme ivre, et toute leur habileté était anéantie. Dans leur détresse, ils crièrent à l’Éternel, et il les délivra de leurs angoisses ; il arrêta la tempête, ramena le calme, et les ondes se turent. Ils se réjouirent de ce qu’elles s’étaient apaisées, et l’Éternel les conduisit au port désiré. Qu’ils louent l’Éternel pour sa bonté, et pour ses merveilles en faveur des fils de l’homme ! » (Psaume 107 :23-31).

Oui, nous appelons à l’aide quand les vagues rugissent, quand les vents soufflent avec fracas, quand le sol tremble violemment sous nos pieds, quand nous sommes bloqués dans le blizzard. Mais que faisons-nous lorsque le sol cesse de trembler et que les vents se calment ? Combien de gens promettent à Dieu de changer leur mode vie, mais oublient leur promesse dès que le calme revient ?

Le Psaume 107 que nous venons de lire n’indique pas que Dieu provoque toutes les tempêtes et calme tous les vents. Il met ces forces en mouvement et celles-ci nous rappellent que nous avons besoin de Lui. Cependant, comme nous l’avons déjà vu, Il intervient parfois de manière plus directe pour mettre en œuvre Son plan.

Salomon écrivit que « l’homme ne connaît pas non plus son heure, pareil aux poissons qui sont pris au filet fatal, et aux oiseaux qui sont pris au piège ; comme eux, les fils de l’homme sont enlacés au temps du malheur, lorsqu’il tombe sur eux tout à coup » (Ecclésiaste 9 :12). Quelle tristesse ! Il n’était pas nécessaire qu’il en soit ainsi et il n’en sera pas toujours ainsi, mais n’allons pas trop vite.

Dieu nous a créés, a donné la vie à chacun d’entre nous individuellement et nous a bénis en nous donnant une magnifique planète sur laquelle vivre. Il nous a donné de sages instructions sur la manière de mener une vie abondante et réussie. Il nous a aussi enseigné comment vivre en harmonie les uns avec les autres. Il est tout à fait capable de nous écarter du danger, mais nous pensons que nous savons mieux que Lui, sans réaliser que nos mauvaises décisions ont un prix. Dieu a exprimé cela en termes très simples : « J’en prends aujourd’hui à témoin contre vous le ciel et la terre : j’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité » (Deutéronome 30 :19).

Nous choisissons de nous débrouiller seuls, sans Dieu. Nous L’implorons uniquement lorsque nous sommes en difficulté. Ce n’est pas vrai pour tout le monde, mais une grande partie de l’humanité agit ainsi. Même ceux d’entre nous qui servent et adorent Dieu sont imparfaits. C’est pourquoi nous traversons des malheurs et des souffrances au cours de notre existence. C’est aussi la raison pour laquelle nous avons des « catastrophes naturelles ». De tels événements peuvent nous enseigner des leçons si nous sommes disposés à les apprendre. La terre qui tremble sous nos pieds, les coups de tonnerre dans nos oreilles et les vents violents nous enseignent que nous ne contrôlons pas tout. Au moins pour un instant, nous prenons conscience que nous avons besoin de notre Créateur.

Les catastrophes naturelles qui frappent à l’improviste, les blessures et les meurtrissures sont les conséquences d’avoir choisi le fruit défendu. Lorsqu’une société, voire l’humanité dans son ensemble, devient complètement corrompue, Dieu utilise ces forces « naturelles » ou les laisse agir afin de nous réveiller. Dans certaines circonstances, il s’agit uniquement de pertes matérielles, mais parfois la mort d’un individu a pour but d’enseigner les conséquences d’un monde sans Dieu.

Des actes du diable ?

Dans l’absolu, Dieu est le responsable suprême des événements « naturels » survenant sur la Terre. Il l’a créée pour qu’elle soit la planète dynamique, variée et belle que nous connaissons. Comme nous l’avons déjà vu, de temps à autre, Il intervient directement dans le monde naturel pour accomplir Ses objectifs, mais nous devons aussi mentionner un autre facteur qui n’a pas encore été pris en compte.

Le livre de Job est un des plus fascinants de la Bible. Il raconte l’histoire de la souffrance d’un homme juste, tout en nous donnant un aperçu du monde invisible dont les gens refusent souvent de reconnaître la réalité. Dieu aimait Job, mais ce dernier devait résoudre et surmonter un problème spécifique dans sa vie. Nous lisons que l’adversaire, Satan le diable, se présenta devant Dieu qui lui tendit un piège avec cette question : « As-tu remarqué mon serviteur Job ? Il n’y a personne comme lui sur la terre ; c’est un homme intègre et droit, craignant Dieu, et se détournant du mal » (Job 1 :8). Le diable mordit à l’hameçon et, sans le vouloir, aida Dieu à amener Job à se voir sous un jour nouveau.

Satan répondit que Job n’avait obéi à Dieu qu’en raison de la protection qu’Il avait prodiguée à Son serviteur, puis il Lui lança un défi : « Mais étends ta main, touche à tout ce qui lui appartient, et je suis sûr qu’il te maudit en face » (verset 11). Dieu donna alors au diable la permission d’affliger Job, mais Il lui fixa des limites à ne pas franchir. Le résultat fut une succession rapide de catastrophes. L’une d’elles fut « un grand vent » qui provoqua l’effondrement de la maison du fils aîné de Job, tuant les enfants de ce dernier (verset 19). Dieu aurait pu l’empêcher, mais Il choisit de ne pas le faire. Il permit au destructeur de provoquer ce malheur contre Job, car Il avait un plus grand dessein pour Son serviteur. Nous pourrions qualifier cela d’un « acte du diable ». Mais, en fin de compte, c’est Dieu qui lui donna Son autorisation.

Ce récit ne doit pas être balayé du revers de la main. Un esprit maléfique est à l’œuvre dans ce monde et il est sans aucun doute responsable de certaines, voire de nombreuses, catastrophes dites naturelles. Après tout, Jésus le qualifia de « prince de ce monde » (Jean 12 :31 ; 14 :30 ; 16 :11) et l’apôtre Paul de « dieu de ce siècle » (2 Corinthiens 4 :4). Paul le décrivit également comme « le prince de la puissance de l’air, de l’esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion » (Éphésiens 2 :2).

Au départ, le puissant chérubin Lucifer avait reçu un trône et la mission de diriger la Terre. Cela se déroula dans un passé très lointain, mais il n’était pas satisfait de cette position. Se croyant plus sage que Dieu Lui-même, il voulut s’emparer de l’autorité suprême et il essaya de faire tomber Dieu de Son trône céleste, mais il fut rejeté sur la Terre (Ésaïe 14 :12-15). Depuis lors, il est ici-bas et il y restera en tant que « dieu de ce siècle », jusqu’au moment où il sera mis à l’écart pendant 1000 ans et ne pourra plus influencer l’humanité (Apocalypse 20 :1-3). Après cela, il sera autorisé à tester les gens pour la dernière fois, pendant une courte période, avant d’être banni pour l’éternité. Dieu laisse Satan ici-bas dans un but précis. Il permet à cet être spirituel de nous tester pour voir quel mode de vie nous préférons. Il veut savoir ce qu’il y a dans nos cœurs.

Le nom de Lucifer (porteur de lumière) fut changé en Satan (adversaire) ou diable (accusateur). Nous lisons dans Apocalypse 9 :11 qu’il est « nommé en hébreu Abaddon, et en grec Apollyon ». Ces deux mots signifient destructeur. Satan est un destructeur ! Il a détruit la famille et les biens de Job lorsque Dieu lui en donna l’occasion. Dieu utilisa Satan pour aider Job à apprendre une leçon importante. Bien que Satan ait apporté de la destruction, le Dieu céleste contrôlait toute la situation. Satan ne pouvait pas aller au-delà des limites fixées.

Ces faits historiques expliquent notre passé. Qu’en est-il de l’avenir ? Puisque Dieu contrôle tout et qu’Il se sert du climat et des catastrophes naturelles pour parvenir à Ses fins dans le monde, à quoi pouvons-nous nous attendre dans les années à venir ? Nous avons vu que l’humanité semble déterminée à suivre sa propre voie, n’ayant pas fait grand-chose depuis le jardin d’Éden pour revenir à son Créateur. Qu’est-ce que la rébellion permanente de l’humanité présage pour notre avenir ?

La Bible révèle les réponses en détail et nous les examinons au chapitre suivant.

Chapitre 6
La prophétie révèle notre avenir

Les exemples bibliques d’interventions divines sur le climat ne doivent pas être considérés comme des mythes, ni comme de l’histoire ancienne qui ne serait plus pertinente pour le monde actuel. La Bible donne des avertissements concernant le lien entre notre comportement et les effets du climat. Avant même que les Israélites n’entrent dans la Terre promise, Dieu leur expliqua que le climat serait clément s’ils Lui obéissaient : « Si vous suivez mes lois, si vous gardez mes commandements et les mettez en pratique, je vous enverrai des pluies en leur saison, la terre donnera ses produits, et les arbres des champs donneront leurs fruits. À peine aurez-vous battu le blé que vous toucherez à la vendange, et la vendange atteindra les semailles ; vous mangerez votre pain à satiété, et vous habiterez en sécurité dans votre pays » (Lévitique 26 :3-5). Une prophétie similaire, annonçant une grande abondance agricole, se trouve dans Deutéronome 28, versets 1 et 12.

En revanche, si le peuple de Dieu Lui désobéissait, des déséquilibres météorologiques entraîneraient des catastrophes agricoles, notamment au travers de la sécheresse et des pestes :

« Le ciel sur ta tête sera d’airain, et la terre sous toi sera de fer. L’Éternel enverra pour pluie à ton pays de la poussière et de la poudre ; il en descendra du ciel sur toi jusqu’à ce que tu sois détruit […] Tu transporteras sur ton champ beaucoup de semence ; et tu feras une faible récolte, car les sauterelles la dévoreront. Tu planteras des vignes et tu les cultiveras ; et tu ne boiras pas de vin et tu ne feras pas de récolte, car les vers la mangeront. Tu auras des oliviers dans toute l’étendue de ton pays ; et tu ne t’oindras pas d’huile, car tes olives tomberont […] Les insectes prendront possession de tous tes arbres et du fruit de ton sol » (Deutéronome 28 :23-24, 38-40, 42).

Nous trouvons un avertissement similaire dans le Lévitique : « Mais si vous ne m’écoutez point et ne mettez point en pratique tous ces commandements […] Je briserai l’orgueil de votre force, je rendrai votre ciel comme du fer, et votre terre comme de l’airain. Votre force s’épuisera inutilement, votre terre ne donnera pas ses produits, et les arbres de la terre ne donneront pas leurs fruits » (Lévitique 26 :14, 19-20).

Vous vous dites peut-être que cela n’est plus pertinent de nos jours. Ce serait une grave erreur, car « Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui, et éternellement » (Hébreux 13 :8).

La plupart de ceux qui se disent chrétiens ignorent le message de la Bible. Ils supposent que ces avertissements ne s’adressaient qu’aux Juifs. Rien n’est plus faux. Les Juifs sont issus de la tribu de Juda, mais Juda n’était qu’une seule des douze tribus d’Israël. Certains pensent à tort que les onze autres tribus ont été absorbées par d’autres peuples et n’existent plus, mais ce n’est pas le cas, comme l’explique la Bible.

Par exemple, la récompense promise par Jésus à Ses apôtres est qu’ils gouverneraient chacun sur une des douze tribus d’Israël (Matthieu 19 :28 ; Luc 22 :30). Nous constatons également que, lors de Son retour, le Christ ramènera la maison d’Israël (les dix tribus du Nord) afin de la réunir à la maison de Juda (les Juifs) et à la tribu de Benjamin (Ézéchiel 37 :19-24). Si vous n’avez pas encore lu nos brochures Les États-Unis et la Grande-Bretagne selon la prophétie et Les pays de langue française selon la prophétie, contactez-nous afin d’en recevoir un exemplaire gratuit. Ces publications vous ouvriront l’esprit pour comprendre la prophétie de la fin des temps comme jamais auparavant.

La prophétie biblique présente souvent une dualité

La Bible contient de nombreuses prophéties se réalisant à deux époques différentes au cours de l’Histoire. Le livre d’Amos en est un exemple. Ce prophète s’adressait clairement aux gens de son époque, mais il parlait aussi à la maison d’Israël de la fin des temps. Amos 5 :18-20 parle du Jour de l’Éternel, c’est-à-dire l’époque à laquelle Dieu interviendra directement dans les affaires du monde, mettant fin à la mauvaise administration de l’homme sur la Terre.

Selon Amos, les catastrophes climatiques et agricoles à venir seront la conséquence de nos péchés :

« Et moi, je vous ai envoyé la famine dans toutes vos villes, le manque de pain dans toutes vos demeures. Malgré cela, vous n’êtes pas revenus à moi, dit l’Éternel. Et moi, je vous ai refusé la pluie, lorsqu’il y avait encore trois mois jusqu’à la moisson ; j’ai fait pleuvoir sur une ville, et je n’ai pas fait pleuvoir sur une autre ville ; un champ a reçu la pluie, et un autre qui ne l’a pas reçue s’est desséché. Deux, trois villes sont allées vers une autre pour boire de l’eau, et elles n’ont point apaisé leur soif. Malgré cela, vous n’êtes pas revenus à moi, dit l’Éternel. Je vous ai frappés par la rouille et par la nielle ; vos nombreux jardins, vos vignes, vos figuiers et vos oliviers ont été dévorés par les sauterelles. Malgré cela, vous n’êtes pas revenus à moi, dit l’Éternel » (Amos 4 :6-9).

Il s’agissait alors d’une intervention directe de Dieu et c’est à nouveau le cas à notre époque. Ces conditions ne sont-elles pas présentes dans le monde actuel ? Dieu dit que si nous Lui obéissons, Il nous donnera la pluie en son temps (Lévitique 26 :3-5). Qu’observons-nous de nos jours ? Regardez autour de vous. Nous voyons de graves sécheresses suivies de feux de broussailles ou d’incendies de forêt, puis des inondations produisant des coulées de boue. La Californie, l’Australie et de nombreux pays du bassin méditerranéen, entre autres, devraient accorder plus d’attention à Dieu !

Des catastrophes à venir

La prophétie biblique révèle que, juste avant le retour de Son Fils, Dieu utilisera des « catastrophes naturelles » sans précédent pour attirer l’attention de l’humanité rebelle. Apocalypse 6 décrit la chevauchée de quatre cavaliers, introduisant chacune des calamités qui se produiront sur la Terre à la fin de notre ère. Apparaît en premier un cheval blanc dont le cavalier représente un faux christianisme (Apocalypse 6 :1-2 ; cf. Matthieu 24 :4-5). Vient ensuite un cheval roux représentant la guerre (Apocalypse 6 :3-4 ; cf. Matthieu 24 :6-7).

Un cheval noir lui succède et « celui qui le montait tenait une balance dans sa main. Et j’entendis au milieu des quatre êtres vivants une voix qui disait : Une mesure de blé pour un denier, et trois mesures d’orge pour un denier ; mais ne fais point de mal à l’huile et au vin » (Apocalypse 6 :5-6). Cela laisse présager l’apparition d’une famine et d’une sécheresse plus importantes que celles que nous avons connues jusqu’à présent. Dans une certaine mesure, il s’agit peut-être d’une conséquence directe de la guerre apportée par le cheval roux.

Cette chevauchée est complétée par le cheval pâle, ou verdâtre, qui représente la mort par les maladies, les séismes et d’autres catastrophes (Apocalypse 6 :7-8 ; cf. Matthieu 24 :7). Ces quatre cavaliers recevront le pouvoir de vie ou de mort sur un quart de la Terre (persécution religieuse, guerre, famine, maladies), mais la dévastation ne s’arrêtera pas là. L’Apocalypse décrit un rouleau scellé de sept sceaux qui doivent être rompus successivement. Les quatre cavaliers ne représentent que les quatre premiers sceaux. Le cinquième représente le martyre des véritables disciples du Christ à la fin des temps.

Le sceau suivant décrit des signes cosmiques effrayants sur la Terre et dans le ciel. « Je regardai, quand il ouvrit le sixième sceau ; et il y eut un grand tremblement de terre, le soleil devint noir comme un sac de crin, la lune entière devint comme du sang, et les étoiles du ciel tombèrent sur la terre, comme les figues vertes d’un figuier secoué par un vent violent » (Apocalypse 6 :12-13). Il ne s’agit pas d’une simple éclipse solaire ou d’une Lune rouge comme on en voit parfois. Il s’agit de perturbations surnaturelles dans les cieux et d’un séisme qui secouera la Terre. Ces phénomènes sèmeront la terreur dans le cœur de tous les êtres humains : « Les rois de la terre, les grands, les chefs militaires, les riches, les puissants, tous les esclaves et les hommes libres, se cachèrent dans les cavernes et dans les rochers des montagnes » (verset 15). Cette description pourrait être considérée comme une « catastrophe naturelle » extraordinaire, mais il s’agit en réalité d’une intervention directe de Dieu.

Que se passera-t-il ensuite ?

Jusqu’à présent, nous avons vu que le livre de l’Apocalypse présente une série d’événements qui auront lieu à la fin des temps, dont certains impliquent ce que l’humanité qualifie de catastrophes naturelles, comme des famines, des tremblements de terre et d’impressionnantes perturbations cosmiques. Mais ce n’est pas la fin. Lorsqu’il sera rompu, le septième sceau du rouleau marquera l’entrée en scène de sept anges qui sonneront l’un après l’autre de la trompette.

Les quatre premières trompettes sont décrites dans Apocalypse 8 et elles annoncent des catastrophes qui apporteront une destruction immédiate. « Le premier sonna de la trompette. Et de la grêle et du feu mêlés de sang furent jetés sur la terre ; le tiers de la terre fut brûlé, le tiers des arbres fut brûlé, et toute herbe verte fut brûlée » (Apocalypse 8 :7). Un tiers de la surface de la Terre sera touché par une plaie mystérieuse, qui détruira à la fois les arbres et l’herbe. Nous ne savons pas encore de quoi il s’agit, mais ce sera clairement une sorte de désastre écologique aux proportions inimaginables, affectant un tiers de la végétation terrestre.

Les deux trompettes suivantes symbolisent aussi des désastres, dont nous pouvons supposer les causes probables. « Le second ange sonna de la trompette. Et quelque chose comme une grande montagne embrasée par le feu fut jeté dans la mer ; le tiers de la mer devint du sang, le tiers des créatures qui étaient dans la mer et qui avaient souffle de vie périt, et le tiers des navires fut détruit » (Apocalypse 8 :8-9). Nous ne savons pas avec certitude de quoi il s’agira, mais il est facile d’imaginer que cela pourrait impliquer l’explosion d’une montagne volcanique : un événement d’une telle ampleur que les éruptions du mont Saint Helens et du Vésuve sembleront être des événements mineurs en comparaison. Est-ce possible ? Est-ce réaliste ?

Des explosions d’une magnitude supérieure à celle de ces deux éruptions ont déjà eu lieu sur la Terre. Il existe des volcans, connus sous le nom de « supervolcans », des milliers de fois plus grands que le mont Saint Helens. L’un d’entre eux se trouve dans le parc national de Yellowstone, dans le Wyoming, aux États-Unis. Lorsqu’on se trouve à l’intérieur de la caldeira, on ne se rend même pas compte de l’énormité de la taille du cratère. En fait, c’est le parc tout entier, d’un diamètre d’environ 60 km, qui constitue la caldeira ! Les géologues pensent que ce supervolcan est déjà entré en éruption à plusieurs reprises dans le passé et, si cela devait se reproduire un jour, la dévastation serait telle qu’elle toucherait presque tous les États-Unis et une partie du Canada. L’explosion se produirait en un instant et le monde serait sous le choc.

La bonne nouvelle est que le supervolcan de Yellowstone semble être au repos très longtemps entre deux éruptions (des centaines de milliers d’années, selon les géologues). De plus, la deuxième trompette d’Apocalypse 8 :8-9 parle d’une montagne située près d’une voie de navigation très fréquentée. Yellowstone ne correspond pas à cette description, mais certains supervolcans se trouvent en Asie, près de la mer de Chine méridionale, où transite un tiers du trafic maritime mondial, comme l’explique un des nombreux rapports à ce sujet :

« La Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED) estime qu’environ 80% du commerce mondial en volume et 70% en valeur sont transportés par voie maritime. Sur ce volume, 60% du commerce maritime passe par l’Asie et un tiers du trafic maritime mondial traverse la mer de Chine méridionale. Ses eaux sont particulièrement cruciales pour la Chine, Taïwan, le Japon et la Corée du Sud, qui dépendent tous du détroit de Malacca, reliant la mer de Chine méridionale et donc, par extension, l’océan Pacifique à l’océan Indien. »3

Les supervolcans entrent rarement en éruption, mais lorsque cela se produit, les destructions vont au-delà de tout ce que l’homme peut imaginer et elles ont des répercussions mondiales. Une telle explosion est prophétisée pour la fin des temps et nous avons de bonnes raisons de croire que nous vivons actuellement à cette époque. Mais ce n’est pas tout.

« Le troisième ange sonna de la trompette. Et il tomba du ciel une grande étoile ardente comme un flambeau ; elle tomba sur le tiers des fleuves et sur les sources des eaux. Le nom de cette étoile est Absinthe ; le tiers des eaux fut changé en absinthe, et beaucoup d’hommes moururent par les eaux, parce qu’elles étaient devenues amères » (Apocalypse 8 :10-11). Nous qualifions souvent « d’étoiles filantes » les météores qui pénètrent dans l’atmosphère terrestre. La plupart sont très petits et n’atteignent jamais la Terre. Cependant, nous savons que des astéroïdes de grande taille ont frappé notre planète dans le passé. Certains pensent que c’est ce type d’événement qui a tué les dinosaures. Là encore, nous ne pouvons pas le savoir avec certitude, mais il semble que ce soit ce qui est décrit dans l’Apocalypse : un gros astéroïde frappant la Terre dans une région où se trouve une grande quantité d’eau douce. Pourrait-il s’agir de l’Himalaya, dont les principales rivières alimentent une grande partie de l’Asie ? Ou de la région des Grands Lacs, aux États-Unis et au Canada ? Peu importe l’endroit, la mise en œuvre de ces événements sera vraiment un « acte de Dieu ».

“Prépare-toi à la rencontre de ton Dieu”

Comme nous l’avons vu, les catastrophes naturelles sont liées au fait de vivre sur une planète dynamique et changeante. Cela étant, sur un plan plus profond, nous en supportons les conséquences néfastes car l’humanité, d’une manière générale, déclare à Dieu : « Laisse-nous tranquilles. Nous voulons décider par nous-mêmes de notre mode de vie ! » Lorsque Dieu nous dit : « Tu ne commettras point d’adultère », nous répondons : « Ce n’est pas grave tant que vous ne vous faites pas attraper. Ça peut même améliorer votre mariage. » Lorsque Dieu dit : « Tu ne tueras point », nous répondons : « La guerre est une forme de diplomatie comme une autre. » Des dizaines de millions d’innocents sont assassinés parce que nous estimons que la femme a le droit de choisir. Les relations sexuelles avant le mariage sont si répandues dans les pays occidentaux que nous supposons automatiquement que deux personnes qui se fréquentent régulièrement couchent ensemble. Lorsqu’un bébé naît, nous sommes désormais si confus que nous ne pouvons plus dire si l’enfant doit être considéré comme un garçon ou une fille.

Dès que Dieu dit quelque chose, nous faisons le contraire. Il déclare que le septième jour de la semaine est un jour de repos, mais nous affirmons que cela n’a pas d’importance, car nous préférons le premier jour de la semaine, suivant ainsi le choix de l’empereur romain Constantin qui adorait le Soleil. La liste de nos désaccords avec Dieu est interminable, tout comme la liste des interventions directes de Dieu. Chaque année, des inondations, des tornades, des séismes et des famines ravagent certaines régions du globe.

Nous avons déjà cité un extrait de la prophétie d’Amos, mais considérez tout ce qu’elle annonce. Dieu donna cet avertissement à l’ancien Israël par l’intermédiaire d’Amos, mais comme nous l’avons vu, une grande partie des prophéties bibliques présente une dualité. À moins que nous ne nous repentions collectivement, voici à quoi ressemblera notre avenir :

« Et moi, je vous ai envoyé la famine dans toutes vos villes, le manque de pain dans toutes vos demeures. Malgré cela, vous n’êtes pas revenus à moi, dit l’Éternel. Et moi, je vous ai refusé la pluie, lorsqu’il y avait encore trois mois jusqu’à la moisson ; j’ai fait pleuvoir sur une ville, et je n’ai pas fait pleuvoir sur une autre ville ; un champ a reçu la pluie, et un autre qui ne l’a pas reçue s’est desséché. Deux, trois villes sont allées vers une autre pour boire de l’eau, et elles n’ont point apaisé leur soif. Malgré cela, vous n’êtes pas revenus à moi, dit l’Éternel […] Je vous ai bouleversés, comme Sodome et Gomorrhe, que Dieu détruisit ; et vous avez été comme un tison arraché de l’incendie. Malgré cela, vous n’êtes pas revenus à moi, dit l’Éternel… C’est pourquoi je te traiterai de la même manière, Israël ; et puisque je te traiterai de la même manière, prépare-toi à la rencontre de ton Dieu, ô Israël ! Car voici celui qui a formé les montagnes et créé le vent, et qui fait connaître à l’homme ses pensées, celui qui change l’aurore en ténèbres, et qui marche sur les hauteurs de la terre : son nom est l’Éternel, le Dieu des armées » (Amos 4 :6-9, 11-13).

Vous pensez que cela n’aura pas lieu ? Que cela ne peut pas avoir lieu ? Détrompez-vous ! Dieu est très sérieux. En tant que Père aimant, Il attirera notre attention !

Chapitre 7
De bonnes nouvelles à l’horizon !

Les prophéties que nous avons examinées peuvent sembler émaner d’un Dieu colérique et vengeur. Oui, Dieu est en colère, mais Sa colère est très différente de la nôtre. Tous les parents comprennent la colère naturelle qu’ils ressentent lorsqu’ils voient leur fils ou leur fille faire une bêtise, mais dans le même temps, ils désirent le meilleur pour leur enfant. C’est une évidence. Or Dieu est décrit comme étant notre Père céleste. Lui aussi veut ce qu’il y a de mieux pour nous. Il nous voit nous battre et nous tuer les uns les autres. Il nous voit divorcer et laisser nos enfants aux prises avec les larmes et la confusion. Il voit des gens si confus sur la façon dont ils ont été créés qu’ils se suicident. Il voit les maladies auto-infligées dont nous souffrons, telles que le sida et les autres infections sexuellement transmissibles, ainsi que les maladies causées par l’obésité, le manque d’exercice et une mauvaise alimentation. Il voit des nations, des États, des provinces et des villes se tourner vers la violence, la fraude et l’oppression. Le rejet de la voie divine (elle-même basée sur l’amour, la bonté et la vérité) entraînera des conséquences et des châtiments contre les peuples de la Terre, y compris les dévastations causées par les forces impitoyables de la nature (Deutéronome 28 ; Lévitique 26).

Le but de Dieu est de nous montrer que « faire cavalier seul » n’est pas une bonne solution. Lorsqu’Il interviendra à la fin de cette ère, en utilisant les forces de la nature qu’Il a créée, Il captera enfin notre attention. Lorsque nous nous repentirons et que nous commencerons à nous tourner sérieusement vers Lui, les bonnes nouvelles commenceront à arriver et les forces de la nature coopéreront enfin avec l’humanité.

« Le désert et le pays aride se réjouiront ; la solitude s’égaiera, et fleurira comme un narcisse ; elle se couvrira de fleurs, et tressaillira de joie, avec chants d’allégresse et cris de triomphe ; la gloire du Liban lui sera donnée, la magnificence du Carmel et de Saron. Ils verront la gloire de l’Éternel, la magnificence de notre Dieu […] Car des eaux jailliront dans le désert, et des ruisseaux dans la solitude ; le mirage se changera en étang et la terre desséchée en sources d’eaux ; dans le repaire qui servait de gîte aux chacals, croîtront des roseaux et des joncs » (Ésaïe 35 :1-2, 6-7).

Ézéchiel transmit une prophétie divine adressée spécifiquement à la maison d’Israël. Cette prophétie ne s’adresse pas aux Juifs, mais aux autres nations de souche israélite, souvent appelées les « tribus perdues ». Elle concerne une époque à venir pendant laquelle Dieu déclare, par l’intermédiaire de Son prophète, qu’Il transformera même la nature humaine.

« Je vous donnerai un cœur nouveau, et je mettrai en vous un esprit nouveau ; j’ôterai de votre corps le cœur de pierre, et je vous donnerai un cœur de chair. Je mettrai mon Esprit en vous, et je ferai en sorte que vous suiviez mes ordonnances, et que vous observiez et pratiquiez mes lois. Vous habiterez le pays que j’ai donné à vos pères ; vous serez mon peuple, et je serai votre Dieu. Je vous délivrerai de toutes vos souillures. J’appellerai le blé, et je le multiplierai ; je ne vous enverrai plus la famine […] La terre dévastée sera cultivée, tandis qu’elle était déserte aux yeux de tous les passants ; et l’on dira : Cette terre dévastée est devenue comme un jardin d’Éden ; et ces villes ruinées, désertes et abattues, sont fortifiées et habitées » (Ézéchiel 36 :26-30, 34-35).

La prophétie biblique décrit une époque où la pluie tombera en son temps et où les forces de la nature œuvreront en notre faveur. « Voici, les jours viennent, dit l’Éternel, où le laboureur suivra de près le moissonneur, et celui qui foule le raisin, celui qui répand la semence, où le moût ruissellera des montagnes et coulera de toutes les collines » (Amos 9 :13).

Notre Créateur est un Dieu d’amour. Il se soucie de chacun d’entre nous. Il se soucie de tous les êtres humains qui sont nés. Il sait même lorsqu’un passereau tombe à terre (Matthieu 10 :29). Son plan pour vous est bien plus magistral que vous ne pouvez l’imaginer. Pour en savoir plus à ce sujet, commandez un exemplaire gratuit de notre brochure Quel est le but de la vie ?

Dieu a créé ces forces qui échappent à notre contrôle dans un but précis. Elles servent à nous ramener à Lui lorsque nous oublions ce qui est important :

« Et vous avez oublié l’exhortation qui vous est adressée comme à des fils : Mon fils, ne méprise pas le châtiment du Seigneur, et ne perds pas courage lorsqu’il te reprend ; car le Seigneur châtie celui qu’il aime, et il frappe de la verge tous ceux qu’il reconnaît pour ses fils. Supportez le châtiment : c’est comme des fils que Dieu vous traite ; car quel est le fils qu’un père ne châtie pas ? Mais si vous êtes exempts du châtiment auquel tous ont part, vous êtes donc des enfants illégitimes, et non des fils […] Il est vrai que tout châtiment semble d’abord un sujet de tristesse, et non de joie ; mais il produit plus tard pour ceux qui ont été ainsi exercés un fruit paisible de justice » (Hébreux 12 :5-8, 11).

Votre vie, votre choix

Même si l’humanité joue un petit rôle dans ce qui se passe sur la Terre, nous avons vu que le seul à en avoir le contrôle total est Celui qui a créé toutes choses. Nous avons également vu que la planète magnifique et variée qu’Il a créée est aussi sujette à de violentes perturbations. Il l’a fait pour nous rappeler que nous avons besoin de Ses conseils et de Sa protection. Nous arrivons désormais au point crucial : qu’allez-vous faire de tout cela ?

Allez-vous attendre la prochaine tempête pour implorer Dieu ? L’avez-vous déjà cherché lorsque des catastrophes vous ont frôlé dans le passé ? Avez-vous tenu la promesse que vous Lui aviez faite ou l’avez-vous rapidement oubliée ?

Dieu a un plan incroyable pour l’humanité, mais nous devons Le placer en premier dans notre vie. Dieu n’exige pas cela parce qu’Il a besoin de notre adoration, mais parce que nous avons besoin de Lui. Il en est pleinement conscient. Il sait que nos méthodes ne fonctionneront jamais, mais que les Siennes nous apporteront tout ce dont nous avons vraiment besoin et ce à quoi nous aspirons.

Nous pouvons attendre le prochain séisme ou la prochaine tornade, ou nous pouvons prendre au sérieux dès maintenant le but de la vie. Vous vous dites peut-être : « Tout va bien. J’ai donné mon cœur au Seigneur il y a longtemps déjà. » N’en soyez pas si sûrs. Le premier avertissement que Jésus donna à propos de Son retour était de se méfier d’un faux christianisme (Matthieu 24 :3-5). Paul donna un avertissement similaire dans 2 Corinthiens 11 :1-4, 13-14. Chers lecteurs, de nombreux chrétiens pensent être en terrain sûr, mais ils se tiennent sur un sol fragile qui s’effondrera sous eux.

La vie est sérieuse. La vie est courte. Vous n’avez que quelques années sur cette Terre pour développer une relation étroite avec votre Créateur. Suivre la foule et les traditions transmises par la famille et les amis est une très mauvaise stratégie. Vous devez savoir ce que Dieu attend de vous. Notre brochure La restauration du christianisme originel vous ouvrira les yeux à la vérité et vous révèlera comment Satan, le dieu de ce siècle et le grand destructeur, a séduit le monde entier (Apocalypse 12 :9), y compris le monde « chrétien ». Si vous souhaitez en apprendre davantage sur le véritable christianisme du Christ et de Ses apôtres, réclamez votre exemplaire gratuit dès maintenant. Vous trouverez nos coordonnées à la fin de cette brochure ou sur notre site Internet MondeDemain.org. N’attendez pas la prochaine catastrophe naturelle qui pourrait bientôt arriver, là où vous vivez !

Bibliographie

“Science’s Alternative to an Intelligent Creator : the Multiverse Theory”, Bernard Carr, Discover, 10 novembre 2008

Évolution : Une théorie en crise, Michael Denton, éditions Flammarion, pp. 258, 273, traduction Nicolas Balbo

“Plus de 500.000 bovins décimés en Australie par une catastrophe climatique”, Le Figaro, 13 février 2019

“Maybe it’s a sign from God”, The Washington Post, 19 mars 2019

“Does cloud seeding work ?”, Scientific American, 19 février 2009

Ibid.

“Cloud seeding : How the UAE gets creative to increase rainfall”, The National News, 18 janvier 2018

“Climate change : this is the worst scientific scandal of our generation”, Christopher Booker, The Telegraph, 28 novembre 2009

“Medieval Warm Period”, Britannica.com, 18 novembre 2014 ; “1000-1300 Les années de ‘vaches grasses’”, Jacques Marseille, L’Express, 16 décembre 1999

“First sun-dimming experiment will test a way to cool Earth”, Nature, 27 novembre 2018

Ibid.

“Mount St. Helens erupts on May 18, 1980”, Greg Lange, HistoryLink.org, 15 mai 2003

“How much trade transits the South China Sea ?”, Center for Strategic and International Studies, 10 octobre 2019